Jésus-Christ : le seul Sauveur

...ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. 1 Jean 5:11-13



mercredi 16 juillet 2025

La Trilogie de l'Existence

 

" Je me couche, et je m’endors ;
Je me réveille, car l’Eternel est mon soutien."

Psaume Trois : le verset six.

 « Il a conservé la vie à notre âme, … »

Psaumes soixante-six, le verset neuf.

Nous donnons pour titre au message :

La Trilogie de l'Existence.

Le cycle béni.

La séquence sacrée.


Frères et sœurs bien-aimés,

Aujourd’hui, je veux vous emmener dans un voyage au cœur même de l'existence humaine, là où se cachent les mystères les plus profonds de notre condition mortelle. Nous vivons dans un monde qui court, qui s'agite, qui ne s'arrête jamais, un monde où les hommes ont oublié le sens profond des gestes les plus simples de leur existence quotidienne.

Regardez autour de vous ! Voyez cette humanité épuisée qui traîne ses pieds dans les rues de nos villes, ces visages défaillants marqués par l'insomnie chronique, ces âmes fatiguées qui ont perdu le goût de vivre. Nous sommes devenus une génération de zombies spirituels, des morts-vivants qui respirent mais ne vivent plus vraiment, qui bougent mais ne dansent plus avec la vie.

Combien parmi vous se couchent chaque soir en redoutant le lendemain ? Combien se réveillent chaque matin avec l'impression que la vie est un fardeau trop lourd à porter ? Combien traversent leurs journées comme des automates, accomplissant leurs tâches sans joie, sans passion, sans cette étincelle divine qui devrait illuminer chaque instant de notre passage sur cette terre ?

Quelle tragédie ! Quelle abomination spirituelle ! Nous avons transformé les trois actes les plus sacrés de l'existence humaine en corvées banales, en mécaniques sans âme. Nous dormons sans paix, nous nous réveillons sans gratitude, nous vivons sans gloire. Et pourtant, mes bien-aimés, dans cette simplicité apparente se cache l'un des plus beaux mystères de la création divine.

Aujourd'hui, l'Esprit saint m'a donné une révélation qui va transformer votre compréhension de l'existence. Trois vérités simples mais révolutionnaires : Dormir, est une nécessité. Se réveiller, est une grâce. Vivre, est une responsabilité sacrée ! Ces trois réalités forment la trilogie divine de notre existence terrestre, le rythme sacré que Dieu a établi pour nous conduire vers Sa gloire.

Imaginez un instant David, le berger devenu roi, contemplant les étoiles dans la nuit de Judée. Il comprend que chaque coucher de soleil est un appel divin au repos, que chaque lever de soleil est un cadeau immérité, que chaque jour qui passe est une occasion unique de glorifier son Créateur. C'est dans cette révélation que naît le Psaume cent trente-neuf, c'est dans cette compréhension que s'épanouit la sagesse biblique sur le sens de l'existence humaine.

Mes frères et sœurs, permettez-moi de vous guider à travers ces trois vérités fondamentales qui vont révolutionner votre approche de la vie : la nécessité vitale du sommeil, la grâce miraculeuse du réveil, et la responsabilité sacrée de vivre.

Parlons premièrement de la nécessité vitale du sommeil.

La nécessité vitale du sommeil.

"Dormir est une nécessité." Mes bien-aimés, ces mots résonnent comme une symphonie divine dans un monde qui a déclaré la guerre au repos. Nous vivons dans une société qui glorifie l'insomnie, qui célèbre l'épuisement, qui fait de la fatigue un badge d'honneur. "Je n'ai dormi que trois heures", disent-ils avec fierté. "Je travaille dix-huit heures par jour", se vantent-ils. Quelle folie ! Quelle rébellion contre l'ordre divin !

Dieu Lui-même nous a enseigné la nécessité du repos. En Genèse deux : le verset deux, on y lit : "Dieu acheva au septième jour son œuvre, qu'Il avait faite : et Il se reposa au septième jour de toute son œuvre, qu'Il avait faite". Si le Créateur tout-puissant a établi le principe du repos, qui sommes-nous pour le rejeter ?

Le sommeil n'est pas une faiblesse, mes frères et sœurs, c'est une nécessité divine ! C'est le moment où notre âme fatiguée trouve refuge dans les bras de l'Eternel, où notre esprit troublé retrouve la paix, où notre corps épuisé se régénère selon les lois parfaites que Dieu a établies pour notre bien-être.

Comme le disait si justement l'écrivain français Marcel Proust : "Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux." Mes bien-aimés, le sommeil nous donne ces nouveaux yeux ! Il nous permet de voir la vie avec une perspective renouvelée, de retrouver la clarté d'esprit nécessaire pour discerner la volonté de Dieu.

Regardez les conséquences tragiques de la privation de sommeil dans notre société : dépression, anxiété, maladies cardiovasculaires, accidents mortels. Nous récoltons ce que nous semons ! Quand nous négligeons cette nécessité divine, nous ouvrons la porte à la destruction de notre temple corporel.

Parlons deuxièmement de la grâce miraculeuse du réveil.

La grâce miraculeuse du réveil.

"Se réveiller est une grâce." Oh ! mes frères et sœurs, si vous pouviez saisir la profondeur de cette vérité ! Chaque matin, quand vos yeux s'ouvrent, quand votre conscience émerge des profondeurs du sommeil, vous assistez à un miracle que des millions d'êtres humains ne connaîtront plus jamais.

Savez-vous combien de personnes se sont endormies hier soir pour ne plus jamais se réveiller ? Savez-vous combien de lits d'hôpital abritent des êtres chers plongés dans un coma dont ils ne sortiront peut-être jamais ? Savez-vous combien de familles prient en ce moment même pour que leurs proches ouvrent les yeux une dernière fois ?

Et vous, mes bien-aimés, vous vous réveillez ! Vos poumons se remplissent d'air, votre cœur bat la mesure de la vie, votre esprit reprend conscience de la beauté de ce monde. C'est un cadeau ! C'est une grâce ! C'est un miracle quotidien que nous avons la tragique habitude de considérer comme acquis.

En Lamentations trois : les versets vingt-deux et vingt-trois, on y lit : "Les bontés de l'Eternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont pas à leur terme ; Elles se renouvellent chaque matin". Chaque réveil est une nouvelle manifestation de la compassion divine, une nouvelle preuve que Dieu n'a pas terminé Son œuvre en vous.

L'auteur américain Maya Angelou a écrit ces mots prophétiques : "Ce n'est pas tant ce qui vous arrive qui compte, mais la façon dont vous réagissez à ce qui vous arrive." Mes frères et sœurs, comment réagissez-vous au miracle quotidien de votre réveil ? Avec gratitude ou avec amertume ? Avec louange ou avec plainte ?

Parlons troisièmement de la responsabilité sacrée de vivre.

La responsabilité sacrée de vivre.

C’est la troisième vérité, la plus glorieuse, la plus exigeante, la plus transformatrice ! Mes bien-aimés, vous n'êtes pas sur cette terre par accident. Vous n'êtes pas là pour simplement exister, pour simplement survivre, pour simplement passer le temps en attendant la mort.

Vous êtes ici pour Vivre ! Vivre avec passion, vivre avec un but, vivre avec cette intensité divine qui fait de chaque jour une offrande à la gloire de Dieu. Vous avez une mission unique, un appel spécifique, une responsabilité sacrée que personne d'autre ne peut accomplir à votre place.

En Éphésiens deux : le verset dix, on y lit : "Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions". Vous n'êtes pas ici pour dormir votre vie, pour gaspiller vos talents, pour enterrer vos dons sous le boisseau de la médiocrité.

Permettez-moi de vous raconter l'histoire bouleversante de Marie, une femme de notre communauté qui a vécu cette transformation. Pendant des années, elle survivait plus qu'elle ne vivait. Chaque matin était une corvée, chaque journée un fardeau. Elle accomplissait ses tâches mécaniquement, sans joie, sans passion, sans cette étincelle divine qui devrait illuminer l'existence humaine.

Mais un jour, pendant une nuit d'insomnie, elle a réalisé que des millions de personnes auraient tout donné pour avoir une journée de plus, une heure de plus, une minute de plus sur cette terre. Elle a compris que chaque battement de son cœur était un cadeau, que chaque respiration était une grâce, que chaque nouveau jour était une opportunité sacrée de faire une différence dans ce monde.

Ce jour-là, mes bien-aimés, Marie a cessé de survivre pour commencer à vivre ! Elle a embrassé sa responsabilité sacrée avec une passion qui a transformé non seulement sa propre existence, mais aussi celle de tous ceux qui l'entouraient. Elle est devenue cette femme rayonnante qui inspire aujourd'hui des dizaines de personnes dans notre communauté.

Comme le disait si justement l'écrivain Henry David Thoreau : "La plupart des hommes mènent une vie de désespoir silencieux." Mes frères et sœurs, sortez de ce désespoir silencieux ! Embrassez la responsabilité glorieuse de vivre pleinement !

Mes frères et sœurs bien-aimés, nous voici arrivés au terme de cette méditation transformatrice sur la trilogie sacrée de l'existence humaine. Nous avons découvert ensemble les trois piliers sur lesquels repose notre passage sur cette terre : la nécessité divine du sommeil, la grâce miraculeuse du réveil, et la responsabilité sacrée de vivre.

Rappelez-vous cette vérité fondamentale : votre existence n'est pas une série d'événements aléatoires, mais un chef-d'œuvre divin orchestré par l'Eternel Lui-même. Chaque nuit où vous fermez les yeux, vous vous abandonnez à la providence divine. Chaque matin où vous les ouvrez, vous recevez un cadeau immérité. Chaque jour que vous vivez, vous avez l'opportunité sacrée de glorifier votre Créateur.

Ne gaspillez plus vos nuits dans l'agitation stérile ! Accueillez le sommeil comme une nécessité divine, comme un moment de communion intime avec Celui qui veille sur vous. Au Psaume quatre : le verset neuf, on y lit : "En paix je me couche, et aussitôt je m'endors ; Car toi seul, ô Eternel ! tu me donnes la sécurité dans ma demeure".

Ne prenez plus vos réveils comme des évidences banales ! Chaque matin, levez-vous avec gratitude, reconnaissant que vous êtes les bénéficiaires d'une grâce extraordinaire. En Psaume cent dix-huit : le verset vingt-quatre, on y lit : "Voici le jour que l'Eternel a fait : Qu'il soit pour nous un sujet d'allégresse et de joie !"

Ne vivez plus vos journées dans la médiocrité spirituelle ! Embrassez votre responsabilité sacrée avec passion, avec détermination, avec cette intensité divine qui fait de chaque instant une offrande à la gloire de Dieu. En Un Corinthiens dix : le verset trente et un, on y lit : "Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu".

En cette heure solennelle, je vous invite à faire de ces trois vérités les fondements de votre nouvelle existence. Sortez d'ici transformés ! Sortez d'ici avec une nouvelle compréhension du rythme sacré de la vie ! Sortez d'ici pour vivre pleinement cette trilogie divine que Dieu a établie pour votre épanouissement spirituel !

Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, l'amour de Dieu le Père, et la communion du Saint-Esprit vous accompagnent dans cette nouvelle compréhension de l'existence.

Qu'il en soit ainsi. Amen. Amen.

lundi 14 juillet 2025

Le Repos Céleste

 

"Venez à Moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et Je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car Je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger."

Matthieu onze, versets vingt-huit à trente.

Le Repos Céleste.

Ce matin, avant de venir dans cette maison de Dieu, combien d'entre vous ont regardé les nouvelles ? Combien ont été assaillis par les images de guerre, de catastrophes, de violence qui défilent sans cesse sur nos écrans ? Combien se sont levés avec le poids de l'inquiétude pour l'avenir de leurs enfants, l'angoisse des factures à payer, la douleur d'une maladie qui ronge, la solitude d'un cœur brisé ?

Il y a quelques semaines, j'ai rencontré une femme dans un parc. Elle était assise sur un banc, le regard perdu dans le vide. Ses épaules étaient affaissées sous un poids invisible mais bien réel. Quand je me suis approché, elle m'a dit ces mots que je n'oublierai jamais : "Pasteur, je suis si fatiguée... fatiguée de lutter, fatiguée d'espérer, fatiguée d'avoir mal. Y a-t-il vraiment un endroit où l'âme peut se reposer ?"

Mes bien-aimés, cette question traverse les siècles. Depuis que l'humanité a perdu l'Éden, depuis que le péché est entré dans le monde, chaque cœur humain crie cette même supplication silencieuse : "Où trouver le repos ?" Les philosophes l'ont cherché dans la sagesse, les riches dans l'accumulation, les puissants dans la domination, les plaisanciers dans l'évasion... mais tous, TOUS, finissent par découvrir que ce repos leur échappe comme le sable entre les doigts.

Mais il y a 2000 ans, au bord du lac de Tibériade, une voix s'est élevée. Une voix différente. Une voix qui n'a pas dit : "Luttez plus fort", "Soyez plus braves", "Serrez les dents"... Non. Cette voix a dit : "VENEZ À MOI, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et JE vous donnerai du repos."

Aujourd'hui, à travers les strophes magnifiques de ce cantique "Quel repos céleste", nous allons découvrir ensemble cette promesse de Jésus. Non pas un repos temporaire, non pas une trêve passagère, mais un repos CÉLESTE, un repos qui transforme notre manière de vivre, de souffrir, d'espérer et même de mourir.

Aujourd’hui, nous allons gravir ensemble quatre marches qui nous mèneront vers les hauteurs de ce repos céleste. Quatre dimensions de cette paix divine qui transformera votre compréhension de ce que signifie vraiment vivre en Christ.

Le Repos de l'Appartenance : "Jésus, d'être à Toi."

"Quel repos céleste, Jésus, d'être à Toi. À Toi pour la mort et la vie, Dans les jours mauvais De chanter avec foi : Tout est bien, ma paix est infinie."

Mes frères et sœurs, il faut comprendre quelque chose de fondamental : notre repos ne dépend pas de nos circonstances, mais de notre APPARTENANCE. L'auteur de ce cantique l'a saisi. Il ne dit pas "Quel repos d'avoir une belle maison" ou "Quel repos d'être en bonne santé", mais "Quel repos d'être À TOI, Jésus."

Permettez-moi de vous raconter une histoire vraie. Pendant la Seconde Guerre mondiale, une petite fille juive a été cachée par une famille chrétienne. Chaque soir, quand les bombes tombaient et que les sirènes hurlaient, cette enfant terrorisée se glissait dans le lit de sa mère adoptive. Et cette femme de foi lui murmurait : "N'aie pas peur, ma chérie. Tu es À NOUS. Quoi qu'il arrive, tu nous appartiens, et nous t'aimons." L'enfant s'endormait alors paisiblement, non pas parce que le danger avait disparu, mais parce qu'elle APPARTENAIT à quelqu'un qui l'aimait.

C'est exactement ce que Jésus nous dit. "Mes brebis entendent ma voix ; je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main." Jean dix, versets vingt-sept à vingt-huit.

Vous appartenez à Jésus. Pour la mort ET pour la vie. Cette appartenance ne dépend pas de votre performance, de votre humeur ou de vos circonstances. Elle est scellée par le sang de l'Agneau, gravée dans les paumes de ses mains percées, inscrite dans le livre de vie depuis avant la fondation du monde.

C'est pourquoi, mes bien-aimés, même "dans les jours mauvais", nous pouvons "chanter avec foi : Tout est bien." Non pas parce que tout VA bien autour de nous, mais parce que tout EST bien entre nous et Dieu. Notre paix devient infinie parce qu'elle puise à la source infinie de l'amour divin.

Mais cette appartenance à Christ nous conduit naturellement vers une seconde dimension de notre repos : la libération.

Le Repos de la Libération : "Mon fardeau n'est plus."

"Quel repos céleste. Mon fardeau n'est plus. Libre par le sang du Calvaire, Tous mes ennemis, Jésus les a vaincus, Gloire et louanges à Dieu notre Père."

Oh, quelle déclaration triomphante. "Mon fardeau n'est plus." Mes amis, savez-vous de quel fardeau il s'agit ? Ce n'est pas seulement le fardeau des épreuves quotidiennes, mais le fardeau le plus lourd que l'humanité ait jamais porté : le fardeau de la CULPABILITÉ.

J'ai connu un homme qui, pendant quarante ans, a porté le poids d'une erreur commise dans sa jeunesse. Cette faute le suivait partout, lui murmurait ses accusations la nuit, empoisonnait ses joies, ternissait ses succès. Il avait tout essayé : la psychologie, la philosophie, même la religion... mais rien ne pouvait effacer cette tache sur sa conscience. Jusqu'au jour où il a compris ce que signifie "libre par le sang du Calvaire".

Le sang du Calvaire. Ces mots ne sont pas une métaphore poétique, mes frères. C'est la réalité la plus concrète de l’univers. Quand Jésus a versé son sang sur cette croix, il a payé la dette que nous ne pouvions jamais payer. Il a porté la condamnation que nous méritions. Il a pris sur lui la colère de Dieu contre le péché.

"Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ." Romains huit, verset un. Aucune condamnation. Plus de culpabilité. Plus de honte. Plus de peur du jugement. Votre ardoise est effacée, votre dette est payée, votre prison est ouverte.

Et regardez ce qui suit : "Tous mes ennemis, Jésus les a vaincus." Quels sont nos vrais ennemis ? Pas nos circonstances difficiles, pas les gens qui nous font du mal, mais Satan, le péché et la mort. Et Jésus les a TOUS vaincus. À la croix, il a désarmé les dominations et les autorités. À la résurrection, il a vaincu la mort. Par son Esprit, il brise la puissance du péché dans nos vies.

Pas étonnant que notre cœur éclate en "Gloire et louanges à Dieu notre Père." Quand vous réalisez vraiment ce que Christ a fait pour vous, la louange n'est plus un effort, c'est une explosion de reconnaissance.

Cette libération glorieuse du passé nous amène maintenant à découvrir comment ce repos se vit concrètement dans notre quotidien.

Le Repos de la Providence : "Tu conduis mes pas."

"Quel repos céleste. Tu conduis mes pas, Tu me combles de tes richesses, Dans ton grand amour, Chaque jour tu sauras Déployer envers moi tes tendresses."

Mes bien-aimés, passons maintenant du repos du passé (notre salut) au repos du présent (notre vie quotidienne). "Tu conduis mes pas..." Quelle confiance. Quelle sérénité.

Connaissez-vous l'histoire de cette femme aveugle qui traversait chaque jour une rue très fréquentée pour se rendre à son travail ? Un journaliste, intrigué par son assurance, lui demanda : "Comment faites-vous pour traverser cette rue si dangereuse sans voir ?" Elle répondit avec un sourire : "Je ne regarde pas la circulation, je regarde la main qui tient la mienne."

C'est exactement notre situation. Nous ne voyons pas l'avenir, nous ne connaissons pas tous les détails du plan de Dieu, mais nous SAVONS que sa main tient la nôtre. "Tu conduis mes pas..."

Et remarquez : il ne dit pas "Tu ME conduis", mais "Tu conduis MES PAS". Dieu s'occupe de chaque détail de notre marche. Chaque pas, chaque décision, chaque tournant de notre vie est sous sa surveillance aimante. "L'Éternel affermit les pas de l'homme, et il prend plaisir à sa voie" Psaume trente-sept, verset vingt-trois.

"Tu me combles de tes richesses..." De quelles richesses parle-t-il ? Pas forcément de richesses matérielles, mais des vraies richesses : la paix, la joie, l'espérance, l'amour, la présence de Dieu, les promesses de sa Parole, la communion fraternelle... "Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ" Philippiens quatre, verset dix-neuf.

"Chaque jour tu sauras déployer envers moi tes tendresses..." Oh, mes amis, méditez sur ces mots. CHAQUE JOUR. Pas seulement les bons jours, pas seulement quand nous le méritons, mais CHAQUE JOUR. "Les compassions de l'Éternel ne sont pas épuisées, ses miséricordes ne sont pas à leur terme ; elles se renouvellent chaque matin" Lamentations trois, versets vingt-deux à vingt-trois.

Mais ce repos présent, aussi merveilleux soit-il, nous prépare et nous fait aspirer à une réalité encore plus glorieuse : le repos éternel.

Le Repos de la Glorification : "Auprès de Toi, j'aurai ma place."

"Quel repos céleste, Quand enfin, Seigneur, Auprès de Toi, j'aurai ma place, Après les travaux, Les combats, la douleur, À jamais je pourrai voir ta face."

Et maintenant, mes bien-aimés, l'auteur de ce cantique lève les yeux vers l'horizon éternel. "Quand enfin, Seigneur..." Il y a dans ces mots une nostalgie sainte, une aspiration profonde vers notre vraie patrie.

Vous savez, nous vivons dans un monde où l'on évite de parler de la mort, où l'on fait tout pour oublier notre mortalité. Mais le chrétien, lui, peut regarder la mort en face et dire : "Quand enfin..." Pourquoi ? Parce qu'il sait que la mort n'est qu'une porte qui s'ouvre sur la gloire.

"Auprès de Toi, j'aurai ma place..." Quelle assurance. Il ne dit pas "j'espère avoir ma place" ou "peut-être que j'aurai ma place", mais "J'AURAI ma place." Cette place a été préparée par Jésus lui-même : "Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi" Jean quatorze, versets deux à trois.

"Après les travaux, les combats, la douleur..." Mes frères et sœurs, cette vie est un combat. Paul l'a dit : "J'ai combattu le bon combat" Deuxième Épître à Timothée, chapitre quatre, verset sept. Nous luttons contre le péché, contre les tentations, contre les épreuves, contre le découragement. Parfois nous sommes fatigués, parfois nous avons mal, parfois nous pleurons... Mais tout cela aura une fin.

"À jamais je pourrai voir ta face." Oh, quelle perspective glorieuse. Voir Jésus face à face. Non plus par la foi, non plus dans un miroir, mais face à face. "Nous le verrons tel qu'il est" Première épître de Jean, chapitre trois, verset deux. Plus de voile, plus de distance, plus de séparation. Une communion parfaite, une joie parfaite, un repos parfait.

Le Refrain de Notre Vie : "Quel repos, quel céleste repos."

"Quel repos, quel céleste repos."

Ce refrain, mes bien-aimés, devrait être le refrain de notre vie. Pas seulement le dimanche matin dans ce temple, mais lundi matin au bureau, mardi soir dans les embouteillages, mercredi quand les enfants sont malades, jeudi quand les finances sont serrées, vendredi quand la fatigue pèse, samedi quand la solitude nous étreint...

"Quel repos, quel céleste repos." Parce que nous appartenons à Jésus. Parce que nos fardeaux ont été portés. Parce que nos pas sont conduits. Parce que notre place est préparée.

Si ce matin vous vous demandez si vous appartenez vraiment à Jésus, écoutez sa voix : "Venez à moi." Pas "méritez-moi", pas "prouvez-moi", mais "VENEZ à moi." Il vous attend les bras ouverts. Confessez vos péchés, croyez en son sacrifice, et vous découvrirez ce repos céleste.

Vous qui êtes écrasé par la culpabilité, par l'inquiétude, par la douleur : regardez à la croix. Votre fardeau a été porté par un autre. "Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous" Première épître de Pierre, chapitre cinq, verset sept.

Vous qui ne savez pas ce que demain vous réserve : rappelez-vous que vos pas sont conduits par celui qui connaît toutes choses. "Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même" Matthieu six, verset trente-quatre.

Vous qui pleurez un proche parti avant vous : si cette personne était en Christ, elle connaît maintenant ce repos parfait. Elle voit la face de Jésus. Et un jour, vous la retrouverez dans cette gloire éternelle.

Mes bien-aimés frères et sœurs, nous vivons dans un monde agité, dans une époque troublée. Autour de nous, les gens courent, s'agitent, s'inquiètent, se désespèrent. Mais nous, nous avons trouvé le repos. Pas un repos paresseux, pas un repos égoïste, mais un repos qui nous donne la force de servir, la joie de témoigner, l'espérance de persévérer.

Que ce cantique devienne votre chant quotidien. Quand vous vous levez le matin, chantez : "Quel repos céleste, Jésus, d'être à toi." Quand vous traversez des épreuves, rappelez-vous : "Mon fardeau n'est plus." Quand vous ne savez plus où aller, souvenez-vous : "Tu conduis mes pas." Et quand la route vous semble longue, regardez vers la gloire : "À jamais je pourrai voir ta face."

Mes amis, ce repos n'est pas seulement pour l'au-delà, il commence aujourd’hui. Maintenant. Ici. En sortant de ce temple, vous ne sortirez pas avec de nouvelles anxiétés, mais avec ce refrain dans le cœur : "Quel repos, quel céleste repos."

Et un jour, quand notre pèlerinage terrestre s'achèvera, nous chanterons ce cantique dans la gloire, avec les anges et les rachetés de tous les âges, dans ce repos éternel où il n'y aura plus ni douleur, ni cri, ni larmes, mais seulement la présence glorieuse de notre Sauveur.

Prions...

"Seigneur Jésus, nous te remercions pour ce repos céleste que tu nous offres. Aide-nous à vivre chaque jour dans cette réalité glorieuse. Que ton repos remplisse nos cœurs anxieux, que ta paix garde nos pensées troublées, que ton amour transforme nos craintes en confiance. Et prépare-nous pour ce jour béni où nous te verrons face à face. Amen."

 

jeudi 10 juillet 2025

La Connaissance Divine

 

« Une science aussi merveilleuse est au-dessus de ma portée,
Elle est trop élevée pour que je puisse la saisir. »

Psaume cent trente-neuf, verset six.

Nous donnons pour titre au message :

La Connaissance Divine.


La présence éternelle.

La science infinie.

Psaume cent trente-neuf, un à douze.

Frères et sœurs bien-aimés,

Dans les profondeurs de la solitude humaine, quand l'âme se trouve écrasée par le poids de l'incompréhension et de l'isolement, quand les mots nous manquent pour exprimer la complexité de nos émotions et que personne ne semble vraiment nous connaître, une vérité extraordinaire émerge des pages sacrées de l'Écriture : Dieu nous connaît parfaitement. Cette réalité, à la fois réconfortante et troublante, traverse les siècles pour toucher notre cœur aujourd'hui avec une force inouïe.

Combien de fois avons-nous ressenti cette amertume de l'incompréhension ? Combien de fois avons-nous crié dans le silence de nos chambres : « Personne ne me comprend ! » ? Nos proches les plus intimes, malgré tout leur amour, ne parviennent qu'à effleurer la surface de notre être. Nos parents, nos conjoints, nos amis les plus chers ne saisissent que des fragments de notre personnalité. Ils voient nos actions, entendent nos paroles, mais les motivations profondes de notre cœur, les luttes silencieuses de notre âme, les rêves cachés de notre esprit leur échappent souvent.

Cette solitude existentielle ronge l'humanité depuis la nuit des temps. Elle pousse certains vers la dépression, d'autres vers une quête désespérée de reconnaissance, et beaucoup vers un cynisme qui nie la possibilité même d'être vraiment connu. Dans notre époque hyperconnectée, paradoxalement, cette solitude s'intensifie. Nous sommes entourés mais pas compris, connectés mais pas connus, suivis mais pas aimés pour qui nous sommes vraiment.

C'est dans ce contexte d'humanité blessée que résonne avec une puissance extraordinaire la voix du psalmiste David. Cet homme selon le cœur de Dieu, qui avait connu les sommets de la gloire et les abîmes de la chute, qui avait été adoré par les foules et traqué par ses ennemis, découvre une vérité qui transforme radicalement sa perspective sur l'existence : « Éternel ! Tu me sondes et Tu me connais. »

Ces mots ne sont pas une simple déclaration théologique ; ils jaillissent d'une expérience spirituelle profonde, d'une rencontre intime avec le Dieu vivant. David réalise que là où tous les regards humains échouent, là où toute compréhension terrestre trouve ses limites, se dresse une connaissance parfaite, complète, éternelle. Dieu ne nous connaît pas comme nous nous connaissons nous-mêmes, avec nos angles morts et nos zones d’ombre. Il nous connaît, mieux que nous-mêmes.

Cette révélation devrait bouleverser notre existence. Comme l'écrivait le philosophe français Blaise Pascal : « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. » Mais Dieu connaît non seulement les raisons du cœur, mais aussi les secrets de l'âme que nous ignorons nous-mêmes. Cette connaissance divine transcende toute compréhension humaine et ouvre devant nous des perspectives infinies de réconfort, de transformation et d'espérance.

Explorons ensemble les dimensions stupéfiantes de cette connaissance divine qui embrasse chaque aspect de notre existence.

L'Omniscience Divine dans nos Actions.

David commence sa méditation par une reconnaissance fondamentale : « Tu sais quand je m'assieds et quand je me lève, Tu pénètres de loin ma pensée. » Cette première dimension de la connaissance divine concerne nos actions quotidiennes, nos gestes les plus simples, nos mouvements les plus banals.

Il est remarquable que David mentionne d'abord des actions aussi ordinaires que s'asseoir et se lever. Dieu ne Se contente pas de connaître nos grands moments, nos réussites spectaculaires ou nos échecs retentissants. Il observe avec la même attention divine nos gestes quotidiens, nos routines, nos habitudes. Cette vérité devrait révolutionner notre compréhension de la vie spirituelle.

« Tu sais quand je marche et quand je me couche, et Tu pénètres toutes mes voies. » Chaque pas que nous faisons, chaque décision que nous prenons, chaque direction que nous empruntons est connue d'avance par notre Créateur. Cette connaissance ne se limite pas à l'observation passive ; elle pénètre l'essence même de nos voies, comprend les motivations profondes de nos choix, discerne les conséquences lointaines de nos actions.

Cette réalité nous confronte à une responsabilité immense. Comme l'affirmait l'écrivain russe Fiodor Dostoïevski : « L'homme est responsable de tout devant tous. » Devant Dieu, nous sommes responsables non seulement de nos actes manifestes, mais aussi de leurs racines cachées, de leurs implications morales, de leur impact sur l'éternité.

La connaissance divine de nos actions devrait nous inspirer une crainte révérencielle, mais aussi une confiance extraordinaire. Dieu voit nos efforts sincères même quand ils passent inaperçus. Il connaît nos luttes silencieuses, nos victoires cachées, nos actes de bonté secrets. Rien de ce que nous faisons pour Sa gloire n'est perdu ou oublié.

Mais cette connaissance divine va bien au-delà de nos actions extérieures pour pénétrer dans les recoins les plus secrets de notre être intérieur. Oui :

La Pénétration Divine de nos Pensées.

« La parole n'est pas sur ma langue, que déjà, ô Éternel ! Tu la connais entièrement. » Cette déclaration stupéfiante révèle que Dieu connaît nos pensées avant même qu'elles se transforment en paroles. Il saisit nos réflexions dans leur genèse, comprend nos intentions avant leur formulation, discerne nos émotions avant leur expression.

Cette connaissance divine des pensées nous révèle à la fois notre vulnérabilité et notre dignité. Vulnérabilité, car nous ne pouvons rien cacher à Dieu. Tous nos masques tombent, toutes nos façades s'effondrent devant Celui qui lit dans les cœurs. Nos pensées les plus intimes, nos motivations les plus secrètes, nos désirs les plus cachés sont transparents devant Ses yeux.

Mais cette vulnérabilité révèle aussi notre dignité extraordinaire. Que le Dieu de l'univers S'intéresse à nos pensées témoigne de notre valeur inestimable à Ses yeux. Nous ne sommes pas des êtres insignifiants perdus dans l'immensité cosmique. Nous sommes des créatures précieuses dont chaque pensée mérite l'attention divine.

Cette réalité transforme radicalement notre vie de prière. Nous n'avons pas besoin de grandes phrases ou de formules compliquées. Dieu connaît nos besoins avant même que nous les exprimions. « Votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous Le Lui demandiez. » (Matthieu six, huit)

La connaissance divine de nos pensées nous appelle aussi à une vigilance spirituelle constante. « Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie. » (Proverbes quatre, vingt-trois) Puisque Dieu lit dans nos pensées, nous devons cultiver une vie intérieure pure, des méditations saintes, des réflexions qui L'honorent.

Cette connaissance divine ne se limite pas à nos actions et pensées présentes, mais s'étend à travers toutes les dimensions de notre existence. Oui :

L'Omniprésence Divine dans notre Existence.

« Tu m'entoures par derrière et par devant, et Tu mets Ta main sur moi. » Cette image poétique révèle que la présence divine nous enveloppe complètement. Nous ne pouvons échapper à cette présence, nous ne pouvons-nous en cacher, nous ne pouvons la fuir.

David poursuit avec une interrogation qui traverse les siècles : « Où irais-je loin de Ton esprit, et où fuirais-je loin de Ta face ? » Cette question rhétorique souligne l'impossibilité absolue d'échapper à la présence divine. Mais cette impossibilité n'est pas une prison ; c'est une promesse de compagnie éternelle.

« Si je monte aux cieux, Tu y es ; si je me couche au séjour des morts, Tu y es aussi. » Les dimensions verticales de l'existence, des hauteurs célestes aux profondeurs infernales, sont toutes embrassées par la présence divine. Aucune élévation ne peut nous séparer de Dieu, aucune chute ne peut nous éloigner de Sa proximité.

« Si je prends les ailes de l'aurore, et que j'aille habiter à l'extrémité de la mer, là aussi Ta main me conduira, et Ta droite me saisira. » Les dimensions horizontales de l'existence, des confins orientaux aux limites occidentales, sont également couvertes par la présence divine. La vitesse de la lumière elle-même ne peut nous soustraire à la proximité de Dieu.

Cette omniprésence divine est particulièrement réconfortante dans les moments de solitude et de détresse. Quand nous nous sentons abandonnés de tous, quand l'isolement nous accable, quand la solitude nous pèse, nous pouvons nous rappeler que Dieu est là, présent, proche, attentif.

Mais comment cette présence divine se manifeste-t-elle dans les circonstances les plus sombres de notre existence ? Ainsi, parlons de La Présence Divine dans nos Ténèbres. Oui :

 

La Présence Divine dans nos Ténèbres.

« Si je dis : Au moins les ténèbres me couvriront, la nuit devient lumière autour de moi ; même les ténèbres ne sont pas obscures pour Toi, la nuit brille comme le jour, et les ténèbres comme la lumière. » Cette déclaration extraordinaire révèle que même nos moments les plus sombres ne peuvent échapper à la lumière divine.

Les ténèbres mentionnées ici ne sont pas seulement physiques ; elles représentent tous les aspects obscurs de notre existence : la dépression, le découragement, la confusion, la peur, la culpabilité, le désespoir. Ces ténèbres spirituelles qui nous aveuglent et nous paralysent sont transparentes devant Dieu.

Pour Dieu, « les ténèbres comme la lumière » n'ont aucun secret. Il voit clairement dans nos nuits spirituelles, Il comprend nos combats dans l'obscurité, Il connaît nos luttes cachées. Cette vérité devrait nous donner une espérance inébranlable même dans les moments les plus difficiles.

Le prophète Ésaïe confirme cette vérité : « Moi, l'Éternel, Je sonde les cœurs, J'éprouve les reins, pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres. » (Jérémie dix-sept, dix) Cette connaissance divine n'est pas passive ; elle est active, transformatrice, rédemptrice.

Comme l'affirmait le poète anglais John Milton : « L'esprit est son propre univers et, en lui-même, peut faire de l'enfer un paradis, et du paradis un enfer. » Mais la présence divine transcende même cette capacité de l'esprit humain, apportant Sa lumière dans nos ténèbres les plus profondes.

Permettez-moi de partager avec vous une illustration qui capture l'essence de cette vérité extraordinaire.

Dans une petite ville de montagne, vivait un vieux berger nommé Matthieu. Chaque jour, il menait son troupeau dans les pâturages élevés, connaissant chaque brebis par son nom, ses habitudes, ses préférences. Mais parmi toutes ses brebis, il y en avait une qu'il chérissait particulièrement : une petite brebis boiteuse qu'il avait sauvée étant agneau.

Cette brebis, qu'il avait appelée Espérance, était différente des autres. Sa claudication l'empêchait de suivre le troupeau aussi rapidement. Souvent, elle s'égarait, se perdait dans les buissons, se cachait dans les crevasses rocheuses. Mais Matthieu avait développé une connaissance si intime de cette brebis qu'il savait toujours où la trouver.

Un jour d'hiver particulièrement rigoureux, une tempête de neige s'abattit sur la montagne. Le troupeau fut pris dans la tourmente, et quand enfin les nuages se dissipèrent, Matthieu compta ses brebis. Espérance manquait. Les autres bergers lui conseillèrent d'abandonner ses recherches : « Une seule brebis dans cette neige et ce froid, c'est perdu d'avance. Tu vas risquer ta vie pour rien. »

Mais Matthieu connaissait Espérance. Il savait qu'elle avait peur des espaces découverts et qu'elle cherchait toujours un abri. Il savait qu'elle préférait les endroits ensoleillés même s'ils étaient plus exposés. Il savait qu'elle avait tendance à se diriger vers l'est quand elle était perdue. Cette connaissance intime le guidait mieux que n'importe quelle carte ou boussole.

Pendant trois jours, Matthieu parcourut la montagne, suivant non pas des traces dans la neige, mais sa connaissance profonde de sa brebis. Il la retrouva finalement, blottie sous un surplomb rocheux, tremblante mais vivante. Quand elle vit son berger, elle poussa un bêlement de soulagement et de reconnaissance.

« Comment as-tu fait pour la retrouver ? » demandèrent les villageois émerveillés. Matthieu sourit et répondit : « Je ne l'ai pas cherchée où elle aurait dû être, mais là où je savais qu'elle serait. Car je la connais mieux qu'elle ne se connaît elle-même. »

Frères et sœurs, nous sommes cette brebis égarée, et Dieu est ce berger qui nous connaît parfaitement. Quand nous nous perdons dans les tempêtes de la vie, quand nous nous égarons dans les ténèbres de nos erreurs, quand nous nous cachons dans les crevasses de notre honte, Dieu sait exactement où nous trouver. Sa connaissance de nous dépasse notre propre compréhension de nous-mêmes.

Il ne nous cherche pas là où nous devrions être, mais là où nous sommes réellement. Il connaît nos faiblesses, nos tendances, nos refuges secrets. Et dans Sa grâce infinie, Il vient nous retrouver, non pas pour nous condamner, mais pour nous ramener dans Ses bras d'amour.

En contemplant cette vérité extraordinaire de la connaissance divine parfaite, nous sommes saisis d'un émerveillement profond qui devrait transformer radicalement notre existence. Dieu nous connaît dans nos actions les plus banales et nos décisions les plus importantes. Il pénètre nos pensées les plus secrètes et nos intentions les plus cachées. Sa présence nous accompagne dans toutes les dimensions de notre existence, et même nos ténèbres les plus profondes ne peuvent L'aveugler.

Cette connaissance divine n'est pas une menace mais une promesse. Elle nous assure que nous ne sommes jamais vraiment seuls, jamais vraiment incompris, jamais vraiment abandonnés. Dans un monde où l'incompréhension et l'isolement règnent, nous avons un Dieu qui nous connaît parfaitement et nous aime inconditionnellement.

Cette vérité devrait nous inspirer plusieurs attitudes fondamentales. D'abord, l'humilité, car nous ne pouvons rien cacher à Dieu. Ensuite, la confiance, car cette connaissance divine est motivée par l'amour et non par la condamnation. Puis la responsabilité, car nous sommes appelés à vivre d'une manière digne de cette attention divine. Enfin, l'espérance, car si Dieu nous connaît si parfaitement, Il peut certainement nous transformer et nous utiliser pour Sa gloire.

La connaissance divine parfaite nous libère de la peur d'être découverts, car nous le sommes déjà. Elle nous libère de la pression de paraître parfaits, car Dieu voit déjà nos imperfections. Elle nous libère de l'angoisse de l'incompréhension, car nous avons un Dieu qui nous comprend parfaitement.

Puissions-nous, comme David, nous émerveiller devant cette connaissance qui dépasse notre entendement. Puissions-nous y trouver le réconfort dans nos solitudes, la force dans nos combats, l'espérance dans nos ténèbres. Et puissions-nous répondre à cette connaissance divine par une vie de reconnaissance, de consécration et d'adoration.

Car si Dieu nous connaît si parfaitement, c'est pour nous aimer plus parfaitement encore. Et s’Il nous aime si parfaitement, c'est pour nous transformer à l'image de Son Fils bien-aimé, Jésus-Christ.

Qu'il en soit ainsi. Amen. Amen.