Jésus-Christ : le seul Sauveur

...ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. 1 Jean 5:11-13



vendredi 24 septembre 2010

-----La Communion Fraternelle------

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La Communion Fraternelle




Romains 12 :9-17 & Romains 13 : 8-14


Des différentes dénominations religieuses relevant du christianisme, nombreux sont les croyants baptisés, qui renouvellent, dans le recueillement et avec actions de grâce, la célébration de la sainte cène.

En effet, autour de la table du Seigneur, il nous est souventes fois donné, l’heureuse occasion, de nous y rassembler pour un doux moment de communion avec Dieu, en la compagnie de nos frères dans la foi. C’est le temps, d’un mélange d’amour éprouvé et de sainte émotion ; un mélange de recueillement profond et de sainte adoration ; un mélange de gloire éternelle et d’espérance renouvelée.. Et là, de cœurs joyeux, nous chantons des cantiques vibrants, à fond de reconnaissance pour la mort expiatoire de notre Seigneur Jésus-Christ et sa résurrection glorieuse, qui étant que prémices dans le genre, est le gage de la nôtre. Lors de ces scènes émouvantes, au rituel chrétien, non seulement nous informons, à la société trépidante notre détachement de ses rouages infernaux ; mais également, nous témoignons à la face du monde, notre appartenance au Sauveur bien-aimé. C’est là, une action significative, annonciatrice de la mort et la résurrection de Jésus-Christ, pour la réconciliation et la communion de l’homme, d’avec son Dieu. Il y va de la grâce de Dieu que nous soyons encore et toujours, participants à la célébration de la sainte cène.

Cependant vous nous pardonnerez le dérangement de votre ligne de pensée actuelle. Car nous savons, en vérité qu’en ce moment, dans le bassin spirituel ou vous êtes plongés ; dans la réflexion chrétienne ou vous vous êtes jetés, vous ne souhaiteriez, nullement y être déplacé et en être dérangé.

Mais du calme, nous vous en supplions. Faites-nous seulement la grâce de nous accorder l’audience. Car c’est encore et toujours, de votre relation avec Dieu que nous voulons vous entretenir. Toutefois, tenez-vous bien, car cette fois-ci, ce n’est pas d’une relation extérieure et de pure forme, ce n’est aussi pas d’une relation camouflée par des apparences de piété, ce n’est non plus pour montrer aux hommes le niveau élevé de notre religiosité, mais plutôt, d’une relation telle que Dieu l’entend, telle qu’Il la définit et telle qu’Il l’enseigne, dans les pages sacrées de sa sainte parole.

En effet, à toucher cette corde sensible, la vibration est sonore. Elle vous fait tendre les oreilles, et vous rende perplexes. A méditer sur de telles portions des saintes écritures, bien des visages, rapidement, changent d’expression. Elles vous jettent dans des champs de réflexion aux facettes multiples. Et vite, vous avez l’envie d’en entendre plus parler. Oui, frères et sœurs bien-aimés, c’est là le propre de l’évangile. C’est une épée à deux tranchants qui de sa pointe aiguisée pique le cancer rongeant l’a âme des hommes. C’est un instrument qui blesse la plaie, pour laisser au Seigneur de mieux la nettoyer, mieux la panser et mieux la guérir.

Frères et sœurs bien-aimés, à la clinique de l’ame ou vous êtes ce matin, au laboratoire spirituel ou vous vous êtes présentés, pour beaucoup d’entre vous les analyses révèlent des virus destructeurs qui mettent en péril votre communion fraternelle. Car pour l’homme, votre frère, pour l’homme votre prochain ou votre voisin, vous avez de la répugnance, vous avez du dégout. Et vous êtes prêts à monter au créneau pour le dénoncer et l’acculer. Il n’y a pas de tribune que vous ne souhaiteriez gravir pour présenter ses forfaits, parler de sa méchanceté, démontrer son inconvenance et meme souhaiter sa déchéance. Et si à l’autel de justice, il vous a été donné de prendre place et prononcer le verdict, longtemps déjà, la mémoire de l’homme serait enfouie dans la grande corbeille de l’oubli.

En effet, vous qui connaissez Jésus-Christ, ou du moins Le côtoyez chaque jour, n’est Il pas votre modèle ? N’est-Il pas l’homme de votre communion. Oh nous entendons combien parfaite vous dites, est la communion de votre cœur avec celui de Dieu ; combien intime est la relation de votre âme avec celle de Jésus-Christ, mais qu’en est il de la preuve. Sachez toutefois, que cette relation étroite de Dieu avec vous personnellement, elle a été étirée le plus longuement, que possibilité permettrait. Elle a été dilatée dans sa largeur, hauteur et profondeur, à l’orée meme de la fondation de ce monde. Et si l’amour a été manifesté à la croix au calvaire, ce n’est que pour s’étendre non seulement à votre voisin le plus proche que vous détestez à tort ou à raison, mais également à l’humanité tout entière, quoique ingrate envers Dieu, quoique sombrée dans le péché. La bible nous dit en Jean 3 :16 « Car Dieu a tant aimé le monde , qu’Il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »

Et bien-aimés en Jésus-Christ, à cette œuvre d’amour et de réconciliation, à ce mouvement de communion et de fraternité, Dieu a souscrit votre nom pour le bonheur d’une humanité régénérée. Chance énorme ; privilèges extraordinaires. Alors, rateriez-vous une occasion si belle de prouver votre appartenance au Sauveur bien-aimé ? . Manqueriez vous de mettre au solde de l’action les belles paroles de vos cantiques favoris exprimant, l’amour, la communion et la fraternité ? Et, serait-ce ici, hélas !, que vous nous feriez remarquer votre totale ressemblance à cet homme que tantôt vous aviez dénigré ? Oui serait-ce encore que vous nous laisseriez croire que personne n’est différent de personne, et qu’ainsi la place de chacun de nous est au pilori. La bible a raison de dire : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. » Elle poursuit : « Le salaire du péché, c’est la mort. » Alors, à la descente de ces hauteurs, d’accusateurs et de juges, nous sommes conseillés, de plutôt prendre place auprès de Jésus-Christ, et nous enliser dans la grande chaîne de communion fraternelle.


Mais comment cela, pourra t-il entrer dans le domaine des concrètes réalités ? A cette tracassante question, laissez nous vous dire ce matin que pour y travailler, arriver et s’en acquitter, la communion fraternelle nous invite à des embrassades véritablement sincères.


I.-LA COMMUNION FRATERNELLE NOUS INVITE

A DES EMBRASSADES VERITABLEMENT SINCERES



De toutes les paroles prononcées par le Maître, celle qui résume en essence son message et qui devait être gravée dans nos mémoires, pratiquée dans notre vie, c’est cette portion de l’évangile rapportée par Marc ou il nous est dit « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ta force et de toute ta pensée. Tu aimeras ton prochain comme toi meme. »

Mais, frères et sœurs bien-aimés par toutes les générations qui se sont succédées à la surface de la terre, l’application négative de cette loi suprême qui en est faite, témoigne, soit d’un dysfonctionnement du psychique de l’homme, soit de la possession de son esprit par le plus terrible des malins. Et, à de telles pratiques, qu’en est il résulté ? D’un coté ce sont les différents degrés de sociabilité qui ont travaillé et travaillent encore à l’éloignement des enfants d’un meme père. Ce sont les classes sociales qui catégorisent et dressent des barrières implacables entre les gens d’une meme nation. Ce sont les possibilités économiques qui posent des garde-fous, délimitent ou conditionnent certains rapports. C’est le niveau intellectuel qui crée ou facilite à certains, un petit coin dans le grand monde. De l’autre côté, les pensées les plus profondes de l’homme, ses démonstrations les grandes se traduisent par des actions ignominieuses, telles : le vol, le viol, la guerre, bref, la criminalité exercée sous ses facettes les plus exécrables. Ainsi de la montée de la négativité, en passant par l’incohérence et l’affolement, c’est l’aggravation des rapports liant les hommes entre eux.

Peut être nous diriez vous, Dieu merci, puisque à notre lot, toutes ces choses indignes de la race humaine, ne s’y trouvent pas; et nous n’en sommes nullement concernés. La virginité de nos casiers judiciaires en servirait de témoignage. Et la gorge chaude et déployée chacun de nous peut chanter :


« Mon âme est attachée à Toi,

Et Tu fais ta demeure en moi,

Je sens ton cœur battre en mon cœur,

Et ta présence est mon bonheur. »





Quelle relation, quelle intime communion ! Toutefois, qu’il nous soit permis de vous demander si vous croyiez que les fondements véritables d’une telle relation et d’une telle communion pourraient être posés dans un creux, à fonds de racisme et d’exclusion, à fonds de mépris et de dédain.





En vérité nous savons que souventes fois des étincelles d’amour, comme des feux d’artifice, s’éparpillent dans vos cœurs. Mais ce cœur que vous croyez ou prétendez noble, il héberge à la fois, l’amour et la haine, la considération et le mépris, l’attirance et la répulsion.





Au nom de Dieu, ce matin, en raison de toute la religiosité dont vous nous faites vivre, en vertu de toute la morale dont vous en êtes fières, défiez le racisme, brisez les barricades de haine, et dites bonjour à votre frère, embrassez-le, et parlez-lui d’amour. Et Jésus pourra dire : « A ceci, tous connaîtront que vous êtes mes disciples. »





Mais ces embrassades doivent être dénuées de toute hypocrisie.





A.- EMBRASSADES DENUEES DE TOUTE HYPOCRISIE.





L’hypocrisie, voilà le torrent qui sur son passage, emporte toutes les vertus de l’homme. Ipso facto, c ‘est la bonté qui fait place à la méchanceté, la douceur qui subit le coup de force de la colère, la longanimité qui souffre des tractations de la dureté.





En effet, dans l’assemblée du Seigneur, ou par grâce, notre admission est acceptée, tous et chacun, en raison de la gratuité du salut obtenu, en raison du perfectionnement des dons accordés, nous partageons ensemble le repas du Seigneur, nous travaillons ensemble dans la vigne du Maître, nous chantons ensemble les louanges de notre Dieu, nous adressons ensemble des prières faites avec ferveur ; nous savourons ensemble les paroles de l’évangile ;Et quand elles nous rappellent les belles promesses de Dieu, ensemble nous éclatons en louange. Quand elles dévoilent nos actions inconsidérées ou nous redressent, par des paroles correctives, Ensemble nous versons des larmes amères comme signe d’un profond repentir.





Mais à la sortie du temple, ô hélas, nous laissons à l’adversaire la possibilité d’enlever la semence spirituelle déposée en nos cœurs, pour les remplir de toutes sortes d’immondices et d’insanités ; nous lui donnons l'occasion de retirer la pièce toute neuve, ajustée par le Maître dans la machine de notre âme et qui la rendait vivante, pour n’y remettre que l’ancienne, toute destructrice qu’elle demeure. Et si ce ne sont pas des embrassades hypocrites qu’elle enfante; c’est le renouvellement des démarcations outrageantes, du regard dédaigneux ou des paroles déplacées.





A ce moment précis peut être, dans un sursaut spirituel que personne ne peut et ne saurait apercevoir, vers le ciel, frère chrétien, vers le ciel, sœur bien-aimée, vous vous élancez pour ne laisser entendre qu’à Dieu seul ce cri de désespoir et de pitié : « Seigneur, je n’en peux plus. Et que dois-je faire ? » Il vous répondra : « Il est un repère fiable, une croix ou tourner les regards. Vas-y, mon fils, vas-y ma fille ; fixe l’homme qui y est attaché, ouvre ton cœur et reçois la force d’aimer. » Et dès lors vos embrassades seront empreintes, de fond en comble, par la réalité vivante de l’amour.





B.- DES EMBRASSADES EMPREINTES D’AMOUR REEL.





De toutes les vertus, celle dont l’exercice rendrait la joie à l’ame déchirée ; celle dont l’énergie apporterait la lumière au champ des ténèbres ; celle dont le mouvement communiquerait la vie à l’inaction de l’être ; c’est cet instrument virtuel à la flamme sacrée qui réchauffe les cœurs le désirant ; c’est cet instrument de jonction qui, comme un raccord, rallie dans l’unité parfaite et la connexité universelle, les frères d’une meme planète ; c’est enfin cet instrument de Dieu, mis à la disposition de l’homme, pour le bonheur de l’humanité.





Quoi d’autre que l’amour qui, par ses spécificités, pourrait répondre infailliblement à de telles finalités ? Ne fut-ce pas l’amour, qui fit descendre sur la terre, Jésus-Christ, le Fils de Dieu ? Ne fut-ce pas l’amour, le critère du don inestimable de notre Sauveur bien-aimé ? Ne fut-ce pas l’amour qui Le fit accepter d’être cloué à la croix pour le salut de quiconque Le reçoit ? Oui Jésus en croix, c’est la réponse de l’amour du Père à la grande détresse de l’homme perdu. Ses bras tendus, c’est la magnanimité avec laquelle Il embrasse le monde sur son cœur de berger. L’apparence du simple signe plus, c’est toute la positivité de cet acte inouï qui rapporte la joie débordante au cœur trop longtemps angoissé de l’homme pécheur.





Frères Chrétiens, sœurs bien-aimées,





« Jésus est au milieu de nous,

Son regard s’abaisse sur nous,

Sa douce voix, l’entendez-vous ?

Oh, Je vous aime tous. »





Au nom de cet homme qui est la personnification de l’amour, au nom de ce modèle divin que nous aimons et chérissons de tout notre cœur, livrons nous à de réelles embrassades dénuées de toute hypocrisie, mais empreintes d’un amour véritable. Tout cela c’est pour vous dire que la communion fraternelle nous invite à une attention purement chrétienne à l’égard de nos semblables.





II.-LA COMMUNION FRATERNELLE NOUS INVITE

A UNE ATTENTION PUREMENT CHRETIENNE.





Frères et sœurs bien-aimés,





C’est dans le christianisme que la réalité de l’amour a une dimension spirituelle satisfaisante pour les besoins de l’homme. C’est dans le cadre de la chrétienté que la courbe de l’amour, a atteint le sommet, le maxima, et s’y installe pour toute l’éternité.





Alors, en raison de notre position de disciples de Jésus-Christ, en raison des avantages de sa grâce salutaire, en raison de l’espérance d’une vie éternelle, ce n’est pas sur nos lauriers que nous devrions nous asseoir, ce n’est pas au confort de ce siècle que nous devrions nous installer, ce n’est pas au regard de notre propre personne que nous devrions nous enfermer, mais plutôt nous porter à parfumer notre environnement, par l’odeur de l’amour, à prôner autour de nous la paix que donne l’évangile de paix ; à jeter un regard favorable sur le sort de l’humanité tout entière et partant de nos frères dans la foi.





A.-ATTENTION PORTEE SUR LE SORT DE L’HUMANITE TOUT ENTIERE





Il est temps, que sorti de l’ornière de l’égoïsme ou de la paresse, de l’hypocrisie ou de l’oisiveté nous prenions le temps d’analyser la situation chaotique du monde actuel; que nous prenions le temps de scruter à la loupe de l’évangile les causes de la dégradation progressive et ses conséquences tant sur le plan physique que sur le plan spirituel.





L’humanité est en souffrance. Elle patauge dans une misère spirituelle. Pour avoir cru au relativisme et au matérialisme ; pour avoir préféré la divinisation de l’homme ; pour avoir abandonné la parole de Dieu ; pour avoir donné refus à Jésus-Christ de trouver place en son cœur, elle en subit maintenant les affreuses conséquences. Mais au fond des précipices, nombreux sont ceux qui lancent un S.O.S. Ils veulent rencontrer Jésus-Christ. Ils entendent s’abreuver à la source d’eau vive. Ils veulent entendre la bonne nouvelle, celle de la crèche à la croix. Alors, à cette multitude, confrontée aux problèmes de la vérité et de la justice, à cette foule bafouée par des parodies de liberté et de fraternité ; à ces êtres abattus sous les fardeaux du mal et du péché, la communion fraternelle ou du moins, la connexité universelle, nous oblige, au nom de l’amour de Dieu, à tourner les regards vers eux, ces naufragés de circonstance à l’ame repentante.





Bien plus dans la foulée des êtres misérables, menant une vie difficile et bouleversante, se retrouve un grand nombre de nos frères dans la foi. Des frères qui ont eu la chance de rencontrer le Seigneur, sont passés par la conversion, ont part au salut en Jésus-Christ, et font parti du sacerdoce royal, d’un peuple acquis et d’une nation sainte. A eux, tous, le Seigneur nous demande de prêter une attention purement chrétienne.





B.- ATTENTION PORTEE SUR LE SORT DE NOS FRERES DANS LA FOI.





En effet, ces frères avec qui nous partageons le repas à la table du Seigneur ; ces frères avec qui nous exaltons par des cantiques la gloire de notre Dieu ; ces frères avec qui, nous exprimons par des ferventes prières, nos besoins à Dieu, ils passent presque journellement, par des chemins ombragés, d’une vie tumultueuse. Et c’est la faim qui leur tenaille les entrailles. C’est le dénuement qui leur empêche certaines fréquentations. C’est l’ignorance qui leur interdit certaines conversations. Mais dans les tunnels de la vallée de l’ombre de la mort, ils n’en craignent aucun mal, car l’Eternel les tient dans sa main, sa main puissante et forte. Alors s’abreuvant de cette eau limpide qui coule du séjour de la gloire éternelle, ils sont joyeux dans l’espérance, patients dans l’affliction et persévérants dans la prière.





Mais, imaginez un instant, la nouvelle image qu’ils présenteraient, si nous les avions traités comme Christ nous le demande ; imaginez un moment, le genre de vie qu’ils mèneraient, si nous leur avions prêté toute l’attention que l’évangile commande, Imaginez toutefois, la grande joie qu’ils éprouveraient si nous les avions aimés d’un amour sans mesure, un amour enfanté d’un cœur noble ; un cœur dépouillé de tout les complexes sociaux ; de toutes les querelles insipides et de toutes les approches hypocrites.





A œuvrer de la sorte, quel édifice superbe aurions nous construit sur les fondations du christianisme.

Peut être nous diriez vous que bien des fois vous aviez tenté l’expérience, mais la faiblesse humaine vous a causé l’échec. Bien des fois, vous vous êtes engagé dans le chemin de la Lumière, mais les ténèbres ont arrêté vos pas. Et l’aventure toute folle qu’elle vous paraît, ne semble vous réserver aucun espoir. A ce stade de défaillance éprouvée, à ce carrefour de faiblesse démontrée, le Seigneur de nouveau fait appel à chacun de nous et redit dans une intimité parfaite : « mon enfant, J’ai besoin de toi. », comme le rapporte la sœur Charlotte Gilles :

J’ai besoin de toi, dit Jésus, pour devenir ta force.

J’ai besoin de ta pauvreté…pour devenir ta richesse.

J’ai besoin de tes ténèbres…pour devenir ta lumière.

J’ai besoin de ta mort quotidienne…pour devenir ta vie.

J’ai besoin de ta tristesse…pour devenir ta joie.

J’ai besoin de tes silences…pour devenir parole en toi.

J’ai besoin de ta solitude…pour devenir ton meilleur Ami.

J’ai besoin de ton cœur…pour devenir prière en toi.

J’ai besoin de tes mains…pour servir tes frères et tes sœurs.

J’ai besoin de tes pardons…pour proclamer ma Miséricorde.

J’ai besoin de ton vide…pour devenir ton tout.

J’ai besoin de ton oui…pour venir vivre en toi.

Et, c’est aux réponses positives faites à ces demandes que le Seigneur fera disparaître les cloisons, pour faciliter des embrassades sincères, dénuées de toute hypocrisie, mais empreintes d’un amour réel. Oui c‘est à ces réponses positives, que le Seigneur fera lever toutes les barrières, pour faciliter une attention purement chrétienne, sur l’humanité tout entière et partant, sur le sort de nos frères dans la foi. Alors nous pourrons chanter :





« Béni soit le lien

Qui nous unit en Christ.

Le saint amour, l’amour divin

Que verse en nous l’Esprit. »





Au ciel, vers notre Dieu,

Avec joie et ferveur,

S’élèvent nos chants et nos vœux,

Parfum doux au Seigneur.





Nous mettons en commun

Nos fardeaux, nos labeurs ;

En Jésus nous ne sommes qu’un

Dans la joie et les pleurs.





Si nous devons bientôt

Quitter ces lieux bénis,

Nous nous retrouverons là-haut,

Pour toujours réunis.













Puisses-Tu, ô notre Dieu, nous aider à vivre, comme ton Fils Jésus-Christ, dans l’amour et la communion fraternelle.





Qu’il en soit ainsi.





Dormay Phalange

1ère Eglise Baptiste

Port-au-Prince, Haiti.

11 Octobre 1998.











mercredi 22 septembre 2010

Un rayon de joie - un rayon de soleil



Mr & Mme Phalange Dormay lors de l'ordination le 27 Juin 2010

Photos : fete de moisson 2010




I Chron 21:21-28

21Lorsque David arriva auprès d’Ornan, Ornan regarda,
et il aperçut David ; puis il sortit de l’aire,
et se prosterna devant David, le visage contre terre.


22 David dit à Ornan : Cède–moi l'emplacement de l'aire
pour que j'y bâtisse un autel à l'Eternel ;
 cède–le–moi contre sa valeur en argent,
afin que la plaie se retire de dessus le peuple.

23 Ornan répondit à David :
Prends–le, et que mon seigneur le roi fasse ce qui lui semblera bon ;
vois, je donne les bœufs pour l'holocauste,
les chars pour le bois, et le froment pour l'offrande,
je donne tout cela.

24 Mais le roi David dit à Ornan :
Non ! je veux l’acheter contre sa valeur en argent,
car je ne présenterai point à l’Eternel ce qui est à toi, et

 je n’offrirai point un holocauste
qui ne me coûte rien.


25 Et David donna à Ornan six cents sicles d’or pour l’emplacement.

26 David bâtit là un autel à l’Eternel,
et il offrit des holocaustes et des sacrifices d’actions de grâces.
 Il invoqua l’Eternel, et l’Eternel lui répondit par le feu,
qui descendit du ciel sur l’autel de l’holocauste.

27 Alors l’Eternel parla à l’ange, qui remit son épée dans le fourreau.

28 A cette époque–là, David,
voyant que l'Eternel l'avait exaucé dans l'aire d'Ornan, le Jébusien,
y offrait des sacrifices.


mardi 21 septembre 2010

Alliance

ALLIANCE




Par devant Dieu, notre Créateur et notre Père,
Par devant Jésus-Christ notre Sauveur et le chef suprême de son église,
Par devant le Saint-Esprit notre Consolateur et Conseiller ;


Nous, membres de l’Église Evangélique Baptiste de Siloé,
faisons alliance entre nous pour

a) être et demeurer une grande famille unie en Jésus-Christ
b) aider les uns et les autres à grandir vers la maturité chrétienne;
c) être engagés à poursuivre notre rôle d’ambassadeurs
et de messagers pour Christ sur la terre
d) marcher ensemble vers le séjour de la gloire éternelle.


Nous, membres de l’Église Evangélique Baptiste de Siloé,
prenons l’engagement


a) de vivre en Jésus-Christ et prendre Ses commandements au sérieux.
b) de faire ressortir nos forces, par la pratique de l’évangile,
le service du Seigneur
et l’enseignement des saintes écritures
c) de vivre les uns avec les autres en faisant preuve d’amour,
de pardon, de support et d’hospitalité
jusqu’à ce que la mort ou l’appel de Dieu nous force à quitter cette terre.
e) de nous saluer, nous supporter, nous soumettre
et nous servir, les uns aux autres,
f) d'exercer nos dons et talents avec dévouement et persévérance
à l’avancement de notre église et l’œuvre de Dieu sur la terre.
g) de prier Dieu pour l’ensemble du Corps de Jésus-Christ
et pour chacun de ses membres.
h) d'honorer le Corps de Christ (l’église) en gardant l’intégrité devant Dieu
et en maintenant un bon témoignage au regard de la société.
i) de contribuer de manière joyeuse et généreuse
aux besoins financiers de notre église.


Puisque les bénédictions et les promesses de l’alliance nous ont été gratuitement données par merveille, par amour et par grâce; nous proclamons solennellement, en tant que croyants et disciples de Jésus-Christ, que nous sommes en alliance avec le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob ; que nous sommes en alliance avec le Dieu qui s’est révélé à nous, en Jésus-Christ ; et que par ces motifs, nous acceptons et prenons les responsabilités de l’alliance qui sont un réel privilège.


Que l’Eternel Dieu veuille sur chacun de nous,
membre de l’Eglise Evangélique Baptiste de Siloé.

mercredi 15 septembre 2010

_____Apocalypse de Jean_____

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ça va commencer.

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1 Révélation de Jésus–Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt, et qu'il a fait connaître, par l'envoi de son ange, à son serviteur Jean,

2 lequel a attesté la parole de Dieu et le témoignage de Jésus–Christ, tout ce qu'il a vu.

3 Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites ! Car le temps est proche.

4 Jean aux sept Eglises qui sont en Asie : que la grâce et la paix vous soient données de la part de celui qui est, qui était, et qui vient, et de la part des sept esprits qui sont devant son trône,

5 et de la part de Jésus–Christ, le témoin fidèle, le premier–né des morts, et le prince des rois de la terre ! A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang,

6 et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! Amen !

7 Voici, il vient avec les nuées. Et tout œil le verra, même ceux qui l’ont percé ; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui. Amen !

8 Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout–Puissant.

9 Moi Jean, votre frère, et qui ai part avec vous à la tribulation et au royaume et à la persévérance en Jésus, j’étais dans l’île appelée Patmos, à cause de la parole de Dieu et du témoignage de Jésus.

10 Je fus ravi en esprit au jour du Seigneur, et j’entendis derrière moi une voix forte, comme le son d’une trompette,

11 qui disait : Ce que tu vois, écris–le dans un livre, et envoie–le aux sept Eglises, à Ephèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie, et à Laodicée.

12 Je me retournai pour connaître quelle était la voix qui me parlait. Et, après m’être retourné, je vis sept chandeliers d’or,

13 et, au milieu des sept chandeliers, quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme, vêtu d’une longue robe, et ayant une ceinture d’or sur la poitrine.

14 Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige ; ses yeux étaient comme une flamme de feu ;

15 ses pieds étaient semblables à de l’airain ardent, comme s’il eût été embrasé dans une fournaise ; et sa voix était comme le bruit de grandes eaux.

16 Il avait dans sa main droite sept étoiles. De sa bouche sortait une épée aiguë, à deux tranchants ; et son visage était comme le soleil lorsqu’il brille dans sa force.

17 Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Il posa sur moi sa main droite en disant : Ne crains point ! (1–18) Je suis le premier et le dernier,

18 et le vivant. J’étais mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour des morts.

19 Ecris donc les choses que tu as vues, et celles qui sont, et celles qui doivent arriver après elles,

20 le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite, et des sept chandeliers d’or. Les sept étoiles sont les anges des sept Eglises, et les sept chandeliers sont les sept Eglises.

1 Ecris à l’ange de l’Eglise d’Ephèse: Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite, celui qui marche au milieu des sept chandeliers d’or:

2 Je connais tes œuvres, ton travail, et ta persévérance. Je sais que tu ne peux supporter les méchants ; que tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et qui ne le sont pas, et que tu les as trouvés menteurs ;

3 que tu as de la persévérance, que tu as souffert à cause de mon nom, et que tu ne t’es point lassé.

4 Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour.

5 Souviens–toi donc d'où tu es tombé, repens–toi, et pratique tes premières œuvres ; sinon, je viendrai à toi, et j'ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes.

6 Tu as pourtant ceci, c’est que tu hais les œuvres des Nicolaïtes, œuvres que je hais aussi.

7 Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises : A celui qui vaincra je donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu.

8 Ecris à l’ange de l’Eglise de Smyrne : Voici ce que dit le premier et le dernier, celui qui était mort, et qui est revenu à la vie:

9 Je connais ta tribulation et ta pauvreté bien que tu sois riche, et les calomnies de la part de ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui sont une synagogue de Satan.

10 Ne crains pas ce que tu vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques–uns de vous en prison, afin que vous soyez éprouvés, et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai la couronne de vie.

11 Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises: Celui qui vaincra n’aura pas à souffrir la seconde mort.

12 Ecris à l’ange de l’Eglise de Pergame : Voici ce que dit celui qui a l’épée aiguë, à deux tranchants:

13 Je sais où tu demeures, je sais que là est le trône de Satan. Tu retiens mon nom, et tu n’as pas renié ma foi, même aux jours d’Antipas, mon témoin fidèle, qui a été mis à mort chez vous, là où Satan a sa demeure.

14 Mais j’ai quelque chose contre toi, c’est que tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre une pierre d’achoppement devant les fils d’Israël, pour qu’ils mangeassent des viandes sacrifiées aux idoles et qu’ils se livrassent à l’impudicité.

15 De même, toi aussi, tu as des gens attachés pareillement à la doctrine des Nicolaïtes.

16 Repens–toi donc ; sinon, je viendrai à toi bientôt, et je les combattrai avec l'épée de ma bouche.

17 Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises : A celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc ; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n’est celui qui le reçoit.

18 Ecris à l’ange de l’Eglise de Thyatire : Voici ce que dit le Fils de Dieu, celui qui a les yeux comme une flamme de feu, et dont les pieds sont semblables à de l’airain ardent:

19 Je connais tes œuvres, ton amour, ta foi, ton fidèle service, ta constance, et tes dernières œuvres plus nombreuses que les premières.

20 Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs, pour qu’ils se livrent à l’impudicité et qu’ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles.

21 Je lui ai donné du temps, afin qu’elle se repentît, et elle ne veut pas se repentir de son impudicité.

22 Voici, je vais la jeter sur un lit, et envoyer une grande tribulation à ceux qui commettent adultère avec elle, à moins qu’ils ne se repentent de leurs œuvres.

23 Je ferai mourir de mort ses enfants ; et toutes les Eglises connaîtront que je suis celui qui sonde les reins et les cœurs, et je vous rendrai à chacun selon vos œuvres.

24 A vous, à tous les autres de Thyatire, qui ne reçoivent pas cette doctrine, et qui n’ont pas connu les profondeurs de Satan, comme ils les appellent, je vous dis : Je ne mets pas sur vous d’autre fardeau ;

25 seulement, ce que vous avez, retenez–le jusqu'à ce que je vienne.

26 A celui qui vaincra, et qui gardera jusqu’à la fin mes œuvres, je donnerai autorité sur les nations.

27 Il les paîtra avec une verge de fer, comme on brise les vases d'argile, ainsi que moi–même j'en ai reçu le pouvoir de mon Père.

28 Et je lui donnerai l’étoile du matin.

29 Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises !

1 Ecris à l’ange de l’Eglise de Sardes : Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept étoiles : Je connais tes œuvres. Je sais que tu passes pour être vivant, et tu es mort.

2 Sois vigilant, et affermis le reste qui est près de mourir ; car je n’ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu.

3 Rappelle–toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde, et repens–toi.




mardi 14 septembre 2010

______Bon anniversaire______


Le Pasteur de l'Eglise Evangélique Baptiste de Siloé présente au nom des fidèles
des voeux de bonheur, de paix et de joie
aux époux
fêtant le 14 Septembre 2010

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Sur ces époux, Père éternel, Jette en cet instant solennel,
Un regard favorable.
 Protège les dans ta bonté, Fais briller sur eux la clarté
De ta face adorable.


Qu'en toi, Grand Roi, leur prière trouve un Père doux et tendre,
Toujours prêt à les entendre!
Ils ont imploré ton saint nom: Comble, Seigneur, leur union
De ta faveur céleste.


Sur leur maison verse ta paix; que ta grâce, en mille bienfaits
Sur eux se manifeste ! Amen! Amen! Sois leur guide, Leur égide;
Sanctifie Chacun des jours de leur vie.

dimanche 12 septembre 2010

____Onoré puisans non Jézu____

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Eglise Evangélique Baptiste de Siloé
Chant d'ouverture au service d'adoration du dimanche 12 Septembre 2010
1

Onoré puisans nom Jézu, tout anj dwé fas a tè
Poté vini kouron pi sin
E kouroné Li Ségnè. (Bis 2 lign).

2
 Pèp chwazi nan ras Israel Nou ké Bondyé rachté
Rann glwa pou Li ki ban nou syel
E kouroné Li Ségnè ( bis 2 lign)

3
Sé pou tout moun nan chak nasyon ki rété sou la tè
Ba Li lonè kom pi gran Chef
E kouroné Li Ségnè.( bis 2 lign )

4
An nou uni nou ak Zanj yo k-ap adoré nan syel
Na chanté yon kantik nouvo
E kouroné Li Ségnè(bis 2 lign)


_________________________________________________

Première Lecture
Psaumes # 24

__________________________________

A l’Eternel la terre et ce qu’elle renferme, Le monde et ceux qui l’habitent !

2 Car il l’a fondée sur les mers, Et affermie sur les fleuves.

3 Qui pourra monter à la montagne de l'Eternel ? Qui s'élèvera jusqu'à son lieu saint ? –

4 Celui qui a les mains innocentes et le cœur pur ;
Celui qui ne livre pas son âme au mensonge, Et qui ne jure pas pour tromper.

5 Il obtiendra la bénédiction de l’Eternel, La miséricorde du Dieu de son salut.

6 Voilà le partage de la génération qui l'invoque,
De ceux qui cherchent ta face, de Jacob ! –Pause.

7 Portes, élevez vos linteaux ; Elevez–vous, portes éternelles !
Que le roi de gloire fasse son entrée ! –

8 Qui est ce roi de gloire ?
 L'Eternel fort et puissant, L'Eternel puissant dans les combats.

9 Portes, élevez vos linteaux ; Elevez–les, portes éternelles !
Que le roi de gloire fasse son entrée ! –

10 Qui donc est ce roi de gloire ?
L'Eternel des armées : Voilà le roi de gloire ! –Pause.

_________________________________

Deuxième Lecture

Exode 2:1-10

Un homme de la maison de Lévi avait pris pour femme une fille de Lévi.

2 Cette femme devint enceinte et enfanta un fils.
Elle vit qu’il était beau, et elle le cacha pendant trois mois.

3 Ne pouvant plus le cacher, elle prit une caisse de jonc, qu’elle enduisit de bitume et de poix ;
 elle y mit l’enfant, et le déposa parmi les roseaux, sur le bord du fleuve.

4 La sœur de l’enfant se tint à quelque distance, pour savoir ce qui lui arriverait.

5 La fille de Pharaon descendit au fleuve pour se baigner, et ses compagnes se promenèrent le long du fleuve. Elle aperçut la caisse au milieu des roseaux,
 et elle envoya sa servante pour la prendre.

6 Elle l’ouvrit, et vit l’enfant: c’était un petit garçon qui pleurait. Elle en eut pitié,
et elle dit : C’est un enfant des Hébreux !

7 Alors la sœur de l'enfant dit à la fille de Pharaon : Veux–tu que j'aille te chercher une nourrice parmi les femmes des Hébreux, pour allaiter cet enfant ?

8 Va, lui répondit la fille de Pharaon. Et la jeune fille alla chercher la mère de l’enfant.

9 La fille de Pharaon lui dit : Emporte cet enfant, et allaite–le–moi ; je te donnerai ton salaire.
 La femme prit l'enfant, et l'allaita.

10 Quand il eut grandi, elle l'amena à la fille de Pharaon, et il fut pour elle comme un fils.
Elle lui donna le nom de Moïse, car, dit–elle, je l'ai retiré des eaux
_________________________


 

mercredi 8 septembre 2010

____Bon à regarder et écouter___





.............A Dieu soit la gloire............


À Dieu soit la gloire ! Par son grand amour,
Dans mon âme noire S'est levé le jour.
Jésus à ma place, mourut sur la croix,
Il m'offre sa grâce et je la reçois !

Gloire à Dieu ! Gloire à Dieu ! Terre écoute sa voix !
Gloire à Dieu ! Gloire à Dieu ! Monde, réjouis-toi !
Oh ! Venez au Père, Jésus est vainqueur,
Que toute la terre Chante en son honneur !


De Jésus, la joie remplit notre cœur ;
Qu'importe qu'on voie tout notre bonheur,
Selon sa promesse, Jésus changera
Deuil en allégresse, quand il reviendra.

Gloire à Dieu ! Gloire à Dieu ! Terre écoute sa voix !
Gloire à Dieu ! Gloire à Dieu ! Monde, réjouis-toi !
Oh ! Venez au Père, Jésus est vainqueur,
Que toute la terre Chante en son honneur


Mwen vlé mil lang pou chanté byen

Cliquez icipour écouter


Venez, chantons avec allégresse à l’Eternel ! Poussons des cris de joie vers le rocher de notre salut.


Allons au–devant de lui avec des louanges, Faisons retentir des cantiques en son honneur !

mardi 7 septembre 2010

.......La Communion Fraternelle.......

Cliquez icipour écouter

.
La Communion Fraternelle
Romains 12 :9-17 & Romains 13 : 8-14

           Des différentes dénominations religieuses relevant du christianisme, nombreux sont les croyants baptisés, qui renouvellent, dans le recueillement et avec actions de grâce, la célébration de la sainte cène.
           
            En effet, autour de la table du Seigneur, il nous est souventes fois donné, l’heureuse occasion, de nous y rassembler pour un doux moment de communion avec Dieu, en la compagnie de nos frères dans la foi. C’est le temps, d’un mélange d’amour éprouvé et de sainte émotion ; un mélange de recueillement profond et de sainte adoration ; un mélange de gloire éternelle et d’espérance renouvelée.. Et là, de cœurs joyeux, nous chantons des cantiques vibrants, à fond de reconnaissance pour la mort expiatoire de notre Seigneur Jésus-Christ et sa résurrection glorieuse, qui étant que prémices dans le genre, est le gage de la nôtre. Lors de ces scènes émouvantes, au rituel chrétien, non seulement nous informons, à la société trépidante notre détachement de ses rouages infernaux ; mais également, nous témoignons à la face du monde, notre appartenance au Sauveur bien-aimé. C’est là, une action significative, annonciatrice de la mort et la résurrection de Jésus-Christ, pour la réconciliation et la communion de l’homme, d’avec son Dieu. Il y va de la grâce de Dieu que nous soyons encore et toujours, participants à la célébration de la sainte cène.

              Cependant vous nous pardonnerez le dérangement de votre ligne de pensée actuelle. Car nous savons, en vérité qu’en ce moment, dans le bassin spirituel ou vous êtes plongés ; dans la réflexion chrétienne ou vous vous êtes jetés, vous ne souhaiteriez, nullement y être déplacé et en être dérangé.

              Mais du calme, nous vous en supplions. Faites-nous seulement la grâce de nous accorder l’audience. Car c’est encore et toujours, de votre relation avec Dieu que nous voulons vous entretenir. Toutefois, tenez-vous bien, car cette fois-ci, ce n’est pas d’une relation extérieure et de pure forme, ce n’est aussi pas d’une relation camouflée par des apparences de piété, ce n’est non plus pour montrer aux hommes le niveau élevé de notre religiosité, mais plutôt, d’une relation telle que Dieu l’entend, telle qu’Il la définit et telle qu’Il l’enseigne, dans les pages sacrées de sa sainte parole.

               En effet, à toucher cette corde sensible, la vibration est sonore. Elle vous fait tendre les oreilles, et vous rende perplexes. A méditer sur de telles portions des saintes écritures, bien des visages, rapidement, changent d’expression. Elles vous jettent dans des champs de réflexion aux facettes multiples. Et vite, vous avez l’envie d’en entendre plus parler. Oui, frères et sœurs bien-aimés, c’est là le propre de l’évangile. C’est une épée à deux tranchants qui de sa pointe aiguisée pique le cancer rongeant l’a âme des hommes. C’est un instrument qui blesse la plaie, pour laisser au Seigneur de mieux la nettoyer, mieux la panser et mieux la guérir.

              Frères et sœurs bien-aimés, à la clinique de l’ame ou vous êtes ce matin, au laboratoire spirituel ou vous vous êtes présentés, pour beaucoup d’entre vous les analyses révèlent des virus destructeurs qui mettent en péril votre communion fraternelle. Car pour l’homme, votre frère, pour l’homme votre prochain ou votre voisin, vous avez de la répugnance, vous avez du dégout. Et vous êtes prêts à monter au créneau pour le dénoncer et l’acculer. Il n’y a pas de tribune que vous ne souhaiteriez gravir pour présenter ses forfaits, parler de sa méchanceté, démontrer son inconvenance et meme souhaiter sa déchéance. Et si à l’autel de justice, il vous a été donné de prendre place et prononcer le verdict, longtemps déjà, la mémoire de l’homme serait enfouie dans la grande corbeille de l’oubli.

              En effet, vous qui connaissez Jésus-Christ, ou du moins Le côtoyez chaque jour, n’est Il pas votre modèle ? N’est-Il pas l’homme de votre communion. Oh nous entendons combien parfaite vous dites, est la communion de votre cœur avec celui de Dieu ; combien intime est la relation de votre âme avec celle de Jésus-Christ, mais qu’en est il de la preuve. Sachez toutefois, que cette relation étroite de Dieu avec vous personnellement, elle a été étirée le plus longuement, que possibilité permettrait. Elle a été dilatée dans sa largeur, hauteur et profondeur, à l’orée meme de la fondation de ce monde. Et si l’amour a été manifesté à la croix au calvaire, ce n’est que pour s’étendre non seulement à votre voisin le plus proche que vous détestez à tort ou à raison, mais également à l’humanité tout entière, quoique ingrate envers Dieu, quoique sombrée dans le péché. La bible nous dit en Jean 3 :16 « Car Dieu a tant aimé le monde , qu’Il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »

              Et bien-aimés en Jésus-Christ, à cette œuvre d’amour et de réconciliation, à ce mouvement de communion et de fraternité, Dieu a souscrit votre nom pour le bonheur d’une humanité régénérée. Chance énorme ; privilèges extraordinaires. Alors, rateriez-vous une occasion si belle de prouver votre appartenance au Sauveur bien-aimé ? . Manqueriez vous de mettre au solde de l’action les belles paroles de vos cantiques favoris exprimant, l’amour, la communion et la fraternité ? Et, serait-ce ici, hélas !, que vous nous feriez remarquer votre totale ressemblance à cet homme que tantôt vous aviez dénigré ? Oui serait-ce encore que vous nous laisseriez croire que personne n’est différent de personne, et qu’ainsi la place de chacun de nous est au pilori. La bible a raison de dire : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. » Elle poursuit : « Le salaire du péché, c’est la mort. » Alors, à la descente de ces hauteurs, d’accusateurs et de juges, nous sommes conseillés, de plutôt prendre place auprès de Jésus-Christ, et nous enliser dans la grande chaîne de communion fraternelle.

               Mais comment cela, pourra t-il entrer dans le domaine des concrètes réalités ? A cette tracassante question, laissez nous vous dire ce matin que pour y travailler, arriver et s’en acquitter, la communion fraternelle nous invite à des embrassades véritablement sincères.

I.-LA COMMUNION FRATERNELLE NOUS INVITE
A DES EMBRASSADES VERITABLEMENT SINCERES

              De toutes les paroles prononcées par le Maître, celle qui résume en essence son message et qui devait être gravée dans nos mémoires, pratiquée dans notre vie, c’est cette portion de l’évangile rapportée par Marc ou il nous est dit « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ta force et de toute ta pensée. Tu aimeras ton prochain comme toi meme. »

              Mais, frères et sœurs bien-aimés par toutes les générations qui se sont succédées à la surface de la terre, l’application négative de cette loi suprême qui en est faite, témoigne, soit d’un dysfonctionnement du psychique de l’homme, soit de la possession de son esprit par le plus terrible des malins. Et, à de telles pratiques, qu’en est il résulté ? D’un coté ce sont les différents degrés de sociabilité qui ont travaillé et travaillent encore à l’éloignement des enfants d’un meme père. Ce sont les classes sociales qui catégorisent et dressent des barrières implacables entre les gens d’une meme nation. Ce sont les possibilités économiques qui posent des garde-fous, délimitent ou conditionnent certains rapports. C’est le niveau intellectuel qui crée ou facilite à certains, un petit coin dans le grand monde. De l’autre côté, les pensées les plus profondes de l’homme, ses démonstrations les grandes se traduisent par des actions ignominieuses, telles : le vol, le viol, la guerre, bref, la criminalité exercée sous ses facettes les plus exécrables. Ainsi de la montée de la négativité, en passant par l’incohérence et l’affolement, c’est l’aggravation des rapports liant les hommes entre eux.

              Peut être nous diriez vous, Dieu merci, puisque à notre lot, toutes ces choses indignes de la race humaine, ne s’y trouvent pas; et nous n’en sommes nullement concernés. La virginité de nos casiers judiciaires en servirait de témoignage. Et la gorge chaude et déployée chacun de nous peut chanter :

« Mon âme est attachée à Toi,
Et Tu fais ta demeure en moi,
Je sens ton cœur battre en mon cœur,
Et ta présence est mon bonheur. »

              Quelle relation, quelle intime communion ! Toutefois, qu’il nous soit permis de vous demander si vous croyiez que les fondements véritables d’une telle relation et d’une telle communion pourraient être posés dans un creux, à fonds de racisme et d’exclusion, à fonds de mépris et de dédain.

             En vérité nous savons que souventes fois des étincelles d’amour, comme des feux d’artifice, s’éparpillent dans vos cœurs. Mais ce cœur que vous croyez ou prétendez noble, il héberge à la fois, l’amour et la haine, la considération et le mépris, l’attirance et la répulsion.

             Au nom de Dieu, ce matin, en raison de toute la religiosité dont vous nous faites vivre, en vertu de toute la morale dont vous en êtes fières, défiez le racisme, brisez les barricades de haine, et dites bonjour à votre frère, embrassez-le, et parlez-lui d’amour. Et Jésus pourra dire : « A ceci, tous connaîtront que vous êtes mes disciples. »

               Mais ces embrassades doivent être dénuées de toute hypocrisie.

A.- EMBRASSADES DENUEES DE TOUTE HYPOCRISIE.

               L’hypocrisie, voilà le torrent qui sur son passage, emporte toutes les vertus de l’homme. Ipso facto, c ‘est la bonté qui fait place à la méchanceté, la douceur qui subit le coup de force de la colère, la longanimité qui souffre des tractations de la dureté.

                En effet, dans l’assemblée du Seigneur, ou par grâce, notre admission est acceptée, tous et chacun, en raison de la gratuité du salut obtenu, en raison du perfectionnement des dons accordés, nous partageons ensemble le repas du Seigneur, nous travaillons ensemble dans la vigne du Maître, nous chantons ensemble les louanges de notre Dieu, nous adressons ensemble des prières faites avec ferveur ; nous savourons ensemble les paroles de l’évangile ;Et quand elles nous rappellent les belles promesses de Dieu, ensemble nous éclatons en louange. Quand elles dévoilent nos actions inconsidérées ou nous redressent, par des paroles correctives, Ensemble nous versons des larmes amères comme signe d’un profond repentir.

              Mais à la sortie du temple, ô hélas, nous laissons à l’adversaire la possibilité d’enlever la semence spirituelle déposée en nos cœurs, pour les remplir de toutes sortes d’immondices et d’insanités ; nous lui donnons l'occasion de retirer la pièce toute neuve, ajustée par le Maître dans la machine de notre âme et qui la rendait vivante, pour n’y remettre que l’ancienne, toute destructrice qu’elle demeure. Et si ce ne sont pas des embrassades hypocrites qu’elle enfante; c’est le renouvellement des démarcations outrageantes, du regard dédaigneux ou des paroles déplacées.

              A ce moment précis peut être, dans un sursaut spirituel que personne ne peut et ne saurait apercevoir, vers le ciel, frère chrétien, vers le ciel, sœur bien-aimée, vous vous élancez pour ne laisser entendre qu’à Dieu seul ce cri de désespoir et de pitié : « Seigneur, je n’en peux plus. Et que dois-je faire ? » Il vous répondra : « Il est un repère fiable, une croix ou tourner les regards. Vas-y, mon fils, vas-y ma fille ; fixe l’homme qui y est attaché, ouvre ton cœur et reçois la force d’aimer. » Et dès lors vos embrassades seront empreintes, de fond en comble, par la réalité vivante de l’amour.

B.- DES EMBRASSADES EMPREINTES D’AMOUR REEL.

               De toutes les vertus, celle dont l’exercice rendrait la joie à l’ame déchirée ; celle dont l’énergie apporterait la lumière au champ des ténèbres ; celle dont le mouvement communiquerait la vie à l’inaction de l’être ; c’est cet instrument virtuel à la flamme sacrée qui réchauffe les cœurs le désirant ; c’est cet instrument de jonction qui, comme un raccord, rallie dans l’unité parfaite et la connexité universelle, les frères d’une meme planète ; c’est enfin cet instrument de Dieu, mis à la disposition de l’homme, pour le bonheur de l’humanité.

              Quoi d’autre que l’amour qui, par ses spécificités, pourrait répondre infailliblement à de telles finalités ? Ne fut-ce pas l’amour, qui fit descendre sur la terre, Jésus-Christ, le Fils de Dieu ? Ne fut-ce pas l’amour, le critère du don inestimable de notre Sauveur bien-aimé ? Ne fut-ce pas l’amour qui Le fit accepter d’être cloué à la croix pour le salut de quiconque Le reçoit ? Oui Jésus en croix, c’est la réponse de l’amour du Père à la grande détresse de l’homme perdu. Ses bras tendus, c’est la magnanimité avec laquelle Il embrasse le monde sur son cœur de berger. L’apparence du simple signe plus, c’est toute la positivité de cet acte inouï qui rapporte la joie débordante au cœur trop longtemps angoissé de l’homme pécheur.

                Frères Chrétiens, sœurs bien-aimées,

« Jésus est au milieu de nous,
Son regard s’abaisse sur nous,
Sa douce voix, l’entendez-vous ?
Oh, Je vous aime tous. »

              Au nom de cet homme qui est la personnification de l’amour, au nom de ce modèle divin que nous aimons et chérissons de tout notre cœur, livrons nous à de réelles embrassades dénuées de toute hypocrisie, mais empreintes d’un amour véritable. Tout cela c’est pour vous dire que la communion fraternelle nous invite à une attention purement chrétienne à l’égard de nos semblables.

II.-LA COMMUNION FRATERNELLE NOUS INVITE
A UNE ATTENTION PUREMENT CHRETIENNE.

Frères et sœurs bien-aimés,

              C’est dans le christianisme que la réalité de l’amour a une dimension spirituelle satisfaisante pour les besoins de l’homme. C’est dans le cadre de la chrétienté que la courbe de l’amour, a atteint le sommet, le maxima, et s’y installe pour toute l’éternité.

             Alors, en raison de notre position de disciples de Jésus-Christ, en raison des avantages de sa grâce salutaire, en raison de l’espérance d’une vie éternelle, ce n’est pas sur nos lauriers que nous devrions nous asseoir, ce n’est pas au confort de ce siècle que nous devrions nous installer, ce n’est pas au regard de notre propre personne que nous devrions nous enfermer, mais plutôt nous porter à parfumer notre environnement, par l’odeur de l’amour, à prôner autour de nous la paix que donne l’évangile de paix ; à jeter un regard favorable sur le sort de l’humanité tout entière et partant de nos frères dans la foi.

A.-ATTENTION PORTEE SUR LE SORT DE L’HUMANITE TOUT ENTIERE

              Il est temps, que sorti de l’ornière de l’égoïsme ou de la paresse, de l’hypocrisie ou de l’oisiveté nous prenions le temps d’analyser la situation chaotique du monde actuel; que nous prenions le temps de scruter à la loupe de l’évangile les causes de la dégradation progressive et ses conséquences tant sur le plan physique que sur le plan spirituel.

              L’humanité est en souffrance. Elle patauge dans une misère spirituelle. Pour avoir cru au relativisme et au matérialisme ; pour avoir préféré la divinisation de l’homme ; pour avoir abandonné la parole de Dieu ; pour avoir donné refus à Jésus-Christ de trouver place en son cœur, elle en subit maintenant les affreuses conséquences. Mais au fond des précipices, nombreux sont ceux qui lancent un S.O.S. Ils veulent rencontrer Jésus-Christ. Ils entendent s’abreuver à la source d’eau vive. Ils veulent entendre la bonne nouvelle, celle de la crèche à la croix. Alors, à cette multitude, confrontée aux problèmes de la vérité et de la justice, à cette foule bafouée par des parodies de liberté et de fraternité ; à ces êtres abattus sous les fardeaux du mal et du péché, la communion fraternelle ou du moins, la connexité universelle, nous oblige, au nom de l’amour de Dieu, à tourner les regards vers eux, ces naufragés de circonstance à l’ame repentante.

              Bien plus dans la foulée des êtres misérables, menant une vie difficile et bouleversante, se retrouve un grand nombre de nos frères dans la foi. Des frères qui ont eu la chance de rencontrer le Seigneur, sont passés par la conversion, ont part au salut en Jésus-Christ, et font parti du sacerdoce royal, d’un peuple acquis et d’une nation sainte. A eux, tous, le Seigneur nous demande de prêter une attention purement chrétienne.

B.- ATTENTION PORTEE SUR LE SORT DE NOS FRERES DANS LA FOI.

               En effet, ces frères avec qui nous partageons le repas à la table du Seigneur ; ces frères avec qui nous exaltons par des cantiques la gloire de notre Dieu ; ces frères avec qui, nous exprimons par des ferventes prières, nos besoins à Dieu, ils passent presque journellement, par des chemins ombragés, d’une vie tumultueuse. Et c’est la faim qui leur tenaille les entrailles. C’est le dénuement qui leur empêche certaines fréquentations. C’est l’ignorance qui leur interdit certaines conversations. Mais dans les tunnels de la vallée de l’ombre de la mort, ils n’en craignent aucun mal, car l’Eternel les tient dans sa main, sa main puissante et forte. Alors s’abreuvant de cette eau limpide qui coule du séjour de la gloire éternelle, ils sont joyeux dans l’espérance, patients dans l’affliction et persévérants dans la prière.

              Mais, imaginez un instant, la nouvelle image qu’ils présenteraient, si nous les avions traités comme Christ nous le demande ; imaginez un moment, le genre de vie qu’ils mèneraient, si nous leur avions prêté toute l’attention que l’évangile commande, Imaginez toutefois, la grande joie qu’ils éprouveraient si nous les avions aimés d’un amour sans mesure, un amour enfanté d’un cœur noble ; un cœur dépouillé de tout les complexes sociaux ; de toutes les querelles insipides et de toutes les approches hypocrites.

              A œuvrer de la sorte, quel édifice superbe aurions nous construit sur les fondations du christianisme.
Peut être nous diriez vous que bien des fois vous aviez tenté l’expérience, mais la faiblesse humaine vous a causé l’échec. Bien des fois, vous vous êtes engagé dans le chemin de la Lumière, mais les ténèbres ont arrêté vos pas. Et l’aventure toute folle qu’elle vous paraît, ne semble vous réserver aucun espoir. A ce stade de défaillance éprouvée, à ce carrefour de faiblesse démontrée, le Seigneur de nouveau fait appel à chacun de nous et redit dans une intimité parfaite : « mon enfant, J’ai besoin de toi. », comme le rapporte la sœur Charlotte Gilles :
J’ai besoin de toi, dit Jésus, pour devenir ta force.
J’ai besoin de ta pauvreté…pour devenir ta richesse.
J’ai besoin de tes ténèbres…pour devenir ta lumière.
J’ai besoin de ta mort quotidienne…pour devenir ta vie.
J’ai besoin de ta tristesse…pour devenir ta joie.
J’ai besoin de tes silences…pour devenir parole en toi.
J’ai besoin de ta solitude…pour devenir ton meilleur Ami.
J’ai besoin de ton cœur…pour devenir prière en toi.
J’ai besoin de tes mains…pour servir tes frères et tes sœurs.
J’ai besoin de tes pardons…pour proclamer ma Miséricorde.
J’ai besoin de ton vide…pour devenir ton tout.
J’ai besoin de ton oui…pour venir vivre en toi.
               Et, c’est aux réponses positives faites à ces demandes que le Seigneur fera disparaître les cloisons, pour faciliter des embrassades sincères, dénuées de toute hypocrisie, mais empreintes d’un amour réel. Oui c‘est à ces réponses positives, que le Seigneur fera lever toutes les barrières, pour faciliter une attention purement chrétienne, sur l’humanité tout entière et partant, sur le sort de nos frères dans la foi. Alors nous pourrons chanter :

« Béni soit le lien
Qui nous unit en Christ.
Le saint amour, l’amour divin
Que verse en nous l’Esprit. »

Au ciel, vers notre Dieu,
Avec joie et ferveur,
S’élèvent nos chants et nos vœux,
Parfum doux au Seigneur.

Nous mettons en commun
Nos fardeaux, nos labeurs ;
En Jésus nous ne sommes qu’un
Dans la joie et les pleurs.

Si nous devons bientôt
Quitter ces lieux bénis,
Nous nous retrouverons là-haut,
Pour toujours réunis.



             Puisses-Tu, ô notre Dieu, nous aider à vivre, comme ton Fils Jésus-Christ, dans l’amour et la communion fraternelle.

             Qu’il en soit ainsi.

Dormay Phalange
1ère Eglise Baptiste
Port-au-Prince, Haiti.
11 Octobre 1998.