Jésus-Christ : le seul Sauveur

...ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. 1 Jean 5:11-13



samedi 14 août 2010

le bonheur et la grace







Le bonheur et la grâce,
M'accompagneront tous les jours de ma vie,
Et j'habiterai dans la maison de l'Eternel jusqu'à la fin de mes jours.
Psaumes 23 :6



Voilà bientôt six ans, depuis que dans la liturgie du service de sainte cène une note nouvelle et significative en fut apportée. Et c'est l'église entière, qui a pris l'heureuse initiative et la bonne habitude de répéter en chœur et dans une résonance particulière, les belles paroles de cet ajout, qui est l'écho d'un cantique de David.
Sous le charme de sa poésie, le psalmiste nous dresse un tableau ; celui d'un cadre enchanteur ou il fait bon de vivre. Il nous décrit une scène ; celle qui est la plus heureuse de toute la vie. Il nous décrit le bonheur ; celui du couple éternel dans l'intimité retrouvée. En effet, il expose en lumière, l'exercice de l'amour de Christ, pour le pécheur repentant ; la bonté du Berger tendant la main vers la brebis égarée pour la conduire à l'entrée d'une contrée verdoyante et reposante. Et là, le frémissement des bois sous la douce caresse du vent, le chant des oiseaux qui parcoure l'immensité des cieux, le ruissellement des eaux qui charme de sa musique, donnent à la brebis heureuse, l'occasion de se réjouir et d'exalter la bonté de son bienfaiteur. Alors la voilà, qui murmure un cantique, traduisant sa quiétude, de cœur et d'esprit.
En effet, conduit par le Maître, la richesse et le repos lui apportent le calme; la paix et la joie lui comblent de félicité; le bonheur et la grâce lui donnent le bien-être . Ah ! Quel moment doux et exaltant. Quelle compagnie extraordinaire et réconfortante. Mais aussi quelle grâce ! quel bonheur ! O, en vérité, Dieu seul sait, dans le vaste champs du temps qui s'enfuit dans l'éternité, combien de fois nos lèvres rediront ce beau passage de l'Ecriture qui nous envoûte le cœur et nous tranquillise l'esprit.
Cependant, de l'incohérence de la réalité de l'heure dans laquelle nous évoluons, d'avec celle toute paradisiaque que nous évoquons se crée un fossé dont le commun des mortels ébahis, s'interroge dans la stupéfaction.
Se demanderaient-ils peut être « Comment donc les chrétiens des pays sous-développés et particulièrement, ceux d'Haïti, fassent leurs, ces paroles de David. ? En ont-ils, en vérité, compris le sens, eux dont la faim tenaille les entrailles, en ont-ils percé la profondeur eux qui vautrent dans la saleté la plus repoussante. ? »
Et la persistance à clamer haut et fort ces paroles par des etres infortunés et misérables leur paraisse étonnante et incompréhensible.
A les entendre tombées des lèvres de ceux du nord de l'Amérique , ils comprendraient la vraisemblance, A les écouter récitées de ceux de l'Europe, ils établirait le rapprochement, puisqu' eux-mêmes vivent dans l'opulence la plus outrancière. Mais hélas, diraient-ils, quel envoûtement ! emporte les chrétiens du tiers monde. A Dieu ne plaise qu'ils perdent la tête. C'est Edmond Itty, qui nous dit que : « Beaucoup d'honnêtes lecteurs de la bible se demandent, comment il est possible, qu'il y ait un si grand abîme, entre les promesses pleines de vie et de bonheur, faites par la parole de Dieu, et les pratiques religieuses routinières, sans joie que l'on subit avec résignation…. »
Ah ! , frères et Sœurs bien-aimés, la vie du chrétien, de tous les temps, et aujourd'hui encore, elle est sérieusement mise en question. Peut être plusieurs d'entre vous diraient, comment et pourquoi, dans le domaine de la religion, parler de bonheur du chrétien, avec une hardiesse aussi prononcée ? Et d'autres mal affermis, acquiesçant à l'idée de Karl Marx, à savoir que « la religion est l'opium du peuple » diraient bien plus : « encore un bluff ». Les paroles de l'évangile et de ses disciples sont des contes à dormir debout.
Ce à quoi nous vous invitons ce matin, chers amis, c'est de vous dégager des entraves de la logique formelle, pour vous porter à l'observation sensible et l'expérimentation réelle de la vie en Jésus-Christ, les seules capables de vous lancer vers les cimes du bonheur éternel.
En effet, frères et sœurs bien-aimés, le bonheur, de tous et par tous, il est désirable. Il n'y a pas un homme sur la terre à ne pas en vouloir. C'est là une reconnaissance universelle. C'est là du moins, le témoignage de toute l'humanité. Et, quelle peine l'homme ne se donne t-il pas pour le trouver? Quelle stratégie ne se livre t-il pas pour se forger une vie à la dimension de ses espérances? A vouloir les atteindre, dans la bataille il se jette de tout son poids ; dans la lutte, il s'engage de toutes ses forces. Et si dans ses aventures il n'est retenu par aucune loi morale ; s'il n'a aucun respect de Dieu Lui meme qu'importe que d'autres périssent pourvu qu'il atteigne son but. Mais bien que dans ce domaine répugnant et pervers, sa persévérance en rien ne défaille, bien que son obstination le conduit sur une pente terrible et dangereuse, dont il s'en fout et poursuit la marche, malheureusement, il ne trouvera jamais le repos pour son corps, la paix pour son âme et le bonheur pour son être, s'il ne se dégage de ses engouements mondains et de ses appétits sensuels. A ne pas vouloir s'en défaire, triste et malheureux restera t-il, parce qu'insatisfait, insatisfait restera t-il parce qu'envieux,
et envieux restera t-il puisqu'il vit sans Dieu.
Peut être chers amis, à l'écho de la parole de Dieu, qui souventes fois vous chatouillent les oreilles, vous en etes sensibles. Peut être nous diriez vous que sur le chemin de la vie, longtemps vous marchez, et le bonheur que vous semblez avoir rencontré a été une image trompeuse et fallacieuse faite de joies illusoires. Peut être nous diriez vous que partout et en tout, le bonheur, vous l'avez cherché et recherché, mais les belles maisons construites ne vous l'ont pas procuré ; Les belles voitures achetées ne vous l'ont pas donné ; Les belles femmes gagnées ne vous l'ont pas apporté ; Et les grandes fortunes acquises ne vous l'ont pas procuré. Vous nous diriez peut être que vous etes maintenant et de surcroît effrayé par le grimaçant état de la pauvreté de votre âme. Et vous vous etes souventes fois demandé « de quoi et par quoi ; de qui et en qui le trouverais-je réellement car mon âme en a tant besoin »
Vous qui etes ici ce matin, et dont les appréhensions à la déclaration du psalmiste, rendent perplexes. Vous qui vivez trop longtemps sur une route déserte, dépressifs et angoissés. Vous, qui prenez l'envol à la conquête d'un bonheur irréel et introuvable. Vous qui faites le bilan d'une vie insatisfaite, à l'approche de l'ère 2000. Vous avez la chance d'être assis aux pieds du Seigneur à cette heure solennelle. Vous avez la chance et l'heureuse occasion d'entrer dans ce temple et d'y chercher à étancher la soif de votre âme. Alors, le Seigneur vous invite à la course au bonheur réel par Jésus-Christ et en Jésus-Christ.
Et Le voilà, pour vous dire que c'est de sa providence et de sa grâce que dérive le bonheur de celui qui sans réserve vers Lui tourne les regards.

I.- LE BONHEUR DU CHRETIEN DEPEND
DE LA PROVIDENCE DE DIEU.

Frères et sœurs bien-aimés,
En ces derniers jours de l'an de grâce 1999, tandis que vous vous lamentez des ronces et des épines qui sur le chemin de la vie vous blessent, attristent et chagrinent ; tandis que vous formez en montagne, le lot de souvenirs pénibles, de chutes angoissantes et de déceptions décourageantes, qui portent préjudice et déshonorent votre Dieu, donnez vous au moins le temps de vous rappeler des moment précieux ou vous bondissiez d'allégresse, éclatiez de joies sous l'influence du Saint-Esprit. A jeter un regard rétrospectif sur les tranches de votre vie, n'y retrouviez vous pas des moments agréables, des lauriers cueillis, des roses emportées, n'y retrouviez vous pas des fleurs embaumées dont le parfum et la beauté réjouissaient le cœur ?. Et maintenant, perdus dans les sentiers obscurcis du découragement vous faites fi de la providence de Dieu , vous oubliez le ciel, et vous vous perdez vous mêmes. Non, non, levez vous, prenez donc le temps de vous réveiller meme dans ces vieux jours sombres, car les phares sont encore allumées et apportent une lueur d'espoir. Alors, au lieu de tourner les regards sur les erreurs du passé, les fautes commises et les désenchantements enregistrés, regardez plutôt vers l'avenir avec la détermination de corriger ce qui le peuvent encore d'en tirer exemple de ce qu'il y a lieu et de travailler pour des lendemains meilleurs à la gloire de Dieu, au bonheur de vous mêmes et à la joie de votre église.
Vers l'avenir, marchons sans crainte
Et sans souci du lendemain,
Pas à pas, nos pieds dans l'empreinte
De ses pieds sur notre chemin.
Car encore et toujours, la providence divine, pour vous, elle s'exerce.

A.- L'EXERCICE PARTICULIERE DE LA PROVIDENCE DIVINE

La providence de Dieu est manifeste dans toute la création. Elle est manifeste dans la vie des peuples de toute la terre. Elle est manifeste de façon particulière, saisissante et étonnante dans la vie de chacun de ses enfants bien-aimés. Quel est le chrétien à ne pas avoir sa référence en Jésus-Christ. . Qui de nous n'a pas un jour été l'objet de son amour et de sa compassion. Qui de nous n'a pas connu la douceur de sa grâce et la tendresse de sa présence . Qui de nous n'a pas toujours été l'objet de ses bienfaits inestimable. . Quel bonheur de connaître Jésus-Christ. Quel bonheur de L'avoir pour Maître pour défenseur et pour Berger. Oui avec Lui, chacun de nous peut dire dans un élan de joie particulière: « le bonheur et la grâce m'accompagneront tous les jours de ma vie. » Nous pouvons tous allègrement proclamer : « Avec Lui, le bonheur et la grâce nous suivent tous les jours de notre vie. » Ah ! quel privilège quand on est du rang des rachetés de Jésus-Christ ; quel privilège quand on se donne à Lui de cœur, d'âme et d'esprit, quel privilège quand le ciel est pour soi un acquis, quel privilège quand on jouit de l'espoir d'une vie éternelle et bienheureuse. Et, à quelque titre que ce soit, à quelque niveau que ce soit, à quelque race, classe ou ethnie que l'on appartienne, l'enfant du Seigneur, le racheté de Jésus-Christ reste et demeure éternellement un heureux bénéficiaire ; Car il jouit de l'intimité paternelle. Il vit de l'amour de Dieu le Père . Il vit de la relation du Fils bien-aimé. Il vit dans la communion du Saint-Esprit de Dieu. Voilà pourquoi , dans les bas-fonds la misère ou nous traînons une galère , au fort des embûches ou nous frayons une tunelle, vous nous voyez chers amis, éclater en louange, et nos alléluias sonnent dans le ciel comme une trompette retentissante qui salue majestueusement Jésus-Christ notre Roi , Jésus-Christ notre Maître , Jésus-Christ notre Seigneur et Jésus-Christ notre notre Dieu. Toute notre joie, C'est Jésus- Christ. Toute notre paix, c'est Jésus-Christ. Toute notre vie, c'est Jésus-Christ. C'est avec conviction que chantons souvent :
« Jésus sé toute bagay pou mwen : La paix , la joie, la vie.
Sé Li Ki force mwen tou lè jour
Mwen ta tombé san Li.
Lè'm santi'm tris sé Li'm chèché,
Si L pa té la, sa mwen ta fè
Lè'm santim tris Li fè mwen gé, Li renmen'm. »
» Et l'auteur d'un autre cantique enchaîne en déclarant :
« Tout bonheur mwen nan Jésus-Kri
Kris pou mwen, Kris pou mwen »
Chers amis, frères bien aimés, nous comprenez-vous maintenant : « Oui, le bonheur et la grâce nous accompagnent tous les jours de notre vie. »
Toutefois nous ne sommes pas les seuls à jouir de la providence divine. Bien que notre appartenance nous fait connaître des joies particulières. Bien que notre relation nous assure une vie bienheureuse, L'Eternel notre Dieu exerce sa providence
à l'égard de tous les peuples de la terre.

B.- L'EXERCICE UNIVERSELLE DE LA PROVIDENCE DIVINE.

En effet, à jouir de son soleil qui éclaire et réchauffe ; A respirer de son oxygène qui maintient en vie ; A boire de son eau qui réhydrate le corps ; A manger de ses plantes qui renouvellent les cellules, L'homme en général jouit quotidiennement et abondamment de la bonté et de la bienveillance de Dieu. S'il nous faut de l'électricité pour l'éclairage de nos maisons, sil nous en faut pour le repassage de nos habits, s'il est nécessaire pour la cuisson de nos aliments ; Dieu nous donne son soleil pour lequel aucun bordereau ne nous est jamais présenté. Si partout l'eau nous est utile et indispensable, Si à l'hôpital la bonbonne d'oxygène, nous exige un débours considérable, Dieu les offre à toute l'humanité, et elles ne sont étiquetées d'aucun prix. Elles sont gratuite de toute éternité et pour toute l'éternité. Qu'en dites-vous frères bien-aimés, qu'en dites-vous sœurs chrétiennes, vous dont les plaintes montent a ses oreilles comme pour Le forcer à vous plaire, Qu'en dites vous frères vous qui vous tenez sur vos pieds , qui parcourez des kilomètres, qui sautez en hauteur, qui bondissez à n'en plus finir, et qui reprochez au Seigneur une petite grâce non encore obtenue.? S'Il voulait nous accuser autant que nous L'accusons, s'Il voulait nous juger autant que nous Le jugeons, s'Il voulait nous condamner autant que nous Le condamnons. Qu'adviendrait-il de nous.
A quelques jours de l'an 2000, nous devrions pouvoir dresser le bilan de notre vie. Nous devrions reconnaître qu'à la bonté de Dieu exercée, et de laquelle, nous sommes indignes, il n'en résulte de notre part que mépris et dédain. Quoique son amour, nous l'avons exploité et l'exploitons encore, quoique sa grâce, nous l'avons épuisée et l'épuisons encore ; sans que nous ayons la décence de Lui faire part de notre gratitude, Souvent nous nous plaignons, qui pis est, de ce que rien ne se joue en notre faveur et que nous sommes les plus malheureux de tous les etres de la terre. Qu'y a t-il au crédit de notre vie qui balance le débit ?
Qu'avez vous que vous n'ayez reçu ? D'éternels débiteurs, voilà donc, ce que nous sommes.
En effet c'est par la providence de Dieu que nous sommes ce que nous sommes. C'est grâce à l'exercice de sa bonté que nous vivons jour après jour. Car quel est notre mérite pour que nous respirions l'oxygène de Dieu ? Quel est notre mérite pour que nous jouissions de la vie, du mouvement et de l'être. En vérité, toute la connaissance que Dieu nous donne, toute l'intelligence qu'il nous accorde, toutes les possibilités intellectuelles, technologiques et scientifiques qu'Il nous permette, témoignent que Dieu nous a crées à son image à sa ressemblance, réaffirment qu'Il nous aime d'un amour inaltérable et insondable, confirment que Dieu nous élève à une dimension supérieure à celle de la bête de somme.
De sa providence exercée, nous voici traversant les siècles, capables de merveilles extraordinaires. Nous avons tout le long du 20 ème, inventé des matériels, les uns plus sophistiqués que les autres, qui révolutionnent le monde. A part des robots fabriqués et qui travaillent pour nous. A part des radars installés et qui surveillent pour nous. C'est dans le domaine de la communication que l'homme a gravi le sommet des expériences. Si d'un côté ce sont les automobiles et les métros qui nous facilitent un accès rapide d'un point du territoire à un autre ; Si de l'autre, ce sont les grands transporteurs de nos air-lines qui nous font passer en quelques heures de l'orient à l'occident . C'est bien plus la télévision qui de loin fait mouvoir nos frères sous nos yeux, c'est le téléphone qui d'un bout à l'autre du monde nous facilite la conversation avec nos partenaires. Et de nos jours, après la conquête de la lune, c'est toute l'orbite terrestre qui est ceinturée d'appareils formant l'info route pour le service d'internet. De nos jours la planète terre est devenue une grande cour ou d'une seconde à l'autre on passe d'une maison à l'autre. Nous nous en voudrions ce matin de passer sous silence, la maîtrise des ondes par Hertz, la réalisation du téléphone par Bell et la liste des inventeurs, spécialistes et autres, serait un peu trop longue.
Voilà donc , frères et sœurs bien-aimés ce que brièvement l'homme a reçu de Dieu. Qui en vérité n'en jouit pas. Qui pour les besoins de l'heure n'en profite pas. Mais a bien réfléchir qui les a suscité à l'homme. Qui leur a éveillé et donné la connaissance si ce n'est Celui de qui viennent toutes choses et par qui toutes choses trouvent les causes de leur existence.
Ah nous voudrions vous dire ce matin que tout le bonheur de l'humanité ne dépend et ne pouvait dépendre que de Dieu et de Dieu seul. Car à Lui la terre et tout ce qu'elle renferme, le monde et ceux qui l'habitent. Il est le Dieu des cieux et le Maître de l'univers.
En vérité, ce n'est pas que nous nous faisons du haut de cette chaire, l'avocat du grand Dieu pour vous porter à L'aimer et Le croire. Il n'en a pas besoin. Et d'un tel client aucun homme n'est digne. Mais souffrez qu'en tant que compagnons de route sur cette terre , en tant que confrères engagés dans le combat de la vie, nous soyons vos conseillers pour vous dire que c'est tout naturellement que vous devriez L'aimer , Le croire , Le servir en raison de sa providence et pour votre bonheur éternel
En vérité nous savons que, ce sont les souffrances du temps qui jette sa voile à nos yeux et nous empêche de voir claire et comprendre bien les réalisations de Dieu. Ce sont les soucis quotidiens qui voilent l'intelligence et nous empêchent d'apprécier les bienfaits reçus de Dieu. C'est le découragement qui de ses ailes de tristesse nous cachent dans le noir, nous blottit dans l'ombre et empêche à la lumière de la bonté divine de luire à nos yeux.
Hommes chrétiens, femmes chrétiennes, jeunes de l'église de Jésus-Christ, fort des bienfaits reçus de Dieu, il est temps que tous ensemble nous séchions nos larmes, car Lui les séchera définitivement dans le séjour de la gloire éternelle. Il est temps que nous prenions courage, car Lui Il augmentera notre force pendant la marche. Il est temps que nous avancions sur le chemin de l'espérance, car Lui meme est notre espoir. C'est de la création de l'univers jusqu'au temps de notre entrée dans le séjour de la gloire éternelle, que le plan de notre vie a déjà été tracé. Pour nous, tout a été décidé au grand conseil divin. Car le bonheur céleste du chrétien dépend de la grâce de Dieu.

II.- LE BONHEUR CELESTE DU CHRETIEN
DEPEND DE LA GRACE DE DIEU.
Frères et sœurs bien-aimés,
C'est par la grâce que nous sommes sauvés. C'est par la grâce que nous sommes ce que nous sommes. C'est par la grâce que le ciel nous est ouvert. C'est par la grâce que nous vivrons dans la félicité. C'est par la grâce que nous jouirons du bonheur éternel. Et de l'abondance de la grâce, le chrétien accumule, grâce sur grâce.

A.- UNE GRACE ABONDANTE.

A parler de grâce abondante, il y en a véritablement d'inexplicable et d'incompréhensible. A ce carrefour examinons le bien. Qui l'aurait dit et qui l'aurait cru, que Dieu quitterait son ciel pour le salut de vous et le salut de moi. Qui l'aurait dit et qui l'aurait cru que Dieu recouvrirait sa divinité de la misérable chair humaine. Qui l'aurait dit et qui l'aurait cru qu'Il accepterait de naître à Bethléem, dans ce caravansérail ou Il n'a qu'une crèche pour berceau et des bergers pour témoins. Mais bien plus quelle importance avons nous à ses yeux, pour qu'Il renonce aux honneurs que les anges Lui doivent, la louange qu'ils Lui donnent, la gloire dont ils L'honorent , pour descendre jusqu'à naître dans une étable misérable, coucher sur la paille sèche, marcher à travers les routes poussiéreuses de toute la Palestine et Se mêler à cette humanité déchirée et pervertie . Tout cela Dieu l'a décidé , programmé et accompli, pour sauver le pécheur repentant, proclamer aux captifs la délivrance et ouvrir au monde la voie de la vie meilleure, de l'éternité bienheureuse .
Le voilà qui bientôt devait gravir le calvaire et mourir sur la croix.
Qui pourrait imaginer que la décision du conseil divin à l'égard de l'humanité serait celle-ci. Aviez vous compris, frères bien-aimés, avez vous compris sœurs chrétiennes, nos sens suffisent-ils pour saisir la portée d'un tel acte. Voilà en vérité jusqu'ou les bontés de Dieu trouvent place pour s'exprimer. Voilà comment Dieu trouve les moyens de prouver son amour. Ah ! que les desseins de Dieu sont insondables et ses voies impénétrables. Qu'y a t-il, que Dieu ne consente pour le bonheur de l'homme. Quel amour ! quel grand amour.
A quelques jours de l'année veille du nouveau millénaire, c'est en vérité le temps des bilans . Mais au décompte de la providence de Dieu et de sa grâce quel logiciel permettrait aux ordinateurs d'en faire les calculs. Au bilan de ses œuvres, quel est l'homme qui s'hasarderait pour en dénombrer la quantité ? Qu'elle est l'unité de mesure qu'il faudrait pour en connaître les limites, puisque sa grâce, elle est débordante.
B.- UNE GRACE DEBORDANTE.

Si la coupe du chrétien dès ici bas déborde de joie, qu'en sera-ce chrétiens bien-aimés quand nous serons dans le séjour de la gloire éternelle. Qu'en sera ce quand les portes du ciel s'ouvriront sous nos pas. Ce sera l'écho éternel de la grâce merveilleuse, la grâce qui déborde. Le bonheur et la grâce nous suivront jusque dans les cieux, les cieux éternels avec ses rues pavées d'or, ses guirlandes de fleur, ses colonnes majestueuses ou les palmes des élus décorent le palais éternel illuminé par la brillance de la face de Jésus-Christ.
O ! Aurions nous par ces propos, ravis les cieux des cieux , avant que le Seigneur ne le veuille, C'est en vérité la grâce qui nous fait jouir de ce bonheur éternel.
Frères et sœurs bien-aimés,
Nous voulons vous dire en ce dernier dimanche de l'année : Levez vous, faites éclater vos voix, car le Dieu qui nous aime et qui nous fait vivre d'une espérance joyeuse, Il est au ciel, Il règne encore, et Il est au commande de toute la terre et de tous les éléments de l'univers. Heureusement, Il est notre Maître, notre Seigneur, notre Roi et notre Dieu . Pourvu que nous L'ayons qu'importe le ciel et la terre.
Rappelez vous que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire a venir. Quoique nous réserve l'année nouvelle Jésus est là , pa gen pwoblem. Quoique que nous apporte l'an 2000, Jésus est là, pa gen pwoblem. Quoiqu'on dise et quoi qu'on fasse, Jésus est là pa gen pwoblem. Il est le repère de notre vie ,
Il est la source de notre joie. Il est la raison de notre bonheur.
Bien aimés en Jésus-Christ, Frères dans la foi, Sœurs chrétiennes et combattantes, Jeunesse pour Christ, Compagnons d'œuvres dans le champs du Seigneur, Amis de l'Eglise de Dieu,
Avant meme que les derniers jours de l'année se défilent sous vos yeux et les nôtres , avant meme que les heures de cette journée ne s'anéantissent dans la tranche du passé, et nous laissent vieillir, le Seigneur nous invite tous à nous dégager de toutes les folles pensées de ce monde, s'accrochant seule à la logique humaine, pour nous élever jusqu'aux sublimes hauteurs de la sagesse et jouir de la providence et de la grâce divines d'ou dépend le bonheur terrestre et céleste du chrétien bien-aimé. Alors, que chacun de nous dise d'une conviction ferme et solide:
« Oui le bonheur et la grâce m'accompagneront tous les jours de ma vie et j'habiterai dans la maison de l'Eternel jusqu'à la fin de mes jours. »

Bonne et Heureuse année 2000
Bon courage, paix et prospérité
Et que Dieu vous garde, vous soutienne et vous dirige.
Qu'il en soit ainsi.
AMEN


Dormay Phalange
26 décembre 99
Première Eglise Baptiste
P-au-P, Haïti