Hébreux, chapitre trois, versets sept et huit.
Un Refus Fatal.
Une Soif Éternelle.
Frères et sœurs bien-aimés,
Imaginez, si vous le voulez bien, un
réveil. Non pas le doux éveil d'un matin paisible, mais un sursaut brutal dans
une réalité cauchemardesque. Une âme s'éveille, non pas dans un lit, mais sur
une étendue infinie de sable craquelé. Au-dessus, un soleil de plomb,
impitoyable, qui ne se couche jamais. L'air n'est que fournaise, vibrant de
chaleur, et le silence est si total qu'il en devient un cri assourdissant. La
première et unique sensation est une soif. Une soif si profonde, si torturante,
qu'elle dévore l'être tout entier. Les
lèvres sont fendues, la
gorge est une plaie de feu, et chaque parcelle de l'existence hurle pour une seule goutte d'eau.
Une goutte qui ne viendra jamais.
Dans ce désert éternel, la mémoire est le plus cruel des bourreaux.
Car cette âme se souvient. Elle se souvient d'une oasis. Elle se souvient d'une
Source d'Eau Vive qui lui fut offerte, gratuitement, abondamment. Elle se
souvient de la voix douce et pressante qui disait : « Viens et bois.
Celui qui boira de l'eau que Je lui donnerai n'aura jamais soif. » Mais
elle a détourné le regard. Peut-être était-elle trop occupée à admirer les
mirages scintillants à l'horizon – ces promesses éphémères de richesse, de
plaisir, de pouvoir. Peut-être a-t-elle jugé l'eau trop simple, trop gratuite,
indigne de son effort. Peut-être a-t-elle simplement dit : « Plus tard. Demain.
» Quelle tragédie indicible.
Le véritable enfer de ce lieu n'est
pas seulement la soif physique, mais la conscience aiguë que cette agonie est
le fruit d'un choix. Chaque grain de sable brûlant est un rappel du refus. Le
soleil implacable est le miroir de la Lumière qui fut rejetée. Cette solitude
écrasante est l'écho de la communion qui fut dédaignée. Il n'y a pas de diable
avec une fourche, il n'y a que le poids insoutenable d'une porte que l'on a
soi-même fermée de l'intérieur, laissant L'Éternel et Sa grâce de l'autre côté.
C'est l'âme se condamnant elle-même à revivre éternellement l'instant de son
plus grand et dernier regret. Quelle tragédie indicible.
Cette scène, Frères et sœurs, n'est
pas une fiction macabre. C'est l'avertissement solennel de la Parole de Dieu
pour quiconque traite à la légère le plus grand don jamais fait à l'humanité.
C'est le destin de celui qui, ayant vu l'eau du Salut, choisit de rester dans
son désert personnel, pensant pouvoir y survivre par ses propres moyens. C'est
la destination finale de celui qui néglige le salut offert en Jésus-Christ. Une
condamnation non pas imposée, mais choisie par négligence. Quelle tragédie
indicible.
Pour ne jamais connaître un tel sort,
pour ne jamais nous réveiller dans ce désert de regret, nous devons comprendre
la nature de ce drame en trois actes, ce drame qui se joue aujourd'hui même
dans nos vies.
·
La valeur du Salut
·
Le danger du délai
·
Le sort du refus
Parvenons au premier Point :
La valeur du Salut
Frères et sœurs bien-aimés, pour
saisir la folie de négliger le salut, nous devons d'abord nous arrêter sur le
point considéré : son inestimable valeur. Nous vivons dans un monde qui
évalue tout en termes monétaires, mais le salut est au-delà de toute estimation. Comme le dit un proverbe
séculier : « On ne connaît la valeur d'une chose qu'après l'avoir perdue. » Ne
laissons pas cette sagesse amère devenir notre épitaphe spirituelle. La Bible nous révèle la valeur de ce don,
non pas en or ou en argent, mais dans le coût qu'Il a fallu pour nous l'offrir.
Le livre des Éphésiens, chapitre deux, au verset huit, déclare : «
Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne
vient pas de vous, c'est le don de Dieu. »
Ce don n'est pas un simple présent,
c'est un rachat. C'est le paiement d'une dette que nous étions incapables de
régler. « Car Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné Son Fils
unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie
éternelle. Ceci est tiré de Jean, chapitre trois, verset
seize. La
valeur du salut, c'est la valeur de la vie du Fils de Dieu.
Frères et sœurs bien-aimés, face à un
don d'une telle valeur, comment pourrions-nous rester indifférents ?
Allons-nous estimer ce trésor à sa juste valeur ou le traiter comme une chose
sans importance, une option parmi d'autres ? Puissions-nous contempler la croix
et y voir, non pas un symbole religieux, mais la facture acquittée de notre rédemption.
Car si le don est grand, le péril de
l'inaction l'est tout autant, ce qui nous amène à considérer...Deuxièmement :
Le danger du délai.
Le plus grand ennemi d'une décision
pour Christ n'est souvent pas un « non » franc, mais un « plus tard »
insidieux. Ici, nous nous penchons sur le point considéré : le danger mortel de la procrastination
spirituelle. L'écrivain anglais Edward Young a écrit : « La
procrastination est le voleur du temps. » Dans le domaine spirituel, elle est
bien plus : elle est le voleur
d'éternité. La Bible est catégorique sur l'urgence de la décision. Dans
le livre des Hébreux, chapitre trois, versets
sept et huit, l'Esprit Saint nous avertit : « Aujourd'hui, si vous
entendez Sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs ».
Le mot clé est « Aujourd'hui ». Pas
demain, pas quand les choses iront mieux, pas après avoir exploré toutes les
autres options. Aujourd'hui. Car le cœur qui repousse l'appel de Dieu se durcit
un peu plus à chaque fois. Car Il dit : Au temps favorable Je T'ai
exaucé, au jour du salut Je T'ai secouru. Voici maintenant le temps favorable,
voici maintenant le jour du salut.
Cette promesse et cet avertissement, tirés de Deux Corinthiens, chapitre six,
verset deux, soulignent que le
temps de la grâce n'est pas infini. Il y a une fenêtre d'opportunité, une saison pour être sauvé.
Frères et sœurs bien-aimés, l'horloge
de la grâce sonne-t-elle encore pour nous ? Entendons-nous Son appel
aujourd'hui, ou risquons-nous, par nos délais, de ne plus jamais percevoir Sa
voix ? Exhortons-nous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu'il est
dit : « Aujourd'hui », afin qu'aucun de nous ne s'endurcisse par
la séduction du péché et du report.
Mais si le délai est un danger, le refus final est une sentence, ce
qui nous conduit à notre dernier et plus solennel point.
Le sort du refus.
Nous arrivons maintenant à la
conséquence ultime, la conclusion logique et tragique de la négligence. Le point
considéré est le sort irréversible de celui qui refuse définitivement le
salut. Il ne s'agit plus de la valeur de l'offre ou du danger du délai, mais de
la finalité de la décision. Le philosophe Jean-Paul Sartre, dans une
perspective purement humaine, a dit : « L'homme n'est rien d'autre que ce qu'il
se fait. » Spirituellement, cette affirmation est d'une vérité terrifiante. Se
condamner soi-même n'est pas un acte de Dieu, mais le résultat du choix de
l'homme de rejeter la seule voie de secours. L'épître aux Hébreux, chapitre
dix, au verset vingt-six, est sans équivoque : « Car, si nous péchons
volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus
de sacrifice pour les péchés ».
Ce péché volontaire n'est pas une
simple chute, mais le rejet délibéré et final du sacrifice de Christ. C'est regarder l'Oasis et choisir le désert.
C'est la porte qui se ferme pour toujours.
Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au
Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. Cette
parole puissante de Jean, chapitre trois, verset trente-six, ne dit pas
que la colère de Dieu viendra, mais qu'elle demeure. Le refus ne
fait que maintenir l'homme dans l'état de condamnation où il se trouve déjà
sans Christ.
Permettez-moi de vous raconter
l'histoire de deux alpinistes. L'un, un guide expérimenté, préparait une
ascension difficile. L'autre, un jeune grimpeur talentueux mais arrogant. Avant
de partir, le guide présenta au jeune homme une nouvelle corde de sécurité,
incroyablement légère et résistante, un don de la compagnie de montagne. « Prends-la,
dit le guide. Elle peut faire la différence entre la vie et la mort. » (La
valeur du Salut). Le jeune homme regarda la corde, puis ses propres mains et
son équipement dernier cri. « Merci, mais je suis rapide et agile. Elle me
ralentirait. Je la prendrai peut-être au prochain relais, si le temps se gâte
», répondit-il. (Le danger du délai). Ils commencèrent l'ascension. Soudain,
bien avant le relais prévu, une tempête de neige imprévue s'abattit sur eux. Le
rocher devint glacé et glissant. Le jeune homme perdit pied. Dans une fraction
de seconde, il chercha désespérément la corde de sécurité qu'il avait refusée.
Mais elle était restée au camp de base. Son talent, sa force, sa fierté ne
pouvaient rien contre la gravité. Il chuta dans l'abîme. Son sort ne fut pas
scellé par la tempête, mais par son refus initial. (Le sort du refus).
Frères et sœurs bien-aimés, nous
sommes tous sur cette paroi rocheuse qu'est la vie. Une tempête arrive pour
chacun d'entre nous. Dieu, notre Guide, ne nous offre pas une simple corde,
mais Il S'est offert Lui-même en Jésus-Christ, notre sécurité éternelle. L'invitation
de l'Évangile n'est pas une condamnation, mais un cri de secours lancé avant la
chute. Le désert aride et la soif inextinguible ne sont pas une fatalité, mais
une destination que l'on choisit en ignorant la Source qui coule à nos pieds.
Aujourd'hui, cette Source est encore
là. La voix du Père appelle encore. Le sacrifice de Son Fils est encore
pleinement efficace. L'Esprit Saint murmure encore à votre cœur : « Viens ». Ne
laissez pas la fierté, la distraction ou la procrastination vous faire dire «
plus tard ». Le seul moment que nous possédons, c'est maintenant.
Si vous êtes ici aujourd'hui et que
vous n'avez jamais accepté ce don gratuit, si vous avez gardé Dieu à distance,
je vous en supplie, n'attendez plus. Buvez à l'eau de la vie. Acceptez le salut
que Jésus vous offre. Ouvrez-Lui votre cœur et dites : « Seigneur, je ne veux
pas du désert. Je Te veux, Toi. Sauve-moi. » Pour ceux qui L'ont déjà reçu,
réjouissons-nous de ce don immense et ne le tenons jamais pour acquis.
Que l'image de ce désert éternel
s'efface devant la vision glorieuse de la rivière d'eau de la vie, claire comme
du cristal, qui sort du trône de Dieu et de l'Agneau. Et que nous puissions
tous y boire et vivre éternellement.
Qu’il en soit ainsi ! Amen.
Base et Inspiration : La Parole de Dieu
Plan et Arrangements : Phalange Dormay
Recherches et Production : Intelligence Artificielle
05 Juin 2025