Jésus-Christ : le seul Sauveur

...ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. 1 Jean 5:11-13



lundi 25 novembre 2024

L'AMOUR DE L'ARGENT

 

« Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ;

Et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi,

Et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments. »

1 Timothée 6 :10 

L'AMOUR DE L'ARGENT

L’argent, cette entité impitoyable et envoûtante, se dresse devant nous comme une divinité mondaine et moderne, imposant son ombre sur chaque aspect de notre existence. Tel un mirage fascinant dans le désert aride de nos préoccupations quotidiennes, il semble promettre tout ce que nos cœurs désirent : le bonheur, la liberté, la sécurité. Dans ce monde où les valeurs spirituelles se fanent sous le poids écrasant du matérialisme, il devient de plus en plus difficile de discerner la vérité de l’illusion. L’avidité, insidieuse, se glisse dans l’âme humaine, et peu à peu, l’argent devient le centre de toutes choses, la quête ultime, la réponse à tous nos tourments.

Mais, comme un poison qui s’immisce subtilement dans nos veines, cette recherche incessante de richesse nous entraîne sur un chemin périlleux. La Bible, dans sa sagesse infinie, nous met en garde contre cette soif dévorante qui ronge l’esprit et dévore l’âme : « Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux » (1 Timothée 6 :10). Ces mots résonnent comme un avertissement solennel, un cri d’alarme que nous choisissons souvent d’ignorer. Pourtant, derrière la tentation du gain facile et de la jouissance matérielle se cachent des pièges invisibles, des filets tendus par l’ambition et la vanité, qui dérobent à l’être humain la paix intérieure et le sens véritable de la vie.

La quête de l’argent n’est pas simplement une recherche de biens matériels, c’est une lutte intérieure qui détruit peu à peu ce qui fait notre humanité. Ce texte biblique nous invite à une réflexion poignante sur la relation que nous entretenons avec l’argent et les conséquences spirituelles d’un amour démesuré pour ce bien éphémère. Il est un miroir sans pitié qui nous révèle notre faiblesse, notre vanité, notre désir insatiable de posséder, sans jamais nous poser la question essentielle : qu’avons-nous vraiment gagné en cheminant sur ce sentier sinueux ?

Alors, face à cette réalité implacable, que faire ? Comment éviter les pièges de ce désir insatiable, qui finit par asphyxier l’âme et par nous condamner à une existence vide et dénuée de sens ? C’est ce que nous allons explorer, avec une gravité sans égale, en trois étapes fondamentales : d’abord, nous plongerons dans les effets dévastateurs de l’amour de l’argent, qui ravage l’être humain de l’intérieur ; puis, nous scruterons les pièges de l’orgueil et du confort matériel, qui nous déconnectent de l’essentiel ; enfin, nous chercherons la seule véritable issue à cette tragédie : une foi vivante, nourrie par l’humilité et un contentement profond.

I. Les effets destructeurs de l'amour de l'argent

L’amour de l’argent, loin d’être un simple désir, devient une racine qui engendre d’innombrables maux. Ceux qui se laissent emporter par cette passion sont souvent pris dans un tourbillon qui les écarte de la foi et les plonge dans des abîmes de douleur. La Bible nous avertit clairement : « …en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments » (1 Timothée 6 :10). Cela semble être le destin de ceux qui vivent pour amasser toujours plus, dans une course effrénée vers la richesse. Mais à quel prix ?

La recherche incessante de l'argent transforme les individus. Ils deviennent esclaves de leur propre avidité, sacrifiant leur paix intérieure, leurs relations humaines, et leur relation avec Dieu. Jésus Lui-même dit dans Matthieu 6 :24 : « Nul ne peut servir deux maîtres : car, ou il haïra l’un, et il aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et il méprisera l’autre. » Cette vérité profonde met en lumière la dualité du cœur humain : lorsque l'argent devient le maître, Dieu est relégué à un rôle secondaire, voire éliminé.

Une citation de Warren Buffet, l’un des plus grands investisseurs de notre époque, résume parfaitement cette dynamique : « La richesse est comme l’eau salée. Plus vous buvez, plus vous avez soif. » Cette phrase illustre bien comment l’amour de l’argent, loin de satisfaire les désirs humains, exacerbe les besoins et engendre un vide intérieur.

En ces temps d'incertitude économique, de crises financières, la tentation d’amasser et de protéger sa richesse se fait encore plus grande. Mais, comme la Bible le dit, « quoi sert-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme ? » (Marc 8 :36). Quel est le prix de votre âme dans cette quête sans fin ?

 Pourtant, derrière ce désir insatiable de richesse, il existe un autre piège : celui de l’orgueil et de la suffisance.

II. L’orgueil et la suffisance : des pièges du confort matériel

L’amour de l'argent mène à l'orgueil et à la suffisance. Lorsqu'on commence à amasser des biens, il est facile de se laisser emporter par le sentiment de sécurité et de pouvoir que l’argent procure. L’argent devient une source de fierté, un moyen de se distinguer des autres et de croire que l’on peut tout contrôler. Mais cela conduit à une perte de la dépendance envers Dieu et à l’illusion que nous sommes maîtres de notre destin.

Le Proverbe 30 :8-9 met en lumière cette dangereuse tendance : « Donne-moi ni pauvreté, ni richesse ; accorde-moi le pain qui m’est nécessaire. De peur que, dans l’abondance, je ne te nie et ne dise : Qui est l’Éternel ? » Ce texte nous rappelle que l’abondance peut faire naître l’orgueil et l’indépendance vis-à-vis de Dieu. L’argent, au lieu de devenir un moyen de bénir et de servir les autres, devient un piège qui nous éloigne de notre Créateur.

L’orgueil engendré par la richesse fait également naître un désir insatiable d’accumuler davantage, et la satisfaction devient une illusion. Dans l’Évangile de Luc 12 :15, on y lit : « Gardez-vous avec soin de toute cupidité ; car la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens, fût-il dans l’abondance. » L’orgueil crée une illusion de contrôle qui, à terme, engendre la chute.

En ces temps de prospérité matérielle et de confort, sommes-nous conscients de ce piège ? Succombons-nous à la tentation de croire que notre valeur repose dans ce que nous possédons ? Le Christ nous appelle à réévaluer nos priorités et à ne pas chercher notre sécurité dans les biens de ce monde.

 Mais alors, quelle est la véritable solution face à cette tentation de l’amour de l’argent ?

III. La foi vivante et le contentement : la solution divine

La solution à l’amour de l’argent réside dans un retour à la foi vivante et dans un esprit de contentement. La Bible nous invite à chercher avant tout le royaume de Dieu et sa justice, et tout le reste nous sera donné par surcroît (Matthieu 6 :33). Le contentement n’est pas un manque, mais un état de paix et de confiance en Dieu, qui nous assure que ce dont nous avons besoin, Il nous le donnera.

Paul, dans 1 Timothée 6 :6-8, écrit : C’est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement ; car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter ; si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. » Le contentement est un trésor spirituel qui, lorsqu’il est cultivé, protège notre cœur des séductions de l’argent.

L’argent n’est ni mauvais en soi, ni un péché, mais l’amour excessif de l’argent conduit à la perdition. La véritable richesse réside dans une relation vivante avec Dieu, qui nous guide et nous pourvoit.

 Imaginez un homme qui, malgré une vie de simplicité, trouve une paix profonde dans son cœur. Il vit humblement, ne cherchant pas à accumuler des biens, mais confiant que Dieu pourvoit à tous ses besoins. Ce contentement est un témoignage vivant que la véritable richesse ne réside pas dans ce que nous possédons, mais dans la tranquillité d’une âme nourrie par Dieu.

L’amour de l’argent, cette racine sournoise et dévastatrice, pousse ses racines profondes dans l’âme humaine, écartant la foi et engendrant l’orgueil. Il mène à une suffisance illusoire, à cette illusion d’avoir tout sous contrôle, alors que tout nous échappe lentement et inexorablement. Il nous entraîne dans des tourments sans fin, nous emprisonne dans une quête incessante, où la satisfaction n’est jamais atteinte, et où la paix, pourtant si proche, semble à jamais hors de portée. L’argent, cet idolâtre cruel, ne fait qu'éteindre le souffle de notre véritable liberté, et laissent derrière lui, un vide béant que ni la richesse ni les plaisirs du monde ne pourront jamais combler.

Pourtant, dans ce monde qui court après des mirages, il existe une voie, une voie lumineuse, mais exigeante, celle de la foi vivante. Celle qui libère l’âme des chaînes du matérialisme et de l’illusion. C’est la voie du contentement, de la confiance totale en Dieu, celle où nous choisissons de renoncer à l’amour de l’argent, pour chercher d'abord le royaume de Dieu et sa justice. C’est là, et là seulement, que nous trouvons une paix ineffable, une paix qui transcende tout ce que la richesse humaine pourrait jamais offrir.

Et pourtant, combien d’entre nous s’égarent dans cette course effrénée, oubliant que tout ce que nous accumulons ici-bas, tout ce que nous chérissons tant, ne nous suivra pas dans l’éternité ? comme la poussière emportée par le vent, nos possessions se faneront, nos richesses se dissiperont. Ce que nous avons sur cette terre n'est que temporaire, mais ce qui est dans les cieux est éternel et immuable. Que notre trésor soit là, où l’invisible se fait éternité, et que notre cœur, notre espoir, nos véritables aspirations s’élèvent vers ce qui ne peut être ni volé, ni détruit.

Que ce message nous touche au plus profond de notre être, qu’il nous incite à une introspection douloureuse mais nécessaire, qu’il nous incite à une repentance franche, sincère et réelle. Que nous sachions, nous détacher de ce qui nous lie à la vanité, pour revenir à l’essentiel, et retrouver la pureté de la foi. Oui, que notre vie reflète les valeurs éternelles de Dieu, ces trésors invisibles qui mènent à la véritable vie.

Qu’il en soit ainsi ! Amen.

Phalange Dormay

25 novembre 2024