Jésus-Christ : le seul Sauveur

...ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. 1 Jean 5:11-13



samedi 26 octobre 2024

JESUS SEUL

 

« Il n'y a de salut en aucun autre ;

Car il n'y a sous le ciel aucun autre nom

Qui ait été donné parmi les hommes,

Par lequel nous devions être sauvés. »

Actes 4 :12

JESUS SEUL

Deux pans d’interrogations nous aideront à introduire ce matin, le message de la parole de Dieu. Deux pans de questions pertinentes et importantes surgissent à la pensée en raison de l’interdépendance qui caractérise nos relations. Deux pans de questions dont les réponses marqueront nos vies dans le monde présent et celui qui bientôt ouvrira sous nos pas des portes éternelles.

En effet d’un côté, qui donc est celui ou celle qui fait battre votre cœur ? Quelle est donc la personne chère à vos yeux pour qui du matin au soir vous vous démêlez pour donner satisfaction à ses désirs ? Quelle est la personne, importante et préférée qui fait appel à vos dons et vos sacrifices ? Qui donc d’un autre côté, est la star qui vous attire, la vedette qui vous enchante ? Dans le domaine du Football serait-ce Zidane, Ronaldo ou Ronaldinho ? Dans le domaine de la musique, serait-ce Beethoven, Jean Sébastien Bach, Wycleff Jean ou Yole Dérose ? Dans le domaine de la peinture, serait-ce Michel-Ange, Picasso ou Philomé Obin ? Dans le domaine des gouvernements, serait-ce Hitler, De Gaulle, Georges Bush ou Jean Jacques Dessalines ? Chacun a son préféré dans la vie. Mais quel est donc Celui que les chrétiens aiment, admirent, préfèrent et vénèrent ? C’est Celui que l’auteur du cantique au numéro 8 des chants d’Espérance section française proclame quand il dit : « Dans les cieux et sur la terre, il n’est aucun nom plus doux, aucun que mon cœur préfère au nom de Christ, mort pour nous. » Et il prend pour refrain « Quel beau nom porte l’Oint de l’Eternel, quel beau nom que Celui d’Emmanuel. » C’est de cet homme que chacun de nous devrait dire ; c’est de cet Homme que je peux personnellement déclarer : « Mon seul appui, c’est l’Ami céleste : Jésus seul, Jésus seul, les ans s’en vont, cet Ami me reste Jésus seul, Jésus seul. »

C’est donc cet homme qu’avec les yeux charnels nous ne voyons pas, mais qu’avec les spirituels, nous contemplons et admirons ? C’est donc cet Homme qu’avec ces mains de chair nous ne pouvons toucher, mais qu’avec celles de la foi nous pouvons tenir et Le porter à nous enlacer de ses bras éternels ? C’est donc cet Homme qu’avec le nez ordinaire nous ne pouvons sentir, mais qu’avec « le transformé spirituel », il nous est possible et même loisible d’exhaler le doux parfum ? C’est donc cet Homme qui nous fait venir ici ce matin ? C’est donc cet Homme qui nous attire à ses pieds bénis ? C’est donc cet Homme pour Qui nous chantons la gloire en prononçant les paroles du cantique : « Onoré puissans non-Jésus. » ? Oui, son nom c’est Jésus.

En vérité, qui d’autres nous prouverait l’amour de Dieu, si ce n’est que Jésus et Jésus seul ? Qui donc nous manifesterait sa grâce, si ce n’est que Jésus et Jésus seul ? Qui d’autre nous ferait bénéficier de sa miséricorde, si ce n’est que Jésus et Jésus seul ? C’est pourquoi du haut de cette chaire chrétienne, du fond de cette enceinte, retentiront jusqu’au retour de Jésus-Christ les paroles de ce cantique :

« Tout bonheur mwen nan Jésus-Christ Christ pou mwen, Christ pou mwen. Sé Li ki Rwa-m, Li sé Sovè-m, Sé Li min-m tou ki bon doktè-m, Si-L pa té là sa mwen ta fè. Christ pou mwen, Christ pou mwen. »

Oui, désormais, que tous ceux qui respirent, apprennent, que la Vedette des vedettes, c’est Jésus-Christ notre vedette personnelle ; que tous les anges peuplant la cour céleste sachent, que le Champion des champions, c’est Jésus-Christ, le champion de la phalange chrétienne ; que tous les hommes aux quatre coins de la terre s’informent que le Roi des rois c’est Jésus-Christ, notre Roi, notre Dieu, notre Seigneur, notre Maître et cela, dès avant tous temps, maintenant même, et aux siècles des siècles.

À ceux qui voudraient ou chercheraient à comprendre le pourquoi de notre préférence et de notre attachement au Seigneur, nous tenons à redire ce matin en trois temps, l’histoire de l’amour de Jésus.

Sachez premièrement que pour nous sauver, Jésus et Jésus seul a quitté son ciel.

I.- POUR NOUS SAUVER JESUS-CHRIST A QUITTE SON CIEL.

Pou nou té kab délivré Jésus-Christ a quitté son ciel. Esaïe 61 :1

Pou nou té kab libéré : Jésus-Christ a quitté son ciel. Esaïe 61 :1

Pou nou té kab racheté : Jésus-Christ a quitté son ciel. Tite 2 :14

Si l’auteur du cantique au numéro 90 que nous avions entonné ce matin nous dit : « Le Fils de Dieu vint sur la terre, mourir pour moi car Il m’aimait. Est-il de plus profond mystère d’amour plus grand et plus parfait ? » L’auteur du cantique au numéro 91 traduit de son côté, la pensée du Seigneur quand il écrit : « J’ai quitté le ciel pour toi, J’ai connu ta misère extrême, Perdu, mourant loin de Moi, Ignorant mon amour suprême. » Et, il dit en refrain : « Je suis ton Sauveur, ton Ami, Reviens à Moi dans ta tristesse, et sois sauvé dès aujourd’hui et tu chanteras d’allégresse. »

Et comment en a-t-il été ainsi ? Comment a-t-Il pu décider de quitter son ciel, renoncer un moment à son trône ? En vérité ce n’est pas une mince affaire, c’est une décision de la plus haute importance ; une décision de la plus haute autorité, une décision du conseil divin.

A.- UNE DÉCISION DU CONSEIL DIVIN.

Compte tenu de l’introduction du péché au jardin d’Eden, compte tenu du drame survenu au foyer de nos premiers parents, Dieu a dû prendre une décision et prononcer son verdict.

·       Attendu que des nouvelles scandaleuses viennent du jardin d’Eden ;

·       Attendu que les anges sont abasourdis de l’acte perpétré par le méchant adversaire ;

·       Attendu qu’Adam et Ève ont frayé le chemin à la désobéissance aux ordres de Dieu ;

·       Attendu que leurs actes ouvrent les portes au désordre, à la corruption et à la dégénérescence ;

·       Attendu que l’homme a péché volontairement et délibérément ; et se sépare spirituellement de Dieu ;

·       Attendu que Dieu Lui-même en est affligé ;

·       Attendu que le salaire du péché c’est la mort ;

·       Attendu que la justice de Dieu doit être satisfaite ;

·       Attendu que Dieu est amour et riche en miséricorde.

Par ces motifs, il a été convenu et arrêté ce qui suit :

Paragraphe 1 Premier alinéa

·       Art.- 1. Le serpent sera maudit d’entre tout le bétail et les animaux des champs.

·       Art.- 2. Il rampera sur son ventre et mangera de la poussière tous les jours de sa vie.

·      Art.- 3. Il y aura entre le serpent et la femme, entre la postérité de chacun d’eux : inimitié. Celle-ci l’écrasera la tête et il lui blessera le talon.

·   Art.- 4. La femme verra la souffrance de ses grossesses augmentées et enfantera avec douleur.

·       Art.- 5. La femme portera son désir vers son mari et celui-ci dominera sur elle.

·     Art.- 6. La terre sera maudite et c’est à force de peine que l’homme en tirera sa nourriture.

·       Art.- 7. Que le jardin d’Eden soit immédiatement vidé de tous ses occupants.

Paragraphe 1 Deuxième alinéa

·     Art.- 1. L’Un de nous (membre du Conseil divin) par amour pour l’humanité va descendre sur la terre et y vivre.

·   Art.- 2. L’Un de Nous va subir toutes les humiliations nécessaires à la rédemption de l’homme pécheur.

·       Art.- 3. L’Un de Nous va porter la croix infâme jusqu’au mont Golgotha.

·       Art.- 4. L’Un de Nous va être crucifié, mis à mort et payer ainsi la rançon finale.

Paragraphe 2 Premier alinéa.

·       Art.- 1. Le sort est jeté. Le choix s’arrête sur Jésus-Christ, et Jésus-Christ seul.

Donné au Palais du Seigneur, depuis le commencement.

Suivent les signatures :

Dieu : le Père
Jésus-Christ : le Fils
Saint-Esprit : le Conseiller

Frères et Sœurs bien-aimés, la sentence a été proclamée et l’ordre exécuté.

B.- VERDICT PRONONCÉ ET ORDRE EXÉCUTÉ.

Si à Bethléem a commencé l’histoire de notre salut, de là, également a commencé le drame d’une vie tourmentée. Si en ce lieu dénommé la maison du pain devait naître Celui qui S’appelle le pain de vie. Celui qui S’appelle : le pain qui vivifie, le pain qui revitalise, le pain qui restaure, le pain qui régénère. Mais également en ce lieu se retrouvaient autour de son berceau des animaux et de la paille sèche. Plus tard, ce petit enfant à la mission noble et salvatrice devait connaître l’exil pour être protégé de la barbarie d’Hérode et être échappé d’un génocide programmé. Mais pourquoi tout cela ? C’est donc, bien-aimé en Jésus-Christ, l’amour de Dieu qui se manifeste. C’est l’amour de Dieu mis en exercice pour le salut de chacun de nous. Jean 3 :16 Alors vous comprendrez pourquoi chaque chrétien chante : « Mon Jésus, Je T’aime, Je Te sais à moi. Je fuis les plaisirs de ce monde pour Toi. Sauveur qui fait grâce à tout cœur repentant, si jamais je T’aime, c’est bien maintenant. » Commencez-vous à comprendre pourquoi nous avons pour slogan : « Jésus et Jésus seul. » Commencez-vous à comprendre pourquoi Il est notre Roi, notre Seigneur et notre Dieu ? C’est parce que non seulement Il a quitté son ciel pour nous sauver, mais également Il a donné sa propre vie pour nous mettre en liberté.

II.- POUR NOUS SAUVER, JÉSUS-CHRIST A DONNÉ SA PROPRE VIE

Pour nous te capab (délivrer - racheter - libérer) Jésus-Christ té accepté bay La vi-L Li min-m minm.

Frères et Sœurs bien-aimés,

·       Prononcer le verdict c’était 1.

·       Prendre la décision, c’était 2.

·       Naître à Bethléem c’était 3.

·       Vivre parmi les hommes c’était 4.

·       Subir les humiliations c’était 5.

·       Porter sa croix c’était 6.

Mais la 7ème, c’était la dernière phase. Elle était terrible et angoissante. Elle déchirait les entrailles et coupait le souffle. Aujourd’hui chacun de nous peut chanter : « Je l’ai trouvé, Je l’ai trouvé le bonheur ineffable, Je suis sauvé, Je suis sauvé ô grâce inexprimable, tous mes péchés sont effacés, le sang de Christ me lave, les jours des larmes sont passés, je ne suis plus esclave. » Oui, aujourd’hui, chacun de nous peut chanter : « Quelle assurance je suis sauvé, quel avant-goût du ciel m’est donné, né de l’Esprit, baptisé de feu, créé de nouveau, je vis pour Dieu. » Oh que c’est beau d’entendre ces belles paroles tombées de nos lèvres. Mais vous souvenez-vous de la dernière phase ? Vous rappelez-vous la 7ème ?

N’était-ce pas dur pour le Seigneur

·       De porter la couronne d’épines sur son front ?

·       De supporter des clous enfoncés dans la chair ;

·       De subir la pression de son poids qui tenaille Ses mains ;

·       De souffrir le choc du redressement de la croix ;

·       De boire d’une éponge remplie de vinaigre et fixée à un roseau,

·       Et enfin de recevoir le coup de lance qui Lui perça le côté ?

Au fort de ses souffrances Il devait crier : Eli Eli lama sabacthani : Mon Dieu Mon Dieu, pourquoi m’as-Tu abandonné ? Et plus tard Il devait dire : « Père, Je remets mon Esprit entre tes mains. » Et baissant la tête, Il expira.

Vous qui êtes ici ce matin et qui chantez souvent : « Le monde sé pa la kay mwen nan syel la pralé », ne devriez-vous pas méditer et faire vôtres les paroles de ce cantique : « Rédempteur adorable sur la croix attachée, Traité comme un coupable, brisé pour mon péché, ton angoisse suprême, ta douleur, ton tourment, me disent : vois Je t’aime, J’ai pris ton châtiment. » Oui, à notre place le Seigneur a accepté personnellement la mort ; et cela de façon délibérée.

A.- MORT ACCEPTÉE DE FAÇON DÉLIBÉRÉE.

Frères et Sœurs bien-aimés,

Au drame de son arrestation, Jésus-Christ aurait pu S’échapper de bonnes façons et d’intelligentes manières. Il aurait pu S’échapper en oubliant Jérusalem, soustraire de son itinéraire cette ville où une fois déjà, on a failli Le lapider. Il aurait pu vivre seulement à Nazareth, en Galilée, à Capernaüm, dans la Judée, à Béthanie, en Pérée. Mais pourquoi Jérusalem, pourquoi Jérusalem qui reconnaissait-Il tue les prophètes et ceux qui lui sont envoyés ? Mais là, Il y est allé et c’est là que le drame se produisit. À Gethsémani, Il aurait pu Se dérober à la vue des hors-la-loi. Il aurait pu profiter du temps des ténèbres pour Se cacher dans les feuillages, Se faufiler à travers les oliviers et S’enfuir en toute tranquillité.

Fut-ce même qu’Il ait été arrêté, Il aurait pu Se défendre devant Pilate ; lui dire : « Pilate, vois-tu, ton pouvoir n’est pas menacé. Je n’ambitionne pas de ton poste. Voilà déjà peu de jours, Je n’ai pas accepté le royaume que le peuple Me voulait. Tu Me demandes si Je suis Roi, oui Je le suis, mais mon royaume n’est pas de ce monde. Pilate, Je suis loin d’être un frotteur de troubles comme certains le prétendent. Tous ceux qui étaient sur la montagne peuvent témoigner, là J’ai prononcé un discours tout à fait complaisant et pacifique. N’est-ce pas Pilate, que Je ne suis pas coupable ? » Et pourtant, Il est resté muet comme un agneau qu’on mène à la boucherie.

Il aurait pu échapper à la mort en disant à cette foule hypocrite qui criait : « Crucifie, crucifie-Le » Hey, arrêtez, n’est-ce pas vous qui sur mon chemin étendiez vos habits ? N’est-ce pas vous qui sur mon parcours chantiez : Hosana béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur ? N’y a-t-il pas parmi vous certains qui bénéficiaient de ma présence ? N’est-ce pas que Je guérissais vos malades, que Je nourrissais vos affamés, que Je libérais vos démoniaques ? Mais Il ne dit mot, et consent d’être crucifié.

Alors vous qui êtes présents ici ce matin, dites-moi pourquoi le Seigneur accepta-t-Il toutes les humiliations ; pourquoi accepta-t-Il toutes ces souffrances au point d’en mourir ? Pour me sauver, pour te sauver, voilà pourquoi, Il donna sa vie. C’est pourquoi, en regardant la croix bénie, personnellement je me jette à ses pieds et je chante : « Aux pieds de la croix sanglante où Tu T’es donné pour moi, mon âme ému et tremblante ô Jésus se livre à Toi. Le parfait bonheur, le parfait bonheur, c’est de mettre tout mon être à tes pieds, Seigneur. » Maintenant, pouvez-vous comprendre pourquoi je dis : Jésus est ma vedette ; pourquoi je dis qu’Il est mon Roi ; pourquoi je dis qu’Il est mon Sauveur ; pourquoi je dis qu’Il est mon Dieu. Oui, vous pouvez comprendre pourquoi je dis Jésus et Jésus seul. Car non seulement pour nous sauver Il quitta son ciel, non seulement pour nous sauver Il donna sa vie, mais finalement pour nous sauver, avec Lui, Il nous prendra.

III.- POUR NOUS SAUVER, JÉSUS-CHRIST AVEC LUI NOUS PRENDRA.

Il est à souligner que le Seigneur ne nous demandera pas de passer Le voir et nous laisser repartir. Il ne demandera pas à quelqu’un de venir nous voir et Lui faire part de nos démêlés. Il ne demandera pas à quelqu’un de venir nous chercher et nous emmener vers Lui. Mais Il dit : Jean 14 :1-3 : « Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en Moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, Je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque Je M'en serai allé, et que Je vous aurai préparé une place, Je reviendrai, et Je vous prendrai avec Moi, afin que là où Je suis vous y soyez aussi. » C’est pourquoi j’aime personnellement chanter ce cantique : « Du ciel bientôt Jésus va revenir, si c’était aujourd’hui. Tout radieux nous Le verrons venir, si c’était aujourd’hui. Alors, tous les saints à sa vue, ses enfants sûrs de sa venue, iront avec Lui sur la nue, si c’était aujourd’hui. » Le refrain nous dit : « Gloire, gloire Jésus revient bientôt. Gloire, Gloire, Nous Le couronnerons, Gloire, Gloire et nous L’adorerons, Gloire, Gloire Jésus revient bientôt. » En ce jour-là, nous serons loin, bien loin des bruits de la terre.

A.- LOIN DES BRUITS DE LA TERRE.

En ce jour-là, nous dirons à la guerre : bye bye. Nous dirons à la peur : bye bye. Nous dirons au stress, bye bye. Nous dirons à la maladie bye bye. Nous dirons à la souffrance bye bye. Nous dirons à satan et ses acolytes : bye bye, bye bye.

Si entre-temps sur cette terre nous affrontons des problèmes à n’en plus finir, si de nos jours nous souffrons de différentes manières, fortifions-nous en chantant les paroles du cantique au no 123 du Recueil des chants d’espérance, section française : « En Christ seul est mon espérance, sa justice est mon assurance, Il est devant Dieu mon appui, je n’en veux point d’autre que Lui. » Chantons toujours les paroles du cantique CEF # 130 : « Il est un Roc séculaire, que Dieu pour mon cœur lassé, comme un abri tutélaire, au sein des flots a placé. – Oui, mon Rocher ma forteresse, mon asile protecteur, mon recours dans la détresse c’est Jésus le Rédempteur. » Oui, frères bien-aimés, oui sœurs chrétiennes, chantons les paroles d’espérance de ce vieux cantique créole : « Gnou jou ma suspan’n chanté-m yo, vwa ma rété san-l pa chanté, Min ak sin ki nan la glaw yo, nam mwen va kontan pou-l mélé – Fo-l vini Jou la glaw sa-a, sé li ki asurans kè mwen Ségnè kinbé-m paré pou sa, nan wou mété tout konfians mwen. Oooh, ma va wè Li, min’m jan Li yé Jézu, rédemptè Fis Bondyé. » Nous Le verrons sur son trône éternel. Nous serons avec Lui dans son ciel de gloire.

B.- DANS LE CIEL DE LA GLOIRE

Dans le ciel de la gloire, nous serons tous les bienvenus. Un regard de Jésus sera ma bienvenue ; un regard de Jésus sera ta bienvenue. Oui pour nous, pour nous s’ouvre le ciel.

Comprenez-vous alors, le pourquoi de notre slogan : Jésus et Jésus seul. Mais pour vous qui êtes ici ce matin et qui ne connaissez pas le Seigneur, qui ne vivez pas en Lui et dont le salut est hypothéqué par les plaisirs de ce monde trompeur, voulez-vous reconnaître en Jésus-Christ, votre vedette préférée, votre champion imbattable et votre Roi victorieux ? Sachez que pour vous sauver Jésus-Christ a dû abandonner son trône et quitter son ciel de gloire. Pour vous racheter, Il a dû donner sa vie et mourir sur le bois infâme de la croix. Pour votre salut, Il ouvre les portes de son ciel et veut vous accueillir sur son trône, dans les parvis de son palais.

Ce matin nous voulons votre bien. Qui que vous soyez, saisissez l’occasion, donnez-vous au Seigneur, venez à Lui, tandis que nous allons chanter les paroles de ce cantique : « Vini chak moun ki plin péché Kris gin mizérikod. Li di Li va ba wou la pè La met kè wou an od. - Paské Kris té vèsé san Li Ki gran bénédiksyon, Plonjé wou nan san Jésus-Kri lavé tout transgresyion. – Wi Jésus sé chemin la vi ki minnin nou nan syel Vin met tout konfians ou nan Li ou pa-p maché tou sel. – Vin non uni wou avek nou ki pralé nan la glwa. Pou abité la tou lé jou koté tout moun an jwa. Selman kwè Jésus/ la sové ou tou ».

Que le Seigneur vous bénisse.

Dormay Phalange

1ère Église Baptiste

Port-au-Prince, Haïti.

04 mars 2007