Jésus-Christ : le seul Sauveur

...ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. 1 Jean 5:11-13



samedi 27 septembre 2025

La splendeur sacrée

 

« La vraie Lumière, qui éclaire tout homme, était venue dans le monde. »

Jean un : le verset neuf.

Nous donnons pour titres au sermon :

La splendeur sacrée.

La lumière véritable.

La clarté salvatrice.

Frères et sœurs bien-aimés,

Avez-vous déjà contemplé l'humanité plongée dans l'obscurité spirituelle la plus profonde ? Pouvez-vous imaginer ces milliards d'âmes tâtonnant dans les ténèbres de l'ignorance divine, cherchant désespérément une lueur d'espoir dans ce monde de confusion ? Quelle tragédie ! Quelle détresse que de voir nos semblables errer comme des aveugles dans un labyrinthe sans issue, guidés seulement par les faibles lueurs vacillantes de leur conscience blessée !

Depuis la chute d'Adam, l'humanité entière gémit sous le poids de cette cécité spirituelle. Nous possédons certes une intelligence remarquable qui nous permet de sonder les mystères de la nature, de bâtir des civilisations, de créer des merveilles technologiques. Mais quand il s'agit de connaître Dieu, de discerner Sa volonté, de marcher dans Ses voies, hélas ! nous demeurons comme des enfants perdus dans la nuit la plus noire.

Cette lumière naturelle de la conscience, si précieuse soit-elle, reste insuffisante ! Elle nous montre le bien, mais nous manquons de force pour l'accomplir ! Elle nous révèle nos fautes, mais elle ne peut nous en affranchir ! Elle nous fait aspirer au divin, mais Dieu demeure pour nous une abstraction froide, un fantôme insaisissable !

Mais attendez ! N'entendez-vous pas résonner cette parole d'espoir qui traverse les siècles comme un coup de tonnerre dans la nuit : « La vraie lumière était venue dans le monde ! » Oui, bien-aimés, quand tout semblait perdu, quand l'humanité suffoquait dans ses ténèbres, la Lumière véritable a paru ! Elle a brillé ! Elle brille encore !

D'abord, reconnaissons cette insuffisance tragique de notre lumière naturelle face aux réalités divines.

La faiblesse humaine devant les ténèbres spirituelles.

La vulnérabilité charnelle devant les mystères sacrés.

La défaillance naturelle contre les vérités spirituelles.

Bien-aimés en Jésus-Christ, ne nous voilons pas la face devant cette réalité douloureuse : notre conscience, malgré sa noblesse, reste impuissante à nous sauver ! En Romains sept : les versets dix-huit à dix-neuf, nous lisons : « Car je sais que le bien n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair : j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. »

Quelle confession déchirante ! Quel aveu d'impuissance ! Notre conscience nous éclaire sur le bien, mais nous demeurons esclaves du mal. Elle nous montre la sainteté, mais nous croupissons dans la corruption. Comme le disait si justement Blaise Pascal : « L'homme n'est ni ange ni bête, et le malheur veut, que qui veut faire l'ange, fait la bête. »

Cette lumière naturelle nous permet de distinguer le juste de l'injuste, le beau du laid, le noble du vil. Mais elle ne peut transformer notre cœur ! Elle nous condamne sans nous racheter ! Elle nous accuse sans nous pardonner ! Combien d'âmes sincères se sont découragées devant cette austère conscience qui commande sans donner la force d'obéir !

En Éphésiens deux : le verset douze, nous lisons : « Vous étiez en ce temps-là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde. » Voilà notre état naturel : sans espérance et sans Dieu, malgré toute notre intelligence, malgré tous nos progrès, malgré toutes nos philosophies !

Maintenant, Bien-aimés du Seigneur, découvrons cette révélation merveilleuse : la vraie Lumière S'est manifestée en la personne de Jésus-Christ. Oui,

La manifestation divine éclatante en Jésus-Christ.

Voici le miracle des miracles : « La vraie lumière était venue dans le monde ! » En Jésus-Christ, toutes nos aspirations spirituelles trouvent leur accomplissement parfait ! En Lui, Dieu cesse d'être une abstraction pour devenir une réalité vivante, palpable, adorable !

En Jean quatorze : le verset neuf, Jésus déclare : « Il y a si longtemps que Je suis avec vous, et tu ne M'as pas connu, Philippe ! Celui qui M'a vu a vu le Père ; comment dis-tu : Montre-nous le Père ? » Quelle révélation stupéfiante ! En contemplant Christ, nous contemplons Dieu Lui-même !

Cette Lumière véritable ne se contente pas de nous montrer nos fautes comme le fait notre conscience. Elle nous apporte le pardon ! Elle ne se borne pas à nous révéler la sainteté divine. Elle nous donne la force de devenir saints ! Comme l'affirmait si magnifiquement Victor Hugo : « Il faut, voyez-vous, nous pardonner les uns aux autres. Chacun a sa faute. » Mais Christ va plus loin : Il ne se contente pas de pardonner, Il transforme !

En Deux Corinthiens quatre : le verset six, nous lisons : « Car Dieu, qui a dit : La lumière brillera du sein des ténèbres ! a fait briller la lumière dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ. »

Jésus n'est pas seulement un grand moral qui nous enseigne la vertu. Il est la Vertu incarnée ! Il n'est pas simplement un sage qui nous parle de Dieu. Il est Dieu manifesté en chair ! En Lui, la conscience trouve son modèle parfait, son inspiration suprême, sa force rédemptrice !

Frères et sœurs en Jésus-Christ, saisissons Enfin, cette transformation glorieuse que produit cette vraie Lumière dans nos cœurs et nos vies. Oui,

La puissance transformatrice, libératrice de la vraie Lumière.

Contemplez cette différence saisissante entre l'âme abandonnée à sa seule conscience et l'âme éclairée par la vraie Lumière ! En Un Jean un : les versets six à sept, nous lisons : « Si nous disons que nous sommes en communion avec Lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme Il est Lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. »

Quelle transformation ! Quelle métamorphose ! La conscience seule nous laissait dans le découragement, car elle nous montrait un idéal inaccessible. Christ nous donne l'espérance, car Il nous rend cet idéal accessible par Sa grâce ! La conscience nous parlait d'un Dieu lointain, abstrait, insaisissable. En Christ, nous trouvons un Père aimant, proche, compatissant !

Albert Einstein disait : « Il y a deux façons de vivre sa vie : l'une en faisant comme si rien n'était un miracle, l'autre en faisant comme si tout était un miracle. » Avec Christ, tout devient effectivement miraculeux ! La prière n'est plus un monologue avec l'inconnu, mais un dialogue avec l'Ami fidèle ! La sainteté n'est plus un sommet inaccessible, mais un chemin praticable avec Sa force ! L'amour de Dieu n'est plus une théorie, mais une expérience quotidienne !

En Galates deux : le verset vingt, Paul s'écrie : « J'ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi. »

Permettez-moi de partager l'histoire émouvante d'un explorateur qui se perdit dans une grotte immense et labyrinthique. Pendant des heures, il erra dans l'obscurité totale, guidé seulement par le faible halo de sa lampe de poche. Cette petite lumière lui permettait de voir quelques mètres devant lui, d'éviter certains obstacles, mais elle ne pouvait lui révéler l'immensité de la caverne ni lui indiquer la sortie.

Épuisé, désespéré, il s'assit dans les ténèbres, sa lampe s'éteignant peu à peu. C'est alors qu'au loin, il aperçut une lueur différente, plus puissante, plus chaude. C'était la lumière du soleil qui pénétrait par une ouverture ! Cette lumière véritable ne se contentait pas d'éclairer quelques pas devant lui : elle illuminait toute la caverne, révélait tous les passages, et surtout, elle lui montrait clairement le chemin de la liberté !

Ainsi en est-il, bien-aimés, de notre condition spirituelle ! Notre conscience est comme cette petite lampe : utile, mais insuffisante. Christ est comme la lumière du soleil : puissante, révélatrice, libératrice ! Il ne se contente pas d'éclairer partiellement notre chemin. Il illumine toute notre existence et nous montre le chemin vers le Père !

Bien-aimés dans la foi, l'heure de la grande illumination a sonné ! Ne demeurons plus dans les demi-teintes de notre conscience naturelle ! Ne nous contentons plus des lueurs vacillantes de nos philosophies humaines ! La vraie Lumière brille devant nous en la personne bénie de notre Seigneur Jésus-Christ !

En Jean huit : le verset douze, Jésus déclare : « Moi, Je suis la lumière du monde ; celui qui Me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » Quelle promesse ! Quelle assurance ! Celui qui suit Christ ne tâtonne plus dans l'obscurité spirituelle !

Cette vraie Lumière dissipe nos doutes, chasse nos craintes, illumine nos décisions, transforme nos cœurs ! Elle fait de nous des enfants de lumière dans un monde de ténèbres ! En Éphésiens cinq : le verset huit, nous lisons : « Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière ! »

Alors, que ferez-vous de cette révélation ? Continuerez-vous à errer dans la pénombre de votre conscience naturelle ? Ou ouvrirez-vous grand votre cœur à cette vraie Lumière qui veut vous inonder de Sa splendeur divine ?

Venez à Christ ! Abandonnez-vous à Sa lumière ! Laissez-Le éclairer chaque recoin de votre existence ! Car Il est la vraie Lumière, la seule Lumière capable d'éclairer parfaitement tout homme qui vient au monde ! En Lui, vous passerez des ténèbres à la lumière, de la mort à la vie, du désespoir à l'espérance éternelle !

Qu'il en soit ainsi. Amen. Amen.