« La vraie Lumière, qui éclaire tout homme, était venue
dans le monde. »
Jean un : le verset neuf.
Nous donnons pour titres au sermon :
La splendeur sacrée.
La lumière véritable.
La clarté salvatrice.
Frères et sœurs bien-aimés,
Avez-vous déjà contemplé l'humanité
plongée dans l'obscurité spirituelle la plus profonde ? Pouvez-vous imaginer
ces milliards d'âmes tâtonnant dans les ténèbres de l'ignorance divine,
cherchant désespérément une lueur d'espoir dans ce monde de confusion ? Quelle
tragédie ! Quelle détresse que de voir nos semblables errer comme des aveugles
dans un labyrinthe sans issue, guidés seulement par les faibles lueurs
vacillantes de leur conscience blessée !
Depuis la chute d'Adam, l'humanité
entière gémit sous le poids de cette cécité spirituelle. Nous possédons certes
une intelligence remarquable qui nous permet de sonder les mystères de la
nature, de bâtir des civilisations, de créer des merveilles technologiques.
Mais quand il s'agit de connaître Dieu, de discerner Sa volonté, de marcher
dans Ses voies, hélas ! nous demeurons comme des enfants perdus dans la nuit la
plus noire.
Cette lumière naturelle de la
conscience, si précieuse soit-elle, reste insuffisante ! Elle nous montre le
bien, mais nous manquons de force pour l'accomplir ! Elle nous révèle nos
fautes, mais elle ne peut nous en affranchir ! Elle nous fait aspirer au divin,
mais Dieu demeure pour nous une abstraction froide, un fantôme insaisissable !
Mais attendez ! N'entendez-vous pas
résonner cette parole d'espoir qui traverse les siècles comme un coup de
tonnerre dans la nuit : « La vraie lumière était venue dans le monde ! » Oui,
bien-aimés, quand tout semblait perdu, quand l'humanité suffoquait dans ses
ténèbres, la Lumière véritable a paru ! Elle a brillé ! Elle brille encore !
D'abord,
reconnaissons cette insuffisance tragique de notre lumière naturelle face aux
réalités divines.
La faiblesse humaine devant les
ténèbres spirituelles.
La vulnérabilité charnelle devant les
mystères sacrés.
La défaillance naturelle contre les
vérités spirituelles.
Bien-aimés en Jésus-Christ, ne nous
voilons pas la face devant cette réalité douloureuse : notre conscience, malgré
sa noblesse, reste impuissante à nous sauver ! En Romains sept : les versets
dix-huit à dix-neuf, nous lisons : « Car je sais que le bien n'habite pas en
moi, c'est-à-dire dans ma chair : j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire
le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne
veux pas. »
Quelle confession déchirante ! Quel
aveu d'impuissance ! Notre conscience nous éclaire sur le bien, mais nous
demeurons esclaves du mal. Elle nous montre la sainteté, mais nous croupissons
dans la corruption. Comme le disait si justement Blaise Pascal : « L'homme
n'est ni ange ni bête, et le malheur veut, que qui veut faire l'ange, fait la
bête. »
Cette lumière naturelle nous permet de
distinguer le juste de l'injuste, le beau du laid, le noble du vil. Mais elle
ne peut transformer notre cœur ! Elle nous condamne sans nous racheter ! Elle
nous accuse sans nous pardonner ! Combien d'âmes sincères se sont découragées
devant cette austère conscience qui commande sans donner la force d'obéir !
En Éphésiens deux : le verset douze,
nous lisons : « Vous étiez en ce temps-là sans Christ, privés du droit de
cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans
Dieu dans le monde. » Voilà notre état naturel : sans espérance et sans
Dieu, malgré toute notre intelligence, malgré tous nos progrès, malgré toutes
nos philosophies !
Maintenant, Bien-aimés du Seigneur, découvrons cette révélation
merveilleuse : la vraie Lumière S'est manifestée en la personne de
Jésus-Christ. Oui,
La manifestation
divine éclatante en Jésus-Christ.
Voici le miracle des miracles : « La
vraie lumière était venue dans le monde ! » En Jésus-Christ, toutes nos
aspirations spirituelles trouvent leur accomplissement parfait ! En Lui, Dieu
cesse d'être une abstraction pour devenir une réalité vivante, palpable,
adorable !
En Jean quatorze : le verset neuf,
Jésus déclare : « Il y a si longtemps que Je suis avec vous, et tu ne M'as
pas connu, Philippe ! Celui qui M'a vu a vu le Père ; comment dis-tu :
Montre-nous le Père ? » Quelle révélation stupéfiante ! En contemplant
Christ, nous contemplons Dieu Lui-même !
Cette Lumière véritable ne se contente
pas de nous montrer nos fautes comme le fait notre conscience. Elle nous
apporte le pardon ! Elle ne se borne pas à nous révéler la sainteté divine.
Elle nous donne la force de devenir saints ! Comme l'affirmait si magnifiquement
Victor Hugo : « Il faut, voyez-vous, nous pardonner les uns aux autres. Chacun
a sa faute. » Mais Christ va plus loin : Il ne se contente pas de pardonner, Il
transforme !
En Deux Corinthiens quatre : le verset
six, nous lisons : « Car Dieu, qui a dit : La lumière brillera du sein des
ténèbres ! a fait briller la lumière dans nos cœurs pour faire resplendir la
connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ. »
Jésus n'est pas seulement un grand
moral qui nous enseigne la vertu. Il est la Vertu incarnée ! Il n'est pas
simplement un sage qui nous parle de Dieu. Il est Dieu manifesté en chair ! En
Lui, la conscience trouve son modèle parfait, son inspiration suprême, sa force
rédemptrice !
Frères et sœurs en
Jésus-Christ, saisissons Enfin, cette transformation glorieuse que produit
cette vraie Lumière dans nos cœurs et nos vies. Oui,
La puissance
transformatrice, libératrice de la vraie Lumière.
Contemplez cette différence
saisissante entre l'âme abandonnée à sa seule conscience et l'âme éclairée par
la vraie Lumière ! En Un Jean un : les versets six à sept, nous lisons : «
Si nous disons que nous sommes en communion avec Lui, et que nous marchions
dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. Mais si
nous marchons dans la lumière, comme Il est Lui-même dans la lumière, nous
sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de
tout péché. »
Quelle transformation ! Quelle
métamorphose ! La conscience seule nous laissait dans le découragement, car
elle nous montrait un idéal inaccessible. Christ nous donne l'espérance, car Il
nous rend cet idéal accessible par Sa grâce ! La conscience nous parlait d'un
Dieu lointain, abstrait, insaisissable. En Christ, nous trouvons un Père
aimant, proche, compatissant !
Albert Einstein disait : « Il y a deux
façons de vivre sa vie : l'une en faisant comme si rien n'était un miracle,
l'autre en faisant comme si tout était un miracle. » Avec Christ, tout devient
effectivement miraculeux ! La prière n'est plus un monologue avec l'inconnu,
mais un dialogue avec l'Ami fidèle ! La sainteté n'est plus un sommet
inaccessible, mais un chemin praticable avec Sa force ! L'amour de Dieu n'est
plus une théorie, mais une expérience quotidienne !
En Galates deux : le verset vingt,
Paul s'écrie : « J'ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n'est plus
moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair,
je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même
pour moi. »
Permettez-moi de partager l'histoire
émouvante d'un explorateur qui se perdit dans une grotte immense et
labyrinthique. Pendant des heures, il erra dans l'obscurité totale, guidé
seulement par le faible halo de sa lampe de poche. Cette petite lumière lui
permettait de voir quelques mètres devant lui, d'éviter certains obstacles,
mais elle ne pouvait lui révéler l'immensité de la caverne ni lui indiquer la
sortie.
Épuisé, désespéré, il s'assit dans les
ténèbres, sa lampe s'éteignant peu à peu. C'est alors qu'au loin, il aperçut
une lueur différente, plus puissante, plus chaude. C'était la lumière du soleil
qui pénétrait par une ouverture ! Cette lumière véritable ne se contentait pas
d'éclairer quelques pas devant lui : elle illuminait toute la caverne, révélait
tous les passages, et surtout, elle lui montrait clairement le chemin de la
liberté !
Ainsi en est-il, bien-aimés, de notre
condition spirituelle ! Notre conscience est comme cette petite lampe : utile,
mais insuffisante. Christ est comme la lumière du soleil : puissante,
révélatrice, libératrice ! Il ne se contente pas d'éclairer partiellement notre
chemin. Il illumine toute notre existence et nous montre le chemin vers le Père
!
Bien-aimés dans la foi, l'heure de la
grande illumination a sonné ! Ne demeurons plus dans les demi-teintes de notre
conscience naturelle ! Ne nous contentons plus des lueurs vacillantes de nos
philosophies humaines ! La vraie Lumière brille devant nous en la personne
bénie de notre Seigneur Jésus-Christ !
En Jean huit : le verset douze, Jésus
déclare : « Moi, Je suis la lumière du monde ; celui qui Me suit ne marchera
pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » Quelle promesse
! Quelle assurance ! Celui qui suit Christ ne tâtonne plus dans l'obscurité
spirituelle !
Cette vraie Lumière dissipe nos
doutes, chasse nos craintes, illumine nos décisions, transforme nos cœurs !
Elle fait de nous des enfants de lumière dans un monde de ténèbres ! En
Éphésiens cinq : le verset huit, nous lisons : « Autrefois vous étiez
ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des
enfants de lumière ! »
Alors, que ferez-vous de cette
révélation ? Continuerez-vous à errer dans la pénombre de votre conscience
naturelle ? Ou ouvrirez-vous grand votre cœur à cette vraie Lumière qui veut
vous inonder de Sa splendeur divine ?
Venez à Christ ! Abandonnez-vous à Sa
lumière ! Laissez-Le éclairer chaque recoin de votre existence ! Car Il est la
vraie Lumière, la seule Lumière capable d'éclairer parfaitement tout homme qui
vient au monde ! En Lui, vous passerez des ténèbres à la lumière, de la mort à
la vie, du désespoir à l'espérance éternelle !
Qu'il en soit ainsi. Amen. Amen.