Jésus-Christ : le seul Sauveur

...ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. 1 Jean 5:11-13



mardi 1 juillet 2025

La Certitude du Salut

 

« Je sais en qui j’ai cru… »

Deux Timothée un, verset douze.


La Certitude du Salut
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Frères et sœurs bien-aimés,

Que la grâce et la paix de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ soient avec vous.

Aujourd’hui, nos cœurs sont invités à plonger dans le sanctuaire de notre foi, à sonder les profondeurs de ce qui nous est donné, non par nos mérites, mais par la pure miséricorde de Dieu. Nous nous trouvons dans un monde où les certitudes s’effritent comme le sable entre nos doigts, où les fondations que l’on croyait solides tremblent sous nos pieds. Les informations circulent à une vitesse vertigineuse, les opinions se succèdent et se contredisent, laissant souvent notre âme dans un état d’incertitude, voire d’angoisse. Dans ce tumulte, où trouver un point de repère, un fondement inébranlable sur lequel bâtir nos vies, nos espérances, notre éternité ?

Considérez un instant cette interrogation lancinante, ce cri muet qui monte de tant d’âmes : « Je ne sais pas… » Combien de fois avons-nous murmuré ces mots face à l’immensité de la vie, aux mystères de l’existence, aux souffrances qui traversent nos jours ? « Je ne sais pourquoi dans Sa grâce, Jésus m’a tant aimé… » Ce sentiment de stupéfaction, de gratitude mêlée d’un léger vertige devant un amour qui dépasse notre entendement, n’est-il pas le premier signe d’une rencontre profonde avec le divin ? L’apôtre Jean, dans un témoignage vibrant de vérité, déclare : « Ce que je sais, c’est que j’étais aveugle et que maintenant je vois. » (Jean neuf, verset vingt-cinq). N’est-ce pas là la merveilleuse transformation que le Saint-Esprit opère en nous ? Ce passage de l’obscurité à la lumière, de l’ignorance spirituelle à la vision claire de la réalité du salut en Jésus-Christ.

Et, comme une réponse directe à toutes les interrogations du monde, comme un baume sur toutes les blessures de l’âme, une voix autoritaire et rassurante s’élève dans l’Écriture, portée par le courage de l’apôtre Paul : « Je sais en qui j’ai cru… » (2 Timothée un, verset douze). C’est cette certitude, ce savoir inébranlable, que nous allons explorer ensemble aujourd’hui. Il ne s’agit pas d’une connaissance intellectuelle superficielle, d’un assentiment passager à une doctrine. Non, c’est une conviction profonde, enracinée dans la relation personnelle avec Celui qui nous a aimés jusqu’à la mort, et la mort de la croix. Le Mystère de la Grâce, la Certitude du Salut – voilà les piliers sur lesquels repose notre espérance, les vérités qui donnent un sens à notre marche, même lorsque le chemin est semé d’embûches.

Frères et sœurs bien-aimés,

Nous sommes appelés à un engagement du cœur, à une confiance qui ne vacille pas face aux tempêtes de la vie. N'est-ce pas là le plus grand défi que l'humanité ait jamais eu à relever ? Comme l'a si bien dit le poète : "Le cœur est un instrument fragile qu'il faut savoir accorder à l'infini." Et c'est précisément ce que notre foi nous permet de faire, en accordant nos vies à la mélodie parfaite de la volonté de Dieu.

Dans un premier temps, il est essentiel de saisir l'immensité de la Grâce Imméritée, ce don insondable d'un amour divin qui nous précède et nous dépasse entièrement.

La Grâce Imméritée : Un Amour Insondable

Le fondement même de notre salut réside dans un concept qui, pour le monde, peut sembler aussi étrange qu’abordable : la grâce. La grâce imméritée. Il ne s’agit pas d’un salaire que l’on gagne par ses œuvres, ni d’une récompense méritée par notre propre bonté. La grâce est le don gratuit de Dieu, une manifestation de Son amour insondable pour nous. « Je ne sais pourquoi dans Sa grâce, Jésus m’a tant aimé… » Ce verset, cher aux croyants, exprime cette réalité bouleversante. Pourquoi nous ? Pourquoi moi ? L’amour de Dieu n’est pas conditionnel à nos qualités ou à nos actions. Il est l’expression pure de Son être, un amour qui a choisi de descendre du ciel, de se faire homme, de vivre une vie parfaite et de mourir sur la croix pour nos péchés.

L’amour de Dieu n’est pas une émotion passagère, mais une décision éternelle. Il n’est pas limité par nos faiblesses ou nos échecs. C’est dans notre propre indignité que la grâce de Dieu brille le plus intensément. Comme l’a si justement dit un théologien, « L’amour de Dieu n’est pas un prix à gagner, mais un cadeau à recevoir. » Lorsque nous comprenons que notre salut n’est pas le fruit de nos efforts, mais le résultat de l’amour sacrificiel de Jésus, notre perspective change radicalement. Nous cessons de nous évaluer selon nos propres critères limités et commençons à percevoir la valeur infinie que Dieu nous attribue en Christ.

L’Écriture nous éclaire sur cette merveilleuse vérité : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » (Éphésiens deux, versets huit à neuf). Ce verset est une pierre angulaire de notre foi. Il nous délivre du fardeau de la performance et nous invite à nous reposer dans l’amour inconditionnel de notre Père céleste. Imaginez un instant un roi venant libérer un prisonnier sans qu’il n’ait rien fait pour le mériter. C’est l’image de la grâce de Dieu envers nous.

Frères et sœurs bien-aimés,

Le mystère de cette grâce réside précisément dans son irrationalité apparente. Pourquoi Dieu, dans Sa perfection, se soucierait-il de nous, créatures si imparfaites ? C’est là le cœur du message évangélique : Dieu nous aime parce qu’Il est amour. Sa grâce n’est pas une réponse à nos appels, mais une initiative divine qui cherche à restaurer notre relation brisée. Elle est le souffle vital qui nous ranime, l’eau vive qui étanche notre soif spirituelle.

Cependant, pour que cette grâce agisse puissamment en nous, nous devons ensuite considérer l’œuvre transformatrice de l’Esprit, l’inestimable Éclairage de l’Esprit, qui apporte une révélation intérieure profonde.

L’Éclairage de l’Esprit : Une Révélation Intérieure

La grâce, pour porter ses fruits en nous, a besoin d’un moyen de pénétrer notre conscience, d’illuminer notre âme. C’est là qu’intervient l’œuvre merveilleuse du Saint-Esprit. « Je ne sais comment la lumière éclaire tout mon cœur… » Cette humble confession révèle une autre facette du mystère de notre salut : la révélation intérieure. Le Saint-Esprit est le doigt de Dieu qui touche nos yeux spirituels, nous permettant de voir la vérité de l’Évangile, de comprendre la profondeur de l’amour de Dieu et de faire l’expérience de Sa présence.

L’Écriture nous promet explicitement cette illumination : « Mais lorsque le Consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, il rendra témoignage de moi. » (Jean quinze, verset vingt-six). Le Saint-Esprit ne nous force pas à croire ; Il nous convainc doucement, il attire notre cœur vers Christ. C’est une lumière intérieure qui dissipe les ténèbres du doute et de l’ignorance. C’est Lui qui rend le message de l’Évangile vivant et pertinent pour notre vie. Sans Son œuvre, les paroles de Dieu resteraient des lettres mortes, incapables de transformer nos cœurs.

La certitude de notre salut n’est donc pas une construction intellectuelle, mais une conviction profonde engendrée par l’Esprit. Il témoigne à notre propre esprit que nous sommes enfants de Dieu. C’est Lui qui nous donne la capacité de comprendre les choses spirituelles, de saisir les vérités éternelles qui échappent à la raison humaine. Pensez à la manière dont une œuvre d’art peut toucher profondément votre âme, sans que vous ne puissiez expliquer précisément pourquoi. De même, le Saint-Esprit touche nos cœurs d’une manière mystérieuse et puissante, nous révélant la beauté et la vérité de l’amour de Dieu.

Frères et sœurs bien-aimés,

Comme le disait un grand homme de foi, « La foi n’est pas l’absence de doute, mais la victoire sur le doute par la lumière de la vérité. » C’est cette lumière, insufflée par le Saint-Esprit, qui nous permet de discerner la voix de Dieu dans le murmure du vent, de reconnaître Sa présence dans le quotidien de nos vies. Il ne s’agit pas d’une illumination extatique et passagère, mais d’une transformation profonde et durable qui nous rend capables de vivre selon la volonté de Dieu.

Après avoir contemplé les fondements de la grâce et l'action de l'Esprit, il est naturel de considérer la réalité de notre marche terrestre, ce Chemin de la Vie, marqué par une tension entre la joie et la douleur qui façonne notre caractère.

Le Chemin de la Vie : Entre Joie et Douleur

Si la grâce nous assure du salut et que l’Esprit nous éclaire, notre chemin sur terre n’en est pas pour autant exempt de défis. La vie chrétienne est un parcours, un chemin de disciple qui, bien que marqué par la joie profonde du salut, est aussi parsemé d’épreuves et de souffrances. « Je ne sais quelle est la mesure de joie et de douleur… » Cette phrase reflète l’expérience universelle de l’être humain, y compris le croyant. Les joies du salut sont immenses, mais elles ne nous prémunissent pas contre les réalités de ce monde déchu.

Cependant, même au cœur des difficultés, notre foi nous offre une perspective unique. Les épreuves ne sont pas des signes de l’abandon de Dieu, mais des opportunités de croissance, des occasions de nous rapprocher de Lui. L’apôtre Paul, bien qu’ayant souffert immensément, témoigne : « Et nous aussi, nous avons marché dans le même chemin qu’eux, dans l’obéissance à la foi, et nous avons été éprouvés par la persécution. » (Actes de quatorze, verset seize). Les souffrances nous façonnent, nous purifient et affinent notre caractère, nous rendant plus conformes à l’image de Christ.

Le psalmiste nous rassure en disant : « Les larmes viennent le soir, mais au matin, la joie est là. » (Psaume trente, verset six). Cette promesse nous assure que même les moments les plus sombres ne sont que temporaires. La certitude de notre salut nous donne la force de persévérer, sachant que notre avenir n’est pas déterminé par nos circonstances actuelles, mais par la fidélité immuable de Dieu. Le croyant n’est pas exempt de douleur, mais il est appelé à porter la douleur avec une espérance qui transcende les souffrances terrestres.

Frères et sœurs bien-aimés,

La vie chrétienne est un équilibre subtil entre la joie profonde de la présence de Dieu et la reconnaissance que nous sommes encore dans un monde marqué par le péché et la souffrance. C’est un chemin de foi où nous apprenons à marcher, pas à pas, confiants en Celui qui nous guide. Comme le disait un penseur : « La vraie mesure de la vie n’est pas la durée, mais la profondeur des expériences vécues. » Et pour le croyant, la profondeur de l’expérience se mesure à l’intimité avec Dieu, même au travers des épreuves.

Enfin, et couronnant le tout, nous sommes appelés à embrasser pleinement notre Espérance Assurée, cette vision d'un avenir glorieux qui donne sens et but à tout notre parcours, scellant la certitude de notre victoire ultime.

L’Espérance Assurée : Un Avenir Glorieux.

Finalement, la certitude du salut se couronne d’une espérance inébranlable, d’une vision claire de notre avenir éternel. « Je ne sais quand de la victoire l’heure enfin sonnera… » Cette incertitude quant au moment précis ne diminue en rien la certitude de la victoire elle-même. Notre espérance n’est pas une conjecture, mais une promesse de Dieu, scellée par la résurrection de Jésus-Christ.

L’Écriture nous assure que Christ reviendra et que tous ceux qui ont cru en Lui seront avec Lui pour toujours. C’est une espérance joyeuse, une attente confiante qui motive notre marche présente et nous fortifie dans les épreuves. « Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur les nuées, pour rencontrer le Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » (1 Thessaloniciens quatre, versets seize à dix-sept).

Cette espérance de la victoire finale nous libère de la peur de la mort et du jugement. Elle nous donne la perspective de l’éternité, où toute larme sera essuyée et où il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur. C’est un avenir glorieux, un héritage incorruptible qui nous attend. C’est pour cette espérance que nous vivons, pour cette perspective que nous persévérons.

Comme le dit Saint Paul, « Si c’est en Christ seulement que nous avons l’espérance, pour cette vie, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes. » (1 Corinthiens quinze, verset dix-neuf). Mais cette espérance est bien plus que ce monde. Elle s’ancre dans la réalité d’un Dieu fidèle, qui a prouvé Son amour par la résurrection de Son Fils.

Frères et sœurs bien-aimés, nous avons parcouru ensemble des vérités fondamentales qui soutiennent notre foi. La grâce imméritée de Dieu, qui nous a aimés sans aucune raison de notre part. L’éclairage de l’Esprit, qui nous révèle la vérité de l’Évangile et nous assure de notre salut. Le chemin de la vie, marqué par la joie comme par la douleur, mais toujours guidé par la main de notre Père. Et l’espérance assurée d’un avenir glorieux, où nous serons pour toujours avec le Seigneur.

Ces vérités ne sont pas de simples dogmes abstraits. Elles sont le fondement de notre identité en Christ. Elles nous donnent la certitude que nous sommes aimés, pardonnés, transformés et destinés à une éternité de communion avec Dieu. « Mais je sais, qu’en Lui j’ai la vie, Il m’a sauvé dans son amour… » Cette déclaration puissante, qui résonne à travers les siècles, est notre propre témoignage. C’est la réponse à toutes les incertitudes du monde. C’est le cri de victoire de nos âmes sauvées.

Dans un monde qui cherche désespérément des fondations solides, nous avons trouvé un roc inébranlable en Jésus-Christ. Notre foi n’est pas un pari risqué, mais une confiance absolue en Celui qui a prouvé Son amour par Sa mort et Sa résurrection. Que cette certitude grandisse en nous chaque jour, qu’elle nous fortifie dans nos épreuves et nous motive à partager cette espérance merveilleuse avec ceux qui nous entourent.

Que notre vie entière soit un témoignage vivant de la grâce de Dieu. Que notre espérance en Christ soit notre ancre dans les tempêtes de la vie. Que nous puissions dire, avec une conviction renouvelée : « Je sais en qui j’ai cru. »

Qu’il en soit ainsi. Amen. Amen.