« Tous ont péché
Et sont privés
de la gloire de Dieu »
Romains 3 :23
LA BANALISATION DU PECHE
Imaginez un jeune homme, qui, un soir, sort avec des amis. Dans l’ambiance
festive, des plaisanteries s’éparpillent, et des comportements que l’on aurait
jadis jugés inacceptables deviennent monnaie courante. À la fin de la nuit, il
se retrouve face à un dilemme moral, mais il ne ressent ni culpabilité ni
honte. Ce qui était autrefois un péché semble désormais banalisé.
·
Cette scène, que nous pouvons tous reconnaître,
illustre la tendance actuelle à normaliser ce qui, selon la parole de Dieu,
nous éloigne de Sa gloire.
·
Ce tableau illustre notre tendance à légitimer ce
qui, d’après la Bible, obscurcit notre chemin vers la sainteté.
·
Ce constat révèle notre inclinaison à banaliser
ce qui, selon Dieu, altère notre relation avec Lui.
·
Cette attitude met en lumière la manière dont
nous minimisons ce qui nous sépare de l’amour divin.
Romains 3 :23 nous rappelle que « tous ont péché et sont
privés de la gloire de Dieu ». Cet enseignement nous pousse à réfléchir sur
notre rapport au péché et à la manière dont il est perçu dans notre société.
Parlons d’abord de :
I. La perception déformée du péché
La première étape dans la banalisation du péché réside dans notre
perception déformée de ce qu'est réellement le péché. Dans Ésaïe 5 :20,
il est écrit : « Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal ! »
Cette mise en garde résonne particulièrement aujourd'hui.
·
Des actions jadis réprouvées sont maintenant
applaudies.
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Ce qui était considéré comme mal est maintenant
salué.
·
De nombreux comportements, autrefois condamnés,
sont désormais célébrés.
·
Ce qui était jugé honteux est désormais glorifié.
Un exemple frappant est celui de la consommation de substances illicites.
Au lieu de considérer cela comme un problème moral, beaucoup le voient comme
une simple option de divertissement. La célèbre phrase de l’écrivain Albert
Camus, « La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent
», souligne comment notre époque valorise l’instant plutôt que les conséquences
spirituelles à long terme.
En ce moment, posons-nous la question : avons-nous laissé ces comportements
entrer dans notre quotidien sans nous en rendre compte ? Ne serait-il pas temps
de revenir à une vision biblique des choses ? En tant que chrétiens, nous
devons nous interroger sur notre propre attitude face à ces déviations. Nous
devons nous rappeler que chaque petit compromis peut nous éloigner de la gloire
de Dieu.
Alors, quel impact cette banalisation a-t-elle sur notre vie spirituelle ?
II. L'impact sur la vie spirituelle
La banalisation du péché entraîne une dégradation de notre vie spirituelle.
Dans Galates 5 :9, il est dit : « Un peu de levain fait lever toute
la pâte. » Cela signifie qu'un petit péché peut influencer notre être tout
entier. Lorsque nous ignorons ou justifions nos péchés, nous laissons la porte
ouverte à un éloignement progressif par rapport à notre Dieu.
Prenons l'exemple des réseaux sociaux, où des contenus immoraux sont
partagés sans honte : Ces plateformes qui deviennent des espaces où l'on
banalise des comportements nuisibles, créant une culture de l'indifférence. Bien
plus, l'anonymat qu'elles offrent favorise l'absence de responsabilité,
permettant à des discours toxiques de prospérer sans conséquences. Une citation
de l’auteur et conférencier Simon Sinek résonne ici : « La confiance ne se
construit pas dans des grandes occasions, mais dans les petites actions
quotidiennes. » Nos choix quotidiens, même ceux qui semblent anodins, peuvent avoir
un impact sérieux sur notre relation avec Dieu.
Dans notre contexte actuel, interrogeons-nous : sommes-nous prêts à
dénoncer le mal autour de nous ? Pouvons-nous nous engager à vivre selon les
standards bibliques, malgré la pression sociale ? comment pouvons-nous
restaurer notre relation avec Dieu ? Bien sûr, en étant des chrétiens de
conviction ; en nous engageant à être des témoins actifs de la vérité, et
en partageant notre foi avec courage et détermination.
Maintenant, considérons comment pouvons-nous, nous engager sur le chemin de
la repentance.
III. L'appel à la repentance
Il est crucial de reconnaître l'importance de la repentance dans nos vies.
Dans 1 Jean 1 :9, nous lisons : « Si nous confessons nos péchés, Il
est fidèle et juste pour nous les pardonner et nous purifier de toute iniquité.
» La repentance n’est pas seulement un acte ponctuel ;
·
C’est une démarche de foi qui nous guide vers la
réconciliation avec nous-mêmes.
·
C’est une attitude d'humilité qui ouvre la voie à
la guérison spirituelle.
·
C’est un engagement sincère qui nous aide à
retrouver notre paix intérieure.
·
C’est une posture de cœur qui nous permet de
restaurer notre relation avec Dieu.
Un célèbre proverbe dit : « L'ignorance est un choix. » En choisissant de
rester dans l'ignorance de nos péchés, nous choisissons également de nous
éloigner de Dieu. Dans notre société, où le péché est banalisé,
·
Oser faire le choix de la repentance demande du
courage.
·
Embrasser la vérité nécessite une grande audace.
·
Prendre la décision de se relever demande une
force d'âme.
·
Accepter de se réconcilier avec soi-même requiert
un courage immense.
Aujourd’hui, plus que jamais, appelons-nous à revenir à une vie de
sainteté. Ce n’est qu’en faisant face à nos fautes que nous pourrons recevoir
la grâce qui nous est offerte. Sommes-nous prêts à nous soumettre à la vérité
de la parole de Dieu et à rechercher un pardon sincère ?
En effet, nous avons exploré comment la banalisation du péché déforme notre
perception du bien et du mal, impacte notre vie spirituelle, et nous appelle à
une repentance véritable. A cet effet,
·
Plutôt qu'une excuse, cette situation doit nous
motiver à prendre des décisions.
·
Loin d’être une fatalité, ce constat doit nous
pousser à agir.
·
Loin d’une résignation, cette réalité doit nous
inciter à changer.
·
Loin d'être une condamnation, ce constat doit
être le point de départ de notre transformation.
Que chacun de nous puisse se tourner vers Dieu, en reconnaissant notre
besoin de Lui, afin de vivre pleinement dans Sa gloire.
Qu’il en soit ainsi ! Amen !
1er
novembre 2024