LE NOM QUI SAUVE
Jésus, notre Sauveur
Imaginons, un
instant, un monde où le mal semble avoir pris le dessus, où l'humanité se perd
dans ses erreurs et ses péchés. La souffrance, la guerre, la haine, et
l'injustice dominent chaque aspect de la vie humaine. À travers les âges,
l'homme cherche une solution, une délivrance, mais semble condamné à répéter ses
mêmes erreurs. Et pourtant, dans ce monde sombre et désespéré, une annonce
surgit : "Elle enfantera un fils, et tu lui
donneras le nom de Jésus ; c’est Lui qui sauvera son peuple de ses péchés"
(Matthieu 1 :21). Un enfant, un nom, un Sauveur… Un nom qui brise le
silence, un nom qui répond à la tragédie de l'humanité.
Alors, qui est ce
Jésus qui sauve ? Quel est le poids de ce nom, et quel est le véritable message
de son incarnation ? Plongeons donc au cœur de ce salut annoncé, un salut qui
nous appelle à une réponse radicale.
I. Jésus, Celui qui sauve des péchés
L’humanité, dans
sa marche vers la destruction, est enchaînée par le péché. Les siècles passent,
et malgré tous les efforts, le cœur de l’homme reste enténébré par l’orgueil,
l'égoïsme, et la rébellion. Romains 3 :23 nous rappelle : "Tous
ont péché et sont privés de la gloire de Dieu." Le péché, tel un
fardeau lourd et accablant, empêche l’homme de vivre en pleine harmonie avec
son Créateur. Il n’y a pas de remède humain. Le prophète Esaïe parle de l’état
désastreux de l’humanité : "Nous étions tous errants comme des brebis,
Chacun suivait sa propre voie ; ..." (Ésaïe 53 :6a ).
Le monde semble
sans espoir. Le péché ravage tout, et la justice de Dieu appelle à une réponse.
Mais voici la tragédie : l’homme est incapable de se sauver lui-même. "Le
salaire du péché, c’est la mort" (Romains 6 :23). Qui pourrait
nous délivrer de ce cycle sans fin de souffrance et de séparation d’avec Dieu ?
La philosophe
Simone Weil disait : "L’homme qui n’a pas la foi, cherche désespérément
à donner un sens à sa vie dans un monde sans réponse." Nous cherchons
un sens, nous cherchons une issue, mais le monde ne peut offrir que des
solutions temporaires, sans véritable délivrance.
Mes amis, comment
vivons-nous aujourd’hui dans ce monde brisé ? Où en sommes-nous dans notre
quête de salut ? N’est-ce pas là une tragédie de notre époque, que de continuer
à courir après des mirages, oubliant que le Sauveur est déjà venu ? Nous avons
l’occasion de tout changer, de nous tourner vers Celui qui peut réellement nous
sauver.
Ce Sauveur, qu’a-t-Il
donc fait, pour nous sauver des péchés ? Et c’est là, que nous allons comprendre la profondeur de son amour pour
l’humanité.
II. Jésus, le Sauveur : L’amour qui dépasse la tragédie humaine
En effet, le
monde ne se contente pas de souffrir de ses péchés, il est également plongé
dans l'incompréhension, la violence, et le rejet de Dieu. Dans cette tempête,
un Sauveur naît, non pas dans un palais, mais dans une étable, loin des
honneurs du monde. Jean 1 :11 nous dit : "Il est venu chez les
siens, et les siens ne L'ont pas reçu." Une tragédie supplémentaire :
le Sauveur, offert à l’humanité, est rejeté par ceux qu’Il est venu sauver.
Pourquoi ? Parce
que l’homme aime encore plus ses ténèbres que la lumière. Jésus, le Sauveur,
n’est pas simplement un héros humain qui aurait tout résolu par une victoire
éclatante. Non, son salut passe par une humiliation. Oui, Il vient dans le
monde, mais son sacrifice sur la croix est la réponse de Dieu à la tragédie du
péché humain. "Il a porté nos souffrances et Il s’est chargé de nos
douleurs" (Ésaïe 53 :4). Jésus, en mourant sur la croix,
devient le remède à notre tragédie.
Le poète allemand
Rainer Maria Rilke disait : "C’est dans la souffrance que nous
rencontrons le véritable amour." Jésus a pris sur Lui toutes nos
souffrances, et par son sacrifice, Il nous offre la rédemption.
Et nous,
qu’avons-nous fait de ce sacrifice ? Avons-nous accepté ce Sauveur, ou
continuons-nous à vivre comme si nous n’avions pas besoin de Lui ?
·
Que la croix, ce signe de l’amour suprême,
o
… Nous exhorte, à nous détourner de notre propre
tragédie, pour embrasser le salut qui nous est offert.
o
… Nous appelle à laisser les ténèbres du péché, pour
marcher dans la lumière de sa grâce.
o
… Nous exhorte à nous détourner de notre propre
tragédie, pour embrasser le salut qui nous est offert.
o
… Nous enseigne l'humilité, celle qui élève l'âme et
nous conduit vers l'éternité.
Mais comment
pouvons-nous comprendre pleinement ce salut ?
Imaginons un
homme naufragé, pris au milieu d’une mer déchaînée. Il lutte contre les vagues,
son corps épuisé, son esprit désespéré. Puis, une lumière apparaît à l’horizon,
un bateau de secours, prêt à l'arracher à la mort certaine. Il tend les bras,
il se saisit de la main tendue, et il est sauvé. Le salut est là, offert
gratuitement, mais il nécessite une réponse. Jésus, en tant que Sauveur, est
cette main tendue. Il nous attend pour nous saisir, pour nous sauver des eaux
tumultueuses du péché.
Aujourd'hui, mes
amis, nous avons entendu le message du salut offert en Jésus. Il est venu
pour nous sauver de nos péchés. Comme le dit le prophète Jean-Baptiste, "Voici
l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde" (Jean 1 :29). Jésus
ne veut pas seulement sauver une partie de nous, Il veut en nous, tout sauver :
nos âmes, nos vies, notre destinée éternelle.
Le temps est venu
de répondre à cet appel, de nous tourner vers Jésus, le Sauveur, et d'accepter
la rédemption qu'Il nous offre. "Car Dieu a tant aimé le monde qu'Il a
donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il
ait la vie éternelle" (Jean 3 :16).
Que chacun de
nous se tourne aujourd'hui vers ce Sauveur et trouve en Lui la véritable paix,
le pardon et l'espérance éternelle.
Qu'il en soit
ainsi ! Amen.