M'inspirant du cantique "Pour moi
chrétien, la terre est un exil", nous donnons pour titres au message :
L'Exil du Pèlerin.
Oui : Les Souffrances du Voyageur et la Consolation
du Père.
Frères et sœurs
bien-aimés,
Imaginez le pèlerin ! Loin de sa
patrie ! Séparé de sa demeure ! Marchant sur une terre étrangère ! Son cœur
soupire ! Son âme languit ! Son esprit gémit !
C'est VOTRE histoire ! C'est NOTRE
réalité ! C'est la CONDITION de tout enfant de Dieu sur cette terre ! Nous
sommes des EXILÉS ! Des ÉTRANGERS ! Des VOYAGEURS !
Écoutez le cantique ancien : « Pour
moi chrétien, la terre est un exil ! » Quelle vérité profonde ! Quelle réalité
bouleversante ! Quelle condition douloureuse !
Et pourtant, au milieu de cette
douleur, une PROMESSE retentit ! Au cœur de cet exil, une ASSURANCE demeure !
Dans cette séparation, une ESPÉRANCE brille !
Ce message révèle TROIS douleurs de
l'exil qui marquent votre pèlerinage terrestre ! Trois souffrances qui
accablent le voyageur céleste ! Trois épreuves qui forgent votre foi !
Mais avant de découvrir la consolation
finale, examinons d'abord la réalité de notre condition. Oui :
LA PREMIÈRE DOULEUR : L'INCERTITUDE ACCABLANTE.
Ne Pas Savoir la Limite de Ses Souffrances.
Bien-aimés du Seigneur,
Voici la PREMIÈRE douleur qui pèse sur
le cœur de l'exilé ! L'ignorance de la durée ! L'incertitude du terme ! Le
mystère du temps ! Quand finira l'exil ? Combien de jours encore ? Jusqu'à
quelle heure la séparation ? Ces questions BRÛLENT dans l'âme ! Elles
TOURMENTENT l'esprit ! Elles ACCABLENT le cœur !
« Il faut marcher de péril en péril »,
dit le cantique ! Pas un péril, puis le repos ! Pas une épreuve, puis la fin !
Mais de péril EN péril ! D'épreuve EN épreuve ! De souffrance EN souffrance !
Cette douleur possède TROIS dimensions
déchirantes :
Premièrement : C'est la douleur de
l'HORIZON inconnu ! Vous ne voyez pas la fin ! Vous ne discernez pas le terme !
Vous ne connaissez pas la limite ! Chaque matin apporte son fardeau ! Chaque
jour réclame sa force ! Chaque heure demande son courage !
Le psalmiste gémit : « Jusqu'à quand,
Éternel ? M'oublieras-tu sans cesse ? » (Psaume 13 :1) Voilà le cri de l'exilé
! Jusqu'à QUAND ? Combien de TEMPS encore ? Quelle est la MESURE de mes larmes
?
Deuxièmement : C'est la douleur de
l'ÉPREUVE répétée ! Pas une seule affliction, mais des afflictions ! Pas un
seul combat, mais des combats ! Pas une seule tempête, mais des tempêtes ! À
peine vous relevez-vous d'une épreuve qu'une autre se présente ! À peine
guérissez-vous d'une blessure qu'une autre s'ouvre !
Paul confesse en 2 Corinthiens 11 : «
Dangers sur les fleuves ! Dangers de la part des brigands ! Dangers dans le
désert ! Dangers sur mer ! » Voilà l'exil ! Un ENCHAÎNEMENT de périls ! Une
SUCCESSION d'épreuves ! Une MULTIPLICATION de douleurs !
Troisièmement : C'est la douleur de
la FORCE insuffisante ! Vous vous sentez FAIBLE face à l'inconnu ! FRAGILE
devant l'incertain ! ÉPUISÉ par l'indéfini ! Comment tenir quand vous ne savez
pas combien de temps ? Comment persévérer quand vous ignorez la distance ? Comment
endurer quand la limite vous échappe ?
Pensez à l'enfant dans un long voyage
! Il demande sans cesse : « Quand arriverons-nous ? » Car l'ignorance du terme
rend le chemin insupportable ! L'incertitude de la durée multiplie la fatigue !
Le mystère de la distance accroît la lassitude ! Ainsi est VOTRE exil ! Vous
marchez sans savoir combien de jours ! Vous endurez sans connaître la limite !
Vous persévérez sans voir le terme ! Cette incertitude vous ACCABLE ! Elle vous
PÈSE ! Elle vous ÉCRASE parfois ! Car l'âme humaine aspire à savoir ! À comprendre
! À mesurer !
Mais écoutez ! Au milieu de cette
ignorance, une VOIX se fait entendre ! « Mais tout est bien ! » Pas parce que
vous SAVEZ ! Pas parce que vous VOYEZ ! Pas parce que vous COMPRENEZ ! Mais
parce que DIEU sait ! Parce que DIEU voit ! Parce que DIEU a mesuré !
Après avoir ressenti cette première
douleur, découvrons maintenant la deuxième souffrance de l'exil. Oui :
LA DEUXIÈME DOULEUR : L'ATTENTE OPPRESSANTE.
Une Longue Attente Qui Pèse sur l'Âme.
Frères et sœurs en Jésus-Christ,
Et voici la DEUXIÈME douleur qui
saisit le cœur de l'exilé ! Non seulement il ne connaît pas la limite, mais le
temps LUI-MÊME s'allonge ! Les jours SE MULTIPLIENT ! Les années S'ACCUMULENT !
L'attente ! Cette épreuve silencieuse ! Cette souffrance invisible ! Cette
douleur qui ronge sans bruit ! L'attente qui OPPRESSE l'âme ! Qui ACCABLE
l'esprit ! Qui FATIGUE le cœur ! Quelle torture que l'attente prolongée ! Quel
fardeau que l'espérance différée ! Quelle épreuve que la promesse retardée !
Cette attente oppressante possède
TROIS caractéristiques douloureuses :
Premièrement : C'est l'attente qui
ÉPUISE la patience ! Au début de l'exil, la patience est forte ! La résolution
est ferme ! Le courage est grand ! Mais les jours passent ! Les semaines
s'écoulent ! Les mois se succèdent ! Et la patience S'EFFRITE ! La résolution
FAIBLIT ! Le courage VACILLE !
Les Israélites criaient dans le désert
: « Que ne sommes-nous morts en Égypte ! » Non pas qu'ils aimaient l'Égypte !
Mais parce que l'attente les ÉPUISAIT ! Parce que la longueur du chemin les
DÉCOURAGEAIT ! Parce que la durée du voyage les ACCABLAIT !
Proverbes 13 :12 déclare : « Un espoir
différé rend le cœur malade. » Voilà la vérité de l'attente oppressante ! Le
cœur devient MALADE ! L'âme se LANGUIT ! L'esprit se DÉCOURAGE !
Deuxièmement : C'est l'attente qui
PÈSE sur l'espérance ! Chaque jour qui passe sans délivrance ! Chaque nuit qui
s'écoule sans changement ! Chaque saison qui se termine sans accomplissement !
Et vous commencez à vous demander : « La promesse sera-t-elle vraiment accomplie
? » « La patrie sera-t-elle vraiment atteinte ? » « La délivrance
viendra-t-elle vraiment ? »
Le doute S'IMMISCE dans l'attente
prolongée ! La question SURGIT dans le délai étendu ! L'incertitude NAÎT dans
le temps qui s'étire !
Paul gémit en Romains 8 :23 : « Nous
aussi, qui avons les prémices de l'Esprit, nous aussi nous gémissons en
nous-mêmes, en attendant l'adoption, la rédemption de notre corps. » Vous avez
LES PRÉMICES, mais pas encore la PLÉNITUDE ! Vous avez LES ARRHES, mais pas
encore l'HÉRITAGE ! Vous avez LE GAGE, mais pas encore la POSSESSION !
Troisièmement : C'est l'attente qui
ISOLE le pèlerin ! Autour de vous, le monde se contente de cette terre ! Il se
satisfait de cet exil ! Il se complaît dans ce provisoire ! Mais VOUS, vous
attendez autre chose ! Vous aspirez à autre chose ! Vous espérez autre chose !
Et cette différence vous SÉPARE !
Cette attente vous DISTINGUE ! Cette espérance vous ISOLE ! Hébreux 11 :13
décrit les héros de la foi : « C'est dans la foi qu'ils sont tous morts, sans
avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont vues et saluées de loin,
reconnaissant qu'ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. »
Ils sont morts SANS AVOIR OBTENU !
Sans avoir POSSÉDÉ ! Sans avoir ATTEINT ! L'attente a duré toute leur VIE !
L'espérance a traversé toutes leurs ANNÉES ! L'exil s'est prolongé jusqu'à leur
DERNIER souffle ! Quelle oppression ! Quelle longueur ! Quelle épreuve de foi !
Attendre ce que vous ne voyez PAS ! Espérer ce que vous ne tenez PAS ! Désirer
ce que vous ne possédez PAS !
Peut-être êtes-vous AUJOURD'HUI dans
cette longue attente ! Peut-être l'exil vous semble-t-il interminable !
Peut-être le poids des jours vous accable-t-il !
Mais écoutez encore le cantique : «
Mais tout est bien ! » Pas parce que l'attente est COURTE ! Pas parce que le
temps est BREF ! Pas parce que le délai est RÉDUIT ! Mais parce que « Christ
est à moi demain comme aujourd'hui » ! La possession de Christ AUJOURD'HUI
garantit la gloire de DEMAIN !
Après avoir compris l'oppression de
l'attente, découvrons maintenant la troisième et plus profonde douleur. Oui :
LA TROISIÈME DOULEUR : LA NOSTALGIE INEXPLICABLE.
Se Sentir Loin de la Patrie Éternelle.
Bien-aimés dans la foi,
Mais voici la douleur la plus PROFONDE
! La souffrance la plus MYSTÉRIEUSE ! L'épreuve la plus INEXPLICABLE ! C'est la
nostalgie de ce que vous n'avez JAMAIS vécu ! Le mal du pays pour une patrie
que vous n'avez JAMAIS vue ! La langueur pour une demeure que vous n'avez
JAMAIS habitée ! Comment EXPLIQUER cette douleur ? Comment DÉCRIRE ce sentiment
? Comment TRADUIRE cette souffrance ? Vous souffrez de l'absence d'une présence
que vous n'avez jamais CONNUE ! Vous pleurez sur la séparation d'un lieu où
vous n'êtes jamais ALLÉ ! Vous languissez après une patrie que vous n'avez
jamais QUITTÉE physiquement !
Cette nostalgie inexplicable possède
TROIS dimensions bouleversantes :
Premièrement : C'est la nostalgie
de l'ÂME créée pour ailleurs ! Vous êtes sur terre, mais votre cœur est AU CIEL
! Votre corps est ici, mais votre esprit est LÀ-BAS ! Votre existence est
temporelle, mais votre destinée est ÉTERNELLE !
Augustin a crié cette vérité
immortelle : « Tu nous as faits pour Toi, et notre cœur est sans repos jusqu'à
ce qu'il repose en Toi ! » Voilà l'origine de votre nostalgie ! Vous êtes CRÉÉ
pour Dieu ! FAIT pour le ciel ! DESTINÉ à la gloire !
C'est pourquoi RIEN sur cette terre ne
satisfait pleinement ! Aucune joie terrestre ne comble totalement ! Aucun
plaisir temporel ne rassasie complètement ! Car votre âme a faim de DIEU !
Votre cœur a soif du CIEL ! Votre esprit aspire à l'ÉTERNITÉ !
Deuxièmement : C'est la nostalgie
de l'INADÉQUATION perpétuelle ! Vous ne vous sentez JAMAIS vraiment chez vous
ici ! Jamais complètement À VOTRE PLACE ! Jamais entièrement SATISFAIT !
Le monde autour de vous se préoccupe
de choses qui vous semblent SI petites ! Il s'agite pour des réalités qui vous
paraissent SI passagères ! Il investit dans des biens qui vous semblent SI
périssables !
Et vous vous sentez ÉTRANGER !
DIFFÉRENT ! INADAPTÉ ! Non pas parce que vous êtes supérieur ! Mais parce que
vous êtes AUTRE ! Non pas parce que vous méprisez la terre ! Mais parce que
vous ASPIREZ au ciel !
Philippiens 3 :20 proclame : « Mais
notre cité à nous est dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur
le Seigneur Jésus-Christ. » NOTRE cité ! Notre VRAIE patrie ! Notre VÉRITABLE
demeure ! Elle n'est PAS ici ! Elle est LÀ-BAS ! Elle est DANS LES CIEUX !
Troisièmement : C'est la nostalgie
de la MÉMOIRE spirituelle ! C'est comme si votre âme SE SOUVENAIT d'un lieu
qu'elle n'a jamais visité ! Comme si votre esprit RECONNAISSAIT une demeure
qu'il n'a jamais habitée ! Comme si votre cœur CONNAISSAIT une patrie qu'il n'a
jamais quittée !
D'où vient cette mémoire étrange ?
Cette connaissance inexplicable ? Cette familiarité mystérieuse ? De l'ESPRIT
de Dieu en vous ! De la PROMESSE gravée dans votre âme ! De l'HÉRITAGE inscrit
dans votre cœur !
2 Corinthiens 5 :2 révèle : « Aussi
gémissons-nous dans cette tente, désirant revêtir notre domicile céleste. »
GÉMISSONS ! Voilà le mot ! Pas simplement attendons ! Pas seulement espérons !
Mais GÉMISSONS ! Un gémissement PROFOND ! Un soupir INEXPRIMABLE ! Une langueur
INDICIBLE !
Cette douleur vous suit PARTOUT ! Dans
vos joies, elle murmure : « Ce n'est pas encore cela ! » Dans vos succès, elle
soupire : « Il y a mieux ailleurs ! » Dans vos plaisirs, elle rappelle : « Tu
es fait pour autre chose ! »
Pourquoi les pleurs ? Parce que vous
êtes LOIN de chez vous ! Pourquoi la terreur ? Parce que ce monde n'est PAS
votre sécurité ! Pourquoi l'ennui ? Parce que cette terre ne peut PAS vous
combler !
Vous êtes comme l'oiseau en cage qui
bat des ailes ! Comme le poisson hors de l'eau qui suffoque ! Comme l'enfant
séparé qui pleure après sa mère ! Votre âme SAIT qu'elle appartient ailleurs !
Votre cœur SENT qu'il est fait pour autre chose ! Votre esprit RECONNAÎT qu'il
est destiné à plus grand !
Et cette douleur est INEXPLICABLE au
monde ! Il ne COMPREND pas ! Il ne RESSENT pas ! Il ne PARTAGE pas ! Il vous
regarde avec étonnement : « Pourquoi n'êtes-vous pas satisfait ? » « Pourquoi
n'êtes-vous pas content ? » « Pourquoi languissez-vous ainsi ? »
Comment leur expliquer ? Comment leur
faire comprendre ? Comment leur transmettre cette nostalgie céleste ?
Mais écoutez la réponse finale du
cantique : « Au ciel bientôt je serai tout à Lui ! Oui, tout est bien ! »
BIENTÔT ! Pas dans un lointain éternel ! Non. Pas dans un futur incertain ! Non. Mais BIENTÔT ! Le terme approche ! La patrie
se rapproche ! La demeure vous attend !
Et maintenant, la CONSOLATION
GLORIEUSE ! La PROMESSE qui transforme toute douleur ! L'ASSURANCE qui
transfigure tout exil ! Oui :
LA CONSOLATION FINALE : L'ASSURANCE INÉBRANLABLE.
Christ Est à Moi - La Victoire Sur l'Exil.
Frères et sœurs bien-aimés,
Aujourd'hui, nous avons ressenti les
douleurs de l'exil ! Nous avons connu l'incertitude accablante ! Nous avons
subi l'attente oppressante ! Nous avons éprouvé la nostalgie inexplicable !
Mais maintenant, écoutez la
CONSOLATION qui surpasse toute douleur ! L'ASSURANCE qui transcende toute
souffrance ! La PROMESSE qui transforme toute épreuve !
« Christ est à moi demain comme
aujourd'hui ! Au ciel bientôt je serai tout à Lui ! Oui, tout est bien ! »
Quelle déclaration TRIOMPHANTE !
Quelle assurance INÉBRANLABLE ! Quelle consolation MAGNIFIQUE !
Remarquez : Après toutes les douleurs
décrites, après tous les périls évoqués, après toutes les souffrances
énumérées, le cantique ne termine PAS sur la plainte ! Non. Pas sur l'accablement ! Non. Pas sur le désespoir ! Non. Non. Non. Mais sur l'ASSURANCE ! Sur la CERTITUDE !
Sur la VICTOIRE !
Cette consolation repose sur TROIS
piliers glorieux :
Premièrement : La POSSESSION
présente de Christ ! « Christ est à moi AUJOURD'HUI ! » Pas seulement demain !
Pas uniquement au ciel ! Mais MAINTENANT ! ICI ! EN CE MOMENT !
Vous ne possédez pas encore le ciel,
mais vous possédez LE ROI du ciel ! Vous n'habitez pas encore la patrie, mais
vous appartenez au SEIGNEUR de la patrie ! Vous n'êtes pas encore arrivé à
destination, mais vous marchez avec le GUIDE divin !
Romains 8 :38-39 proclame : « Car j'ai
l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les
choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la
profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu
manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. »
RIEN ne vous sépare de Christ ! Ni les
douleurs de l'exil ! Ni l'incertitude des épreuves ! Ni la longueur de
l'attente ! Ni la nostalgie de la patrie ! Christ est VÔTRE aujourd'hui !
Christ demeure VÔTRE demain ! Christ sera VÔTRE éternellement !
Deuxièmement : La PROMESSE future
de la plénitude ! « Au ciel bientôt je serai tout à Lui ! » Pas partiellement !
Pas imparfaitement ! Pas incomplètement ! Mais TOUT à Lui ! ENTIÈREMENT !
PLEINEMENT ! PARFAITEMENT !
Aujourd'hui, votre consécration est
imparfaite ! Votre communion est interrompue ! Votre adoration est mélangée !
Mais LÀ-BAS, vous serez TOUT à Lui ! Sans distraction ! Sans partage ! Sans
mélange !
1 Jean 3 :2 annonce : « Bien-aimés,
nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore
été manifesté ; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons
semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est. »
SEMBLABLES à Lui ! TRANSFORMÉS à Son
image ! GLORIFIÉS en Sa présence ! Toute imperfection EFFACÉE ! Toute faiblesse
DISPARUE ! Toute séparation ABOLIE !
Troisièmement : La PERSPECTIVE
éternelle qui transfigure tout ! « Oui, tout est bien ! » Comment peut-on dire
cela au milieu de l'exil ? Au cœur des douleurs ? Dans les profondeurs des
souffrances ?
Parce que vous VOYEZ au-delà ! Parce
que vous SAVEZ la fin ! Parce que vous CONNAISSEZ la destination !
Paul l'affirme en 2 Corinthiens 4 :17-18
: « Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà
de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non
point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses
visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles. »
LÉGÈRES afflictions ? Oui ! Comparées
à la gloire ! DU MOMENT ? Oui ! Comparées à l'éternité ! Ces douleurs de l'exil
sont TEMPORAIRES ! Ces souffrances du pèlerinage sont PASSAGÈRES ! Ces épreuves
du voyage sont LIMITÉES !
Alors, cessez de vous laisser
submerger par les douleurs de l'exil ! Cessez de vous laisser écraser par
l'incertitude du chemin ! Cessez de vous laisser abattre par la longueur de
l'attente !
Levez les YEUX ! Regardez vers la
PATRIE ! Fixez votre regard sur la DESTINATION !
Peut-être marchez-vous aujourd'hui de
péril en péril ! Peut-être l'attente vous semble-t-elle interminable !
Peut-être la nostalgie du ciel vous accable-t-elle !
Écoutez la consolation glorieuse de
votre Dieu : « Christ est à toi ! Aujourd'hui et demain ! Maintenant et
toujours ! Sur terre comme au ciel ! »
Il ne vous abandonne PAS dans l'exil !
Il ne vous laisse PAS seul dans le voyage ! Il ne vous oublie PAS dans
l'attente ! Il marche AVEC vous ! Il demeure EN vous ! Il vous conduit VERS la
patrie !
Votre exil n'est pas éternel ! Votre
séparation n'est pas définitive ! Votre nostalgie sera COMBLÉE ! Un jour,
BIENTÔT, vous franchirez la frontière ! Vous entrerez dans la patrie ! Vous
arriverez à la demeure !
Un jour, vous chanterez avec tous les
rachetés : « À Celui qui nous A RAMENÉS de l'exil, qui nous A CONDUITS à la
patrie, qui nous A PRÉSENTÉS devant Sa gloire, soient la louange, l'honneur, la
puissance et la majesté, aux siècles des siècles ! »
En attendant ce jour glorieux, MARCHEZ
avec courage ! ATTENDEZ avec patience ! LANGUISSEZ avec espérance ! Et
PROCLAMEZ avec assurance : « Tout est bien, car Christ est à moi ! »
Car votre Dieu vous dit aujourd'hui :
« Je suis avec toi dans l'exil ! Je te soutiens dans l'attente ! Je te conduis
vers la patrie ! Tu ne marcheras pas seul ! Tu n'attendras pas en vain ! Tu
n'aspireras pas sans espoir ! Car JE suis ton Dieu, et tu es MON enfant, et ta
demeure éternelle est ASSURÉE ! »
Qu'il en soit ainsi. Amen. Amen.