Jésus-Christ : le seul Sauveur

...ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. 1 Jean 5:11-13



mardi 25 novembre 2025

Les Douleurs de l'Exil

 

M'inspirant du cantique "Pour moi chrétien, la terre est un exil", nous donnons pour titres au message :

L'Exil du Pèlerin.


Les Douleurs Accablantes.
L'Attente Oppressante.
La Nostalgie Céleste.
L'Espérance Inébranlable.

Oui : Les Souffrances du Voyageur et la Consolation du Père.

Frères et sœurs bien-aimés,

Imaginez le pèlerin ! Loin de sa patrie ! Séparé de sa demeure ! Marchant sur une terre étrangère ! Son cœur soupire ! Son âme languit ! Son esprit gémit !

C'est VOTRE histoire ! C'est NOTRE réalité ! C'est la CONDITION de tout enfant de Dieu sur cette terre ! Nous sommes des EXILÉS ! Des ÉTRANGERS ! Des VOYAGEURS !

Écoutez le cantique ancien : « Pour moi chrétien, la terre est un exil ! » Quelle vérité profonde ! Quelle réalité bouleversante ! Quelle condition douloureuse !

Et pourtant, au milieu de cette douleur, une PROMESSE retentit ! Au cœur de cet exil, une ASSURANCE demeure ! Dans cette séparation, une ESPÉRANCE brille !

Ce message révèle TROIS douleurs de l'exil qui marquent votre pèlerinage terrestre ! Trois souffrances qui accablent le voyageur céleste ! Trois épreuves qui forgent votre foi !

Mais avant de découvrir la consolation finale, examinons d'abord la réalité de notre condition. Oui :

LA PREMIÈRE DOULEUR : L'INCERTITUDE ACCABLANTE.

Ne Pas Savoir la Limite de Ses Souffrances.

Bien-aimés du Seigneur,

Voici la PREMIÈRE douleur qui pèse sur le cœur de l'exilé ! L'ignorance de la durée ! L'incertitude du terme ! Le mystère du temps ! Quand finira l'exil ? Combien de jours encore ? Jusqu'à quelle heure la séparation ? Ces questions BRÛLENT dans l'âme ! Elles TOURMENTENT l'esprit ! Elles ACCABLENT le cœur !

« Il faut marcher de péril en péril », dit le cantique ! Pas un péril, puis le repos ! Pas une épreuve, puis la fin ! Mais de péril EN péril ! D'épreuve EN épreuve ! De souffrance EN souffrance !

Cette douleur possède TROIS dimensions déchirantes :

Premièrement : C'est la douleur de l'HORIZON inconnu ! Vous ne voyez pas la fin ! Vous ne discernez pas le terme ! Vous ne connaissez pas la limite ! Chaque matin apporte son fardeau ! Chaque jour réclame sa force ! Chaque heure demande son courage !

Le psalmiste gémit : « Jusqu'à quand, Éternel ? M'oublieras-tu sans cesse ? » (Psaume 13 :1) Voilà le cri de l'exilé ! Jusqu'à QUAND ? Combien de TEMPS encore ? Quelle est la MESURE de mes larmes ?

Deuxièmement : C'est la douleur de l'ÉPREUVE répétée ! Pas une seule affliction, mais des afflictions ! Pas un seul combat, mais des combats ! Pas une seule tempête, mais des tempêtes ! À peine vous relevez-vous d'une épreuve qu'une autre se présente ! À peine guérissez-vous d'une blessure qu'une autre s'ouvre !

Paul confesse en 2 Corinthiens 11 : « Dangers sur les fleuves ! Dangers de la part des brigands ! Dangers dans le désert ! Dangers sur mer ! » Voilà l'exil ! Un ENCHAÎNEMENT de périls ! Une SUCCESSION d'épreuves ! Une MULTIPLICATION de douleurs !

Troisièmement : C'est la douleur de la FORCE insuffisante ! Vous vous sentez FAIBLE face à l'inconnu ! FRAGILE devant l'incertain ! ÉPUISÉ par l'indéfini ! Comment tenir quand vous ne savez pas combien de temps ? Comment persévérer quand vous ignorez la distance ? Comment endurer quand la limite vous échappe ?

Pensez à l'enfant dans un long voyage ! Il demande sans cesse : « Quand arriverons-nous ? » Car l'ignorance du terme rend le chemin insupportable ! L'incertitude de la durée multiplie la fatigue ! Le mystère de la distance accroît la lassitude ! Ainsi est VOTRE exil ! Vous marchez sans savoir combien de jours ! Vous endurez sans connaître la limite ! Vous persévérez sans voir le terme ! Cette incertitude vous ACCABLE ! Elle vous PÈSE ! Elle vous ÉCRASE parfois ! Car l'âme humaine aspire à savoir ! À comprendre ! À mesurer !

Mais écoutez ! Au milieu de cette ignorance, une VOIX se fait entendre ! « Mais tout est bien ! » Pas parce que vous SAVEZ ! Pas parce que vous VOYEZ ! Pas parce que vous COMPRENEZ ! Mais parce que DIEU sait ! Parce que DIEU voit ! Parce que DIEU a mesuré !

Après avoir ressenti cette première douleur, découvrons maintenant la deuxième souffrance de l'exil. Oui :

LA DEUXIÈME DOULEUR : L'ATTENTE OPPRESSANTE.

Une Longue Attente Qui Pèse sur l'Âme.

Frères et sœurs en Jésus-Christ,

Et voici la DEUXIÈME douleur qui saisit le cœur de l'exilé ! Non seulement il ne connaît pas la limite, mais le temps LUI-MÊME s'allonge ! Les jours SE MULTIPLIENT ! Les années S'ACCUMULENT ! L'attente ! Cette épreuve silencieuse ! Cette souffrance invisible ! Cette douleur qui ronge sans bruit ! L'attente qui OPPRESSE l'âme ! Qui ACCABLE l'esprit ! Qui FATIGUE le cœur ! Quelle torture que l'attente prolongée ! Quel fardeau que l'espérance différée ! Quelle épreuve que la promesse retardée !

Cette attente oppressante possède TROIS caractéristiques douloureuses :

Premièrement : C'est l'attente qui ÉPUISE la patience ! Au début de l'exil, la patience est forte ! La résolution est ferme ! Le courage est grand ! Mais les jours passent ! Les semaines s'écoulent ! Les mois se succèdent ! Et la patience S'EFFRITE ! La résolution FAIBLIT ! Le courage VACILLE !

Les Israélites criaient dans le désert : « Que ne sommes-nous morts en Égypte ! » Non pas qu'ils aimaient l'Égypte ! Mais parce que l'attente les ÉPUISAIT ! Parce que la longueur du chemin les DÉCOURAGEAIT ! Parce que la durée du voyage les ACCABLAIT !

Proverbes 13 :12 déclare : « Un espoir différé rend le cœur malade. » Voilà la vérité de l'attente oppressante ! Le cœur devient MALADE ! L'âme se LANGUIT ! L'esprit se DÉCOURAGE !

Deuxièmement : C'est l'attente qui PÈSE sur l'espérance ! Chaque jour qui passe sans délivrance ! Chaque nuit qui s'écoule sans changement ! Chaque saison qui se termine sans accomplissement ! Et vous commencez à vous demander : « La promesse sera-t-elle vraiment accomplie ? » « La patrie sera-t-elle vraiment atteinte ? » « La délivrance viendra-t-elle vraiment ? »

Le doute S'IMMISCE dans l'attente prolongée ! La question SURGIT dans le délai étendu ! L'incertitude NAÎT dans le temps qui s'étire !

Paul gémit en Romains 8 :23 : « Nous aussi, qui avons les prémices de l'Esprit, nous aussi nous gémissons en nous-mêmes, en attendant l'adoption, la rédemption de notre corps. » Vous avez LES PRÉMICES, mais pas encore la PLÉNITUDE ! Vous avez LES ARRHES, mais pas encore l'HÉRITAGE ! Vous avez LE GAGE, mais pas encore la POSSESSION !

Troisièmement : C'est l'attente qui ISOLE le pèlerin ! Autour de vous, le monde se contente de cette terre ! Il se satisfait de cet exil ! Il se complaît dans ce provisoire ! Mais VOUS, vous attendez autre chose ! Vous aspirez à autre chose ! Vous espérez autre chose !

Et cette différence vous SÉPARE ! Cette attente vous DISTINGUE ! Cette espérance vous ISOLE ! Hébreux 11 :13 décrit les héros de la foi : « C'est dans la foi qu'ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu'ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. »

Ils sont morts SANS AVOIR OBTENU ! Sans avoir POSSÉDÉ ! Sans avoir ATTEINT ! L'attente a duré toute leur VIE ! L'espérance a traversé toutes leurs ANNÉES ! L'exil s'est prolongé jusqu'à leur DERNIER souffle ! Quelle oppression ! Quelle longueur ! Quelle épreuve de foi ! Attendre ce que vous ne voyez PAS ! Espérer ce que vous ne tenez PAS ! Désirer ce que vous ne possédez PAS !

Peut-être êtes-vous AUJOURD'HUI dans cette longue attente ! Peut-être l'exil vous semble-t-il interminable ! Peut-être le poids des jours vous accable-t-il !

Mais écoutez encore le cantique : « Mais tout est bien ! » Pas parce que l'attente est COURTE ! Pas parce que le temps est BREF ! Pas parce que le délai est RÉDUIT ! Mais parce que « Christ est à moi demain comme aujourd'hui » ! La possession de Christ AUJOURD'HUI garantit la gloire de DEMAIN !

Après avoir compris l'oppression de l'attente, découvrons maintenant la troisième et plus profonde douleur. Oui :

LA TROISIÈME DOULEUR : LA NOSTALGIE INEXPLICABLE.

Se Sentir Loin de la Patrie Éternelle.

Bien-aimés dans la foi,

Mais voici la douleur la plus PROFONDE ! La souffrance la plus MYSTÉRIEUSE ! L'épreuve la plus INEXPLICABLE ! C'est la nostalgie de ce que vous n'avez JAMAIS vécu ! Le mal du pays pour une patrie que vous n'avez JAMAIS vue ! La langueur pour une demeure que vous n'avez JAMAIS habitée ! Comment EXPLIQUER cette douleur ? Comment DÉCRIRE ce sentiment ? Comment TRADUIRE cette souffrance ? Vous souffrez de l'absence d'une présence que vous n'avez jamais CONNUE ! Vous pleurez sur la séparation d'un lieu où vous n'êtes jamais ALLÉ ! Vous languissez après une patrie que vous n'avez jamais QUITTÉE physiquement !

Cette nostalgie inexplicable possède TROIS dimensions bouleversantes :

Premièrement : C'est la nostalgie de l'ÂME créée pour ailleurs ! Vous êtes sur terre, mais votre cœur est AU CIEL ! Votre corps est ici, mais votre esprit est LÀ-BAS ! Votre existence est temporelle, mais votre destinée est ÉTERNELLE !

Augustin a crié cette vérité immortelle : « Tu nous as faits pour Toi, et notre cœur est sans repos jusqu'à ce qu'il repose en Toi ! » Voilà l'origine de votre nostalgie ! Vous êtes CRÉÉ pour Dieu ! FAIT pour le ciel ! DESTINÉ à la gloire !

C'est pourquoi RIEN sur cette terre ne satisfait pleinement ! Aucune joie terrestre ne comble totalement ! Aucun plaisir temporel ne rassasie complètement ! Car votre âme a faim de DIEU ! Votre cœur a soif du CIEL ! Votre esprit aspire à l'ÉTERNITÉ !

Deuxièmement : C'est la nostalgie de l'INADÉQUATION perpétuelle ! Vous ne vous sentez JAMAIS vraiment chez vous ici ! Jamais complètement À VOTRE PLACE ! Jamais entièrement SATISFAIT !

Le monde autour de vous se préoccupe de choses qui vous semblent SI petites ! Il s'agite pour des réalités qui vous paraissent SI passagères ! Il investit dans des biens qui vous semblent SI périssables !

Et vous vous sentez ÉTRANGER ! DIFFÉRENT ! INADAPTÉ ! Non pas parce que vous êtes supérieur ! Mais parce que vous êtes AUTRE ! Non pas parce que vous méprisez la terre ! Mais parce que vous ASPIREZ au ciel !

Philippiens 3 :20 proclame : « Mais notre cité à nous est dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ. » NOTRE cité ! Notre VRAIE patrie ! Notre VÉRITABLE demeure ! Elle n'est PAS ici ! Elle est LÀ-BAS ! Elle est DANS LES CIEUX !

Troisièmement : C'est la nostalgie de la MÉMOIRE spirituelle ! C'est comme si votre âme SE SOUVENAIT d'un lieu qu'elle n'a jamais visité ! Comme si votre esprit RECONNAISSAIT une demeure qu'il n'a jamais habitée ! Comme si votre cœur CONNAISSAIT une patrie qu'il n'a jamais quittée !

D'où vient cette mémoire étrange ? Cette connaissance inexplicable ? Cette familiarité mystérieuse ? De l'ESPRIT de Dieu en vous ! De la PROMESSE gravée dans votre âme ! De l'HÉRITAGE inscrit dans votre cœur !

2 Corinthiens 5 :2 révèle : « Aussi gémissons-nous dans cette tente, désirant revêtir notre domicile céleste. » GÉMISSONS ! Voilà le mot ! Pas simplement attendons ! Pas seulement espérons ! Mais GÉMISSONS ! Un gémissement PROFOND ! Un soupir INEXPRIMABLE ! Une langueur INDICIBLE !

Cette douleur vous suit PARTOUT ! Dans vos joies, elle murmure : « Ce n'est pas encore cela ! » Dans vos succès, elle soupire : « Il y a mieux ailleurs ! » Dans vos plaisirs, elle rappelle : « Tu es fait pour autre chose ! »

Pourquoi les pleurs ? Parce que vous êtes LOIN de chez vous ! Pourquoi la terreur ? Parce que ce monde n'est PAS votre sécurité ! Pourquoi l'ennui ? Parce que cette terre ne peut PAS vous combler !

Vous êtes comme l'oiseau en cage qui bat des ailes ! Comme le poisson hors de l'eau qui suffoque ! Comme l'enfant séparé qui pleure après sa mère ! Votre âme SAIT qu'elle appartient ailleurs ! Votre cœur SENT qu'il est fait pour autre chose ! Votre esprit RECONNAÎT qu'il est destiné à plus grand !

Et cette douleur est INEXPLICABLE au monde ! Il ne COMPREND pas ! Il ne RESSENT pas ! Il ne PARTAGE pas ! Il vous regarde avec étonnement : « Pourquoi n'êtes-vous pas satisfait ? » « Pourquoi n'êtes-vous pas content ? » « Pourquoi languissez-vous ainsi ? »

Comment leur expliquer ? Comment leur faire comprendre ? Comment leur transmettre cette nostalgie céleste ?

Mais écoutez la réponse finale du cantique : « Au ciel bientôt je serai tout à Lui ! Oui, tout est bien ! » BIENTÔT ! Pas dans un lointain éternel ! Non.  Pas dans un futur incertain ! Non.   Mais BIENTÔT ! Le terme approche ! La patrie se rapproche ! La demeure vous attend !

Et maintenant, la CONSOLATION GLORIEUSE ! La PROMESSE qui transforme toute douleur ! L'ASSURANCE qui transfigure tout exil ! Oui :

LA CONSOLATION FINALE : L'ASSURANCE INÉBRANLABLE.

Christ Est à Moi - La Victoire Sur l'Exil.

Frères et sœurs bien-aimés,

Aujourd'hui, nous avons ressenti les douleurs de l'exil ! Nous avons connu l'incertitude accablante ! Nous avons subi l'attente oppressante ! Nous avons éprouvé la nostalgie inexplicable !

Mais maintenant, écoutez la CONSOLATION qui surpasse toute douleur ! L'ASSURANCE qui transcende toute souffrance ! La PROMESSE qui transforme toute épreuve !

« Christ est à moi demain comme aujourd'hui ! Au ciel bientôt je serai tout à Lui ! Oui, tout est bien ! »

Quelle déclaration TRIOMPHANTE ! Quelle assurance INÉBRANLABLE ! Quelle consolation MAGNIFIQUE !

Remarquez : Après toutes les douleurs décrites, après tous les périls évoqués, après toutes les souffrances énumérées, le cantique ne termine PAS sur la plainte ! Non.  Pas sur l'accablement ! Non.  Pas sur le désespoir ! Non. Non. Non.   Mais sur l'ASSURANCE ! Sur la CERTITUDE ! Sur la VICTOIRE !

Cette consolation repose sur TROIS piliers glorieux :

Premièrement : La POSSESSION présente de Christ ! « Christ est à moi AUJOURD'HUI ! » Pas seulement demain ! Pas uniquement au ciel ! Mais MAINTENANT ! ICI ! EN CE MOMENT !

Vous ne possédez pas encore le ciel, mais vous possédez LE ROI du ciel ! Vous n'habitez pas encore la patrie, mais vous appartenez au SEIGNEUR de la patrie ! Vous n'êtes pas encore arrivé à destination, mais vous marchez avec le GUIDE divin !

Romains 8 :38-39 proclame : « Car j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. »

RIEN ne vous sépare de Christ ! Ni les douleurs de l'exil ! Ni l'incertitude des épreuves ! Ni la longueur de l'attente ! Ni la nostalgie de la patrie ! Christ est VÔTRE aujourd'hui ! Christ demeure VÔTRE demain ! Christ sera VÔTRE éternellement !

Deuxièmement : La PROMESSE future de la plénitude ! « Au ciel bientôt je serai tout à Lui ! » Pas partiellement ! Pas imparfaitement ! Pas incomplètement ! Mais TOUT à Lui ! ENTIÈREMENT ! PLEINEMENT ! PARFAITEMENT !

Aujourd'hui, votre consécration est imparfaite ! Votre communion est interrompue ! Votre adoration est mélangée ! Mais LÀ-BAS, vous serez TOUT à Lui ! Sans distraction ! Sans partage ! Sans mélange !

1 Jean 3 :2 annonce : « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est. »

SEMBLABLES à Lui ! TRANSFORMÉS à Son image ! GLORIFIÉS en Sa présence ! Toute imperfection EFFACÉE ! Toute faiblesse DISPARUE ! Toute séparation ABOLIE !

Troisièmement : La PERSPECTIVE éternelle qui transfigure tout ! « Oui, tout est bien ! » Comment peut-on dire cela au milieu de l'exil ? Au cœur des douleurs ? Dans les profondeurs des souffrances ?

Parce que vous VOYEZ au-delà ! Parce que vous SAVEZ la fin ! Parce que vous CONNAISSEZ la destination !

Paul l'affirme en 2 Corinthiens 4 :17-18 : « Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles. »

LÉGÈRES afflictions ? Oui ! Comparées à la gloire ! DU MOMENT ? Oui ! Comparées à l'éternité ! Ces douleurs de l'exil sont TEMPORAIRES ! Ces souffrances du pèlerinage sont PASSAGÈRES ! Ces épreuves du voyage sont LIMITÉES !

Alors, cessez de vous laisser submerger par les douleurs de l'exil ! Cessez de vous laisser écraser par l'incertitude du chemin ! Cessez de vous laisser abattre par la longueur de l'attente !

Levez les YEUX ! Regardez vers la PATRIE ! Fixez votre regard sur la DESTINATION !

Peut-être marchez-vous aujourd'hui de péril en péril ! Peut-être l'attente vous semble-t-elle interminable ! Peut-être la nostalgie du ciel vous accable-t-elle !

Écoutez la consolation glorieuse de votre Dieu : « Christ est à toi ! Aujourd'hui et demain ! Maintenant et toujours ! Sur terre comme au ciel ! »

Il ne vous abandonne PAS dans l'exil ! Il ne vous laisse PAS seul dans le voyage ! Il ne vous oublie PAS dans l'attente ! Il marche AVEC vous ! Il demeure EN vous ! Il vous conduit VERS la patrie !

Votre exil n'est pas éternel ! Votre séparation n'est pas définitive ! Votre nostalgie sera COMBLÉE ! Un jour, BIENTÔT, vous franchirez la frontière ! Vous entrerez dans la patrie ! Vous arriverez à la demeure !

Un jour, vous chanterez avec tous les rachetés : « À Celui qui nous A RAMENÉS de l'exil, qui nous A CONDUITS à la patrie, qui nous A PRÉSENTÉS devant Sa gloire, soient la louange, l'honneur, la puissance et la majesté, aux siècles des siècles ! »

En attendant ce jour glorieux, MARCHEZ avec courage ! ATTENDEZ avec patience ! LANGUISSEZ avec espérance ! Et PROCLAMEZ avec assurance : « Tout est bien, car Christ est à moi ! »

Car votre Dieu vous dit aujourd'hui : « Je suis avec toi dans l'exil ! Je te soutiens dans l'attente ! Je te conduis vers la patrie ! Tu ne marcheras pas seul ! Tu n'attendras pas en vain ! Tu n'aspireras pas sans espoir ! Car JE suis ton Dieu, et tu es MON enfant, et ta demeure éternelle est ASSURÉE ! »

Qu'il en soit ainsi. Amen. Amen.

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