Jésus-Christ : le seul Sauveur

...ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. 1 Jean 5:11-13



vendredi 3 octobre 2025

La Porte Fermée

 

« Voici, Je me tiens à la porte, et Je frappe. Si quelqu'un entend Ma voix et ouvre la porte, J'entrerai chez lui, Je souperai avec lui, et lui avec Moi. »

Apocalypse trois : verset vingt.

La Porte Fermée ;


 

Le Sauveur Ignoré ;

La Présence Refusée.

Frères et sœurs bien-aimés,

Imaginez cette scène terrible qui glace le sang : un père se tient devant sa propre maison, frappant à la porte sous la pluie battante. À l'intérieur, ses enfants célèbrent bruyamment, riant, festoyant, organisant leurs propres festivités. Mais personne n'entend les coups répétés du père. Personne ne perçoit sa voix suppliante. La musique couvre ses appels. Les programmes qu'ils ont élaborés sans lui occupent toute leur attention. Et lui, le maître de maison, celui qui a tout donné pour eux, attend dehors, patient, espérant qu'un cœur se souviendra de lui.

Cette image déchirante n'est pas qu'une parabole tragique. C'est la réalité spirituelle de nombreuses assemblées aujourd'hui. Christ, le Fils de Dieu, le Fondateur de l'Église, se tient à la porte de Son propre temple et frappe. Mais qui L'entend ? Qui se soucie encore de Sa présence ? Nous remplissons nos sanctuaires dimanche après dimanche, nous chantons Ses louanges avec nos lèvres, nous prononçons Son Nom dans nos prières mécaniques, mais nos cœurs sont verrouillés. Nos agendas ecclésiastiques sont si chargés que nous n'avons plus de place pour Celui qui devrait être au centre de tout. Quel paradoxe insoutenable ! Quelle tragédie spirituelle ! Comment en sommes-nous arrivés à exclure Christ de Sa propre Église ?

Tournons maintenant notre regard vers cette réalité qui blesse le cœur du Sauveur : notre terrible indifférence. Oui, l'indifférence religieuse est le premier verrou qui condamne la porte de notre cœur.

Les verrous de notre indifférence spirituelle.

Bien-aimés en Jésus-Christ,

Dans l'Évangile selon Matthieu, le chapitre vingt-quatre : le verset douze, nous lisons : « Et, parce que l'iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira. » Ce refroidissement spirituel est la maladie silencieuse qui ronge l'Église contemporaine. Nous connaissons Christ intellectuellement, mais nous ne Le recherchons plus ardemment. Nos cultes sont devenus des routines confortables, nos prières : des formules récitées sans passion, notre foi : une tradition héritée sans conviction personnelle.

Blaise Pascal écrivait avec justesse : « Il y a un vide en forme de Dieu dans le cœur de chaque homme. » Mais combien d'entre nous ont comblé ce vide avec nos programmes, nos traditions, nos édifices majestueux, au lieu de le remplir de la présence vivante du Christ ? Nous sommes comme l'Église de Laodicée, ni froids ni bouillants, tièdes au point de provoquer le dégoût du Seigneur. Nous nous rassemblons religieusement, mais Christ demeure à l'extérieur, exclu par notre satisfaction spirituelle factice. Nous avons l'apparence de la piété, mais nous renions ce qui en fait la force. Le drame, c'est que nous ne remarquons même plus Son absence. Nos sens spirituels se sont émoussés. Nos oreilles se sont bouchées aux coups répétés de Sa main divine. Cette indifférence n'est pas neutre ; elle est un affront direct à Celui qui a tout donné sur la croix.

Après avoir considéré notre indifférence tragique, penchons-nous maintenant sur les divisions qui déchirent le corps du Christ. Oui, nos querelles internes éloignent le Maître de Sa maison.

Les chaînes de nos divisions et de notre orgueil.

Frères et sœurs en Jésus-Christ,

Dans la première épître aux Corinthiens, le chapitre trois : les versets trois et quatre, nous lisons : « En effet, puisqu'il y a parmi vous de la jalousie et des disputes, n'êtes-vous pas charnels, et ne marchez-vous pas selon l'homme ? Quand l'un dit : Moi, je suis de Paul ! et un autre : Moi, d'Apollos ! n'êtes-vous pas des hommes ? » Ces paroles résonnent avec une actualité brûlante. Combien d'églises sont fragmentées par des luttes de pouvoir, des rivalités mesquines entre ministères, des jalousies entre prédicateurs ? Nous nous battons pour des positions, pour des doctrines secondaires, pour des méthodes liturgiques, pendant que Christ attend à la porte, attristé par nos divisions. L'orgueil spirituel a construit des murailles épaisses entre nous et le Sauveur. Nous pensons tout savoir, tout maîtriser. Nous ne voyons plus notre besoin désespéré de Sa présence. Nous avons oublié l’urgence de Sa lumière dans nos ténèbres. Nous ne réalisons plus la détresse profonde de notre âme sans Lui.

Victor Hugo disait : « L'orgueil divise les hommes, l'humilité les unit. » Mais nous avons choisi l'orgueil. Nous avons préféré nos petits royaumes ecclésiastiques à Son royaume éternel. Nos hypocrisies religieuses, qui ferment nos yeux, qui étouffent nos cœurs et qui divisent ! Notre cupidité déguisée, qui trompe, qui attire et qui corrompt ! Notre haine viscérale, camouflée sous des apparences pieuses, qui ment, qui ronge et qui tue ! – tout cela forme un mur impénétrable qui empêche Christ, de franchir les portes de nos temples et d'y siéger. Nous ressemblons aux pharisiens que Jésus dénonçait : beaux extérieurement comme des sépulcres blanchis, mais remplis à l'intérieur, d'ossements et d'impuretés.

Mais voici maintenant, le mystère glorieux, qui transforme cette tragédie en espérance : malgré tout, Christ attend encore avec amour. Sa patience infinie nous offre une dernière chance de rédemption. Oui,

La grâce paradoxale du Christ qui attend encore.

Bien-aimés du Seigneur,

Dans l'épître aux Romains, le chapitre cinq : le verset huit, on y lit : « Mais Dieu prouve Son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. » Voilà le paradoxe magnifique qui devrait briser nos cœurs endurcis : nous Le méprisons, et Il nous aime. Nous Le rejetons, et Il nous poursuit. Nous fermons la porte, et Il continue de frapper. Quelle patience divine ! Quelle grâce incompréhensible !

S’Il nous traite comme nous Le traitons, nos congrégations seraient depuis longtemps anéanties. Mais Lui, dans Sa miséricorde infinie, laisse encore la porte du ciel ouverte à quiconque voudra venir.

Dans l'Évangile selon Jean, le chapitre six : le verset trente-sept, Jésus déclare : « Tous ceux que le Père Me donne viendront à Moi, et Je ne mettrai pas dehors, celui qui vient à Moi. » Entendez-vous cette promesse bouleversante ? Christ ne ferme jamais Sa porte, même si nous fermons la nôtre. Ses bras restent ouverts, même si nos cœurs restent fermés.

L'écrivain C.S. Lewis affirmait : « Les portes de l'enfer, sont verrouillées de l'intérieur. » De même, les portes de nos temples sont verrouillées de l'intérieur. Mais Christ ne cesse pas de frapper. Il attend qu'un seul cœur L'entende, qu'une seule âme s’ouvre, que quelqu’un L’invite à entrer. Il suffit d'un reste fidèle, d'un résidu loyal, qui reconnaît son besoin vital, de Sa présence et de Ses soins.

Bien-aimés dans la foi,

Ce jour, est un jour de décision. Christ se tient encore à la porte de notre assemblée, à la porte de nos cœurs. Ses coups, résonnent dans cette prédication. Sa voix, en ce moment même nous appelle. Oserons-nous enfin ouvrir ? Oserons-nous abandonner nos programmes pour Sa présence ? Délaisserons-nous nos divisions pour Son unité ? Renoncerons-nous à notre indifférence pour rallumer, en son Nom, le feu de la passion ?

Le temps presse. Sa patience, bien qu'immense, ne durera pas éternellement. Un jour viendra où Il cessera de frapper. Un jour viendra où Il prononcera ces paroles terrifiantes : « Je ne vous ai jamais connus. » Mais ce jour n'est pas encore arrivé.

Aujourd'hui, est le jour du salut. Aujourd’hui, est le jour de la transformation. Aujourd'hui, est le jour de la restauration. Ouvrons les portes de nos cœurs, de nos temples, de nos vies. Que Christ reprenne Sa place légitime, au centre de tout. Qu'Il ne soit plus l'invité oublié, mais le Maître adoré. Qu'Il ne soit plus le visiteur ignoré, mais le Seigneur glorifié.

Frères et sœurs, entendez-vous les coups ? Entendez-vous Sa voix ? Il attend. Il espère. Il frappe encore. Pour l'amour de nos âmes, pour la gloire de Son Nom, pour le salut du monde qui nous observe, ouvrons la porte à Christ, notre Sauveur, notre Rédempteur, notre Tout.

Puisse ce message vous travailler, le cœur et l’esprit.

Qu’il en soit ainsi ! Amen et Amen.