Jésus-Christ : le seul Sauveur

...ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. 1 Jean 5:11-13



dimanche 24 avril 2011

Je veux souhaiter à vous tous, chers frères et soeurs en Jésus-Christ
Joyeuses Paques
Que la joie du Christ ressucité
inonde vos coeurs des à présent, jusque dans l'éternité.


La fierté du chrétien
ACTES 2:22-36




     Par delà les événements déconcertants qui étreignent le cœur, angoissent l'esprit et enténèbrent la pensée; loin des événements naturels ou même le ciel semble se draper de son manteau gris, comme pour compatir aux souffrances de l'humanité; il existe bien des moments, de faits ou d'événements qui rendent le cœur content, font bondir d'allégresse, et excitent à d'indicibles joies la création entière.

     Par ailleurs, la découverte du nouveau monde, par Christophe Colomb, la maîtrise des ondes, par Heinrich Hertz; la conquête de l'espace, couronnée par la descente de Neil Armstrong sur le sol lunaire; toutes ces découvertes et aventures, sont autant de célébrités acquises, de victoires remportées, de succès connus, qui attisent non seulement la fierté personnelle des conquérants, mais également celle de leurs proches.
     Cependant, malgré les grandes découvertes de nos hommes de science, la victoire réellement voulue, la gloire réellement souhaitée, elles sont compromises, par le plus impitoyable des ennemis, la mort, dont le spectre grimaçant fait trembler de crainte les hommes de toutes les générations.

     Alors on se demanderait, si dans la galerie des grands ténors de l'histoire, il y aurait quelqu'un à pouvoir endiguer les rigueurs de la mort? y aurait il quelqu'un qui s'élancerait dans l'aventure la plus intéressante, pour saper les bases de la mort, la vaincre et se porter garant, de son balayage définitif ?

     Y aurait-il quelqu'un ? Oui, répondent les chrétiens . Alors se demanderaient certains: Mais qui est-Il ? de quelle famille est-Il? qu'en est il de son curriculum vitae?

     Laissez nous répondre ce matin, que cet homme à la puissance duquel, la mort a succombé, sa généalogie, son curriculum vitae, ses exploits remarquables, sont consignés à travers les pages sacrées des Saintes Ecritures.

     En ce dimanche de paques, c'est cet homme que la communauté chrétienne à travers le monde honore et proclame. C'est pour Lui, et de Lui, qu'elle tressaille d'allégresse, se vante et se sent fière. Car Il est le Célèbre des célèbres, le Champion des champions, le Vainqueur des vainqueurs, le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs.
     Certains se demanderaient peut être: "Mais quel est le critérium des chrétiens à cette victoire proclamée, inégalée? En quoi réside leur fierté au point d'en parler avec une si grande hardiesse? 

    Qu'ils sachent premièrement que la fierté du chrétien réside dans la mort rédemptrice de Jésus-Christ son Seigneur et son Dieu.
I.- LA FIERTE DU CHRETIEN RESIDE DANS LA MORT REDEMPTRICE
DE JESUS-CHRIST SON SEIGNEUR ET SON DIEU
Romains 5:6-11

     En effet, frères et sœurs bien-aimés, si beaucoup arrivent difficilement à comprendre la raison d'une telle affirmation; s' ils ont de la peine à partager les légitimes élans de l'état d'âme du chrétien, c'est parce qu' ils s'accrochent aux lois naturelles en vertu desquelles, la mort succède à la vie; c'est parce qu'ils voient dans la mort la fin de l'existence, le néant infernal ou périssent l'espoir, la joie, le bonheur et même la vie. Alors il leur est difficile de comprendre comment et pourquoi, les chrétiens s'arrogent le droit, d'associer à la mort de Jésus-Christ la rédemption individuelle des croyants.

     Qu'ils sachent que les chrétiens n'ont nullement la prétention de se classer hors des autres hommes. Ils comprennent tous, les tristes effets d’une marche lente et sure, qui conduit un condamné vers le lieu de son exécution. Ils appréhendent les lourdes conséquences que la mort provoque dans les différents domaines de l'existence. Et quel serait donc le cœur à ne pas être attendri devant les larmes d'une mère, les soupirs d'un époux, les cris d'un enfant ? Le poète Malherbe l'a dit:

"La mort a des rigueurs a nulle autre pareilles
On a beau la prier
La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles
Et nous laisse crier "

     La mort, en vérité, elle a des effets angoissants et des conséquences douloureuses. Portant sa croix, l’instrument de son supplice, et se dirigeant au calvaire, notre Seigneur devait connaître une mort douloureuse.
A.- UNE MORT DOULOUREUSE.
Jean : 19

     Frères et sœurs bien aimés,
     La mort de notre Seigneur Jésus-Christ, ne fut pas la moindre des expériences sombres et des réalités funèbres. De son arrestation au jardin de Gethsémani, jusqu'au coup de lance qui Lui perça le coté, le Christ a connu les angoisses les plus terribles, les tourments les plus tranchants.

     Souvenons-nous, des sueurs de sang et d'eau qui coulèrent de son front. Rappelons-nous, de la trahison de Judas, par lequel Il a été vendu. Souvenons-nous, de son arrestation par les sbires des chefs religieux et des anciens du peuple.
     Sans raison, sans défense, dans l'hostilité la plus complète, Il est traîné par-devant les portes d'Anne, de Caïphe, de Pilate et d'Hérode. Par les gardes, Il est souffleté. Ils Lui ont craché au visage, bandé les yeux, tourné en dérision en Le demandant de deviner celui qui L'a frappé. Et, après une parodie de jugement ou ricanait et vociférait une foule, de badauds, de la plèbe pourrie de fainéants, le Christ est livré.

     Après toutes ces péripéties que le Maître a du connaître en prélude, ce fut à Golgotha que ses souffrances atteignirent son apogée. Souvenons-nous de la croix au calvaire ou le Christ a gravi les étapes douloureuses cheminant à la mort. Le docteur Angélique observe," que notre Seigneur fut affligé dans tous ses sens: dans le toucher, toutes ses chairs ayant été déchirées; dans le goût, par le fiel et le vinaigre; dans l'ouie, par les blasphèmes et les dérisions; dans la vue, en regardant sa mère qui assistait à sa mort. Il souffrit également dans tous ses membres: sa tête sacrée fut tourmentée par les épines; ses mains et ses pieds par les clous, son visage par les soufflets et les crachats; et tout son corps par les fouets." Et plus tard, après qu'Il eut prononcé les paroles à la croix, l'Auteur de la vie, inclina la tête et permit à a mort de venir Le frapper.

      Et, puisque par sa mort la barrière entre Dieu et les hommes devait disparaître, le voile du Temple, qui sépara les lieux, saint et très saint, en exemple, devait se déchirer. Puisque de la croix pour trois jours, la Lumière du monde devait S'éteindre; au firmament pour trois heures, le soleil devait priver à l'humanité toute sa lumière. Puisque Celui qui a crée toutes choses devait congédier son Esprit de son corps, la terre elle-même devait donc trembler et laisser les rochers se fendre et se pulvériser. Enfin la nature elle-même, au fort de ses entrailles, éprouvait et endurait les séquences angoissantes, conduisant à la mort du Seigneur.
     En effet, les chrétiens d'aujourd'hui, sous le couvert de leur fierté, n'auraient ils pas de cœur pour compatir aux souffrances du Maître? Seraient-ils insensibles à l'angoisse des disciples et de ses proches? N'auraient ils pas assez d'intelligence pour appréhender la portée de la mort? Oui, ils en saisissent bien le sens. S'ils associent la mort du Seigneur à la rédemption des croyants, s'ils en sont fiers, c'est parce que, cette mort quoique douloureuse, est également victorieuse.

B.- UNE MORT VICTORIEUSE.

     Un résumé de la pensée du Pasteur Homer W.HODGE à ce sujet, et figurativement parlant, nous permet de vous dire ce matin, qu'à la descente du Christ de la croix,... Il pénétra au royaume de la mort...Et, de son glaive puissant, Il détruisit les fondations du temple de la mort, brisa son sceptre, et détruisit sa couronne. Puis Se précipitant vers les portes de l'enfer, Il les arracha de ses gonds, découpa en morceaux les barres de fer, monta sur le trône du diable, le jeta dans l'étang de feu et de soufre, et posant le pied droit sur le coup du diable, le pied gauche sur les mâchoires de la mort, Il leva les mains vers le ciel et S'écria: "Je suis le Vivant, J'étais mort; et Me voici, vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour des morts."

      Oui, c'est à la mort de Jésus-Christ à la croix, que la première "mi-temps" du grand combat s'est terminé. C'est à la mort de Jésus-Christ à la croix, que le prince de l'air a connu la plus grande des défaites. C'est à la mort de Jésus-Christ à la croix, qu'à tout jamais, satan a perdu le pouvoir d'accuser les enfants de Dieu. Oui, c'est par la mort victorieuse de Jésus-Christ, que le premier "round" a été compté au profit des enfants de Dieu. C'est par la mort victorieuse de Jésus-Christ, que l'espérance de la vie éternelle pouvait commencer à germer dans le cœur de chaque croyant évangélique. C'est par la mort victorieuse de Jésus-Christ, que le ticket pour le ciel a été donné, accordé, gratuitement, gracieusement, à chaque chrétien évangélique, pour la grande et éternelle journée de triomphe et d'apothéose, journée de sublimité et de félicité.

      Le Pasteur Edward M. BOUNDS a raison d'écrire, dans son livre "La gloire de la résurrection" que " Jésus-Christ est venu, confronter la mort, combattre la mort, démanteler son empire, la détrôner, jusqu'à ce que chaque soldat du Christ qu'elle retenait prisonnier crie " O mort, ou est ta victoire? O mort ou est ton aiguillon?" Louis EMIE, dans son livre :" L'ETAT DE LA GRACE " écrit "La mort n'est rien puisqu'un Dieu la dépasse." Cette croix à tout jamais glorieuse, cette mort à tout jamais victorieuse, elles n'étaient que le commencement, de l'événement, le plus étonnant, et le plus réconfortant, par lequel et dans lequel, réside finalement la fierté de chaque chrétien.

II- LA FIERTE DU CHRETIEN RESIDE DANS LA RESURRECTION GLORIEUSE
DE JESUS-CHRISTSON SEIGNEUR ET SON DIEU
Actes 2:24

      En effet, Frères et sœurs bien aimés, aidés par les ailes de l'imagination, nous nous rendons aujourd'hui, au plus grand coin de l'orient. C'est à Jérusalem, que nous y arrivons. C'est là que nous assistons au glorieux événement qui défraie la chronique. Cependant, tenons nous bien. Car, partout à Jérusalem, l'homme a chaud. Son cœur bat fort. Le moment est explosif. Il y a de l'électricité dans l'air. La grande nouvelle, elle parcourt, toutes les rues de la ville et celles des faubourgs. Elle déçoit gouverneurs et magistrats, sacrificateurs et grands prêtres. Elle désappointe la grande foule. Tous en effet, cette nouvelle les jette dans de profondes réflexions, les oblige à d'interminables commentaires, et les confond à la limite la plus extrême. Car le Christ que voila trois jours, à leur instigation, a été arrêté, maltraité, crucifié, décédé et enterré, Le voila ressuscité et marchant à travers les rues.

      Cette bonne nouvelle de la résurrection, cette merveilleuse nouvelle de la sortie de la tombe, c'est à grande joie qu'elle parvient aux oreilles des disciples; c'est avec chaleur, qu'elle est emmagasinée aux cœurs des enfants de Dieu, et c'est avec bonheur qu'elle retentit en écho, et vibre encore avec ferveur, dans tous les recoins de la terre.

      En effet, cette résurrection est pour beaucoup d'hommes un sujet d'étonnement.

A.- UNE RESURRECTION ETONNANTE
      Les disciples, pour leur part, ont raté en ce jour l'un des événements les plus extraordinaires de l'histoire. N'était-ce la crainte des chefs de l'époque, n'était-ce l'incompréhension de certaines paroles du Maître ils seraient la debout devant la tombe, avec la grande cohorte, des bénéficiaires de miracles, avec des chorales entonnant des chants d'allégresse, avec des fanfares sonnant de la trompette, pour saluer et annoncer le triomphe du Sauveur. Cependant ils n'y étaient pas. Mais tant pis puisque des anges étaient au rendez-vous. Des myriades peut être, nous n'en savons pas. Mais selon les évangélistes Luc et Jean, deux restèrent pour témoigner de la résurrection de Jésus-Christ.
      En effet de grand matin, Marie de Magdala et ses compagnonnes furent les premières à s'émouvoir, devant la tombe ouverte. Simon Pierre et l'autre disciple en y arrivant, devaient se poser bon nombre de questions, en regardant les linges qui se trouvaient par terre. Mais pour eux, rapidement la crainte se dissipa, par l'annonce des anges. La peur de Marie a du faire place à la joie que le Christ Lui même lui apporta en l'appelant de vive voix: Marie! et elle exclama: Maître!

      Oui le contentement, la joie et la fierté‚ chassèrent de leurs cœurs la déception, la honte et la tristesse qui trouvèrent meilleure place aux cœurs des ennemis de Jésus-Christ. Nous revoyons ce matin, un Pilate en conversation avec sa femme qui lui reproche de ne l'avoir pas écouté, mais coopéré et consenti à cette grande barbarie. Nous imaginons l'impatience d'Anne de Caiphe et d'Hérode à vouloir rencontrer Pilate et parler de la question. Nous imaginons combien les bourreaux du Seigneur, devaient trembler de peur, par crainte de rencontrer le Christ ressuscité. Mais tout cela, c'est leur affaire, car nous autres chrétiens évangéliques, nous nous en réjouissons, et en sommes grandement fiers. Cette résurrection qui étonne réconforte également.

B.- UNE RESURRECTION RECONFORTANTE

      Oui, quel soulagement pour les disciples! Mais également quel réconfort, pour se lever ,marcher, parler, chanter et danser, quel réconfort pour aller témoigner la bonne nouvelle de Jésus-Christ: le Vivant, le Victorieux.

      Réconfortés par cette résurrection, les disciples révolutionnèrent le monde méditerranéen, proclamèrent vivement la parole, qui arrive jusqu'à nous, et nous porte ce matin, à nous rassembler dans ce sanctuaire pour chanter:

A Toi la gloire O ressuscite‚
A Toi la victoire pour l'éternité.

      C'est cette parole réconfortante et salutaire, qui porte des frères et des sœurs, à venir, délibérément ce matin, pour confesser leur foi dans les eaux du baptême.

      Frères et sœurs bien aimés, vous autres qui nous visitez ce matin, à la question sur la hardiesse et la fierté du chrétien, nous répondons qu'elles sont légitimes en raison de la résurrection de Jésus-Christ. Cette résurrection, elle est unique dans les annales de l'histoire; car sachez le bien, qu'à l'appel de Mahomet, de Boudha, de Confucius, qu'à l'appel de Karl Marx, de Lénine et d'Engel, leurs adeptes répondent désespérément, absents; car ils sont tous enfermés dans leurs tombes. Mais à l'appel de Jésus-Christ, les chrétiens évangéliques exultent de joie, répondent à vive voix:" Il est vivant, aux siècles des siècles, et est assis à la droite de Dieu."

      Le critérium à cette victoire, c'est que la tombe est ouverte. Le Christ en est sorti. Des historiens nous affirment le fait. La bible nous confirme ce fait.

      Alors, une fois de plus, nous proclamons avec fierté, à l'entendement de tous, que:

Le Roi des chrétiens c'est Jésus-Christ.
Le Champion des chrétiens, c'est Jésus-Christ.
La Vedette des chrétiens, c'est Jésus-Christ.

Un des auteurs de nos cantiques créoles, sous l'inspiration du Saint-Esprit, écrit :

Li soti nan tombo,
yon Sovè vivan ‚ tou pisan
Li gen la viktwa sou lan mo
Etènelman Lap réyé‚ ak sen li yo
Li vivan, Li vivan
Alélouya, Kris vivan.

      C'est donc, dans la mort rédemptrice de Jésus-Christ, une mort douloureuse, mais victorieuse; C'est donc, dans la résurrection glorieuse de Jésus-Christ, une résurrection étonnante, mais réconfortante, que réside à tout jamais la fierté du chrétien.

      Toutefois, à vous qui nous assistez ce matin, qui comprenez notre joie, et voudriez partager notre fierté, nous tenons à informer: que vous pouvez, à l'instant même et par la foi, passer à la colline du calvaire, vous rendre à la tombe ouverte de Jésus-Christ, car là se vendent, gratuitement, les tickets de la grâce, les tickets de la fierté. Il y reste encore des cartes. Allez-y, achetez-en, et le rendez-vous est au grand matin de l'éternité.


JOYEUSES PAQUES A VOUS TOUS
A Dieu, Jésus-Christ soient la puissance et la gloire.
A vous et à nous soient la grâce et la fierté.

Qu'il en soit ainsi.

DORMAY Phalange
1ère Eglise Baptiste
Port-au-Prince, Haiti
3 Avril 1994.











dimanche 17 avril 2011

Message prêché en 1994
à la Première Eglise Baptiste de P-au-P, Haiti

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La visite d'un Roi
Luc 19 : 29-44

Peu de jours se sont écoulés depuis que l'une des personnalités les plus éminentes de l’Amérique, si ce n'est la plus remarquable du monde actuel, posa les pieds sur la terre d'Haïti. La visite du Président américain William Jefferson Clinton, quoique brève qu'elle ait été, elle ne perdit pour autant aucune de sa signification. Car elle attira par son importance l'attention de plus d'un qui la commentèrent, et capta par son éclat celle de bien d'autres qui l'accueillirent. Pour un événement d'une telle envergure, pour une visite d'une telle portée, prévue bien des jours à l'avance, toutes les dispositions ont été prises tant par les journalistes haïtiens qu'étrangers, qui d'un coté se donnèrent pour devoir d'en assurer le reportage, que par les officiels de l'Etat qui s'attelèrent aux préparatifs d'accueil pour rendre chaleureuse cette visite opportune, pour honorer dignement cet hôte de classe. Il va donc de soi, l'honneur s'accorde au rang.

     Similairement, et il y a 2000 ans, alors que commença une semaine terrible qui devait clore le ministère terrestre de Jésus-Christ, une semaine d'angoisse qui s'ouvrit à l'accomplissement d'une prophétie, le Seigneur venant d'accomplir l'un des miracles les plus extraordinaires par lequel revint à la vie son ami Lazare, Il quitta Ephraim, emprunta le versant oriental de la montagne des Oliviers, s'approcha de Bethphagé et Béthanie pour entrer triomphalement dans la capitale d'Israël, Jérusalem. Jérusalem, Jésus-Christ le porteur d'espoir, Le voilà à tes portes; Jésus-Christ, l'homme de la délivrance, Le voilà dans tes murs; Jérusalem, dis-nous donc que vas-tu faire de Lui.

     Toutefois, s'y renda t-Il en mission spéciale ? A-t-Il été reçu en fonction de son rang? Des honneurs, Lui ont-ils été réservés? Et qu'en est-il de la foule qui L'a suivi sur le chemin? Serait-ce l'effet de la curiosité qui la rassembla, du moins se souvint-elle de la prophétie de Zacharie qui longtemps déjà déclare”: Sois transportée d'allégresse fille de Sion! Poussez des cris de joie, fille de Jérusalem! Voici, ton Roi vient à toi; Il est juste et Victorieux, Il est humble et monté sur un âne, le petit d'une ânesse."

     Visite surprise disent certains. Entrée triomphale proclament d'autres. Et toutefois à quoi véritablement doit-on s'en tenir? Bien plus on se demanderait quel a été l'effet de cette visite pour qu'elle soit classée de surprise ? Quelle a été la pompe de cette entrée pour quelle soit aujourd'hui qualifiée de triomphante ?
Le reportage de Luc nous laisse entrevoir et meme croire premièrement que la visite de Jésus-Christ à Jérusalem fut l'objet d'une préparation particulière.


I.-LA VISITE DE JESUS- CHRIST A JERUSALEM
FUT L'OBJET
D'UNE PREPARATION PARTICULIERE.
Luc 29 : 29-34

En effet, frères et sœurs bien-aimés, quel est donc le roi, le président ou le gouverneur, désirant visiter quelques lieux ne remplit pas les conditions diplomatiques pour s'y rendre? Quel est donc celui qui s’écarterait des règles élémentaires régissant les relations internationales? Cependant, Celui de qui nous parlons ce matin, Celui pour qui nous prenons la parole aujourd'hui; Celui avec qui nous vivons, marchons et travaillons, ses pouvoirs s'étendent des cieux jusqu'aux confins de la terre. Il est au-dessus de toute règle, de toute loi et de toute convention. La relation verticale qu'Il établit entre le ciel et la terre n'est l'objet d'aucun accord préalable. Car le ciel est son trône et la terre, son marchepied. Par ailleurs sur la terre Il décida de descendre et Il descendit; au ciel il Lui a plu de monter et Il monta; sur la terre Il décide de revenir et Il reviendra. Et à qui demanderait-Il la permission de fouler le sol terrestre? De qui recevrait-Il des ordres? D'aucun, absolument de personne. Ses décisions, d'aller ou de venir de monter ou de descendre, se passent de commentaires.

     Quand le Christ résolut de se rendre à Jérusalem, aucune démarche ne fut par Lui entreprise. Car plus que tout autre juif, Il est juif. Plus que tout autre roi, Il est Roi, et cela des le commencement de l'univers et aux siècles des siècles.

     Cependant, supposons un instant que les autorités d'Israël aient été avertis de la visite du Maître. Supposons qu'il plaisait au Seigneur Lui meme d'en parler, et que par ouie dire les autorités en seraient informées, quelle en serait d'après vous leur réaction, eux-mêmes qui craignent et dédaignent l'homme de Nazareth, l'homme dont ils méconnaissent la royauté? En vérité toutes les portes de la ville Lui seraient fermées ; des avis publics, interdisant l'entrée de cet homme qui se fait Fils de Dieu, seraient partout placardés.

     Cependant la décision unilatérale du Maître de visiter Jérusalem n'a été rendue public et planifiée qu'à la dernière heure.

A.- VISITE PLANIFIEE A L'APPROCHE DE BETHPHAGE ET DE BETHANIE

     Ah! Frères et sœurs bien-aimé, qu'en est il de cette décision dévoilée à la dernière heure. En effet tandis que le Maître s'approcha de Béthphagé et Béthanie, Il recommanda à deux des disciples qui L'accompagnèrent d'aller détacher un ânon qui Lui servirait de monture pour son entrée glorieuse à Jérusalem. Cependant à qui appartient cet ânon ? qui en est le propriétaire? De quel droit le fit Il chercher? Ah! diraient certains, à cette planification tardive s'associe un acte d'escroquerie de la plus pire espèce. Comment, en effet se saisir d'un ânon dont on n'est point le propriétaire. 

      A entendre sa recommandation, peut être ses ennemis se réjouissaient de l'opportunité que ses disciples soient arrêtés, déférés à la justice et Lui meme accusé de complicité. Et en vérité quel avocat se chargerait d'une telle affaire, puisqu'en flagrant délit ses disciples seraient pris. Cependant, sa parole se passe de commentaire, d'objection ou d'insoumission. A la parole de sa bouche, la terre et tout ce qui s'y trouve, le ciel et tout ce qu'il contient se doivent d'obéir. Le Seigneur a instruit ses disciples, qu'à la question du propriétaire, ils devaient répondre que : « le seigneur en a besoin. » En effet, la chose dite se passa comme Il l'ordonna.

     Frères et sœurs bien-aimés les désirs du eigneur sont des ordres. D'éternité en éternité, sa volonté fait loi. Tout comme les disciples et le propriétaire de l'ânon, nous n'avons qu'à obéir aux instructions, préceptes et commandements du Maître. En effet sa visite n'est prévue qu'à l'utilisation d'un ânon emprunté.

B.- VISITE PREVUE A L'UTILISATION D'UN ANON EMPRUNTE.

      Quoi, un ânon emprunté, quelle aberration, le Dieu du ciel et de toute la terre n'a pas meme un cheval, et devait se servir d'un ânon emprunté. Mais quel type de Roi est-Il, ce Jésus? Et pourquoi choisit-Il un ânon pour cette grande et importante tournée? Ne pense t-Il pas à l'apparat d'un cavalier de haut rang, à la fierté d'un cheval bien instruit. Et s'il fallait choisir entre les animaux, pourquoi ne se servit-Il pas d'un chameau, pourquoi le Roi du ciel ne se servit-Il pas du roi des animaux ?

     Sachez frères et sœurs bien-aimés, que depuis sa naissance Jésus n'a jamais été un show men, un acteur, c'est l'humilité qu'Il a toujours enseignée. Pour son entrée à Jérusalem, de quoi avait-Il besoin. Presque rien ne Lui était nécessaire. Alors on comprend pourquoi sa visite fut l'objet d'une préparation particulière. Cependant Il ne put empêcher à la foule reconnaissante d'exalter son Seigneur, d'éclater sa joie d'être une nouvelle fois en la compagnie de son bienfaiteur. Elle forme le cortège, et sur tout son parcours, elle L'ovationne.

II.- LA VISITE DE JESUS CHRIST A JERUSALEM
FUT L'OBJET
D'UNE OVATION SINGULIERE.

     Qui peut interpréter la joie de cette foule houleuse qui accompagne le Maître? Qui peut imaginer qu'elle se serait servi de ses vêtements pour joncher son chemin? La foule est heureuse. Elle ne peut contenir sa joie. Elle coupe des branches d'arbres, tapisse la route et fraye un chemin à la gloire de son Maître. Tressaillant d'allégresse, elle laisse monter du tréfonds de son cœur des chants messianiques qui exaltent le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs: "Béni, dit-elle, soit le Roi qui vient au nom du Seigneur! Paix dans le ciel et gloire dans les lieux très hauts." Luc 19:38. Oui, Il est digne de recevoir des honneurs en fonction de son rang.

A.- HONNEUR RECU EN FONCTION DE SON RANG

     A l'instar des grandes manifestations, le cortège s'ébranle. La foule houleuse accompagne son Roi et marche vers Jérusalem. Mais à l'entrée de la ville le Roi sera t-Il accueilli comme Il le mérite? Les clefs de la ville, Lui seront elles remises; Des arcs de triomphe seront-ils dressés? Des stands construits, et des banderoles suspendues? Cependant, “ Christ Tu es Roi. Tu es digne d'honneur et de gloire. Et si les autorités juives méconnaissent ta royauté, s'ils Te méprisent, de la part de ceux à qui Tu as fait tant de bien, déjà Tu reçois les honneurs dus à ton rang. Et d'hier à aujourd'hui, de génération en génération, d'éternité en éternité, ta gloire est exaltée en fonction de ta divinité.


B.- GLOIRE EXALTEE EN FONCTION DE SA DIVINITE

     De cette modeste assemblée qui Le suivit, s'il y eut des pharisiens, jaloux des louanges qui Lui sont exprimées, et qui voudraient que le Maître les interrompe, il convient de reconnaître qu'un bon nombre L'accepta et déclara qu'Il est le Fils de Dieu dans le sens de huios, qu'Il est le Fils unique dans le sens de monogenes, qu'Il est le premier né de toute la création dans le sens de prototokos, qu'Il est le saint d'Israël, le Dieu des dieux. 

     Alors pharisiens, sortez donc de cette foule, quittez donc le cortège; car ces gens, elles ne peuvent se taire et laisser les pierres crier à leur place. Quel est donc l'élément de la nature à vouloir et ne pas pouvoir exalter la gloire de Dieu. La Bible déclare : " Les cieux racontent la gloire de Dieu et l'étendue manifeste l'oeuvre de ses mains”. Ps 19:2.

     A l'enthousiaste de cette foule, nous nous reconnaissons ce matin. A ses chants, nous voulons mêler nos voix. Et tout cela pour ovationner à notre façon, le Maître qui loin de nous visiter, plutôt, marche avec nous, reste avec nous, mais bien plus, vit en nous. Toutefois, Jérusalem, toi qui tues les prophètes, qui lapides ceux qui te sont envoyés, le Christ connaît déjà ton sombre avenir. Et à sa visite, Il ne saurait te le cacher.

III.- LA VISITE DE JESUS-CHRIST A JERUSALEM
FUT L'OCCASION
POUR UNE ADRESSE PARTICULIERE.

     Frères et sœurs bien-aimés,
    
    En entrant aux portes de Jérusalem, le Christ devait tout de meme prendre la parole. Il devait, non seulement parler à cette grande foule qui L'accompagne, mais bien plus, S'adresser à tous les citoyens de Jérusalem qui voudraient entendre sa voix. Cependant, loin d'être content au milieu de cette foule qui exulte de joie, cette foule qui chante et qui danse, au lieu de prononcer son discours avec toute la ferveur de son âme, toute la fougue qu'on Lui connaît, son visage devient pale et la tristesse L'empare. Serait-ce l'émotion qui fait couler des larmes de joie ou plutôt, de profonds ressentiments qu’Il exprime en laissant ruisseler sur ses joues des larmes amères.

A.- SENTIMENTS EXPRIMES PAR DES LARMES AMERES.

     Qui de nous présent en ce jour, ce dimanche des rameaux, ne s'approcherait pas du Seigneur, pour essuyer ses larmes et Le porter à se reprendre? Très certainement vous diriez: Seigneur, serait-ce le temps pour laisser couler des larmes qui attristent le cœur? Pourquoi à la joie des disciples qui marchent après Toi, pourquoi au milieu de cette foule qui T'honorent, Tu laisses couler ces pleurs qui découragent. Ah! reprends-Toi Seigneur, reprends-Toi, car Tu es Roi. Mais cela n'intéresse guère le Maître, car Il visite la terre pour avertir par son enseignement, sauver par sa grâce et réconcilier ainsi le monde avec son Père. En effet, à l'entrée de la ville, le Maître avertit son peuple de son avenir sombre par un discours prononcé sur des fonds prophétiques.

B.- DISCOURS PRONONCE SUR DES FONDS PROPHETIQUES.

     S'adressant à Jérusalem, le Maître lui dit: "Si toi, au moins en ce jour qui t'est donné, tu connaissais les choses qui appartiennent à ta paix. Mais maintenant elles sont cachées à tes yeux. Il reviendra sur toi des jours ou tes ennemis t'environneront de tranchées, t'enfermeront et te serreront de toutes parts; ils te détruiront, toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre parce que tu n'as pas connu le temps ou tu as été visitée." Luc 19:43

     Ah! Frères et sœurs bien-aimés, quelle parole dure entend-on de la bouche du Maître. Quelle sinistre prédiction vient-Il de prononcer. Peut être diriez vous qu'heureusement vous n'etes pas israélites, que cela ne vous concerne pas, que de tel malheur ne vous est pas arrivé et que jamais il ne vous atteindra. Mais sachez que si Jérusalem n'a pas su reconnaître le temps ou Il a été visité, par contre beaucoup d'entre vous reconnaissent qu'à leur porte, souventes fois le Christ a frappé. Certains L'ont catégoriquement et délibérément refusé la libre entrée; d'autres l'ont méprisé‚ sans meme Lui tourner les regards et plusieurs forment le lot de ceux qui trouvent des motifs pour le renvoyer gentiment. Sachez tout aussi bien, que si hier le Christ a laissé‚ à la terre de Jérusalem le temps de s'abreuver de ses pleurs avant qu'elle ait reçu son sang, Il ne laisse à vous-même, que le temps pour être lavés de son sang rédempteur que d'être condamnés par ses larmes amères.

     En ce dimanche des rameaux et tout au long de cette semaine qui nous rappelle les souffrances, la mort et la résurrection du Seigneur, l'église de Jésus-Christ va célébrer dans les larmes et la joie un Dieu qui aime parfaitement, et qui est allé‚ nous créer une place, une préparation particulière; un Dieu qui visite continuellement, et que nous aurons toujours à acclamer, d'une ovation singulière, un Dieu qui parle clairement et qui toujours nous fait une adresse particulière.

Qu'à Dieu toujours soit la gloire, et à nous la grâce.
Qu'il en soit ainsi !

DORMAY Phalange
1ere Eglise Baptiste
Port-au-Prince
9 Avril 1995



Prenez votre bible;
lisez ces différentes portions de l'écriture sainte;
fortifiez votre foi.



mercredi 13 avril 2011

Veuillez attendre environ 13 secondes
pour écouter la deuxieme partie du message
prêché par le Pasteur
Fritz Fontus
à l'Eglise Evangélique Baptiste de Siloé
le dimanche 10 Avril 2001

Les trois croix du calvaire
Message prêché par le Pasteur
Fritz Fontus
le dimanche 10 Avril 2011
à l'Eglise Evangélique Baptiste Siloé



mardi 5 avril 2011

Je ne sais pourquoi dans sa grace Jésus m'a tant aimé.


Cliquez sur le petit triangle pour écouter.

( Jésus-Christ: Son Amour )

1


Je ne sais pourquoi, dans sa grâce
Jésus m'a tant aimé,
Pourquoi par son sang il efface
Ma dette, mon péché.Refrain

Mais je sais qu'en lui j'ai la vie
Il m'a sauvé dans son amour;
Et gardé par sa main meurtrie,
J'attends l'heure de son retour.

2

Je ne sais comment la lumière
Éclaire tout mon coeur,
Comment je compris ma misère
Et reçus mon Sauveur.

3

Je ne sais quelle est la mesure
De joie et de douleur
Que pour moi, faible créature,
Réserve mon Sauveur.