Jésus-Christ : le seul Sauveur

...ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. 1 Jean 5:11-13



vendredi 24 septembre 2010

-----La Communion Fraternelle------

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La Communion Fraternelle




Romains 12 :9-17 & Romains 13 : 8-14


Des différentes dénominations religieuses relevant du christianisme, nombreux sont les croyants baptisés, qui renouvellent, dans le recueillement et avec actions de grâce, la célébration de la sainte cène.

En effet, autour de la table du Seigneur, il nous est souventes fois donné, l’heureuse occasion, de nous y rassembler pour un doux moment de communion avec Dieu, en la compagnie de nos frères dans la foi. C’est le temps, d’un mélange d’amour éprouvé et de sainte émotion ; un mélange de recueillement profond et de sainte adoration ; un mélange de gloire éternelle et d’espérance renouvelée.. Et là, de cœurs joyeux, nous chantons des cantiques vibrants, à fond de reconnaissance pour la mort expiatoire de notre Seigneur Jésus-Christ et sa résurrection glorieuse, qui étant que prémices dans le genre, est le gage de la nôtre. Lors de ces scènes émouvantes, au rituel chrétien, non seulement nous informons, à la société trépidante notre détachement de ses rouages infernaux ; mais également, nous témoignons à la face du monde, notre appartenance au Sauveur bien-aimé. C’est là, une action significative, annonciatrice de la mort et la résurrection de Jésus-Christ, pour la réconciliation et la communion de l’homme, d’avec son Dieu. Il y va de la grâce de Dieu que nous soyons encore et toujours, participants à la célébration de la sainte cène.

Cependant vous nous pardonnerez le dérangement de votre ligne de pensée actuelle. Car nous savons, en vérité qu’en ce moment, dans le bassin spirituel ou vous êtes plongés ; dans la réflexion chrétienne ou vous vous êtes jetés, vous ne souhaiteriez, nullement y être déplacé et en être dérangé.

Mais du calme, nous vous en supplions. Faites-nous seulement la grâce de nous accorder l’audience. Car c’est encore et toujours, de votre relation avec Dieu que nous voulons vous entretenir. Toutefois, tenez-vous bien, car cette fois-ci, ce n’est pas d’une relation extérieure et de pure forme, ce n’est aussi pas d’une relation camouflée par des apparences de piété, ce n’est non plus pour montrer aux hommes le niveau élevé de notre religiosité, mais plutôt, d’une relation telle que Dieu l’entend, telle qu’Il la définit et telle qu’Il l’enseigne, dans les pages sacrées de sa sainte parole.

En effet, à toucher cette corde sensible, la vibration est sonore. Elle vous fait tendre les oreilles, et vous rende perplexes. A méditer sur de telles portions des saintes écritures, bien des visages, rapidement, changent d’expression. Elles vous jettent dans des champs de réflexion aux facettes multiples. Et vite, vous avez l’envie d’en entendre plus parler. Oui, frères et sœurs bien-aimés, c’est là le propre de l’évangile. C’est une épée à deux tranchants qui de sa pointe aiguisée pique le cancer rongeant l’a âme des hommes. C’est un instrument qui blesse la plaie, pour laisser au Seigneur de mieux la nettoyer, mieux la panser et mieux la guérir.

Frères et sœurs bien-aimés, à la clinique de l’ame ou vous êtes ce matin, au laboratoire spirituel ou vous vous êtes présentés, pour beaucoup d’entre vous les analyses révèlent des virus destructeurs qui mettent en péril votre communion fraternelle. Car pour l’homme, votre frère, pour l’homme votre prochain ou votre voisin, vous avez de la répugnance, vous avez du dégout. Et vous êtes prêts à monter au créneau pour le dénoncer et l’acculer. Il n’y a pas de tribune que vous ne souhaiteriez gravir pour présenter ses forfaits, parler de sa méchanceté, démontrer son inconvenance et meme souhaiter sa déchéance. Et si à l’autel de justice, il vous a été donné de prendre place et prononcer le verdict, longtemps déjà, la mémoire de l’homme serait enfouie dans la grande corbeille de l’oubli.

En effet, vous qui connaissez Jésus-Christ, ou du moins Le côtoyez chaque jour, n’est Il pas votre modèle ? N’est-Il pas l’homme de votre communion. Oh nous entendons combien parfaite vous dites, est la communion de votre cœur avec celui de Dieu ; combien intime est la relation de votre âme avec celle de Jésus-Christ, mais qu’en est il de la preuve. Sachez toutefois, que cette relation étroite de Dieu avec vous personnellement, elle a été étirée le plus longuement, que possibilité permettrait. Elle a été dilatée dans sa largeur, hauteur et profondeur, à l’orée meme de la fondation de ce monde. Et si l’amour a été manifesté à la croix au calvaire, ce n’est que pour s’étendre non seulement à votre voisin le plus proche que vous détestez à tort ou à raison, mais également à l’humanité tout entière, quoique ingrate envers Dieu, quoique sombrée dans le péché. La bible nous dit en Jean 3 :16 « Car Dieu a tant aimé le monde , qu’Il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »

Et bien-aimés en Jésus-Christ, à cette œuvre d’amour et de réconciliation, à ce mouvement de communion et de fraternité, Dieu a souscrit votre nom pour le bonheur d’une humanité régénérée. Chance énorme ; privilèges extraordinaires. Alors, rateriez-vous une occasion si belle de prouver votre appartenance au Sauveur bien-aimé ? . Manqueriez vous de mettre au solde de l’action les belles paroles de vos cantiques favoris exprimant, l’amour, la communion et la fraternité ? Et, serait-ce ici, hélas !, que vous nous feriez remarquer votre totale ressemblance à cet homme que tantôt vous aviez dénigré ? Oui serait-ce encore que vous nous laisseriez croire que personne n’est différent de personne, et qu’ainsi la place de chacun de nous est au pilori. La bible a raison de dire : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. » Elle poursuit : « Le salaire du péché, c’est la mort. » Alors, à la descente de ces hauteurs, d’accusateurs et de juges, nous sommes conseillés, de plutôt prendre place auprès de Jésus-Christ, et nous enliser dans la grande chaîne de communion fraternelle.


Mais comment cela, pourra t-il entrer dans le domaine des concrètes réalités ? A cette tracassante question, laissez nous vous dire ce matin que pour y travailler, arriver et s’en acquitter, la communion fraternelle nous invite à des embrassades véritablement sincères.


I.-LA COMMUNION FRATERNELLE NOUS INVITE

A DES EMBRASSADES VERITABLEMENT SINCERES



De toutes les paroles prononcées par le Maître, celle qui résume en essence son message et qui devait être gravée dans nos mémoires, pratiquée dans notre vie, c’est cette portion de l’évangile rapportée par Marc ou il nous est dit « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ta force et de toute ta pensée. Tu aimeras ton prochain comme toi meme. »

Mais, frères et sœurs bien-aimés par toutes les générations qui se sont succédées à la surface de la terre, l’application négative de cette loi suprême qui en est faite, témoigne, soit d’un dysfonctionnement du psychique de l’homme, soit de la possession de son esprit par le plus terrible des malins. Et, à de telles pratiques, qu’en est il résulté ? D’un coté ce sont les différents degrés de sociabilité qui ont travaillé et travaillent encore à l’éloignement des enfants d’un meme père. Ce sont les classes sociales qui catégorisent et dressent des barrières implacables entre les gens d’une meme nation. Ce sont les possibilités économiques qui posent des garde-fous, délimitent ou conditionnent certains rapports. C’est le niveau intellectuel qui crée ou facilite à certains, un petit coin dans le grand monde. De l’autre côté, les pensées les plus profondes de l’homme, ses démonstrations les grandes se traduisent par des actions ignominieuses, telles : le vol, le viol, la guerre, bref, la criminalité exercée sous ses facettes les plus exécrables. Ainsi de la montée de la négativité, en passant par l’incohérence et l’affolement, c’est l’aggravation des rapports liant les hommes entre eux.

Peut être nous diriez vous, Dieu merci, puisque à notre lot, toutes ces choses indignes de la race humaine, ne s’y trouvent pas; et nous n’en sommes nullement concernés. La virginité de nos casiers judiciaires en servirait de témoignage. Et la gorge chaude et déployée chacun de nous peut chanter :


« Mon âme est attachée à Toi,

Et Tu fais ta demeure en moi,

Je sens ton cœur battre en mon cœur,

Et ta présence est mon bonheur. »





Quelle relation, quelle intime communion ! Toutefois, qu’il nous soit permis de vous demander si vous croyiez que les fondements véritables d’une telle relation et d’une telle communion pourraient être posés dans un creux, à fonds de racisme et d’exclusion, à fonds de mépris et de dédain.





En vérité nous savons que souventes fois des étincelles d’amour, comme des feux d’artifice, s’éparpillent dans vos cœurs. Mais ce cœur que vous croyez ou prétendez noble, il héberge à la fois, l’amour et la haine, la considération et le mépris, l’attirance et la répulsion.





Au nom de Dieu, ce matin, en raison de toute la religiosité dont vous nous faites vivre, en vertu de toute la morale dont vous en êtes fières, défiez le racisme, brisez les barricades de haine, et dites bonjour à votre frère, embrassez-le, et parlez-lui d’amour. Et Jésus pourra dire : « A ceci, tous connaîtront que vous êtes mes disciples. »





Mais ces embrassades doivent être dénuées de toute hypocrisie.





A.- EMBRASSADES DENUEES DE TOUTE HYPOCRISIE.





L’hypocrisie, voilà le torrent qui sur son passage, emporte toutes les vertus de l’homme. Ipso facto, c ‘est la bonté qui fait place à la méchanceté, la douceur qui subit le coup de force de la colère, la longanimité qui souffre des tractations de la dureté.





En effet, dans l’assemblée du Seigneur, ou par grâce, notre admission est acceptée, tous et chacun, en raison de la gratuité du salut obtenu, en raison du perfectionnement des dons accordés, nous partageons ensemble le repas du Seigneur, nous travaillons ensemble dans la vigne du Maître, nous chantons ensemble les louanges de notre Dieu, nous adressons ensemble des prières faites avec ferveur ; nous savourons ensemble les paroles de l’évangile ;Et quand elles nous rappellent les belles promesses de Dieu, ensemble nous éclatons en louange. Quand elles dévoilent nos actions inconsidérées ou nous redressent, par des paroles correctives, Ensemble nous versons des larmes amères comme signe d’un profond repentir.





Mais à la sortie du temple, ô hélas, nous laissons à l’adversaire la possibilité d’enlever la semence spirituelle déposée en nos cœurs, pour les remplir de toutes sortes d’immondices et d’insanités ; nous lui donnons l'occasion de retirer la pièce toute neuve, ajustée par le Maître dans la machine de notre âme et qui la rendait vivante, pour n’y remettre que l’ancienne, toute destructrice qu’elle demeure. Et si ce ne sont pas des embrassades hypocrites qu’elle enfante; c’est le renouvellement des démarcations outrageantes, du regard dédaigneux ou des paroles déplacées.





A ce moment précis peut être, dans un sursaut spirituel que personne ne peut et ne saurait apercevoir, vers le ciel, frère chrétien, vers le ciel, sœur bien-aimée, vous vous élancez pour ne laisser entendre qu’à Dieu seul ce cri de désespoir et de pitié : « Seigneur, je n’en peux plus. Et que dois-je faire ? » Il vous répondra : « Il est un repère fiable, une croix ou tourner les regards. Vas-y, mon fils, vas-y ma fille ; fixe l’homme qui y est attaché, ouvre ton cœur et reçois la force d’aimer. » Et dès lors vos embrassades seront empreintes, de fond en comble, par la réalité vivante de l’amour.





B.- DES EMBRASSADES EMPREINTES D’AMOUR REEL.





De toutes les vertus, celle dont l’exercice rendrait la joie à l’ame déchirée ; celle dont l’énergie apporterait la lumière au champ des ténèbres ; celle dont le mouvement communiquerait la vie à l’inaction de l’être ; c’est cet instrument virtuel à la flamme sacrée qui réchauffe les cœurs le désirant ; c’est cet instrument de jonction qui, comme un raccord, rallie dans l’unité parfaite et la connexité universelle, les frères d’une meme planète ; c’est enfin cet instrument de Dieu, mis à la disposition de l’homme, pour le bonheur de l’humanité.





Quoi d’autre que l’amour qui, par ses spécificités, pourrait répondre infailliblement à de telles finalités ? Ne fut-ce pas l’amour, qui fit descendre sur la terre, Jésus-Christ, le Fils de Dieu ? Ne fut-ce pas l’amour, le critère du don inestimable de notre Sauveur bien-aimé ? Ne fut-ce pas l’amour qui Le fit accepter d’être cloué à la croix pour le salut de quiconque Le reçoit ? Oui Jésus en croix, c’est la réponse de l’amour du Père à la grande détresse de l’homme perdu. Ses bras tendus, c’est la magnanimité avec laquelle Il embrasse le monde sur son cœur de berger. L’apparence du simple signe plus, c’est toute la positivité de cet acte inouï qui rapporte la joie débordante au cœur trop longtemps angoissé de l’homme pécheur.





Frères Chrétiens, sœurs bien-aimées,





« Jésus est au milieu de nous,

Son regard s’abaisse sur nous,

Sa douce voix, l’entendez-vous ?

Oh, Je vous aime tous. »





Au nom de cet homme qui est la personnification de l’amour, au nom de ce modèle divin que nous aimons et chérissons de tout notre cœur, livrons nous à de réelles embrassades dénuées de toute hypocrisie, mais empreintes d’un amour véritable. Tout cela c’est pour vous dire que la communion fraternelle nous invite à une attention purement chrétienne à l’égard de nos semblables.





II.-LA COMMUNION FRATERNELLE NOUS INVITE

A UNE ATTENTION PUREMENT CHRETIENNE.





Frères et sœurs bien-aimés,





C’est dans le christianisme que la réalité de l’amour a une dimension spirituelle satisfaisante pour les besoins de l’homme. C’est dans le cadre de la chrétienté que la courbe de l’amour, a atteint le sommet, le maxima, et s’y installe pour toute l’éternité.





Alors, en raison de notre position de disciples de Jésus-Christ, en raison des avantages de sa grâce salutaire, en raison de l’espérance d’une vie éternelle, ce n’est pas sur nos lauriers que nous devrions nous asseoir, ce n’est pas au confort de ce siècle que nous devrions nous installer, ce n’est pas au regard de notre propre personne que nous devrions nous enfermer, mais plutôt nous porter à parfumer notre environnement, par l’odeur de l’amour, à prôner autour de nous la paix que donne l’évangile de paix ; à jeter un regard favorable sur le sort de l’humanité tout entière et partant de nos frères dans la foi.





A.-ATTENTION PORTEE SUR LE SORT DE L’HUMANITE TOUT ENTIERE





Il est temps, que sorti de l’ornière de l’égoïsme ou de la paresse, de l’hypocrisie ou de l’oisiveté nous prenions le temps d’analyser la situation chaotique du monde actuel; que nous prenions le temps de scruter à la loupe de l’évangile les causes de la dégradation progressive et ses conséquences tant sur le plan physique que sur le plan spirituel.





L’humanité est en souffrance. Elle patauge dans une misère spirituelle. Pour avoir cru au relativisme et au matérialisme ; pour avoir préféré la divinisation de l’homme ; pour avoir abandonné la parole de Dieu ; pour avoir donné refus à Jésus-Christ de trouver place en son cœur, elle en subit maintenant les affreuses conséquences. Mais au fond des précipices, nombreux sont ceux qui lancent un S.O.S. Ils veulent rencontrer Jésus-Christ. Ils entendent s’abreuver à la source d’eau vive. Ils veulent entendre la bonne nouvelle, celle de la crèche à la croix. Alors, à cette multitude, confrontée aux problèmes de la vérité et de la justice, à cette foule bafouée par des parodies de liberté et de fraternité ; à ces êtres abattus sous les fardeaux du mal et du péché, la communion fraternelle ou du moins, la connexité universelle, nous oblige, au nom de l’amour de Dieu, à tourner les regards vers eux, ces naufragés de circonstance à l’ame repentante.





Bien plus dans la foulée des êtres misérables, menant une vie difficile et bouleversante, se retrouve un grand nombre de nos frères dans la foi. Des frères qui ont eu la chance de rencontrer le Seigneur, sont passés par la conversion, ont part au salut en Jésus-Christ, et font parti du sacerdoce royal, d’un peuple acquis et d’une nation sainte. A eux, tous, le Seigneur nous demande de prêter une attention purement chrétienne.





B.- ATTENTION PORTEE SUR LE SORT DE NOS FRERES DANS LA FOI.





En effet, ces frères avec qui nous partageons le repas à la table du Seigneur ; ces frères avec qui nous exaltons par des cantiques la gloire de notre Dieu ; ces frères avec qui, nous exprimons par des ferventes prières, nos besoins à Dieu, ils passent presque journellement, par des chemins ombragés, d’une vie tumultueuse. Et c’est la faim qui leur tenaille les entrailles. C’est le dénuement qui leur empêche certaines fréquentations. C’est l’ignorance qui leur interdit certaines conversations. Mais dans les tunnels de la vallée de l’ombre de la mort, ils n’en craignent aucun mal, car l’Eternel les tient dans sa main, sa main puissante et forte. Alors s’abreuvant de cette eau limpide qui coule du séjour de la gloire éternelle, ils sont joyeux dans l’espérance, patients dans l’affliction et persévérants dans la prière.





Mais, imaginez un instant, la nouvelle image qu’ils présenteraient, si nous les avions traités comme Christ nous le demande ; imaginez un moment, le genre de vie qu’ils mèneraient, si nous leur avions prêté toute l’attention que l’évangile commande, Imaginez toutefois, la grande joie qu’ils éprouveraient si nous les avions aimés d’un amour sans mesure, un amour enfanté d’un cœur noble ; un cœur dépouillé de tout les complexes sociaux ; de toutes les querelles insipides et de toutes les approches hypocrites.





A œuvrer de la sorte, quel édifice superbe aurions nous construit sur les fondations du christianisme.

Peut être nous diriez vous que bien des fois vous aviez tenté l’expérience, mais la faiblesse humaine vous a causé l’échec. Bien des fois, vous vous êtes engagé dans le chemin de la Lumière, mais les ténèbres ont arrêté vos pas. Et l’aventure toute folle qu’elle vous paraît, ne semble vous réserver aucun espoir. A ce stade de défaillance éprouvée, à ce carrefour de faiblesse démontrée, le Seigneur de nouveau fait appel à chacun de nous et redit dans une intimité parfaite : « mon enfant, J’ai besoin de toi. », comme le rapporte la sœur Charlotte Gilles :

J’ai besoin de toi, dit Jésus, pour devenir ta force.

J’ai besoin de ta pauvreté…pour devenir ta richesse.

J’ai besoin de tes ténèbres…pour devenir ta lumière.

J’ai besoin de ta mort quotidienne…pour devenir ta vie.

J’ai besoin de ta tristesse…pour devenir ta joie.

J’ai besoin de tes silences…pour devenir parole en toi.

J’ai besoin de ta solitude…pour devenir ton meilleur Ami.

J’ai besoin de ton cœur…pour devenir prière en toi.

J’ai besoin de tes mains…pour servir tes frères et tes sœurs.

J’ai besoin de tes pardons…pour proclamer ma Miséricorde.

J’ai besoin de ton vide…pour devenir ton tout.

J’ai besoin de ton oui…pour venir vivre en toi.

Et, c’est aux réponses positives faites à ces demandes que le Seigneur fera disparaître les cloisons, pour faciliter des embrassades sincères, dénuées de toute hypocrisie, mais empreintes d’un amour réel. Oui c‘est à ces réponses positives, que le Seigneur fera lever toutes les barrières, pour faciliter une attention purement chrétienne, sur l’humanité tout entière et partant, sur le sort de nos frères dans la foi. Alors nous pourrons chanter :





« Béni soit le lien

Qui nous unit en Christ.

Le saint amour, l’amour divin

Que verse en nous l’Esprit. »





Au ciel, vers notre Dieu,

Avec joie et ferveur,

S’élèvent nos chants et nos vœux,

Parfum doux au Seigneur.





Nous mettons en commun

Nos fardeaux, nos labeurs ;

En Jésus nous ne sommes qu’un

Dans la joie et les pleurs.





Si nous devons bientôt

Quitter ces lieux bénis,

Nous nous retrouverons là-haut,

Pour toujours réunis.













Puisses-Tu, ô notre Dieu, nous aider à vivre, comme ton Fils Jésus-Christ, dans l’amour et la communion fraternelle.





Qu’il en soit ainsi.





Dormay Phalange

1ère Eglise Baptiste

Port-au-Prince, Haiti.

11 Octobre 1998.