Jésus-Christ : le seul Sauveur

...ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. 1 Jean 5:11-13



mardi 13 juillet 2010

He is my King






Un Homme : Jésus-Christ


Frères et sœurs bien-aimés,


De partout sur la terre, les chrétiens éprouvent une sainte émotion à l’aurore de cette semaine. Enfiévrée, d’une bouffée de chaleur religieuse, une foule immense et inaccoutumée, remplira les églises, les temples et les chapelles. Chacun voudra, par des gestes de parfaite religiosité et de profond recueillement, célébrer dans la tristesse et la joie, la bouleversante passion et la glorieuse résurrection d’un Homme qui domine le ciel et la terre, d’un homme qui marque le temps et l’éternité.


En effet, qui donc est-Il, cet homme qui traine après Lui des hommes de toutes les générations? Qui donc est-Il, cet homme qui a bouleversé et bouleverse le monde ? Qui donc est-Il, cet homme qui attira les mages à sa naissance, troubla un roi puissant ? fit asseoir des docteurs, les embarrassa et enseigna dès sa prime jeunesse? Qui donc est-Il, cet homme qui marcha sur les eaux ; fit calmer la tempête, ordonna aux vagues en furie de faire silence? Qui donc est-Il, cet homme qui donna à manger à une foule affamée, ouvrit les yeux des aveugles, fit marcher des paralytiques, ressuscita des morts, et ne réclama pour tout cela aucun frais de services. Bien plus, qui donc est-Il, cet homme au nom de qui le temps est divisé en ère d’avant et ère d’après? un homme à l’acceptation, ou au rejet de qui, l’humanité est divisé en camp des rachetés en route pour le ciel et camp des perdus se dirigeant vers les flammes de l’enfer ? Parlant de cet homme Daniel Oddon nous dit : « ….Jamais Il n'écrivit de livre, et cependant aucune bibliothèque ne pourrait contenir tous les livres qui ont été écrits à son sujet. Jamais Il ne composa de chant, et pourtant Il a été le thème d'innombrables cantiques pour des milliers de compositeurs illustres ou ignorés. Jamais Il ne fonda de collège, et pourtant ceux qui ont été à son école ne sauraient tenir sur les bancs de toutes les écoles du monde. Jamais Il ne commanda une armée, ni ne recruta un seul soldat, et cependant aucun chef n'a jamais rassemblé autant de volontaires qui aient amené autant de rebelles à déposer les armes. Les noms de grands hommes sont apparus, puis ont disparu; mais le nom de cet Homme est connu depuis des millénaires par des milliards de personnes…».


Cet homme, c’est Jésus-Christ notre frère et Rédempteur. Cet homme, c’est Jésus-Christ notre Seigneur et notre Dieu. Cet homme, c’est Jésus-Christ le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs, le Dieu des dieux, dès avant tous les temps, maintenant même et aux siècles des siècles.


A parler de Lui des historiens ne pouvaient se retenir. Nous avons les témoignages de Flavius Joseph dans les Antiquités Judaïques. Des auteurs latins, tels que Tacite, Pline le Jeune et Suétone ont du parler de Lui. Napoléon Bonaparte dit de Lui: « Je connais les hommes et je vous affirme que Jésus n'était pas un homme. Des esprits superficiels ont fait des rapprochements entre Christ et certains fondateurs d'empires ou même avec les dieux des autres pays. Cette ressemblance n'existe pas. » Blaise Pascal écrit: « Non seulement nous ne connaissons Dieu que par Jésus Christ, mais nous ne nous connaissons nous-mêmes que par Jésus Christ. Nous ne connaissons la vie, la mort que par Jésus Christ. » Jean-Jacques Rousseau déclare: « Si la vie et la mort de Socrate sont d'un sage, la vie et la mort de Jésus sont d'un Dieu. »


En effet, c’est de cet homme que nous sommes si fiers aujourd’hui. C’est cet homme qui est la cause et l’objet de notre joie. Comment ne pas nous souvenir des temps forts de son ministère terrestre. Comment rester silencieux en ce jour qui rappelle son entrée triomphale à Jérusalem, inaugurant l’ère de sa passion, sa mort et sa résurrection. ?


Jérusalem, Jérusalem, ville vénérée par les juifs, elle fut en effet, le théâtre d’une tragédie décevante. Le Maître Lui-même à ses portes, pleure et déclara : "Si toi, au moins en ce jour qui t'est donné, tu connaissais les choses qui appartiennent à ta paix. Mais maintenant elles sont cachées à tes yeux. Il reviendra sur toi des jours ou tes ennemis t'environneront de tranchées, t'enfermeront et te serreront de toutes parts; ils te détruiront, toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre parce que tu n'as pas connu le temps ou tu as été visitée." Luc 19:43


Aux portes de Jérusalem, le décor est planté. Une foule s’y retrouve. Elle jonche les chemins de branches de palmiers, marche devant le Maître et crie à son passage : « Hosanna ! Béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur, le Roi d’Israël !. » Quelle attitude ! N’en est-il pas toujours ainsi à travers les âges. Vive le Roi ! Vive le président ! selon les systèmes de gouvernement établis. Mais, ne dirions-nous pas aussi : « Vive Jésus-Christ ! Vive Jésus-Christ ! » Bien sur, nous le dirions. Vive Jésus-Christ, puisqu’Il nous aime ; Vive Jésus-Christ, parce qu’Il nous sauve ; Vive Jésus-Christ parce qu’Il nous prépare une place ; Vive Jésus-Christ, parce qu’Il a vaincu la mort, Vive Jésus-Christ, parce qu’Il vit aux siècles des siècles. Et avec Lui, nous vivrons.


Cependant si les rois et les présidents sont heureux de l’ovation qu’ils reçoivent. S’ils en sont fiers. S’ils tendent la main pour exprimer leur joie et satisfaction, Celui, pour Lequel, une foule crie « Hosanna » est plongé dans une profonde tristesse. Il laisse couler d’abondantes larmes qui ruissèlent sur ses joues. Quel contraste ! Une foule en délire, un Roi qui pleure. Quelle en est la cause ? Pourquoi Seigneur, ces pleurs qui attristent ? Serait-ce à cause de ces pharisiens qui demandent à faire taire la foule ? Mais ne leur as-Tu pas répondu : « Si les gens se taisent, les pierres crieront! » Luc 19 :40


Frères et sœurs bien-aimés, on n’aura pas à attendre la psycho-sociologie pour analyser et reconnaître la fausseté du cœur de cette foule enflammée qui acclame le Maître. On n’aura pas à attendre longtemps pour que l’hypocrisie se dévoile en pleine lumière. On aura pas à attendre longtemps, pour que ces ballons gonflés servant de décor, éclatent à la cour du gouverneur Ponce Pilate. Alors le Maître, qui lit dans le cœur de l’homme, déclare : « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-Je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et tu ne l’as pas voulu! »


Jérusalem, cette ville à destinée lumineuse, avant qu’elle devienne le port royal, la ville de justice, la cité sainte, avant qu’elle soit restaurée et ait reçue son éclat céleste, demeure le théâtre de scènes épouvantables. De ceux qui ont crié « Hosanna », y’en avait-il de sincères ? Y’en avait-il d’intelligent au point d’inviter Jésus-Christ à la Jérusalem de son cœur ? Le vénérer est l’idée de tous les hommes. L’aimer c’est le sentiment qu’éprouve un grand nombre. Le chercher est l’objectif de certains. L’accepter à siéger au trône de son cœur, voilà ce qui bouleverse l’homme. Tandis que tout homme intelligent devrait redire avec sincérité « Hosanna béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » et L’accueillir à la porte de son cœur.



I.-TOUT HOMME INTELLIGENT DEVRAIT ACCUEILLIR JESUS-CHRIST

A LA PORTE DE SON CŒUR.


Le cœur de l’homme est le siège des sentiments. Peuvent s’y trôner, la haine ou l’amour, la méchanceté ou la bonté, l’hypocrisie ou la sympathie. Et le choix est difficile. Les insanités, camouflées sous les habits de la pureté et la sainteté, trompent la vigilance même de l’homme averti. Les ténèbres de l’enfer et la prison de l’ignorance, aveuglant son esprit et fourvoyant son intelligence, l’empêchent et l’interdisent le discernement du bien au mal, du vrai au faux, de la vérité au mensonge, bref de Jésus-Christ au prince des ténèbres. Toutefois, à la barrière de son palais un homme se dresse. Il parle dans le silence, frappe à la porte du cœur. Il demande à y entrer. Frère bien-aimé, « Entends-tu, Jésus t’appelle, viens, ô pécheur, Il t’attend. A cette voix si fidèle, tu résistas trop souvent. » Traduisant la pensée du Seigneur, un compositeur écrit à chacun de nous et rapporte les paroles du Maître en ces termes :

« Pécheur Je voudrais te guérir ; J’ai vu tes larmes, ta souffrance,
Mais pour avoir la délivrance, Il faut apprendre à M’obéir.
Voici, Je me tiens à la porte, Je suis ton Maître et ton Sauveur ;
C’est le bonheur que Je t’apporte, Ne veux-tu pas M’ouvrir ton cœur ?

N’auras-tu pas besoin de Moi, Bientôt dans la nuit éternelle?
Dès aujourd’hui, viens sous mon aile; Je serai tout, oui, tout pour toi.
Le temps rapidement t’emporte; Pourquoi renvoyer à demain ?
Trop tard un jour devant ma porte, Tu frapperas peut-être en vain ».

Ah ! tout homme intelligent devrait accueillir Jésus-Christ à la Jérusalem de son cœur avec empressement.


A.- AVEC EMPRESSEMENT

Savez-vous, frères et sœurs bien-aimés, le pourquoi de l’empressement? Comprenez-vous, l’enjeu de l’accueil ? Saisissez vous, l’importance de l’acte? Sachez, en effet que deux hommes le savent, l’Un voulant votre bonheur et votre félicité éternelle ; et l’autre cherchant à faire de vous une proie à tourmenter. C’est alors que doit jouer votre intelligence. C’est maintenant que vous devez choisir. Soit vous ranger dans la lignée de ce qui criaient : Crucifie, crucifie-Le, ou de ceux qui, jetant le fardeau au pied de la croix, chantent de façon personnelle :


« Au pied de la croix sanglante, Où Tu t’es donné pour moi,
Mon âme émue et tremblante, O Jésus, se livre à Toi.

Prends Seigneur, ma vie entière, Mets sur moi ton divin sceau ;
Fais d’un fils de la poussière, Un enfant du Dieu très haut.

Le parfait bonheur, C’est de mettre
Tout mon être à tes pieds, Seigneur. »

Cependant, si d’intelligence exercée, on court après le Maître, on s’empresse à L’accueillir, il importe que son action s’accomplisse avec bonne foi et sincérité de cœur.

B.-AVEC SINCERITE.

La sincérité, voilà donc un mot qui dans le siècle présent est dépouillé de son sens. En lutte continuelle d’avec l’hypocrisie, elle est souventes fois étouffée, et éprouve du mal à gagner le cœur tortueux de l’homme. Qui, de cette foule alignée à la porte de Jérusalem, était d’âme claire et de conscience nette ? Qui, de ceux qui criaient si fort et applaudissaient le Maître, pouvait lier ses paroles à la sincérité du cœur ? Ah ! que c’est triste, des hommes vous acclament des lèvres et méditent contre vous de méchantes pensées, des hommes vous encensent de face et et vous déchirent au dos ; des hommes vous parlent d’amour et exercent contre vous la diffamation, la calomnie, la médisance, le dénigrement, bref la haine. La bible déclare au Psaumes 5:9 « Car il n’y a point de sincérité dans leur bouche; Leur cœur est rempli de malice, Leur gosier est un sépulcre ouvert, Et ils ont sur la langue des paroles flatteuses. »
Qui ne voudrait pas enfin cesser de trahir ses frères et trahir le Maître? Qui ne voudrait pas choisir d’être véritablement sincère? Qui ne voudrait pas vider le contenu malsain de son cœur, le laisser nettoyer par le médecin de l’âme et L’inviter à s’y loger. En allant avec empressement au pied la croix, en mouillant de ses larmes les pieds du Seigneur, en se répandant d’âme et de cœur sincère, on agit de toute intelligence et on en tirera un profit éternel. En Psaumes 145:18 nous lisons : « L’Eternel est près de tous ceux qui L’invoquent, de tous ceux qui L’invoquent avec sincérité »; Et frères et sœurs bien-aimés, l’homme intelligent, non seulement il invite le Maître, non seulement il L’accueille, bien plus il Le fait demeurer au tréfonds de son cœur, siéger à son trône et remplir son palais.


II.-TOUT HOMME INTELLIGENT DEVRAIT HEBERGER JESUS-CHRIST
AU TRONE DE SON CŒUR.


Ah ! quelle compagnie ! Quel homme extraordinaire ! quelle ambiance sainte jouit le chrétien qui accueille dans la Jérusalem de son cœur, Jésus-Christ : le Roi ; Jésus-Christ : le bon berger ; Jésus-Christ : le Seigneur, le Seigneur des seigneurs.

Frères et sœurs bien-aimés, Quelle preuve d’intelligence aurions-nous exercée, quand à chaque chambre de notre maison le Seigneur a droit de prendre place. Quelle fréquentation aurions-nous établie, quand chaque périmètre de notre maison aurait l’empreinte des pas du Sauveur bien-aimé. Quelle attention aurions-nous fait montre, quand à chaque décision de notre vie, le mot du Maître est retenu. Mais bien plus, quelle action magnifique aurions nous accomplie, de L’inviter, de L’accueillir et de Le loger avec amour.

A.- AVEC AMOUR.

André Gide écrit : « Les rapports de l’homme avec Dieu m’ont de tout temps paru beaucoup plus importants et intéressants que les rapports des hommes entre eux. » Oh ! que serait-ce cette dualité, Christ en vous et vous en Christ ? que serait-ce cette dualité, Christ en lui et lui en Christ ? que serait-ce cette dualité, Christ en moi et moi en Christ. Ce serait en vérité la symbiose de l’amour. Et chacun de nous aurait pu déclarer à l’instar de l’apôtre Paul : « …et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi …» Galates 2 :20; Avec Christ, nous pouvons profiter d’une harmonie parfaite et éternelle. Avec Christ, nous pouvons jouir de l’union merveilleuse de Dieu d’avec l’homme. Avec Christ, nous pouvons retrouver le jardin d’Eden, la Jérusalem céleste, un paradis d’amour. Ah! quel Homme remarquable nous est-Il donné de connaître. Quel Sauveur merveilleux nous arrive t-il d’avoir. Pour S’être donné à la croix, où son sang coulé, nous lave de nos péchés, il importe que de nos cœurs travaillés à la lime de l’amour, nous Le prouvions en retour, notre amour sincère et inconditionnel. André Gide avance plus loin : « Le plus grand bonheur, après que d’aimer, c’est de confesser son amour. »


En L’invitant à entrer dans nos cœurs et y faire sa demeure, il importe que nous nous rappelions de son rang, que nous sachions qu’Il est le Dieu éternel, et qu’ainsi, nous Le recevions avec gloire et honneur.

B.- AVEC HONNEUR.

Qui mérite d’être reçu avec dignité : c’est Jésus-Christ. Qui mérite d’être accueilli avec honneur : C’est Jésus-Christ. Qui mérite d’être loué avec magnificence : C’est Jésus-Christ. Quoi qu’on dise ou quoi qu’on pense ; quoi qu’on fasse ou quoi qu’il arrive, la proclamation faite à la porte de Jérusalem à savoir : « Hosanna ! béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur », elle est juste, sensée et s’accorde à Celui auquel elle s’adresse.


Vous qui êtes ici ce matin, qui ne connaissez pas Jésus-Christ ; ou du moins, avez entendu parler de Lui, mais ne L’acceptez pas encore ; Vous qui chantez avec nous et avez entendu parler de l’homme de la délivrance, l’homme d’amour : Jésus-Christ, sachez qu’Il est maintenant ici, absent de corps mais présent d’esprit. Il frappe à votre porte. Ouvrez-Lui, ouvrez-Lui, la Jérusalem de votre cœur. Il vous apportera la paix et le repos, Il vous déchargera de vos fardeaux.


Pour nous autres chrétiens, en ce dimanche des Rameaux, que le cœur de chacun de nous, se détournant de la malice et de l’hypocrisie, soit un havre de paix, qui se ressource à la vase de sagesse du Prince de la Paix, que le cœur de chacun de nous se nettoyant des scories de méchanceté, soit une Jérusalem de grâce, qui s’enivre de la grâce surabondante du Vrai Fils de Dieu ; que le cœur de chacun de nous se débarrassant des débris d’insanités, soit un baume d’amour qui retire son parfum du jardin céleste, la Jérusalem d’en haut.

Que tout cela soit, pour accueillir avec empressement et sincérité, héberger avec amour et honneur, un Homme : Jésus-Christ, le Roi des rois, un Homme : Jésus-Christ : le Dieu des dieux, un Homme : Jésus-Christ : le Seigneur des Seigneurs.

Bonne semaine à vous tous,
Que Dieu vous garde, vous conduise et vous bénisse.

Qu’il en soit ainsi !


Dormay Phalange
8 Avril 2001
Première Eglise Baptiste
Port-au-Prince, Haïti