Jésus-Christ : le seul Sauveur

...ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. 1 Jean 5:11-13



jeudi 28 novembre 2024

Rendre Grâce en Toute Circonstance

 

"Rendez grâces en toutes choses,

Car c’est à votre égard

La volonté de Dieu en Jésus-Christ."

1 Thessaloniciens 5 :18

Rendre Grâce en Toute Circonstance

Imaginez un instant que vous traversiez un désert. La chaleur implacable, la solitude dévorante, et un paysage où la vie semble se dérober sous vos pieds. Dans ce silence pesant, vous êtes seul avec vos pensées, vos angoisses et vos déceptions. Et soudain, une voix résonne, claire et forte, comme un écho divin dans la chaleur de l’étreinte du désert. "Rendez grâces en toutes choses, car c’est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ." (1 Thessaloniciens 5 :18).

Que dire dans de tels moments où la souffrance semble nous engloutir ? Que peut bien signifier cette parole dans un monde qui pleure ? La réalité semble bien plus sombre que la lumière de cette exhortation. Pourtant, Paul nous dit quelque chose d’étonnant ici : rendre grâce, non seulement dans les moments de joie, mais aussi dans ceux de l'épreuve.

Aujourd'hui, nous sommes appelés à comprendre ce que cela implique.

I. Un Appel à la Reconnaissance au Milieu des Épreuves

Dans le contexte de l’épître aux Thessaloniciens, l’Église traverse une période de grande affliction. Les persécutions, les luttes spirituelles et les épreuves sont omniprésentes. Les chrétiens sont plongés dans la tourmente. Pourtant, au milieu de tout cela, l’apôtre Paul lance cet appel vertigineux : "Rendez grâce en toutes choses".

Est-ce réaliste ? Est-ce raisonnable de rendre grâce lorsque tout semble s’effondrer autour de nous ? L’apôtre Pierre nous répond dans sa première épître, au chapitre 1, verset 6-7 : "C’est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu’il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable qui cependant est éprouvé par le feu, ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra,". Et Jacques nous dit dans son épître : Jacques 1 :2 " Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, ". Comment comprendre cette exigence divine de rendre grâce même dans la douleur ?

Rendre grâce dans la souffrance n'est pas une négation de la réalité des épreuves, mais une déclaration de foi. Une déclaration selon laquelle Dieu demeure : Souverain, même dans le chaos. C'est un acte de foi qui dépasse l'entendement humain. La philosophie séculière dirait que la souffrance ne mérite que la révolte ou l’indifférence. Mais la Bible nous invite à quelque chose de plus profond : la gratitude dans la difficulté. Dans un monde où Nietzsche disait "Celui qui a un pourquoi pour vivre peut supporter presque n'importe quel comment", le chrétien trouve son pourquoi en Christ, et c’est ce qui lui permet de rendre grâce, même quand tout semble perdu.

Dans le contexte actuel de crise mondiale, de tensions sociales et de défis personnels, nous sommes confrontés à la tentation de céder à l'amertume, à la colère ou à la frustration. Mais, dans ces circonstances même, Dieu nous invite à nous tourner vers Lui avec un cœur reconnaissant. "Rendez grâce en toutes choses", dit Paul. Non pas seulement dans les moments heureux, mais aussi dans les épreuves, car Dieu est là, et Il agit même quand nous ne comprenons pas.

Quelle est votre attitude face à l’épreuve, cher ami ? Vous abandonnez-vous à la plainte ou choisissez-vous de rendre grâce à Dieu ?

Mais comment pouvons-nous véritablement rendre grâce dans nos épreuves ? Est-ce possible, et si oui, comment ? C’est ce que nous allons explorer.

II. Rendre Grâce : Une Pratique Quotidienne, Même dans l’Ombre

Rendre grâce dans l’ombre de la souffrance est plus qu’une simple formalité. C’est un acte de confiance en Dieu. Lorsque tout semble incertain et que le sol sous nos pieds tremble, la gratitude devient un pont entre notre réalité et la souveraineté divine. Le roi David, dans ses psaumes, illustre cette vérité. Dans le Psaume 42 :5, il dit : " Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de moi ? Espère en Dieu, car je Le louerai encore ; Il est mon salut et mon Dieu. ". Le véritable chrétien ne s’arrête pas aux apparences, mais il sait que dans la nuit la plus noire, Dieu est là.

Dans un monde où les conflits, les pertes et les souffrances sont omniprésents, l'exhortation à rendre grâce prend une signification encore plus profonde. Nous sommes invités à voir au-delà de l’immédiat, à comprendre que chaque épreuve a un but dans le plan divin. En effet, dans Romains 8 :28, Paul nous rappelle : "Nous savons, du reste, que toute chose concourt au bien de ceux qui aiment Dieu". Ainsi, même dans la difficulté, Dieu travaille pour notre bien.

Imaginez une rose en plein désert, fragile mais splendide, qui s’épanouit malgré l’aridité de son environnement. C’est ainsi que, même dans nos moments de douleur, la reconnaissance envers Dieu devient cette rose, un témoignage de foi en un Dieu qui, même dans la souffrance, transforme nos vies. Le monde peut voir notre foi comme un miracle, un signe que Dieu existe et que nous avons trouvé la paix même au cœur de la tempête.

 Si aujourd’hui vous traversez un désert spirituel, si les épreuves semblent vous engloutir, sachez que Dieu vous invite à rendre grâce. Il ne vous abandonne pas, et à travers cette épreuve, Il veut manifester Sa gloire.

En conclusion, nous avons vu que rendre grâce en toutes choses est un acte de foi, une pratique quotidienne qui transforme notre vie. À travers les épreuves, Dieu nous appelle à Lui faire confiance et à Lui rendre grâce. N’oublions pas que le cœur de cette exhortation repose sur la compréhension que Dieu est souverain, et qu'Il œuvre même dans la souffrance.

  • La reconnaissance en toutes choses est une expression de foi et de confiance en Dieu.
  • La gratitude est possible même dans l'épreuve, car Dieu nous accompagne dans chaque difficulté.
  • L’illustration de la rose dans le désert nous montre que, même dans les pires moments, Dieu peut faire naître la beauté et la paix.

Chers amis, peut-être que vous êtes dans un moment difficile et vous avez du mal à rendre grâce. Levez les yeux vers Dieu. Repentez-vous de tout cœur et tournez-vous vers Celui qui transforme nos épreuves en bénédictions. Il est Celui qui, à travers Jésus-Christ, a vaincu la souffrance et la mort pour nous offrir la vie éternelle.

Qu’il en soit ainsi ! Amen !

Phalange Dormay

28 novembre 2024

lundi 25 novembre 2024

L'AMOUR DE L'ARGENT

 

« Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ;

Et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi,

Et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments. »

1 Timothée 6 :10 

L'AMOUR DE L'ARGENT

L’argent, cette entité impitoyable et envoûtante, se dresse devant nous comme une divinité mondaine et moderne, imposant son ombre sur chaque aspect de notre existence. Tel un mirage fascinant dans le désert aride de nos préoccupations quotidiennes, il semble promettre tout ce que nos cœurs désirent : le bonheur, la liberté, la sécurité. Dans ce monde où les valeurs spirituelles se fanent sous le poids écrasant du matérialisme, il devient de plus en plus difficile de discerner la vérité de l’illusion. L’avidité, insidieuse, se glisse dans l’âme humaine, et peu à peu, l’argent devient le centre de toutes choses, la quête ultime, la réponse à tous nos tourments.

Mais, comme un poison qui s’immisce subtilement dans nos veines, cette recherche incessante de richesse nous entraîne sur un chemin périlleux. La Bible, dans sa sagesse infinie, nous met en garde contre cette soif dévorante qui ronge l’esprit et dévore l’âme : « Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux » (1 Timothée 6 :10). Ces mots résonnent comme un avertissement solennel, un cri d’alarme que nous choisissons souvent d’ignorer. Pourtant, derrière la tentation du gain facile et de la jouissance matérielle se cachent des pièges invisibles, des filets tendus par l’ambition et la vanité, qui dérobent à l’être humain la paix intérieure et le sens véritable de la vie.

La quête de l’argent n’est pas simplement une recherche de biens matériels, c’est une lutte intérieure qui détruit peu à peu ce qui fait notre humanité. Ce texte biblique nous invite à une réflexion poignante sur la relation que nous entretenons avec l’argent et les conséquences spirituelles d’un amour démesuré pour ce bien éphémère. Il est un miroir sans pitié qui nous révèle notre faiblesse, notre vanité, notre désir insatiable de posséder, sans jamais nous poser la question essentielle : qu’avons-nous vraiment gagné en cheminant sur ce sentier sinueux ?

Alors, face à cette réalité implacable, que faire ? Comment éviter les pièges de ce désir insatiable, qui finit par asphyxier l’âme et par nous condamner à une existence vide et dénuée de sens ? C’est ce que nous allons explorer, avec une gravité sans égale, en trois étapes fondamentales : d’abord, nous plongerons dans les effets dévastateurs de l’amour de l’argent, qui ravage l’être humain de l’intérieur ; puis, nous scruterons les pièges de l’orgueil et du confort matériel, qui nous déconnectent de l’essentiel ; enfin, nous chercherons la seule véritable issue à cette tragédie : une foi vivante, nourrie par l’humilité et un contentement profond.

I. Les effets destructeurs de l'amour de l'argent

L’amour de l’argent, loin d’être un simple désir, devient une racine qui engendre d’innombrables maux. Ceux qui se laissent emporter par cette passion sont souvent pris dans un tourbillon qui les écarte de la foi et les plonge dans des abîmes de douleur. La Bible nous avertit clairement : « …en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments » (1 Timothée 6 :10). Cela semble être le destin de ceux qui vivent pour amasser toujours plus, dans une course effrénée vers la richesse. Mais à quel prix ?

La recherche incessante de l'argent transforme les individus. Ils deviennent esclaves de leur propre avidité, sacrifiant leur paix intérieure, leurs relations humaines, et leur relation avec Dieu. Jésus Lui-même dit dans Matthieu 6 :24 : « Nul ne peut servir deux maîtres : car, ou il haïra l’un, et il aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et il méprisera l’autre. » Cette vérité profonde met en lumière la dualité du cœur humain : lorsque l'argent devient le maître, Dieu est relégué à un rôle secondaire, voire éliminé.

Une citation de Warren Buffet, l’un des plus grands investisseurs de notre époque, résume parfaitement cette dynamique : « La richesse est comme l’eau salée. Plus vous buvez, plus vous avez soif. » Cette phrase illustre bien comment l’amour de l’argent, loin de satisfaire les désirs humains, exacerbe les besoins et engendre un vide intérieur.

En ces temps d'incertitude économique, de crises financières, la tentation d’amasser et de protéger sa richesse se fait encore plus grande. Mais, comme la Bible le dit, « quoi sert-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme ? » (Marc 8 :36). Quel est le prix de votre âme dans cette quête sans fin ?

 Pourtant, derrière ce désir insatiable de richesse, il existe un autre piège : celui de l’orgueil et de la suffisance.

II. L’orgueil et la suffisance : des pièges du confort matériel

L’amour de l'argent mène à l'orgueil et à la suffisance. Lorsqu'on commence à amasser des biens, il est facile de se laisser emporter par le sentiment de sécurité et de pouvoir que l’argent procure. L’argent devient une source de fierté, un moyen de se distinguer des autres et de croire que l’on peut tout contrôler. Mais cela conduit à une perte de la dépendance envers Dieu et à l’illusion que nous sommes maîtres de notre destin.

Le Proverbe 30 :8-9 met en lumière cette dangereuse tendance : « Donne-moi ni pauvreté, ni richesse ; accorde-moi le pain qui m’est nécessaire. De peur que, dans l’abondance, je ne te nie et ne dise : Qui est l’Éternel ? » Ce texte nous rappelle que l’abondance peut faire naître l’orgueil et l’indépendance vis-à-vis de Dieu. L’argent, au lieu de devenir un moyen de bénir et de servir les autres, devient un piège qui nous éloigne de notre Créateur.

L’orgueil engendré par la richesse fait également naître un désir insatiable d’accumuler davantage, et la satisfaction devient une illusion. Dans l’Évangile de Luc 12 :15, on y lit : « Gardez-vous avec soin de toute cupidité ; car la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens, fût-il dans l’abondance. » L’orgueil crée une illusion de contrôle qui, à terme, engendre la chute.

En ces temps de prospérité matérielle et de confort, sommes-nous conscients de ce piège ? Succombons-nous à la tentation de croire que notre valeur repose dans ce que nous possédons ? Le Christ nous appelle à réévaluer nos priorités et à ne pas chercher notre sécurité dans les biens de ce monde.

 Mais alors, quelle est la véritable solution face à cette tentation de l’amour de l’argent ?

III. La foi vivante et le contentement : la solution divine

La solution à l’amour de l’argent réside dans un retour à la foi vivante et dans un esprit de contentement. La Bible nous invite à chercher avant tout le royaume de Dieu et sa justice, et tout le reste nous sera donné par surcroît (Matthieu 6 :33). Le contentement n’est pas un manque, mais un état de paix et de confiance en Dieu, qui nous assure que ce dont nous avons besoin, Il nous le donnera.

Paul, dans 1 Timothée 6 :6-8, écrit : C’est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement ; car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter ; si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. » Le contentement est un trésor spirituel qui, lorsqu’il est cultivé, protège notre cœur des séductions de l’argent.

L’argent n’est ni mauvais en soi, ni un péché, mais l’amour excessif de l’argent conduit à la perdition. La véritable richesse réside dans une relation vivante avec Dieu, qui nous guide et nous pourvoit.

 Imaginez un homme qui, malgré une vie de simplicité, trouve une paix profonde dans son cœur. Il vit humblement, ne cherchant pas à accumuler des biens, mais confiant que Dieu pourvoit à tous ses besoins. Ce contentement est un témoignage vivant que la véritable richesse ne réside pas dans ce que nous possédons, mais dans la tranquillité d’une âme nourrie par Dieu.

L’amour de l’argent, cette racine sournoise et dévastatrice, pousse ses racines profondes dans l’âme humaine, écartant la foi et engendrant l’orgueil. Il mène à une suffisance illusoire, à cette illusion d’avoir tout sous contrôle, alors que tout nous échappe lentement et inexorablement. Il nous entraîne dans des tourments sans fin, nous emprisonne dans une quête incessante, où la satisfaction n’est jamais atteinte, et où la paix, pourtant si proche, semble à jamais hors de portée. L’argent, cet idolâtre cruel, ne fait qu'éteindre le souffle de notre véritable liberté, et laissent derrière lui, un vide béant que ni la richesse ni les plaisirs du monde ne pourront jamais combler.

Pourtant, dans ce monde qui court après des mirages, il existe une voie, une voie lumineuse, mais exigeante, celle de la foi vivante. Celle qui libère l’âme des chaînes du matérialisme et de l’illusion. C’est la voie du contentement, de la confiance totale en Dieu, celle où nous choisissons de renoncer à l’amour de l’argent, pour chercher d'abord le royaume de Dieu et sa justice. C’est là, et là seulement, que nous trouvons une paix ineffable, une paix qui transcende tout ce que la richesse humaine pourrait jamais offrir.

Et pourtant, combien d’entre nous s’égarent dans cette course effrénée, oubliant que tout ce que nous accumulons ici-bas, tout ce que nous chérissons tant, ne nous suivra pas dans l’éternité ? comme la poussière emportée par le vent, nos possessions se faneront, nos richesses se dissiperont. Ce que nous avons sur cette terre n'est que temporaire, mais ce qui est dans les cieux est éternel et immuable. Que notre trésor soit là, où l’invisible se fait éternité, et que notre cœur, notre espoir, nos véritables aspirations s’élèvent vers ce qui ne peut être ni volé, ni détruit.

Que ce message nous touche au plus profond de notre être, qu’il nous incite à une introspection douloureuse mais nécessaire, qu’il nous incite à une repentance franche, sincère et réelle. Que nous sachions, nous détacher de ce qui nous lie à la vanité, pour revenir à l’essentiel, et retrouver la pureté de la foi. Oui, que notre vie reflète les valeurs éternelles de Dieu, ces trésors invisibles qui mènent à la véritable vie.

Qu’il en soit ainsi ! Amen.

Phalange Dormay

25 novembre 2024

samedi 23 novembre 2024

LA VERITE LIBERATRICE

 

LA VERITE LIBERATRICE

Pas de Condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ.

Chers frères et sœurs,

Imaginez la situation tragique d’un homme, épuisé par des années de lutte, marchant dans une rue sombre, les yeux baissés, les épaules voûtées sous le poids d'un fardeau invisible mais accablant. Chaque pas est un combat, chaque respiration, un effort. Cet homme a commis des erreurs, des erreurs graves. Il a trahi, menti, blessé ceux qui l’entouraient et l’aimaient. Et maintenant, il se sent comme un naufragé, seul sur un rivage désert. À chaque coin de rue, il entend des murmures de jugement, des voix qui lui rappellent ses fautes passées, des accusations qui semblent le clouer au sol. Il se dit : "Il n'y a plus de retour possible. Je suis perdu à jamais."

Puis, dans ce moment de désespoir absolu, une lumière éclatante perce l'obscurité. Une voix douce, mais pleine de puissance, lui parle. C’est une voix qui ne le condamne pas, mais qui lui offre la paix, la réconciliation et une chance de recommencer. Cette voix lui dit : "Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ." (Romains 8 :1).

Ce moment de lumière, c’est la délivrance. Là, dans la profondeur de son désespoir, il découvre qu'il n'est pas condamné pour toujours, que son passé ne le définit pas à jamais, et que le fardeau de ses péchés a été porté par un Autre. Il est libéré ; libéré non par ses propres efforts, mais par la grâce d'un Sauveur qui lui tend la main. Ce n'est pas une simple libération émotionnelle, mais une transformation profonde qui touche son âme, son cœur, et son avenir.

Aujourd'hui, ce message de délivrance s'adresse à chacun de nous, car, comme cet homme, nous portons parfois des fardeaux lourds de culpabilité et de honte. Mais la parole de Dieu nous offre une promesse puissante : en Christ, il n’y a plus de condamnation. Peu importe l'intensité de notre lutte, peu importe le poids du passé, Jésus nous offre la liberté. E           Pour vous et pour moi, le Saint-Esprit a inspiré à l’apôtre Paul les paroles écrites en Romains 8 :1 "Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ."

Amen ! Qu’il en soit ainsi !

Phalange Dormay

23 Novembre 2024

jeudi 7 novembre 2024

LA BANALISATION DU PECHE

 

 « Tous ont péché

Et sont privés de la gloire de Dieu »

Romains 3 :23

LA BANALISATION DU PECHE

Imaginez un jeune homme, qui, un soir, sort avec des amis. Dans l’ambiance festive, des plaisanteries s’éparpillent, et des comportements que l’on aurait jadis jugés inacceptables deviennent monnaie courante. À la fin de la nuit, il se retrouve face à un dilemme moral, mais il ne ressent ni culpabilité ni honte. Ce qui était autrefois un péché semble désormais banalisé.

·       Cette scène, que nous pouvons tous reconnaître, illustre la tendance actuelle à normaliser ce qui, selon la parole de Dieu, nous éloigne de Sa gloire.

·       Ce tableau illustre notre tendance à légitimer ce qui, d’après la Bible, obscurcit notre chemin vers la sainteté.

·       Ce constat révèle notre inclinaison à banaliser ce qui, selon Dieu, altère notre relation avec Lui.

·       Cette attitude met en lumière la manière dont nous minimisons ce qui nous sépare de l’amour divin.

Romains 3 :23 nous rappelle que « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ». Cet enseignement nous pousse à réfléchir sur notre rapport au péché et à la manière dont il est perçu dans notre société.

Parlons d’abord de :

I. La perception déformée du péché

La première étape dans la banalisation du péché réside dans notre perception déformée de ce qu'est réellement le péché. Dans Ésaïe 5 :20, il est écrit : « Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal ! » Cette mise en garde résonne particulièrement aujourd'hui.

·       Des actions jadis réprouvées sont maintenant applaudies.

·       Ce qui était considéré comme mal est maintenant salué.

·       De nombreux comportements, autrefois condamnés, sont désormais célébrés.

·       Ce qui était jugé honteux est désormais glorifié.

Un exemple frappant est celui de la consommation de substances illicites. Au lieu de considérer cela comme un problème moral, beaucoup le voient comme une simple option de divertissement. La célèbre phrase de l’écrivain Albert Camus, « La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent », souligne comment notre époque valorise l’instant plutôt que les conséquences spirituelles à long terme.

En ce moment, posons-nous la question : avons-nous laissé ces comportements entrer dans notre quotidien sans nous en rendre compte ? Ne serait-il pas temps de revenir à une vision biblique des choses ? En tant que chrétiens, nous devons nous interroger sur notre propre attitude face à ces déviations. Nous devons nous rappeler que chaque petit compromis peut nous éloigner de la gloire de Dieu.

Alors, quel impact cette banalisation a-t-elle sur notre vie spirituelle ?

II. L'impact sur la vie spirituelle

La banalisation du péché entraîne une dégradation de notre vie spirituelle. Dans Galates 5 :9, il est dit : « Un peu de levain fait lever toute la pâte. » Cela signifie qu'un petit péché peut influencer notre être tout entier. Lorsque nous ignorons ou justifions nos péchés, nous laissons la porte ouverte à un éloignement progressif par rapport à notre Dieu.

Prenons l'exemple des réseaux sociaux, où des contenus immoraux sont partagés sans honte : Ces plateformes qui deviennent des espaces où l'on banalise des comportements nuisibles, créant une culture de l'indifférence. Bien plus, l'anonymat qu'elles offrent favorise l'absence de responsabilité, permettant à des discours toxiques de prospérer sans conséquences. Une citation de l’auteur et conférencier Simon Sinek résonne ici : « La confiance ne se construit pas dans des grandes occasions, mais dans les petites actions quotidiennes. » Nos choix quotidiens, même ceux qui semblent anodins, peuvent avoir un impact sérieux sur notre relation avec Dieu.

Dans notre contexte actuel, interrogeons-nous : sommes-nous prêts à dénoncer le mal autour de nous ? Pouvons-nous nous engager à vivre selon les standards bibliques, malgré la pression sociale ? comment pouvons-nous restaurer notre relation avec Dieu ? Bien sûr, en étant des chrétiens de conviction ; en nous engageant à être des témoins actifs de la vérité, et en partageant notre foi avec courage et détermination.

Maintenant, considérons comment pouvons-nous, nous engager sur le chemin de la repentance.

III. L'appel à la repentance

Il est crucial de reconnaître l'importance de la repentance dans nos vies. Dans 1 Jean 1 :9, nous lisons : « Si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et juste pour nous les pardonner et nous purifier de toute iniquité. » La repentance n’est pas seulement un acte ponctuel ;

·       C’est une démarche de foi qui nous guide vers la réconciliation avec nous-mêmes.

·       C’est une attitude d'humilité qui ouvre la voie à la guérison spirituelle.

·       C’est un engagement sincère qui nous aide à retrouver notre paix intérieure.

·       C’est une posture de cœur qui nous permet de restaurer notre relation avec Dieu.

Un célèbre proverbe dit : « L'ignorance est un choix. » En choisissant de rester dans l'ignorance de nos péchés, nous choisissons également de nous éloigner de Dieu. Dans notre société, où le péché est banalisé,

·       Oser faire le choix de la repentance demande du courage.

·       Embrasser la vérité nécessite une grande audace.

·       Prendre la décision de se relever demande une force d'âme.

·       Accepter de se réconcilier avec soi-même requiert un courage immense.

Aujourd’hui, plus que jamais, appelons-nous à revenir à une vie de sainteté. Ce n’est qu’en faisant face à nos fautes que nous pourrons recevoir la grâce qui nous est offerte. Sommes-nous prêts à nous soumettre à la vérité de la parole de Dieu et à rechercher un pardon sincère ?

En effet, nous avons exploré comment la banalisation du péché déforme notre perception du bien et du mal, impacte notre vie spirituelle, et nous appelle à une repentance véritable. A cet effet,

·       Plutôt qu'une excuse, cette situation doit nous motiver à prendre des décisions.

·       Loin d’être une fatalité, ce constat doit nous pousser à agir.

·       Loin d’une résignation, cette réalité doit nous inciter à changer.

·       Loin d'être une condamnation, ce constat doit être le point de départ de notre transformation.

Que chacun de nous puisse se tourner vers Dieu, en reconnaissant notre besoin de Lui, afin de vivre pleinement dans Sa gloire.

Qu’il en soit ainsi ! Amen !

Phalange Dormay

1er novembre 2024