Jésus-Christ : le seul Sauveur

...ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. 1 Jean 5:11-13



mercredi 29 janvier 2025

LA FOI ACTIVE

 

« Or la foi
Est une ferme assurance
 Des choses qu’on espère,
Une démonstration de celles qu’on ne voit pas. »

              Hébreux 11 : 1

A écouter: en Anglais, en Espagnol ou en Français

  

LA FOI ACTIVE

On raconte l’histoire d’une femme, les larmes aux yeux, qui serrait contre elle le corps inerte de son enfant. Autour d’elle, des regards fuyants, des murmures, des épaules haussées en signe d’impuissance. Il n’y avait plus d’espoir. Les médecins avaient abandonné, les remèdes avaient échoué, et le temps, impitoyable, semblait sceller le destin du petit garçon.

À quelques rues de là, un homme, rongé par l’angoisse, fixait les lettres froides d’un avis d’expulsion. Sa maison, son refuge, allait lui être arraché. Tout s’effondrait. L’obscurité s’abattait sur la ville. Où irait-il ? Comment survivrait-il ? Chaque porte qu’il frappait restait close, chaque appel à l’aide se perdait dans l’indifférence.

Et plus loin encore, un vieil homme, accablé par les échecs, se demandait si Dieu l’avait abandonné. Des années de prières, des années d’attente, et toujours rien. Avait-il cru en vain ? Avait-il espéré pour être finalement trahi par le silence divin ?

Trois âmes, trois vies brisées, trois cœurs au bord du gouffre. Mais dans cette nuit de désespoir, une voix résonnait encore, douce et puissante :

" … Tout est possible à celui qui croit." Marc 9 le verset 23

Car la foi n’est pas une attente passive, elle est une action audacieuse. Elle ne plie pas devant l’épreuve, elle ne recule pas devant l’impossible. Elle agit. Elle ose. Elle avance.

Aujourd’hui, alors que l’horizon semble fermé, que le monde crie “c’est fini”, une question demeure : Oserez-vous une foi active ?

LA FOI ACTIVE

La foi qui attend avec patience

 Oui, La foi qui attend avec patience "Isaac pria l'Eternel pour sa femme, car elle était stérile..." Genèse 25 le verset 21

  "La foi qui attend avec patience, voit la réalisation des promesses de Dieu !" 

 Le bambou chinois, un témoignage de patience. Un fermier plante une graine de bambou chinois. Il arrose, il veille, il attend. La première année, rien ne pousse. La deuxième année, toujours rien. La troisième, puis la quatrième, et toujours aucun signe de vie. Mais au bout de la cinquième année, soudain, la plante jaillit du sol et pousse à une vitesse fulgurante, atteignant parfois 25 mètres en seulement quelques semaines ! Pourquoi un tel miracle ? Parce que durant ces cinq années invisibles, le bambou enracinait profondément ses fondations sous terre.

 De la même manière, la prière d’Isaac pour sa femme est restée sans réponse immédiate. Mais il a persévéré, et au temps fixé par DIEU, la promesse s’est accomplie. La foi qui attend avec patience voit la réalisation des promesses divines.

De même, nous devons attendre patiemment la réponse de Dieu à nos prières. Car: La foi qui s’abandonne à Dieu, voit les impossibilités devenir miracles!   La foi qui se confie entièrement, voit la fidélité de Dieu se manifester !   La foi qui persévère dans l’épreuve, voit la gloire de Dieu éclater !

  Ainsi, parlons un peu de :

 La foi qui se soumet à la volonté de Dieu

 Oui, La foi qui se soumet à la volonté de Dieu.  "Isaac s'en alla à Guérar, chez Abimélec, roi des Philistins." Genèse 26 le verset 1

  "La foi qui se soumet à la volonté de Dieu, voit la bénédiction de Dieu !"

        On a parlé du son d’un violon entre les mains d’un Maître. Un homme trouve un vieux violon poussiéreux dans un marché aux puces. Personne ne lui prête attention, car il est usé et abîmé. Mais lorsqu’un grand maître violoniste le prend et commence à jouer, le son devient d’une beauté inégalée. Ce n’était pas le violon qui comptait, mais la main qui le guidait.

 Isaac aurait pu suivre sa propre logique et partir en Égypte, mais il s’est laissé guider par DIEU et s’est installé à Guérar où Dieu l'a béni. De même, lorsque nous nous soumettons à la volonté de DIEU, nous devenons comme cet instrument entre Ses mains : entre de bonnes mains, notre vie produit une mélodie bénie.

           La foi qui obéit sans réserve, voit la main de Dieu agir avec puissance !   La foi qui marche dans l’obéissance, voit les portes s’ouvrir devant elle !

           Maintenant, parlons un peu de :

La foi qui triomphe des épreuves

                 Oui, La foi qui triomphe des épreuves. "Et l'Eternel apparut à Isaac, et lui dit : Ne descends pas en Égypte..." Genèse 26 le verset 2

        "La foi qui triomphe des épreuves, voit la protection et la guidance de Dieu !"

      N’observez-vous pas, lorsqu'une tempête approche, la plupart des oiseaux cherchent à fuir ou à se cacher. Mais pas l’aigle. Lui, il s’élève encore plus haut, au-dessus des nuages, jusqu’à ce qu’il atteigne un endroit où la tempête ne peut l’atteindre. Plutôt que de lutter contre le vent, il utilise la tempête pour s’élever encore plus haut.

 Isaac a fait face à l’épreuve de la famine, mais il a choisi d’obéir à DIEU et de ne pas descendre en Égypte. En retour, il a vu la protection divine. De même, lorsque nous traversons des épreuves, la foi nous permet non pas de les fuir, mais de les surmonter avec DIEU, qui nous élève au-dessus des tempêtes de la vie.

·                            La foi qui avance sans crainte, voit la porte s’ouvrir sous l’ordre de Dieu. La foi qui s’accroche malgré l’orage, voit la lumière et la paix de Dieu ! La foi qui combat avec courage, voit la victoire et la gloire de Dieu !

Votre foi repose-t-elle sur vos propres certitudes ou sur la parole inébranlable de Dieu ? Quand l’épreuve frappe à votre porte, laissez-vous la peur étouffer votre foi ou choisissez-vous de croire malgré tout ? Votre foi est-elle passive, attendant que les choses changent, ou active, s’appuyant sur l’obéissance et la confiance en Dieu ?

La foi véritable ne se contente pas d’attendre en silence ; elle marche, elle persévère, elle s’accroche aux promesses de Dieu. Elle ne se laisse pas intimider par les vents contraires ni par les épreuves du temps, car elle sait que Celui qui a promis est fidèle. Aujourd’hui, Dieu nous appelle à une foi vivante, une foi qui agit, une foi qui déplace les montagnes. Que chacun de nous prenne la décision de ne plus vivre selon la vue, mais selon la confiance absolue en Celui qui tient nos vies entre Ses mains. Car la foi qui obéit, voit la gloire de Dieu !

Qu’il en soit ainsi ! Amen.

Phalange Dormay

29 Janvier 2025

mercredi 8 janvier 2025

LA POSITION POUR L'HERITAGE

 

« En Lui (Jésus) vous aussi,
Après avoir entendu la parole de la vérité,
L’Evangile de votre salut,
En Lui vous avez cru et vous avez été scellés
Du Saint-Esprit qui avait été promis,
Lequel est un gage de notre héritage,
Pour la rédemption de ceux que Dieu S’est acquis,
À la louange de sa gloire. »

Éphésiens 1 :13-14

LA POSITION POUR L'HERITAGE


Imaginez un orphelin errant dans les rues, sans famille, sans espoir. Chaque jour, il se bat pour survivre, il cherche désespérément un endroit où se sentir chez lui. Il voit des familles heureuses, des enfants entourés de leurs parents, et il se demande : "Pourquoi moi, pourquoi suis-je seul dans ce monde ?" Il rêve de faire partie de quelque chose de plus grand, de trouver enfin une place où il pourrait être aimé, accueilli, et vu comme quelqu'un de précieux. Son cœur brisé se languit d'une appartenance, d'une dignité, d'une reconnaissance.

C'est l'image tragique de l'humanité, perdue sans Dieu, errant dans ce monde comme des orphelins spirituels, sans héritage et sans espérance. Tous, nous étions dans cette condition. Mais la grande nouvelle de l’Évangile est que, bien que nous fussions perdus et sans espérance, Dieu a fait un moyen pour que nous soyons adoptés dans sa famille, pour que nous devenions ses enfants, pour que nous ayons un héritage éternel.

Ce sermon, frères et sœurs bien-aimés, est porté sur la position que nous avons reçue en Jésus-Christ : la position pour l'héritage. Nous allons en effet, explorer trois aspects essentiels de cet héritage : l'adoption des croyants en tant qu'enfants de Dieu, notre statut de cohéritiers avec Christ, et enfin, l'héritage dans le Royaume de Dieu. Ces vérités sont à la fois un appel à la reconnaissance et une invitation à la repentance.

Parlons premièrement de :

I. L'adoption des croyants en tant qu'enfants de Dieu (Romains 8 :15-17)

Le texte de Romains 8 :15-17 nous parle d'une vérité bouleversante : " Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par Lequel nous crions : Abba ! Père ! L’Esprit Lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec Lui, afin d’être glorifiés avec Lui."

Imaginez la scène : un enfant, abandonné à la naissance, grandissant sans savoir ce qu'est l'amour d'un père ou d'une mère. Il est placé dans des foyers d'accueil, dans des institutions où il ne connaît ni la chaleur d’un foyer ni la tendresse d'une famille. À chaque anniversaire, il fait un vœu silencieux : "J'espère qu'un jour, quelqu'un me prendra dans ses bras, qu'un jour je serai un enfant choyé, puisqu’il ne sait pas encore, ni ne ressent pas aussi, ce qu'est un père, une mère, ni ce que cela signifie être un enfant chéri.

C'est ainsi que beaucoup d'entre nous ont vécu spirituellement. Nous étions des orphelins dans le monde spirituel, éloignés de Dieu, sans père céleste. Mais Dieu, dans son amour insondable, a choisi de nous adopter. Par la foi en Jésus-Christ, nous avons été adoptés dans sa propre famille. Il ne nous a pas seulement sauvés de notre condition pécheresse, mais Il nous a fait ses enfants bien-aimés, nous donnant un esprit d’adoption. L'Esprit Saint, maintenant en nous, nous permet de crier : "Abba, Père !" Ce cri témoigne de notre nouvelle identité en Christ, notre frère bien-aimé.

 Nous avons été adoptés, mais l'adoption dans la famille de Dieu ne se fait pas sans un prix et un appel à la sainteté. Cela nous amène à notre deuxième point : nous sommes cohéritiers avec Christ.

II. Cohéritiers avec Christ (Romains 8 :17)

Le texte de Romains 8 :17 affirme : "Si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ."

Imaginez un héritier légitime, né dans une famille royale, mais qui, au lieu de jouir de ses droits, se voit voler son héritage par des usurpateurs. Ses droits sont bafoués, et il vit dans la pauvreté, loin du trône auquel il a droit. Cependant, un jour, il reçoit la nouvelle que son père est toujours en vie, qu'il a été rétabli dans ses droits et qu'il peut désormais reprendre son héritage. Il est appelé à régner aux côtés de son père, en tant que cohéritier du royaume.

C'est là, frères et sœurs bien-aimés, que l'évangile brille de mille feux : nous, pécheurs, destitués de nos droits, avons été restaurés dans notre héritage, non par nos propres mérites, mais par la grâce de Dieu, en Jésus-Christ, notre frère. Nous ne sommes pas seulement des enfants adoptés de Dieu, mais nous partageons l'héritage royal de Jésus-Christ. Christ, le Fils bien-aimé, a pris notre place et nous a permis de devenir héritiers de Dieu, cohéritiers avec Lui.

Cela signifie que tout ce que Christ possède, nous aussi, par la grâce de Dieu, nous le possédons. Sa victoire sur la mort, son autorité sur l’univers, son règne sur le monde, tout cela devient notre héritage. Nous avons droit à une vie pleine, à une relation intime avec Dieu. Nous avons droit à la rédemption et, un jour, à un Royaume éternel. "Si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ." Romains 8 :17

Oprah Winfrey écrit : « L’héritage que l’on transmet n’est pas seulement fait de biens matériels, mais de la sagesse et des bénédictions qui viennent de l’amour ». Ici, dans le contexte spirituel, notre héritage avec Christ ne se limite pas à des bénédictions matérielles, mais à des bénédictions éternelles qui ne se faneront jamais.

  • Comment vivez-vous cette réalité d’être cohéritiers avec Christ ? Le fait que vous partagez tout avec Lui, transforme-t-il votre quotidien ?
  • Savons-nous ce que cela signifie être associés à Christ dans son héritage, ou nous contentons-nous de vivre comme des orphelins spirituels ?

Toutefois, l'héritage que nous recevons en Christ n'est pas seulement un héritage dans ce monde, c'est un héritage éternel dans le Royaume de Dieu. Cela nous conduit à notre troisième et dernier point : l’héritage dans le Royaume de Dieu.

III. L'héritage dans le Royaume de Dieu (Colossiens 1 :12)

Le verset de Colossiens 1 :12 nous dit : " Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière." Cet héritage est une participation au Royaume de Dieu, une possession éternelle dans la gloire céleste.

Imaginons un homme qui, après une vie de misère et de luttes, apprend qu'il a un héritage colossal, une propriété magnifique, une ville de lumière, mais qu’il n’en profitera jamais, car il est trop tard. Il meurt sans jamais avoir mis les pieds dans ce lieu magnifique qu’il aurait pu habiter. La tragédie de cet homme n’est pas qu’il n’avait pas accès à l’héritage, mais qu’il n’en a pas pris possession.

L'ironie, c'est que beaucoup de chrétiens vivent de la même manière. Bien que Dieu nous ait donné un héritage glorieux dans son Royaume, nous vivons comme si nous n'avions pas encore accès à cette richesse spirituelle. Le Royaume de Dieu n’est pas seulement une promesse future, c'est une réalité présente qui commence dès maintenant. En tant qu'enfants de Dieu, nous avons part à ce Royaume, même ici-bas, et cette réalité nous appelle à vivre en tant qu’ambassadeurs du Royaume de Dieu sur cette terre.

 John D. Rockefeller écrit : "L’héritage ne consiste pas seulement à posséder, mais à transmettre à ceux qui viendront après nous." Notre héritage dans le Royaume de Dieu est une réalité qui dépasse cette vie, une réalité qui commence dès maintenant. Nous devons en vivre aujourd'hui.

  • Vivez-vous comme un citoyen du Royaume de Dieu dès aujourd'hui, ou êtes-vous encore à la recherche de quelque chose d’autre, comme si vous n’aviez pas encore cet héritage ?
  • Comment pouvons-nous vivre pleinement notre héritage céleste dès maintenant ?

Aujourd'hui, nous avons vu que Dieu nous a donné une position merveilleuse d’héritage : nous avons été adoptés dans sa famille, nous sommes cohéritiers avec Christ, et nous avons part à son Royaume éternel. Mais cela ne doit pas simplement être une vérité théorique. C'est un appel à vivre dans cette réalité. Si vous n'avez pas encore accepté cette adoption, ce sacrifice de Christ, si vous n'avez pas encore fait vôtre cet héritage, aujourd'hui est le jour de la repentance.

Si vous êtes encore orphelin spirituel, loin de Dieu, Christ vous tend la main. Si vous êtes orphelin d’amour, sans repère, Christ vous donne une place dans sa famille. Si vous êtes solitaire dans votre souffrance, Christ vous offre son réconfort éternel.

Aussi simple soit-il, repentez-vous de vos péchés, acceptez l'adoption divine, et entrez dans l'héritage glorieux qui vous est réservé en Jésus-Christ. Il n'est jamais trop tard pour changer, pour entrer dans ce royaume de lumière.  Il n'est jamais trop tard pour recommencer, pour embrasser la vie nouvelle. Il n'est jamais trop tard pour tout laisser, pour saisir l'héritage céleste.

Aujourd’hui, Décidez-vous.

Qu'il en soit ainsi, Amen !

Phalange Dormay

8 janvier 2025

 

mercredi 1 janvier 2025

LES VŒUX SINCERES DE MON CŒUR

 


"Certains se confient en leurs chars,
D’autres en leurs chevaux,
Mais nous, nous invoquons le nom de l'Éternel, notre Dieu."

(Psaume 20 :7)

LES VŒUX SINCERES DE MON CŒUR

Frères et sœurs bien-aimés,

Les vœux que nous formulons, sont souvent des reflets de nos âmes profondes, des échos de nos désirs les plus enviables, de nos espoirs les plus sincères. Mais combien de fois ces vœux ne portent-ils pas aussi les marques douloureuses du doute, de l'incertitude, ou de la peur ? Combien de fois avons-nous prié, espérant la réponse d’un ciel trop silencieux ; et nous nous demandons si, cette fois encore, nos espoirs ne se briseraient pas sur les rochers de l'inattendu, sur les rochers de l'impossible ? Dans les moments de combat, lorsque la tempête de la vie rugit avec une telle force que tout semble se disloquer autour de nous, nos vœux ne sont-ils pas remplis de désespoir et de larmes ? Comment ne pas ressentir, dans ces instants de douleur intense, la crainte que nos appels ne trouvent aucune réponse, que notre souffrance soit laissée sans écho dans un vide silencieux ?

Nos cœurs, souvent marqués par les blessures de la vie, ne trouvent pas toujours la clarté qu'ils recherchent. Nos cœurs, souvent fracturés par des épreuves accablantes, cherchent en vain cette clarté, ce signe de l’amour divin qui apaiserait nos tourments. Nous avons traversé des nuits sans étoiles, où la lumière semblait nous échapper à chaque pas. Mais malgré ce voile d’obscurité, il existe une vérité plus profonde : au cœur même de ces vœux estampillés de peur et de doute, se cachent de puissants espoirs, De vives attentes ou même de fortes ambitions. Oui, au plus profond de nous-mêmes, une lueur d’espoir brûle encore. Nous savons, au fond de notre âme, que la grâce divine peut nous secourir, qu’elle peut apporter la bénédiction là où il semblait n’y avoir que malédiction, qu’elle peut apporter la prospérité là où il n’y avait qu’anéantissement, qu’elle peut apporter la paix là où le tumulte battait son plein.

Les moments de lutte et de crainte, les épreuves insurmontables, l’incertitude qui serre nos cœurs… tout cela est bien réel. Mais en même temps, dans ces épaisses ténèbres, éclate une brillante lumière : la lumière de la souveraineté divine. C’est dans cette lutte entre la tragédie de la condition humaine et la lumière de l’amour divin que se trouvent nos vœux les plus sincères et les plus profonds. Nous aspirons, oui nous aspirons à la rédemption, à la certitude que Dieu répondra à nos appels.

Alors que nous nous engageons dans ce chemin difficile, tournons notre regard vers un vœu particulier : les vœux sincères de mon cœur, un vœu puissant que l’Éternel veut nous accorder : un vœu de soutien divin dans les moments de combat. Oui :

 

 

I. Un vœu de soutien divin dans les moments de combat

Dans les moments de lutte, lorsque la tempête fait rage, où les vagues de l’adversité semblent prêtes à engloutir notre espoir, que faisons-nous ? Comment trouver un soutien réel, une aide qui dépasse les capacités humaines ? Le Psaume 20 nous rappelle que le Seigneur est Celui qui répond à l’appel du cœur brisé, Celui qui intervient dans les moments de combat.

"Que le Seigneur te réponde au jour de la détresse ! Que le nom du Dieu de Jacob te protège !" (Psaume 20 :1). Cette prière, remplie d'espoir, est un cri sincère pour que Dieu nous soutienne dans nos combats. Mais combien de fois avons-nous, dans nos luttes personnelles, senti que cette prière demeurait sans réponse ? Combien de fois avons-nous traversé la nuit sans voir le matin ? Et pourtant, dans ce silence apparent, Dieu œuvre en nous. Car, comme le dit Esaïe Ésaïe 40 :29 : "Il donne de la force à celui qui est fatigué, et Il augmente la vigueur de celui qui est sans force." Dieu est un refuge dans les moments d’incertitude.

Une citation de la philosophie séculière, comme celle de Nietzsche, pourrait résonner ici : "Ce qui ne me tue pas me rend plus fort." L’idée que la lutte et la souffrance peuvent transformer une personne est une réalité que beaucoup connaissent, mais cette vérité trouve son apogée dans la foi. Car si la souffrance peut fortifier, c'est Dieu qui nous accorde la véritable force pour en sortir vainqueur.

Aujourd'hui, dans un monde de chaos et de division, quels sont vos combats personnels ? Vous sentez-vous accablés par les épreuves de la vie, ou êtes-vous prêt à demander à Dieu de vous soutenir dans votre lutte ?

Et une fois que nous avons reconnu le soutien divin, nous aspirons aussi à une bénédiction divine plus grande, une prospérité spirituelle qui dépasse les limites humaines. Oui :

II. Un vœu de bénédiction et de prospérité spirituelle

Dans un monde où la quête de richesse matérielle est souvent au cœur des préoccupations, la véritable bénédiction est spirituelle. L'apôtre Paul, dans ses lettres, parle souvent de la richesse spirituelle comme étant le bien le plus précieux. Dans le Psaume 20 :4, le psalmiste exprime exactement le vœu de mon cœur pour chacun d’entre vous. Il dit : " Qu’Il te donne ce que ton cœur désire, Et qu’Il accomplisse tous tes desseins !" Mais cette prospérité ne se trouve pas seulement dans les possessions matérielles ; elle réside bien plus dans la paix intérieure et la communion avec Dieu.

Nous savons que la bénédiction véritable est une bénédiction spirituelle, mais dans ce monde où la douleur semble prendre le pas sur la paix, comment vivre cette prospérité ? Toutefois, la parole de Dieu déclare en Matthieu 5 :6 “Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés" C’est un appel à rechercher ce qui est éternel, plutôt que ce qui est temporaire.

Une citation séculière du poète William Blake dit : "Ce n’est pas l’or, mais la paix intérieure, qui est le plus grand des trésors." Cette sagesse rejoint celle de la parole de Dieu. La bénédiction spirituelle ne dépend pas des circonstances extérieures mais de notre relation avec Dieu.

Aujourd'hui, dans un monde où la prospérité matérielle domine, où en êtes-vous dans votre quête spirituelle ? Cherchez-vous à posséder ce qui est éternel, ou êtes-vous pris dans les pièges de la quête terrestre ?

Et ainsi, après avoir pris conscience de la bénédiction spirituelle, nous devons aussi nous rappeler que tout cela dépend de la souveraineté de Dieu.

Ainsi, je formule également à votre égard :

III. Un vœu d’assurance dans la souveraineté de Dieu

Les vœux que nous formulons sont souvent marqués par nos incertitudes. Mais au fond, n'est-ce pas la souveraineté de Dieu qui nous donne l'assurance que nos vœux seront exaucés ? Dieu est le souverain absolu, Celui qui connaît nos besoins avant même que nous ne les exprimions. Au Psaume 20 :6-7 le psalmiste dit : " Je sais déjà que l’Eternel sauve son oint ; Il l’exaucera des cieux, de sa sainte demeure, Par le secours puissant de sa droite. Ceux-ci s’appuient sur leurs chars, ceux-là sur leurs chevaux ; Nous, nous invoquons le nom de l’Eternel, notre Dieu." Dieu est souverain, et en Lui nous pouvons avoir une confiance inébranlable.

Nous vivons dans un monde où tout semble incertain, où chaque jour peut apporter son lot de surprises. Cependant, la souveraineté de Dieu est un crampon pour nos âmes. "L'homme propose, mais Dieu dispose", dit un adage populaire. Cette sagesse séculière trouve sa vérité ultime dans la Parole de Dieu. Nous ne pouvons pas toujours comprendre ce que Dieu fait, mais nous devons apprendre à Lui faire confiance.

Aujourd’hui, face aux incertitudes de la vie, avez-vous trouvé la paix en sachant que Dieu est souverain, qu’Il maîtrise tout, même les événements les plus imprévus ?

Un homme se trouvant au sommet d’une montagne, regarde l’horizon. Il ne voit que des nuages menaçants, des tempêtes lointaines. Mais au fond de son cœur, il sait qu'il est entouré d'une force qui le soutient, une main invisible qui le protège. Il peut avancer, pas à pas, avec l'assurance que la souveraineté de Dieu le guide à travers chaque épreuve.

Ainsi, nous avons considéré que nos vœux, bien qu'estampillés de moments tragiques, sont avant tout des expressions d'un cœur qui cherche Dieu. Nous avons vu comment, dans nos combats, Dieu offre son soutien. Nous avons compris que la bénédiction véritable réside dans la prospérité spirituelle, et nous avons trouvé l’assurance dans la souveraineté divine.

Aujourd’hui, alors que nous réfléchissons à ces vœux, interpellons ou même, appelons nos cœurs à mettre toute confiance en la souveraineté de Dieu.

Car, au numéro 185 de la section française des chants d’espérance, l’auteur écrit :

Jamais Dieu ne délaisse, Qui se confie en lui.

Si le monde m’oppresse, Jésus est mon appui.

Ce Dieu tendre et fidèle, Garde en sa paix les siens

Pour la vie éternelle, Et les comble de biens.

2.

Je veux, sachant qu’Il m’aime, Me remettre à ses soins :

Beaucoup mieux que moi-même, Il connaît mes besoins.

Ce Dieu plein de tendresse, Confondrait-Il ma foi ?

Non ; plus le mal me presse, Plus Il est près de moi.

3.

Monde ! ce qui t’enchante, Biens, honneurs, volupté,

N’est plus ce qui me tente : Tout n’est que vanité !

Mon trésor, mon partage, Mon tout, c’est Jésus-Christ,

Qui me donne pour gage Le sceau de son Esprit.

4.

Seigneur ! par l’efficace Du sang versé pour moi,

Accorde-moi la grâce De vivre tout pour toi.

C’est la vie éternelle Déjà dès ici-bas,

Jusqu’au jour qui m’appelle, À passer dans tes bras.Haut du formulaire

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Si vous êtes au fort d’une bataille, d’une lutte sans merci, cherchez le soutien divin. Si vous aspirez à la bénédiction céleste, orientez votre cœur vers ce qui est éternel. Et surtout, rappelez-vous que la souveraineté de Dieu est une source d’assurance et de paix. Que ces vœux, exprimés du fond du cœur, soient exaucés par Celui qui est le Tout-Puissant.

Qu’il en soit ainsi ! Amen !

Phalange Dormay

1er janvier 2025