....................................En vue de proclamer l'évangile de Jésus-Christ pour le salut des ames.......................... ........
Jésus-Christ : le seul Sauveur
lundi 31 mars 2025
" … nous sommes sans force
Devant cette multitude nombreuse qui s’avance contre nous,
Et nous ne savons que faire, mais nos yeux sont sur Toi."
2 Chroniques 20 : 12
Les clés de la victoire
Imaginez un royaume paisible, un peuple qui vit sous la bénédiction de Dieu, un roi juste et pieux qui gouverne selon les principes de la sagesse divine. Mais soudain, tout s'effondre. Des nouvelles terrifiantes arrivent, plus effrayantes que tout ce que l’on aurait pu imaginer. Trois puissantes armées ennemies, fortes et implacables, se sont unies dans un seul but : détruire ce royaume, anéantir le peuple et effacer le nom de Dieu de la face de la terre. Ce qui semblait être un monde de paix et de prospérité se transforme en un champ de bataille d’incertitudes et de terreur. Le peuple tremble, le roi est accablé, et tout semble perdu. Voilà le contexte tragique dans lequel se trouve le roi Josaphat, roi de Juda, dans 2 Chroniques 20.
Josaphat, ce roi qui avait cherché à obéir à Dieu, qui avait réformé son peuple pour le détourner de l’idolâtrie, se retrouve désormais confronté à une menace immédiate et écrasante. Les armées ennemies sont proches, et rien dans ses ressources, ni dans la force de son armée, ne semble suffisant pour contrer un tel assaut. Tout semble jouer contre lui. Les murs de la ville sont insuffisants, les soldats manquent, et même les alliances politiques qui auraient pu le soutenir ne sont plus d'aucune utilité. Le roi, accablé, regarde son peuple avec des yeux remplis de désespoir, et il sait qu'il ne pourra pas sauver son peuple par ses propres moyens.
C’est dans ce moment de crise extrême que se révèle une vérité fondamentale : les victoires les plus éclatantes ne se gagnent pas seulement par la force humaine, mais par la foi en Dieu. Josaphat pourrait s'être replié sur lui-même, ou bien il aurait pu chercher à fuir, mais il choisit de se tourner vers Dieu, non pas en une prière de désespoir, mais en une prière de foi. Dans cet instant de tension, d’incertitude et de peur, Josaphat cherche à trouver la réponse à une question universelle : comment obtenir la victoire quand tout semble perdu ?
Dans cette histoire, Dieu va démontrer qu'aucune situation n'est trop désespérée pour lui, et que même face à une guerre perdue d'avance, il est celui qui donne la victoire. Mais avant d’entrer dans la réponse de Dieu, il nous faut comprendre que, bien souvent, la victoire véritable commence dans l’épreuve. C’est dans la tempête que notre foi est mise à l’épreuve, que nos certitudes sont testées et que Dieu se révèle pleinement à nous.
Et c’est là, dans cette épreuve, que la première clé de la victoire se trouve. Josaphat, dans son désespoir, va chercher à renforcer sa foi, et cette foi va devenir l’instrument par lequel Dieu opérera un miracle. La première clé de la victoire, c’est la foi qui se renforce dans l’épreuve.
La foi qui se renforce dans l'épreuve
Lorsque nous faisons face à l'adversité, nous nous retrouvons souvent dans des moments où la foi est mise à l’épreuve, où l’on se demande si ce que nous croyons est réellement solide. L’épreuve, par sa nature même, est un test de notre foi, un test de notre confiance en Dieu. Pour Josaphat, roi de Juda, ce fut un moment où il se trouva face à un ennemi bien plus grand que tout ce qu’il avait pu imaginer, et la seule chose qui pouvait le soutenir était sa foi en Dieu.
La foi, c'est cette conviction intérieure que, même dans les pires moments de l'existence, Dieu est toujours présent et capable d’agir. La foi, selon l’épître aux Hébreux, « est la ferme assurance des choses qu'on espère, la démonstration de celles qu'on ne voit pas » (Hébreux 11 : 1er). C’est ce qui permet à Josaphat de ne pas céder à la panique, mais de se tourner vers Dieu pour chercher une solution divine. Quand l’adversité frappe, nous devons choisir de répondre avec foi, non pas parce que la situation s’améliore immédiatement, mais parce que nous croyons que Dieu est plus grand que notre épreuve.
L'écrivain et philosophe séculier Ralph Waldo Emerson a déclaré : "Ce n'est pas la chance, mais la foi qui nous conduit vers la victoire." Cette citation nous rappelle que ce qui fait toute la différence, ce n’est pas le hasard, ni les circonstances favorables, mais cette conviction profonde qu'il y a une force plus grande à l'œuvre, une force qui est Dieu lui-même.
Dans le même sens, la Bible nous encourage dans plusieurs passages à ne jamais abandonner notre foi. Jésus dit dans Matthieu 17 : 20 : « Si vous aviez de la foi comme un grain de moutarde, vous diriez à cette montagne : ‘Transportes-toi d'ici là’, et elle se transporterait ; rien ne vous serait impossible. » Ce n’est pas la quantité de notre foi qui compte, mais la qualité et la direction de cette foi, placée en Dieu. La foi, même minuscule, est plus puissante que les plus grandes montagnes de difficulté.
Le roi Josaphat, dans sa prière désespérée, se souvient des actions passées de Dieu pour son peuple. Il se tourne vers les promesses de Dieu, rappelant comment, dans le passé, Dieu a libéré Israël de l’esclavage en Égypte, comment Il a fait tomber les murailles de Jéricho et comment Il a fait prospérer son peuple dans le désert. Ces souvenirs ravivent la foi de Josaphat, lui permettant de croire que Dieu, qui a agi puissamment dans le passé, agira à nouveau.
Bien-aimé en Jésus-Christ,
Dans quel domaine de votre vie la foi est-elle mise à l’épreuve aujourd’hui ? Avez-vous tendance à vous concentrer sur la taille de votre épreuve ou sur la taille de votre Dieu ? Comment pouvez-vous renforcer votre foi dans les moments de crise, en vous rappelant les victoires passées de Dieu dans votre vie et dans l’histoire de son peuple ?
Il est important de se rappeler que la foi n’est pas une foi aveugle, mais une foi fondée sur la confiance en un Dieu qui ne faillit jamais, même lorsque tout autour de nous semble instable. C’est cette foi qui, dans l’épreuve, devient le pilier sur lequel repose notre victoire.
Cependant, la foi seule ne suffit pas. Il y a une autre clé essentielle qui permet de transformer cette foi en une action concrète. La foi en Dieu doit s'accompagner de la prière, car c’est par la prière que nous activons la puissance divine qui peut nous conduire à la victoire. Le roi Josaphat l’a compris, et c’est ainsi que nous passons à notre deuxième grande clé : la puissance qui agit par la prière.
La puissance qui agit par la prière
La prière est l'une des armes les plus puissantes que nous ayons à notre disposition en tant que croyants. Elle n'est pas simplement un rituel ou une routine, mais une ligne directe de communication avec Dieu, une invitation à voir Sa main puissante agir dans nos vies. Dans 2 Chroniques 20, nous voyons Josaphat faire appel à Dieu dans un moment de crise, et c'est par la prière qu'il trouve la solution à son problème. Ce n’est pas par ses stratégies militaires, ni par ses alliances politiques, mais par une prière fervente et sincère que Dieu répond et donne la victoire.
La prière n'est pas seulement un moyen de demander des bénédictions, elle est aussi un acte de soumission à la souveraineté de Dieu. En priant, nous reconnaissons que nous ne pouvons rien accomplir par nos propres forces, mais que nous avons besoin de l'intervention divine. Le roi Josaphat, dans son profond désarroi, déclare devant Dieu : " … nous sommes sans force devant cette multitude nombreuse qui s’avance contre nous, et nous ne savons que faire, mais nos yeux sont sur Toi." (2 Chroniques 20 : 12). Cette prière révèle une dépendance totale de Dieu, un acte d'humilité et de foi.
Un célèbre auteur, C.S. Lewis, a écrit : "Je prie parce que je suis chrétien, et en priant, je trouve la paix et la direction que je ne trouverais nulle part ailleurs." Cette citation souligne le pouvoir de la prière dans la vie du croyant. Ce n'est pas simplement une formalité, mais une véritable source de force. Lorsque nous prions, nous ouvrons nos cœurs à Dieu et Lui permettons d'agir de manière surnaturelle dans notre situation.
Dans Philippiens 4 : 6 et 7, Paul nous encourage à la prière en ces termes : "Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos demandes à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ." La prière ne sert pas seulement à demander ce dont nous avons besoin, mais elle est aussi un moyen par lequel Dieu nous accorde Sa paix, nous permettant de surmonter l'anxiété et la peur.
La prière transforme l’impossible en possible. Lorsque nous prions, nous nous alignons avec la volonté divine, et Dieu commence à transformer les circonstances. Nous ne contrôlons pas les événements, mais par la prière, nous permettons à Dieu de prendre le contrôle, en Lui remettant nos inquiétudes, nos fardeaux et nos luttes.
Bien-aimé en Jésus-Christ,
Avez-vous pleinement conscience de la puissance de la prière dans votre vie quotidienne ? Dans vos moments de crise, vous tournez-vous d’abord vers Dieu en prière ou cherchez-vous d'autres moyens de résoudre le problème par vous-même ? Quelles sont les situations actuelles dans lesquelles vous devez faire appel à Dieu par la prière et lui permettre d’agir puissamment ?
En effet, la prière est une clé essentielle pour libérer la puissance divine. Dans chaque épreuve, dans chaque moment de faiblesse, nous avons l'opportunité d’inviter Dieu à intervenir. Et à l'exemple de Josaphat, lorsque nous prions avec foi, Dieu agit, et nous voyons Sa main transformer nos vies.
Cependant, au-delà de la prière, il est essentiel de comprendre que la victoire ne peut être remportée sans une dépendance totale à Dieu. Nous devons reconnaître que c'est Lui seul qui peut nous guider et nous accorder la victoire, non par nos propres efforts, mais par Sa grâce. C'est ainsi que nous abordons le troisième grand point : la dépendance qui s'appuie sur Dieu.
La dépendance qui s'appuie sur Dieu
Dans le contexte de la bataille à venir, Josaphat ne se contente pas de prier et d’agir selon ses propres forces. Il fait un acte décisif de dépendance totale à Dieu. Dans 2 Chroniques 20 : 12, il déclare avec humilité : "Nous n'avons pas de force contre cette grande multitude qui vient contre nous, et nous ne savons que faire ; mais nos yeux sont sur toi." Ce passage nous révèle un aspect profond de la vie chrétienne : la véritable victoire vient lorsque nous cessons de nous appuyer sur nos propres capacités et que nous nous remettons complètement à la volonté et à la sagesse de Dieu.
Le grand écrivain et penseur séculier, Albert Einstein, a un jour dit : "La définition de la folie, c'est de faire la même chose encore et encore en espérant des résultats différents." Cette citation, bien qu’elle parle d'une autre réalité, trouve un écho spirituel profond. Tant que nous continuons à nous appuyer sur nos forces limitées et nos propres stratégies, nous risquons de faire face à des échecs répétés. Mais lorsque nous choisissons de nous reposer pleinement sur Dieu, nous permettons à Sa sagesse et à Sa puissance d’intervenir dans nos vies de manière surnaturelle.
La Bible, dans Proverbes 3 : 5 et 6, nous enseigne cette même vérité : "Confie-toi en l'Éternel de tout ton cœur, et ne t'appuie pas sur ta sagesse. Reconnais-Le dans toutes tes voies, et Il aplanira tes sentiers." Il est facile de s'appuyer sur notre propre intelligence, nos stratégies et nos ressources, mais Dieu nous appelle à une vie de dépendance et de confiance totale en Lui. Il ne s’agit pas de faire les choses à notre manière, mais de reconnaître que Dieu est celui qui dirige nos pas.
Dans Ésaïe 40 le verset 31, nous recevons une promesse merveilleuse : "Mais ceux qui espèrent en l'Éternel renouvellent leur force ; ils prennent leur vol comme les aigles ; ils courent, et ne se lassent point ; ils marchent, et ne se fatiguent point." Quand nous plaçons notre confiance en Dieu, Il nous donne la force de continuer, même lorsque tout semble perdu, et Il nous mène à la victoire.
Le roi Josaphat a compris que l’unique chose qu’il pouvait faire face à l'ennemi, c'était se tourner vers Dieu avec un cœur humble et dépendant. C'est en reconnaissant ses propres limites et en se soumettant à la puissance infinie de Dieu qu’il a pu voir la victoire se manifester.
Une telle prise de conscience nous amène à réfléchir sur notre propre dépendance à Dieu dans notre vie quotidienne. Ainsi, il est essentiel de se poser les bonnes questions pour examiner la manière dont nous vivons cette relation de confiance et d'humilité avec Lui.
Frères et sœurs bien-aimés, Dans quelles situations de votre vie vous appuyez-vous encore trop sur vos propres forces et non sur Dieu ? Êtes-vous prêt à reconnaître vos limites et à remettre totalement vos préoccupations et vos défis entre les mains de Dieu ? Comment pouvez-vous cultiver une attitude de dépendance quotidienne envers Dieu dans vos actions, vos décisions et vos relations ?
Il était une fois un marin qui, pris dans une terrible tempête en mer, sentait son bateau se briser sous la force des vagues. Désespéré, il se rappela les paroles de son capitaine qui lui avait dit avant de quitter le port : "Dans la tempête, n'essaie jamais de tout contrôler. Laisse le vent t’orienter et fais confiance au bateau." Ce marin, épuisé par la lutte contre les vagues, choisit finalement de lâcher prise. Il s’allongea et, avec calme, regarda les vagues. Il se rendit compte que sa dépendance à la volonté du vent et à la solidité du bateau le mènerait à bon port, bien plus que ses efforts incessants. Peu de temps après, la tempête s’est apaisée, et le marin est arrivé sain et sauf. De la même manière, dans nos vies spirituelles, nous sommes souvent comme ce marin qui lutte contre les vagues de la vie. Mais lorsque nous nous abandonnons à Dieu, Il nous guide et nous mène à la victoire.
Chers amis, nous avons vu aujourd'hui trois clés pour la victoire spirituelle dans les moments de crise :
1. La foi qui se renforce dans l’épreuve,
2. La puissance qui agit par la prière,
3. La dépendance qui s’appuie sur Dieu.
Si vous vous trouvez dans une épreuve aujourd'hui, rappelez-vous que la victoire ne réside pas dans votre propre force, mais dans votre foi en Dieu, dans votre dépendance totale à Lui et dans la puissance de la prière. Dieu est celui qui combat pour vous. Vous n’êtes pas seuls dans vos luttes.
Si vous n'avez pas encore placé toute votre confiance en Dieu, si vous luttez seul, sachez que Dieu vous invite aujourd’hui à remettre entre Ses mains votre vie, vos combats et vos rêves. Venez à Lui avec un cœur humble, déposez vos fardeaux, et laissez-Le vous conduire à la victoire. Ce n’est pas par vos forces, mais par Sa grâce que vous triompherez.
Que ce matin, vous choisissiez de vous appuyer sur Dieu en toute circonstance et de marcher par la foi, sachant que la victoire appartient à ceux qui Lui font confiance.
Qu’il en soit ainsi ! Amen.
dimanche 23 mars 2025
LE DIEU DE MA DELIVRANCE
Mwen twouve Bondye la.
LE DIEU DE MA DELIVRANCE
Version anglaise - English version
LE DIEU DE MA DELIVRANCE
Bien-aimés en Jésus-Christ,
Nous vivons une époque extrêmement
difficile. Nous parlerions d’une époque chaotique, troublante et stressante.
L’époque que nous vivons à l’échelle planétaire, elle est comparée à celle
décrite par Esaïe, quand il dit : Esaïe 59 : du verset 3 au verset 11 on y lit :
« Car vos mains sont souillées de sang, Et vos doigts de crimes ;
Vos lèvres profèrent le mensonge, Votre langue fait entendre l’iniquité. Nul ne se plaint avec justice, Nul ne plaide avec
droiture ; Ils s’appuient sur des choses vaines et disent des faussetés,
Ils conçoivent le mal et enfantent le crime. Ils couvent des œufs de basilic,
Et ils tissent des toiles d’araignée. Celui qui mange de leurs œufs
meurt ; Et, si l’on en brise un, il sort une vipère. Leurs toiles ne
servent point à faire un vêtement, Et ils ne peuvent se couvrir de leur
ouvrage ; Leurs œuvres sont des œuvres d’iniquité, Et les actes de
violence sont dans leurs mains. Leurs pieds courent au mal, Et ils ont hâte de
répandre le sang innocent ; Leurs pensées sont des pensées d’iniquité, Le
ravage et la ruine sont sur leur route. Ils ne connaissent pas le chemin de la
paix, Et il n’y a point de justice dans leurs voies ; Ils prennent des
sentiers détournés : Quiconque y marche ne connaît point la paix. C’est
pourquoi l’arrêt de délivrance est loin de nous, Et le salut ne nous atteint
pas ; Nous attendons la lumière, et voici les ténèbres, La clarté, et nous
marchons dans l’obscurité. Nous
tâtonnons comme des aveugles le long d’un mur, Nous tâtonnons comme ceux qui
n’ont point d’yeux ; Nous chancelons à midi comme de nuit, Au milieu de
l’abondance nous ressemblons à des morts. Nous grondons tous comme des
ours, Nous gémissons comme des colombes ; Nous attendons la délivrance, et
elle n’est pas là, Le salut, et il est loin de nous. »
Un tel état de perversité, de trouble, de cahot, il
est si accablant que le commun des mortels se demanderait : Y-a-t-il une
parole d’espérance pour se consoler ? Y-a-t-il un rempart sûr pour s’y
refugier ? Y-a-t-il une ancre à quoi s’agripper ? Si l’homme des rues
ne sait à quel saint se vouer. Le chrétien, même engagé dans les couloirs
d’un monde enténébré, voit si clair, qu’il peut à l’instar de David
s’écrier :
L’ETERNEL EST MA LUMIERE.
Voilà,
mon frère, ma sœur une parole qui réconforte, une parole qui rassure.
Quand la situation n’est pas claire : L’Eternel est ma lumière. Quand le soleil
s’assombrit : L’Eternel est ma lumière. Quand les nuages couvrent le
ciel : L’Eternel est ma lumière. Quand le désespoir envahit la
terre : Quand l’ange du découragement plane sur la terre ;
L’Eternel est ma lumière. Quand le danger est imminent, quand le risque est
fort, quand la menace est violente, quand tout est obscurément obscure : L’Eternel
est ma lumière.
David appelle Dieu sa lumière. Oui,
Lumière, car Dieu apporte sécurité. Lumière, car Dieu apporte la joie. Oui,
lumière car Dieu apporte la paix. Oui, lumière puisque Dieu apporte le bonheur.
Nous devons avec conviction chanter :
Lè fènwa vin pou fè m tranble, Avèk
Li mwen brav facile ; Lè vwa satan ape gwonde Mwen rete dousman,
trankil. Anyen mwen pa gen pou m krenn, Puiske Sovè m ap veye m ; M
ap suiv Li san mwen pa janm plen, Li p ap kite mwen neye. »
Nous devons plus allègrement chanter :
« Lè n ap mache ak Dye, nan
limyè pawòl Li, Ki bèl glwa Li voye sou wout nou !... Lonbraj ki va parèt, tout
nyaj ka nan syèl la Souri Jezi fè tout disparèt ; … »
O j’aime cette parole d’Esaïe. Esaïe 60 le verset 19 On y lit : « Ce
ne sera plus le soleil qui te servira de lumière pendant le jour, Ni la lune
qui t’éclairera de sa lueur ; Mais l’Eternel sera ta lumière à toujours,
Ton Dieu sera ta gloire. »
A
la question : Y-a-t-il une parole d’espérance pour se consoler ? Je dis,
le chrétien doit proclamer deuxièmement :
II.- L’ETERNEL EST MON SALUT
Oui, Il est le Dieu de la délivrance. Que ne fera-t-Il
pas pour son peuple ? Que ne fera-t-Il pas pour son église ? Que ne
fera-t-Il pas pour son serviteur ? Voilà ce que la Bible rapporte à propos
d’Israël et de son Dieu : Exode 3 : les versets 7 et 8a « L’Eternel
dit :
·
J’ai
vu la souffrance de
mon peuple qui est en Egypte,
o
L’observation
de Dieu
·
J’ai
entendu les cris que
lui font pousser ses oppresseurs,
o
L’attention
de Dieu
·
Je
connais ses douleurs.
o
La
perception de Dieu
·
Je
suis descendu pour
le délivrer de la main des Egyptiens,
o
L’action
de Dieu
Pour chacun de nous, Dieu exercera sa miséricorde.
Songez qui est votre Dieu. Au Psaumes 136, selon sa miséricorde Il
est :
· Celui
qui frappa les Egyptiens dans leurs premiers-nés,
· Celui
qui fit sortir Israël du milieu d’eux, A main forte et à bras étendu,
· Celui
qui coupa en deux la mer Rouge, Qui fit passer Israël au milieu d’elle,
· Celui
qui précipita Pharaon et son armée dans la mer Rouge,
· Celui
qui conduisit son peuple dans le désert,
· Celui
qui frappa de grands rois, Qui tua des rois puissants, Sihon, roi des Amoréens,
Et Og, roi de Basan Et donna leur pays en héritage, En héritage à Israël, son
serviteur,
· Celui
qui se souvint de nous quand nous étions humiliés, Et nous délivra de nos
oppresseurs,
· Celui
qui donne la nourriture à toute chair,
Chacun devrait alors chanter :
Que ne puis-je, ô mon Dieu,
Dieu de ma délivrance,
Remplir de ta louange
Et la terre et les cieux,
Les prendre pour témoins
De ma reconnaissance,
Et dire au monde entier
Combien je suis heureux.
Oui, L’Eternel est ma lumière, l’Eternel est mon
salut. Bien plus chacun devrait dire à l’instar de David.
« L’Eternel est le soutien de ma vie. » Oui, troisièmement :
III.- L’ETERNEL EST MON SOUTIEN.
De
qui aurais-je crainte ? De qui aurais-je peur ?
Dans l’adversité : L’Eternel c’est le soutien qui
nous aide à tenir ferme. Dans la détresse L’Eternel, c’est l’appui qui ne
manque jamais. Au Psaumes 61 le verset 3 le psalmiste dit à
l’Eternel :« … Tu es pour moi un refuge, Une tour forte, en face
de l’ennemi. » En Proverbes 18, le verset 10 Salomon
écrit : « Le nom de l’Eternel est une tour forte ; Le juste
s’y réfugie, et se trouve en sûreté. »
C’est avec raison qu’un auteur écrit :
Christ est mon rocher, ma
lumière et mon Sauveur,
Je ne crains rien,
Il est mon rempart et mon
ferme soutien,
De qui pourrais-je avoir
peur ?
Même si la tempête fait
rage, Au plus fort de l'orage,
Si mon cœur est troublé,
S'il venait à douter, accablé
Dieu ranime toujours mon
courage
Et je suis consolé.
Mon âme espère en l’Éternel !
Qu'un chant s'élève au Dieu
du ciel !
Si, en ces temps de ténèbres, nul ne se plaint avec justice, Si, en ces temps de ténèbres Nul ne plaide avec droiture ; Si, en ces temps de ténèbres les hommes s’appuient sur des choses vaines, disent des faussetés, Si, en ces temps de ténèbres, ils conçoivent le mal et enfantent le crime. Si, en ces temps de ténèbres des hommes couvent des œufs de basilic, tissent des toiles d’araignée. Si des actes de violence sont dans leurs mains. Si leurs pieds courent au mal, Et ont hâte de répandre le sang innocent ; Toi mon frère, toi ma sœur dites, merci au Seigneur. Car :
A son école, Il nous
éclaire de sa lumière.
A son chevet, Il nous
assure de son secours, de sa délivrance.
De ses bras forts, Il nous
assure de son soutien.
Dans ses pâturages, Il nous
garantit de sa sécurité.
Par ses douces paroles, Il
nous apporte la paix, la joie et la vraie vie.
Psaumes 32 le verset 8 « Je t’instruirai et
te montrerai la voie que tu dois suivre ; Je te conseillerai, j’aurai le regard
sur toi. »
Psaumes 121 le verset 4 Voici,
Il ne sommeille ni ne dort, Celui qui garde Israël.
1 Samuel 2, le verset 9a Il gardera les pas de ses
bien-aimés.
Psaumes 46 les versets 1 et
2 « Dieu
est pour nous un refuge et un appui, Un secours qui ne manque jamais dans la
détresse. C’est pourquoi nous sommes sans crainte quand la terre est
bouleversée, Et que les montagnes chancellent au cœur des mers, … »
Psaumes 91 le verset 1er « Celui qui demeure
sous l’abri du Très-Haut Repose à l’ombre du Tout Puissant. »
Toutefois, en ces temps de ténèbres, notre
cantique et notre prière c’est de dire au Seigneur :
Reste avec nous, Seigneur,
le jour décline,
La nuit s'approche et nous
menace tous ;
Nous implorons ta présence
divine ;
Reste avec nous, Seigneur,
reste avec nous.
En Toi, nos cœurs ont salué
leur maître,
En Toi, notre âme a trouvé
son époux.
À ta lumière, elle se sent
renaître ;
Reste avec nous, Seigneur,
reste avec nous.
Oui, puisse chacun de nous répéter en tout temps, ces
paroles réconfortantes et encourageantes : « L’Eternel est ma
lumière et mon salut : De qui aurais-je crainte ? L’Eternel est le
soutien de ma vie : De qui aurais-je peur ? »
Qu’il en soit ainsi !
Phalange Dormay
TDLI