Jésus-Christ : le seul Sauveur

...ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. 1 Jean 5:11-13



mardi 31 décembre 2024

Happy New Year

 

Bien-aimés dans le Seigneur,

En vous adressant mes vœux les plus sincères, je demande à Dieu d’utiliser sa bienveillance pour que 2025 soit une année de bénédictions abondantes pour chacun d'entre vous.

Tout comme votre âme continue de croître dans la connaissance et l’amour de Dieu, que votre santé physique soit préservée et renforcée. Que Dieu vous accorde une prospérité qui ne se mesure pas seulement en termes matériels, mais aussi en bien-être spirituel, moral et mental. Que chaque aspect de votre vie, de votre corps à votre esprit, soit protégé et béni tout au long de cette nouvelle année.

Pasteur Phalange Dormay

Message du 31 Decembre 2024

UNE PRIERE POIGNANTE

 

"Enseigne-nous à bien compter nos jours,
Afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse."
Psaume 90 :12

UNE PRIERE POIGNANTE

LA FUGACITE DE NOTRE EXISTENCE

Frères et sœurs bien-aimés,

Si vous fermez les yeux et que vous vous attardez quelques instants sur l’image de vos jours passés, que percevez-vous ? quelle image retenez-vous lorsque vous pensez à votre vie ? Le temps s'écoule rapidement, emportant avec lui des moments que nous pensions avoir pour vivre. Combien d’entre nous ont fait l’expérience de perdre des proches sans y être préparés ? Combien d’entre nous vivent chaque jour avec un sentiment d’urgence, sans jamais vraiment prendre le temps de se poser la question fondamentale : "Comment devrais-je vivre ma vie dans ce monde ou tout est éphémère ?"

Le temps est un don de Dieu, un trésor précieux. Mais n’est-ce pas aussi une épée de Damoclès qui nous rappelle chaque jour que tout ce que nous connaissons, notre famille, nos amis, notre confort, pourrait être emporté d’un moment à l’autre ? D’ailleurs, dans moins de cent ans, nous tous qui vivons maintenant, le cimetière s’attende à nous recevoir. La terre ouvrira ses entrailles pour nous accueillir, offrant à chacun l’hospitalité dans son oasis ou tout est calme et silencieux. Nos vies sont comme l'herbe du champ, qui pousse et se fane. La fugacité de notre existence humaine est un véritable drame, et beaucoup d’entre nous, malgré toute la technologie, l’abondance et le progrès matériel, sont perdus dans cette course effrénée contre le temps. Mais ce drame, mes bien-aimés, n’est pas une fin en soi, car Dieu, dans sa grande bonté et sa sagesse infinie, a une réponse à cette fragilité.

C’est dans ce contexte que nous devons nous poser une question cruciale : "Que faisons-nous du temps que Dieu nous accorde ?" Le verset 12 du Psaume 90 : nous offre une prière poignante : une prière non coutumière. Le Psalmiste dit à notre Dieu : « "Enseigne-nous à bien compter nos jours, Afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse." Le Psaume 90 nous rappelle que nos jours sont limités. Et pourtant, chaque instant est aussi une occasion de rendre gloire à Dieu. Là, réside le paradoxe de la vie humaine : la finitude est la toile de fond d’un appel à la sainteté et à l’espérance.

Nous allons cheminer ensemble dans cette réflexion sur le temps qui passe, l’appel à une vie plus conforme à l’image de Christ, et enfin, l’espérance chrétienne qui, même dans les ténèbres de notre fragilité humaine, éclaire notre chemin.

Nous allons d’abord considérer la bonté de Dieu dans l’exercice de sa souveraineté sur notre temps. Nous sommes, comme dit le Cantique, voyageurs ici-bas et marchant vers les cieux. Mais quel est le sens de ce voyage, si ce n’est celui de vivre selon la volonté divine dans chaque instant ? Sachant que premièrement :

I. La bonté et la souveraineté de Dieu s’exercent en tout temps

Imaginez ce monde où tout est incertain, où chaque événement semble plus chaotique que le précédent. Les guerres, les famines, les catastrophes naturelles… Les annonces de maladies, les crises économiques et politiques. Le monde semble être en crise permanente. Et au milieu de ce tumulte, chacun d’entre nous est pris dans cette spirale infernale du temps qui passe. Chaque jour, chaque heure devient une lutte pour trouver du sens, à ce que l’on pense, ce que l’on dit, ce que l’on fait, et qui bientôt, imite la fumée se perdant dans les nuages.

Mais alors, au milieu de ce tourbillon, nous devons nous rappeler quelque chose de fondamental : Dieu sur tout est souverain. C'est Lui qui gouverne le temps et l’espace. Le Psaume 90 :1-2 nous le rappelle, en déclarant : "Seigneur, Tu as été pour nous un refuge, de génération en génération. Avant que les montagnes fussent nées, et que Tu eusses créé la terre et le monde, d’éternité en éternité Tu es Dieu."

Dans cette perspective, le temps ne nous échappe pas. Au contraire, Dieu contrôle tout. Nos vies, avec leurs souffrances et leurs joies, sont entre Ses mains. Cependant, ce qui est tragique, c’est que nous oublions souvent cette vérité et nous nous précipitons dans l’incertitude, pensant que tout dépend de nous.

Comme le disait le philosophe Albert Einstein : "Le temps est un maître cruel. Il fait de nous des témoins de notre propre mortalité."

En effet, le temps, bien qu’un don de Dieu, semble parfois nous échapper, nous laissant face à l'inconnu. Cependant, en tant que croyants, nous savons que tout temps, toute saison, est sous le contrôle de Dieu.

Frères et sœurs bien-aimés, ne laissons pas le temps nous échapper. Ne vivons pas dans la peur ou l'anxiété de ce qui pourrait arriver. Dieu est toujours souverain, et sa bonté s’étend sur nous jour après jour. L'heure de la mort est une heure que seul Dieu connaît, mais tant que nous avons du souffle, utilisons ce temps pour sa gloire, pour progresser dans la foi et la sainteté.

Mais ce temps que Dieu nous accorde, il nous appelle à le vivre d'une manière qui reflète l'image de Christ. L'appel à la sainteté n'est pas une option, mais une réponse à son amour et à sa grâce. Oui :

II. L’appel à une vie chrétienne plus conforme à l’image de Christ

Dans ce monde, l’ombre de l’égoïsme et de l'individualisme semble planer sur nous tous. À chaque coin de rue, à chaque interaction, nous voyons des gens détournés de leur but éternel, cherchant à combler le vide de leur cœur avec des choses qui ne dureront pas. Nous vivons dans un monde où les priorités sont inversées, où l'apparence et la réussite mondaine prennent le dessus sur les valeurs de l'Évangile.

Le Cantique au Numéro 244 du recueil des chants d’Esperance, section française, que nous aimons chanter appelle à une vie de grâce, de progrès, d'amour et de délivrance.  On y lit au deuxième verset :

Que ce soit pour nous tous un an de bienveillance,

De grâce, de progrès, d’amour, de délivrance,

Que notre âme docile a ta puissante voix

Jésus, trouve la paix A l’ombre de ta croix !

Mais sommes-nous véritablement prêts à vivre ainsi ? Ne sommes-nous pas trop souvent influencés par les courants du monde autour de nous ? Le Christ nous appelle à vivre autrement, à aimer sans condition, à pardonner, à sacrifier notre confort pour le bien des autres. Il n’y a pas de compromis dans l’appel à la sainteté. "Soyez saints comme Je suis saint," nous dit l'Écriture (1 Pierre 1 :16).

Comme l’a dit Mahatma Gandhi :"Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde." Si nous voulons voir un monde plus juste, plus aimant, plus sain, nous devons commencer par vivre nous-mêmes ces valeurs, en suivant l'exemple parfait de Jésus-Christ.

Frères et sœurs bien-aimés, combien de temps avons-nous laissé s’écouler sans poursuivre cet idéal ? Le temps est précieux, et l’appel à la sainteté est urgent. Ne vivons pas comme les païens, selon les désirs de la chair. Mais marchons dans la lumière de Christ, qui est le chemin, la vérité et la vie.

Dans ce voyage de sainteté, nous savons que le temps nous échappe et que la fin est inévitable. Mais en Christ, il y a une espérance qui nous soutient, même dans les moments les plus difficiles et sombres.

            Oui, parlons enfin de :

III. L'espérance chrétienne face à la fragilité de la vie terrestre

Le temps, n’est pas notre allié. Nos corps vieillissent, la maladie frappe, la mort rôde. Mais c’est précisément dans cette réalité tragique de la vie terrestre que l’espérance chrétienne brille de tout son éclat. Nous ne sommes pas seuls face à la fragilité de notre existence. Christ est venu pour nous sauver, pour nous donner l’assurance que, bien que nous mourions un jour, nous vivrons pour toujours avec Lui. Amen et amen !

Il est écrit en Romains 14 :8 « "Car si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Soit que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur." Cette promesse nous permet de vivre sans crainte de la mort, sachant que notre avenir est éternel et assuré en Jésus-Christ.

L’écrivain Eliot a écrit :"La vie est fragile, mais elle n’est pas sans espoir."
En Christ, notre espérance ne faillit jamais, même lorsque tout autour de nous semble s’effondrer. Christ a vaincu la mort, et c’est dans cette victoire que nous plaçons toute notre confiance.

Nous sommes plus que des survivants. Nous sommes des héritiers de la promesse divine. Le temps qui nous reste sur cette Terre, aussi limité soit-il, est une opportunité d’investir dans l’éternité. Quelle que soit notre situation, la victoire de Christ sur la mort nous assure d’une vie éternelle en sa présence.

Imaginez une seconde chance, un pardon total, une vie nouvelle dans un royaume où la souffrance n'existe plus. C’est cela que Jésus nous offre ! En Lui, nous avons la victoire sur la mort.

Nous avons dit que le temps est un don précieux de Dieu. Nous avons dit qu’Il exerce sa souveraineté sur toute chose. Alors, Il nous appelle à vivre selon l’image de Christ, et nous nous appuyons sur l’espérance chrétienne qui nous assure que, même dans la fragilité de notre existence, nous avons un avenir glorieux.

Si vous n’avez pas encore donné votre vie à Jésus-Christ, si vous vivez sans espérance ou dans l’incertitude de l’avenir, il est temps de venir ou revenir à Lui. Repentez-vous et croyez en l’Évangile. Les deux éternités sont devant vous : celle sans Dieu, dans la séparation éternelle, ou celle avec Dieu, dans la joie éternelle. Faites le choix de la vie.

Qu’il en soit ainsi ! Amen!

Phalange Dormay

31 Decembre 2024

mercredi 25 décembre 2024

Joyeux Noel

 


 

Bien-aimés en Jésus-Christ,

Frères et sœurs dans la foi :

En cette période bénie de Noël, nous sommes ensemble, unis dans l'amour et la lumière du Sauveur. Nous célébrons la naissance de Jésus-Christ, ce Don précieux de Dieu pour l’humanité, un Don d’amour, de paix et d’espérance.

Puisse la joie de la Nativité être un moment de renouveau spirituel, une occasion de resserrer les liens fraternels, de renouveler notre foi et remplir nos cœurs et nos foyers. Que la lumière du Christ éclaire nos chemins. Que l’amour divin, qui s'est manifesté dans l’humilité de la crèche, soit pour chacun de nous une source infinie de force et de réconfort en ces temps d’incertitudes et de difficultés.

Joyeux Noël !

Que la grâce du Seigneur soit sur nous, et qu’Il nous accorde une année nouvelle remplie de Sa présence, de Sa paix et de Sa joie.

Qu’il en soit ainsi ! Amen.

Pasteur Phalange Dormay

mardi 24 décembre 2024

LE TEMPS DE SE RESAISIR

 

 « …Elle l’emmaillota,

Et Le coucha dans une crèche,

Parce qu’il n’y avait pas de place pour eux

Dans l’hôtellerie. »

Luc 2 :7

LE TEMPS DE SE RESAISIR

Il y a plus de deux mille ans, par une nuit froide et sombre où, dans les rues étroites d'une ville animée, une scène tragique se jouait, marquée par l'indifférence et le rejet. Cette ville était pleine, pleine de bruits, de lumières et de vie, mais en même temps, elle était vide de compassion. C'était une nuit particulière, et tous les hôtels étaient au complet. Les auberges étaient saturées, les chambres réservées des mois à l'avance par des voyageurs venus de tous horizons. Parmi cette foule pressée et insouciante se trouvait un jeune couple, épuisé et désespéré : Joseph et Marie. Elle était enceinte, sur le point d’accoucher, et chaque pas qu’elle faisait semblait la rapprocher davantage de la douleur qui grandissait en elle.

Les rues étaient bondées, les marchands criaient, les enfants couraient, et l’agitation du marché nocturne couvrait presque la détresse silencieuse de Marie. Elle se tenait près de Joseph, son mari, qui, tout aussi fatigué, portait le poids de l’incertitude. Leur espoir de trouver un toit se réduisait à néant, à chaque porte fermée. Chaque aubergiste leur faisait comprendre, avec une indifférence glaciale, qu’il n’y avait pas de place pour eux. "Désolé, nous avons plus de chambres disponibles." "Nous sommes au complet, vous devrez chercher ailleurs." Pas de place ; Pas de place. C’était déjà :

I.-Le rejet de Jésus à sa naissance :

Et, la douleur de Marie grandissait. Les contractions étaient de plus en plus fortes, mais aucun endroit où se poser. Aucun toit pour se protéger. L'angoisse dans les yeux de Joseph était palpable, et son cœur se brisait à chaque refus. "Où aller, Marie ? Où allons-nous trouver un endroit ?" La nuit avançait, et leur espoir s’amenuisait à mesure que les minutes se transformaient en heures. Dans cette ville où tout semblait s’agiter autour d’eux, personne ne semblait remarquer leur souffrance. Ils passaient de porte en porte, cherchant désespérément un peu d’humanité. Mais la ville semblait les ignorer, leur offrant seulement des refus froids. Marie, épuisée, sentait son corps se tendre sous la pression de l’accouchement imminent. Joseph, impuissant, n’avait plus de solutions à proposer. Il est écrit : Jean 1 :11 : "Il est venu chez les siens, et les siens ne L'ont pas reçu…"

Enfin, dans un coin sombre, loin de l’agitation des rues, ils aperçurent une petite porte, à peine visible. Un petit établissement, une étable. Ce n’était pas une auberge, mais c’était tout ce qu’ils pouvaient espérer. C’était un endroit à l'abri du froid, mais loin de l’accueil et de la chaleur qu’on pourrait attendre d’une véritable maison. L'endroit était simple, voire sale, avec de la paille éparse, une lumière faible et l’air humide de la nuit.

C’est là, dans cette froide étable, que Marie mit au monde son enfant, dans la douleur, l’épuisement et la solitude. Il n’y avait ni chaleur humaine, ni confort, ni même de lit convenable. Ce bébé, Celui qui allait changer l’histoire du monde, ne trouva aucun abri dans la ville. Le monde, dans son indifférence, n’avait pas de place pour Lui. Aucun espace dans l’hôtellerie pour Celui qui serait le Roi des rois. Pas même un coin de chambre pour le Fils de Dieu.

Dans la simplicité de cette étable, l’enfant, tout juste né, fut placé dans une crèche, un simple abreuvoir pour animaux, comme s’il n’était qu’un simple enfant parmi tant d’autres. Une scène de rejet absolu. Le monde, en apparence si plein de vie, d’activités et de fêtes, n’avait pas de place pour Celui qui allait lui apporter la vie éternelle. Le Sauveur, venu pour sauver l’humanité, n’avait pas même un toit sous lequel naître. Alors, de ses pures lèvres tomberont plus tard ces émouvantes et tristes paroles : Matthieu 8 :20 « … Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où, reposer sa tête. »

L’indifférence de jadis, ne laisse-t-elle pas une leçon ? Oui :

II.-Une leçon sur l’indifférence humaine :

La scène de Bethléem, simple en apparence, porte en elle une tragédie insondable, une tragédie dont nous sommes aujourd’hui les malheureux acteurs. En effet, le Christ, né dans une étable glacée, rejeté par le monde, n’est pas un simple écho du passé. Non, cette scène se rejoue sous nos yeux chaque jour, dans les ombres de nos vies modernes. Combien de fois, dans notre quotidien tumultueux, avons-nous, comme les habitants de cette ville, fermé les portes de nos cœurs au Sauveur ? Combien de fois, dans nos vies remplies de distractions futiles, avons-nous ignoré Celui qui frappe à notre porte, Celui qui cherche à entrer, non pour juger, mais pour apporter la paix, l'amour, et la rédemption ?

Le monde d’aujourd’hui, aussi bruyant et animé qu’une ville pleine à craquer, se noie dans une mer d’indifférence. Nous courons après des plaisirs éphémères, construisons des murs d’ego, et mettons en avant nos préoccupations, aussi triviales soient-elles. Alors que le Sauveur, humble et silencieux, Se tient devant nous. Nous préférons nous enfermer dans notre confort, dans nos petites certitudes, sans même un regard pour le Fils de Dieu. Le Christ frappe à la porte de notre âme, et nous L’ignorons, Lui offrant seulement des murs froids, des portes fermées.

Et pourtant, ce rejet, cette indifférence, cette absence de place dans notre cœur est un acte profondément tragique. C’est un cri muet, une souffrance silencieuse qui déchire l’univers et qui s’inscrit dans l’éternité. En fermant notre porte à l’amour incarné, nous nous privons de la seule chose qui peut véritablement combler nos vies : la présence de Celui qui est venu pour nous sauver. Alors, combien de fois avons-nous rejeté Jésus, tout comme cette ville bruyante l’a fait il y a deux mille ans ? Combien de fois avons-nous choisi le vide au lieu de l’éternité ?

A chacun de vous, je lance un pressant appel. Oui :

III.-Un appel personnel à l’accueil du Christ :

En effet, la tragédie de cette nuit-là ne se limite pas aux rues de Bethléem, mais s’étend à chaque cœur qui refuse d’accueillir le Christ aujourd’hui. Dieu est venu dans la simplicité, dans l’humilité, et pourtant, la plupart du monde L’a ignoré, L’a rejeté. Ce manque de place, ce refus, cette indifférence sont un appel direct à chacun de nous. Combien de fois avons-nous bourré nos cœurs d’un trop plein, trop pleins de nous-mêmes, pour ne point avoir de la place à Celui qui nous aime au point de tout abandonner pour nous sauver ?

A chacun de vous, l’auteur du cantique au numéro 285 de la section française des Chants d’Esperance dit au refrain : N'avez-vous point de place pour Jésus, votre Sauveur, N'avez-vous point de place ?

Oh ! Pendant qu'il en est temps, Écoutez les doux accents, De la voix du grand Sauveur, Et faites-Lui donc place !

C’est le vœu de mon cœur pour chacun de vous.

Joyeux Noel. Amen !

Phalange Dormay

24 décembre 2024

lundi 23 décembre 2024

LE NOM QUI SAUVE

 
"Elle enfantera un fils,
Et tu lui donneras le nom de Jésus ;
C’est Lui qui sauvera son peuple de ses péchés"
Matthieu 1 :21

LE NOM QUI SAUVE

Jésus, notre Sauveur

Imaginons, un instant, un monde où le mal semble avoir pris le dessus, où l'humanité se perd dans ses erreurs et ses péchés. La souffrance, la guerre, la haine, et l'injustice dominent chaque aspect de la vie humaine. À travers les âges, l'homme cherche une solution, une délivrance, mais semble condamné à répéter ses mêmes erreurs. Et pourtant, dans ce monde sombre et désespéré, une annonce surgit : "Elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus ; c’est Lui qui sauvera son peuple de ses péchés" (Matthieu 1 :21). Un enfant, un nom, un Sauveur… Un nom qui brise le silence, un nom qui répond à la tragédie de l'humanité.

Alors, qui est ce Jésus qui sauve ? Quel est le poids de ce nom, et quel est le véritable message de son incarnation ? Plongeons donc au cœur de ce salut annoncé, un salut qui nous appelle à une réponse radicale.

I. Jésus, Celui qui sauve des péchés

L’humanité, dans sa marche vers la destruction, est enchaînée par le péché. Les siècles passent, et malgré tous les efforts, le cœur de l’homme reste enténébré par l’orgueil, l'égoïsme, et la rébellion. Romains 3 :23 nous rappelle : "Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu." Le péché, tel un fardeau lourd et accablant, empêche l’homme de vivre en pleine harmonie avec son Créateur. Il n’y a pas de remède humain. Le prophète Esaïe parle de l’état désastreux de l’humanité : "Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie ; ..." (Ésaïe 53 :6a ).

Le monde semble sans espoir. Le péché ravage tout, et la justice de Dieu appelle à une réponse. Mais voici la tragédie : l’homme est incapable de se sauver lui-même. "Le salaire du péché, c’est la mort" (Romains 6 :23). Qui pourrait nous délivrer de ce cycle sans fin de souffrance et de séparation d’avec Dieu ?

La philosophe Simone Weil disait : "L’homme qui n’a pas la foi, cherche désespérément à donner un sens à sa vie dans un monde sans réponse." Nous cherchons un sens, nous cherchons une issue, mais le monde ne peut offrir que des solutions temporaires, sans véritable délivrance.

Mes amis, comment vivons-nous aujourd’hui dans ce monde brisé ? Où en sommes-nous dans notre quête de salut ? N’est-ce pas là une tragédie de notre époque, que de continuer à courir après des mirages, oubliant que le Sauveur est déjà venu ? Nous avons l’occasion de tout changer, de nous tourner vers Celui qui peut réellement nous sauver.

Ce Sauveur, qu’a-t-Il donc fait, pour nous sauver des péchés ? Et c’est là, que nous allons  comprendre la profondeur de son amour pour l’humanité.

II. Jésus, le Sauveur : L’amour qui dépasse la tragédie humaine

En effet, le monde ne se contente pas de souffrir de ses péchés, il est également plongé dans l'incompréhension, la violence, et le rejet de Dieu. Dans cette tempête, un Sauveur naît, non pas dans un palais, mais dans une étable, loin des honneurs du monde. Jean 1 :11 nous dit : "Il est venu chez les siens, et les siens ne L'ont pas reçu." Une tragédie supplémentaire : le Sauveur, offert à l’humanité, est rejeté par ceux qu’Il est venu sauver.

Pourquoi ? Parce que l’homme aime encore plus ses ténèbres que la lumière. Jésus, le Sauveur, n’est pas simplement un héros humain qui aurait tout résolu par une victoire éclatante. Non, son salut passe par une humiliation. Oui, Il vient dans le monde, mais son sacrifice sur la croix est la réponse de Dieu à la tragédie du péché humain. "Il a porté nos souffrances et Il s’est chargé de nos douleurs" (Ésaïe 53 :4). Jésus, en mourant sur la croix, devient le remède à notre tragédie.

Le poète allemand Rainer Maria Rilke disait : "C’est dans la souffrance que nous rencontrons le véritable amour." Jésus a pris sur Lui toutes nos souffrances, et par son sacrifice, Il nous offre la rédemption.

Et nous, qu’avons-nous fait de ce sacrifice ? Avons-nous accepté ce Sauveur, ou continuons-nous à vivre comme si nous n’avions pas besoin de Lui ?

·        Que la croix, ce signe de l’amour suprême,

o   … Nous exhorte, à nous détourner de notre propre tragédie, pour embrasser le salut qui nous est offert.

o   … Nous appelle à laisser les ténèbres du péché, pour marcher dans la lumière de sa grâce.

o   … Nous exhorte à nous détourner de notre propre tragédie, pour embrasser le salut qui nous est offert.

o   … Nous enseigne l'humilité, celle qui élève l'âme et nous conduit vers l'éternité.

Mais comment pouvons-nous comprendre pleinement ce salut ?

Imaginons un homme naufragé, pris au milieu d’une mer déchaînée. Il lutte contre les vagues, son corps épuisé, son esprit désespéré. Puis, une lumière apparaît à l’horizon, un bateau de secours, prêt à l'arracher à la mort certaine. Il tend les bras, il se saisit de la main tendue, et il est sauvé. Le salut est là, offert gratuitement, mais il nécessite une réponse. Jésus, en tant que Sauveur, est cette main tendue. Il nous attend pour nous saisir, pour nous sauver des eaux tumultueuses du péché.

Aujourd'hui, mes amis, nous avons entendu le message du salut offert en Jésus. Il est venu pour nous sauver de nos péchés. Comme le dit le prophète Jean-Baptiste, "Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde" (Jean 1 :29). Jésus ne veut pas seulement sauver une partie de nous, Il veut en nous, tout sauver : nos âmes, nos vies, notre destinée éternelle.

Le temps est venu de répondre à cet appel, de nous tourner vers Jésus, le Sauveur, et d'accepter la rédemption qu'Il nous offre. "Car Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle" (Jean 3 :16).

Que chacun de nous se tourne aujourd'hui vers ce Sauveur et trouve en Lui la véritable paix, le pardon et l'espérance éternelle.

Qu'il en soit ainsi ! Amen.

 

mercredi 18 décembre 2024

Noël, le Temps des Cadeaux

 

Car Dieu a tant aimé le monde

Qu’Il a donné son Fils unique,

Afin que quiconque croit en Lui ne périsse point,

Mais qu’il ait la vie éternelle.

Jean 3 :16

Noël, le Temps des Cadeaux

Frères et sœurs bien-aimés, en cette période de Noël, nous vivons un moment unique, un temps où les rues s'illuminent de mille feux, où les foyers se remplissent de chaleur, de rires et de joie partagée. Noël, c’est le temps des cadeaux, des retrouvailles, des festins et des sourires. Nous échangeons des présents avec ceux que nous aimons, et ces cadeaux sont des symboles d’affection, de générosité et de gratitude. Dans les magasins, dans les maisons, dans les cœurs, tout semble se préparer pour ce grand moment d'échange.

Les enfants attendent avec impatience leurs jouets, les adultes espèrent des gestes de tendresse ou des marques d’attention qui reflètent leur amour et leur reconnaissance. Mais derrière cette avalanche de cadeaux matériels, dans ce moment où l’on célèbre la générosité humaine, il existe un cadeau plus grand encore, un don que personne ne peut acheter, ni emballer, ni vendre. Et là, une question cruciale se pose : Quel cadeau Dieu veut-Il offrir à une humanité souffrante, désemparée et brisée par les épreuves de la vie ? Un cadeau qui dépasse tout ce que ce monde peut offrir.

Car dans un monde où la souffrance semble partout présente ; où l'on vit dans l'ombre de la maladie, de l'injustice, de la pauvreté, et du désespoir ; quel est le cadeau que Dieu veut offrir à chacun de nous ? Quel est le don qui peut réellement guérir, restaurer et transformer des vies brisées par la douleur et le péché ?

La réponse à cette question est simple, mais profonde : Le cadeau de Dieu, c'est le salut. Le salut par Jésus-Christ, le Sauveur du monde, qui est venu pour nous apporter la délivrance, la guérison de nos âmes, et la promesse d’une vie éternelle en Lui et avec Lui.

I.- Le Salut – Le Cadeau de Dieu

Ce que Dieu nous offre, ce n’est pas un bien matériel que nous pouvons toucher, ni un cadeau que nous pouvons déballer sous le sapin. Non, ce qu'Il nous offre, c’est bien plus précieux que tout cela. Dieu nous offre le salut, un cadeau éternel qui touche nos âmes, qui restaure nos vies et qui nous donne un sens profond à notre existence. Par Jésus-Christ, Il nous donne la possibilité de sortir de l’obscurité, de la souffrance et de l'incertitude, pour entrer dans la lumière de Sa grâce, de Sa paix et de Son amour infini.

Ce cadeau de Dieu est un don inestimable. C’est un cadeau de réconciliation avec Lui, de pardon, de liberté et d'espérance. Ce cadeau est le seul capable de répondre aux vrais besoins de l'humanité.

Oui, Noël n’est pas seulement la fête des cadeaux que nous échangeons entre nous. C’est surtout la célébration du plus grand cadeau, jamais offert à l’humanité : Jésus-Christ, le Sauveur, né dans une humble étable, pour apporter la lumière dans l’obscurité de ce monde, la paix dans la tourmente des cœurs, et l’espérance là où il n’y en avait plus.

Que sommes-nous, sans ce salut ? Que vaut ce monde, si ce n’est un passage éphémère, une quête vaine de plaisir et de sécurité qui ne satisfait jamais pleinement ? Le salut, c’est le seul cadeau qui transforme nos vies et qui dure pour l’éternité.

II. Le don de Jésus : La Vie Éternelle

Et voici, dans notre tragique réalité, Dieu nous offre un don inestimable : la vie éternelle, un cadeau que le monde ne peut nous donner.  Il est écrit en (Jean3 :16) “ Car Dieu a tant aimé le monde, Qu’Il a donné son Fils unique… " C’est dans ce monde qui s’effondre que Jésus vient nous offrir une autre réalité : une réalité au-delà de ce que nos yeux n’ont jamais vu et de ce que nos oreilles n’ont jamais entendu.

A.    Ce monde n’est qu’une gare routière sur le chemin du ciel ou de l’enfer.

Nous vivons ici comme des voyageurs, de passage, et ce que nous faisons avec ce temps éphémère détermine notre destination éternelle. Où allez-vous ? Où menez-vous votre vie ? Ce monde n’est qu’un point de passage vers quelque chose de bien plus grand, soit un monde de lumière éternelle, soit un abîme de ténèbres sans fin.

B. Jésus nous offre un endroit où il n’y a pas de douleur, pas de chagrin, pas de dépression, pas de lutte, pas de désespoir, pas de larmes, pas de mort.

Il nous offre une demeure d’amour, de paix, et de joie, une place où la souffrance est éradiquée, où le cœur humain trouve enfin son repos éternel. Oh, quelle promesse incommensurable !

B.    Jésus nous offre la vie éternelle avec Lui et en Lui.

Cette promesse de vie est d’une telle grandeur qu’aucun mot humain ne pourrait en saisir toute la profondeur. "L’œil n’a pas vu, ni l’oreille n’a entendu, ni n’est entré dans le cœur de l’homme les choses que Dieu a préparées pour ceux qui L’aiment." (1 Corinthiens 2 :9) Dieu a préparé un lieu merveilleux pour ceux qui Le recherchent, un lieu où la douleur de ce monde n’a plus sa place.

Chers amis, ce n’est pas dans mes mains que se trouve la clé de la vie éternelle, mais dans les mains de Jésus-Christ, Celui qui est venu sur cette terre, Celui qui a pris sur Lui nos péchés et nos souffrances. C’est Lui seul qui offre cette vie, une vie sans fin, une vie pleine de gloire, de paix et de beauté.

 

III. Dieu offre un cadeau

Frères et sœurs, ce cadeau je ne peux pas moi-même vous L’offrir.

1.      Dieu offre ce cadeau.

Tout ce que vous avez à faire, c'est de Le recevoir. Ce n’est pas une question de mérite, de richesse ou de statut. C’est une question de cœur. Dieu, dans Son amour immense, tend la main à l'humanité. Il nous tend une main pleine de grâce, une main qui efface nos fautes, une main qui nous appelle à la vie éternelle. Ce don est gratuit. Il ne dépend enfin, que de vous.

2.      Tout ce que vous avez à faire est de Le recevoir.

Oui, frères et sœurs, il suffit d’ouvrir votre cœur, d’accepter ce cadeau. Jésus vous invite aujourd’hui à recevoir la vie éternelle. Ne laissez pas passer cette occasion. Ne vous perdez pas dans les illusions de ce monde qui vous promet tout et ne vous donne rien. Tournez-vous vers Celui qui a déjà payé le prix de votre salut. Tournez-vous vers Jésus, qui vous appelle à une vie au-delà de cette vie.

Aujourd’hui, Dieu vous appelle, vous qui vous sentez perdus, épuisés, désemparés. Vous qui cherchez encore un sens à votre existence. Il est là, tendant la main, prêt à vous offrir ce que ce monde ne peut jamais vous donner. La vie éternelle, la paix céleste, la joie infinie.

N'attendez pas demain, car aujourd’hui est le jour du salut. Ce monde est fragile, mais Jésus vous offre un refuge éternel. Rejoignez-Le, tournez-vous vers Lui, et laissez-Le vous guider vers une vie pleine de sens et de gloire.

Alors, en ce Noël, mes amis, ouvrons nos cœurs et recevons le grand cadeau de Dieu.

Qu’il en soit ainsi, dans le nom précieux de Jésus-Christ. Amen.

Phalange Dormay

18 décembre 2024

jeudi 12 décembre 2024

Amen, viens Seigneur Jésus !

 

"Amen, viens Seigneur Jésus !"

Dans un monde englouti dans les ténèbres, où les hommes semblent se perdre dans un tourbillon de violence, de souffrance et de désespoir, une voix désespérée s’élève, pleine d’une lueur d’espoir : "Amen, viens Seigneur Jésus !" dit-elle.

"Amen, viens, Seigneur Jésus !" Ce cri, est celui du cœur de l'humanité, épuisée, brisée, rongée par la souffrance et la rébellion contre son Créateur. Accablée par le poids de ses péchés, l’humanité vacille, sous la violence des épreuves. Chaque jour, de nouvelles tragédies surgissent : des guerres qui déchirent, des famines qui consument, des âmes perdues dans l’abîme de la rébellion et de l’égoïsme. Le mal semble avoir pris racine si profondément dans le cœur des hommes, que tout espoir semble vain. La souffrance humaine semble se multiplier, et la lumière de l’espérance paraît s’éloigner au fur et à mesure. Ce monde, condamné à la ruine par son orgueil et sa rébellion, elle aussi, ah ! appelle à la délivrance. La terre, tremblante sous les cris des affligés, attend dans un silence lourd, un silence douloureux, l’apparition d’une délivrance.

Mais cette délivrance ne viendra pas d'ici-bas. Aucun homme, aucune puissance, ne peut sauver l'humanité de sa misère. Nous avons rejeté Dieu, nous avons rejeté la lumière, et maintenant, dans l’obscurité, nous espérons une lumière qui dissipe les ténèbres. Et, dans cette nuit noire de l'âme, une voix perce le voile des ténèbres, une voix divine nous inspire ces paroles de l’apôtre Jean : "Amen, viens, Seigneur Jésus !"

Dans ce climat de désespoir, "Amen, viens Seigneur Jésus !" devient bien plus qu’un simple appel. Ce n'est pas seulement une prière, mais un cri de survie, un désir intense pour que la lumière du Christ vienne éclairer les ténèbres épaisses de l’ignorance et du péché. C’est le cri de l’âme qui cherche la fin du tourment, l’arrivée du Sauveur tant attendu. "Viens, Seigneur", implore l’humanité, "viens mettre fin à la rébellion, viens rétablir la paix, viens restaurer la beauté de la création, défigurée par le péché."

L’attente est longue. L’espérance vacille. La rédemption semble suspendue, comme une promesse encore à tenir. Il semble parfois que Dieu Se soit éloigné, que les cieux soient fermés. Mais cette attente, cette soif du retour de Christ, n’est pas vaine. Chaque souffrance endurée, chaque larme versée, chaque injustice vécue, chaque cri dans la nuit porte en lui l’écho de cette prière. L’humanité, à travers les âges, a souvent supplié en silence : "Quand viendra cette libération ? Quand l’Agneau de Dieu se manifestera-t-Il pour briser le sceau de la souffrance ?"  Maintenant, l’âme crie si fort que la résonnance en écho atteint les chrétiens en tout lieu sur la terre.

"Amen, viens Seigneur Jésus !"

Ce cri, dans sa profondeur, n’est pas sans espoir. Il est ancré dans une promesse divine : le Christ reviendra. La Bible, tout au long de son message, nous rappelle que la souffrance de ce monde est temporaire, qu’un jour, tout sera restauré. Dans Apocalypse 21 :4, il est dit :
"Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses sont passées."

L’attente est pénible, et les ténèbres paraissent parfois infinies, mais nous avons cette promesse que l’obscurité n’aura pas le dernier mot. Le Seigneur reviendra pour faire briller Sa gloire dans un monde rétabli. Ce n’est pas une utopie, mais une certitude qui repose sur les fondations solides de la Parole de Dieu. Le Christ, dans Sa victoire sur la croix, a triomphé du péché et de la mort. Et Sa promesse de revenir est aussi certaine que Sa première venue.

Ainsi, à l’horizon de l’histoire, les chrétiens peuvent se tenir avec une espérance ferme, même dans l’adversité.

Les mots de l’apôtre Paul, dans Romains 8 :18, nous rappellent : "J'estime que les souffrances du temps présent ne sont pas dignes d'être comparées à la gloire qui doit être révélée pour nous."

Dans ce monde de douleurs, l’espérance chrétienne est claire : la souffrance est temporaire, mais la gloire à venir est éternelle. Alors, à chaque épreuve, à chaque instant de doute, le chrétien peut lever les yeux vers les cieux et dire avec confiance et foi :"Amen, viens Seigneur Jésus !"

Fortifiez-vous ! Fortifiez-vous ! Fortifiez-vous ! Car, Son retour marquera la fin de l’angoisse, la fin de la séparation, la fin de la douleur. C’est dans cette promesse, que l’âme peut trouver ; au mieux, trouve la paix, même au milieu de la tempête.

Amen, viens Seigneur Jésus !

Phalange Dormay

12 décembre 2024

mardi 10 décembre 2024

LA GLOIRE FUTURE

 


« … Nos légères afflictions du moment présent

Produisent pour nous, au-delà de toute mesure,

Un poids éternel de gloire,

Parce que nous regardons, non point aux choses visibles,

Mais à celles qui sont invisibles ;

Car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles. »

2 Corinthiens 4 :17-18

La gloire future à laquelle nous aspirons.

Dans un monde où les ténèbres semblent engloutir la lumière, où l’injustice est monnaie courante et où la souffrance fait le quotidien des âmes fragiles, la gloire future à laquelle nous aspirons peut paraître comme une illusion, un mirage lointain. Mais ne nous y trompons pas, cette gloire n'est pas une chimère. Elle est réelle et inébranlable, bien qu'elle soit souvent invisible à nos yeux. Elle nous attend au bout de ce chemin semé d’embûches, un chemin qui, ici-bas, peut sembler sans fin.

L’apôtre Paul nous le rappelle, dans Romains 8 :18. Il écrit : " J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous..." Ce passage fait écho à une vérité qui résonne dans le cœur de tous les croyants : les souffrances de ce monde sont temporaires, mais la gloire future, elle, est éternelle. Chaque moment de douleur, chaque larme versée, chaque nuit sombre vécue, tout cela nous rapproche d'une gloire inconcevable, une gloire que ni l’œil humain n’a vue, ni l’oreille entendue, ni le cœur de l'homme, n’a jamais imaginée.

Dans 2 Corinthiens 4 :17-18, Paul ajoute que " nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles.

Quelle ironie tragique que le poids de notre souffrance dans ce monde nous mène, nous chrétiens, à une gloire qui dépasse toute compréhension humaine ! La souffrance, cette compagne cruelle de la condition humaine, est le chemin vers la grandeur céleste, un chemin que peu de personnes osent emprunter, mais qui pour ceux qui ont foi en Christ, mène à une gloire sans fin.

Le philosophe français Albert Camus écrivait : "Il n’y a pas de destin qui ne se surmonte par le mépris." Camus parle du combat de l’homme contre les difficultés de la vie, mais les croyants en Christ savent que ce mépris n’est pas suffisant pour surmonter les afflictions du monde. C’est dans la foi en un Dieu glorieux que nous surmontons ce destin. C’est Lui qui nous soutient, nous relève et nous conduit à la gloire éternelle, et ce, par le sacrifice de Son Fils, Jésus-Christ.

Peut-être, toi qui lis cette réflexion, te demandes-tu : "Comment puis-je croire en cette gloire future alors que je vis dans la douleur et l’incertitude ?" Mais c’est précisément dans cette douleur que Dieu nous forme, que Sa gloire est forgée dans nos cœurs. Ne doute pas, ce n'est pas la fin de ton histoire. La gloire de Dieu se révèle dans les épreuves, mais elle se manifestera pleinement dans l’éternité. Si tu persévères, si tu tiens ferme dans la foi, tu verras Sa gloire, une gloire qui effacera tout ce que tu as traversé ici-bas.

Imagine une longue nuit noire, une nuit si noire que tu ne peux même pas voir la main devant ton visage. Mais, tout à coup, un éclat de lumière surgit à l’horizon. Au fur et à mesure que cette lumière grandit, elle chasse l’obscurité, elle dissipe toutes les ombres, et tu te rends compte que le jour s’est levé. La gloire qui t'attend est comme ce jour qui perce la nuit. Oui, la nuit est longue et froide, mais le matin vient, et avec lui, une lumière qui éclipsera tout ce que tu as enduré. Dans cette lumière, il n’y a ni souffrance, ni douleur, seulement la joie éternelle, la paix infinie.

Ce monde est marqué par la douleur et le péché, mais il existe une gloire éternelle qui nous attend. Notre espérance en Christ, cette gloire à venir, est une promesse ferme et certaine. La souffrance de ce monde n’est pas la fin, elle n’est qu’un passage vers la gloire. Si tu te sens écrasé par tes luttes, rappelle-toi que la gloire future t’attend, et elle vaut bien plus que tout ce que tu vis actuellement.

Le chemin vers cette gloire passe par la conversion, par un retour sincère à Dieu. Il n’est jamais trop tard pour se tourner vers Dieu et recevoir Son salut, un salut qui mène à cette gloire éternelle.

Qu’il en soit ainsi. Amen !

Phalange Dormay

10 décembre 2024