"Amen, viens Seigneur Jésus !"
Dans un monde englouti dans les ténèbres, où les hommes semblent se perdre
dans un tourbillon de violence, de souffrance et de désespoir, une voix
désespérée s’élève, pleine d’une lueur d’espoir : "Amen, viens Seigneur Jésus !" dit-elle.
"Amen, viens, Seigneur Jésus
!" Ce cri, est celui du cœur de l'humanité, épuisée, brisée, rongée
par la souffrance et la rébellion contre son Créateur. Accablée par le poids de ses péchés, l’humanité vacille,
sous la violence des épreuves. Chaque jour, de nouvelles tragédies surgissent :
des guerres qui déchirent, des famines qui consument, des âmes perdues dans
l’abîme de la rébellion et de l’égoïsme. Le mal semble avoir pris racine si
profondément dans le cœur des hommes, que tout espoir semble vain. La
souffrance humaine semble se multiplier, et la lumière de l’espérance paraît s’éloigner
au fur et à mesure. Ce monde, condamné à la ruine par son orgueil et sa rébellion, elle aussi, ah ! appelle à la délivrance. La
terre, tremblante sous les cris des affligés, attend dans un silence lourd, un
silence douloureux, l’apparition d’une délivrance.
Mais cette
délivrance ne viendra pas d'ici-bas. Aucun homme, aucune puissance, ne peut sauver l'humanité de sa misère. Nous avons rejeté Dieu,
nous avons rejeté la lumière, et maintenant, dans
l’obscurité, nous espérons une lumière qui dissipe les ténèbres. Et, dans cette
nuit noire de l'âme, une voix perce le voile des ténèbres, une voix divine nous
inspire ces paroles de l’apôtre Jean : "Amen, viens, Seigneur Jésus
!"
Dans ce climat de désespoir, "Amen,
viens Seigneur Jésus !" devient bien plus qu’un simple appel. Ce n'est pas seulement une prière,
mais un cri de survie, un désir intense pour que la lumière du Christ vienne éclairer
les ténèbres épaisses de l’ignorance et du péché. C’est le cri de l’âme qui
cherche la fin du tourment, l’arrivée du Sauveur tant attendu. "Viens,
Seigneur", implore l’humanité, "viens mettre fin à la rébellion,
viens rétablir la paix, viens restaurer la beauté de la création, défigurée par
le péché."
L’attente est longue. L’espérance vacille. La rédemption semble suspendue,
comme une promesse encore à tenir. Il semble parfois que Dieu Se soit éloigné,
que les cieux soient fermés. Mais cette attente, cette soif du retour de
Christ, n’est pas vaine. Chaque souffrance endurée, chaque larme versée, chaque
injustice vécue, chaque cri dans la nuit porte en lui l’écho de cette prière.
L’humanité, à travers les âges, a souvent supplié en silence : "Quand
viendra cette libération ? Quand l’Agneau de Dieu se manifestera-t-Il pour
briser le sceau de la souffrance ?" Maintenant, l’âme crie si fort que la
résonnance en écho atteint les chrétiens en tout lieu sur la terre.
"Amen, viens Seigneur Jésus
!"
Ce cri, dans sa profondeur, n’est pas sans espoir. Il est ancré dans une
promesse divine : le Christ reviendra. La Bible, tout au long de son message,
nous rappelle que la souffrance de ce monde est temporaire, qu’un jour, tout
sera restauré. Dans Apocalypse
21 :4, il est dit :
"Il essuiera
toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, il n'y aura plus ni deuil,
ni cri, ni douleur, car les premières choses sont passées."
L’attente est pénible, et les ténèbres paraissent parfois infinies, mais
nous avons cette promesse que l’obscurité n’aura pas le dernier mot. Le
Seigneur reviendra pour faire briller Sa gloire dans un monde rétabli. Ce n’est
pas une utopie, mais une certitude qui repose sur les fondations solides de la
Parole de Dieu. Le Christ, dans Sa victoire sur la croix, a triomphé du péché
et de la mort. Et Sa promesse de revenir est aussi certaine que Sa première
venue.
Ainsi, à l’horizon de l’histoire, les chrétiens peuvent
se tenir avec une espérance ferme, même dans l’adversité.
Les mots de l’apôtre Paul, dans Romains 8 :18, nous rappellent : "J'estime que les souffrances du temps présent ne
sont pas dignes d'être comparées à la gloire qui doit être révélée pour
nous."
Dans ce monde de douleurs, l’espérance chrétienne est claire : la souffrance est temporaire, mais la gloire à venir est éternelle.
Alors, à chaque épreuve, à chaque instant de doute, le chrétien peut lever les
yeux vers les cieux et dire avec confiance et foi :"Amen, viens Seigneur Jésus !"
Fortifiez-vous ! Fortifiez-vous ! Fortifiez-vous ! Car, Son
retour marquera la fin de l’angoisse, la fin de la séparation, la fin de la
douleur. C’est dans cette promesse, que l’âme peut trouver ; au mieux, trouve
la paix, même au milieu de la tempête.
Amen, viens Seigneur Jésus !
Phalange Dormay
12 décembre 2024
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