Jésus-Christ : le seul Sauveur

...ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. 1 Jean 5:11-13



mercredi 30 juillet 2025

L'Aube Éternelle

 

En Tite, chapitre deux, le verset treize, on y lit :

 « … en attendant la bienheureuse espérance,

Et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ. »

 

Nous donnons pour titres au message :

 

L'Aube Éternelle.

Le Jour Ineffable.

La Promesse Suprême.


Frères et sœurs bien-aimés,

Je vous le demande aujourd’hui, le cœur lourd et l'âme à nu : où est-Il ? Où est Dieu lorsque le sol tremble sous nos pieds et que le ciel semble de plomb ? Où est Sa main secourable lorsque le téléphone sonne au milieu de la nuit, porteur d'une nouvelle qui brise une vie en mille morceaux ? Où est Sa voix douce lorsque le silence d'une chambre d'hôpital n'est rompu que par le sifflement sinistre d'une machine qui maintient un souffle de vie artificiel ?

Levez les yeux ! Regardez ce monde. Entendez-vous les cris des innocents piégés sous les décombres de la haine des hommes ? Sentez-vous la morsure glaciale de la solitude qui étreint le cœur de la veuve, du père qui enterre son enfant, de l'âme perdue dans le labyrinthe sans issue de la dépression ? Chaque journal, chaque bulletin d'information est un requiem pour l'espérance. Chaque larme qui coule sur une joue creusée par le chagrin est une question muette adressée à un ciel qui reste désespérément fermé.

Nous avons prié. Oh, comme nous avons prié ! Nous avons jeûné. Nous avons imploré. Nous avons crié jusqu'à l'épuisement de notre voix : « Seigneur, jusqu'à quand ? » Jusqu'à quand l'injustice triomphera-t-elle en plein jour ? Jusqu'à quand le loup dévorera-t-il l'agneau sous le regard impassible des étoiles ? Jusqu'à quand notre foi devra-t-elle combattre le doute monstrueux qui nous murmure à l'oreille que nous sommes seuls, abandonnés dans un univers froid et indifférent ?

Nous sommes comme les disciples dans la barque, secoués par une tempête qui menace de nous engloutir, et nous crions : « Maître, ne t'inquiètes-tu pas de ce que nous périssons ? » Notre cœur, usé par l'attente, saigne. Il aspire à autre chose. Il gémit, il supplie, il murmure dans l'obscurité de nos nuits les mots de ce cantique empreint d'une sainte impatience :

Seigneur, hâte donc le grand jour de ta venue,
Où Tu descendras en splendeur.
Les cieux s’ouvriront et, alors convaincu,
Je dirai : « La paix règne en mon cœur. »

Ce cri n'est pas celui de la défaite. C'est le cri de la sentinelle qui guette l'aurore, le cri du soldat qui attend le renfort, le cri de l'épouse qui attend le retour de l'époux. C'est le cri le plus profond, le plus tragique et le plus magnifique de l'âme humaine rachetée. Allons, c’est ce cri que nous allons explorer ensemble aujourd’hui, non pas pour nous complaire dans notre douleur, mais pour y trouver la source de notre plus glorieuse espérance.

 Bien-aimés en Jésus-Christ, avant de pouvoir contempler la gloire de l'aube, nous devons d'abord reconnaître la violence de la nuit et la fureur de la tempête qui fait rage autour de nous. En effet, Notre condition présente est celle d’une agonie, d’un monde qui souffre et qui crie sa douleur, un état de fait que nous ne pouvons nier. Oui :

L'ANCRE DANS LA TEMPÊTE DÉCHAÎNÉE.

Imaginez un vieil homme, gardien d'un phare isolé sur une côte déchiquetée par l'océan. Appelons-le Eléazar. Une nuit, la plus terrible des tempêtes se lève. Des vagues hautes comme des montagnes liquides s'écrasent contre la tour de granit. Le vent hurle comme une meute de démons, faisant vibrer la structure jusqu'à ses fondations. De sa lanterne, Eléazar ne voit que le chaos, un tourbillon noir et écumant où le ciel et la mer se confondent. Il sait que, là-dehors, des navires sont en péril, des vies sont en jeu. Il ne peut calmer la tempête. Il ne peut apaiser le vent. Tout ce qu'il peut faire, c'est s'assurer que la lumière, l'unique repère dans cette folie dévastatrice, continue de briller.

Frères et sœurs, nous sommes Eléazar. Et ce monde est cette tempête. Nous sommes assaillis de toutes parts. L'apôtre Paul ne nous a pas menti. En Romains, chapitre huit, versets vingt-deux et vingt-trois, il peint ce tableau tragique : « Or, nous savons que, jusqu'à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l'enfantement. Et ce n'est pas elle seulement ; mais nous aussi, qui avons les prémices de l'Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l'adoption, la rédemption de notre corps. »

Nous soupirons ! Ce n'est pas un signe de faiblesse, c'est la preuve que nous sommes vivants ! C'est la preuve que l'Esprit de Dieu en nous refuse de se résigner au chaos. C'est le témoignage que nous avons été créés pour autre chose que la souffrance et la mort. Le philosophe Albert Camus a écrit : « Au milieu de l'hiver, j'apprenais enfin qu'il y avait en moi un été invincible. » Cet été invincible, pour nous, c'est l'espérance plantée par Dieu Lui-même, une ancre jetée non pas dans le sable mouvant de ce monde, mais au-delà du voile, dans le sanctuaire céleste.

Mais dans le fracas assourdissant de cette tempête, au cœur même de cette nuit où tout semble perdu, la mission du gardien de phare prend tout son sens. Elle n'est pas d'observer le chaos, mais de fixer l'horizon en attendant la promesse infaillible de l'aube.

Frères et sœurs en Jésus-Christ, notre force ne réside pas dans notre capacité à endurer la nuit, mais dans la certitude absolue que le jour va se lever, car le Maître du jour nous l'a promis. En effet, Notre espérance n'est pas un vœu pieux face à la tragédie, mais une promesse divine et certaine, la venue de Celui qui est la Lumière du monde. Oui :

LA LUMIÈRE QUI NE S'ÉTEINT JAMAIS.

Retournons auprès d'Eléazar dans son phare. La tempête fait rage, les murs tremblent, mais son regard n'est pas fixé sur les vagues monstrueuses. Il est tourné vers l'Est. Pourquoi ? Parce qu'il connaît le cycle immuable du temps. Il sait, avec une certitude qui défie la fureur des éléments, qu'après la nuit la plus sombre vient toujours l'aube. Son espérance n'est pas dans l'accalmie de la tempête, mais dans l'apparition du soleil. C'est pour cette aube qu'il maintient la lumière allumée.

Notre espérance, bien-aimés, est infiniment plus certaine encore ! Elle ne repose pas sur un cycle naturel, mais sur la parole irrévocable du Dieu Tout-Puissant. Jésus a dit : « Je reviendrai. » C'est la promesse la plus bouleversante de toute l'Écriture. Ce n'est pas une possibilité, c'est une déclaration. C'est la signature de Dieu au bas du contrat de notre rédemption finale. L'écrivaine Emily Dickinson a décrit l'espérance comme « cette chose avec des plumes qui se perche dans l'âme et chante la mélodie sans les paroles, et ne s'arrête jamais ». Pour nous, cette mélodie a des paroles ! Elle s'appelle « Maranatha ! », « Viens, Seigneur Jésus ! »

Écoutez la description glorieuse de ce moment, telle que Paul la donne en Première Thessaloniciens, chapitre quatre, versets seize et dix-sept : « Car le Seigneur Lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. »

Voilà notre horizon ! Voilà notre aube ! Pas une simple accalmie, mais une intervention divine ! Le ciel s'ouvrira, la trompette sonnera, et le Roi de gloire apparaîtra, non plus comme un humble serviteur, mais comme le Juge de toute la terre, le Lion de la tribu de Juda, le Vainqueur de la mort !

Cette promesse, bien plus qu'un simple réconfort intellectuel pour un futur lointain, est une puissance qui transforme radicalement notre présent, nous permettant de trouver une paix surnaturelle au cœur même du chaos.

Bien-aimés du Seigneur, cette attente glorieuse n'est pas passive ; elle est la source même de la paix qui dépasse toute intelligence, une paix qui s'épanouit non pas en l'absence de l'épreuve, mais en dépit d'elle. En effet, La véritable paix du croyant ne dépend pas de circonstances extérieures favorables, mais de la présence intérieure et constante de Christ au milieu de nos épreuves. Oui :

LA PAIX AU CŒUR DU CHAOS.

Revenons une dernière fois à notre gardien de phare, Eléazar. La tempête gronde toujours. Les fondations du phare sont encore secouées. Mais à l'intérieur de la lanterne, que fait-il ? Il n'est pas prostré, tremblant de peur. Non. Il a vérifié ses instruments, il s'est versé une tasse de thé chaud, et son cœur est calme. Sa paix ne vient pas de la mer apaisée, car elle est toujours déchaînée. Sa paix vient de la certitude de sa mission et de la promesse de l'aube. Il est en paix dans la tempête.

C'est là, frères et sœurs, que le poème initial atteint son apogée : « Les cieux s’ouvriront et, alors convaincu, je dirai : "La paix règne en mon cœur." » Cette paix n'est pas le fruit de la fin de nos problèmes, mais le don de la présence de Christ au milieu de nos problèmes. C'est la paix dont Jésus Lui-même a parlé en Jean, chapitre quatorze, verset vingt-sept : « Je vous laisse la paix, Je vous donne Ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s'alarme point. »

Le monde cherche la paix dans l'absence de conflit. Christ nous donne la paix dans la présence du conflit. Le monde cherche la paix dans la richesse, la santé, la sécurité. Christ nous donne une paix que ni la pauvreté, ni la maladie, ni le danger ne peuvent nous voler. Comme l'a si bien dit Antoine de Saint-Exupéry : « La paix est un arbre qui prend racine au fond du cœur et qui élève lentement sa cime vers le ciel. » La racine de cet arbre, c'est la promesse de Son retour. Chaque jour, même sous les coups de hache de l'épreuve, cette racine s'enfonce plus profondément en nous, et sa cime s'élève un peu plus vers la gloire à venir.

Alors, mes frères et sœurs bien-aimés, aujourd’hui, nous sommes venus peut-être le cœur brisé, l'âme fatiguée, écrasés par le poids d'un monde qui semble avoir été abandonné à la folie. Nous avons crié avec le psalmiste : « Jusqu'à quand ? » Nous avons regardé la tempête et nous nous sommes sentis si petits, si impuissants.

Mais aujourd'hui, nous repartons en gardiens de phare ! Nous reconnaissons la fureur de la tempête (notre souffrance est réelle), mais nous refusons de la laisser définir notre horizon. Notre regard est fixé sur l'Est, sur la promesse de l'Aube Éternelle ! Nous maintenons la lumière de notre témoignage et de notre foi allumée, non par notre propre force, mais par la puissance de Celui qui vit en nous.

Et dans cette attente, nous trouvons une paix que le monde ne peut ni donner, ni reprendre. Une paix qui nous permet de chanter au milieu du feu, de louer au milieu de la prison, d'espérer contre toute espérance.

Bientôt, très bientôt, la nuit prendra fin. Les cieux ne seront plus de plomb, mais ils se déchireront dans une explosion de gloire. La trompette de Dieu retentira, et ce son mettra fin à toutes les cacophonies de ce monde. Notre Roi apparaîtra ! Et ce jour-là, toutes nos larmes seront essuyées. Toutes nos questions trouveront leur réponse en Sa face glorieuse. Toute injustice sera redressée. La mort elle-même sera engloutie dans la victoire.

Alors, levez la tête, vous dont le salut approche ! Tenez ferme ! Ne laissez pas la tempête éteindre votre lumière. Car le jour vient. Le Roi vient. Et alors, convaincus, sauvés, glorifiés, nous ne dirons plus seulement « La paix règne en mon cœur », mais nous verrons la Paix régner sur toute la création, pour les siècles des siècles.

Qu'il en soit ainsi. Amen. Amen.

 

samedi 19 juillet 2025

Le Mouvement Intérieur

 

"Pourquoi t'abats-tu, mon âme, et gémis-tu au-dedans de moi ?

Espère en Dieu, car je le louerai encore ; Il est mon salut et mon Dieu."

Psaume quarante-deux, verset cinq.

 

"Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète

 Les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés,

Sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience.

Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre,

Afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien."

Jacques le chapitre premier, versets : deux à quatre.



Nous donnons pour titres au message :

 

Le Mouvement Intérieur.

La Pression Émotionnelle.

Les Marées Spirituelles.

Un Combat Perpétuel.

Frères et sœurs bien-aimés,

Dans le silence de cette nuit qui précède l'aube, combien d'entre vous ont ressenti cette pression écrasante qui étreint le cœur du croyant ? Cette sensation atroce d'être suspendu entre ciel et terre, ballotté comme un navire dans la tempête, tantôt soulevé par les vagues de l'espérance, tantôt précipité dans les abîmes du désespoir ?

Aujourd’hui, nous touchons à l'une des réalités les plus cruelles, et pourtant les plus universelles de l'expérience chrétienne : cette alternance déchirante entre la lumière et les ténèbres, entre la force et la faiblesse, entre la foi triomphante et le doute qui ronge l'âme comme un cancer spirituel.

Regardez autour de vous ! Voyez ces visages marqués par les épreuves, ces yeux qui portent en eux le poids des nuits blanches, ces mains jointes dans une prière désespérée. Nous sommes tous des rescapés de cette guerre intérieure, des survivants de ces batailles que nul ne voit mais que tous livrent dans le secret de leur cœur.

Hier encore, vous étiez sur la montagne avec Moïse, votre visage rayonnant de la gloire divine. Aujourd'hui, vous voilà dans la vallée avec Élie, suppliant Dieu de reprendre votre âme tant la souffrance vous consume. Cette alternance n'est pas un signe de faiblesse spirituelle ; elle est la marque même de notre humanité rachetée mais non encore glorifiée.

Comme l'océan connaît ses marées, l'âme du chrétien connaît ses saisons spirituelles. Et dans cette oscillation perpétuelle entre l'extase et l'agonie, entre la victoire et la défaite apparente, se cache l'un des plus grands mystères de la vie spirituelle. Car c'est précisément dans cette tension que Dieu accomplit Son œuvre la plus profonde en nous.

L'apôtre Paul lui-même, ce géant de la foi, n'a-t-il pas confessé cette alternance cruelle ? Un jour transporté au troisième ciel, le lendemain torturé par l'écharde dans la chair. Un moment capable de ressusciter les morts, l'instant d'après suppliant trois fois L'Eternel de le délivrer de sa souffrance.

Cette réalité nous brise le cœur, mais elle nous révèle aussi la compassion infinie de notre Dieu. Car Il connaît notre poussière, Il n'ignore rien de nos luttes intérieures. Et c'est dans cette alternance même qu'Il nous enseigne les leçons les plus précieuses sur la grâce, la dépendance, et l'espérance inébranlable.

Aujourd'hui, nous allons plonger ensemble dans cette réalité douloureuse mais nécessaire, pour découvrir que nos marées spirituelles ne sont pas des accidents, mais les instruments divins par lesquels Dieu façonne en nous l'image de Son Fils bien-aimé.

Bien-aimés du Seigneur, Commençons par explorer, l'alternance entre la peur et la paix, dans l'expérience chrétienne.

L’alternance, entre la peur et la paix, dans l'expérience chrétienne.

"Tantôt envahi par la peur, tantôt rempli de paix." Ces mots résonnent comme un glas dans l'âme de tout croyant sincère. La peur ! Cette visiteuse nocturne qui s'immisce dans nos pensées les plus intimes, qui transforme nos certitudes en points d'interrogation torturants.

Dans nos moments de faiblesse, la peur prend mille visages : peur de l'avenir incertain, peur de la maladie, peur de l'échec, peur d'être abandonné de Dieu Lui-même. Elle nous saisit à la gorge comme un étau impitoyable, nous privant du souffle de la foi. Nous nous retrouvons alors comme Pierre sur les eaux agitées, les yeux fixés sur les vagues menaçantes plutôt que sur le Maître qui nous appelle.

Mais voyez la miséricorde divine ! Car ce même cœur qui connaît l'étau de la peur peut soudain être inondé d'une paix qui dépasse toute intelligence. En Philippiens chapitre quatre : les versets six et sept, on y lit : "Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ."

Cette alternance n'est pas cruelle ; elle est pédagogique. Comme l'a si bien dit Blaise Pascal : "L'homme n'est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l'ange fait la bête." Dans nos moments de peur, nous découvrons notre fragilité humaine ; dans nos instants de paix divine, nous goûtons à notre destinée céleste.

Bien-aimés, engagés dans la marche, engagés dans le combat, Poursuivons en examinant, l'oscillation entre la faiblesse et la force. Oui :

L’oscillation, entre la faiblesse et la force, dans la marche du croyant.

"Tantôt accablé par la faiblesse, tantôt revêtu de force." Quelle photographie saisissante de l'âme chrétienne ! La faiblesse nous visite comme une marée noire qui submerge tous nos élans spirituels. Nous nous sentons alors incapables de prier, incapables d'aimer, incapables même de croire. Nos genoux fléchissent sous le poids de l'existence, nos mains tremblent, notre voix se brise dans un sanglot étouffé.

Paul connaissait cette faiblesse quand il écrivait en Deux Corinthiens chapitre douze : le verset neuf : "Et Il m'a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi."

Mais quel miracle se produit quand la force divine vient habiter notre faiblesse ! Soudain, nous nous retrouvons capables de déplacer des montagnes, de pardonner l'impardonnable, de supporter l'insupportable. Cette force n'est pas humaine ; elle vient d'En-Haut. Elle transforme nos larmes en chants de victoire, nos gémissements en alléluias.

Victor Hugo a écrit : "La suprême félicité de la vie, c'est la conviction qu'on est aimé." Et c'est précisément dans l'alternance entre faiblesse et force que nous découvrons l'amour inconditionnel de Dieu pour nous. Il nous aime faibles, Il nous fortifie par amour.

Enfants de Dieu, Approfondissons maintenant, la terrible oscillation entre le doute et la foi.

Le mouvement terrible entre le doute et la foi.

"Tantôt plongé dans le doute ; tantôt affermi dans la foi." Ah ! Le doute, ce poison qui s'infiltre dans l'âme comme une gangrène spirituelle ! Il vient souvent quand nous nous y attendons le moins, transformant nos certitudes les plus solides en châteaux de sable que la moindre vague peut emporter.

Le doute nous murmure ses mensonges perfides : "Et si Dieu n'existait pas ? Et si la Bible n'était qu'un livre humain ? Et si ta foi n'était qu'une illusion consolatrice ?" Ces questions nous torturent d'autant plus que nous les portons souvent en secret, n'osant les partager par peur d'être jugés ou incompris.

Même Jean-Baptiste, le précurseur du Christ, a connu cette nuit du doute. Du fond de sa prison, il envoya ses disciples demander à Jésus : "Es-tu Celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ?" Quel déchirement dans cette question ! Celui qui avait proclamé : "Voici l'Agneau de Dieu" se retrouvait assailli par l'incertitude.

Mais voyez la tendresse de Jésus ! Il ne condamne pas le doute de Jean ; Il y répond par des preuves tangibles de Sa divinité. Car Dieu comprend nos doutes. Il sait que dans cette vie, nous ne voyons "qu'un reflet, comme dans un miroir", selon ce qui est écrit en Premier Corinthiens chapitre treize : le verset douze.

Et quelle joie quand la foi revient, plus forte qu'avant ! Elle surgit comme l'aurore après la nuit la plus sombre, illuminant notre être tout entier. En Hébreux chapitre onze : le verset un, on y lit : "Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas."

Frères et sœurs dans la foi, Explorons maintenant, le dessein divin, derrière cette alternance spirituelle. Oui :

Le dessein divin derrière cette alternance spirituelle.

Pourquoi Dieu permet-Il cette alternance déchirante ? Pourquoi ne nous maintient-Il pas constamment dans la paix, la force et la foi ? La réponse se trouve dans Sa pédagogie d'amour. Comme un père sage qui n'épargne pas la discipline à son enfant bien-aimé, Dieu utilise nos alternances spirituelles pour nous former à Son image.

Dans la peur, nous apprenons l'humilité. Dans la paix, nous goûtons Sa fidélité. Dans la faiblesse, nous découvrons notre dépendance. Dans la force, nous expérimentons Sa puissance. Dans le doute, nous sommes purifiés de la présomption. Dans la foi, nous nous élevons vers la gloire.

Comme l'a magnifiquement exprimé Sainte Thérèse d'Avila : "Que rien ne te trouble, que rien ne t'effraie. Tout passe. Dieu ne change pas. La patience obtient tout. Celui qui possède Dieu ne manque de rien. Dieu seul suffit."

Bien-aimés du Père céleste, Concluons, en découvrant l'espérance glorieuse, qui couronne nos alternances. Oui :

L’espérance glorieuse qui couronne nos alternances.

Ces marées spirituelles ne sont pas éternelles. Un jour viendra où nous serons affranchis de cette oscillation douloureuse. En Apocalypse chapitre vingt-et-un : le verset quatre, on y lit : "Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu."

En attendant ce jour glorieux, nos alternances deviennent des tremplins vers la maturité spirituelle. Chaque vague de peur surmontée renforce notre courage, chaque moment de faiblesse traversé approfondit notre compassion, chaque doute vaincu affermit notre foi.

Permettez-moi de vous raconter l'histoire bouleversante d'Antonio Stradivarius, le plus célèbre luthier de tous les temps. Dans son atelier de Crémone, ce maître artisan ne choisissait pas n'importe quel bois pour créer ses violons légendaires. Il sélectionnait minutieusement des arbres qui avaient connu les alternances les plus extrêmes : été torride et hiver glacial, sécheresse et tempêtes.

Car Stradivarius avait découvert un secret : c'était précisément cette alternance climatique qui donnait au bois sa résonnance exceptionnelle. Les fibres du bois, constamment sollicitées par ces changements, développaient une élasticité et une sonorité uniques. Les plus beaux violons naissaient des arbres les plus éprouvés.

Un jour, un visiteur demanda au maître pourquoi il n'utilisait pas du bois d'arbres ayant poussé dans des conditions stables. Stradivarius sourit tristement et répondit : "Monsieur, un arbre qui n'a jamais connu l'orage produit un bois terne, sans âme. Mais celui qui a été secoué par mille tempêtes chante avec la voix des anges."

Puis, prenant dans ses mains un violon qu'il achevait, il ajouta : "Voyez-vous, je ne fabrique pas seulement des instruments de musique. Je révèle la mélodie cachée dans la souffrance du bois."

Bien-aimés du Seigneur, Dieu est notre Stradivarius céleste ! Nos alternances spirituelles ne sont pas des accidents cruels, mais les coups de ciseau du Maître Artisan qui façonne en nous l'instrument parfait pour Sa gloire. Chaque vague de peur nous rend plus sensibles à Sa paix. Chaque moment de faiblesse nous ouvre davantage à Sa force. Chaque assaut du doute purifie et affine notre foi.

Et un jour, quand l'œuvre sera achevée, nous résonnerons de la mélodie céleste avec une beauté que seules nos épreuves auront pu créer. Nos cœurs, brisés et recollés par la grâce, chanteront la symphonie de la rédemption avec une intensité que les anges eux-mêmes nous envieront.

Chers compagnons dans la marche chrétienne, nous voici arrivés au terme de cette méditation sur nos marées spirituelles. Nous avons contemplé ensemble cette réalité si douloureuse de l'alternance entre peur et paix, faiblesse et force, doute et foi.

Que cette vérité se grave à jamais dans vos cœurs : vos alternances ne sont pas des échecs spirituels, mais les instruments divins de votre sanctification. Chaque vague qui vous submerge vous prépare à mieux apprécier le rivage de Sa grâce. Chaque nuit de l'âme vous rend plus sensible à l'aube de Sa présence.

En Romains chapitre huit : le verset vingt-huit, on y lit : "Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon Son dessein." Même vos faiblesses, même vos doutes, même vos peurs concourent à votre bien éternel.

L'alternance n'est pas votre ennemie ; elle est votre école de sanctification. Dans la peur, apprenez l'humilité. Dans la paix, goûtez Sa fidélité. Dans la faiblesse, découvrez Sa force. Dans le doute, purifiez votre foi. Car en Jacques chapitre un : les versets trois et quatre, on y lit : "sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien."

Un jour, ces marées cesseront. Un jour, nous serons établis pour l'éternité dans la paix parfaite, la force inaltérable, et la foi transformée en vision. En attendant ce jour glorieux, embrassons nos alternances comme les coups de burin du Sculpteur divin qui grave en nous les traits de Son Fils bien-aimé.

Que nos cœurs battent au rythme de Sa grâce ! Que nos vies témoignent de Sa fidélité dans nos tempêtes comme dans nos accalmies ! Car nous savons que Celui qui a commencé en nous cette bonne œuvre l'achèvera jusqu'au jour de Jésus-Christ.

Qu'il en soit ainsi. Amen. Amen.

mercredi 16 juillet 2025

La Trilogie de l'Existence

 

" Je me couche, et je m’endors ;
Je me réveille, car l’Eternel est mon soutien."

Psaume Trois : le verset six.

 « Il a conservé la vie à notre âme, … »

Psaumes soixante-six, le verset neuf.

Nous donnons pour titre au message :

La Trilogie de l'Existence.

Le cycle béni.

La séquence sacrée.


Frères et sœurs bien-aimés,

Aujourd’hui, je veux vous emmener dans un voyage au cœur même de l'existence humaine, là où se cachent les mystères les plus profonds de notre condition mortelle. Nous vivons dans un monde qui court, qui s'agite, qui ne s'arrête jamais, un monde où les hommes ont oublié le sens profond des gestes les plus simples de leur existence quotidienne.

Regardez autour de vous ! Voyez cette humanité épuisée qui traîne ses pieds dans les rues de nos villes, ces visages défaillants marqués par l'insomnie chronique, ces âmes fatiguées qui ont perdu le goût de vivre. Nous sommes devenus une génération de zombies spirituels, des morts-vivants qui respirent mais ne vivent plus vraiment, qui bougent mais ne dansent plus avec la vie.

Combien parmi vous se couchent chaque soir en redoutant le lendemain ? Combien se réveillent chaque matin avec l'impression que la vie est un fardeau trop lourd à porter ? Combien traversent leurs journées comme des automates, accomplissant leurs tâches sans joie, sans passion, sans cette étincelle divine qui devrait illuminer chaque instant de notre passage sur cette terre ?

Quelle tragédie ! Quelle abomination spirituelle ! Nous avons transformé les trois actes les plus sacrés de l'existence humaine en corvées banales, en mécaniques sans âme. Nous dormons sans paix, nous nous réveillons sans gratitude, nous vivons sans gloire. Et pourtant, mes bien-aimés, dans cette simplicité apparente se cache l'un des plus beaux mystères de la création divine.

Aujourd'hui, l'Esprit saint m'a donné une révélation qui va transformer votre compréhension de l'existence. Trois vérités simples mais révolutionnaires : Dormir, est une nécessité. Se réveiller, est une grâce. Vivre, est une responsabilité sacrée ! Ces trois réalités forment la trilogie divine de notre existence terrestre, le rythme sacré que Dieu a établi pour nous conduire vers Sa gloire.

Imaginez un instant David, le berger devenu roi, contemplant les étoiles dans la nuit de Judée. Il comprend que chaque coucher de soleil est un appel divin au repos, que chaque lever de soleil est un cadeau immérité, que chaque jour qui passe est une occasion unique de glorifier son Créateur. C'est dans cette révélation que naît le Psaume cent trente-neuf, c'est dans cette compréhension que s'épanouit la sagesse biblique sur le sens de l'existence humaine.

Mes frères et sœurs, permettez-moi de vous guider à travers ces trois vérités fondamentales qui vont révolutionner votre approche de la vie : la nécessité vitale du sommeil, la grâce miraculeuse du réveil, et la responsabilité sacrée de vivre.

Parlons premièrement de la nécessité vitale du sommeil.

La nécessité vitale du sommeil.

"Dormir est une nécessité." Mes bien-aimés, ces mots résonnent comme une symphonie divine dans un monde qui a déclaré la guerre au repos. Nous vivons dans une société qui glorifie l'insomnie, qui célèbre l'épuisement, qui fait de la fatigue un badge d'honneur. "Je n'ai dormi que trois heures", disent-ils avec fierté. "Je travaille dix-huit heures par jour", se vantent-ils. Quelle folie ! Quelle rébellion contre l'ordre divin !

Dieu Lui-même nous a enseigné la nécessité du repos. En Genèse deux : le verset deux, on y lit : "Dieu acheva au septième jour son œuvre, qu'Il avait faite : et Il se reposa au septième jour de toute son œuvre, qu'Il avait faite". Si le Créateur tout-puissant a établi le principe du repos, qui sommes-nous pour le rejeter ?

Le sommeil n'est pas une faiblesse, mes frères et sœurs, c'est une nécessité divine ! C'est le moment où notre âme fatiguée trouve refuge dans les bras de l'Eternel, où notre esprit troublé retrouve la paix, où notre corps épuisé se régénère selon les lois parfaites que Dieu a établies pour notre bien-être.

Comme le disait si justement l'écrivain français Marcel Proust : "Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux." Mes bien-aimés, le sommeil nous donne ces nouveaux yeux ! Il nous permet de voir la vie avec une perspective renouvelée, de retrouver la clarté d'esprit nécessaire pour discerner la volonté de Dieu.

Regardez les conséquences tragiques de la privation de sommeil dans notre société : dépression, anxiété, maladies cardiovasculaires, accidents mortels. Nous récoltons ce que nous semons ! Quand nous négligeons cette nécessité divine, nous ouvrons la porte à la destruction de notre temple corporel.

Parlons deuxièmement de la grâce miraculeuse du réveil.

La grâce miraculeuse du réveil.

"Se réveiller est une grâce." Oh ! mes frères et sœurs, si vous pouviez saisir la profondeur de cette vérité ! Chaque matin, quand vos yeux s'ouvrent, quand votre conscience émerge des profondeurs du sommeil, vous assistez à un miracle que des millions d'êtres humains ne connaîtront plus jamais.

Savez-vous combien de personnes se sont endormies hier soir pour ne plus jamais se réveiller ? Savez-vous combien de lits d'hôpital abritent des êtres chers plongés dans un coma dont ils ne sortiront peut-être jamais ? Savez-vous combien de familles prient en ce moment même pour que leurs proches ouvrent les yeux une dernière fois ?

Et vous, mes bien-aimés, vous vous réveillez ! Vos poumons se remplissent d'air, votre cœur bat la mesure de la vie, votre esprit reprend conscience de la beauté de ce monde. C'est un cadeau ! C'est une grâce ! C'est un miracle quotidien que nous avons la tragique habitude de considérer comme acquis.

En Lamentations trois : les versets vingt-deux et vingt-trois, on y lit : "Les bontés de l'Eternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont pas à leur terme ; Elles se renouvellent chaque matin". Chaque réveil est une nouvelle manifestation de la compassion divine, une nouvelle preuve que Dieu n'a pas terminé Son œuvre en vous.

L'auteur américain Maya Angelou a écrit ces mots prophétiques : "Ce n'est pas tant ce qui vous arrive qui compte, mais la façon dont vous réagissez à ce qui vous arrive." Mes frères et sœurs, comment réagissez-vous au miracle quotidien de votre réveil ? Avec gratitude ou avec amertume ? Avec louange ou avec plainte ?

Parlons troisièmement de la responsabilité sacrée de vivre.

La responsabilité sacrée de vivre.

C’est la troisième vérité, la plus glorieuse, la plus exigeante, la plus transformatrice ! Mes bien-aimés, vous n'êtes pas sur cette terre par accident. Vous n'êtes pas là pour simplement exister, pour simplement survivre, pour simplement passer le temps en attendant la mort.

Vous êtes ici pour Vivre ! Vivre avec passion, vivre avec un but, vivre avec cette intensité divine qui fait de chaque jour une offrande à la gloire de Dieu. Vous avez une mission unique, un appel spécifique, une responsabilité sacrée que personne d'autre ne peut accomplir à votre place.

En Éphésiens deux : le verset dix, on y lit : "Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions". Vous n'êtes pas ici pour dormir votre vie, pour gaspiller vos talents, pour enterrer vos dons sous le boisseau de la médiocrité.

Permettez-moi de vous raconter l'histoire bouleversante de Marie, une femme de notre communauté qui a vécu cette transformation. Pendant des années, elle survivait plus qu'elle ne vivait. Chaque matin était une corvée, chaque journée un fardeau. Elle accomplissait ses tâches mécaniquement, sans joie, sans passion, sans cette étincelle divine qui devrait illuminer l'existence humaine.

Mais un jour, pendant une nuit d'insomnie, elle a réalisé que des millions de personnes auraient tout donné pour avoir une journée de plus, une heure de plus, une minute de plus sur cette terre. Elle a compris que chaque battement de son cœur était un cadeau, que chaque respiration était une grâce, que chaque nouveau jour était une opportunité sacrée de faire une différence dans ce monde.

Ce jour-là, mes bien-aimés, Marie a cessé de survivre pour commencer à vivre ! Elle a embrassé sa responsabilité sacrée avec une passion qui a transformé non seulement sa propre existence, mais aussi celle de tous ceux qui l'entouraient. Elle est devenue cette femme rayonnante qui inspire aujourd'hui des dizaines de personnes dans notre communauté.

Comme le disait si justement l'écrivain Henry David Thoreau : "La plupart des hommes mènent une vie de désespoir silencieux." Mes frères et sœurs, sortez de ce désespoir silencieux ! Embrassez la responsabilité glorieuse de vivre pleinement !

Mes frères et sœurs bien-aimés, nous voici arrivés au terme de cette méditation transformatrice sur la trilogie sacrée de l'existence humaine. Nous avons découvert ensemble les trois piliers sur lesquels repose notre passage sur cette terre : la nécessité divine du sommeil, la grâce miraculeuse du réveil, et la responsabilité sacrée de vivre.

Rappelez-vous cette vérité fondamentale : votre existence n'est pas une série d'événements aléatoires, mais un chef-d'œuvre divin orchestré par l'Eternel Lui-même. Chaque nuit où vous fermez les yeux, vous vous abandonnez à la providence divine. Chaque matin où vous les ouvrez, vous recevez un cadeau immérité. Chaque jour que vous vivez, vous avez l'opportunité sacrée de glorifier votre Créateur.

Ne gaspillez plus vos nuits dans l'agitation stérile ! Accueillez le sommeil comme une nécessité divine, comme un moment de communion intime avec Celui qui veille sur vous. Au Psaume quatre : le verset neuf, on y lit : "En paix je me couche, et aussitôt je m'endors ; Car toi seul, ô Eternel ! tu me donnes la sécurité dans ma demeure".

Ne prenez plus vos réveils comme des évidences banales ! Chaque matin, levez-vous avec gratitude, reconnaissant que vous êtes les bénéficiaires d'une grâce extraordinaire. En Psaume cent dix-huit : le verset vingt-quatre, on y lit : "Voici le jour que l'Eternel a fait : Qu'il soit pour nous un sujet d'allégresse et de joie !"

Ne vivez plus vos journées dans la médiocrité spirituelle ! Embrassez votre responsabilité sacrée avec passion, avec détermination, avec cette intensité divine qui fait de chaque instant une offrande à la gloire de Dieu. En Un Corinthiens dix : le verset trente et un, on y lit : "Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu".

En cette heure solennelle, je vous invite à faire de ces trois vérités les fondements de votre nouvelle existence. Sortez d'ici transformés ! Sortez d'ici avec une nouvelle compréhension du rythme sacré de la vie ! Sortez d'ici pour vivre pleinement cette trilogie divine que Dieu a établie pour votre épanouissement spirituel !

Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, l'amour de Dieu le Père, et la communion du Saint-Esprit vous accompagnent dans cette nouvelle compréhension de l'existence.

Qu'il en soit ainsi. Amen. Amen.

lundi 14 juillet 2025

Le Repos Céleste

 

"Venez à Moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et Je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car Je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger."

Matthieu onze, versets vingt-huit à trente.

Le Repos Céleste.

Ce matin, avant de venir dans cette maison de Dieu, combien d'entre vous ont regardé les nouvelles ? Combien ont été assaillis par les images de guerre, de catastrophes, de violence qui défilent sans cesse sur nos écrans ? Combien se sont levés avec le poids de l'inquiétude pour l'avenir de leurs enfants, l'angoisse des factures à payer, la douleur d'une maladie qui ronge, la solitude d'un cœur brisé ?

Il y a quelques semaines, j'ai rencontré une femme dans un parc. Elle était assise sur un banc, le regard perdu dans le vide. Ses épaules étaient affaissées sous un poids invisible mais bien réel. Quand je me suis approché, elle m'a dit ces mots que je n'oublierai jamais : "Pasteur, je suis si fatiguée... fatiguée de lutter, fatiguée d'espérer, fatiguée d'avoir mal. Y a-t-il vraiment un endroit où l'âme peut se reposer ?"

Mes bien-aimés, cette question traverse les siècles. Depuis que l'humanité a perdu l'Éden, depuis que le péché est entré dans le monde, chaque cœur humain crie cette même supplication silencieuse : "Où trouver le repos ?" Les philosophes l'ont cherché dans la sagesse, les riches dans l'accumulation, les puissants dans la domination, les plaisanciers dans l'évasion... mais tous, TOUS, finissent par découvrir que ce repos leur échappe comme le sable entre les doigts.

Mais il y a 2000 ans, au bord du lac de Tibériade, une voix s'est élevée. Une voix différente. Une voix qui n'a pas dit : "Luttez plus fort", "Soyez plus braves", "Serrez les dents"... Non. Cette voix a dit : "VENEZ À MOI, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et JE vous donnerai du repos."

Aujourd'hui, à travers les strophes magnifiques de ce cantique "Quel repos céleste", nous allons découvrir ensemble cette promesse de Jésus. Non pas un repos temporaire, non pas une trêve passagère, mais un repos CÉLESTE, un repos qui transforme notre manière de vivre, de souffrir, d'espérer et même de mourir.

Aujourd’hui, nous allons gravir ensemble quatre marches qui nous mèneront vers les hauteurs de ce repos céleste. Quatre dimensions de cette paix divine qui transformera votre compréhension de ce que signifie vraiment vivre en Christ.

Le Repos de l'Appartenance : "Jésus, d'être à Toi."

"Quel repos céleste, Jésus, d'être à Toi. À Toi pour la mort et la vie, Dans les jours mauvais De chanter avec foi : Tout est bien, ma paix est infinie."

Mes frères et sœurs, il faut comprendre quelque chose de fondamental : notre repos ne dépend pas de nos circonstances, mais de notre APPARTENANCE. L'auteur de ce cantique l'a saisi. Il ne dit pas "Quel repos d'avoir une belle maison" ou "Quel repos d'être en bonne santé", mais "Quel repos d'être À TOI, Jésus."

Permettez-moi de vous raconter une histoire vraie. Pendant la Seconde Guerre mondiale, une petite fille juive a été cachée par une famille chrétienne. Chaque soir, quand les bombes tombaient et que les sirènes hurlaient, cette enfant terrorisée se glissait dans le lit de sa mère adoptive. Et cette femme de foi lui murmurait : "N'aie pas peur, ma chérie. Tu es À NOUS. Quoi qu'il arrive, tu nous appartiens, et nous t'aimons." L'enfant s'endormait alors paisiblement, non pas parce que le danger avait disparu, mais parce qu'elle APPARTENAIT à quelqu'un qui l'aimait.

C'est exactement ce que Jésus nous dit. "Mes brebis entendent ma voix ; je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main." Jean dix, versets vingt-sept à vingt-huit.

Vous appartenez à Jésus. Pour la mort ET pour la vie. Cette appartenance ne dépend pas de votre performance, de votre humeur ou de vos circonstances. Elle est scellée par le sang de l'Agneau, gravée dans les paumes de ses mains percées, inscrite dans le livre de vie depuis avant la fondation du monde.

C'est pourquoi, mes bien-aimés, même "dans les jours mauvais", nous pouvons "chanter avec foi : Tout est bien." Non pas parce que tout VA bien autour de nous, mais parce que tout EST bien entre nous et Dieu. Notre paix devient infinie parce qu'elle puise à la source infinie de l'amour divin.

Mais cette appartenance à Christ nous conduit naturellement vers une seconde dimension de notre repos : la libération.

Le Repos de la Libération : "Mon fardeau n'est plus."

"Quel repos céleste. Mon fardeau n'est plus. Libre par le sang du Calvaire, Tous mes ennemis, Jésus les a vaincus, Gloire et louanges à Dieu notre Père."

Oh, quelle déclaration triomphante. "Mon fardeau n'est plus." Mes amis, savez-vous de quel fardeau il s'agit ? Ce n'est pas seulement le fardeau des épreuves quotidiennes, mais le fardeau le plus lourd que l'humanité ait jamais porté : le fardeau de la CULPABILITÉ.

J'ai connu un homme qui, pendant quarante ans, a porté le poids d'une erreur commise dans sa jeunesse. Cette faute le suivait partout, lui murmurait ses accusations la nuit, empoisonnait ses joies, ternissait ses succès. Il avait tout essayé : la psychologie, la philosophie, même la religion... mais rien ne pouvait effacer cette tache sur sa conscience. Jusqu'au jour où il a compris ce que signifie "libre par le sang du Calvaire".

Le sang du Calvaire. Ces mots ne sont pas une métaphore poétique, mes frères. C'est la réalité la plus concrète de l’univers. Quand Jésus a versé son sang sur cette croix, il a payé la dette que nous ne pouvions jamais payer. Il a porté la condamnation que nous méritions. Il a pris sur lui la colère de Dieu contre le péché.

"Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ." Romains huit, verset un. Aucune condamnation. Plus de culpabilité. Plus de honte. Plus de peur du jugement. Votre ardoise est effacée, votre dette est payée, votre prison est ouverte.

Et regardez ce qui suit : "Tous mes ennemis, Jésus les a vaincus." Quels sont nos vrais ennemis ? Pas nos circonstances difficiles, pas les gens qui nous font du mal, mais Satan, le péché et la mort. Et Jésus les a TOUS vaincus. À la croix, il a désarmé les dominations et les autorités. À la résurrection, il a vaincu la mort. Par son Esprit, il brise la puissance du péché dans nos vies.

Pas étonnant que notre cœur éclate en "Gloire et louanges à Dieu notre Père." Quand vous réalisez vraiment ce que Christ a fait pour vous, la louange n'est plus un effort, c'est une explosion de reconnaissance.

Cette libération glorieuse du passé nous amène maintenant à découvrir comment ce repos se vit concrètement dans notre quotidien.

Le Repos de la Providence : "Tu conduis mes pas."

"Quel repos céleste. Tu conduis mes pas, Tu me combles de tes richesses, Dans ton grand amour, Chaque jour tu sauras Déployer envers moi tes tendresses."

Mes bien-aimés, passons maintenant du repos du passé (notre salut) au repos du présent (notre vie quotidienne). "Tu conduis mes pas..." Quelle confiance. Quelle sérénité.

Connaissez-vous l'histoire de cette femme aveugle qui traversait chaque jour une rue très fréquentée pour se rendre à son travail ? Un journaliste, intrigué par son assurance, lui demanda : "Comment faites-vous pour traverser cette rue si dangereuse sans voir ?" Elle répondit avec un sourire : "Je ne regarde pas la circulation, je regarde la main qui tient la mienne."

C'est exactement notre situation. Nous ne voyons pas l'avenir, nous ne connaissons pas tous les détails du plan de Dieu, mais nous SAVONS que sa main tient la nôtre. "Tu conduis mes pas..."

Et remarquez : il ne dit pas "Tu ME conduis", mais "Tu conduis MES PAS". Dieu s'occupe de chaque détail de notre marche. Chaque pas, chaque décision, chaque tournant de notre vie est sous sa surveillance aimante. "L'Éternel affermit les pas de l'homme, et il prend plaisir à sa voie" Psaume trente-sept, verset vingt-trois.

"Tu me combles de tes richesses..." De quelles richesses parle-t-il ? Pas forcément de richesses matérielles, mais des vraies richesses : la paix, la joie, l'espérance, l'amour, la présence de Dieu, les promesses de sa Parole, la communion fraternelle... "Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ" Philippiens quatre, verset dix-neuf.

"Chaque jour tu sauras déployer envers moi tes tendresses..." Oh, mes amis, méditez sur ces mots. CHAQUE JOUR. Pas seulement les bons jours, pas seulement quand nous le méritons, mais CHAQUE JOUR. "Les compassions de l'Éternel ne sont pas épuisées, ses miséricordes ne sont pas à leur terme ; elles se renouvellent chaque matin" Lamentations trois, versets vingt-deux à vingt-trois.

Mais ce repos présent, aussi merveilleux soit-il, nous prépare et nous fait aspirer à une réalité encore plus glorieuse : le repos éternel.

Le Repos de la Glorification : "Auprès de Toi, j'aurai ma place."

"Quel repos céleste, Quand enfin, Seigneur, Auprès de Toi, j'aurai ma place, Après les travaux, Les combats, la douleur, À jamais je pourrai voir ta face."

Et maintenant, mes bien-aimés, l'auteur de ce cantique lève les yeux vers l'horizon éternel. "Quand enfin, Seigneur..." Il y a dans ces mots une nostalgie sainte, une aspiration profonde vers notre vraie patrie.

Vous savez, nous vivons dans un monde où l'on évite de parler de la mort, où l'on fait tout pour oublier notre mortalité. Mais le chrétien, lui, peut regarder la mort en face et dire : "Quand enfin..." Pourquoi ? Parce qu'il sait que la mort n'est qu'une porte qui s'ouvre sur la gloire.

"Auprès de Toi, j'aurai ma place..." Quelle assurance. Il ne dit pas "j'espère avoir ma place" ou "peut-être que j'aurai ma place", mais "J'AURAI ma place." Cette place a été préparée par Jésus lui-même : "Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi" Jean quatorze, versets deux à trois.

"Après les travaux, les combats, la douleur..." Mes frères et sœurs, cette vie est un combat. Paul l'a dit : "J'ai combattu le bon combat" Deuxième Épître à Timothée, chapitre quatre, verset sept. Nous luttons contre le péché, contre les tentations, contre les épreuves, contre le découragement. Parfois nous sommes fatigués, parfois nous avons mal, parfois nous pleurons... Mais tout cela aura une fin.

"À jamais je pourrai voir ta face." Oh, quelle perspective glorieuse. Voir Jésus face à face. Non plus par la foi, non plus dans un miroir, mais face à face. "Nous le verrons tel qu'il est" Première épître de Jean, chapitre trois, verset deux. Plus de voile, plus de distance, plus de séparation. Une communion parfaite, une joie parfaite, un repos parfait.

Le Refrain de Notre Vie : "Quel repos, quel céleste repos."

"Quel repos, quel céleste repos."

Ce refrain, mes bien-aimés, devrait être le refrain de notre vie. Pas seulement le dimanche matin dans ce temple, mais lundi matin au bureau, mardi soir dans les embouteillages, mercredi quand les enfants sont malades, jeudi quand les finances sont serrées, vendredi quand la fatigue pèse, samedi quand la solitude nous étreint...

"Quel repos, quel céleste repos." Parce que nous appartenons à Jésus. Parce que nos fardeaux ont été portés. Parce que nos pas sont conduits. Parce que notre place est préparée.

Si ce matin vous vous demandez si vous appartenez vraiment à Jésus, écoutez sa voix : "Venez à moi." Pas "méritez-moi", pas "prouvez-moi", mais "VENEZ à moi." Il vous attend les bras ouverts. Confessez vos péchés, croyez en son sacrifice, et vous découvrirez ce repos céleste.

Vous qui êtes écrasé par la culpabilité, par l'inquiétude, par la douleur : regardez à la croix. Votre fardeau a été porté par un autre. "Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous" Première épître de Pierre, chapitre cinq, verset sept.

Vous qui ne savez pas ce que demain vous réserve : rappelez-vous que vos pas sont conduits par celui qui connaît toutes choses. "Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même" Matthieu six, verset trente-quatre.

Vous qui pleurez un proche parti avant vous : si cette personne était en Christ, elle connaît maintenant ce repos parfait. Elle voit la face de Jésus. Et un jour, vous la retrouverez dans cette gloire éternelle.

Mes bien-aimés frères et sœurs, nous vivons dans un monde agité, dans une époque troublée. Autour de nous, les gens courent, s'agitent, s'inquiètent, se désespèrent. Mais nous, nous avons trouvé le repos. Pas un repos paresseux, pas un repos égoïste, mais un repos qui nous donne la force de servir, la joie de témoigner, l'espérance de persévérer.

Que ce cantique devienne votre chant quotidien. Quand vous vous levez le matin, chantez : "Quel repos céleste, Jésus, d'être à toi." Quand vous traversez des épreuves, rappelez-vous : "Mon fardeau n'est plus." Quand vous ne savez plus où aller, souvenez-vous : "Tu conduis mes pas." Et quand la route vous semble longue, regardez vers la gloire : "À jamais je pourrai voir ta face."

Mes amis, ce repos n'est pas seulement pour l'au-delà, il commence aujourd’hui. Maintenant. Ici. En sortant de ce temple, vous ne sortirez pas avec de nouvelles anxiétés, mais avec ce refrain dans le cœur : "Quel repos, quel céleste repos."

Et un jour, quand notre pèlerinage terrestre s'achèvera, nous chanterons ce cantique dans la gloire, avec les anges et les rachetés de tous les âges, dans ce repos éternel où il n'y aura plus ni douleur, ni cri, ni larmes, mais seulement la présence glorieuse de notre Sauveur.

Prions...

"Seigneur Jésus, nous te remercions pour ce repos céleste que tu nous offres. Aide-nous à vivre chaque jour dans cette réalité glorieuse. Que ton repos remplisse nos cœurs anxieux, que ta paix garde nos pensées troublées, que ton amour transforme nos craintes en confiance. Et prépare-nous pour ce jour béni où nous te verrons face à face. Amen."