Jésus-Christ : le seul Sauveur

...ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. 1 Jean 5:11-13



jeudi 27 novembre 2025

L'Héritage Éternel II

 

« Rendez grâces au Père,
Qui vous a rendus capables
D’avoir part à l'héritage des saints dans la lumière... »

Colossiens 1 :12.

 

L'Héritage Reçu.
L'Héritage Partagé.
L'Héritage Éclairé.
L'Héritage Éternel.

 Oui, L'HÉRITAGE ÉTERNEL !

             Il y a des vérités qui transforment. Des déclarations qui libèrent au lieu d'enchaîner. Des paroles qui changent une vie. — « Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables » — voilà l'une de ces vérités bouleversantes !

Paul ne parle pas ici d'un simple privilège religieux, d'une théologie abstraite, d'un concept sans impact. Non ! Il parle d'un héritage qui traverse quatre dimensions glorieuses, qui élève le croyant de l'incapacité jusqu'à la possession éternelle.

Aujourd'hui, je veux vous emmener dans ce voyage magnifique. De l'incapacité vers la capacité, de l'isolement vers la communion, de l'obscurité vers la lumière, de la promesse vers la possession. Quatre étapes. Quatre dimensions. Quatre gloires.

         Frères et sœurs, ouvrez vos cœurs : L'héritage n'est pas un concept théorique — c'est un voyage ; un voyage du croyant vers sa destinée divine.

En effet, il y a d'abord L'Héritage Reçu, cette capacité divine qui nous est accordée et qui devient notre qualification. Oui,

L'HÉRITAGE REÇU : LA CAPACITÉ DIVINE.
« Cette capacité divine qui nous est accordée et devient notre qualification. »
La révélation de l'incapacité.

Tout commence par une prise de conscience brutale. Dans ce lieu de vérité où l'homme se voit tel qu'il est, là où le miroir de la Parole révèle sa condition réelle. C'est là que naît la compréhension de l'héritage.

L'héritage reçu, c'est cette première révélation. Ce moment sacré où quelque chose s'éveille en toi. Tu réalises soudain : « Je ne suis pas capable par moi-même ! » Ce n'est pas encore de la victoire, ce n'est pas encore de la gloire — c'est une prise de conscience fulgurante qui brise l'orgueil. En Romains 3 :23, il est écrit : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. »

     L'héritage commence quand l'homme reconnaît son incapacité totale. Mais cette révélation ne nous laisse pas désespérés. Elle nous prépare. Elle nous ouvre à recevoir ce que nous ne pourrions jamais mériter. Elle nous positionne pour accueillir le miracle de la capacité divine. De l'incapacité à la capacité.

La capacité accordée.

Oh, l'héritage reçu n'est pas une conquête personnelle ! C'est un don. C'est une grâce. C'est le Père Lui-même qui rend capable ! « Qui vous a rendus capables... »

Le Père te qualifie. Le Père te rend digne. Le Père te donne la capacité que tu n'as jamais eue, que tu n'aurais jamais pu obtenir par tes efforts, tes œuvres, ta religiosité.

Tu te souviens de Pierre ? Un pêcheur ordinaire, impulsif, instable. Mais Jésus lui a dit : « Tu es Pierre, et sur cette pierre Je bâtirai mon Église. » Matthieu 16 :18.

Le Père l'a rendu capable ! Il a transformé l'incapacité en capacité divine. L'homme ordinaire est devenu un pilier de l'Église.

         Frères et sœurs, reconnaissez-vous cette capacité en vous ?

L'œuvre de la grâce.

L'héritage reçu, c'est l'œuvre exclusive de la grâce. La grâce souveraine. C'est ce moment où tu comprends que tu ne mérites rien, mais que Dieu te donne tout. Que tu n'es rien, mais qu'Il te rend capable de tout. Personne ne peut se vanter. Personne ne peut dire : « C'est moi. » Mais tout croyant peut témoigner : « C'est Lui. C'est le Père. C'est Sa grâce. »

La Bible nous dit en Éphésiens 2 :8-9 : « C'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. »

         Après cette première dimension : L'héritage reçu — la capacité divine qui nous est accordée et devient notre qualification — vient L'Héritage Partagé, quand Dieu nous fait entrer dans la communion des saints. Oui,

L'HÉRITAGE PARTAGÉ : LA COMMUNION DES SAINTS.
L'entrée dans la famille.

En effet, l'héritage ne reste pas individuel. Il s'élargit — ou plutôt, il s'approfondit. Il atteint maintenant la dimension communautaire, ce lieu de la communion, de l'appartenance, de la famille spirituelle.

Et c'est là que Dieu nous intègre. Oh, cette intégration divine ! Quand le Saint-Esprit t'unit au Corps de Christ et que soudain, tu réalises que tu n'es plus seul, que tu fais partie d'une famille, d'un peuple, d'une communauté sainte !

Les barrières tombent. L'isolement disparaît. Tu entres dans quelque chose de plus grand que toi : « Avoir part à l'héritage des saints. »

C'est la communion glorieuse. La participation collective.

L'héritage partagé, c'est quand tu comprends que l'héritage n'est pas seulement pour toi, mais avec d'autres. Pas une bénédiction solitaire, mais une richesse collective. Non ! C'est une communion profonde, réelle, qui te lie aux saints de tous les temps et de tous les lieux.

Paul a connu cet héritage partagé. Il a écrit : « Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. » Galates 3 :28.

Pourquoi ? Parce que l'héritage est partagé ! Parce que la communion l'avait saisi avec une telle force qu'il ne pouvait plus voir de divisions — seulement l'unité du Corps !

« Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part. » 1 Corinthiens 12 :27.

L'héritage partagé te fait comprendre que tu es membre d'un tout glorieux.

         Frères et sœurs bien-aimés, il y a des bénédictions individuelles. Il y a des grâces personnelles. Mais il y a aussi l'héritage partagé — cette richesse collective qui se multiplie quand elle est vécue ensemble.

La richesse de la diversité.

David célébrait cette communion : « Voici, oh ! qu'il est agréable, qu'il est doux pour des frères de demeurer ensemble ! » Psaume 133 :1.

La première Église vivait cet héritage partagé : « La multitude de ceux qui avaient cru n'était qu'un cœur et qu'une âme. » Actes 4 :32. Les saints de l'Apocalypse partagent cet héritage : « Une foule que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toutes tribus, de tous peuples, et de toutes langues. » Apocalypse 7 :9. Cet héritage n'est pas uniforme — il est diversifié ! Mais dans la diversité, il y a l'unité. Dans la multiplicité, il y a la communion.

         Vis-tu cet héritage partagé avec tes frères et sœurs ?

L'appartenance sacrée.

L'héritage partagé naît d'une appartenance véritable, d'une identité collective enracinée dans la famille de Dieu. Une famille qui n'est pas fondée sur le sang, mais sur la grâce ; qui n'est pas bâtie sur la race, mais sur la rédemption. « Ainsi donc, vous n'êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors ; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. » Éphésiens 2 :19.

     Pour donner suite à l'héritage partagé, s'ouvre L'Héritage Éclairé, ce moment où le croyant sort des ténèbres pour entrer dans la lumière divine. Oui,

L'HÉRITAGE ÉCLAIRÉ : LA RÉVÉLATION DE LA LUMIÈRE.
La transition glorieuse.

Voilà le temps où quelque chose de glorieux se produit. Car l'héritage ne se vit plus seulement dans la capacité (reçue) ou dans la communion (partagée). Il commence à briller ! Le croyant qualifié sort des ténèbres — de ce qui est obscur, confus, aveugle. Il entre dans la lumière !

« Dans la lumière. » « Il nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour. » Colossiens 1 :13.

L'héritage éclairé, c'est ce moment où tu cesses de marcher à tâtons dans l'obscurité, et tu commences à voir clair ! C'est l'illumination spirituelle. Ton esprit s'éclaire. Tu entres dans une autre dimension. Ce n'est plus seulement : « J'ai reçu la capacité », mais « Je vois maintenant pourquoi j'ai été rendu capable. »

Ce n'est plus seulement : « Je partage l'héritage », mais « Je comprends maintenant la profondeur de cet héritage. » Tu passes de l'ignorance à la connaissance. De l'aveuglement à la vision. Des ténèbres à la lumière. L'héritage éclairé te fait voir la vérité et non plus seulement les ombres.

 La vision transformée.

Paul a connu cette illumination. Sur le chemin de Damas, aveuglé par une lumière céleste, il a crié : « Qui es-tu, Seigneur ? » Et quand ses yeux se sont ouverts, il a vu clair : « Je vis le Seigneur. » Actes 9 :5, 27. Il n'était plus dans les ténèbres — il était éclairé par la révélation divine. Et là, dans cette lumière, l'héritage n'est plus théorique seulement — il devient visible, réel, tangible. Jean, dans son Évangile, témoigne de cette lumière : « La vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue. » Jean 1 :4-5.

La marche dans la clarté.

Dans cette dimension, tu marches dans la vérité. Tu ne trébuches plus. Tu ne te perds plus. Tu vois le chemin parce que la lumière te guide. « Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier. » Psaume 119 :105. La communion spirituelle avec la lumière. Solennellement, la Bible déclare en 1 Jean 1 :7 : « Si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. »

         Si l'héritage éclairé, c'est la sortie des ténèbres pour entrer dans la révélation, au sommet surgit l'héritage éternel, qui trouve sa pleine expression dans la possession définitive. Oui,

L'HÉRITAGE ÉTERNEL : LA POSSESSION DÉFINITIVE.
Le sommet glorieux.

Oui, nous voici au sommet ! L'héritage a été reçu, partagé, éclairé — et maintenant, il est possédé pour toujours ! C'est l'apogée divine.

L'héritage éternel, c'est l'apogée, le point culminant, la gloire suprême. C'est quand tu te tiens devant le trône et que tout ton être — esprit, âme et corps — entre dans la possession complète, définitive, éternelle de ce qui t'a été promis.

Ce n'est plus « Je suis rendu capable. » C'est « Je possède ! » Ce n'est plus « Je partage l'héritage. » C'est « L'héritage est mien pour toujours ! » Ce n'est plus l'espérance de l'héritage. C'est la réalisation de l'héritage.

La possession assurée.

Frères et sœurs bien-aimés, la possession éternelle, c'est l'héritage porté à son expression la plus complète. C'est quand tu n'as plus besoin d'espérer. Tu possèdes parce que c'est accompli. Tu règnes parce que c'est acquis. La possession totale.

Les rachetés dans l'Apocalypse proclament : « Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l'Agneau ! » Apocalypse 7 :10.

Pierre écrit : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d'entre les morts, pour un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir, réservé dans les cieux pour vous. » 1 Pierre 1 :3-4.

 L'expression ultime.

En effet, la possession ne connaît pas de perte — elle garantit tout. Dans la possession éternelle, l'héritage trouve sa pleine réalisation. Tout ce qui a commencé comme une capacité divine, tout ce qui s'est approfondi dans la communion des saints, tout ce qui s'est révélé dans la lumière — tout cela se concrétise maintenant en possession éternelle, en règne glorieux, en victoire définitive. L'accomplissement final.

Paul proclamait avec assurance : « J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m'est réservée. » 2 Timothée 4 :7-8. Pourquoi ? « Héritage éternel ! » Parce qu'il ne peut être perdu ! Il ne connaît pas de fin. Sur terre, nous recevons les arrhes de cet héritage. Dans le ciel, nous en prenons possession pleinement, définitivement. C'est la dimension éternelle.

Il est rapporté en Apocalypse 21 :7 : « Celui qui vaincra héritera ces choses ; Je serai son Dieu, et il sera mon fils. »

Frères et sœurs bien-aimés, l'héritage éternel te relie au trône. Il te fait goûter dès maintenant ce que tu posséderas pour l'éternité : la gloire avec Christ.

         Frères et sœurs, comprenez-vous maintenant ? Considérons LE VOYAGE AU COMPLET. L'héritage n'est pas un concept isolé — c'est un voyage glorieux :

Il commence dans la capacité : le Père rend capable, une qualification divine naît. Il s'élargit dans la communion : Dieu intègre, la famille se forme. Il s'illumine dans la lumière : le croyant sort des ténèbres, la révélation éclate. Il culmine dans la possession : l'héritage éternel est acquis pour toujours. C'est un crescendo. Un crescendo spirituel ! Un voyage de l'incapacité vers la capacité, de l'isolement vers la communion, des ténèbres vers la lumière, de la promesse vers la possession !

Alors à chacun, je dis : Reçois la capacité divine. Reconnais ton incapacité. Laisse le Père te rendre capable. Ne compte pas sur tes forces. Repose-toi sur Sa grâce. Laisse la capacité divine te transformer. Entre dans la communion des saints. Ne reste pas isolé. Partage l'héritage avec tes frères et sœurs. Unis-toi au Corps. Vis l'appartenance sacrée. Laisse la communion t'enrichir. Marche dans la lumière. Sors des ténèbres. Ouvre tes yeux spirituels. Vois clair. Comprends la profondeur de l'héritage. Entre dans la révélation divine. Laisse la lumière te guider.

Enfin, Possède l'héritage éternel. Ne doute pas. Saisis ce qui t'a été donné. Vis dans l'assurance. Règne avec Christ. Goûte dès maintenant à ce que tu posséderas pour toujours.

 Un jour, un homme est entré dans une assemblée. Il n'avait rien. Pas de mérites, pas de force, pas de lumière. Mais il avait un cœur ouvert à recevoir. On lui a demandé : « Que vas-tu offrir à Dieu ? » Il a répondu avec des larmes : « Je vais Lui offrir les quatre trésors que j'ai découverts : ma capacité reçue, ma communion vécue, ma lumière révélée, et ma possession éternelle. »

            Frères et sœurs,

Aujourd'hui, Dieu vous invite à ce voyage. De l'héritage reçu à l'héritage éternel. De la capacité divine à la possession céleste. Ne reste pas dans l'incapacité. Ne reste pas isolé. Ne reste pas dans les ténèbres. Laisse le Père te rendre capable. Entre dans la communion. Marche dans la lumière. Et possède ton héritage éternel. Car celui qui reçoit l'héritage entre dans la joie de son Maître.

« Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière. »

Qu'il en soit ainsi ! Amen et Amen.

mercredi 26 novembre 2025

Le Salut Offert

 

« Car ainsi parle l'Éternel, Le créateur des cieux, le seul Dieu,
Qui a formé la terre, qui l'a faite et qui l'a affermie,
Qui l'a créée pour qu'elle ne fût pas déserte,
Qui l'a formée pour qu'elle fût habitée :
Je suis l'Éternel, et il n'y en a point d'autre. »

Ésaïe quarante-cinq : les versets dix-huit à vingt-deux.

Nous inspirant de cette déclaration souveraine du Créateur, nous donnons pour titres au message :

L'Unicité Proclamée.
L'Invitation Lancée.
Le Salut Offert.
La Conversion Nécessaire.
La Délivrance Assurée.

Oui : Tournez-vous vers Moi, et Vous Serez Sauvés.

Frères et sœurs bien-aimés,

Imaginez une scène dramatique dans l'ancienne Babylone, au sixième siècle avant Christ. Des milliers de personnes se pressent dans les rues pavées. Leurs pas résonnent vers les temples majestueux. Leurs mains portent des offrandes coûteuses. Leurs voix murmurent des prières désespérées. Devant eux se dressent des statues imposantes. Des idoles dorées qui brillent au soleil. Des dieux de pierre qui ne voient pas. Des divinités de bois qui n'entendent pas.

Les regards suppliants se fixent sur ces visages sculptés. Les mains tremblantes déposent des sacrifices aux pieds inertes. Les cœurs angoissés attendent une réponse qui ne vient jamais. Ces hommes cherchent le salut. Ces femmes implorent la délivrance. Ces enfants espèrent la protection. Mais leurs dieux restent muets ! Immobiles ! Impuissants !

Ils ont tourné le dos au vrai Dieu. Ils ont détourné leurs regards du Créateur. Ils ont orienté leurs cœurs vers le néant. Et dans cette confusion spirituelle, dans cette obscurité religieuse, dans ce désert d'idolâtrie, résonne soudain une voix ! Une voix qui traverse les siècles ! Une voix qui bouleverse les nations ! Une voix qui proclame : « JE SUIS L'ÉTERNEL, ET IL N'Y EN A POINT D'AUTRE ! »

Voilà le message que nous explorons aujourd'hui ! La déclaration exclusive du seul vrai Dieu ! L'invitation pressante du Créateur ! L'appel urgent à la conversion !

Avant de comprendre l'invitation divine, examinons d'abord l'identité glorieuse de Celui qui nous appelle. Oui:

L'IDENTITÉ RÉVÉLÉE.
L'Unicité Proclamée.

Bien-aimés du Seigneur,

« Car ainsi parle l'Éternel, Le créateur des cieux, le seul Dieu ! » Remarquez-vous cette affirmation catégorique ? Dieu Se présente d'abord comme CRÉATEUR, puis comme le SEUL Dieu ! Car avant de répondre à Son invitation, nous devons savoir QUI nous invite !

Comprenez la révélation fondamentale ! L'Éternel n'est pas un dieu parmi d'autres ! Il n'est pas une option spirituelle ! Il n'est pas une possibilité religieuse ! Il est LE CRÉATEUR des cieux ! Le SEUL Dieu ! L'UNIQUE Sauveur !

En Ésaïe quarante-cinq : le verset dix-huit, nous lisons : « Qui a formé la terre, qui l'a faite et qui l'a affermie, Qui l'a créée pour qu'elle ne fût pas déserte, Qui l'a formée pour qu'elle fût habitée. » Trois verbes puissants décrivent Son œuvre : FORMÉ, FAIT, AFFERMI ! Ce n'est pas le hasard ! Ce n'est pas l'accident ! Ce n'est pas l'évolution aveugle ! C'est la création INTENTIONNELLE ! La formation DÉLIBÉRÉE ! L'établissement SOUVERAIN !

Cette déclaration divine produit TROIS vérités fondamentales : Dieu seul est CRÉATEUR ! Dieu seul est SOUVERAIN ! Dieu seul est SAUVEUR ! Voilà pourquoi l'idolâtrie est si grave ! Voilà pourquoi le syncrétisme est si dangereux ! Voilà pourquoi la tiédeur spirituelle est si mortelle !

Le philosophe Blaise Pascal a écrit : « Il y a un vide en forme de Dieu dans le cœur de chaque homme. » Mais ce vide ne peut être rempli que par le VRAI Dieu ! Pas par des idoles fabriquées ! Pas par des philosophies humaines ! Pas par des religions inventées ! Seul le Créateur peut combler le besoin de Sa créature !

Pensez à ces Israélites en exil à Babylone. Entourés de temples païens. Pressés d'adorer les idoles locales. Tentés de compromis spirituels. Mais la voix de Dieu résonne : « Je suis l'Éternel, et il n'y en a point d'autre ! » Cette affirmation n'est pas arrogante ! Elle est VRAIE ! Ce n'est pas de l'intolérance ! C'est la RÉALITÉ ! Un seul Dieu existe vraiment ! Un seul peut sauver ! Un seul mérite l'adoration !

Après avoir contemplé l'identité glorieuse de Dieu, découvrons maintenant la vanité tragique de tout ce qui prétend Le remplacer. Oui:

L'IDOLÂTRIE DÉMASQUÉE.
L'Invitation Lancée.

Frères et sœurs en Jésus-Christ,

« Tournez-vous vers moi ! » Cette invitation présuppose que nous sommes tournés AILLEURS ! Que nos regards fixent d'AUTRES objets ! Que nos cœurs cherchent d'AUTRES sauveurs ! L'invitation divine révèle notre égarement spirituel !

En Ésaïe quarante-cinq : le verset vingt, Dieu déclare : « Ils n'ont point d'intelligence, ceux qui portent leur idole de bois, Et qui invoquent un dieu incapable de sauver. » Quelle description accablante ! PORTENT leur idole ! INVOQUENT un dieu incapable ! Imaginez l'absurdité ! Des hommes PORTENT ce qu'ils adorent ! Des créatures SOUTIENNENT leur créateur ! Des adorateurs TRANSPORTENT leur dieu !

L'idolâtrie moderne revêt des formes plus subtiles ! Ce n'est plus forcément des statues de bois ou de pierre ! C'est l'ARGENT qui devient dieu ! C'est le SUCCÈS qui devient idole ! C'est le PLAISIR qui devient sauveur ! Ce sont les RELATIONS qui deviennent absolu ! C'est le MOI qui devient centre !

Mais tous ces dieux modernes partagent la même caractéristique : ils sont INCAPABLES de sauver ! L'argent ne peut acheter la paix intérieure ! Le succès ne peut garantir le sens de la vie ! Le plaisir ne peut combler le vide existentiel ! Les relations ne peuvent satisfaire la soif spirituelle ! Le moi ne peut se sauver lui-même !

En Jean six : le verset soixante-huit, Pierre confesse cette vérité : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. » À QUI irions-nous ? Où trouverions-nous le salut ? Qui d'autre possède la vie éternelle ? PERSONNE ! Absolument PERSONNE !

L'écrivain C.S. Lewis a observé : « Si je trouve en moi un désir qu'aucune expérience dans ce monde ne peut satisfaire, l'explication la plus probable est que j'ai été fait pour un autre monde. » Oui ! Vous avez été fait POUR Dieu ! PAR Dieu ! AVEC un besoin de Dieu ! Aucun substitut ne suffira jamais !

Imaginez un homme perdu dans le désert. Assoiffé. Épuisé. Désespéré. Il voit des mirages partout. Des oasis illusoires. Des promesses trompeuses. Il court vers eux. Il creuse frénétiquement. Mais il ne trouve que du sable sec ! Encore et encore ! Mirage après mirage ! Jusqu'à ce qu'une voix retentisse du ciel : « TOURNE-TOI VERS MOI ! JE SUIS L'EAU VIVE ! » Mais combien persistent à creuser leurs puits vides ? Combien refusent de se tourner vers la source réelle ?

Enfin, après avoir compris qui est Dieu et la vanité de tout le reste, découvrons maintenant l'urgence absolue de répondre à Son appel. Oui:

LA CONVERSION URGENTE.
Le Salut Offert.

Bien-aimés dans la foi,

« Tournez-vous vers Moi, et vous serez sauvés ! » Pas simplement REGARDEZ vers moi ! Pas seulement PENSEZ à moi ! Mais TOURNEZ-VOUS ! C'est un mouvement radical ! Une réorientation totale ! Une conversion complète !

Trois éléments caractérisent cette conversion salvatrice :

Premièrement : Le MOUVEMENT. « Tournez-vous » implique ACTION ! Vous devez bouger ! Vous devez changer de direction ! Vous devez abandonner votre orientation actuelle ! SE TOURNER signifie QUITTER une position pour en adopter une autre ! Laisser une direction pour en prendre une nouvelle ! Abandonner un chemin pour en suivre un différent !

En Actes trois : le verset dix-neuf, Pierre proclame : « Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés. » REPENTEZ-VOUS ! CONVERTISSEZ-VOUS ! Ce sont des VERBES d'action ! Des impératifs divins ! Des commandements salvateurs !

Le second élément qui caractérise cette conversion salvatrice, c'est : L'UNIVERSALITÉ. « Vous tous qui êtes aux extrémités de la terre ! » Cette invitation traverse toutes les frontières ! Elle franchit toutes les barrières ! Elle s'adresse à TOUS ! Riches ou pauvres ! Instruits ou ignorants ! Religieux ou païens ! Juifs ou gentils ! Aucune exclusion ! Aucune discrimination ! TOUS sont invités !

En Jean trois : le verset seize, nous lisons : « Car Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. » QUICONQUE ! Quel mot magnifique ! Quel mot inclusif ! Quel mot libérateur ! VOUS êtes inclus dans ce QUICONQUE !

Le prochain élément qui caractérise cette conversion salvatrice, c'est troisièmement : L'EXCLUSIVITÉ. « Car je suis Dieu, et il n'y en a point d'autre. » L'invitation est universelle, mais la SOURCE est unique ! Tous peuvent venir, mais il n'y a qu'UNE porte ! Tous sont appelés, mais il n'y a qu'UN Sauveur ! Tous peuvent être sauvés, mais il n'y a qu'UN chemin !

Le théologien Billy Graham a déclaré : « Dieu prouve Son amour par le fait qu'il y a seulement UN chemin vers Lui. » Ce n'est pas une limitation ! C'est une GARANTIE ! Si Dieu offrait mille chemins, comment sauriez-vous lequel est le bon ? Mais puisqu'il n'y en a qu'UN, vous pouvez être CERTAIN !

Souvenez-vous du geôlier de Philippes. Rappelez-vous de sa question désespérée ! En Actes seize : le verset trente, il crie : « Que faut-il que je fasse pour être sauvé ? » Voilà la question la plus importante de l'existence humaine ! Et la réponse est simple et claire : « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé ! » PAS de rituel compliqué ! PAS de pénitence interminable ! PAS de mérite personnel ! SIMPLEMENT : TOURNE-TOI vers Lui ! CROIS en Lui ! ACCEPTE Son salut !

Après le tremblement de terre. Après la panique. Après la terreur. Le geôlier parle à Paul et Silas. Il tourne le dos à son ancienne vie. Il tourne son cœur vers Christ. Et IMMÉDIATEMENT, il est sauvé ! Cette même nuit, il est baptisé avec toute sa famille ! La conversion radicale produit la transformation immédiate !

Frères et sœurs bien-aimés,

Aujourd'hui, nous avons entendu la voix du Créateur ! Nous avons compris Son unicité absolue ! Nous avons reconnu la vanité de toute idolâtrie ! Nous avons saisi l'urgence de la conversion !

Alors, vers QUI êtes-vous tournés en ce moment ? Vers QUOI regardez-vous pour votre salut ? Sur QUI comptez-vous pour votre délivrance ? Si ce n'est pas le seul vrai Dieu, vous êtes tournés vers le NÉANT ! Vous fixez le VIDE ! Vous invoquez l'IMPUISSANCE !

Mais écoutez encore cette invitation divine ! « TOURNEZ-VOUS VERS MOI ! » Pas demain ! Pas la semaine prochaine ! Pas quand vous serez meilleur ! MAINTENANT ! AUJOURD'HUI ! TEL QUE VOUS ÊTES !

Peu importe, combien vous vous êtes éloignés ! Peu importe, quelles idoles vous avez servies ! Peu importe, combien de temps vous avez erré ! L'invitation reste valable ! « TOURNEZ-VOUS VERS MOI, ET VOUS SEREZ SAUVÉS ! »

Vous tous qui êtes, aux extrémités de la terre ! Vous qui vous sentez, trop loin de Dieu ! Vous qui pensez, être au-delà de Sa portée ! ÉCOUTEZ ! L'invitation vous concerne ! Le salut vous est offert ! La grâce vous est tendue !

Car IL est Dieu, et il n'y en a point d'autre ! IL seul a créé les cieux ! IL seul a formé la terre ! IL seul peut sauver votre âme ! Aucun autre nom sous le ciel ! Aucune autre puissance dans l'univers ! Aucun autre sauveur dans l'éternité !

Alors TOURNEZ-VOUS ! Détournez vos regards des idoles impuissantes ! Abandonnez vos faux sauveurs ! Quittez vos chemins d'égarement ! TOURNEZ-VOUS vers le Créateur ! TOURNEZ-VOUS vers le Rédempteur ! TOURNEZ-VOUS vers le seul qui peut RÉELLEMENT vous sauver !

Et quand vous vous serez tournés, vous découvrirez qu'IL vous attendait ! Que Ses bras étaient ouverts ! Que Son cœur battait pour vous ! Vous réaliserez que cette invitation n'était pas une menace, mais une PROMESSE ! Pas une contrainte, mais une GRÂCE ! Pas une limitation, mais une LIBÉRATION !

Car un jour, TOUT genou fléchira devant Lui ! TOUTE langue confessera qu'Il est Seigneur ! Dans les cieux, sur la terre, et sous la terre ! Tous reconnaîtront finalement la vérité : IL est Dieu, et il n'y en a point d'autre !

Mais quelle différence entre fléchir par contrainte et se tourner par foi ! Entre confesser par jugement et croire par grâce ! Entre reconnaître trop tard et accepter aujourd'hui !

Ne laissez pas passer cette heure ! Ne rejetez pas cette invitation ! Ne résistez pas à cette grâce ! TOURNEZ-VOUS vers Lui maintenant ! Et vous serez sauvés ! Certainement sauvés ! Éternellement sauvés !

Qu'il en soit ainsi. Amen. Amen.

mardi 25 novembre 2025

Les Douleurs de l'Exil

 

M'inspirant du cantique "Pour moi chrétien, la terre est un exil", nous donnons pour titres au message :

L'Exil du Pèlerin.


Les Douleurs Accablantes.
L'Attente Oppressante.
La Nostalgie Céleste.
L'Espérance Inébranlable.

Oui : Les Souffrances du Voyageur et la Consolation du Père.

Frères et sœurs bien-aimés,

Imaginez le pèlerin ! Loin de sa patrie ! Séparé de sa demeure ! Marchant sur une terre étrangère ! Son cœur soupire ! Son âme languit ! Son esprit gémit !

C'est VOTRE histoire ! C'est NOTRE réalité ! C'est la CONDITION de tout enfant de Dieu sur cette terre ! Nous sommes des EXILÉS ! Des ÉTRANGERS ! Des VOYAGEURS !

Écoutez le cantique ancien : « Pour moi chrétien, la terre est un exil ! » Quelle vérité profonde ! Quelle réalité bouleversante ! Quelle condition douloureuse !

Et pourtant, au milieu de cette douleur, une PROMESSE retentit ! Au cœur de cet exil, une ASSURANCE demeure ! Dans cette séparation, une ESPÉRANCE brille !

Ce message révèle TROIS douleurs de l'exil qui marquent votre pèlerinage terrestre ! Trois souffrances qui accablent le voyageur céleste ! Trois épreuves qui forgent votre foi !

Mais avant de découvrir la consolation finale, examinons d'abord la réalité de notre condition. Oui :

LA PREMIÈRE DOULEUR : L'INCERTITUDE ACCABLANTE.

Ne Pas Savoir la Limite de Ses Souffrances.

Bien-aimés du Seigneur,

Voici la PREMIÈRE douleur qui pèse sur le cœur de l'exilé ! L'ignorance de la durée ! L'incertitude du terme ! Le mystère du temps ! Quand finira l'exil ? Combien de jours encore ? Jusqu'à quelle heure la séparation ? Ces questions BRÛLENT dans l'âme ! Elles TOURMENTENT l'esprit ! Elles ACCABLENT le cœur !

« Il faut marcher de péril en péril », dit le cantique ! Pas un péril, puis le repos ! Pas une épreuve, puis la fin ! Mais de péril EN péril ! D'épreuve EN épreuve ! De souffrance EN souffrance !

Cette douleur possède TROIS dimensions déchirantes :

Premièrement : C'est la douleur de l'HORIZON inconnu ! Vous ne voyez pas la fin ! Vous ne discernez pas le terme ! Vous ne connaissez pas la limite ! Chaque matin apporte son fardeau ! Chaque jour réclame sa force ! Chaque heure demande son courage !

Le psalmiste gémit : « Jusqu'à quand, Éternel ? M'oublieras-tu sans cesse ? » (Psaume 13 :1) Voilà le cri de l'exilé ! Jusqu'à QUAND ? Combien de TEMPS encore ? Quelle est la MESURE de mes larmes ?

Deuxièmement : C'est la douleur de l'ÉPREUVE répétée ! Pas une seule affliction, mais des afflictions ! Pas un seul combat, mais des combats ! Pas une seule tempête, mais des tempêtes ! À peine vous relevez-vous d'une épreuve qu'une autre se présente ! À peine guérissez-vous d'une blessure qu'une autre s'ouvre !

Paul confesse en 2 Corinthiens 11 : « Dangers sur les fleuves ! Dangers de la part des brigands ! Dangers dans le désert ! Dangers sur mer ! » Voilà l'exil ! Un ENCHAÎNEMENT de périls ! Une SUCCESSION d'épreuves ! Une MULTIPLICATION de douleurs !

Troisièmement : C'est la douleur de la FORCE insuffisante ! Vous vous sentez FAIBLE face à l'inconnu ! FRAGILE devant l'incertain ! ÉPUISÉ par l'indéfini ! Comment tenir quand vous ne savez pas combien de temps ? Comment persévérer quand vous ignorez la distance ? Comment endurer quand la limite vous échappe ?

Pensez à l'enfant dans un long voyage ! Il demande sans cesse : « Quand arriverons-nous ? » Car l'ignorance du terme rend le chemin insupportable ! L'incertitude de la durée multiplie la fatigue ! Le mystère de la distance accroît la lassitude ! Ainsi est VOTRE exil ! Vous marchez sans savoir combien de jours ! Vous endurez sans connaître la limite ! Vous persévérez sans voir le terme ! Cette incertitude vous ACCABLE ! Elle vous PÈSE ! Elle vous ÉCRASE parfois ! Car l'âme humaine aspire à savoir ! À comprendre ! À mesurer !

Mais écoutez ! Au milieu de cette ignorance, une VOIX se fait entendre ! « Mais tout est bien ! » Pas parce que vous SAVEZ ! Pas parce que vous VOYEZ ! Pas parce que vous COMPRENEZ ! Mais parce que DIEU sait ! Parce que DIEU voit ! Parce que DIEU a mesuré !

Après avoir ressenti cette première douleur, découvrons maintenant la deuxième souffrance de l'exil. Oui :

LA DEUXIÈME DOULEUR : L'ATTENTE OPPRESSANTE.

Une Longue Attente Qui Pèse sur l'Âme.

Frères et sœurs en Jésus-Christ,

Et voici la DEUXIÈME douleur qui saisit le cœur de l'exilé ! Non seulement il ne connaît pas la limite, mais le temps LUI-MÊME s'allonge ! Les jours SE MULTIPLIENT ! Les années S'ACCUMULENT ! L'attente ! Cette épreuve silencieuse ! Cette souffrance invisible ! Cette douleur qui ronge sans bruit ! L'attente qui OPPRESSE l'âme ! Qui ACCABLE l'esprit ! Qui FATIGUE le cœur ! Quelle torture que l'attente prolongée ! Quel fardeau que l'espérance différée ! Quelle épreuve que la promesse retardée !

Cette attente oppressante possède TROIS caractéristiques douloureuses :

Premièrement : C'est l'attente qui ÉPUISE la patience ! Au début de l'exil, la patience est forte ! La résolution est ferme ! Le courage est grand ! Mais les jours passent ! Les semaines s'écoulent ! Les mois se succèdent ! Et la patience S'EFFRITE ! La résolution FAIBLIT ! Le courage VACILLE !

Les Israélites criaient dans le désert : « Que ne sommes-nous morts en Égypte ! » Non pas qu'ils aimaient l'Égypte ! Mais parce que l'attente les ÉPUISAIT ! Parce que la longueur du chemin les DÉCOURAGEAIT ! Parce que la durée du voyage les ACCABLAIT !

Proverbes 13 :12 déclare : « Un espoir différé rend le cœur malade. » Voilà la vérité de l'attente oppressante ! Le cœur devient MALADE ! L'âme se LANGUIT ! L'esprit se DÉCOURAGE !

Deuxièmement : C'est l'attente qui PÈSE sur l'espérance ! Chaque jour qui passe sans délivrance ! Chaque nuit qui s'écoule sans changement ! Chaque saison qui se termine sans accomplissement ! Et vous commencez à vous demander : « La promesse sera-t-elle vraiment accomplie ? » « La patrie sera-t-elle vraiment atteinte ? » « La délivrance viendra-t-elle vraiment ? »

Le doute S'IMMISCE dans l'attente prolongée ! La question SURGIT dans le délai étendu ! L'incertitude NAÎT dans le temps qui s'étire !

Paul gémit en Romains 8 :23 : « Nous aussi, qui avons les prémices de l'Esprit, nous aussi nous gémissons en nous-mêmes, en attendant l'adoption, la rédemption de notre corps. » Vous avez LES PRÉMICES, mais pas encore la PLÉNITUDE ! Vous avez LES ARRHES, mais pas encore l'HÉRITAGE ! Vous avez LE GAGE, mais pas encore la POSSESSION !

Troisièmement : C'est l'attente qui ISOLE le pèlerin ! Autour de vous, le monde se contente de cette terre ! Il se satisfait de cet exil ! Il se complaît dans ce provisoire ! Mais VOUS, vous attendez autre chose ! Vous aspirez à autre chose ! Vous espérez autre chose !

Et cette différence vous SÉPARE ! Cette attente vous DISTINGUE ! Cette espérance vous ISOLE ! Hébreux 11 :13 décrit les héros de la foi : « C'est dans la foi qu'ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu'ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. »

Ils sont morts SANS AVOIR OBTENU ! Sans avoir POSSÉDÉ ! Sans avoir ATTEINT ! L'attente a duré toute leur VIE ! L'espérance a traversé toutes leurs ANNÉES ! L'exil s'est prolongé jusqu'à leur DERNIER souffle ! Quelle oppression ! Quelle longueur ! Quelle épreuve de foi ! Attendre ce que vous ne voyez PAS ! Espérer ce que vous ne tenez PAS ! Désirer ce que vous ne possédez PAS !

Peut-être êtes-vous AUJOURD'HUI dans cette longue attente ! Peut-être l'exil vous semble-t-il interminable ! Peut-être le poids des jours vous accable-t-il !

Mais écoutez encore le cantique : « Mais tout est bien ! » Pas parce que l'attente est COURTE ! Pas parce que le temps est BREF ! Pas parce que le délai est RÉDUIT ! Mais parce que « Christ est à moi demain comme aujourd'hui » ! La possession de Christ AUJOURD'HUI garantit la gloire de DEMAIN !

Après avoir compris l'oppression de l'attente, découvrons maintenant la troisième et plus profonde douleur. Oui :

LA TROISIÈME DOULEUR : LA NOSTALGIE INEXPLICABLE.

Se Sentir Loin de la Patrie Éternelle.

Bien-aimés dans la foi,

Mais voici la douleur la plus PROFONDE ! La souffrance la plus MYSTÉRIEUSE ! L'épreuve la plus INEXPLICABLE ! C'est la nostalgie de ce que vous n'avez JAMAIS vécu ! Le mal du pays pour une patrie que vous n'avez JAMAIS vue ! La langueur pour une demeure que vous n'avez JAMAIS habitée ! Comment EXPLIQUER cette douleur ? Comment DÉCRIRE ce sentiment ? Comment TRADUIRE cette souffrance ? Vous souffrez de l'absence d'une présence que vous n'avez jamais CONNUE ! Vous pleurez sur la séparation d'un lieu où vous n'êtes jamais ALLÉ ! Vous languissez après une patrie que vous n'avez jamais QUITTÉE physiquement !

Cette nostalgie inexplicable possède TROIS dimensions bouleversantes :

Premièrement : C'est la nostalgie de l'ÂME créée pour ailleurs ! Vous êtes sur terre, mais votre cœur est AU CIEL ! Votre corps est ici, mais votre esprit est LÀ-BAS ! Votre existence est temporelle, mais votre destinée est ÉTERNELLE !

Augustin a crié cette vérité immortelle : « Tu nous as faits pour Toi, et notre cœur est sans repos jusqu'à ce qu'il repose en Toi ! » Voilà l'origine de votre nostalgie ! Vous êtes CRÉÉ pour Dieu ! FAIT pour le ciel ! DESTINÉ à la gloire !

C'est pourquoi RIEN sur cette terre ne satisfait pleinement ! Aucune joie terrestre ne comble totalement ! Aucun plaisir temporel ne rassasie complètement ! Car votre âme a faim de DIEU ! Votre cœur a soif du CIEL ! Votre esprit aspire à l'ÉTERNITÉ !

Deuxièmement : C'est la nostalgie de l'INADÉQUATION perpétuelle ! Vous ne vous sentez JAMAIS vraiment chez vous ici ! Jamais complètement À VOTRE PLACE ! Jamais entièrement SATISFAIT !

Le monde autour de vous se préoccupe de choses qui vous semblent SI petites ! Il s'agite pour des réalités qui vous paraissent SI passagères ! Il investit dans des biens qui vous semblent SI périssables !

Et vous vous sentez ÉTRANGER ! DIFFÉRENT ! INADAPTÉ ! Non pas parce que vous êtes supérieur ! Mais parce que vous êtes AUTRE ! Non pas parce que vous méprisez la terre ! Mais parce que vous ASPIREZ au ciel !

Philippiens 3 :20 proclame : « Mais notre cité à nous est dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ. » NOTRE cité ! Notre VRAIE patrie ! Notre VÉRITABLE demeure ! Elle n'est PAS ici ! Elle est LÀ-BAS ! Elle est DANS LES CIEUX !

Troisièmement : C'est la nostalgie de la MÉMOIRE spirituelle ! C'est comme si votre âme SE SOUVENAIT d'un lieu qu'elle n'a jamais visité ! Comme si votre esprit RECONNAISSAIT une demeure qu'il n'a jamais habitée ! Comme si votre cœur CONNAISSAIT une patrie qu'il n'a jamais quittée !

D'où vient cette mémoire étrange ? Cette connaissance inexplicable ? Cette familiarité mystérieuse ? De l'ESPRIT de Dieu en vous ! De la PROMESSE gravée dans votre âme ! De l'HÉRITAGE inscrit dans votre cœur !

2 Corinthiens 5 :2 révèle : « Aussi gémissons-nous dans cette tente, désirant revêtir notre domicile céleste. » GÉMISSONS ! Voilà le mot ! Pas simplement attendons ! Pas seulement espérons ! Mais GÉMISSONS ! Un gémissement PROFOND ! Un soupir INEXPRIMABLE ! Une langueur INDICIBLE !

Cette douleur vous suit PARTOUT ! Dans vos joies, elle murmure : « Ce n'est pas encore cela ! » Dans vos succès, elle soupire : « Il y a mieux ailleurs ! » Dans vos plaisirs, elle rappelle : « Tu es fait pour autre chose ! »

Pourquoi les pleurs ? Parce que vous êtes LOIN de chez vous ! Pourquoi la terreur ? Parce que ce monde n'est PAS votre sécurité ! Pourquoi l'ennui ? Parce que cette terre ne peut PAS vous combler !

Vous êtes comme l'oiseau en cage qui bat des ailes ! Comme le poisson hors de l'eau qui suffoque ! Comme l'enfant séparé qui pleure après sa mère ! Votre âme SAIT qu'elle appartient ailleurs ! Votre cœur SENT qu'il est fait pour autre chose ! Votre esprit RECONNAÎT qu'il est destiné à plus grand !

Et cette douleur est INEXPLICABLE au monde ! Il ne COMPREND pas ! Il ne RESSENT pas ! Il ne PARTAGE pas ! Il vous regarde avec étonnement : « Pourquoi n'êtes-vous pas satisfait ? » « Pourquoi n'êtes-vous pas content ? » « Pourquoi languissez-vous ainsi ? »

Comment leur expliquer ? Comment leur faire comprendre ? Comment leur transmettre cette nostalgie céleste ?

Mais écoutez la réponse finale du cantique : « Au ciel bientôt je serai tout à Lui ! Oui, tout est bien ! » BIENTÔT ! Pas dans un lointain éternel ! Non.  Pas dans un futur incertain ! Non.   Mais BIENTÔT ! Le terme approche ! La patrie se rapproche ! La demeure vous attend !

Et maintenant, la CONSOLATION GLORIEUSE ! La PROMESSE qui transforme toute douleur ! L'ASSURANCE qui transfigure tout exil ! Oui :

LA CONSOLATION FINALE : L'ASSURANCE INÉBRANLABLE.

Christ Est à Moi - La Victoire Sur l'Exil.

Frères et sœurs bien-aimés,

Aujourd'hui, nous avons ressenti les douleurs de l'exil ! Nous avons connu l'incertitude accablante ! Nous avons subi l'attente oppressante ! Nous avons éprouvé la nostalgie inexplicable !

Mais maintenant, écoutez la CONSOLATION qui surpasse toute douleur ! L'ASSURANCE qui transcende toute souffrance ! La PROMESSE qui transforme toute épreuve !

« Christ est à moi demain comme aujourd'hui ! Au ciel bientôt je serai tout à Lui ! Oui, tout est bien ! »

Quelle déclaration TRIOMPHANTE ! Quelle assurance INÉBRANLABLE ! Quelle consolation MAGNIFIQUE !

Remarquez : Après toutes les douleurs décrites, après tous les périls évoqués, après toutes les souffrances énumérées, le cantique ne termine PAS sur la plainte ! Non.  Pas sur l'accablement ! Non.  Pas sur le désespoir ! Non. Non. Non.   Mais sur l'ASSURANCE ! Sur la CERTITUDE ! Sur la VICTOIRE !

Cette consolation repose sur TROIS piliers glorieux :

Premièrement : La POSSESSION présente de Christ ! « Christ est à moi AUJOURD'HUI ! » Pas seulement demain ! Pas uniquement au ciel ! Mais MAINTENANT ! ICI ! EN CE MOMENT !

Vous ne possédez pas encore le ciel, mais vous possédez LE ROI du ciel ! Vous n'habitez pas encore la patrie, mais vous appartenez au SEIGNEUR de la patrie ! Vous n'êtes pas encore arrivé à destination, mais vous marchez avec le GUIDE divin !

Romains 8 :38-39 proclame : « Car j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. »

RIEN ne vous sépare de Christ ! Ni les douleurs de l'exil ! Ni l'incertitude des épreuves ! Ni la longueur de l'attente ! Ni la nostalgie de la patrie ! Christ est VÔTRE aujourd'hui ! Christ demeure VÔTRE demain ! Christ sera VÔTRE éternellement !

Deuxièmement : La PROMESSE future de la plénitude ! « Au ciel bientôt je serai tout à Lui ! » Pas partiellement ! Pas imparfaitement ! Pas incomplètement ! Mais TOUT à Lui ! ENTIÈREMENT ! PLEINEMENT ! PARFAITEMENT !

Aujourd'hui, votre consécration est imparfaite ! Votre communion est interrompue ! Votre adoration est mélangée ! Mais LÀ-BAS, vous serez TOUT à Lui ! Sans distraction ! Sans partage ! Sans mélange !

1 Jean 3 :2 annonce : « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est. »

SEMBLABLES à Lui ! TRANSFORMÉS à Son image ! GLORIFIÉS en Sa présence ! Toute imperfection EFFACÉE ! Toute faiblesse DISPARUE ! Toute séparation ABOLIE !

Troisièmement : La PERSPECTIVE éternelle qui transfigure tout ! « Oui, tout est bien ! » Comment peut-on dire cela au milieu de l'exil ? Au cœur des douleurs ? Dans les profondeurs des souffrances ?

Parce que vous VOYEZ au-delà ! Parce que vous SAVEZ la fin ! Parce que vous CONNAISSEZ la destination !

Paul l'affirme en 2 Corinthiens 4 :17-18 : « Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles. »

LÉGÈRES afflictions ? Oui ! Comparées à la gloire ! DU MOMENT ? Oui ! Comparées à l'éternité ! Ces douleurs de l'exil sont TEMPORAIRES ! Ces souffrances du pèlerinage sont PASSAGÈRES ! Ces épreuves du voyage sont LIMITÉES !

Alors, cessez de vous laisser submerger par les douleurs de l'exil ! Cessez de vous laisser écraser par l'incertitude du chemin ! Cessez de vous laisser abattre par la longueur de l'attente !

Levez les YEUX ! Regardez vers la PATRIE ! Fixez votre regard sur la DESTINATION !

Peut-être marchez-vous aujourd'hui de péril en péril ! Peut-être l'attente vous semble-t-elle interminable ! Peut-être la nostalgie du ciel vous accable-t-elle !

Écoutez la consolation glorieuse de votre Dieu : « Christ est à toi ! Aujourd'hui et demain ! Maintenant et toujours ! Sur terre comme au ciel ! »

Il ne vous abandonne PAS dans l'exil ! Il ne vous laisse PAS seul dans le voyage ! Il ne vous oublie PAS dans l'attente ! Il marche AVEC vous ! Il demeure EN vous ! Il vous conduit VERS la patrie !

Votre exil n'est pas éternel ! Votre séparation n'est pas définitive ! Votre nostalgie sera COMBLÉE ! Un jour, BIENTÔT, vous franchirez la frontière ! Vous entrerez dans la patrie ! Vous arriverez à la demeure !

Un jour, vous chanterez avec tous les rachetés : « À Celui qui nous A RAMENÉS de l'exil, qui nous A CONDUITS à la patrie, qui nous A PRÉSENTÉS devant Sa gloire, soient la louange, l'honneur, la puissance et la majesté, aux siècles des siècles ! »

En attendant ce jour glorieux, MARCHEZ avec courage ! ATTENDEZ avec patience ! LANGUISSEZ avec espérance ! Et PROCLAMEZ avec assurance : « Tout est bien, car Christ est à moi ! »

Car votre Dieu vous dit aujourd'hui : « Je suis avec toi dans l'exil ! Je te soutiens dans l'attente ! Je te conduis vers la patrie ! Tu ne marcheras pas seul ! Tu n'attendras pas en vain ! Tu n'aspireras pas sans espoir ! Car JE suis ton Dieu, et tu es MON enfant, et ta demeure éternelle est ASSURÉE ! »

Qu'il en soit ainsi. Amen. Amen.