Le Blog du Pasteur Phalange Dormay
....................................En vue de proclamer l'évangile de Jésus-Christ pour le salut des ames.......................... ........
Jésus-Christ : le seul Sauveur
dimanche 16 novembre 2025
lundi 10 novembre 2025
lundi 3 novembre 2025
La Louange Perpétuelle
Ah, laissez-moi chanter mon Roi ;
Oui, qu’à genoux, je chante !
Jésus, n’est-Il pas tout pour moi ?
Gloire, à sa croix sanglante !
Sans se lasser, jour après jour,
Il m’aime, Il m’aime encore…
Comment répondre à tant d’amour ?
Je crois, j’aime et j’adore !
« Louez l'Éternel !
Chantez à l'Éternel, un cantique nouveau !
Chantez sa louange, dans l'assemblée des fidèles ! »
Psaume 149 :1.
La Louange Perpétuelle.
La Reconnaissance Débordante.
L'Amour Réciproque.
"Ah, laissez-moi chanter mon Roi ; Oui, qu'à
genoux, je chante !"
Ces paroles jaillissent du cœur comme
un cri d'adoration, comme une supplication de louange, comme un besoin
irrépressible de célébrer. Elles expriment l'expérience bouleversante de celui
qui a rencontré le Roi des rois, de celui qui a découvert en Jésus la plénitude
de toutes choses, de celui dont le cœur déborde de reconnaissance et ne peut
contenir sa joie.
Par-delà les silences coupables qui
étouffent la louange, les tiédeurs spirituelles qui refroidissent l'adoration,
les ingratitudes quotidiennes qui oublient les bienfaits, loin des adorations
superficielles qui ne touchent que les lèvres, des chants routiniers qui ne
viennent pas du cœur, des célébrations formelles qui n'engagent pas l'être, il
existe bien une adoration authentique, une louange passionnée, une célébration
transformatrice qui change tout, pour toujours, pour l'éternité.
Par ailleurs, l'humanité cherche
depuis toujours quelque chose ou quelqu'un digne d'adoration. Elle élève des
idoles, célèbre des héros, glorifie des célébrités. Elle multiplie les
hommages, accumule les louanges humaines, explore toutes les formes de vénération
possibles.
Cependant, malgré cette quête
incessante, cette recherche acharnée, cette soif insatiable de trouver un objet
digne d'adoration ; le véritable Roi demeure méconnu jusqu'à ce que l'âme
découvre Jésus comme Seigneur, jusqu'à ce que le cœur reconnaisse en Lui le
seul digne de louange, jusqu'à ce que l'esprit s'incline devant Sa majesté
suprême.
Alors on se demanderait : Qu'est-ce
qui rend ce Roi si digne d'adoration ? Pourquoi cette louange devient-elle
irrésistible ? Comment cette célébration transforme-t-elle radicalement notre
existence ?
Y aurait-il des réponses claires ?
Oui, répond l'Évangile. Alors se demanderaient certains : Mais qui est ce Roi ?
Qu'a-t-Il fait pour mériter tant d'adoration ? Qu'en est-il de Son amour qui
suscite une telle reconnaissance ?
Laissez-nous répondre aujourd'hui, que
cette expérience d'adorer le Roi Jésus, sa réalité transformatrice, sa
nécessité absolue, ses fruits permanents, sont magnifiquement révélés à travers
les pages inspirées des Saintes Écritures.
En ce jour, c'est cette vérité
glorieuse que l'Église doit proclamer et célébrer. C'est à cette louange que
tout croyant doit s'abandonner avec passion, la vivre avec authenticité, et la
partager avec enthousiasme.
Certains se demanderaient peut-être :
"Mais pourquoi une telle urgence de chanter ? Quelle est la nature de
cette adoration qui ne peut être contenue ?"
Qu'ils sachent premièrement que notre
louange naît d'une découverte extraordinaire : Jésus n'est pas simplement un Maître
ou un guide, Il est TOUT pour nous. Oui,
NOUS AVONS DÉCOUVERT
QUE JÉSUS EST TOUT POUR NOUS.
Colossiens 3 :11 ; Philippiens 3 :7-8.
En effet, frères et sœurs bien-aimés,
si beaucoup peinent à comprendre l'intensité de cette adoration ; s'ils ont du
mal à saisir la profondeur de cette louange passionnée, c'est parce qu'ils
n'ont jamais découvert la suffisance totale de Christ ; c'est parce qu'ils
sous-estiment la plénitude qui réside en Lui seul. Alors il leur est difficile
de comprendre pourquoi le cantique s'exclame : "Jésus n'est-Il pas tout
pour moi ?"
Qu'ils sachent que reconnaître Jésus
comme tout n'est pas une exagération poétique, mais une vérité spirituelle. Ce
n'est pas un sentiment passager, mais une réalité permanente. Ce n'est pas une
métaphore approximative, mais une déclaration absolue.
C'est dans cette perspective que
l'Écriture nous révèle la réalité glorieuse de la suffisance totale de Christ.
Mais avant de célébrer pleinement
cette suffisance, il nous faut d'abord explorer ce que signifie véritablement
cette déclaration audacieuse, comprendre dans quels domaines Christ est tout
pour nous, et mesurer l'ampleur de cette vérité qui transforme notre existence.
Oui,
UNE DÉCLARATION
AUDACIEUSE ET TOTALE.
Dans un élan de foi et
d'émerveillement, l'auteur du cantique s'est questionné : "Jésus n'est-Il
pas tout pour moi ?"
TOUT ! Voilà un mot absolu. Un terme
qui ne laisse aucune place au partage. Une affirmation qui exclut toute
addition. Jésus n'est pas simplement "quelque chose" pour nous. Il
n'est pas "une chose importante" parmi d'autres. Il n'est pas
"la chose la plus importante". Il est TOUT !
Cette parole audacieuse :
"N'est-Il pas ?" – invite chacun à examiner son cœur, à sonder sa
relation avec Christ, à évaluer la place réelle qu'Il occupe dans sa vie.
Pour le véritable croyant, la réponse
jaillit sans hésitation : OUI ! Jésus est tout ! Il est le commencement et la
fin. Il est l'alpha et l'oméga. Il est le premier et le dernier. Il est le tout
en tous.
Paul exprime cette même conviction
dans Philippiens 3 :7-8 : "Mais ces choses qui étaient pour moi des gains,
je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde
toutes choses comme une perte, à cause de l'excellence de la connaissance de
Jésus-Christ mon Seigneur."
TOUTES CHOSES ! Paul avait tout :
l'éducation, la position, la réputation, les privilèges. Mais ayant découvert
Christ, il déclare que tout le reste n'est que perte en comparaison.
Mais comment Christ devient-Il tout
pour nous ? Dans quels domaines manifeste-t-Il cette suffisance totale ?
Explorons cette réalité glorieuse. Oui,
JÉSUS EST TOUT DANS
TOUS LES DOMAINES DE NOTRE EXISTENCE.
Christ est TOUT pour notre salut – Il
est le chemin unique vers Dieu. Jean 14 :6 proclame : "Je suis le chemin,
la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par Moi."
Christ est TOUT pour notre
sanctification – Il est notre justice, notre sagesse, notre rédemption. 1
Corinthiens 1 :30 déclare : "Or, c'est par Lui que vous êtes en
Jésus-Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et
sanctification et rédemption."
Christ est TOUT pour notre
satisfaction – Il remplit le vide de notre âme. Seul Lui peut combler la soif
spirituelle qui consume l'humanité. Jean 6 :35 annonce : "Je suis le pain
de vie. Celui qui vient à Moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en Moi
n'aura jamais soif."
Christ est TOUT pour notre force – Il
est notre puissance dans la faiblesse. 2 Corinthiens 12 :9 rassure : "Ma
grâce te suffit, car Ma puissance s'accomplit dans la faiblesse."
Christ est TOUT pour notre espérance –
Il est la garantie de notre gloire future. Colossiens 1 :27 révèle :
"Christ en vous, l'espérance de la gloire."
Quelle suffisance ! Quelle plénitude !
Quelle merveille !
Cette découverte que Christ est tout
pour nous ne peut rester enfermée dans notre cœur ; elle doit s'exprimer, elle
doit se manifester, elle doit éclater en louange et en adoration. Car comment
garder le silence devant une telle grâce ? Comment rester muet devant une telle
magnificence ? Oui,
UNE NÉCESSITÉ
IRRÉSISTIBLE : IL FAUT CHANTER !
Fort de cette découverte, le
compositeur s'est écrié : "Ah laissez-moi chanter mon Roi ; Oui, qu'à
genoux, je chante !"
"AH LAISSEZ-MOI CHANTER !" –
Écoutez cette supplication passionnée ! Ce n'est pas une suggestion polie.
C'est un besoin pressant. Ce n'est pas une option convenable. C'est une
nécessité vitale. Ce n'est pas un choix parmi d'autres. C'est une urgence
spirituelle.
"LAISSEZ-MOI" – comme si
quelque chose ou quelqu'un pouvait empêcher cette louange. Comme si des
obstacles pouvaient se dresser contre cette adoration. Mais le cœur qui a
découvert Christ refuse d'être réduit au silence. Il doit chanter ! Il ne peut
s'en empêcher !
"CHANTER MON ROI" –
remarquez la possession personnelle : "MON Roi." Pas simplement
"le Roi" de manière abstraite. Mais MON Roi – relation personnelle,
engagement total, appartenance exclusive.
"OUI, QU'À GENOUX, JE CHANTE
!" – la répétition souligne l'insistance. La position "à genoux"
révèle l'humilité. L'adoration véritable unit la louange vocale et la
prostration physique. Elle engage tout l'être : la voix qui chante et le corps
qui s'incline.
David exprimait cette même passion
dans Psaume 103 :1-2 : "Mon âme, bénis l'Éternel ! Que tout ce qui est en
moi bénisse Son saint nom ! Mon âme, bénis l'Éternel, et n'oublie aucun de Ses
bienfaits !"
"TOUT CE QUI EST EN MOI" –
voilà l'adoration authentique ! Non pas une louange distraite, mais une
célébration qui mobilise tout l'être.
Ayant compris que Jésus est tout pour
nous et que nous devons Le chanter, explorons maintenant le fondement glorieux
de notre adoration – cette croix sanglante qui motive notre louange, ce
sacrifice suprême qui inspire notre reconnaissance, et cet amour incomparable
qui provoque notre célébration. Oui,
LA CROIX SANGLANTE :
FONDEMENT DE NOTRE LOUANGE.
1 Corinthiens 1 :18 ; Galates 6 :14.
En effet, frères et sœurs bien-aimés,
si le premier aspect de notre louange célèbre qui est Christ : (tout pour
nous), le second révèle ce qu'Il a fait : (mourir pour nous). Si la
première vérité proclame Sa suffisance, la seconde annonce Son sacrifice.
Car notre adoration ne serait pas
fondée si elle ne reposait sur l'œuvre accomplie à la croix. Notre louange ne
serait pas authentique si elle ignorait le prix payé pour notre rédemption.
Notre célébration ne serait pas légitime si elle oubliait le sang versé pour
notre salut.
C'est pourquoi le cantique proclame
avec émerveillement : "Gloire à sa croix sanglante !"
Commençons, par contempler cette croix
qui scandalise le monde, mais qui constitue la gloire suprême du croyant, ce
lieu de souffrance qui devient source de joie, et cet instrument de mort qui
produit la vie éternelle, en raison de Celui qui y était attaché. Oui,
LA CROIX : LIEU DE
GLOIRE, PARADOXALE.
C'est avec une adoration profonde que
l'auteur s'est exclamé : "Gloire à sa croix sanglante !"
"GLOIRE À SA CROIX" – quelle
déclaration paradoxale ! La croix, instrument de torture romaine. La croix,
symbole d'humiliation et de honte. La croix, lieu de malédiction selon la loi.
Et pourtant, le croyant s'écrie : "GLOIRE à sa croix !"
Car c'est à la croix que la sagesse de
Dieu s'est manifestée. C'est à la croix que l'amour divin s'est révélé. C'est à
la croix que le salut s'est accompli.
Paul écrit dans 1 Corinthiens 1 :18 :
"Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ;
mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu."
Le monde y voit une folie. Le croyant
y découvre la puissance de Dieu. Le monde y voit la défaite. Le croyant y
célèbre la victoire. Le monde y voit la fin. Le croyant y contemple le
commencement.
"SA CROIX SANGLANTE" – le
sang révèle le coût. Le sang manifeste le prix. Le sang démontre le sacrifice.
Ce n'est pas une croix abstraite ou théorique. C'est une croix réelle où le
sang a coulé, où la vie s'est donnée, où l'amour s'est prouvé.
Mais pourquoi cette croix sanglante
mérite-t-elle tant d'attention ? Qu'est-ce que CHRIST y a accompli pour
susciter une telle adoration ? Explorons les fruits glorieux de ce que CHRIST a
accompli à la croix. Oui,
CE QUE CHRIST A ACCOMPLI, POUR NOUS À LA CROIX.
A La croix, Jésus, a PAYÉ notre dette –
le prix du péché était la mort. Mais là et depuis, Plus
rien n'est dû. Tout est accompli. Colossiens 2 :14 proclame : "Il a effacé
l'acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et
Il l'a détruit en le clouant à la croix."
A La croix, Jésus, a BRISÉ nos chaînes
– l'esclavage du péché nous tenait captifs. Mais là et depuis, Nous sommes
libres ! Galates 3 :13 déclare : "Christ nous a rachetés de la malédiction
de la loi, étant devenu malédiction pour nous."
A La croix, Jésus, a RÉCONCILIÉ
l'humanité avec Dieu – le péché avait créé une séparation. Mais là et depuis, Christ
a établi la paix. La réconciliation est accomplie. Colossiens 1 :20 annonce :
"Il a voulu par Lui réconcilier tout avec Lui-même, tant ce qui est sur la
terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par Lui, par le sang de
sa croix."
A La croix, Jésus, a VAINCU l'ennemi –
satan et ses puissances détenaient un pouvoir. Mais là et depuis, Christ les a
vaincus. La victoire est complète. Colossiens 2 :15 célèbre : "Il a
dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en
spectacle, en triomphant d'elles par la croix."
A La croix, Jésus, a OUVERT le ciel –
l'accès à Dieu était fermé. Mais là et depuis, Le voile est déchiré. Hébreux 10
:19-20 invite : "Ainsi donc, frères, nous avons, au moyen du sang de
Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante
qu'Il a inaugurée pour nous au travers du voile, c'est-à-dire, de sa chair."
Quelle œuvre glorieuse ! Quel
sacrifice parfait ! Quelle grâce infinie !
NOTRE RÉPONSE À CHRIST
: LA LOUANGE PERPÉTUELLE.
Paul s'exclame dans Galates 6 :14 :
"Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d'autre
chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ !"
"LOIN DE MOI LA PENSÉE de me
glorifier d'autre chose" – voilà l'exclusivité de notre louange ! Nous ne
nous glorifions ni de nos mérites, ni de nos œuvres, ni de nos
accomplissements. Notre seule gloire, c'est le Christ, mis en croix !
Ce Sauveur bien-aimé, dont le corps
sacré épousait la croix, demeure éternellement, le centre de notre adoration,
le thème de nos chants, le fondement de notre reconnaissance, la source de
notre joie.
Frères et sœurs bien-aimés, explorons
maintenant la dimension la plus extraordinaire de notre relation avec Christ –
cet amour inlassable qui nous poursuit jour après jour, cette fidélité
inébranlable qui ne nous abandonne jamais, et cette grâce renouvelée qui défie
toute compréhension humaine. Oui,
UN AMOUR INLASSABLE
QUI PROVOQUE UNE RÉPONSE TOTALE.
Romains 5 :8 ; 1 Jean 4 :19 ; Éphésiens 3 :17-19.
En effet, frères et sœurs dans la foi,
si le premier aspect de notre louange célèbre qui est Christ : (tout pour
nous), si le second révèle ce qu'Il a fait : (mourir pour nous), le
troisième proclame comment Il continue d'agir : (nous aimer sans cesse).
Car notre adoration ne serait pas
complète si elle ne reconnaissait l'amour continu de Christ. Notre louange ne
serait pas authentique si elle ignorait Sa fidélité quotidienne. Notre
célébration ne serait pas juste si elle oubliait Ses compassions qui se
renouvellent chaque matin.
C'est pourquoi le cantique
s'émerveille : "Sans se lasser, jour après jour, Il m'aime, Il m'aime
encore…"
Contemplons d'abord la nature
extraordinaire de cet amour qui ne se fatigue jamais, qui ne diminue pas avec
le temps, et qui persiste malgré nos faiblesses et nos échecs répétés. Oui,
UN AMOUR QUI NE SE
LASSE JAMAIS.
Transporté par cette découverte,
l'auteur du cantique a proclamé : "Sans se lasser, jour après jour, Il
m'aime, Il m'aime encore…"
"SANS SE LASSER" – voilà ce
qui distingue l'amour divin de tout amour humain ! Les amours terrestres se
fatiguent. Les affections humaines s'épuisent. Les sentiments naturels
s'affaiblissent. Mais l'amour de Christ ne se lasse JAMAIS !
Pourquoi ne se lasse-t-Il pas ? Parce
que Son amour n'est pas basé sur nos mérites – nos imperfections ne Le
découragent pas. Parce que Son amour ne dépend pas de nos performances – nos
échecs ne Le fatiguent pas. Parce que Son amour n'est pas conditionné par notre
fidélité – nos infidélités ne L'épuisent pas.
"JOUR APRÈS JOUR" –
constance remarquable ! Continuité merveilleuse ! Persévérance admirable !
Hier, Il nous aimait. Aujourd'hui, Il nous aime. Demain, Il nous aimera encore.
Chaque jour apporte une nouvelle démonstration de Son amour inépuisable.
Lamentations 3 :22-23 célèbre :
"Les bontés de l'Éternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont pas
à leur terme ; Elles se renouvellent chaque matin. Oh ! que Ta fidélité est
grande !"
CHAQUE MATIN – régularité divine !
Fraîcheur perpétuelle ! Renouvellement constant !
"IL M'AIME, IL M'AIME
ENCORE" – la répétition souligne l'émerveillement. La continuité surprend
toujours. La persévérance émerveille constamment. Malgré tout, Il m'aime. En
dépit de mes faiblesses, Il m'aime encore. Au-delà de mes échecs, Il m'aime
toujours.
LA PREUVE SUPRÊME DE
CET AMOUR.
Mais comment savons-nous qu'Il nous
aime ? Où est la preuve de cet amour extraordinaire ? Romains 5 :8 répond :
"Mais Dieu prouve Son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions
encore des pécheurs, Christ est mort pour nous."
La CROIX est la preuve ! Le SANG versé
est la démonstration ! Le SACRIFICE consenti est l'évidence ! Pas d'amour plus
grand que celui qui donne sa vie pour ses amis.
Jean 15 :13 proclame : "Il n'y a
pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis." Christ a
donné Sa vie non pas pour des amis fidèles, mais pour des ennemis rebelles. Non
pas pour des justes dignes, mais pour des pécheurs indignes. Non pas pour ceux
qui L'aimaient, mais pour ceux qui Le rejetaient.
Cet amour manifesté à la croix
continue aujourd'hui. Il intercède pour nous. Romains 8 :34 rassure :
"Christ est mort ; bien plus, Il est ressuscité, Il est à la droite de
Dieu, et Il intercède pour nous !"
Il compatit à nos faiblesses. Hébreux
4 :15 réconforte : "Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne
puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, Il a été tenté comme nous en
toutes choses, sans commettre de péché."
Il nous garde par Sa puissance. 1
Pierre 1 :5 assure : "À vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés
par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps !"
LA SEULE RÉPONSE
APPROPRIÉE : CROIRE, AIMER, ADORER.
Face à un tel amour, le compositeur
s'est écrié : "Comment répondre à tant d'amour ? Je crois, j'aime et
j'adore !"
"COMMENT RÉPONDRE À TANT D'AMOUR
?" – question légitime ! Interrogation pressante ! Préoccupation juste !
Un tel amour appelle une réponse. Un tel sacrifice demande une reconnaissance.
Un tel don exige une gratitude.
Mais quelle réponse est digne de cet
amour infini ? Quelle reconnaissance égale ce sacrifice suprême ? Quelle
gratitude mesure ce don incomparable ?
La réponse vient en trois verbes
puissants : "JE CROIS, J'AIME ET J'ADORE !"
JE CROIS – la foi est la première réponse.
Croire en Christ, en Son œuvre, en Ses promesses. 1 Jean 5 :1 déclare :
"Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu."
J'AIME – l'amour est la deuxième réponse.
Aimer Celui qui nous a aimés le premier. 1 Jean 4 :19 explique : "Pour
nous, nous L'aimons, parce qu'Il nous a aimés le premier."
J'ADORE – l'adoration est la troisième
réponse. Adorer Celui qui seul est digne. Apocalypse 5 :12 célèbre :
"L'Agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la
richesse, la sagesse, la force, l'honneur, la gloire, et la louange."
Ces trois réponses ne sont pas
séparées. Elles s'entrelacent. La foi produit l'amour. L'amour s'exprime dans
l'adoration. L'adoration fortifie la foi.
Frères et sœurs bien-aimés,
Nous voici au terme de cette
méditation sur l'adoration de notre Roi. Trois vérités essentielles nous ont
été révélées :
Nous avons découvert que JÉSUS EST
TOUT POUR NOUS – "Jésus n'est-Il pas tout pour moi ?" Il est notre
suffisance absolue dans tous les domaines de notre existence.
Nous avons contemplé LA CROIX
SANGLANTE – "Gloire à sa croix sanglante !" Le fondement glorieux de
notre louange, le lieu où l'amour s'est prouvé, l'œuvre qui a tout accompli.
Nous avons expérimenté UN AMOUR
INLASSABLE – "Sans se lasser, jour après jour, Il m'aime, Il m'aime
encore…" Un amour qui provoque notre réponse totale : croire, aimer,
adorer.
À vous qui écoutez ou lisez, si vous
n'avez pas encore découvert ce Roi digne d'adoration, sachez qu'Il vous attend.
Il vous aime déjà. Il vous appelle à venir à Lui, à croire en Lui, à L'aimer en
retour, à L'adorer en esprit et en vérité.
Car c'est là le sens de notre
existence : connaître Christ, L'aimer, et Le célébrer. Toute vie qui ne
s'incline pas devant ce Roi passe à côté de sa raison d'être. Toute existence
qui ne chante pas Sa gloire manque son accomplissement.
À vous qui avez déjà fait cette
découverte, que ce message ravive en vous la passion de l'adoration ! Que
l'émerveillement ne s'émousse jamais ! Que votre louange jaillisse
continuellement ! Que votre vie entière devienne un cantique à Sa gloire !
Et que votre cri soit celui de
l'auteur du cantique : "Ah laissez-moi chanter mon Roi ; Oui, qu'à genoux,
je chante ! Jésus n'est-Il pas tout pour moi ? Gloire à sa croix sanglante !
Sans se lasser, jour après jour, Il m'aime, Il m'aime encore…Comment répondre à
tant d'amour ? Je crois, j'aime et j'adore !"
Car un jour – jour glorieux et éternel
– nous Le verrons face à face. Alors nos chants terrestres, aussi passionnés
soient-ils, ne seront qu'un prélude à l'adoration céleste. Nos louanges
actuelles, aussi sincères soient-elles, ne seront qu'un avant-goût de la
célébration éternelle qui nous attend en Sa présence.
En attendant ce jour, chantons avec
passion, adorons avec ferveur, aimons avec constance, et vivons pour Sa gloire
!
À VOUS TOUS JE DIS :
JOYEUSE CÉLÉBRATION DE NOTRE ROI BIEN-AIMÉ.
À Dieu, Jésus-Christ, soient la louange qui s'élève et la gloire qui
resplendit.
À nous, rachetés par Son sang, soient la gratitude qui déborde et
l'adoration qui rayonne.
Qu'il en soit ainsi. Amen et Amen.
Le Bonheur Suprême
Le Bonheur Suprême.
"Oh ! quel bonheur ! Oh ! quel bonheur ! D'avoir
Jésus pour Maître !"
Ces paroles s'échappent du cœur comme
un cri d'émerveillement, comme une exclamation de reconnaissance, comme un
témoignage de satisfaction profonde. Elles expriment l'expérience bouleversante
de celui qui a découvert la joie d'appartenir à Christ, de celui qui a trouvé
en Jésus le Maître suprême, de celui qui est passé de l'esclavage du péché à la
liberté glorieuse des enfants de Dieu.
Par-delà les servitudes épuisantes qui
écrasent l'âme, les maîtres tyranniques qui asservissent le cœur, les
dépendances destructrices qui consument l’existence, loin des illusions trompeuses qui promettent
la liberté mais livrent l'esclavage, des plaisirs qui captivent mais ne
libèrent jamais, des passions qui dominent mais n'épanouissent point, il existe
bien une découverte décisive, un choix glorieux, une soumission libératrice qui
change tout, pour toujours, pour l'éternité.
Par ailleurs, l'humanité cherche
depuis des millénaires un maître digne de ce nom. Elle se soumet aux idéologies
humaines, se prosterne devant les richesses matérielles, s'incline devant les
ambitions personnelles. Elle multiplie les allégeances, accumule les
engagements, explore toutes les voies possibles d'accomplissement.
Cependant, malgré cette quête
incessante, cette recherche acharnée, cette soif insatiable de trouver un sens
à la vie ; le véritable bonheur demeure introuvable jusqu'à ce que l'âme
découvre Jésus comme Maître, jusqu'à ce que le cœur se soumette au Sauveur,
jusqu'à ce que l'esprit reconnaisse son véritable Seigneur.
Alors on se demanderait : Qu'est-ce
qui rend cette maîtrise si désirable ? Pourquoi cette appartenance
suscite-t-elle une telle joie ? Comment cette soumission libère-t-elle
radicalement l'existence ?
Y aurait-il des réponses claires ?
Oui, répond l'Évangile. Alors se demanderaient certains : Mais quelle est la
nature de cette relation ? Quelles sont ses implications ? Qu'en est-il de ses
conséquences éternelles ?
Laissez-nous répondre aujourd'hui, que
cette expérience d'avoir Jésus pour Maître, sa réalité transformatrice, sa joie
incomparable, ses effets permanents, sont magnifiquement révélés à travers les
pages inspirées des Saintes Écritures.
En ce jour, c'est cette vérité
glorieuse que l'Église doit proclamer et célébrer. C'est à cette joie que tout
croyant doit témoigner avec assurance, la partager avec enthousiasme, et la
vivre avec gratitude.
Certains se demanderaient peut-être :
"Mais qu'avons-nous réellement trouvé en ayant Jésus pour Maître ? Quelle
est la nature de ce bonheur qui justifie tant d'allégresse ?"
Qu'ils sachent premièrement qu'en
ayant Jésus pour Maître, nous avons trouvé une appartenance exclusive et totale
qui définit notre identité et donne un sens à notre existence. Oui,
NOUS AVONS TROUVÉ UNE APPARTENANCE
EXCLUSIVE ET TOTALE,
QUI DÉFINIT NOTRE IDENTITÉ.
Romains 14 :8 ; 1 Corinthiens 6 :19-20.
En effet, frères et sœurs bien-aimés,
si beaucoup peinent à comprendre l'intensité de cette joie ; s'ils ont du mal à
saisir la profondeur de cette célébration, c'est parce qu'ils n'ont jamais
compris la signification profonde d'avoir un Maître qui nous appartient
totalement ; c'est parce qu'ils sous-estiment la valeur d'une appartenance qui
donne sens et direction à toute l'existence. Alors il leur est difficile de
comprendre pourquoi le cantique proclame : "Ô mon Sauveur, mon seul
Sauveur, à Toi seul je veux être !"
Qu'ils sachent qu'avoir Jésus pour
Maître n'est pas une simple affiliation religieuse, mais une appartenance
totale. Ce n'est pas une adhésion superficielle, mais un engagement profond. Ce
n'est pas une association temporaire, mais une union éternelle.
C'est dans cette perspective que
l'Écriture nous révèle la réalité glorieuse de notre appartenance exclusive à
Christ.
Mais avant de célébrer pleinement
cette appartenance, il nous faut d'abord comprendre la nature du choix qui
s'impose à nous, saisir l'importance de la décision qui détermine notre
destinée, et mesurer les conséquences de celui à qui nous donnons la maîtrise
de notre vie. Oui,
UN CHOIX INÉVITABLE
: À QUI APPARTIENDRONS-NOUS ?
L’auteur du cantique, lui-même s’est écrié :
"Ô mon Sauveur, mon seul Sauveur, à Toi
seul je veux être !"
Frères et sœurs bien-aimés,
Nul ne peut vivre sans maître. C'est
une RÉALITÉ INCONTOURNABLE. Soit nous servons le péché, soit nous servons
Christ. Soit nous obéissons à la chair, soit nous obéissons à l'Esprit. Soit
nous appartenons au monde, soit nous appartenons à Dieu.
Jésus Lui-même déclare dans Matthieu 6
:24 : "Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera
l'autre ; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre."
Le choix est donc inévitable. La
neutralité est impossible. L'indifférence est une illusion. Chaque jour, par
nos décisions, nos priorités, nos engagements, nous déclarons qui est notre
maître.
Avant de connaître Christ, nous étions
esclaves :
·
Du péché qui nous dominait.
·
Des passions qui nous contrôlaient.
·
Du monde qui nous séduisait.
·
De satan qui nous trompait.
·
De la mort qui nous menaçait.
Ces maîtres étaient cruels, exigeants,
destructeurs. Ils promettaient la liberté mais donnaient l'esclavage. Ils
offraient le plaisir mais livraient la souffrance. Ils annonçaient la vie mais
conduisaient à la mort.
Mais un jour – jour glorieux et
mémorable – nous avons découvert un autre Maître ! Un Maître différent de tous
les autres. Et cette découverte a tout changé.
Ce choix compris, explorons maintenant
la nature unique de ce Maître qui Se distingue radicalement de tous les autres,
qui transforme la notion même de maîtrise, et qui fait de l'obéissance une
source de joie plutôt que de contrainte. Oui,
UN MAÎTRE UNIQUE ET
INCOMPARABLE : JÉSUS-CHRIST.
Et l’auteur du cantique exclame : "Ô mon Sauveur, mon seul
Sauveur !"
Écoutez cette déclaration personnelle
et exclusive ! "MON Sauveur" – relation personnelle ! "Mon SEUL
Sauveur" – exclusivité totale !
Qu'est-ce qui rend Jésus si unique
comme Maître ? Pourquoi mérite-t-Il cette allégeance exclusive ?
Parce qu'Il est le SEUL Maître qui est
d'abord un SAUVEUR ! Tous les autres maîtres asservissent, Lui libère. Tous les
autres maîtres exigent, Lui donne. Tous les autres maîtres condamnent, Lui
pardonne.
Il est le seul Maître qui nous a aimés
jusqu'à mourir pour nous. Jean 15 :13 déclare : "Il n'y a pas de plus
grand amour que de donner sa vie pour ses amis."
Il est le seul Maître qui nous traite
comme des amis, pas comme des esclaves. Jésus dit dans Jean 15 :15 : "Je
ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait
son maître ; mais je vous ai appelés amis."
Il est le seul Maître dont le joug est
doux et le fardeau léger. Matthieu 11 :28-30 nous invite : "Venez à moi,
vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez
mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de
cœur ; et vous trouverez le repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon
fardeau léger."
Quelle différence avec les autres
maîtres ! Quelle grâce incomparable ! Quel privilège extraordinaire !
Cette compréhension de qui est notre
Maître nous conduit naturellement à une consécration totale, à un engagement
sans réserve, à une appartenance exclusive qui s'exprime par un choix délibéré
et joyeux de Lui appartenir pour toujours. Oui,
UNE CONSÉCRATION
VOLONTAIRE ET TOTALE.
Ayant expérimenté cette réalité,
l'auteur s'est exclamé :"À Toi seul je veux être !"
Remarquons l'expression : "JE
VEUX être." Ce n'est pas une contrainte imposée. C'est un choix délibéré.
Ce n'est pas une soumission forcée. C'est une consécration volontaire. Ce n'est
pas un esclavage subi. C'est un engagement joyeux.
"À TOI SEUL" – exclusivité
absolue ! Pas partagé. Pas divisé. Pas compromis. Tout à Lui. Uniquement à Lui.
Complètement à Lui.
Paul exprime cette même consécration
dans Galates 2 :20 : "J'ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce
n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi."
Cette appartenance exclusive implique
:
- ·
Que Christ ait la PRIORITÉ dans toutes nos décisions.
- ·
Que Christ ait l'AUTORITÉ sur toutes nos actions.
- ·
Que Christ ait la SUPRÉMATIE dans toutes nos affections.
- ·
Que Christ ait la MAÎTRISE de toutes nos possessions.
- ·
Que Christ ait la DIRECTION de toute notre existence.
Cette consécration n'est pas un
fardeau mais un privilège. Ce n'est pas une perte mais un gain. Ce n'est pas un
sacrifice mais une sagesse.
Ayant compris la nature glorieuse de
cette appartenance à Christ comme notre Maître unique, explorons maintenant les
fruits merveilleux de cette relation – cette libération extraordinaire qu'Il
opère en nous, cette victoire qu'Il remporte pour nous, et cette transformation
qu'Il accomplit à travers nous. Oui,
EN AYANT JÉSUS POUR MAÎTRE,
NOUS AVONS TROUVÉ LA VICTOIRE COMPLÈTE,
SUR LA TYRANNIE DU MAL.
Jean 8 :36 ; Romains 6 :14 ; 1 Jean 3 :8.
En effet, frères et sœurs bien-aimés,
si le premier aspect de notre joie célèbre l'appartenance, le second proclame
la libération. Si la première vérité révèle à qui nous appartenons, la seconde
annonce de quoi nous sommes libérés.
Car avoir Jésus pour Maître ne nous
place pas simplement sous une nouvelle autorité (aspect positif), mais nous
arrache aussi à une ancienne tyrannie (aspect négatif). Il ne nous donne pas
seulement un nouveau Seigneur, mais nous délivre aussi d'un ancien oppresseur.
C'est pourquoi le cantique proclame
avec émerveillement : "Tu vins briser, puissant Vainqueur, du mal la
tyrannie !"
Commençons par reconnaître la réalité
terrible de cette tyrannie dont Christ nous a délivrés, comprendre la nature de
cet ennemi qu'Il a vaincu pour nous, et mesurer l'ampleur de cette oppression
dont Il nous a affranchis. Oui,
UNE TYRANNIE RÉELLE
ET DESTRUCTRICE.
C'est ainsi que l'auteur du cantique
brièvement écrit :"Du mal, la tyrannie."
Le MAL ! Voilà l'ennemi redoutable. La
TYRANNIE ! Voilà la domination cruelle. Le péché n'est pas qu'une faiblesse
morale. C'est une TYRANNIE qui oppresse, écrase, détruit.
Cette tyrannie se manifestait par :
·
Une domination absolue sur notre volonté.
·
Une corruption profonde de notre nature.
·
Une séparation tragique d'avec Dieu.
·
Une condamnation certaine à la mort éternelle.
·
Une impuissance totale à nous libérer nous-mêmes.
Le tyran régnait sans pitié. Il
exigeait l'obéissance. Il punissait la rébellion. Il maintenait la captivité.
Il conduisait à la destruction.
Paul décrit cette condition dans
Éphésiens 2 :1-3 : "Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés,
dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le
prince de la puissance de l'air, de l'esprit qui agit maintenant dans les fils
de la rébellion."
Morts ! Esclaves ! Perdus ! Condamnés
! Voilà notre condition avant que le Vainqueur n'intervienne.
Mais gloire à Dieu ! Un LIBÉRATEUR est
venu ! Et Sa venue a tout changé.
Cette tyrannie reconnue, contemplons
maintenant la victoire glorieuse de notre Maître, la puissance par laquelle Il
a brisé nos chaînes, et l'autorité avec laquelle Il a vaincu notre ennemi une
fois pour toutes. Oui,
JÉSUS-CHRIST :
LE PUISSANT VAINQUEUR.
Celui qui a vécu cette expérience
s'est écrié :"Tu vins briser, puissant Vainqueur !"
PUISSANT VAINQUEUR ! Quel titre
glorieux ! Quelle description magnifique ! Quelle réalité triomphante !
Jésus n'est pas venu pour négocier
avec le tyran. Il est venu pour le VAINCRE. Il n'est pas venu pour limiter le
mal. Il est venu pour le DÉTRUIRE. Il n'est pas venu pour aménager l'esclavage.
Il est venu pour BRISER les chaînes.
Comment a-t-Il accompli cette victoire
? Par SA MORT à la croix ! Colossiens 2 :15 proclame : "Il a dépouillé les
dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en
triomphant d'elles par la croix."
Par SA RÉSURRECTION ! 1 Corinthiens 15
:57 s'exclame : "Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la
victoire par notre Seigneur Jésus-Christ !"
Cette victoire est :
·
COMPLÈTE – rien n'est laissé au hasard.
·
DÉFINITIVE – jamais elle ne sera renversée.
·
ACCESSIBLE – offerte à quiconque croit.
·
GLORIEUSE – digne de louange éternelle.
1 Jean 3 :8 déclare : "Le Fils de
Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable." DÉTRUIRE ! Pas
simplement affaiblir. Pas uniquement limiter. Mais DÉTRUIRE complètement !
Cette victoire remportée par Christ
produit des fruits concrets et permanents dans notre vie quotidienne,
transformant radicalement notre condition, notre nature, et notre destinée
éternelle. Oui,
UNE LIBÉRATION
EFFECTIVE ET PERMANENTE.
Et voilà comment l’auteur du cantique
explique son émancipation. Il écrit : "Affranchissant mon pauvre
cœur."
AFFRANCHISSANT ! Verbe d'action !
Libération réelle ! Émancipation effective !
"Mon PAUVRE cœur" –
reconnaissant notre condition antérieure. Pauvre en justice. Pauvre en force.
Pauvre en espérance. Pauvre en tout.
Mais Christ est venu affranchir ce
cœur pauvre ! Et l'affranchissement signifie :
·
Libéré du POUVOIR du péché.
·
Libéré de la CONDAMNATION du péché.
·
Libéré de l'ESCLAVAGE du péché.
·
Libéré pour SERVIR Dieu dans la justice.
Jean 8 :36 déclare : "Si donc le
Fils vous affranchit, vous serez réellement libres." RÉELLEMENT libres !
Pas une illusion. Pas une apparence. Mais une RÉALITÉ véritable !
Cette liberté n'est pas l'anarchie.
C'est la capacité de vivre selon notre véritable nature en Christ. C'est la
puissance de faire la volonté de Dieu. C'est la joie de marcher dans la
sainteté.
Ayant expérimenté cette victoire
glorieuse sur la tyrannie du mal, découvrons maintenant le fruit ultime et le
plus précieux de cette relation avec Jésus comme Maître – ce don extraordinaire
qui couronne tout, cette vie nouvelle qui transforme notre existence, et cette
réalité éternelle qui dépasse infiniment tout ce que nous aurions pu espérer ou
imaginer. Oui,
EN AYANT JÉSUS POUR MAÎTRE,
NOUS AVONS REÇU LE DON SUPRÊME :
LA VIE ÉTERNELLE.
Jean 10 :10 ; Jean 17 :3 ; 1 Jean 5 :11-12.
En effet, frères et sœurs bien-aimés,
la découverte de Jésus comme Maître ne se limite pas à notre appartenance
(première vérité) ni à notre libération (deuxième vérité). Elle culmine dans un
DON extraordinaire, un PRÉSENT divin, un CADEAU éternel : la VIE !
Car le but ultime de notre Maître
n'est pas simplement de briser nos chaînes, mais de nous DONNER LA VIE. Il ne
vient pas seulement pour détruire, mais aussi pour CONSTRUIRE. Il n'intervient
pas uniquement pour enlever le mal, mais surtout pour DONNER LE BIEN.
C'est pourquoi l’auteur s'exclame avec
reconnaissance : "Et, me donnant la vie !"
Explorons d'abord la nature
exceptionnelle de cette vie que Christ nous donne, comprenons ce qui la
distingue de la simple existence biologique, et saisissons pourquoi elle
constitue le don suprême qui couronne tous les autres bienfaits de notre salut.
Oui,
UNE VIE
QUALITATIVEMENT DIFFÉRENTE.
"Et, me donnant la vie !"
La VIE ! Mais quelle vie ? Pas
simplement l'existence biologique que nous possédions déjà. Pas uniquement une
amélioration de nos conditions terrestres. Mais une VIE NOUVELLE, une VIE
DIVINE, une VIE ÉTERNELLE !
Jésus Lui-même définit cette vie dans
Jean 10 :10 : "Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles
soient dans l'abondance." La VIE EN ABONDANCE ! Pas une survie précaire.
Pas une existence médiocre. Mais une vie PLEINE, RICHE, DÉBORDANTE !
Cette vie se caractérise par Sa
NATURE divine – c'est la vie de Dieu Lui-même communiquée au croyant. 2
Pierre 1 :4 parle de "participants de la nature divine."
Cette vie se définit par Sa QUALITÉ
supérieure – elle transcende les limites de l'existence naturelle. Elle
apporte paix, joie, sens, plénitude.
Cette vie se distingue par Sa DURÉE
éternelle – elle ne se termine jamais. Jean 11 :26 résonne :
"Quiconque vit et croit en Moi ne mourra jamais."
Cette vie se reconnaît par Sa
SOURCE en Christ – 1 Jean 5 :12 affirme : "Celui qui a le Fils a la
vie ; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie."
Cette vie n'est pas une récompense
méritée. C'est un DON gratuit. Romains 6 :23 contraste : "Car le salaire
du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle
en Jésus-Christ notre Seigneur."
Cette vie qualitativement nouvelle que
nous recevons en Christ ne demeure pas abstraite ou théorique ; elle se
manifeste concrètement dans notre expérience quotidienne, transformant notre
être intérieur, renouvelant notre compréhension, et produisant des fruits
visibles qui témoignent de sa réalité. Oui,
UNE VIE QUI SE
MANIFESTE CONCRÈTEMENT.
C'est avec émerveillement que l'auteur
du cantique s'est écrié :"Affranchissant mon pauvre cœur, et me donnant la
vie !"
Remarquons la progression :
AFFRANCHISSEMENT puis VIE DONNÉE. Christ ne libère pas pour laisser vide. Il
brise les chaînes pour donner la vie. Il détruit le mal pour implanter le bien.
Cette vie nouvelle se manifeste par : Une
relation VIVANTE avec Dieu – nous Le connaissons personnellement. Jean 17
:3 définit : "Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le
seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ."
Cette vie nouvelle se traduit par Une
transformation PROGRESSIVE – nous sommes changés de gloire en gloire. 2 Corinthiens 3 :18 déclare :
"Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la
gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image."
Cette vie nouvelle se révèle par Des
fruits SPIRITUELS – notre vie produit amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance,
fidélité, douceur, maîtrise de soi (Galates 5 :22-23).
Cette vie nouvelle génère Une
espérance CERTAINE – nous attendons avec assurance l'accomplissement de toutes les
promesses dans la gloire éternelle.
Cette vie n'est pas réservée à
quelques privilégiés. Elle est offerte à TOUS. Elle ne dépend pas de nos
mérites. Elle est GRATUITE en Christ. Elle ne nécessite pas de longues
préparations. Elle est ACCESSIBLE par la foi.
Frères et sœurs bien-aimés,
Nous voici au terme de cette
méditation sur le bonheur incomparable d'avoir Jésus pour Maître. Trois vérités
essentielles nous ont été révélées :
Nous avons trouvé une APPARTENANCE
EXCLUSIVE – "À Toi seul je veux être !" Une relation personnelle avec
le Maître unique qui nous aime et Se donne pour nous.
Nous avons trouvé une VICTOIRE
COMPLÈTE – "Tu vins briser, puissant Vainqueur, du mal la tyrannie !"
Une libération totale de l'esclavage du péché et de la domination du mal.
Nous avons reçu la VIE ÉTERNELLE –
"Et me donnant la vie !" Un don gratuit, une réalité présente, une
espérance glorieuse.
À vous qui écoutez ou lisez, si vous
n'avez pas encore fait le choix d'avoir Jésus pour Maître, sachez qu'Il vous
attend. Il vous appelle. Il vous invite à venir à Lui, à vous soumettre à Son
autorité aimante, à expérimenter la joie de Lui appartenir.
Car c'est là le merveilleux paradoxe :
en nous soumettant à Lui, nous trouvons la vraie liberté. En Lui appartenant,
nous découvrons notre véritable identité. En Le servant, nous expérimentons la
joie parfaite.
À vous qui avez déjà fait ce choix,
que ce message ravive en vous la joie de votre appartenance à Christ ! Que
l'émerveillement d'avoir un tel Maître ne s'émousse jamais ! Que votre
témoignage jaillisse continuellement : "Oh ! quel bonheur d'avoir Jésus
pour Maître !"
Et que votre vie entière soit un
cantique de louange à la gloire de Celui qui vous a délivrés, qui vous a donné
la vie, qui vous comble de Son amour infini.
Car un jour – jour glorieux et éternel
– nous Le verrons face à face. Alors notre joie actuelle, aussi intense
soit-elle, ne sera qu'un avant-goût de l'allégresse éternelle qui nous attend
en Sa présence.
En attendant ce jour, vivons dans la
gratitude, marchons dans la liberté, témoignons avec assurance, et chantons
avec reconnaissance : "Oh ! quel bonheur ! Oh ! quel bonheur ! D'avoir
Jésus pour Maître ! Ô mon Sauveur, mon seul Sauveur, à Toi seul je veux être
!"
À VOUS TOUS JE DIS :
JOYEUSE CÉLÉBRATION, DE CE BONHEUR INCOMPARABLE.
À Dieu, Jésus-Christ, soient la louange qui s'élève et
la gloire qui resplendit.
À nous, rachetés par Son sang, soient la gratitude qui déborde et le témoignage
qui rayonne.
Qu'il en soit ainsi. Amen et Amen.