Jésus-Christ : le seul Sauveur

...ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. 1 Jean 5:11-13



dimanche 21 décembre 2025

UNE LEÇON A LA CRECHE

 

En ce temps-là parut un édit de César Auguste, ordonnant un recensement de toute la terre.  Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie.  Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville. Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David, appelée Bethléem, parce qu’il était de la maison et de la famille de David, afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte. Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva, et elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie.  Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. Ils furent saisis d’une grande frayeur. Mais l’ange leur dit : Ne craignez point ; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie : c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez : vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche. Et soudain il se joignit à l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et disant : Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée !  Lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres : Allons jusqu’à Bethléem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître. Ils y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche. Après l’avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant.

Tous ceux qui les entendirent furent dans l’étonnement de ce que leur disaient les bergers. Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans son cœur. Et les bergers s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, et qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé.  LUC 2 : 1-20.

  


UNE LEÇON A LA CRECHE.

 

 Frères et Sœurs bien-aimés,

 

        Le système solaire crée par Dieu et auquel appartient notre planète est incontestablement dynamique.  La terre tourne autour du soleil et réglemente par sa rotation le cycle des jours et des nuits.   Le soir, la lune brille, les étoiles scintillent. Et, elles acceptent plus tard, dans le respect de l'alternance ordonnée par Dieu, que se palissent et disparaissent leurs rayons, aux premières lueurs de l'astre géant, accédant à la présidence de la journée.

       

        Mais comment le savons-nous, et le percevons-nous ?

 

        Oui, le monde est dynamique.  Il ne s'arrête pas.  Tout est entrain de mouvoir autour de nous. 

       

Mais comment le reconnaissons-nous et le comprenons-nous ?

 

        En effet, tout ce qui parvient à nos sens, nous le saisissons, l'observons et l'expérimentons grâce à l'intelligence que Dieu nous a donnée, grâce aux connaissances acquises.  Par elles, les connaissances, des philosophes ont émis nombre d'idées nouvelles ; par elles, des historiens et chercheurs ont recueilli et analysé, des grands faits de l’histoire ;

Par elles, des savants ont inventé des appareils sophistiqués ; par elles, nous nous informons ; par elles nous nous formons.   La connaissance est donc dans une certaine mesure la mère de toute évolution.

 

        En ce 20e siècle, nous vivons dans un monde en pleine extension dans les différents domaines de l’existence.  De multiples exigences, jour après jour, sont faites à l'homme.   On veut tout assujettir, tout avoir, tout explorer.  L'homme veut : dominer son environnement : naturel et culturel ; acquérir des richesses matérielles et économiques ; partir à la conquête des cieux, atmosphérique et sidéral.   Et pour répondre aux demandes variées et inlassables d'ouvertures et d'inventions nouvelles, l'homme doit aussi, faire preuve de dynamisme et acquérir, sine qua non, de plus en plus de connaissances.   Dieu merci, le goût n'en manque pas.  La devise de l'homme semble être : « Plus haut, encore plus haut, toujours plus haut. »

 

        En effet, nous apprécions grandement, tous les efforts déployés, les sacrifices consentis, les heures de solitude qui nous ont valu toute la multiplicité de techniques nouvelles enfantées par les différentes branches de connaissances.   Toute notre sympathie aux savants, aux inventeurs, aux techniciens et professeurs.  Honneur à tous ceux qui, de près ou de loin, ont travaillé aux progrès de l’humanité : Nous leur rendons un public hommage.

 

        Cependant, en dépit de toutes les connaissances acquises, en dépit de toute la variété de connaissances enseignées, en dépit de la marche progressive et époustouflante de la science, nos sens perçoivent, avec non moins de peine, l'effritement de notre société ou les valeurs morales et spirituelles sont misérablement mises au rancart.   Alors, nous nous demandons, si dans l'éventail des cours dispensés dans les écoles primaires et secondaires, si dans le curriculum des grandes universités, les leçons les plus essentielles et élémentaires dont la stricte application révolutionnerait

Le monde, les leçons disons nous, basées sur la grandeur d'âme et l'humilité, le respect et l'amour, le bien public et la paix, bref, les valeurs morales et spirituelles, ont-elles été enseignées ?   Et si elles ont été enseignées, ont-elles été comprises ?  Et si elles ont été comprises, pourquoi la dégradation de notre société, tristement, s'accentue à nos yeux ? Alors nous donnons raison à Albert Einstein qui dans son livre : « Comment Je vois le monde » déclare :" Il y a beaucoup de chaires d'enseignement, mais il y a peu de professeurs sages et généreux. Il y a beaucoup de grands amphithéâtres, mais il y a peu de jeunes gens sincèrement désireux de vérité et de justice ". Il ajoute plus loin : “Il ne suffit pas d'apprendre à l'homme une spécialité.  Car il devient ainsi, une machine utilisable, mais non une personnalité.   Il importe qu'il acquière un sentiment, un sens pratique de ce qui vaut la peine d'être entrepris, de ce qui est beau, de ce qui est moralement droit."

 

        Oui, que de connaissances acquises, mais que de folies enregistrées.  Alors dans cette débâcle, qu'allons-nous faire ?  A quelle école nous instruire, nous former pour que : l'arrogance ne s'intronise plus aux dépens de l’humilité ; la haine n'emprisonne plus l’amour ; et la guerre ne pose jamais plus son veto a la paix ? Y-a-t-il véritablement une école, un livre, un professeur qui enseignerait une leçon nouvelle ?   Si oui, en quel lieu se tient cette école ?  Quel livre recommande-t-on ?  Et qui est cet éminent professeur ?

 

        Frères et Sœurs bien-aimés, nous sommes heureux que vous soyez ici avec nous ce matin et de pouvoir vous rappeler que l'école, c'est l'étable de Bethléem ; le livre : c'est la Bible, les Saintes Écritures, et le professeur, c'est l'enfant Jésus, dont nous célébrons aujourd'hui, le jour ou incarné, Il s'est présente à nous la Noël.  C'est cet enfant, couché dans ses langes qui par les yeux de la foi nous revoyons, admirons, contemplons et adorons ce matin ; c'est Lui le Grand Maître de la plus grande des universités,

En temps et hors de temps.   Toutefois que cela ne vous déplaise puisqu'il plaît à son Dieu, sa première chaire c'est la crèche de Bethleem.  Là, Il reçoit les bergers, les mages, ses premiers élèves qui divinement avertis et conduits par une brillante étoile sont vers Lui, dirigés.   Mais, pas un mot ne tombe de la bouche du professeur, pas une phrase n'est par Lui prononcée.  Alors diriez-vous, Monsieur le prédicateur, quelles leçons a-t-Il enseignées ? Et nous répondons que la première de toutes les leçons, celle qui fait l'objet de notre méditation ce matin, c’est : l’humilité ; l'une des nobles vertus qui caractérisent la personne de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.

 

 

1.- HUMILITÉ CARACTÉRISÉE

PAR LA PERSONNE DE L'ENFANT JÉSUS

 

        Bien-aimés, pour certains, l'humilité est la caractéristique d'une personne, dépourvue des grandes richesses intellectuelles et matérielles ; démunie de toute possibilité de se faire une vie décente et acceptable.   Pour d'autres, elle est comme le définit le Petit Robert, le sentiment de faiblesse, d'insuffisance, qui pousse l'homme à s'abaisser volontairement, en réprimant en lui tout mouvement d'orgueil.  Loin de là cette pensée à l'égard de notre Sauveur bien-aimé.  Son humilité‚ doit être perçue et analysée sous le prisme de l'amour et de la compassion.   Rappelons-nous que c'est le ciel qu'Il a traversé, la gloire qu'Il a mise de côté ; la majesté qu'Il S'est dépouillée pour Se revêtir de l'humilité‚ et descendre jusqu'à nous.

 

        Oui, nous reconnaissons le dépouillement que Dieu a consenti, par amour, pour le bien de l'humanité.  Mais, nous reconnaissons aussi qu'Il aurait pu S'enfermer dans les hauteurs inaccessibles des cieux, dans l'immensité de sa grandeur et de sa gloire, et de la étant, décider, programmer et opérer pour le salut de l'homme.

Nous comprenons qu'Il n'aurait pas besoin de naître à la Crèche de Bethléem dans une étable misérable ; qu'Il n'aurait pas besoin de marcher sur une terre maudite, souillée et abîmée par les hommes ; qu'Il n'aurait pas besoin de grandir selon les lois de la nature mille et une fois violées par les expériences et les aventures de l’homme ; et enfin qu'Il n'aurait pas besoin de souffrir les multiples angoisses et mourir sur une croix méprisable et ignominieuse.   Mais non seulement Il veut satisfaire la justice de son Père, Se courber à sa Sainte Volonté, il nous semble, qu'Il ne conçoit pas d'enseignement sans exemple pratique.

 

        Alors, Il entend Se dévoiler, S'exposer à la vue de l'athée comme celle du croyant ; Se laisser reconnaître par le riche comme par le pauvre ; Se montrer dans toute sa grandeur et sa saisissante humilité.   Il entend exprimer son amour par sa présence même, non de façon spirituelle mais physique, non de façon invisible mais visible.  Jésus, loin de penser à sa gloire et sa majesté, loin de penser aux honneurs, adorations et louanges que les anges Lui doivent, Il pense de toute éternité aux habitants de la terre. Alors Il décide de S'y rendre pour proclamer aux captifs la délivrance et ouvrir au monde la voie de la vie meilleure, de l'éternité bienheureuse.   Ah quelle étonnante décision et quel saisissant paradoxe !  Celui pour qui, au ciel c'est la gloire, sur la terre ce sera l'indifférence.   Celui pour qui au ciel, ce sont les honneurs, sur la terre ce sera le mépris. Celui pour qui au ciel c'est la richesse, sur la terre ce sera la pauvreté.  Alors Il dira avec raison : “Les renards ont des tanières, les oiseaux du ciel ont des nids mais le Fils de l'homme n'a pas où reposer sa Tête". Mais puisque les hommes sont tourmentés, Dieu décide de venir les visiter. Puisqu'ils sont dans de misérables conditions, Dieu décide de venir les réconforter.   Puisqu'ils sont esclaves de satan, Dieu décide de venir les libérer.  Et cette grande et heureuse initiative, conçue avant même que le ciel et la terre et tout ce qu'ils renferment ne fussent crées,

Cette initiative disons-nous, se concrétisera par son entrée combien glorieuse pour toute l'armée céleste, mais hélas ternie d'éclat aux yeux de beaucoup d'hommes.

  

        Oui, à la Crèche de Bethleem, Il naîtra.  C’est la le premier carrefour du chemin de la Croix. Oui, il faut qu'Il naisse là, non seulement pour sauver ceux qui Le reconnaissent et L'acceptent mais aussi pour donner à l'humanité une leçon d'humilité.   Et l'humilité, comme une tache indélébile marquera toute sa vie, de sa conception au sein de Marie, jusqu'à sa sépulture au tombeau de Joseph d'Arimathée. 

 

II- HUMILITÉ MARQUÉE

DANS LA CONCEPTION DE L'ENFANT JÉSUS 

 

        Frères et Sœurs bien-aimées, que de possibilités s'offrent à notre Dieu pour une entrée triomphale au milieu de nous.  Il aurait pu, du haut des cieux, à grande voix, avertir aux hommes son arrivée prochaine ; et les hommes organiseraient de grandes manifestations pour Le recevoir.   Et si c'était peut-être en ce 20e siècle, des fusées seraient lancées pour aller Le rencontrer.  De grands dignitaires sur les bords d'appareils volants L'escorteraient. Et ici-bas, des arcs de triomphe seraient dressés ; des guirlandes de toutes sortes orneraient les maisons, les rues et les places publiques. Partout des lumières aux couleurs éclatantes brilleraient et au ciel des feux d'artifice étincelleraient.   Mais tel ne sera pas le cas.  Oh oui nous reconnaissons, qu'Il aurait pu, sans aucun avertissement, envahir la terre avec une légion d'anges et les hommes fuiraient, se cacheraient ou se prosterneraient à sa vue. Il aurait pu, du moins, sans l'aide d'aucune femme, Se former à l'instar d'Adam et beaucoup d'hommes L'accepteraient et L'applaudiraient. Mais Il préfère Se former dans les entrailles de Marie, la fiancée de Joseph.  Quelle marque d’humilité ! Celui de qui toutes choses parviennent à l'existence, par qui elles ont été créées, par et pour qui elles subsistent,

Celui qui par la poussière de la terre fit la chair, passe par Marie pour revêtir sa divinité de chair et de sang.   Pourquoi cette préférence ? Étonnante humilité.

 

        Cependant, pour mieux saisir et appréhender son humilité, prenons place aux bords de l'imagination, laissons-nous transporter à Bethleem au temps du Roi Hérode, et là, assistons, du moins en spectateur, au périple de ce jeune couple.   Demanderiez-vous peut être si l'humilité se mêlera de la partie.  Nous vous disons que oui, l'humilité sera constatée lors de l'accouchement de l'enfant Jésus.

 

III- HUMILITÉ CONSTATÉE

 LORS DE L'ACCOUCHEMENT DE L'ENFANT JÉSUS  

 

        Frères et Sœurs bien-aimées, après une longue route, arrivent à Bethléem, Joseph et Marie.   Fatigués et lassés, un repos bien mérité, sûrement les soulagerait et contribuerait au retablissement de leurs membres endoloris.   Mais, en dépit de l'épuisement de leurs forces, ils doivent arpenter les rues de la ville à la recherche d'un hôtel, un caravansérail pour s'héberger, puisque déjà Marie éprouve les premiers symptômes des douleurs de l'enfantement.  

  

        Mais, pas de place, telle est hélas, la réponse de tous les hôteliers à qui ils s'adressent.  Et dans une étable, une pauvre étable, enfin, ils trouvent leur demeure.   La position est critique diriez-vous, mais la situation par dessus tout est contraignante.  Diriez-vous peut être, Joseph n'a-t-il pas de quoi payer un hôtel ?   Cette question n'est pas de mise, car si oui, aucune démarche ne serait par lui entreprise.  Toutefois, la déception, l'angoisse, le chagrin étreignent leurs cœurs. Et tandis que d'un côté Marie, probablement doit se demander : “Le Messie, le Sauveur du monde que je porte en mon sein, doit-Il véritablement naître dans une étable ou des animaux sont parqués ?" De l'autre côté, Joseph doit vraisemblablement repasser dans son cœur les paroles de l'ange avec les éternels "pourquoi" de l'homme.  

Quelle appréhension de la part des parents !  Mais aussi, quelle leçon de la part de l’enfant !

 

        Et là, à la crèche, Marie est en travail.  Comme toutes les mamans, elle souffre, elle gémit.   Et voici l'enfant qui arrive. Il pousse le premier cri annonciateur de son arrivée au monde.   Oui, Il est né. Le Christ est né.

 

        En effet, Frères et Sœurs bien aimes, pouvons-nous saisir la suite des évènements et les discerner ?  Sommes-nous en mesure de comparer, le spectacle glorieux marqué par la brillance de l'étoile qui rayonne dans le ciel, la merveilleuse manifestation de cette cohorte d'anges qui crie en louanges : “Gloire à Dieu dans les lieux très haut et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté", et cette couche misérable ?  Quelle fête dans l'immensité des cieux et quelle humilité dans l'étable de Bethleem.   Alors reviennent les "pourquoi".  Pourquoi cette illumination dans les cieux et le décor modeste de l’étable ?   Pourquoi la crèche ?   Pourquoi les animaux ? Toutefois, l'humilité est enseignée par le comportement même de l'enfant Jésus.  

 

IV.- HUMILITÉ ENSEIGNÉE

PAR L'ABAISSEMENT DE L'ENFANT JÉSUS

  

        En effet, le Seigneur a voulu nous faire comprendre qu'Il partage notre désir d'être grand et célèbre.   D'ailleurs ne nous a-t-Il pas dotés de l’intelligence ?   Ne nous a-t-Il pas crées à son image et à sa ressemblance ?   Le Poète haïtien Etzer Vilaire comprend si bien ce grand vœu de l'homme qu'il déclare dans son recueil "Prédications d'un laïque, tome I.  : « Ce n'est donc pas autre chose que l'appétit même du ciel et de sa perfection, qui nous travaille ainsi, nous tourmente jusqu'a l'exaltation, jusqu'à l'héroïsme, et qui fait d'un nom d'homme, l'héritage de tous, un bienfait public, une bénédiction universelle, une palme pour le monde, une sorte de bannière immatérielle, flottant au regard des esprits et les attirant en avant comme la colonne de feu au dessous de l'arche d'Israël dans ses marches de nuit à travers le désert ».  « L'amour de la gloire lorsqu'il nous porte à un grand objet, est donc plus que légitime : il répond au vœu du Créateur à l'égard des âmes formées à sa ressemblance.  Mais il faut que cette passion reste noble, juste et pure et ne s'égare ni dans les voies qu'elle se fraye, ni dans le but qu'elle nous incite à poursuivre. » Et plus loin, l'auteur ajoute que : “La vraie grandeur est unie à l'humilité et la gloire pure est d'ordre spirituel".

 

        En effet, nous nous réjouissons des talents que Dieu a accordés à un grand nombre de serviteurs : les pasteurs, évangélistes, prédicateurs laïques, les musiciens, maestros, choristes et tous ceux qui, à un titre ou à un autre, travaillent d'arrache pied dans le champ du Seigneur.   Respectivement par leurs conseils, exhortations et sermons, les morceaux de musique et chants religieux, magnifiquement exécutés, les différents services joyeusement accordés, ils nous aident à élever nos âmes vers Dieu, et à jouir des ici-bas, l'avant-gout du ciel.   En vérité, ils sont grands, mais ne le sont heureusement que pour la gloire de Dieu. Nombreux sont ceux en qui le Seigneur allie, l'intellect et le spirituel, le savoir et le faire pour nous faire dons de serviteurs et de servantes adéquatement formés.

 

        Cependant que tous, ils prennent garde.  Le tentateur voudra toujours les faire comprendre qu'ils sont de grandes valeurs, des dignitaires, et des puissants.   Il les invitera à se trôner aux sublimes hauteurs de la gloire et à regarder les autres avec dédain. Alors, en cette saison de Noël, nous souhaitons de tout cœur qu'ils tournent les regards à la crèche de Bethleem, qu'ils apprennent la leçon du Maître, qu'ils pensent à son abaissement et qu'ils Le prennent pour Modèle.  Bien plus, qu'ils permettent au Saint Esprit de Dieu de les dépouiller de tout ce qui pourrait leur nuire et étouffer en eux cette belle et noble vertu chrétienne : L'humilité.

 

        Cette leçon d'humilité, frères et sœurs bien-aimées, elle vise l'humanité entière et partant chacun de nous ici présent ce matin. L'orgueil siège son trône au cœur de l''intelligent comme celui du borné‚ au cœur du riche comme celui du pauvre, au cœur du lettré comme celui de l'analphabète.   Pierre Nicole nous dit : « On peut désirer par amour-propre d'être délivré de l'amour propre, comme l'on peut souhaiter l'humilité par l'orgueil. »   Alors que chacun de nous fasse attention.   Ayons plutôt, comme le recommande l'apôtre Paul aux Philippiens "les mêmes sentiments qui étaient en Jésus-Christ : existant en forme de Dieu n'a point regardé son égalité avec Dieu comme une proie à arracher, mais Il s'est dépouillé Lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes et Il a paru comme un vrai homme. »   Alphonse de CHATEAUBRIANT a raison de dire : « Sois semblable à Dieu est le commandement de l'humilité". 

 

        Frères et Sœurs, nous inspirant des idées de Vercellino rapportées dans une revue Réalités de la foi, reconnaissons que tous, nous devons être humbles.

 

Humbles dans nos victoires, puisque c'est Dieu qui les remporte.   Psaumes 30 : 7-8. 

Humbles dans le service puisque c'est Dieu qui nous conduit.  

Luc 17 :10. 

Humbles dans l'obéissance puisque c'est Dieu qui nous choisit.  

1 Pierre 1 : 2-14.  

Humbles dans nos rapports avec les autres,

Puisqu’ils sont tous nos égaux.

Philippiens 2 :3. 

Humbles dans la recherche de la volonté de Dieu,

Puisque c'est Dieu qui nous l'enseigne.

Psaumes 143 :10. 

Humbles dans la prière,

 Puisque c'est à Dieu que nous nous adressons.  

Luc 18 : 5-14.

 

Humbles dans la foi, puisque c'est vers Dieu que nous regardons.   Math 18 :3. 

 

        En cette saison de Noël, le plus beau cadeau que chacun de nous offrirait à soi-même serait de s'inscrire sans aucun frais à l'école de Jésus, la plus grande des Universités, à se servir quotidiennement de son livre : la Bible, les Saintes Écritures et à écouter toujours l'éminent professeur : Jésus le Grand Dieu, le Modeste Serviteur.

       

        Ainsi, dans la connaissance de la Parole de Dieu, dans la culture de l'humilité, l'année nouvelle sera pour chacun de nous une année de joie, d'amour, de paix et prospère à tous égards.  

 

JOYEUX NOËL A VOUS TOUS

BONNE ET HEUREUSE ANNÉE

 

Que Dieu vous garde, vous conduise et vous bénisse.

 

 

AMEN. 

Dormay Phalange

1ère Église Baptiste

Port-au-Prince, Haïti

20 Décembre 1992

 

mardi 16 décembre 2025

Le Pardon Conditionnel

 

"Pardonne-nous nos offenses,
Comme nous aussi nous pardonnons
À ceux qui nous ont offensés."

Matthieu 6 :12.

L'Équation Terrifiante.

Le Pardon Conditionnel.

La Dette Impayable.

Le Miroir Implacable.

La Liberté Paradoxale.

Frères et sœurs bien-aimés,

Nous voici devant l'une des vérités les plus REDOUTABLES jamais enseignées par notre Seigneur Jésus-Christ ! Une parole qui expose notre hypocrisie ! Une déclaration qui dévoile notre condition ! Une vérité qui établit un lien INSÉPARABLE entre le pardon que nous recevons et le pardon que nous accordons !

Imaginez la scène : Jésus enseigne à Ses disciples comment prier ! Il leur donne un modèle parfait ! Une prière qui couvre tous les aspects essentiels de notre relation avec Dieu ! Et au cœur de cette prière, Il place cette pétition CRUCIALE : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. »

Remarquez-le COMME ! Ce petit mot qui crée une équation terrifiante ! Un parallèle incontournable ! Une condition non négociable ! COMME nous pardonnons, ainsi serons-nous pardonnés ! Dans la MESURE où nous pardonnons, dans cette MÊME mesure nous serons pardonnés !

Saisissez-vous la GRAVITÉ de cette déclaration ? Comprenez-vous le POIDS de cette vérité ? Réalisez-vous les IMPLICATIONS de ces paroles ? Chaque fois que vous priez le Notre Père, vous établissez vous-même la NORME selon laquelle Dieu vous jugera ! Vous fixez vous-même la MESURE de miséricorde que vous recevrez ! Vous déterminez vous-même les LIMITES du pardon divin envers vous !

Pour comprendre cette vérité qui peut transformer radicalement votre vie spirituelle, nous devons explorer trois dimensions essentielles de cette pétition redoutable. Trois révélations qui exposent la nature conditionnelle du pardon. Trois appels qui nous confrontent à notre responsabilité de pardonner comme nous avons été pardonnés.

Pour le message d'aujourd'hui, nous allons tourner autour de trois grands points :

  1. La Dette Insurmontable — Reconnaître l'Ampleur de Nos Offenses.
  2. Le Miroir Impitoyable — Notre Pardon Reflète le Pardon de Dieu.
  3. La Libération Mutuelle — Pardonner pour Être Vraiment Libre.

Parvenons au premier point.

Comprends la Dette — Reconnaître l'Ampleur de Nos Offenses.

Frères et sœurs, écoutez cette première vérité qui doit ébranler votre compréhension du pardon : VOUS ÊTES UN DÉBITEUR INSOLVABLE devant Dieu ! Vous n'avez pas commis quelques petites erreurs pardonnables ! Vous n'avez pas accumulé une dette gérable ! Vous avez contracté une DETTE INFINIE envers un Dieu saint !

« PARDONNE-NOUS NOS OFFENSES ! » — remarquez l'urgence de cette supplication ! Nous ne demandons pas quelque chose d'anodin ! Nous ne sollicitons pas une faveur mineure ! Nous IMPLORONS la miséricorde pour des CRIMES contre la majesté divine ! Pour des RÉBELLIONS contre l'autorité céleste ! Pour des TRAHISONS contre l'amour parfait !

Pourquoi cette supplication ? Pourquoi cette nécessité absolue ? Parce que CHAQUE PÉCHÉ est une offense contre un Dieu infiniment saint ! Pas une simple erreur de jugement ! Pas une faiblesse compréhensible ! UN AFFRONT À SA SAINTETÉ ! UNE VIOLATION DE SA LOI ! UN REJET DE SON AUTORITÉ !

« NE MINIMISE PAS tes péchés ! » — voilà le premier avertissement ! Car comprenez cette vérité écrasante : Si vous ne saisissez pas l'AMPLEUR de votre dette envers Dieu, vous ne comprendrez jamais pourquoi vous devez pardonner aux autres ! Si vous banalisez vos offenses, vous trouverez toujours les offenses des autres IMPARDONNABLES ! Si vous excusez vos fautes, vous condamnerez toujours celles de votre prochain !

Jésus raconte une parabole dévastatrice dans Matthieu 18 ! Un serviteur devait dix mille talents à son maître — une somme ASTRONOMIQUE ! Impossible à rembourser en mille vies ! Le maître, ému de compassion, lui REMET TOUTE SA DETTE ! Quelle grâce ! Quelle miséricorde ! Quelle libération !

Mais ce même serviteur sort et trouve un compagnon qui lui doit cent deniers — une somme DÉRISOIRE comparée à ce qui lui avait été pardonné ! Et que fait-il ? Il le saisit à la gorge ! Il l'étouffe ! Il exige le paiement immédiat ! Il le fait jeter en prison !

Voyez-vous l'ABSURDITÉ ? Comprenez-vous l'HYPOCRISIE ? Saisissez-vous l'INGRATITUDE MONSTRUEUSE de cette attitude ?

L'ampleur de votre dette révèle plusieurs vérités humiliantes :

PREMIÈREMENT, vous avez offensé Dieu INFINIMENT plus que quiconque ne vous a jamais offensé ! La pire chose qu'on vous ait faite n'est RIEN comparée à ce que vos péchés ont fait à Dieu ! L'injustice la plus grande que vous ayez subie est INSIGNIFIANTE face à l'injustice de votre rébellion contre Lui !

DEUXIÈMEMENT, vos offenses ont coûté la VIE du Fils de Dieu ! Ce n'est pas une petite amende que vous avez payée ! Ce n'est pas une tape sur les doigts que vous avez reçue ! Il a fallu le SANG de Jésus-Christ ! Sa MORT sur la croix ! Ses SOUFFRANCES indicibles pour régler votre dette !

TROISIÈMEMENT, vous continuez à offenser Dieu QUOTIDIENNEMENT ! Ce n'est pas une dette que vous avez contractée une fois dans le passé ! C'est une dette que vous AUGMENTEZ chaque jour par vos pensées impures, vos paroles malveillantes, vos actions égoïstes, vos omissions coupables !

« RECONNAIS ta dette MAINTENANT ! » — voilà l'exhortation pressante ! Ne la nie plus ! Ne la minimise plus ! Ne la compare plus favorablement à celle des autres ! Car elle est ÉCRASANTE ! Elle est IMPAYABLE ! Elle est INSURMONTABLE sans la grâce de Dieu !

Frères et sœurs, interrogez-vous aujourd'hui : Avez-vous vraiment saisi l'ampleur de ce qui vous a été pardonné ? Réalisez-vous le poids de la dette qui a été effacée ? Comprenez-vous le prix qui a été payé pour votre libération ?

Car si vous l'aviez vraiment compris, comment pourriez-vous REFUSER de pardonner à celui qui vous a offensé ? Comment pourriez-vous RETENIR votre pardon devant des offenses si MINUSCULES comparées à ce qui vous a été pardonné ?

Quelle tragédie ce serait ! Quel aveuglement ! Quelle ingratitude ! Recevoir un pardon INFINI pour des offenses INFINIES et refuser un pardon LIMITÉ pour des offenses LIMITÉES ! Être libéré d'une dette de DIX MILLE TALENTS et exiger le paiement de CENT DENIERS !

Alors aujourd'hui, OUVREZ vos yeux spirituels ! SAISISSEZ l'ampleur de votre dette ! COMPRENEZ la grandeur du pardon qui vous a été accordé ! Car c'est seulement quand vous mesurez ce qui vous a été pardonné que vous pouvez commencer à pardonner aux autres !

Frères et sœurs bien-aimés, avançons vers cette deuxième dimension TERRIFIANTE de l'enseignement de Jésus ! Car il y a dans cette pétition une CONDITION EXPLICITE qui doit nous faire trembler !

Comprends le Miroir — Notre Pardon Reflète le Pardon de Dieu.

« COMME nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » — remarquez le COMME ! Ce mot est un MIROIR ! Un REFLET ! Une MESURE ! Il établit une corrélation DIRECTE entre le pardon que vous donnez et le pardon que vous recevez !

« NE DEMANDE PAS ce que tu ne donnes pas ! » — voilà l'avertissement solennel ! Car comprenez cette vérité redoutable : Vous ne pouvez pas prier sincèrement « Pardonne-nous » tout en refusant obstinément de pardonner aux autres ! Vous ne pouvez pas implorer la miséricorde divine tout en exerçant la vengeance humaine ! Vous ne pouvez pas réclamer l'effacement de votre dette tout en exigeant le paiement de celle des autres !

Jésus ne suggère pas ! Il ne propose pas ! Il DÉCLARE avec l'autorité absolue du Fils de Dieu : « Si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses ! » (Matthieu 6 :15)

Quelle déclaration FOUDROYANTE ! Quelle vérité EFFRAYANTE ! Quelle condition NON NÉGOCIABLE ! Le pardon de Dieu envers vous est CONDITIONNÉ par votre pardon envers les autres !

Mais attention ! Ne comprenez pas mal cette vérité ! Ce n'est pas que vous MÉRITEZ le pardon de Dieu en pardonnant aux autres ! Ce n'est pas que vous GAGNEZ Sa grâce par votre miséricorde ! C'est que votre REFUS de pardonner révèle que vous n'avez JAMAIS vraiment compris ni reçu le pardon de Dieu !

Car voyez-vous, celui qui a vraiment été pardonné DEVIENT pardonneur ! Celui qui a vraiment expérimenté la miséricorde divine MANIFESTE la miséricorde humaine ! Celui qui a vraiment été libéré de sa dette LIBÈRE les autres de leurs dettes !

Le miroir de notre pardon révèle plusieurs réalités spirituelles :

PREMIÈREMENT, votre refus de pardonner EXPOSE votre hypocrisie ! Comment osez-vous chanter « Grâce infinie » le dimanche et refuser de pardonner le lundi ? Comment pouvez-vous prêcher l'amour de Dieu et nourrir la haine dans votre cœur ? Comment êtes-vous capables de proclamer la miséricorde divine et exercer la vengeance personnelle ?

DEUXIÈMEMENT, votre mesure de pardon RÉVÈLE votre compréhension de Dieu ! Si vous pardonnez difficilement, c'est que vous n'avez pas saisi la facilité avec laquelle Dieu vous pardonne ! Si vous pardonnez partiellement, c'est que vous ne comprenez pas la totalité du pardon divin ! Si vous pardonnez conditionnellement, c'est que vous ignorez l'inconditionnalité de la grâce !

TROISIÈMEMENT, votre capacité à pardonner DÉMONTRE votre transformation ! Le pardon n'est pas naturel ! La vengeance l'est ! Le ressentiment l'est ! La rancune l'est ! Mais quand Christ habite en vous, vous devenez SURNATURELLEMENT capable de pardonner l'impardonnable !

« PARDONNE comme tu as été pardonné ! » — voilà le commandement libérateur ! Pas selon les mérites de l'offenseur ! Pas selon la gravité de l'offense ! Pas selon les excuses présentées ! Mais selon la MESURE du pardon que vous avez reçu de Dieu !

Car comprenez cette vérité puissante : Si vous attendez que l'offenseur MÉRITE votre pardon, vous ne pardonnerez JAMAIS ! Dieu vous a-t-Il pardonné parce que vous le méritiez ? NON ! Il vous a pardonné alors que vous étiez encore PÉCHEUR ! Alors que vous étiez encore Son ENNEMI ! Alors que vous ne Le cherchiez même PAS !

Regardez Jésus sur la croix ! Les clous transpercent Ses mains ! Les soldats se moquent de Lui ! La foule Le raille ! Et que dit-Il ? « Père, PARDONNE-leur, car ils ne savent ce qu'ils font ! » Il ne dit pas : « Attendons qu'ils se repentent ! » Il ne dit pas : « Voyons s'ils méritent le pardon ! » Il PARDONNE au moment même de l'offense !

Regardez Étienne sous les pierres ! Son corps est meurtri ! Son sang coule ! Il est en train de MOURIR pour sa foi ! Et que crie-t-il ? « Seigneur, ne leur impute pas ce péché ! » Il suit l'exemple de son Maître ! Il pardonne ceux qui le tuent !

Regardez Joseph face à ses frères ! Ils l'avaient vendu comme esclave ! Ils avaient brisé le cœur de leur père ! Ils avaient ruiné sa jeunesse ! Et maintenant ils sont devant lui, tremblants, à sa merci ! Que fait-il ? Il PLEURE ! Il les EMBRASSE ! Il leur dit : « Ce que vous aviez pensé faire pour le mal, Dieu l'a changé en bien ! »

Frères et sœurs, votre pardon est le MIROIR de votre âme ! Il REFLÈTE l'état de votre cœur ! Il RÉVÈLE la profondeur de votre foi ! Il DÉMONTRE la réalité de votre conversion !

Alors aujourd'hui, REGARDEZ dans ce miroir ! EXAMINEZ votre capacité à pardonner ! ÉVALUEZ votre disposition à libérer ceux qui vous ont offensé ! Car ce que vous verrez dans ce miroir vous dira si vous avez vraiment compris le pardon de Dieu !

Ne soyez pas comme ce serviteur impitoyable dont le maître, indigné, le livra aux bourreaux jusqu'à ce qu'il ait payé toute sa dette ! Ne permettez pas à votre refus de pardonner de vous priver du pardon divin !

Enfin, frères et sœurs bien-aimés, nous arrivons à cette troisième dimension GLORIEUSE qui transforme l'obligation en OPPORTUNITÉ ! Car dans l'appel au pardon se cache une LIBÉRATION EXTRAORDINAIRE ! Un AFFRANCHISSEMENT TOTAL ! Une GUÉRISON PROFONDE !

Comprends la Libération — Pardonner pour Être Vraiment Libre.

Écoutez cette vérité qui peut changer votre vie : Quand vous pardonnez, ce n'est pas SEULEMENT l'offenseur qui est libéré — C'EST VOUS ! Quand vous relâchez votre ressentiment, ce n'est pas SEULEMENT l'autre qui est délivré — C'EST VOUS ! Quand vous abandonnez votre rancune, ce n'est pas SEULEMENT votre ennemi qui est affranchi — C'EST VOUS !

« LIBÈRE-toi en libérant l'autre ! » — voilà l'invitation merveilleuse ! Car comprenez cette vérité paradoxale : Le refus de pardonner ne punit pas votre offenseur — il vous EMPRISONNE VOUS ! La rancune ne blesse pas celui qui vous a fait du mal — elle vous RONGE DE L'INTÉRIEUR ! L'amertume ne détruit pas votre ennemi — elle vous DÉVORE L'ÂME !

Voyez-vous, quand vous refusez de pardonner, vous devenez le PRISONNIER de votre offense ! Vous restez ENCHAÎNÉ au passé ! Vous êtes ESCLAVE de votre ressentiment ! Vous vivez dans une CELLULE construite par votre propre amertume !

Mais quand vous pardonnez — oh, quelle LIBÉRATION ! Quelles CHAÎNES qui tombent ! Quels MURS qui s'écroulent ! Vous n'êtes plus défini par ce qui vous a été fait ! Vous n'êtes plus prisonnier de votre passé ! Vous êtes LIBRE de marcher vers l'avenir !

La libération mutuelle du pardon se manifeste de plusieurs manières précieuses :

PREMIÈREMENT, vous êtes libéré de l'AMERTUME ! L'amertume est comme un poison que vous buvez en espérant que l'autre en mourra ! Elle vous consume de l'intérieur ! Elle aigrit votre personnalité ! Elle empoisonne toutes vos relations ! Mais le pardon est l'ANTIDOTE ! Il purifie votre cœur ! Il restaure votre joie ! Il guérit votre âme !

DEUXIÈMEMENT, vous êtes libéré du PASSÉ ! Tant que vous refusez de pardonner, vous êtes COINCÉ dans le moment de l'offense ! Vous la revivez sans cesse ! Vous la ressassez continuellement ! Vous êtes prisonnier d'un événement qui ne CHANGERA JAMAIS ! Mais le pardon BRISE cette chaîne temporelle ! Il vous libère pour AVANCER ! Pour GRANDIR ! Pour VIVRE pleinement le présent !

TROISIÈMEMENT, vous êtes libéré pour AIMER à nouveau ! Le refus de pardonner FERME votre cœur ! Il érige des murs ! Il crée des barrières ! Il vous rend méfiant, cynique, dur ! Mais le pardon ROUVRE votre cœur ! Il abat les murs ! Il restaure votre capacité d'aimer, de faire confiance, de vous donner !

« CHOISIS la liberté du pardon MAINTENANT ! » — voilà l'urgence ! Ne restez plus enfermé dans votre prison de ressentiment ! Ne demeurez plus esclave de votre offense ! Ne continuez plus à porter le fardeau écrasant de la rancune !

Car voyez-vous, le pardon n'est pas une FAIBLESSE — c'est une FORCE ! Ce n'est pas de la NAÏVETÉ — c'est de la SAGESSE ! Ce n'est pas de l'OUBLI — c'est de la LIBÉRATION !

Pardonner ne signifie pas que ce qui s'est passé n'était pas grave ! Pardonner ne signifie pas que vous approuvez l'offense ! Pardonner ne signifie pas que vous devez faire confiance immédiatement à l'offenseur !

Pardonner signifie que vous REFUSEZ de laisser l'offense vous définir ! Que vous CHOISISSEZ de ne plus être prisonnier du passé ! Que vous DÉCIDEZ de confier la justice à Dieu et de marcher dans la liberté !

Frères et sœurs, comprenez-vous l'OPPORTUNITÉ qui vous est offerte ? Saisissez-vous le CADEAU du pardon ? Réalisez-vous que chaque offense est une occasion de RESSEMBLER davantage à Christ ?

Car Jésus n'a pas pardonné par obligation ! Il a pardonné par AMOUR ! Il n'a pas pardonné parce qu'Il y était forcé ! Il a pardonné par CHOIX ! Et dans ce choix, Il a manifesté la gloire de Dieu et a apporté la rédemption au monde !

Alors UTILISEZ votre liberté de pardonner ! EXERCEZ votre pouvoir de libération ! SAISISSEZ votre opportunité de ressembler à Christ ! Car le pardon est le chemin vers la paix intérieure, la guérison émotionnelle, et la restauration spirituelle !

Ne restez plus prisonnier de votre passé ! Ne permettez plus à l'offense de vous voler votre avenir ! Ne laissez plus l'amertume empoisonner votre présent !

Frères et sœurs bien-aimés, la pétition « Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » n'est pas une simple formule de prière ! Ce n'est pas une phrase à réciter machinalement ! C'est une ÉQUATION SPIRITUELLE ! Une CONDITION DIVINE ! Un PRINCIPE INCONTOURNABLE !

Aujourd'hui, vous êtes confrontés à un choix : Allez-vous SAISIR l'ampleur de votre dette envers Dieu ? Allez-vous REFLÉTER dans votre pardon le pardon que vous avez reçu ? Allez-vous LIBÉRER ceux qui vous ont offensé pour être vous-même libéré ?

Ou allez-vous continuer à minimiser vos propres péchés tout en grossissant ceux des autres ? Allez-vous persister à implorer le pardon de Dieu tout en refusant de pardonner à votre prochain ? Allez-vous rester prisonnier de votre amertume et manquer la liberté glorieuse des enfants de Dieu ?

Car je vous le déclare : VOUS NE POUVEZ PAS recevoir le pardon que vous refusez de donner ! Vous ne pouvez pas expérimenter la miséricorde que vous refusez d'exercer ! Vous ne pouvez pas connaître la liberté du pardon tant que vous maintenez les autres dans les chaînes de votre ressentiment !

Alors LIBÉREZ ceux qui vous ont offensé ! PARDONNEZ comme vous avez été pardonné ! RELÂCHEZ la dette comme votre dette a été effacée ! Car dans ce pardon se trouve votre propre libération !

Qui devez-vous pardonner aujourd'hui ? Quel ressentiment devez-vous abandonner ? Quelle amertume devez-vous déposer au pied de la croix ?

Ne dites pas : « Je ne peux pas ! » Car si Dieu vous a pardonné, Il vous donne aussi la GRÂCE de pardonner ! Ne dites pas : « Ils ne le méritent pas ! » Car vous non plus ne méritiez pas le pardon que vous avez reçu ! Ne dites pas : « C'est trop difficile ! » Car avec Dieu, TOUT est possible !

Que le Seigneur vous accorde la grâce de mesurer votre dette ! Qu'Il vous donne la force de pardonner comme vous avez été pardonné ! Qu'Il vous libère des chaînes du ressentiment pour marcher dans la glorieuse liberté du pardon !

Et que chaque fois que vous priez « Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons », ces paroles ne soient pas une condamnation mais une CÉLÉBRATION de la grâce qui transforme des débiteurs insolvables en dispensateurs généreux du pardon divin !

Ô Seigneur, révèle-nous l'ampleur de notre dette ! Donne-nous la grâce de pardonner ! Libère-nous de l'amertume ! Et fais de nous des reflets de Ta miséricorde infinie !

Qu'il en soit ainsi ! Amen.

 

samedi 13 décembre 2025

Le Festin de la Parole

 

« Quand tes paroles se sont présentées, je les ai dévorées ;
Tes paroles ont fait la joie et l'allégresse de mon cœur,
Car ton nom est invoqué sur moi, Éternel, Dieu des armées ! »

Jérémie 15 :16.

Le Festin de la Parole.

Frères et sœurs bien-aimés,

Dans un monde saturé d'amertume, de désillusions et de vaines promesses, le prophète Jérémie nous révèle un secret extraordinaire ! Il nous dévoile la source d'une joie inaltérable ! Il nous montre le chemin vers une allégresse authentique ! Et cette révélation bouleversante tient en quelques mots : « Quand tes paroles se sont présentées, je les ai DÉVORÉES ! »

Remarquez la PUISSANCE de cette déclaration ! Jérémie ne dit pas : « J'ai lu tes paroles. » Il ne dit pas : « J'ai étudié tes paroles. » Il dit : « JE LES AI DÉVORÉES ! » Comme un affamé devant un festin ! Comme un assoiffé découvrant une source d'eau vive ! Comme quelqu'un qui a enfin trouvé ce que son âme cherchait désespérément !

Et le résultat ? « Tes paroles ont fait la JOIE et l'ALLÉGRESSE de mon cœur ! » Pas une satisfaction intellectuelle superficielle ! Pas un contentement religieux passager ! Mais une JOIE PROFONDE ! Une ALLÉGRESSE DÉBORDANTE ! Une transformation RADICALE de son être intérieur !

Pour comprendre cette expérience qui peut révolutionner votre vie spirituelle, nous devons explorer trois dimensions essentielles de notre relation avec la Parole de Dieu. Trois mouvements progressifs qui conduisent de la découverte à la transformation. Trois étapes qui mènent de la recherche à l'épanouissement.

Pour le message d'aujourd'hui, nous allons tourner autour de trois grands points :

1. L'Empressement du Cœur Affamé, recherchant la Douceur de la Parole.

2. La Dégustation de la Révélation Divine, en Savourant la Douceur de la Parole.

3. L'Épanouissement de l'Âme Remplie, Vivant dans la Douceur de la Parole.

Parvenons au premier point :

Cherche la Douceur — L'Empressement, du Cœur Affamé.

Frères et sœurs, écoutez cette première vérité qui doit transformer votre approche des Écritures : VOUS DEVEZ CHERCHER ! Vous devez POURSUIVRE ! Vous devez vous PRESSER vers la Parole de Dieu avec un empressement qui refuse de se contenter des substituts du monde !

Jérémie dit : « Quand tes paroles SE SONT PRÉSENTÉES... » Mais comment se sont-elles présentées ? Par la recherche active ! Par la soif spirituelle ! Par le désir ardent d'entendre Dieu parler ! Ce n'était pas une rencontre accidentelle ! C'était le fruit d'un cœur qui CHERCHAIT !

Car voyez-vous, le monde vous offre mille amertumes déguisées en douceurs ! Les plaisirs qui promettent la satisfaction mais livrent le vide ! Les divertissements qui promettent la joie mais apportent la lassitude ! Les philosophies qui promettent la sagesse mais sèment la confusion ! LES AMERTUMES DU MONDE !

Mais celui qui a goûté à la VRAIE douceur ne peut plus se contenter de ces imitations ! Celui qui a découvert le trésor de la Parole divine ne peut plus se satisfaire des babioles terrestres ! Celui qui a entendu la voix de Dieu ne peut plus écouter passivement le vacarme du monde !

« NE TE CONTENTE PAS DES AMERTUMES DU MONDE ! » — voilà le premier commandement pour celui qui veut expérimenter la joie de Jérémie ! Refuse les substituts ! Rejette les contrefaçons ! Détourne-toi des citernes crevassées qui ne retiennent pas l'eau !

Mais remarquez la posture active : « RECUEILLE la Parole avec EMPRESSEMENT ! » Pas avec nonchalance ! Pas avec indifférence ! Pas quand tu en as le temps ou l'envie ! Mais avec EMPRESSEMENT !

Qu'est-ce que l'empressement ? C'est l'attitude de celui qui a FAIM ! De celui qui reconnaît son BESOIN ! De celui qui sait que sa vie DÉPEND de cette nourriture spirituelle ! C'est le mouvement du cœur qui dit : « Je NE PEUX PAS vivre sans Ta Parole, Seigneur ! »

Frères et sœurs, interrogez-vous aujourd'hui : Avec quelle attitude approchez-vous les Écritures ? Est-ce un devoir religieux que vous accomplissez par obligation ? Est-ce une routine spirituelle que vous maintenez par habitude ? OU EST-CE UNE QUÊTE PASSIONNÉE qui consume votre cœur ?

Car écoutez cette vérité qui doit vous interpeller : VOUS NE TROUVEREZ LA DOUCEUR QUE SI VOUS LA CHERCHEZ ! La Parole de Dieu ne révèle ses trésors qu'à ceux qui les cherchent avec empressement ! Dieu ne force pas Ses révélations sur des cœurs indifférents !

L'empressement biblique se manifeste de plusieurs manières concrètes :

C'est le DÉSIR qui vous pousse à ouvrir les Écritures avant toute autre chose le matin ! Avant les nouvelles du monde ! Avant les réseaux sociaux ! Avant l'agitation quotidienne ! DIEU PREMIÈREMENT !

C'est la PRIORITÉ que vous accordez à la méditation de la Parole malgré les mille sollicitations de votre journée ! Vous trouvez du temps pour ce que vous aimez ! Vous créez de l'espace pour ce qui compte vraiment ! ET LA PAROLE DOIT COMPTER PLUS QUE TOUT !

C'est la PERSÉVÉRANCE qui refuse d'abandonner même quand un passage semble obscur ! Même quand la compréhension tarde ! Même quand votre esprit est distrait ! VOUS PERSISTEZ parce que vous SAVEZ que la récompense en vaut la peine !

« Cherche la douceur » — c'est le premier mouvement ! Mais comprenez bien : vous ne cherchez pas une sensation ! Vous ne poursuivez pas une émotion religieuse ! Vous cherchez DIEU LUI-MÊME à travers Sa Parole révélée !

Et cette recherche transforme déjà votre cœur ! Car celui qui cherche avec empressement développe une SENSIBILITÉ SPIRITUELLE que les autres n'ont pas ! Il apprend à discerner la voix de Dieu au milieu du bruit ! Il reconnaît la vérité divine au milieu des mensonges ! Il identifie la vraie douceur au milieu des amertumes déguisées !

Alors cessez de vagabonder spirituellement ! Cessez de papillonner entre les distractions du monde ! Cessez de chercher la satisfaction dans les citernes brisées ! TOURNEZ-VOUS VERS LA SOURCE ! COUREZ VERS LA PAROLE ! RECUEILLEZ-LA AVEC EMPRESSEMENT !

Car celui qui cherche trouve ! Celui qui frappe, on lui ouvre ! Celui qui demande avec persistance reçoit ! ET CELUI QUI CHERCHE LA DOUCEUR DE LA PAROLE LA DÉCOUVRIRA !

            Frères et sœurs bien-aimés,

Le second point est un délice.

Savoure la Douceur — La Dégustation de la Révélation Divine.

En effet, la découverte n'est que le commencement ! Car après avoir trouvé, vous devez SAVOURER ! Après avoir recueilli, vous devez DÉGUSTER ! Après avoir ouvert les Écritures, vous devez les DÉVORER !

Écoutez à nouveau les paroles extraordinaires de Jérémie : « Je les ai DÉVORÉES ! » Quelle image puissante ! Quelle métaphore révélatrice ! Il ne dit pas : « J'ai lu mécaniquement. » Il ne dit pas : « J'ai parcouru superficiellement. » Il dit : « JE LES AI DÉVORÉES ! »

Voyez-vous la différence ? Dévorer, ce n'est pas simplement ingérer ! C'est SAVOURER avec INTENSITÉ ! C'est GOÛTER avec DÉLECTATION ! C'est ASSIMILER avec PASSION ! C'est faire de la nourriture une partie de soi-même !

« NE LIS PAS MÉCANIQUEMENT ! » — voilà l'avertissement solennel pour tous ceux qui ouvrent leur Bible par routine ! Pour ceux qui lisent un chapitre par jour comme on coche une case sur une liste ! Pour ceux qui parcourent les versets sans que leur cœur ne soit touché ni leur esprit illuminé !

Car comprenez cette vérité fondamentale : LA PAROLE DE DIEU N'EST PAS UNE SIMPLE INFORMATION À ACQUÉRIR ! Elle n'est pas un texte à mémoriser mécaniquement ! Elle n'est pas un devoir religieux à accomplir ! Elle est une NOURRITURE VIVANTE qui doit transformer votre être tout entier !

« DÉVORE ! DÉGUSTE ! DÉLECTE-TOI de chaque promesse divine ! » — voilà l'invitation passionnée ! Approche chaque verset comme un trésor à découvrir ! Médite chaque promesse comme une révélation personnelle ! Savoure chaque vérité comme un mets délicieux préparé spécialement pour ton âme !

Comment dévore-t-on la Parole ? Comment savoure-t-on réellement les Écritures ?

PREMIÈREMENT, en RALENTISSANT ! La dégustation exige le temps ! On ne dévore pas en se pressant ! On ne savoure pas en courant ! Prenez UN SEUL VERSET et méditez-le profondément plutôt que de parcourir rapidement un chapitre entier sans rien retenir !

DEUXIÈMEMENT, en MASTIQUANT spirituellement ! Tournez et retournez les mots dans votre esprit ! Examinez chaque nuance ! Pesez chaque promesse ! Interrogez chaque phrase : « Qu'est-ce que Dieu me révèle ici ? Comment cette vérité s'applique-t-elle à ma vie ? Quelle transformation cette parole demande-t-elle ? »

TROISIÈMEMENT, en PERSONNALISANT la révélation ! La Parole n'est pas écrite pour l'humanité en général ! Elle est écrite pour VOUS personnellement ! Quand vous lisez « Car Dieu a tant aimé le monde », comprenez : « Car Dieu M'A tant aimé ! » Quand vous lisez « Je ne te délaisserai point », entendez : « JE ne TE délaisserai point ! »

Frères et sœurs, c'est dans cette dégustation attentive que vous découvrez les COUCHES DE SIGNIFICATION que vous aviez manquées ! C'est dans cette mastication spirituelle que le Saint-Esprit ILLUMINE votre compréhension ! C'est dans cette assimilation profonde que la Parole devient VIVANTE en vous !

Car la Bible n'est pas un livre ordinaire ! Chaque fois que vous l'ouvrez avec un cœur affamé, vous pouvez découvrir de NOUVELLES RICHESSES dans des passages que vous avez lus cent fois ! Le même verset qui vous a béni hier peut vous révéler une dimension entièrement nouvelle aujourd'hui !

Pourquoi ? Parce que c'est la PAROLE VIVANTE du DIEU VIVANT ! Parce que le Saint-Esprit qui l'a inspirée est toujours ACTIF pour l'appliquer à votre situation présente ! Parce que Dieu parle à travers les Écritures MAINTENANT, pas seulement au moment où elles ont été écrites !

« Délecte-toi de chaque PROMESSE divine ! » — remarquez : CHAQUE promesse ! Pas seulement celles qui vous semblent agréables ! Pas uniquement celles qui confirment vos préférences ! Mais CHAQUE promesse, y compris celles qui vous confrontent ! Celles qui vous corrigent ! Celles qui vous appellent à la transformation !

Car la vraie délectation spirituelle n'est pas un plaisir superficiel ! Ce n'est pas la satisfaction de lire ce qui chatouille vos oreilles ! C'est la JOIE PROFONDE de rencontrer la VÉRITÉ, même quand cette vérité vous ébranle ! C'est l'ALLÉGRESSE de découvrir la volonté de Dieu, même quand elle diffère de vos plans !

Le psalmiste déclare : « Que tes paroles sont douces à mon palais, plus que le miel à ma bouche ! » Voyez-vous ? PLUS que le miel ! Plus que la meilleure douceur naturelle ! La Parole de Dieu possède une saveur SUPÉRIEURE à tout ce que le monde peut offrir !

Mais cette douceur ne se révèle qu'à celui qui GOÛTE réellement ! Vous ne pouvez pas connaître la saveur du miel en le regardant simplement ! Vous ne pouvez pas apprécier la délicatesse d'un mets en lisant sa description ! VOUS DEVEZ GOÛTER ! VOUS DEVEZ EXPÉRIMENTER ! VOUS DEVEZ DÉVORER !

Alors posez-vous cette question aujourd'hui : Quand avez-vous DÉVORÉ la Parole pour la dernière fois ? Quand avez-vous SAVOURÉ les Écritures au point d'en être transformé ? Quand avez-vous médité un passage jusqu'à ce que votre cœur s'enflamme et que votre esprit s'illumine ?

Car écoutez cette vérité qui doit révolutionner votre vie de prière et d'étude : CE N'EST PAS LA QUANTITÉ DE LECTURE QUI TRANSFORME, C'EST LA QUALITÉ DE LA DÉGUSTATION ! Mieux vaut DÉVORER un seul verset avec passion que parcourir dix chapitres avec indifférence !

Cessez donc de lire mécaniquement ! Cessez de cocher des cases dans votre plan de lecture annuel sans que votre âme soit nourrie ! Cessez de mesurer votre piété par le nombre de chapitres lus plutôt que par la profondeur de votre assimilation !

D         ÉVOREZ ! DÉGUSTEZ ! DÉLECTEZ-VOUS ! Et découvrez ce que Jérémie a découvert : que la Parole de Dieu devient la JOIE et l'ALLÉGRESSE de votre cœur !

Enfin,

Vis dans la Douceur — L'Épanouissement de l'Âme Remplie.

Frères et sœurs bien-aimés, nous arrivons maintenant au point culminant de cette progression spirituelle ! Car après avoir CHERCHÉ avec empressement et SAVOURÉ avec délectation, vous devez VIVRE dans la douceur découverte !

Écoutez à nouveau la conclusion triomphante de Jérémie : « Tes paroles ont fait la JOIE et l'ALLÉGRESSE de mon cœur, car ton nom est invoqué sur moi, Éternel, Dieu des armées ! »

Remarquez le RÉSULTAT de la dégustation spirituelle : la JOIE et l'ALLÉGRESSE ! Pas une émotion passagère ! Pas un enthousiasme momentané ! Mais une transformation DURABLE de l'état intérieur ! Un épanouissement PERMANENT de l'âme !

« LAISSE la joie et l'allégresse REMPLIR ton cœur ! » — voilà l'invitation ! Pas « fabrique » la joie par des efforts religieux ! Pas « simule » l'allégresse par des démonstrations artificielles ! Mais LAISSE ! Ouvre-toi ! Permets ! Accueille ! Reçois !

Car comprenez cette vérité libératrice : LA JOIE VÉRITABLE EST LE FRUIT DE LA PAROLE ASSIMILÉE ! Elle n'est pas produite par vos efforts ! Elle n'est pas manufacturée par votre volonté ! Elle JAILLIT naturellement d'un cœur rempli de la révélation divine !

Quand vous avez dévoré la Parole, quand vous avez savouré ses promesses, quand vous avez assimilé ses vérités, ALORS la joie déborde ! L'allégresse surgit ! La paix inonde ! L'espérance rayonne ! AUTOMATIQUEMENT ! INÉVITABLEMENT ! SURNATURELLEMENT !

Mais pourquoi cette joie est-elle si profonde ? Pourquoi cette allégresse est-elle si durable ? Jérémie nous donne la raison : « CAR TON NOM EST INVOQUÉ SUR MOI ! »

Voyez-vous la source de la joie ? Ce n'est pas les circonstances favorables ! Ce n'est pas l'absence de problèmes ! Ce n'est pas la réalisation de tous vos désirs ! C'est L'IDENTITÉ ! C'est L'APPARTENANCE ! C'est la RELATION !

« Tu appartiens au DIEU TOUT-PUISSANT ! » — voilà la base inébranlable de votre joie ! Voilà le fondement indestructible de votre allégresse ! Voilà la raison permanente de votre épanouissement !

Le NOM de Dieu est invoqué sur vous ! Vous êtes marqué de Son sceau ! Vous portez Son identité ! Vous appartenez à Sa famille ! Vous êtes l'enfant du DIEU DES ARMÉES ! L'héritier du ROI DES ROIS ! Le bien-aimé du CRÉATEUR DE L'UNIVERS !

Et cette appartenance n'est pas théorique ! Elle n'est pas symbolique ! Elle est RÉELLE ! CONCRÈTE ! DÉTERMINANTE ! Elle change TOUT dans votre vie !

Quand vous appartenez au Dieu Tout-Puissant, vous pouvez affronter les tempêtes avec joie parce que VOTRE PÈRE contrôle les vents !

Quand vous appartenez au Dieu Tout-Puissant, vous pouvez traverser les vallées obscures avec allégresse parce que VOTRE BERGER vous accompagne !

Quand vous appartenez au Dieu Tout-Puissant, vous pouvez faire face aux géants avec confiance parce que VOTRE CHAMPION combat pour vous !

« VIS DANS LA DOUCEUR ! » — voilà le commandement final ! Pas « visite » occasionnellement la douceur ! Pas « goûte » temporairement l'allégresse ! Mais VIS ! HABITE ! DEMEURE dans cette réalité transformée !

Comment vit-on dans cette douceur ? Comment demeure-t-on dans cette joie ?

PREMIÈREMENT, en RETOURNANT CONSTAMMENT à la source ! La joie de Jérémie n'était pas un événement unique ! C'était une expérience RENOUVELÉE chaque fois qu'il dévorait la Parole ! Vous devez CONTINUELLEMENT vous nourrir des Écritures pour maintenir la joie vivante !

DEUXIÈMEMENT, en PROCLAMANT votre identité ! « Ton nom est invoqué sur moi ! » — déclarez-le ! Confessez-le ! Rappelez-vous constamment à QUI vous appartenez ! Dans les moments de découragement, criez : « Je suis enfant du Dieu Tout-Puissant ! » Dans les heures de tentation, affirmez : « Son nom est invoqué sur moi ! »

TROISIÈMEMENT, en PARTAGEANT la douceur découverte ! La joie véritable ne peut rester contenue ! Celui qui a goûté à la bonté du Seigneur devient TÉMOIN de cette bonté ! Il invite d'autres à dévorer ! Il encourage d'autres à goûter ! Il témoigne : « Voyez combien l'Éternel est bon ! »

Frères et sœurs, regardez le CONTRASTE que Jérémie établit implicitement ! D'un côté, les amertumes du monde : déceptions, vides, futilités, désillusions. De l'autre, la douceur de la Parole : joie, allégresse, plénitude, épanouissement !

Le monde offre des plaisirs qui ÉPUISENT ! La Parole offre une joie qui REVIGORE !

Le monde propose des satisfactions qui LASSENT ! La Parole procure un contentement qui PERDURE !

Le monde vend des promesses qui DÉÇOIVENT ! La Parole contient des assurances qui ACCOMPLISSENT !

Et cette différence n'est pas subtile ! Elle est RADICALE ! Elle est TRANSFORMATRICE ! Elle est VISIBLE dans la vie de celui qui a véritablement dévoré la Parole !

Regardez autour de vous ! Qui rayonne de joie authentique ? Qui manifeste une allégresse inexplicable même dans l'adversité ? Qui démontre une paix qui dépasse l'entendement ? CE SONT CEUX QUI SE NOURRISSENT DE LA PAROLE !

Car écoutez cette vérité finale qui doit déterminer vos priorités : VOUS DEVENEZ CE QUE VOUS CONSOMMEZ ! Si vous vous nourrissez des amertumes du monde, vous deviendrez amer ! Si vous dévorez la douceur de la Parole, vous deviendrez doux ! Si vous vous remplissez de la joie divine, vous rayonnerez cette joie !

La question n'est donc pas : « Dois-je lire la Bible ? » Mais : « Est-ce que je DÉVORE la Parole au point qu'elle devienne ma joie et mon allégresse ? »

La question n'est pas : « Combien de temps dois-je consacrer aux Écritures ? » Mais : « Est-ce que je SAVOURE la révélation divine avec suffisamment de passion pour être transformé ? »

La question n'est pas : « Que dit la Bible sur tel sujet ? » Mais : « Est-ce que je VIS dans la douceur de mon appartenance au Dieu Tout-Puissant ? »

Frères et sœurs bien-aimés, le témoignage de Jérémie nous révèle le secret d'une vie chrétienne épanouie ! Ce n'est pas un mystère complexe ! Ce n'est pas une formule ésotérique ! C'est une réalité simple mais profonde : DÉVOREZ LA PAROLE DE DIEU !

Aujourd'hui, je vous lance ce défi : Cesserez-vous de vous contenter des amertumes du monde ? Commencerez-vous à chercher la douceur avec empressement ? Apprendrez-vous à dévorer plutôt qu'à lire mécaniquement ? Choisirez-vous de vivre dans la joie de votre appartenance à Dieu ?

Car je vous le déclare : SI VOUS DÉVOREZ LA PAROLE, ELLE DEVIENDRA VOTRE JOIE ! Si vous la savourez avec passion, elle remplira votre cœur d'allégresse ! Si vous vous nourrissez constamment d'elle, vous découvrirez une douceur que le monde ne peut ni donner ni enlever !

Vous n'avez pas besoin de circonstances parfaites pour être joyeux ! Vous n'avez pas besoin d'une vie sans problèmes pour être dans l'allégresse ! VOUS AVEZ BESOIN DE LA PAROLE DÉVORÉE ET ASSIMILÉE !

Alors cessez de chercher la satisfaction dans les citernes brisées ! Cessez de poursuivre les plaisirs éphémères ! Cessez de vous contenter d'une spiritualité tiède et mécanique !

VENEZ au festin de la Parole ! DÉVOREZ avec passion ! SAVOUREZ avec délectation ! VIVEZ dans l'épanouissement !

Car le nom du Dieu Tout-Puissant est invoqué sur vous ! Vous LUI appartenez ! Et dans cette appartenance se trouve la source inépuisable de joie et d'allégresse que votre âme cherche désespérément !

Que la Parole de Dieu devienne votre nourriture quotidienne ! Qu'elle soit votre délice constant ! Qu'elle transforme votre cœur en fontaine de joie débordante !

Et quand les autres vous demanderont : « D'où vient cette joie inexplicable ? » vous pourrez répondre avec Jérémie : « Quand Ses paroles se sont présentées, je les ai dévorées ; Ses paroles ont fait la joie et l'allégresse de mon cœur ! »

O, qu'il plaise à Dieu de nous donner faim de Sa Parole ! Qu'Il nous accorde la grâce de la dévorer avec passion ! Qu'Il remplisse nos cœurs de la joie et de l'allégresse qui viennent de Lui ; oui de Lui seul !

Qu'il en soit ainsi ! Amen.