Jésus-Christ : le seul Sauveur

...ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. 1 Jean 5:11-13



lundi 12 mai 2025

L’autorité suprême de Jésus-Christ

 

« Tout pouvoir M’a été donné dans le ciel et sur la terre. » Matthieu 28 :18

L’autorité suprême de Jésus-Christ

Nous vivons dans un monde rempli d’autorités diverses. Des présidents gouvernent des nations, des rois règnent sur des peuples, des juges rendent des sentences, des chefs militaires imposent des ordres. Même dans la sphère spirituelle, les anges exécutent des missions célestes, les démons influencent les ténèbres, et la nature suit ses lois inflexibles. L’homme se sent parfois maître du monde, des éléments et de son destin. Mais qui est véritablement au-dessus de tout cela ? Qui détient l’autorité suprême, celle qui surpasse toutes les autres, dans le visible comme dans l’invisible, sur la terre comme dans le ciel, dans le temps comme dans l’éternité ?

Une voix s’élève, une déclaration résonne : « Tout pouvoir M’a été donné dans le ciel et sur la terre. » Ces paroles ne viennent ni d’un empereur, ni d’un chef militaire, ni d’un prophète, mais de Jésus-Christ, le Ressuscité. Ce n’est pas une prétention arrogante, mais une vérité céleste. Il n’est pas simplement une autorité parmi d’autres :Il est l’AUTORITÉ au-dessus de toutes.

Nous devons savoir, reconnaitre et accepter que :

Jésus-Christ n’est pas soumis à l’autorité : Il est la source de toute autorité.

Jésus-Christ n’est pas limité dans son pouvoir : Il est souverain dans tous les domaines.

Jésus-Christ ne partage pas son trône : Il règne seul et éternellement.

Mais avons-nous pris conscience de cette suprématie ? Vivons-nous réellement sous son autorité ? L’humanité reconnaît-elle son règne ?

           Parlons de son :

Autorité au-dessus de la nature

Marc 4 :39 « Il dit à la mer : Silence ! tais-toi ! Et le vent cessa… »

Quand les éléments se déchaînent, Jésus parle, et la création obéit. Il n’est pas un simple prophète priant pour une intervention divine, Il EST le Maître de la création. Il n’implore pas, Il commande.

 Qui d’autre peut parler à la mer et se faire écouter ? Crois-tu qu’Il puisse aussi apaiser la tempête de ta vie ?

2. Autorité au-dessus des hommes

Jean 19 :11 « Tu n’aurais sur Moi aucun pouvoir, s’il ne t’avait été donné d’en haut. »

Face à Pilate, Jésus affirme avec autorité que le pouvoir humain est limité, dépendant. Aucun trône, aucune élection, aucun gouvernement n’échappe à sa main.

 Craignons-nous plus les hommes, que Christ ? Obéissons-nous aux lois humaines au détriment de sa volonté ?

3. Autorité au-dessus des anges

Hébreux 1 :4 « Il est devenu d'autant supérieur aux anges… »

Les anges L’adorent. Gabriel Lui obéit. Michel combat pour son règne. Il ne fait pas partie des armées célestes, Il est leur Chef suprême et effectif.

Les anges Le reconnaissent comme Seigneur. Et toi ?

4. Autorité au-dessus des puissances démoniaques

Luc 8 :28-29 « Les démons Le supplient… »

Les esprits impurs n’osent pas résister. Ils le reconnaissent comme « Fils du Dieu Très-Haut ». Il n’a pas besoin de se battre : un mot suffit.

 Pourquoi craindre les ténèbres, si nous sommes dans la lumière de Christ ? Le laissons-nous chasser ce qui nous tourmente ?

5. Autorité au-dessus du péché

Matthieu 9 :6 « Le Fils de l’homme a le pouvoir de pardonner les péchés. »

Les pharisiens sont choqués : qui peut pardonner, sinon Dieu ? Jésus le peut. Il est l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde.

 As-tu confié à Christ la culpabilité de ton passé ? Ou portes-tu encore un fardeau qu’Il veut ôter ?

6. Autorité au-dessus de la mort

Jean 11 :25 « Je suis la résurrection et la vie. »

Là où les hommes pleurent, Il ressuscite. Il n’est pas un docteur sauvant une vie : Il est la Vie elle-même.

 Craignons-nous la mort ? Croyons-nous qu’en Christ, elle est vaincue ?

7. Autorité au-dessus du temps et de l’éternité

Apocalypse 22 :13 « Je suis l’Alpha et l’Oméga… »

Ni commencement, ni fin. Son autorité n’est pas temporaire, mais éternelle. Avant que le monde soit, Il est. Il disait : Jean 8 : 58 « …En vérité, en vérité, Je vous le dis, avant qu’Abraham fût, Je suis. »   Quand tout passera, Il sera encore là.

Vivons-nous pour ce qui est temporaire ou pour l’éternité ? Avons-nous ancré notre foi en Celui qui règne à jamais ?

Bien-aimé : Soumets-toi aujourd’hui à l’autorité de Jésus-Christ : Il est digne de ton obéissance. Confie-toi à sa souveraineté : Il règne sur tout, même ce que tu ne comprends pas. Proclame son autorité autour de toi : Il est Roi, et tous devront se courber devant Lui.

Napoléon at dit : « Je connais les hommes, et je vous dis que Jésus-Christ n’est pas un homme. Entre Lui et tout autre dans le monde, il n’y a pas de terme de comparaison possible. Alexandre, César, Charlemagne et moi-même avons fondé des empires. Mais sur quoi reposaient ces créations ? Sur la force. Jésus-Christ a fondé son empire sur l’amour, et aujourd’hui encore, des millions sont prêts à mourir pour Lui. » Aucune couronne terrestre ne dure. Mais le Roi des rois règne encore, sans armée, sans violence, par son autorité éternelle.

Frères et sœurs bien-aimés, Jésus-Christ est le seul à posséder toute autorité. Son pouvoir ne s’impose pas seulement : Il transforme, Il sauve, Il élève. Si, toi personnellement, tu vis encore sous d’autres dominations : peur, péché, orgueil, doute ; viens aujourd’hui à Celui qui domine tout. Laisse-Le devenir ton Seigneur.

Ne résiste pas à sa voix. N’ignore pas sa royauté. Car un jour, « tout genou fléchira, et toute langue confessera que Jésus-Christ est Seigneur. » (Philippiens 2 :10, 11)

Aujourd’hui est le temps pour vous aussi de reconnaître :

L’autorité suprême de Jésus-Christ.

Qu’il en soit ainsi ! Amen.

Phalange Dormay

12 Mai 2025

 

mardi 6 mai 2025

L'Alliance dans la Fournaise



"Invoque-Moi au jour de la détresse ; 
 Je te délivrerai, et tu Me glorifieras." 
Psaume 50 :15

L'Alliance dans la Fournaise

Frères et sœurs bien-aimés,

Le silence. Non pas celui, paisible, d'une nuit étoilée, ni celui, recueilli, d'une âme en prière. Non. Un silence d'acier, lourd, oppressant, le silence qui précède l'inévitable fracas, le silence qui hurle l'absence. Imaginez une toile tendue à l'extrême, vibrant sous une pression invisible, prête à se déchirer d'un instant à l'autre. C'est là que se tient l'âme humaine lorsque la détresse, tel un prédateur implacable, la cerne de toutes parts. Les jours s'étirent en nuits interminables, et les nuits sont peuplées de spectres grimaçants. L'espoir, cette frêle lueur, vacille, menaçant de s'éteindre sous les coups de boutoir du réel. Chaque souffle est une victoire précaire, chaque pensée un fardeau qui alourdit un peu plus le pas sur le chemin escarpé de l'existence.

La détresse n'est pas une simple contrariété, une anicroche passagère. Elle est un abîme qui s'ouvre sous nos pieds, un maelström qui aspire toute joie, toute certitude. Elle revêt mille visages : la maladie qui ronge le corps et l'esprit, le deuil qui arrache un pan de notre être, la trahison qui empoisonne la confiance, l'échec qui humilie l'ambition, la solitude qui glace le cœur. Dans ces moments, le monde extérieur semble continuer sa course insouciante, indifférent à la tempête qui fait rage en nous. Les rires des autres sonnent comme une insulte, leur bonheur comme une provocation. On se sent isolé, incompris, abandonné sur une île déserte au milieu d'un océan de souffrance. Où sont les promesses entendues ? Où est la main secourable ? Dieu Lui-même semble s'être retiré derrière un voile impénétrable, Son silence devenant la plus cruelle des épreuves.

C'est la fournaise ardente de Nabuchodonosor, non pas pour trois jeunes Hébreux, mais pour une seule âme qui se consume. C'est Gethsémané, où la sueur se mêle au sang, où la coupe amère semble impossible à boire. C'est le cri de Job sur son tas de cendres, interrogeant un ciel de plomb. L'ennemi intérieur, le doute, susurre que tout est vain, que la lutte est perdue d'avance. Les ressources humaines s'épuisent, les consolations terrestres se révèlent dérisoires. On voudrait fuir, mais où aller quand la prison est en soi ? On voudrait crier, mais la voix s'étrangle dans la gorge. La tentation est grande de maudire le jour de sa naissance, de sombrer dans l'amertume, de laisser le cynisme envahir les dernières parcelles d'un cœur meurtri. La tragédie n'est pas seulement dans la souffrance endurée, mais dans le risque de perdre sa foi, son âme, son lien avec le Divin. Le désespoir est un acide qui corrode lentement mais sûrement. Que reste-t-il quand tout s'effondre ? Quand les fondations même de notre être tremblent ? Quand le ciel paraît d'airain et la terre de fer ?

C'est dans ce creuset de l'affliction, où l'âme semble prête à se rompre, que la Parole divine vient transpercer le voile du désespoir, non comme une réponse toute faite, mais comme une invitation, une ancre jetée dans la tempête : "Et invoque-Moi au jour de la détresse ; Je te délivrerai, et tu Me glorifieras." (Psaume cinquante, verset quinze). Cette parole n'efface pas la douleur d'un coup de baguette magique, mais elle ouvre une perspective, elle trace un chemin au milieu des décombres. Elle commence par reconnaître la validité de notre état, la dure réalité de la détresse. Oui,

La Réalité de la Détresse

La détresse est une compagne indésirable mais universelle de l'expérience humaine. Nul n'y échappe, quels que soient son statut, sa piété ou sa prudence. C'est le "jour" sombre, le temps de l'épreuve où les fondations de notre existence sont secouées. Le psalmiste ne minimise pas cette réalité ; il l'affronte de face, la nommant. C'est une condition pour l'intervention divine : reconnaître que nous sommes dans ce "jour de la détresse". Albert Camus disait : "Au milieu de l'hiver, j'ai découvert en moi un invincible été." Mais avant de trouver cet été intérieur, il faut souvent traverser la rigueur de l'hiver de la détresse. Le livre de Job illustre cette vérité poignante, lorsque Job s'écrie au chapitre trois, versets vingt-cinq et vingt-six : "Ce que je crains, c'est ce qui m'arrive ; Ce que je redoute, c'est ce qui m'atteint. Je n'ai ni tranquillité, ni paix, ni repos, Et le trouble s'est emparé de moi." Cette angoisse existentielle est une porte d'entrée vers une compréhension plus profonde de notre besoin de Dieu. De même, les Lamentations de Jérémie, au chapitre trois, versets dix-sept et dix-huit, expriment cette perte totale : "Tu m'as enlevé la paix ; Je ne connais plus le bonheur. Et j'ai dit : Ma force est perdue, Je n'ai plus d'espérance en l'Éternel !" Reconnaître cette détresse n'est pas un signe de faiblesse, mais le premier pas vers l'authenticité.

Frères et sœurs bien-aimés, Comment, dans notre société qui prône souvent la réussite et le bonheur constant, pouvons-nous accepter et nommer nos propres jours de détresse sans honte ni désespoir stérile ?

--- Face à cette implacable réalité, la Parole divine ne nous laisse pas sans recours ; elle nous invite à une action spécifique et puissante : l'invocation.

L'Acte d'Invocation

L'invocation est le cœur battant de cette alliance proposée. "Invoque-Moi" : c'est un appel direct, une invitation à se tourner vers Dieu, non pas comme une dernière option, mais comme la première et la plus essentielle des démarches. C'est l'expression de notre dépendance, la reconnaissance que nos propres forces sont insuffisantes. Invoquer, c'est crier, appeler à l'aide, élever sa voix et son cœur vers Celui qui seul peut véritablement secourir. Le philosophe Søren Kierkegaard a souligné que "La prière ne change pas Dieu, mais elle change celui qui prie." L'acte d'invoquer, en lui-même, nous repositionne face à notre Créateur. Le Psaume dix-huit, au verset sept, témoigne de cette démarche instinctive et efficace : "Dans ma détresse, j'ai invoqué l'Éternel, J'ai crié à mon Dieu ; De Son palais, Il a entendu ma voix, Et mon cri est parvenu devant Lui, à Ses oreilles." Cette assurance que notre cri est entendu est fondamentale, car elle nourrit la persévérance dans la prière. Et pour que cet appel soit empreint d'une pleine confiance, l'épître aux Hébreux, au chapitre quatre, verset seize, nous y encourage vivement : "Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins." L'invocation est donc bien plus qu'un simple mot ; c'est une démarche de foi active.

Frères et sœurs bien-aimés, Quels sont les obstacles qui, aujourd'hui, nous empêchent d'invoquer Dieu avec cette simplicité et cette ferveur, et comment les surmonter ?

--- À cet appel sincère, Dieu ne reste pas sourd ; Il répond par une affirmation puissante, une promesse ferme de délivrance.

La Promesse de Délivrance

"Je te délivrerai" : cette promesse divine est le pivot central du verset, la lumière qui brille au bout du tunnel de la détresse. Ce n'est pas une vague possibilité, mais une affirmation catégorique de la part de Dieu. La délivrance promise ici n'est pas toujours l'élimination immédiate de la source de la détresse, mais elle est l'assurance de l'intervention de Dieu, de Sa présence active pour nous sortir de l'impasse, nous préserver de la destruction finale et nous conduire vers un lieu de paix et de restauration. Nelson Mandela, qui a connu les profondeurs de l'affliction, a dit : "Cela semble toujours impossible jusqu'à ce que ce soit fait." La promesse de Dieu transforme cette impossibilité apparente en une certitude future. Le prophète Ésaïe, au chapitre quarante-trois, verset deux, offre une image saisissante de cette protection divine : "Si tu traverses les eaux, Je serai avec toi ; Et les fleuves, ils ne te submergeront point ; Si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, Et la flamme ne t'embrasera pas." Cette présence divine est la substance même de la délivrance. En outre, l'apôtre Paul, dans sa seconde épître aux Corinthiens, chapitre un, verset vingt, renforce cette certitude : "Car, pour ce qui concerne toutes les promesses de Dieu, c'est en Lui qu'est le oui ; c'est pourquoi encore l'Amen par Lui est prononcé par nous à la gloire de Dieu." La délivrance est donc scellée par la fidélité même de Dieu à Sa parole.

Frères et sœurs bien-aimés, Comment pouvons-nous cultiver une foi inébranlable en cette promesse de délivrance, même lorsque les circonstances semblent crier le contraire et que l'attente se prolonge ?

--- Cette intervention divine, cette délivrance manifestée, ne peut laisser le cœur inchangé ; elle suscite une réponse naturelle et indispensable : la glorification.

La Conséquence de la Glorification

"Et tu Me glorifieras" : la glorification est la réponse humaine à la délivrance divine, le point culminant de cette alliance. Ce n'est pas une contrainte, mais l'expression spontanée d'un cœur reconnaissant et émerveillé. Glorifier Dieu, c'est reconnaître Sa grandeur, Sa puissance, Sa bonté, et Lui en attribuer publiquement l'honneur. C'est raconter Ses hauts faits, témoigner de Sa fidélité, afin que d'autres puissent aussi mettre leur espérance en Lui. Comme l'a dit Cicéron, "La gratitude n'est pas seulement la plus grande des vertus, mais la mère de toutes les autres." Dans le contexte spirituel, cette gratitude se mue en adoration et en service. Le Psaume cent trois, aux versets un et deux, est l'exemple parfait de cette effusion de louange : "Mon âme, bénis l'Éternel ! Que tout ce qui est en moi bénisse Son saint nom ! Mon âme, bénis l'Éternel, Et n'oublie aucun de Ses bienfaits !" Cette mémoire active des bienfaits divins est essentielle pour nourrir une vie de glorification. De plus, l'apôtre Paul nous exhorte dans sa première épître aux Thessaloniciens, chapitre cinq, verset dix-huit : "Rendez grâces en toutes choses, car c'est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ." Glorifier Dieu n'est donc pas réservé aux moments de joie, mais devient un style de vie, une offrande continuelle.

Frères et sœurs bien-aimés, Imaginez une vieille cité assiégée. Les murailles sont battues en brèche, les vivres s'épuisent, le moral des défenseurs est au plus bas. La détresse est palpable à chaque coin de rue. C’est La Réalité de la Détresse). Le conseil des anciens, désespéré, décide d'envoyer un messager à travers les lignes ennemies pour invoquer l'aide d'un puissant roi allié, connu pour sa loyauté. C’est L'Acte d'Invocation). Le messager risque sa vie, mais parvient à transmettre l'appel au secours. Le roi allié, fidèle à son pacte, répond : "Dites-leur que j'arrive !" C’est La Promesse de Délivrance). Peu de temps après, alors que tout semble perdu, les bannières de l'armée de secours apparaissent à l'horizon. L'ennemi est défait, la cité est sauvée. Les habitants, fous de joie et de gratitude, ouvrent les portes, acclament leur libérateur, organisent des fêtes en son honneur et chantent ses louanges, assurant que sa renommée et sa bonté soient proclamées dans tout le royaume. C’est alors, La Conséquence de la Glorification). Chaque citoyen devient un témoin vivant de la fidélité de leur roi.

Frères et sœurs bien-aimés, cette alliance dans la fournaise, décrite dans le Psaume cinquante, verset quinze, est toujours d'actualité. Nous traversons tous nos jours de détresse, nos sièges personnels. Mais la promesse divine demeure : si nous L'invoquons, Il nous délivrera. Et cette délivrance ne manquera pas de faire jaillir de nos cœurs une louange qui Lui rendra gloire.

Je vous exhorte aujourd'hui, non pas à nier vos douleurs ou à minimiser vos épreuves, mais à les apporter devant le Trône de la grâce. Osez invoquer le Nom du Seigneur avec foi et persévérance. Accrochez-vous à Sa promesse de délivrance comme à une bouée de sauvetage. Et lorsque Sa main puissante se manifestera, ne gardez pas le silence ! Que votre vie devienne un cantique de glorification, un témoignage vibrant de Sa fidélité. Embrassez cette alliance : l'invocation dans la détresse, la délivrance assurée, la glorification en retour. C'est le chemin de la victoire, le secret d'une joie qui surpasse toute intelligence.

Qu’il en soit ainsi ! Amen.

Phalange Dormay
6 Mai 2025


vendredi 25 avril 2025

L’Église crucifiée

  • « Je mettrai inimitié entre toi et la femme,
  • Entre ta postérité et sa postérité :
  • Celle-ci t’écrasera la tête,
  • Et tu lui blesseras le talon. »
  • Genèse 3 : 15

Jadis, ils crucifiaient le Maitre, aujourd’hui, ils ensanglantent son œuvre, le talon.

L’Église crucifiée.
La tragi-comédie de nos services religieux

Frères et sœurs bien-aimés,

Il est une heure sombre. Une heure où les larmes ne coulent plus, parce que les yeux sont trop aveuglés par les néons du spectacle religieux. Une heure où le silence de Dieu ne choque plus, parce que le bruit des hommes l’a étouffé. Une heure où le voile du sanctuaire n’a pas été déchiré, mais redessiné – à l’image de nos préférences modernes, bariolé de culture populaire, de performance, de narcissisme et de vanité.

L'Église de notre génération est belle à l’extérieur, mais vide de l’intérieur. Comme la maison d’Élie après sa mort : l’enveloppe est là, mais la gloire s’en est allée. Elle marche, elle s’agite, elle prospère même parfois... mais elle n’entend plus la voix de Dieu. Pourquoi ? Parce qu’elle s’est volontairement bouché les oreilles. Ce qui avait été prophétisé par Ésaïe se réalise aujourd’hui sous nos yeux : « Rends insensible le cœur de ce peuple, endurcis ses oreilles, et bouche-lui les yeux... » (Ésaïe 6 : 10). Ce n’est pas une malédiction imposée de l’extérieur, mais le résultat d’un endurcissement voulu, accepté, pratiqué.

Matthieu 13 : 14 le confirme : « Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point ; Vous regarderez de vos yeux, et vous ne verrez point. » L’église moderne ne manque pas d’enseignements, ni de ressources, ni même de spectacles dominicaux qui se prétendent spirituels. Ce qui lui manque, c’est la capacité de voir, d’entendre, de ressentir... et de pleurer.

Nous avons oublié la promesse de Genèse 3 :15, où Dieu annonçait une postérité qui écraserait la tête du serpent. Mais aujourd’hui, c’est le serpent qui s’est glissé dans nos cultes, travesti en ange de lumière, applaudissant nos services, assistant à nos concerts, et se réjouissant d’une Église qui a oublié la croix pour préférer les couronnes.

Oui, tragiquement, nous sommes devenus ce que nous n’aurions jamais dû être : un peuple aux yeux ouverts mais aveugle, aux oreilles exposées mais sourdes, aux lèvres priantes mais au cœur absent.

Écoutez ce que disait l’auteur français Georges Bernanos : « On ne comprend rien à la civilisation moderne si l’on ne voit pas d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure. » Cette conspiration n’a pas épargné l’Église. Elle a même trouvé en elle une partenaire inattendue, une actrice volontaire sur la scène de l’illusion spirituelle.

Et ainsi, lentement mais sûrement, nos services religieux sont devenus de véritables tragi-comédies : le sérieux des choses éternelles s’est évaporé, remplacé par la légèreté d’un divertissement liturgique. Le drame de la croix est devenu une scène de spectacle. L’humilité du Messie est devenue un décor d’Instagram. L’appel au renoncement a cédé la place à la quête du bien-être.

Mais attention : ce n’est pas ici une simple critique amère, mais un cri d’alarme, une sirène hurlant dans la nuit spirituelle d’un peuple qui joue pendant que la maison brûle.

Alors posons-nous la question qui dérange : si Christ revenait aujourd’hui, reconnaîtrait-Il son Église ?

Et si nous osions regarder en face le premier signe de cette décadence ?
Voyons d’abord comment le Tabernacle – jadis lieu de la Présence de Dieu – aujourd’hui transformé, en salle de théâtre…

Le Tabernacle est transformé en salle de théâtre

Il fut un temps où l'on entrait dans la Maison de Dieu avec crainte et tremblement, comme Moïse ôtant ses sandales devant le Buisson Ardent. Mais aujourd’hui, les temples ont subi une métamorphose subtile, insidieuse, presque imperceptible. Ce qui fut jadis un sanctuaire est devenu une scène. Ce qui était lieu d’adoration est devenu lieu d’animation.

Les autels ont été déplacés pour faire place à des estrades. Les chaires se sont courbées devant des podiums. Les voiles ont été remplacés par des rideaux de spectacles. Les instruments ne servent plus à louer Dieu, mais à créer l’ambiance. Le Tabernacle n’est plus le lieu où Dieu descend, mais celui où l’homme se produit.

La prophétie d’Ézéchiel se répète :« La Gloire de l’Éternel s’éleva du milieu de la ville, et s’arrêta sur la montagne à l’orient de la ville. » (Ézéchiel 11 : 23) La Gloire s’en va, discrètement, pendant que les foules acclament... sans remarquer Son absence.

Le philosophe allemand Walter Benjamin affirmait : « À l’époque de la reproductibilité technique, même l’aura de l’œuvre d’art, disparaît. » Il aurait pu ajouter : à l’époque du spectacle religieux, même la crainte de Dieu s’évanouit.

Les temples ne respirent plus la sainteté, mais la performance. La solennité a été dissoute dans les effets de lumière. Le silence sacré a cédé la place aux applaudissements frénétiques. Les lieux saints sont devenus des salles polyvalentes où l’on consomme la foi comme un produit culturel.

Et maintenant, l’on s’émerveille, devant les bâtiments... non plus devant la Parole. Mais si le sanctuaire est devenu scène de théâtre, qui donc se tient sur cette scène ?

Alors, passons au deuxième point : des intervenants qui se reconnaissent pour artistes.

Des intervenants qui se reconnaissent pour artistes

Autrefois, les serviteurs montaient à la chaire avec tremblement, conscients qu’ils allaient parler au Nom de Dieu, devant un peuple saint, pour des âmes éternelles. Aujourd’hui, ce sont des intervenants qui montent sur scène, non plus pour proclamer la Vérité, mais pour se produire. Ils ne se reconnaissent plus comme des envoyés, mais comme des artistes. Ils ne prient plus pour recevoir l’onction, mais répètent pour soigner leur performance.

L’humilité du serviteur a laissé place à la posture du showman. L’effacement derrière Christ est remplacé par l’exposition de soi. Le langage a changé : on ne parle plus de ministères, mais de plateformes. On ne cherche plus la face de Jésus, mais la reconnaissance du public.

Jérémie 23 : 30« C’est pourquoi voici, dit l’Eternel, J’en veux aux prophètes Qui se dérobent mes paroles l’un à l’autre. » Les paroles divines deviennent des slogans bien rodés. La prédication devient discours, la proclamation devient présentation.

Le penseur Jean Baudrillard écrivait : « Nous vivons dans une époque où l’apparence l’emporte sur l’essence. » L’Église n’échappe pas à cette loi du paraître. Tant que le prédicateur est charismatique, on oublie de vérifier s’il est biblique.

Mais que reste-t-il du ministère quand on ne parle plus du péché ? Quand on évite la croix pour ne pas froisser l’auditoire ? Quand la crainte de Dieu cède devant le désir de plaire ?

Où sont les prédicateurs qui pleurent entre le portique et l’autel ? Où sont les voix qui tremblent encore sous l’onction ? Où sont les cœurs qui brûlent de passion pour Dieu ?

Maintenant, si les intervenants cherchent l’admiration, il ne faut pas s’étonner que les applaudissements remplacent les “Amen”…

Les applaudissements remplacent les Amen

Il fut un temps, pas si lointain, où l’“Amen” résonnait comme un sceau sacré sur la Vérité proclamée. Dans la bouche des saints, c’était un acte de foi, un écho du cœur qui disait à Dieu : « Qu’il en soit ainsi ! » Mais aujourd’hui, ce mot s’éteint lentement, remplacé par une nouvelle liturgie : les applaudissements.

Ce changement peut sembler anodin, presque innocent. Pourtant, il révèle un glissement profond. L’“Amen” est une réponse spirituelle adressée à Dieu, tandis que l’applaudissement est une réaction émotionnelle adressée à l’homme. Nous sommes passés de l’assentiment sacré à la validation sociale.

2 Timothée 4 : 3 « Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs. »

Et voici ce temps. Ce que nous applaudissons, c’est moins la Parole de Dieu que l’éloquence du prédicateur, le style du message, l’énergie de la performance. Le contenu importe peu, pourvu que la forme séduise.

George Orwell écrivait : « Plus une société s’éloigne de la vérité, plus elle haïra ceux qui la disent. » C’est peut-être pour cela que les messages bibliques profonds reçoivent des silences pesants, tandis que les discours flatteurs déclenchent des tonnerres d’applaudissements.

Mais demandons-nous : applaudissons-nous encore la Vérité ? Ou bien célébrons-nous simplement ceux qui nous la présentent à notre goût ?

Le peuple d’Israël disait “Amen” à la Loi de l’Éternel. Et nous, que disons-nous ?
Un cœur qui acclame l’homme peut-il encore être touché par la voix du Saint-Esprit ?

Et lorsque l’homme devient l’objet du culte, il n’est pas surprenant que les exhortations soient elles aussi remplacées par des exhibitions.

Les exhibitions remplacent les exhortations

Dans l’Église primitive, l’exhortation était une voix de feu, un appel vibrant venu du Ciel pour ramener les cœurs à Dieu. Elle ne caressait pas, mais réveillait. Elle ne divertissait pas, mais transformait. Elle ne flattait pas, mais purifiait. Aujourd’hui, cette voix s’estompe, engloutie dans le tumulte des exhibitions modernes.

Les messages qui autrefois transperçaient les consciences, laissent place à des démonstrations de style. Ce ne sont plus des oracles, mais des performances. Ce ne sont plus des prédications, mais des discours. Ce ne sont plus des témoignages, mais des formules. L’on ne prêche plus pour confronter au péché, mais pour susciter l’adhésion, voire l’enthousiasme. On ne presse plus l’âme vers la repentance, on l’invite au spectacle.

Hébreux 3 : 13« Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu’on peut dire : Aujourd’hui, afin qu’aucun de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché. » Mais qui ose encore exhorter, de peur d’être taxé de quelqu’un qui juge ? Le silence des vrais avertissements laisse la place, aux feux d’artifice, visuels et émotionnels.

La scène se remplit. Les décors sont soignés. Les costumes sont pensés. Les gestes sont répétés. Mais qu’en est-il de la Présence de Dieu ? Comme le disait l’écrivain Oscar Wilde : « Le monde est un théâtre, mais la pièce est mal jouée. » Hélas, l’Église moderne s’en inspire… sans en percevoir le drame.

L’exhortation appelle à la Croix. Alors que l'exhibition appelle à l’admiration. L’une donne la Vie, l’autre donne une illusion. Et l’on sort du culte ému… mais non changé.

Mais comment entendre la voix de l’Esprit, lorsque nos sens sont saturés par le visuel ? Lorsque le cœur est bercé par le spectacle, il ne peut être percé par l’Esprit.

Et c’est ainsi que, progressivement, un rythme carnavalesque s’empare de notre recueillement...

Le rythme carnavalesque s’empare de notre recueillement

L’Église, jadis lieu de recueillement et de crainte sainte, est aujourd’hui emportée dans un tourbillon de sons, de rythmes et de gestuelles importées tout droit, des places publiques. Ce qui devait être une atmosphère de révérence est désormais calqué sur les codes de la fête, de la scène et du divertissement. Le carnaval s’est introduit dans le sanctuaire, et la frontière entre le profane et le sacré s’estompe jour après jour.

La modernité n’a pas simplement apporté des outils, elle a ouvert la porte à la mondanité. On cherche l’Église ? On la trouve dans le monde. Mais quand on cherche le monde, hélas, on le retrouve… dans l’Église, se déambulant. Le vocabulaire, les vêtements, les musiques, les attitudes : tout tend à prouver que nous avons remplacé l’onction par l’ambiance, la profondeur par le style, la substance par l'apparence.

Romains 12 : 2« Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence… » Mais que voit-on ? Des cultes rythmés comme des concerts, des danses sans adoration, des cris sans supplication. On ne médite plus, on s’agite. On ne pleure plus, on s’anime. On ne cherche plus, on se montre.

Blaise Pascal disait : « Le divertissement est la plus grande tentation de l’homme, car il l’éloigne de la pensée de sa misère. » Et de fait, ce culte bruyant nous distrait de notre vide intérieur, de notre besoin de repentance, de notre soif de Dieu.

Mais le recueillement ne se fabrique pas. Il naît d’un cœur brisé, d’une conscience éveillée, d’une présence redoutée.

Alors posons la question : où est le silence sacré ? Où est le murmure du Saint-Esprit ? Et comme si cela ne suffisait pas, une autre transformation s’opère : la Grâce gratuite fait place au commerce spirituel.

La Gratuité est éclipsée par le commerce

Il est écrit : « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » (Matthieu 10 le verset 8). Mais aujourd’hui, cette Parole du Maître semble avoir été reléguée au rang des versets “symboliques”. Car dans notre époque moderne, l’onction s’affiche désormais sur des plateformes tarifées. Les services du culte ont un coût, et les dons spirituels hélas, un tarif.

La recherche des gains a pris le pas sur la recherche de Dieu. L’argent n’est plus seulement un outil, il est devenu le mobile. Les motivations se brouillent, les intentions se polluent. Ce n’est plus la gloire de Christ que l’on poursuit, mais la rémunération de nos talents. Ce n’est plus la consécration, mais le contrat. Ce n’est plus la dépendance, mais la carrière.

1 Timothée 6 : 5 avertit contre « les hommes corrompus d’entendement, privés de la vérité, croyant que la piété est une source de gain. » Et pourtant, cette illusion se répand dans les ministères : le succès se mesure en chiffres, en ventes, en abonnés.

John Steinbeck, prix Nobel de littérature, affirmait : « L’argent est devenu le nouveau critère du divin. » Tragiquement, cette parole s’applique aujourd’hui dans certaines églises : les places se vendent, les prières s’achètent, et la bénédiction est conditionnée à une “offrande prophétique”.

Les maisons de prière se transforment en marchés spirituels. Comme à l’époque de Jésus, les vendeurs sont dans le Temple, mais qui aura le courage aujourd’hui de renverser leurs tables ? Et alors, que reste-t-il de la Grâce, si elle est facturée ? Que devient la croix, si l’on y place un terminal de paiement ?

Ce commerce déshonore le Saint, le sacré, mais il révèle aussi une autre idolâtrie : le culte du “moi” qui remplace Jésus-Christ.

Le soi-même qui remplace Jésus-Christ.

Sacrilège ! Il n’y a pas d’autre mot pour exprimer cet état de fait. Quand la congrégation cesse de placer Jésus au centre, Quand Son Nom concède la place au nôtre, Quand Son œuvre est éclipsée par nos ambitions, Quand Sa gloire est supplantée par notre image. C’est un sacrilège.

Aujourd’hui, ce n’est plus Christ que l’on cherche à imiter, mais des modèles humains. Ce n’est plus Sa volonté que l’on désire faire, mais notre propre rêve, que l’on veut sanctifier. Nous avons renversé l’ordre divin : ce n’est plus l’homme qui se soumet à Dieu, c’est hélas ! Dieu que nous voulons adapter à l’homme.

Galates 2 : 20 nous rappelait pourtant :« J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi. » Mais cette parole a été inversée dans les cœurs : « Ce n’est plus Christ qui vit en moi, c’est moi qui vis en Son Nom. »

Où en sommes-nous ? Ecoutez les prédications : elles parlent individuellement plus de “ton appel”, “ton destin”, “ton potentiel”, “ta percée”, que parler de la Croix, du renoncement, du salut des âmes. Ecoutez les chants : ils exaltent nos sentiments, nos victoires, nos désirs, bien plus que la Majesté de Christ. Analysez nos motivations : est-ce pour glorifier le Roi, ou pour devenir influent ? Est-ce pour porter la croix, ou pour décrocher un micro ? Est-ce pour servir humblement, ou pour se faire applaudir ? Je dirais bien plus : Est-ce pour chercher la face de Dieu, ou pour chercher la faveur des hommes ? Est-ce pour obéir à l'appel divin, ou pour suivre les tendances du monde ?

2 Timothée 3 : 2 nous avertit : « Les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains... » Et ce narcissisme s’est infiltré dans les rangs de ceux qui prétendent adorer le Christ crucifié.

La société nous pousse à “être nous-mêmes”. Mais la Bible nous appelle à “mourir à nous-mêmes”. Le philosophe français Michel Foucault disait : « L’homme est en train de disparaître comme au bord de la mer un visage dans le sable. » Ironiquement, dans de nombreuses congrégations, l’Homme s’élève et Christ disparaît.

Sacrilège ! Quand le “moi” devient le centre du culte dans une telle congrégation, alors la Croix est vidée de sa puissance. Le trône de Christ est occupé par un intrus : le moi.

Mais alors, où est l’Église que Jésus vient chercher ? Celle sans tache ni ride ? Où est l’Épouse soumise, humble, revêtue de sainteté ? Identifiez-la. Quand est-il de votre église. Où en sommes-nous ? Répondons-nous encore à l’appel de Christ, ou à celui de notre propre gloire ?

Un jour, dans un village reculé, un homme plaça un grand miroir dans l’église. Ce miroir ne montrait pas le reflet physique, mais le cœur spirituel. Tous ceux qui s’y regardaient voyaient ce qu’en vérité ils adoraient. Certains virent une image de Christ rayonnant. Mais la plupart ne virent qu’eux-mêmes… leurs ambitions, leur image publique, leur réussite, leur égo.

Alors le prêtre dit : « Ce miroir ne ment pas. Il révèle ce que ton culte élève. »

Frères, sœurs… si ce miroir se dressait aujourd’hui dans nos églises, qui verrions-nous ?
Jésus-Christ, ou nous-mêmes ? La Croix ou notre trône ? Le Roi, ou l’artiste ?

Mais il n’est pas trop tard. Le Sauveur que nous avons délaissé nous attend encore. Il n’a pas rejeté Son Église. Il l’appelle à revenir. Il n’a pas fermé le ciel. Il attend que nous Le recherchions de tout notre cœur.

Apocalypse 2 : 5 « Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres… »

Revenons à l’Autel. Délaissons la scène. Revenons au silence sacré. Délaissons le bruit du monde. Revenons à la Croix. Délaissons le miroir.

Ce réveil commence avec toi. C’est le moment de pleurer, de jeûner, de chercher Sa Face.
C’est le moment de renverser les tables dans nos cœurs, de déchirer nos vêtements — et nos programmes.

Qu’un feu nouveau se lève. Qu’un peuple se réveille. Et que Christ retrouve Son Église, non pas déguisée… Mais, sanctifiée, glorifiée en Lui seul.

Qu’il en soit ainsi ! AMEN.

Phalange Dormay

12 avril 2025