....................................En vue de proclamer l'évangile de Jésus-Christ pour le salut des ames.......................... ........
Jésus-Christ : le seul Sauveur
dimanche 6 octobre 2024
vendredi 4 octobre 2024
DIEU, LE ROCHER INEBRANLABLE
Ses œuvres sont parfaites, car toutes ses voies sont justice.
C'est un Dieu fidèle et sans iniquité, Il est juste et droit."
Deutéronome 32 :4
DIEU, LE ROCHER INEBRANLABLE
Frères et sœurs, le monde dans lequel nous vivons tremble. Chaque jour,
nous sommes témoins de secousses qui ébranlent les nations, détruisent les
familles, et déstabilisent les cœurs. Des tempêtes politiques, économiques et
spirituelles, balayant tout sur leur passage, laissent dans leur sillage, des
vies brisées, et des âmes en quête de refuge. Dans cette instabilité
généralisée, où trouvons-nous notre ancre ? À quoi nous accrochons-nous lorsque
tout semble s’effondrer autour de nous ?
Deutéronome 32 :4 nous rappelle une vérité
immuable : "Il est le Rocher ; ses œuvres sont parfaites, car toutes
ses voies sont justice. C'est un Dieu fidèle et sans iniquité, il est juste et
droit." Ce verset nous transporte à une époque où Israël,
au seuil d'un nouveau chapitre de son histoire, faisait face à des défis
écrasants. Moïse, leur guide, leur rappelle que malgré les tempêtes à venir,
Dieu reste le Rocher inébranlable.
À l'époque de Moïse, Israël se préparait à entrer dans la Terre promise. Le
peuple allait affronter des épreuves, des ennemis redoutables, et des
tentations d'abandonner leur foi. Nous aussi, aujourd’hui, nous nous trouvons à
la croisée des chemins : face à des défis spirituels, moraux et personnels.
L’histoire se répète. Israël avait besoin d’un Rocher, et nous aussi.
Le Rocher, dans les Écritures, symbolise à la fois la force, la stabilité
et la protection. Il est l’espoir dans un monde d’incertitude. Lorsque tout
s’effondre, nous savons qu’il y a une fondation qui ne peut être ébranlée :
Dieu Lui-même. Nous pouvons imaginer un Rocher qui, même sous les assauts des
vagues les plus violentes, reste ferme, immuable. Cet espoir, frères et sœurs,
nous devons le saisir.
Regardons la réalité de notre monde : chaos, désordre, confusion. Tout
autour de nous, des fondations sont disloquées, abîmées ou détruites. Pourtant,
l'idéal que Dieu propose est tout autre. Tandis que les hommes cherchent refuge
dans des institutions fragiles, Dieu nous offre un abri sûr, une sécurité
éternelle. La différence entre ce que nous vivons et ce que Dieu propose est
flagrante.
Par ailleurs, l'espoir ne consiste pas seulement à attendre passivement.
Dieu nous appelle à un changement dynamique, à une transformation spirituelle.
Le Rocher de notre foi n’est pas seulement une source de stabilité ; il est
aussi le fondement d’un nouveau départ. L’espérance en Dieu transforme notre
réalité. Quand nous bâtissons sur Lui, nous entamons un chemin de
transformation.
Dieu, le Rocher inébranlable, nous invite non seulement à nous reposer en
Lui, mais aussi à laisser notre vie être transformée par sa puissance. Cette
transformation, frères et sœurs, n’est pas simplement un embellissement
extérieur, mais une reconstruction complète de nos âmes, de nos valeurs, de
notre foi. Nous sommes appelés à devenir des êtres nouveaux, bâtis sur ce
Rocher.
Comme le disait Victor Hugo, "La vie est une fleur dont l'amour
est le miel." Tout comme la fleur a besoin de racines solides pour puiser
la vie, nous avons besoin de nous ancrer dans l'amour et la fidélité de Dieu,
notre Rocher. Sans Lui, nos vies sont exposées aux vents destructeurs de ce
monde. Dieu seul donne du sens et de la stabilité à notre existence.
Frères et sœurs, où avez-vous placé vos espoirs ? Est-ce dans les choses de
ce monde, ou dans le Rocher éternel ? Quand les tempêtes s’abattent sur votre
vie, quelle est votre fondation ? L'appel aujourd'hui est simple : tournez-vous
vers Dieu, le Rocher.
Dieu, le
Rocher de notre refuge
Dieu, le Rocher de notre foi
Dieu, le Rocher de notre salut
En effet, frères et sœurs
bien-aimés, nous voici au seuil de l'éternité. Chaque souffle nous rapproche
inexorablement de l'un des deux destins : une éternité malheureuse, dans la
séparation complète de Dieu, ou une éternité bienheureuse, dans sa sainte
présence. Ces deux réalités sont plus proches qu’on ne le pense, et chaque
instant compte. Le choix que nous faisons aujourd'hui détermine sur quel
terrain nous bâtissons notre avenir.
Imaginez un homme qui, dans
son désespoir, bâtit sa maison sur le sable mouvant des illusions de ce monde.
Le vent se lève, les tempêtes se déchaînent, et, en un instant, tout est détruit.
Cette maison, c’est l’image tragique de celui qui refuse de bâtir sa vie sur
Dieu, le Rocher inébranlable. Il fait donc face à un destin incertain, un échec
annoncé.
Mais, voici l’autre
image, celle de celui qui choisit le Rocher, qui s’appuie sur le
Seigneur, qui reste ferme même au milieu des tempêtes. Dieu, le Rocher
inébranlable, est une forteresse que rien ne peut ébranler. Aucune
force, aucune puissance de ce monde ne peut l'abattre. Ceux qui bâtissent leur
vie sur Lui sont assurés d’une éternité bienheureuse, remplie de paix, de
gloire, et de communion avec leur Créateur.
Aujourd’hui,
Dieu vous offre ce Rocher. C’est l’ancre pour votre âme, la forteresse contre
le vent des épreuves et des doutes. Ne laissez pas votre destinée se dissoudre
dans l’incertitude ou le chaos. Bâtissez sur Dieu, le Rocher inébranlable, car ses
œuvres sont parfaites, ses voies sont justes, et Il est fidèle
et droit.
C'est l'enjeu, frères et sœurs
: face à ces deux éternités, où allez-vous vous tenir ? Sur le sable instable
de ce monde, ou sur le Rocher éternel de Dieu ? Répondez aujourd'hui à cet
appel, car votre décision déterminera votre sort dans l'éternité.
Qu'il en soit ainsi ! Amen !
Phalange Dormay
4 octobre
2024
jeudi 3 octobre 2024
UNE VIE EPANOUIE
« Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous
égards
Et sois en bonne santé, comme prospère l’état de
ton âme. »
3 Jean 1 :2
UNE VIE
EPANOUIE
Frères et sœurs, imaginez un instant… Un homme qui a tout ce que le monde
peut offrir : richesse, statut, respect. Aux yeux des autres, sa vie est une
réussite incontestable, Sa une force imperturbable ; une source
inépuisable.
Mais derrière ce masque de prospérité extérieure, son âme est tourmentée,
vide, et ses jours sont assombris par un malaise profond. Cet homme, malgré ses
biens et son apparente réussite, ne connaît pas le véritable épanouissement,
car son âme est affamée. Il est comme un arbre majestueux, luxuriant à
l'extérieur, mais dont les racines sont en train de mourir.
C’est cette réalité tragique qui traverse les générations. Aujourd’hui, plus que jamais, nous vivons dans un monde où l’abondance matérielle n’a jamais été aussi accessible, mais paradoxalement, l’âme de l’homme n’a jamais été aussi assoiffée. Nous vivons dans un monde où la technologie progresse à une vitesse fulgurante, mais paradoxalement, les relations humaines se dégradent. Nous vivons dans un monde où le savoir est à portée de main, mais paradoxalement, la sagesse semble de plus en plus rare. Le bonheur superficiel a remplacé la véritable joie, et la quête d'une "vie épanouie" semble hors de portée pour le plus grand nombre.
L’apôtre Jean, dans sa troisième épître 3 Jean 1 :2 nous parle d’une
prospérité bien plus grande que celle des richesses matérielles. Il écrit : «
Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé,
comme prospère l’état de ton âme. » Jean nous présente ici l’idéal d’une
vie équilibrée, d’une vie véritablement épanouie, une vie où chaque dimension –
physique, spirituelle et matérielle – prospère en harmonie.
À l'époque de l'apôtre Jean, tout comme aujourd'hui, les gens aspiraient à
une vie pleine, prospère et épanouie. Mais cette quête était souvent déformée
par des priorités mal orientées. De même aujourd'hui, les hommes se battent
pour le succès extérieur tout en négligeant la santé de leur âme. Jean rappelle
à son lecteur que la prospérité authentique commence de l'intérieur.
Imaginez un arbre planté près d’un cours d’eau, dont les feuilles ne se
fanent jamais, quelles que soient les saisons de la vie. Une vie épanouie
ressemble à cet arbre, constamment nourri par la source spirituelle qui est
Dieu. Ce n’est pas l'absence de difficultés, mais la certitude que, malgré les
tempêtes, l’âme reste stable et prospère.
Combien parmi nous vivent en fonction de l’extérieur, alors que l’intérieur
se démolit ? Nous courons après la prospérité matérielle tout en négligeant ce
qui est éternel. Le contraste est fort : l’idéal biblique nous appelle à une
prospérité intégrale, mais la réalité humaine est souvent marquée par un
déséquilibre destructeur. L’idéal est d’avoir une prospérité qui touche à
toutes les dimensions de la vie, mais bien des hommes n’ont que des biens
extérieurs sans la paix intérieure.
L'espoir réside dans le fait qu'une transformation est possible. Dieu offre
cette prospérité véritable à tous ceux qui tournent leur cœur vers Lui. La
transformation spirituelle commence par la réorientation de nos priorités,
plaçant l’âme au centre, pour que la vie tout entière prospère en conséquence.
Chers frères et sœurs, Dieu vous appelle à cette transformation. Il ne
s’agit pas seulement de corriger quelques aspects extérieurs, mais de laisser
le Seigneur travailler en profondeur dans votre âme. Voulez-vous être cet
arbre, enraciné en Dieu, prospérant à tous égards ?
Comme l’a dit le philosophe Jean-Jacques Rousseau : « Le bonheur est un
état de l’âme, non un résultat des circonstances. » La vraie prospérité ne
dépend pas de ce que nous possédons, mais de la paix intérieure qui règne en
nous.
Aujourd’hui, je vous pose cette question : Qu’est-ce qui prospère
vraiment dans votre vie ? Est-ce uniquement votre portefeuille, ou votre âme
est-elle aussi dans cet état d'épanouissement ?
Jean, dans ce passage, nous donne une feuille de route vers une vie
véritablement épanouie. Et nous allons examiner trois éléments clés de cette
prospérité totale : l'équilibre parfait entre le matériel et le spirituel,
l'importance de la santé physique, et enfin, l'état de notre âme.
I. L'équilibre parfait entre le matériel et le spirituel
Frères et sœurs bien-aimés,
Dieu ne nous appelle pas à négliger le matériel au profit du spirituel, ni
à sacrifier le spirituel pour le matériel. Il nous appelle à un équilibre. En Proverbes
30 :8-9, il est écrit : « Ne me donne ni pauvreté, ni richesse ;
accorde-moi le pain qui m'est nécessaire ».
Cela reflète
la sagesse divine : l’abondance matérielle doit être équilibrée par une
profondeur spirituelle. Albert Einstein « L’équilibre, c’est être capable de
jongler entre les attentes terrestres et les aspirations célestes. » –
Quelle est votre priorité aujourd'hui ? Matériel
ou spirituel ?
Vous et moi, nous devons :
a)
Rechercher un équilibre entre le matériel et le
spirituel,
b) Prioriser notre relation avec Dieu tout en gérant nos biens terrestres,
c) Rester humbles dans l’abondance et confiants dans le manque.
Mais cet équilibre ne peut se maintenir si nous
ne prenons pas soin de notre santé physique.
II. Le soin nécessaire pour entretenir la santé du corps
Frères et sœurs bien-aimés,
La prospérité que Jean souhaite inclut également la bonne santé. 1
Corinthiens 6 :19 nous rappelle que notre corps est le temple du
Saint-Esprit. Comment pouvons-nous prétendre vivre une vie épanouie si nous
négligeons le bien-être de notre corps ?
Edward Stanley « Celui qui n'a pas le temps de s'occuper de sa santé
devra un jour trouver du temps pour être malade. »
Prenez-vous soin de votre corps comme vous le
devriez ?
Vous et moi, nous devons :
a)
Nourrir notre corps avec ce qui est bon,
b) Rester actifs et préserver notre vitalité,
c) Honorer Dieu par une vie saine.
Toutefois, même avec une santé physique parfaite,
si notre âme est affaiblie, la prospérité reste incomplète.
III. L'état favorable qui assure la santé de l'âme
Frères et sœurs bien-aimés,
La prospérité de l’âme est la fondation de toute
prospérité véritable. Matthieu 16 :26 nous rappelle que gagner le monde
entier ne sert à rien si l’on perd son âme.
Ralph Waldo Emerson « Le véritable bien-être
commence par l’intérieur. » Comment prospère votre âme aujourd’hui ?
Vous et moi, nous devons :
a) Nourrir
notre âme par la Parole de Dieu,
b) Entretenir notre relation avec Christ,
c) Rechercher une vie de sainteté et de paix intérieure.
Frères et sœurs bien-aimés,
Face aux enjeux colossaux des
deux éternités ; l'une bienheureuse, l'autre malheureuse ; nous
sommes tous placés devant un choix crucial. La vie ne s’arrête pas à nos
préoccupations matérielles ou à la simple santé de notre corps. L’éternité
nous appelle, et il est impératif de vivre aujourd’hui avec une
conscience claire de ce qui nous attend. Que deviendrons-nous si nous
négligeons l’état de notre âme pour une prospérité éphémère ? C'est une
question de vie ou de mort, une question de paix ou de souffrance éternelle.
L'urgence d’une vie épanouie
ne peut plus être ignorée. C’est aujourd’hui, maintenant, que
nous devons nous engager à équilibrer notre vie matérielle, physique et
spirituelle. À quoi bon gagner le monde si nous perdons notre âme ? Il est
temps de donner priorité à ce qui compte vraiment, à ce qui est éternel. L'appel
est pressant, la décision nous appartient.
Qu’il en
soit ainsi ! Amen !
Phalange Dormay
3 octobre 20224
mardi 24 septembre 2024
LE SERVICE DANS LA SOUFFRANCE
"...s’il est utile pour mon œuvre que je vive dans
la chair,
Je ne saurais dire ce que je dois préférer."
Philippiens 1 :22
LE SERVICE DANS LA SOUFFRANCE
Frères et sœurs bien-aimés, alors que nous méditons
ensemble aujourd’hui, réfléchissons à la vie de l’apôtre Paul, emprisonné et
enchaîné, pourtant rempli d’une foi indéfectible.
Dans Philippiens 1 :22,
il nous offre une perspective qui semble à la fois paradoxale et puissante. Il
dit : "...s’il est utile pour mon œuvre que je
vive dans la chair, je ne saurais dire ce que je dois préférer."
Dans ce passage, nous voyons non seulement le cadre
temporel de ses épreuves, mais aussi son engagement envers une communauté qui
fait face à ses propres luttes.
Il semble nous dire : Mon
existence ici-bas doit servir l'œuvre de Dieu et la proclamation de
l'Évangile. C’est le but de sa vie.
Il semble nous dire : J'hésite entre le désir de vivre et continuer
à servir, ou de rejoindre le Seigneur. C’est
le dilemme de son cœur.
Il semble nous dire : Je
reconnais que la décision ultime appartient à Dieu, qui sait ce qui est le
meilleur pour son œuvre. C’est la soumission à la volonté divine.
Paul nous présente son quotidien, où la souffrance
devient une toile de fond pour l'espoir et la résilience. Son message, tout en
fortifiant ces racines dans la réalité de la douleur, s'élève vers l’idéal d’une vie pleine de
sens, même au cœur des tempêtes.
En évoquant cette tension, nous sommes confrontés à des
questions essentielles : Que signifie vraiment vivre dans la souffrance ?
Comment pouvons-nous trouver de la joie et un but même dans les moments les
plus sombres ?
Comme l’a dit Victor Hugo : « La souffrance est le
tremplin de la lumière. » Cela nous rappelle que même dans nos plus grandes
épreuves, il y a une possibilité de transformation. Nous sommes ici pour
réfléchir ensemble, non seulement sur notre souffrance personnelle, mais aussi
sur la manière dont elle peut devenir une opportunité de servir et de témoigner
de la grâce de Dieu.
Examinons premièrement
comment cette souffrance peut être utilisée pour la propagation de l’évangile.
I. Une vie dans la souffrance, mais utile à la
propagation de l’évangile.
Frères et sœurs bien-aimés, Paul, enchaîné dans une prison, ne se laissait
pas abattre. Au contraire, il voyait son épreuve comme une occasion d’annoncer,
de proclamer l’évangile. Dans Philippiens 1 :12, il écrit : « Je veux
que vous sachiez, frères, que ce qui m'est arrivé a plutôt contribué au progrès
de l'Évangile. » Sa souffrance était le terreau fertile de témoignages
puissants. Ses épreuves étaient le berceau d'une grâce débordante. Ses luttes étaient
le foyer d'une espérance rayonnante.
Dans ses épreuves, il a dû comprendre la réponse à ses prières. Il rapporte
ce qui lui a été dit par le Seigneur, Lui-même. En : 2 Corinthiens 12 :9
: « Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse.
» Et c’est avec raison qu’il écrit en Romains 8 :28 : « Nous savons
que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu. »
Une vie dans la souffrance, mais utile à la
propagation de l’évangile.
Victor Hugo a dit : « La souffrance est le tremplin de la lumière. » Cela
nous rappelle que les épreuves peuvent faire émerger des vérités profondes. Les tempêtes
révèlent des forces insoupçonnées. Tout comme les défis peuvent forger des âmes
résilientes.
Oh ! Peut-être vous êtes
confrontés à des souffrances personnelles :
1.
La maladie qui
pèse sur votre corps.
2.
Les luttes dans
vos relations sociales.
3.
Les défis qui
semblent insurmontables.
Cependant, vous et moi, nous devrions et même nous devons : a) Chercher à
comprendre ce que Dieu veut nous enseigner à travers notre souffrance. b)
Utiliser nos expériences pour partager l'évangile autour de nous. c) Être un
témoignage vivant de la puissance de Dieu au milieu de l'adversité.
II. Une vie dans la souffrance, mais utile au salut
des âmes.
Frères et sœurs bien-aimés, notre souffrance peut être un vecteur de
transformation pour ceux qui nous entourent. Lorsque les autres voient notre
foi en Christ pendant l’épreuve, cela peut les toucher profondément ; Les amener à
poser des questions sur leur propre foi ; Les inspirer à persévérer dans
leurs propres luttes et enfin les conduire à expérimenter la grâce et l'amour
de Dieu.
Il est écrit :
- Jacques 1 :2-3 : « Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les
diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que
l’épreuve de votre foi produit la patience… »
- Romains 5 :3-4 : « Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant
que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans
l’épreuve, et cette victoire l’espérance. »
C.S. Lewis a écrit : « La souffrance est une sorte de signal d'alarme. »
Elle nous rappelle que nous avons besoin de Dieu, et c’est souvent au cœur de
nos luttes que les autres perçoivent la lumière de la foi ; À travers nos
épreuves que les autres éprouvent la force de la grâce ; à travers notre
douleur que les autres réalisent leur besoin de salut.
Peut-être vous êtes confrontés à :
1.
L'indifférence
des gens face à l’évangile.
2.
Des amis qui
traversent des crises spirituelles.
3.
Des membres de la
famille éloignés de la foi.
Cependant, vous et moi, nous devrions et même nous devons : a) Prier pour
ceux qui sont perdus, afin qu'ils voient l’espoir en nous. b) Partager nos
témoignages de foi pendant les difficultés. c) Être des instruments de Dieu
pour amener des âmes à Christ.
Après avoir considéré la première vérité, à savoir : Une vie dans la souffrance,
mais utile à la propagation de l’évangile ; Après avoir considéré la deuxième
vérité, à savoir : Une vie dans
la souffrance, mais utile au salut des âmes ; examinons maintenant le
dernier point, à savoir : comment notre souffrance peut nous permettre de
servir le Maître.
III. Une vie dans la souffrance, mais utile à servir le Maître.
Frères et sœurs bien-aimés, notre souffrance nous appelle à un service plus
profond. Dans Philippiens 1 :21, Paul déclare : « Christ est ma vie,
et la mort m’est un gain. » Alors, chaque souffrance est une occasion de
servir le Maître avec plus de ferveur. Chaque moment difficile est une
opportunité de témoigner de notre foi inébranlable. Chaque épreuve est une
invitation à glorifier Dieu avec plus de ferveur et d'intensité.
En Romains 8 :18 l’apôtre Paul écrit : « J’estime que
les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à
venir qui sera révélée pour nous. » Il écrit en 2 Timothée 2 :12
: « Si nous souffrons avec Lui, nous régnerons aussi avec Lui. »
Mother Teresa a dit : « La souffrance est une partie essentielle de la vie.
C'est une opportunité de servir. »
Peut-être vous êtes confrontés à :
1.
Un sentiment
d'impuissance face à la douleur qui bouleverse.
2.
Des occasions
manquées à cause de la souffrance qui limite.
3.
La fatigue
spirituelle due aux luttes constantes qui entravent.
Cependant, vous et moi, nous devrions et même nous devons : a) Saisir
chaque opportunité de servir malgré notre souffrance. b) Encourager les autres
dans leurs luttes jour après jour. c) Apporter notre soutien à ceux qui en ont quotidiennement
besoin.
Pensez à l'histoire de Job, qui, malgré sa souffrance immense, est resté
fidèle à Dieu et a été restauré. Son histoire continue d'inspirer des millions
de croyants aujourd'hui, pourquoi pas vous ?
Frères et sœurs bien-aimés, en considérant ces vérités, nous réalisons que
notre souffrance peut avoir un but. Elle peut être un moyen de propager
l’évangile, d’atteindre des âmes pour Christ et de servir notre
Maître avec dévotion.
Soyons prêts à embrasser notre
chemin :
·
Reconnaissant que
même dans la tempête, Sa paix nous entoure.
·
Espérant que même
dans la tristesse, Sa joie nous réconforte.
·
Sachant que même
dans la douleur, Dieu est à l'œuvre.
Qu'il en soit ainsi ! Amen !
Phalange Dormay
24 septembre 2024
dimanche 22 septembre 2024
mardi 17 septembre 2024
LES BONS VOISINS
Ne nous jugeons donc plus les uns les
autres ;
Mais pensez plutôt à ne rien faire
Qui soit pour votre frère
Une pierre d’achoppement ou une occasion de
chute.
Romains 14 :13
LES BONS
VOISINS
Frères et sœurs bien-aimés,
Vivre ensemble en harmonie, est l’un des plus grands défis, et aussi l’une
des plus grandes bénédictions, que Dieu nous donne. Depuis la création, nous
sommes appelés à vivre en communauté, à nous aimer les uns les autres, à
soutenir ceux qui sont dans le besoin, et à pardonner ceux qui nous ont
offensés. Pourtant, combien souvent nos relations sont marquées par les
malentendus, les jugements et parfois même la division. Mais en tant que
chrétiens, nous sommes appelés à être des bons voisins, à démontrer
l'amour et la grâce de Dieu dans toutes nos relations. Paul nous exhorte dans Romains
14 :13 à ne pas juger nos frères et sœurs, mais plutôt à veiller à ce que
nos actions ne deviennent pas une pierre d’achoppement pour eux.
L’appel de
Dieu à l’amour mutuel et au respect commence par une attitude humble et
compatissante.
I. Ne jugeons plus les autres, mais marchons dans l'amour et la grâce
Frères et sœurs bien-aimés,
Dieu, dans son immense amour, nous appelle à cesser de juger les autres. Romains
14 :13 nous met en garde contre le jugement mutuel, et Jésus nous rappelle
dans Matthieu 7 :1 : "Ne jugez point, afin que vous ne soyez
point jugés." De plus, dans Jacques 4 :11-12, nous apprenons
que nous ne sommes pas appelés à juger nos frères, mais à aimer et à soutenir.
Pourquoi devons-nous cesser de juger ?
- En raison de son amour, car Dieu est amour et nous demande de refléter
cet amour (1 Jean 4 :7-8).
- En raison de son autorité, car c'est à Dieu seul qu'appartient le
jugement final (Jacques 4 :12).
Comme le disait Albert Einstein, "Les grands esprits ont toujours
rencontré une opposition violente des esprits médiocres." Il est facile de
critiquer, mais difficile d'aimer sans condition.
Toutefois,
·
Avez-vous jugé quelqu'un récemment ?
·
Avez-vous été injustement jugé ?
·
Comment pouvez-vous montrer plus d'amour et moins
de jugement ?
Vous et moi, nous devons :
a) Cesser de
critiquer pour édifier nos frères.
b) Aimer sans condition comme Christ nous a aimés.
c) Agir avec compassion et grâce.
Le chemin de
l'amour chrétien ne s'arrête pas à l'absence de jugement, il va plus loin, et s’achemine
à la construction de bien-être. Alors :
II. Ne
condamnons plus les autres,
Mais cherchons
à édifier nos frères en Christ
Frères et sœurs bien-aimés,
L’édification mutuelle est une, des responsabilités majeures du chrétien.
Jésus nous a laissés l'exemple suprême en ne condamnant pas la femme adultère
dans Jean 8 :10-11, mais en l'encourageant à aller et ne plus pécher. De
même, dans Éphésiens 4 :29, Paul nous exhorte à ne dire que des paroles
qui édifient. Au lieu de condamner, nous devons nous engager à encourager et
soutenir ceux qui vacillent.
Mark Twain a
dit : "Le meilleur moyen de se remonter est de remonter quelqu’un
d’autre." L’encouragement est une force puissante.
Peut-être vous êtes confrontés à des conflits
personnels :
- Avez-vous
récemment condamné quelqu’un, au lieu de l’encourager ?
·
Avez-vous choisi de critiquer quelqu’un, au lieu
de lui montrer de la compassion ?
·
Avez-vous ignoré un frère en difficulté, au lieu
de lui tendre la main ?
·
Avez-vous semé la discorde, au lieu de promouvoir
la paix et l'unité ?
Vous et moi, nous devons :
a) Encourager
nos frères et sœurs dans la foi.
b) Rechercher activement des moyens d'édifier les autres.
c) Semer la paix et la réconciliation autour de nous.
En édifiant
nos frères, nous devenons des lumières dans ce monde. Alors,
III. Ne
méprisons plus les autres,
Mais soyons
des guides vers la lumière de Dieu
Frères et sœurs bien-aimés,
Nous sommes appelés à être des guides vers la lumière de Dieu. Comme
Jésus l'a dit dans Matthieu 5 :14-16, "Vous êtes la lumière du
monde." Il est donc de notre devoir de guider les autres, non pas avec
mépris ou condamnation, mais avec douceur et humilité. Dans 1 Pierre 2 :9,
nous sommes qualifiés de "sacerdoces royaux" pour proclamer
les vertus de Celui qui nous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière.
Comme Martin Luther King Jr. l’a exprimé : "L’obscurité ne peut pas
chasser l’obscurité ; seule la lumière peut le faire." Soyons cette
lumière pour ceux qui sont dans les ténèbres.
En effet,
- Êtes-vous un guide pour ceux qui vous
entourent ?
- Avez-vous ignoré ceux qui sont dans le
besoin spirituel ?
- Comment pouvez-vous mieux briller pour Dieu dans votre communauté ?
Vous et moi, nous devons :
a) Être des exemples vivants de
la lumière de Dieu.
b) Ne jamais cesser de guider ceux qui cherchent la vérité.
c) Proclamer avec confiance l'Évangile du salut à ceux qui sont perdus.
Imaginez une lampe dans une pièce sombre. Si cette lampe ne brille pas,
l'obscurité demeure. Mais lorsqu'elle s'allume, elle illumine tout autour
d'elle, dissipant les ténèbres. De la même manière, nous sommes appelés à être
cette lumière pour notre prochain, à briller et à les guider vers la vérité de
Christ.
Frères et sœurs bien-aimés, nous avons vu aujourd'hui que Dieu nous appelle
à être de bons voisins, en cessant de juger, de condamner, et de
mépriser. Nous devons marcher dans l'amour, édifier nos frères et être des
guides vers la lumière de Dieu. Ce monde a besoin de bons voisins, des lumières
qui brillent dans les ténèbres.
Qu’il en soit ainsi, et que nos
vies reflètent la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ.
Amen !
Phalange Dormay
17 septembre 2024