Jésus-Christ : le seul Sauveur

...ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. 1 Jean 5:11-13



dimanche 24 avril 2011

Je veux souhaiter à vous tous, chers frères et soeurs en Jésus-Christ
Joyeuses Paques
Que la joie du Christ ressucité
inonde vos coeurs des à présent, jusque dans l'éternité.


La fierté du chrétien
ACTES 2:22-36




     Par delà les événements déconcertants qui étreignent le cœur, angoissent l'esprit et enténèbrent la pensée; loin des événements naturels ou même le ciel semble se draper de son manteau gris, comme pour compatir aux souffrances de l'humanité; il existe bien des moments, de faits ou d'événements qui rendent le cœur content, font bondir d'allégresse, et excitent à d'indicibles joies la création entière.

     Par ailleurs, la découverte du nouveau monde, par Christophe Colomb, la maîtrise des ondes, par Heinrich Hertz; la conquête de l'espace, couronnée par la descente de Neil Armstrong sur le sol lunaire; toutes ces découvertes et aventures, sont autant de célébrités acquises, de victoires remportées, de succès connus, qui attisent non seulement la fierté personnelle des conquérants, mais également celle de leurs proches.
     Cependant, malgré les grandes découvertes de nos hommes de science, la victoire réellement voulue, la gloire réellement souhaitée, elles sont compromises, par le plus impitoyable des ennemis, la mort, dont le spectre grimaçant fait trembler de crainte les hommes de toutes les générations.

     Alors on se demanderait, si dans la galerie des grands ténors de l'histoire, il y aurait quelqu'un à pouvoir endiguer les rigueurs de la mort? y aurait il quelqu'un qui s'élancerait dans l'aventure la plus intéressante, pour saper les bases de la mort, la vaincre et se porter garant, de son balayage définitif ?

     Y aurait-il quelqu'un ? Oui, répondent les chrétiens . Alors se demanderaient certains: Mais qui est-Il ? de quelle famille est-Il? qu'en est il de son curriculum vitae?

     Laissez nous répondre ce matin, que cet homme à la puissance duquel, la mort a succombé, sa généalogie, son curriculum vitae, ses exploits remarquables, sont consignés à travers les pages sacrées des Saintes Ecritures.

     En ce dimanche de paques, c'est cet homme que la communauté chrétienne à travers le monde honore et proclame. C'est pour Lui, et de Lui, qu'elle tressaille d'allégresse, se vante et se sent fière. Car Il est le Célèbre des célèbres, le Champion des champions, le Vainqueur des vainqueurs, le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs.
     Certains se demanderaient peut être: "Mais quel est le critérium des chrétiens à cette victoire proclamée, inégalée? En quoi réside leur fierté au point d'en parler avec une si grande hardiesse? 

    Qu'ils sachent premièrement que la fierté du chrétien réside dans la mort rédemptrice de Jésus-Christ son Seigneur et son Dieu.
I.- LA FIERTE DU CHRETIEN RESIDE DANS LA MORT REDEMPTRICE
DE JESUS-CHRIST SON SEIGNEUR ET SON DIEU
Romains 5:6-11

     En effet, frères et sœurs bien-aimés, si beaucoup arrivent difficilement à comprendre la raison d'une telle affirmation; s' ils ont de la peine à partager les légitimes élans de l'état d'âme du chrétien, c'est parce qu' ils s'accrochent aux lois naturelles en vertu desquelles, la mort succède à la vie; c'est parce qu'ils voient dans la mort la fin de l'existence, le néant infernal ou périssent l'espoir, la joie, le bonheur et même la vie. Alors il leur est difficile de comprendre comment et pourquoi, les chrétiens s'arrogent le droit, d'associer à la mort de Jésus-Christ la rédemption individuelle des croyants.

     Qu'ils sachent que les chrétiens n'ont nullement la prétention de se classer hors des autres hommes. Ils comprennent tous, les tristes effets d’une marche lente et sure, qui conduit un condamné vers le lieu de son exécution. Ils appréhendent les lourdes conséquences que la mort provoque dans les différents domaines de l'existence. Et quel serait donc le cœur à ne pas être attendri devant les larmes d'une mère, les soupirs d'un époux, les cris d'un enfant ? Le poète Malherbe l'a dit:

"La mort a des rigueurs a nulle autre pareilles
On a beau la prier
La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles
Et nous laisse crier "

     La mort, en vérité, elle a des effets angoissants et des conséquences douloureuses. Portant sa croix, l’instrument de son supplice, et se dirigeant au calvaire, notre Seigneur devait connaître une mort douloureuse.
A.- UNE MORT DOULOUREUSE.
Jean : 19

     Frères et sœurs bien aimés,
     La mort de notre Seigneur Jésus-Christ, ne fut pas la moindre des expériences sombres et des réalités funèbres. De son arrestation au jardin de Gethsémani, jusqu'au coup de lance qui Lui perça le coté, le Christ a connu les angoisses les plus terribles, les tourments les plus tranchants.

     Souvenons-nous, des sueurs de sang et d'eau qui coulèrent de son front. Rappelons-nous, de la trahison de Judas, par lequel Il a été vendu. Souvenons-nous, de son arrestation par les sbires des chefs religieux et des anciens du peuple.
     Sans raison, sans défense, dans l'hostilité la plus complète, Il est traîné par-devant les portes d'Anne, de Caïphe, de Pilate et d'Hérode. Par les gardes, Il est souffleté. Ils Lui ont craché au visage, bandé les yeux, tourné en dérision en Le demandant de deviner celui qui L'a frappé. Et, après une parodie de jugement ou ricanait et vociférait une foule, de badauds, de la plèbe pourrie de fainéants, le Christ est livré.

     Après toutes ces péripéties que le Maître a du connaître en prélude, ce fut à Golgotha que ses souffrances atteignirent son apogée. Souvenons-nous de la croix au calvaire ou le Christ a gravi les étapes douloureuses cheminant à la mort. Le docteur Angélique observe," que notre Seigneur fut affligé dans tous ses sens: dans le toucher, toutes ses chairs ayant été déchirées; dans le goût, par le fiel et le vinaigre; dans l'ouie, par les blasphèmes et les dérisions; dans la vue, en regardant sa mère qui assistait à sa mort. Il souffrit également dans tous ses membres: sa tête sacrée fut tourmentée par les épines; ses mains et ses pieds par les clous, son visage par les soufflets et les crachats; et tout son corps par les fouets." Et plus tard, après qu'Il eut prononcé les paroles à la croix, l'Auteur de la vie, inclina la tête et permit à a mort de venir Le frapper.

      Et, puisque par sa mort la barrière entre Dieu et les hommes devait disparaître, le voile du Temple, qui sépara les lieux, saint et très saint, en exemple, devait se déchirer. Puisque de la croix pour trois jours, la Lumière du monde devait S'éteindre; au firmament pour trois heures, le soleil devait priver à l'humanité toute sa lumière. Puisque Celui qui a crée toutes choses devait congédier son Esprit de son corps, la terre elle-même devait donc trembler et laisser les rochers se fendre et se pulvériser. Enfin la nature elle-même, au fort de ses entrailles, éprouvait et endurait les séquences angoissantes, conduisant à la mort du Seigneur.
     En effet, les chrétiens d'aujourd'hui, sous le couvert de leur fierté, n'auraient ils pas de cœur pour compatir aux souffrances du Maître? Seraient-ils insensibles à l'angoisse des disciples et de ses proches? N'auraient ils pas assez d'intelligence pour appréhender la portée de la mort? Oui, ils en saisissent bien le sens. S'ils associent la mort du Seigneur à la rédemption des croyants, s'ils en sont fiers, c'est parce que, cette mort quoique douloureuse, est également victorieuse.

B.- UNE MORT VICTORIEUSE.

     Un résumé de la pensée du Pasteur Homer W.HODGE à ce sujet, et figurativement parlant, nous permet de vous dire ce matin, qu'à la descente du Christ de la croix,... Il pénétra au royaume de la mort...Et, de son glaive puissant, Il détruisit les fondations du temple de la mort, brisa son sceptre, et détruisit sa couronne. Puis Se précipitant vers les portes de l'enfer, Il les arracha de ses gonds, découpa en morceaux les barres de fer, monta sur le trône du diable, le jeta dans l'étang de feu et de soufre, et posant le pied droit sur le coup du diable, le pied gauche sur les mâchoires de la mort, Il leva les mains vers le ciel et S'écria: "Je suis le Vivant, J'étais mort; et Me voici, vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour des morts."

      Oui, c'est à la mort de Jésus-Christ à la croix, que la première "mi-temps" du grand combat s'est terminé. C'est à la mort de Jésus-Christ à la croix, que le prince de l'air a connu la plus grande des défaites. C'est à la mort de Jésus-Christ à la croix, qu'à tout jamais, satan a perdu le pouvoir d'accuser les enfants de Dieu. Oui, c'est par la mort victorieuse de Jésus-Christ, que le premier "round" a été compté au profit des enfants de Dieu. C'est par la mort victorieuse de Jésus-Christ, que l'espérance de la vie éternelle pouvait commencer à germer dans le cœur de chaque croyant évangélique. C'est par la mort victorieuse de Jésus-Christ, que le ticket pour le ciel a été donné, accordé, gratuitement, gracieusement, à chaque chrétien évangélique, pour la grande et éternelle journée de triomphe et d'apothéose, journée de sublimité et de félicité.

      Le Pasteur Edward M. BOUNDS a raison d'écrire, dans son livre "La gloire de la résurrection" que " Jésus-Christ est venu, confronter la mort, combattre la mort, démanteler son empire, la détrôner, jusqu'à ce que chaque soldat du Christ qu'elle retenait prisonnier crie " O mort, ou est ta victoire? O mort ou est ton aiguillon?" Louis EMIE, dans son livre :" L'ETAT DE LA GRACE " écrit "La mort n'est rien puisqu'un Dieu la dépasse." Cette croix à tout jamais glorieuse, cette mort à tout jamais victorieuse, elles n'étaient que le commencement, de l'événement, le plus étonnant, et le plus réconfortant, par lequel et dans lequel, réside finalement la fierté de chaque chrétien.

II- LA FIERTE DU CHRETIEN RESIDE DANS LA RESURRECTION GLORIEUSE
DE JESUS-CHRISTSON SEIGNEUR ET SON DIEU
Actes 2:24

      En effet, Frères et sœurs bien aimés, aidés par les ailes de l'imagination, nous nous rendons aujourd'hui, au plus grand coin de l'orient. C'est à Jérusalem, que nous y arrivons. C'est là que nous assistons au glorieux événement qui défraie la chronique. Cependant, tenons nous bien. Car, partout à Jérusalem, l'homme a chaud. Son cœur bat fort. Le moment est explosif. Il y a de l'électricité dans l'air. La grande nouvelle, elle parcourt, toutes les rues de la ville et celles des faubourgs. Elle déçoit gouverneurs et magistrats, sacrificateurs et grands prêtres. Elle désappointe la grande foule. Tous en effet, cette nouvelle les jette dans de profondes réflexions, les oblige à d'interminables commentaires, et les confond à la limite la plus extrême. Car le Christ que voila trois jours, à leur instigation, a été arrêté, maltraité, crucifié, décédé et enterré, Le voila ressuscité et marchant à travers les rues.

      Cette bonne nouvelle de la résurrection, cette merveilleuse nouvelle de la sortie de la tombe, c'est à grande joie qu'elle parvient aux oreilles des disciples; c'est avec chaleur, qu'elle est emmagasinée aux cœurs des enfants de Dieu, et c'est avec bonheur qu'elle retentit en écho, et vibre encore avec ferveur, dans tous les recoins de la terre.

      En effet, cette résurrection est pour beaucoup d'hommes un sujet d'étonnement.

A.- UNE RESURRECTION ETONNANTE
      Les disciples, pour leur part, ont raté en ce jour l'un des événements les plus extraordinaires de l'histoire. N'était-ce la crainte des chefs de l'époque, n'était-ce l'incompréhension de certaines paroles du Maître ils seraient la debout devant la tombe, avec la grande cohorte, des bénéficiaires de miracles, avec des chorales entonnant des chants d'allégresse, avec des fanfares sonnant de la trompette, pour saluer et annoncer le triomphe du Sauveur. Cependant ils n'y étaient pas. Mais tant pis puisque des anges étaient au rendez-vous. Des myriades peut être, nous n'en savons pas. Mais selon les évangélistes Luc et Jean, deux restèrent pour témoigner de la résurrection de Jésus-Christ.
      En effet de grand matin, Marie de Magdala et ses compagnonnes furent les premières à s'émouvoir, devant la tombe ouverte. Simon Pierre et l'autre disciple en y arrivant, devaient se poser bon nombre de questions, en regardant les linges qui se trouvaient par terre. Mais pour eux, rapidement la crainte se dissipa, par l'annonce des anges. La peur de Marie a du faire place à la joie que le Christ Lui même lui apporta en l'appelant de vive voix: Marie! et elle exclama: Maître!

      Oui le contentement, la joie et la fierté‚ chassèrent de leurs cœurs la déception, la honte et la tristesse qui trouvèrent meilleure place aux cœurs des ennemis de Jésus-Christ. Nous revoyons ce matin, un Pilate en conversation avec sa femme qui lui reproche de ne l'avoir pas écouté, mais coopéré et consenti à cette grande barbarie. Nous imaginons l'impatience d'Anne de Caiphe et d'Hérode à vouloir rencontrer Pilate et parler de la question. Nous imaginons combien les bourreaux du Seigneur, devaient trembler de peur, par crainte de rencontrer le Christ ressuscité. Mais tout cela, c'est leur affaire, car nous autres chrétiens évangéliques, nous nous en réjouissons, et en sommes grandement fiers. Cette résurrection qui étonne réconforte également.

B.- UNE RESURRECTION RECONFORTANTE

      Oui, quel soulagement pour les disciples! Mais également quel réconfort, pour se lever ,marcher, parler, chanter et danser, quel réconfort pour aller témoigner la bonne nouvelle de Jésus-Christ: le Vivant, le Victorieux.

      Réconfortés par cette résurrection, les disciples révolutionnèrent le monde méditerranéen, proclamèrent vivement la parole, qui arrive jusqu'à nous, et nous porte ce matin, à nous rassembler dans ce sanctuaire pour chanter:

A Toi la gloire O ressuscite‚
A Toi la victoire pour l'éternité.

      C'est cette parole réconfortante et salutaire, qui porte des frères et des sœurs, à venir, délibérément ce matin, pour confesser leur foi dans les eaux du baptême.

      Frères et sœurs bien aimés, vous autres qui nous visitez ce matin, à la question sur la hardiesse et la fierté du chrétien, nous répondons qu'elles sont légitimes en raison de la résurrection de Jésus-Christ. Cette résurrection, elle est unique dans les annales de l'histoire; car sachez le bien, qu'à l'appel de Mahomet, de Boudha, de Confucius, qu'à l'appel de Karl Marx, de Lénine et d'Engel, leurs adeptes répondent désespérément, absents; car ils sont tous enfermés dans leurs tombes. Mais à l'appel de Jésus-Christ, les chrétiens évangéliques exultent de joie, répondent à vive voix:" Il est vivant, aux siècles des siècles, et est assis à la droite de Dieu."

      Le critérium à cette victoire, c'est que la tombe est ouverte. Le Christ en est sorti. Des historiens nous affirment le fait. La bible nous confirme ce fait.

      Alors, une fois de plus, nous proclamons avec fierté, à l'entendement de tous, que:

Le Roi des chrétiens c'est Jésus-Christ.
Le Champion des chrétiens, c'est Jésus-Christ.
La Vedette des chrétiens, c'est Jésus-Christ.

Un des auteurs de nos cantiques créoles, sous l'inspiration du Saint-Esprit, écrit :

Li soti nan tombo,
yon Sovè vivan ‚ tou pisan
Li gen la viktwa sou lan mo
Etènelman Lap réyé‚ ak sen li yo
Li vivan, Li vivan
Alélouya, Kris vivan.

      C'est donc, dans la mort rédemptrice de Jésus-Christ, une mort douloureuse, mais victorieuse; C'est donc, dans la résurrection glorieuse de Jésus-Christ, une résurrection étonnante, mais réconfortante, que réside à tout jamais la fierté du chrétien.

      Toutefois, à vous qui nous assistez ce matin, qui comprenez notre joie, et voudriez partager notre fierté, nous tenons à informer: que vous pouvez, à l'instant même et par la foi, passer à la colline du calvaire, vous rendre à la tombe ouverte de Jésus-Christ, car là se vendent, gratuitement, les tickets de la grâce, les tickets de la fierté. Il y reste encore des cartes. Allez-y, achetez-en, et le rendez-vous est au grand matin de l'éternité.


JOYEUSES PAQUES A VOUS TOUS
A Dieu, Jésus-Christ soient la puissance et la gloire.
A vous et à nous soient la grâce et la fierté.

Qu'il en soit ainsi.

DORMAY Phalange
1ère Eglise Baptiste
Port-au-Prince, Haiti
3 Avril 1994.











dimanche 17 avril 2011

Message prêché en 1994
à la Première Eglise Baptiste de P-au-P, Haiti

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La visite d'un Roi
Luc 19 : 29-44

Peu de jours se sont écoulés depuis que l'une des personnalités les plus éminentes de l’Amérique, si ce n'est la plus remarquable du monde actuel, posa les pieds sur la terre d'Haïti. La visite du Président américain William Jefferson Clinton, quoique brève qu'elle ait été, elle ne perdit pour autant aucune de sa signification. Car elle attira par son importance l'attention de plus d'un qui la commentèrent, et capta par son éclat celle de bien d'autres qui l'accueillirent. Pour un événement d'une telle envergure, pour une visite d'une telle portée, prévue bien des jours à l'avance, toutes les dispositions ont été prises tant par les journalistes haïtiens qu'étrangers, qui d'un coté se donnèrent pour devoir d'en assurer le reportage, que par les officiels de l'Etat qui s'attelèrent aux préparatifs d'accueil pour rendre chaleureuse cette visite opportune, pour honorer dignement cet hôte de classe. Il va donc de soi, l'honneur s'accorde au rang.

     Similairement, et il y a 2000 ans, alors que commença une semaine terrible qui devait clore le ministère terrestre de Jésus-Christ, une semaine d'angoisse qui s'ouvrit à l'accomplissement d'une prophétie, le Seigneur venant d'accomplir l'un des miracles les plus extraordinaires par lequel revint à la vie son ami Lazare, Il quitta Ephraim, emprunta le versant oriental de la montagne des Oliviers, s'approcha de Bethphagé et Béthanie pour entrer triomphalement dans la capitale d'Israël, Jérusalem. Jérusalem, Jésus-Christ le porteur d'espoir, Le voilà à tes portes; Jésus-Christ, l'homme de la délivrance, Le voilà dans tes murs; Jérusalem, dis-nous donc que vas-tu faire de Lui.

     Toutefois, s'y renda t-Il en mission spéciale ? A-t-Il été reçu en fonction de son rang? Des honneurs, Lui ont-ils été réservés? Et qu'en est-il de la foule qui L'a suivi sur le chemin? Serait-ce l'effet de la curiosité qui la rassembla, du moins se souvint-elle de la prophétie de Zacharie qui longtemps déjà déclare”: Sois transportée d'allégresse fille de Sion! Poussez des cris de joie, fille de Jérusalem! Voici, ton Roi vient à toi; Il est juste et Victorieux, Il est humble et monté sur un âne, le petit d'une ânesse."

     Visite surprise disent certains. Entrée triomphale proclament d'autres. Et toutefois à quoi véritablement doit-on s'en tenir? Bien plus on se demanderait quel a été l'effet de cette visite pour qu'elle soit classée de surprise ? Quelle a été la pompe de cette entrée pour quelle soit aujourd'hui qualifiée de triomphante ?
Le reportage de Luc nous laisse entrevoir et meme croire premièrement que la visite de Jésus-Christ à Jérusalem fut l'objet d'une préparation particulière.


I.-LA VISITE DE JESUS- CHRIST A JERUSALEM
FUT L'OBJET
D'UNE PREPARATION PARTICULIERE.
Luc 29 : 29-34

En effet, frères et sœurs bien-aimés, quel est donc le roi, le président ou le gouverneur, désirant visiter quelques lieux ne remplit pas les conditions diplomatiques pour s'y rendre? Quel est donc celui qui s’écarterait des règles élémentaires régissant les relations internationales? Cependant, Celui de qui nous parlons ce matin, Celui pour qui nous prenons la parole aujourd'hui; Celui avec qui nous vivons, marchons et travaillons, ses pouvoirs s'étendent des cieux jusqu'aux confins de la terre. Il est au-dessus de toute règle, de toute loi et de toute convention. La relation verticale qu'Il établit entre le ciel et la terre n'est l'objet d'aucun accord préalable. Car le ciel est son trône et la terre, son marchepied. Par ailleurs sur la terre Il décida de descendre et Il descendit; au ciel il Lui a plu de monter et Il monta; sur la terre Il décide de revenir et Il reviendra. Et à qui demanderait-Il la permission de fouler le sol terrestre? De qui recevrait-Il des ordres? D'aucun, absolument de personne. Ses décisions, d'aller ou de venir de monter ou de descendre, se passent de commentaires.

     Quand le Christ résolut de se rendre à Jérusalem, aucune démarche ne fut par Lui entreprise. Car plus que tout autre juif, Il est juif. Plus que tout autre roi, Il est Roi, et cela des le commencement de l'univers et aux siècles des siècles.

     Cependant, supposons un instant que les autorités d'Israël aient été avertis de la visite du Maître. Supposons qu'il plaisait au Seigneur Lui meme d'en parler, et que par ouie dire les autorités en seraient informées, quelle en serait d'après vous leur réaction, eux-mêmes qui craignent et dédaignent l'homme de Nazareth, l'homme dont ils méconnaissent la royauté? En vérité toutes les portes de la ville Lui seraient fermées ; des avis publics, interdisant l'entrée de cet homme qui se fait Fils de Dieu, seraient partout placardés.

     Cependant la décision unilatérale du Maître de visiter Jérusalem n'a été rendue public et planifiée qu'à la dernière heure.

A.- VISITE PLANIFIEE A L'APPROCHE DE BETHPHAGE ET DE BETHANIE

     Ah! Frères et sœurs bien-aimé, qu'en est il de cette décision dévoilée à la dernière heure. En effet tandis que le Maître s'approcha de Béthphagé et Béthanie, Il recommanda à deux des disciples qui L'accompagnèrent d'aller détacher un ânon qui Lui servirait de monture pour son entrée glorieuse à Jérusalem. Cependant à qui appartient cet ânon ? qui en est le propriétaire? De quel droit le fit Il chercher? Ah! diraient certains, à cette planification tardive s'associe un acte d'escroquerie de la plus pire espèce. Comment, en effet se saisir d'un ânon dont on n'est point le propriétaire. 

      A entendre sa recommandation, peut être ses ennemis se réjouissaient de l'opportunité que ses disciples soient arrêtés, déférés à la justice et Lui meme accusé de complicité. Et en vérité quel avocat se chargerait d'une telle affaire, puisqu'en flagrant délit ses disciples seraient pris. Cependant, sa parole se passe de commentaire, d'objection ou d'insoumission. A la parole de sa bouche, la terre et tout ce qui s'y trouve, le ciel et tout ce qu'il contient se doivent d'obéir. Le Seigneur a instruit ses disciples, qu'à la question du propriétaire, ils devaient répondre que : « le seigneur en a besoin. » En effet, la chose dite se passa comme Il l'ordonna.

     Frères et sœurs bien-aimés les désirs du eigneur sont des ordres. D'éternité en éternité, sa volonté fait loi. Tout comme les disciples et le propriétaire de l'ânon, nous n'avons qu'à obéir aux instructions, préceptes et commandements du Maître. En effet sa visite n'est prévue qu'à l'utilisation d'un ânon emprunté.

B.- VISITE PREVUE A L'UTILISATION D'UN ANON EMPRUNTE.

      Quoi, un ânon emprunté, quelle aberration, le Dieu du ciel et de toute la terre n'a pas meme un cheval, et devait se servir d'un ânon emprunté. Mais quel type de Roi est-Il, ce Jésus? Et pourquoi choisit-Il un ânon pour cette grande et importante tournée? Ne pense t-Il pas à l'apparat d'un cavalier de haut rang, à la fierté d'un cheval bien instruit. Et s'il fallait choisir entre les animaux, pourquoi ne se servit-Il pas d'un chameau, pourquoi le Roi du ciel ne se servit-Il pas du roi des animaux ?

     Sachez frères et sœurs bien-aimés, que depuis sa naissance Jésus n'a jamais été un show men, un acteur, c'est l'humilité qu'Il a toujours enseignée. Pour son entrée à Jérusalem, de quoi avait-Il besoin. Presque rien ne Lui était nécessaire. Alors on comprend pourquoi sa visite fut l'objet d'une préparation particulière. Cependant Il ne put empêcher à la foule reconnaissante d'exalter son Seigneur, d'éclater sa joie d'être une nouvelle fois en la compagnie de son bienfaiteur. Elle forme le cortège, et sur tout son parcours, elle L'ovationne.

II.- LA VISITE DE JESUS CHRIST A JERUSALEM
FUT L'OBJET
D'UNE OVATION SINGULIERE.

     Qui peut interpréter la joie de cette foule houleuse qui accompagne le Maître? Qui peut imaginer qu'elle se serait servi de ses vêtements pour joncher son chemin? La foule est heureuse. Elle ne peut contenir sa joie. Elle coupe des branches d'arbres, tapisse la route et fraye un chemin à la gloire de son Maître. Tressaillant d'allégresse, elle laisse monter du tréfonds de son cœur des chants messianiques qui exaltent le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs: "Béni, dit-elle, soit le Roi qui vient au nom du Seigneur! Paix dans le ciel et gloire dans les lieux très hauts." Luc 19:38. Oui, Il est digne de recevoir des honneurs en fonction de son rang.

A.- HONNEUR RECU EN FONCTION DE SON RANG

     A l'instar des grandes manifestations, le cortège s'ébranle. La foule houleuse accompagne son Roi et marche vers Jérusalem. Mais à l'entrée de la ville le Roi sera t-Il accueilli comme Il le mérite? Les clefs de la ville, Lui seront elles remises; Des arcs de triomphe seront-ils dressés? Des stands construits, et des banderoles suspendues? Cependant, “ Christ Tu es Roi. Tu es digne d'honneur et de gloire. Et si les autorités juives méconnaissent ta royauté, s'ils Te méprisent, de la part de ceux à qui Tu as fait tant de bien, déjà Tu reçois les honneurs dus à ton rang. Et d'hier à aujourd'hui, de génération en génération, d'éternité en éternité, ta gloire est exaltée en fonction de ta divinité.


B.- GLOIRE EXALTEE EN FONCTION DE SA DIVINITE

     De cette modeste assemblée qui Le suivit, s'il y eut des pharisiens, jaloux des louanges qui Lui sont exprimées, et qui voudraient que le Maître les interrompe, il convient de reconnaître qu'un bon nombre L'accepta et déclara qu'Il est le Fils de Dieu dans le sens de huios, qu'Il est le Fils unique dans le sens de monogenes, qu'Il est le premier né de toute la création dans le sens de prototokos, qu'Il est le saint d'Israël, le Dieu des dieux. 

     Alors pharisiens, sortez donc de cette foule, quittez donc le cortège; car ces gens, elles ne peuvent se taire et laisser les pierres crier à leur place. Quel est donc l'élément de la nature à vouloir et ne pas pouvoir exalter la gloire de Dieu. La Bible déclare : " Les cieux racontent la gloire de Dieu et l'étendue manifeste l'oeuvre de ses mains”. Ps 19:2.

     A l'enthousiaste de cette foule, nous nous reconnaissons ce matin. A ses chants, nous voulons mêler nos voix. Et tout cela pour ovationner à notre façon, le Maître qui loin de nous visiter, plutôt, marche avec nous, reste avec nous, mais bien plus, vit en nous. Toutefois, Jérusalem, toi qui tues les prophètes, qui lapides ceux qui te sont envoyés, le Christ connaît déjà ton sombre avenir. Et à sa visite, Il ne saurait te le cacher.

III.- LA VISITE DE JESUS-CHRIST A JERUSALEM
FUT L'OCCASION
POUR UNE ADRESSE PARTICULIERE.

     Frères et sœurs bien-aimés,
    
    En entrant aux portes de Jérusalem, le Christ devait tout de meme prendre la parole. Il devait, non seulement parler à cette grande foule qui L'accompagne, mais bien plus, S'adresser à tous les citoyens de Jérusalem qui voudraient entendre sa voix. Cependant, loin d'être content au milieu de cette foule qui exulte de joie, cette foule qui chante et qui danse, au lieu de prononcer son discours avec toute la ferveur de son âme, toute la fougue qu'on Lui connaît, son visage devient pale et la tristesse L'empare. Serait-ce l'émotion qui fait couler des larmes de joie ou plutôt, de profonds ressentiments qu’Il exprime en laissant ruisseler sur ses joues des larmes amères.

A.- SENTIMENTS EXPRIMES PAR DES LARMES AMERES.

     Qui de nous présent en ce jour, ce dimanche des rameaux, ne s'approcherait pas du Seigneur, pour essuyer ses larmes et Le porter à se reprendre? Très certainement vous diriez: Seigneur, serait-ce le temps pour laisser couler des larmes qui attristent le cœur? Pourquoi à la joie des disciples qui marchent après Toi, pourquoi au milieu de cette foule qui T'honorent, Tu laisses couler ces pleurs qui découragent. Ah! reprends-Toi Seigneur, reprends-Toi, car Tu es Roi. Mais cela n'intéresse guère le Maître, car Il visite la terre pour avertir par son enseignement, sauver par sa grâce et réconcilier ainsi le monde avec son Père. En effet, à l'entrée de la ville, le Maître avertit son peuple de son avenir sombre par un discours prononcé sur des fonds prophétiques.

B.- DISCOURS PRONONCE SUR DES FONDS PROPHETIQUES.

     S'adressant à Jérusalem, le Maître lui dit: "Si toi, au moins en ce jour qui t'est donné, tu connaissais les choses qui appartiennent à ta paix. Mais maintenant elles sont cachées à tes yeux. Il reviendra sur toi des jours ou tes ennemis t'environneront de tranchées, t'enfermeront et te serreront de toutes parts; ils te détruiront, toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre parce que tu n'as pas connu le temps ou tu as été visitée." Luc 19:43

     Ah! Frères et sœurs bien-aimés, quelle parole dure entend-on de la bouche du Maître. Quelle sinistre prédiction vient-Il de prononcer. Peut être diriez vous qu'heureusement vous n'etes pas israélites, que cela ne vous concerne pas, que de tel malheur ne vous est pas arrivé et que jamais il ne vous atteindra. Mais sachez que si Jérusalem n'a pas su reconnaître le temps ou Il a été visité, par contre beaucoup d'entre vous reconnaissent qu'à leur porte, souventes fois le Christ a frappé. Certains L'ont catégoriquement et délibérément refusé la libre entrée; d'autres l'ont méprisé‚ sans meme Lui tourner les regards et plusieurs forment le lot de ceux qui trouvent des motifs pour le renvoyer gentiment. Sachez tout aussi bien, que si hier le Christ a laissé‚ à la terre de Jérusalem le temps de s'abreuver de ses pleurs avant qu'elle ait reçu son sang, Il ne laisse à vous-même, que le temps pour être lavés de son sang rédempteur que d'être condamnés par ses larmes amères.

     En ce dimanche des rameaux et tout au long de cette semaine qui nous rappelle les souffrances, la mort et la résurrection du Seigneur, l'église de Jésus-Christ va célébrer dans les larmes et la joie un Dieu qui aime parfaitement, et qui est allé‚ nous créer une place, une préparation particulière; un Dieu qui visite continuellement, et que nous aurons toujours à acclamer, d'une ovation singulière, un Dieu qui parle clairement et qui toujours nous fait une adresse particulière.

Qu'à Dieu toujours soit la gloire, et à nous la grâce.
Qu'il en soit ainsi !

DORMAY Phalange
1ere Eglise Baptiste
Port-au-Prince
9 Avril 1995



Prenez votre bible;
lisez ces différentes portions de l'écriture sainte;
fortifiez votre foi.



mercredi 13 avril 2011

Veuillez attendre environ 13 secondes
pour écouter la deuxieme partie du message
prêché par le Pasteur
Fritz Fontus
à l'Eglise Evangélique Baptiste de Siloé
le dimanche 10 Avril 2001

Les trois croix du calvaire
Message prêché par le Pasteur
Fritz Fontus
le dimanche 10 Avril 2011
à l'Eglise Evangélique Baptiste Siloé



mardi 5 avril 2011

Je ne sais pourquoi dans sa grace Jésus m'a tant aimé.


Cliquez sur le petit triangle pour écouter.

( Jésus-Christ: Son Amour )

1


Je ne sais pourquoi, dans sa grâce
Jésus m'a tant aimé,
Pourquoi par son sang il efface
Ma dette, mon péché.Refrain

Mais je sais qu'en lui j'ai la vie
Il m'a sauvé dans son amour;
Et gardé par sa main meurtrie,
J'attends l'heure de son retour.

2

Je ne sais comment la lumière
Éclaire tout mon coeur,
Comment je compris ma misère
Et reçus mon Sauveur.

3

Je ne sais quelle est la mesure
De joie et de douleur
Que pour moi, faible créature,
Réserve mon Sauveur.



vendredi 25 février 2011

Cliquez ici   pour écouter

Dr. Marie France Laporte



L'Eglise Evangélique Baptiste de Siloé s'associe à son pasteur et à sa femme pour souhaiter à la bien-aimée soeur
le Docteur
Marie France Laporte
les meilleurs voeux à l'occasion de son anniversaire.

Que Dieu répande sur toi, chère soeur ses plus riches bénédictions
et te fasse jouir de ses abondantes graces.

Oui,
Que l'Éternel te bénisse et te garde !
Que l'Éternel fasse luire sa face sur toi et te fasse grâce !
Que l'Éternel tourne sa face vers toi et te donne sa paix !



.

lundi 14 février 2011


Service du dimanche 13 Fevrier 2011

Cliquez sur l'image pour écouter et suivre le service dans son intégralité.

Dirigeant : Frère Rony Josema
Intercesseur : Frère Loulou Delva
Prédicateur : Pasteur Phalange Dormay
Chorale : Choeur d'Hommes de l'Eglise
Organiste : Soeur Lourna Dieujuste

dimanche 13 février 2011

vendredi 28 janvier 2011

Musique d'Introduction:




Debout, sainte cohorte, soldats du Roi des rois!
Tenez d’une main forte l’étendard de la croix.
Au sentier de la gloire Jésus-Christ nous conduit;
De victoire en victoire Il mène qui Le suit.


La trompette résonne: debout, vaillants soldats!
L’immortelle couronne est le prix des combats.
Si l’ennemi fait rage, soyez fermes et forts;
Redoublez de courage s’il redouble d’efforts.


Debout pour la bataille, point de trêve aux vaincus!
Si votre bras défaille regardez à Jésus!
De l’armure invincible soldats, revêtez-vous;
Le triomphe est possible pour qui lutte à genoux.


Debout, debout encore! Luttez, jusqu’au matin;
Déjà brille l’aurore, à l’horizon lointain.
Bientôt jetant nos armes aux pieds du Roi des rois,
Les chants après les armes, le trône après la croix.
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Cliquez ici  pour écouter
la lecture continue du Psaumes # 1

Bienheureux l'homme qui ne marche pas dans le conseil des méchants, et ne se tient pas dans le chemin des pécheurs, et ne s'assied pas au siège des moqueurs, qui a son plaisir en la loi de l'Éternel, et médite dans sa loi jour et nuit! Et il sera comme un arbre planté près des ruisseaux d'eaux, qui rend son fruit en sa saison, et dont la feuille ne se flétrit point; et tout ce qu'il fait prospère. Il n'en est pas ainsi des méchants, mais ils sont comme la balle que le vent chasse. C'est pourquoi les méchants ne subsisteront point dans le jugement, ni les pécheurs dans l'assemblée des justes; Car l'Éternel connaît la voie des justes;
mais la voie des méchants périra.

Doxologie




Cliquez sur le icon ci-dessous pour écouter la lecture
de la parole de Dieu en 1 Corinthiens 3
Version Darby



             Et moi, frères, je n'ai pas pu vous parler comme à des hommes spirituels, mais comme à des hommes charnels, comme à de petits enfants en Christ. Je vous ai donné du lait à boire, non pas de la viande, car vous ne pouviez pas encore la supporter, et même maintenant encore vous ne le pouvez pas, car vous êtes encore charnels. Car, puisqu'il y a parmi vous de l'envie et des querelles, n'êtes-vous pas charnels et ne marchez-vous pas à la manière des hommes? 4 Car quand l'un dit: Moi, je suis de Paul; et l'autre: moi, je suis d'Apollos, n'êtes-vous pas des hommes? Qui donc est Apollos, et qui Paul? Des serviteurs par lesquels vous avez cru, et comme le Seigneur a donné à chacun d'eux. Moi, j'ai planté, Apollos a arrosé; mais Dieu a donné l'accroissement. De sorte que ni celui qui plante n'est rien, ni celui qui arrose, mais Dieu qui donne l'accroissement. Or celui qui plante et celui qui arrose sont un; mais chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail. Car nous sommes collaborateurs de Dieu; vous êtes le labourage de Dieu, l'édifice de Dieu. Selon la grâce de Dieu qui m'a été donnée, comme un sage architecte, j'ai posé le fondement, et un autre édifie dessus; mais que chacun considère comment il édifie dessus. Car personne ne peut poser d'autre fondement que celui qui est posé, lequel est Jésus Christ. Or si quelqu'un édifie sur ce fondement de l'or, de l'argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l'ouvrage de chacun sera rendu manifeste, car le jour le fera connaître, parce qu'il est révélé en feu; et quel est l'ouvrage de chacun, le feu l'éprouvera. Si l'ouvrage de quelqu'un qu'il aura édifié dessus demeure, il recevra une récompense; si l'ouvrage de quelqu'un vient à être consumé, il en éprouvera une perte, mais lui-même il sera sauvé, toutefois comme à travers le feu. Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l'Esprit de Dieu habite en vous? Si quelqu'un corrompt le temple de Dieu, Dieu le détruira, car le temple de Dieu est saint, et tels vous êtes. Que personne ne s'abuse soi-même: si quelqu'un parmi vous a l'air d'être sage dans ce siècle, qu'il devienne fou, afin de devenir sage; car la sagesse de ce monde est folie devant Dieu; car il est écrit: "Celui qui prend les sages dans leurs ruses", et encore: "Le *Seigneur connaît les raisonnements des sages, qu'ils sont vains". Que personne donc ne se glorifie dans les hommes, car toutes choses sont à vous, soit Paul, soit Apollos, soit Céphas, soit monde, soit vie, soit mort, soit choses présentes, soit choses à venir: toutes choses sont à vous, et vous à Christ, et Christ à Dieu.

Cliquez sur le "icon" ci-dessous
pour entendre une chorale chanter la version anglaise de
" Lè lapel va fet nan syel la nou va la."


dimanche 23 janvier 2011

Allocution prononcée à l'occasion de l'ordination et installation de Phalange Dormay à l'Eglise Evangélique Baptiste de Siloé

Bien-aimés pasteurs,
Parents et amis,
Frères et Sœurs chrétiens,


Mille et une fois tombe de mes lèvres, une parole bénie prononcée par le Maître, mon Sauveur Jésus-Christ. Cette parole était devenue pour moi un point d'arrêt, une borne. Parfois elle prenait la forme d'un décret, pour se transformer tantôt en devise, et plus loin en slogan. Au besoin elle servait également de réconfort et d'espoir. Oh oui, en toute occasion, je ne cesse de dire: " Que la volonté de Dieu soit faite." Eh bien! pour moi son enfant, pour moi son serviteur, sa volonté s'accomplit en ce jour. Elle s'accomplit aux yeux des hommes. Mais bien plus, elle s'accomplit dans l'arène de la communauté ecclésiastique. Cependant personne ne peut dire ni savoir quand Dieu Lui-même m'a réellement consacré au saint ministère. Pour Lui, ce n'est pas en ce moment. Pour Lui, ce n'est pas aujourd'hui. Pour Lui, ce n'était même pas hier. Alors quand diraient certains? Personne ne sait; n'ayant aucun droit de plonger les regards au calendrier de Dieu.

Si je suis ici en ce jour, ce n'est que pour obéir à la voix de mon Dieu, mon Sauveur et mon Maître. Je suis ici pour accepter publiquement, ce que de toute éternité Il a voulu et planifié. Alors, face à cette responsabilité lourde et écrasante, dont je suis pourtant heureux et fier, je veux renouveler mon allégeance à l’ endroit de mon Dieu, et Lui redire, en toute humilité ce soir encore, « Me voici, pétris moi dans ta sagesse, forme-moi pour ton œuvre. Sers-Toi de moi dans ton vaste champ. Oh oui, me voici, envoie-moi. »

Et puisque devant Dieu mes propres comptes seront finalement soumis; alors à Lui s’adresse premièrement mes supplications afin que par son aide je reste un serviteur fidèle.

I.- Fidèle pour m’acquitter de mes devoirs envers ses propres enfants et d’être un modèle pour son troupeau. Fidèle pour dispenser droitement la parole sacrée de l’évangile. Fidèle pour agir selon tout ce qui y est écrit ; sans me détourner ni à droite ni à gauche. Oui, que l’Eternel Dieu me soit en aide.

II.- C’est également en Lui que je veux puiser encore, l’essence de la droiture pour être aux yeux de tous, un serviteur intègre: Intègre pour répandre autour de moi le témoignage d'un conducteur juste et droit. Intègre pour que toute ma vie soit un parfum de bonne odeur qui encense son trône béni Oui, que le Seigneur me soit en aide.

III.- Finalement qu’Il m’accorde son soutien, pour que je sois un serviteur courageux. Courageux dans le travail, courageux dans les affaires ; Courageux au fort de la bataille. Oui à tout cela, et pour tout cela, que l’Eternel Dieu me garde et me fortifie !


Puisqu’à l’Eglise évangélique Baptiste de Siloé, le divin Pasteur Jésus-Christ m’appelle à paitre son troupeau ; pour l'amour qu’Il m’a toujours témoigné et me témoigne ici encore ce soir, j’accepte d’être pour Lui et pour Lui seul, son assistant berger à la gloire de son nom et au bien-être de ses brebis. Alors je m’engage. Je m’engage de travailler ardemment à l’édification et au progrès de cette église ; je m’engage de travailler activement à la formation des ouvriers et leur déléguer des postes de responsabilités, je m’engage de coordonner efficacement les différents ministères pour un développement harmonieux de cette partie de l’église de Jésus-Christ.

Conscient de cette responsabilité, j’accepte aujourd’hui même d’en prendre charge, selon les normes administratives à établir; sachant que dans le Seigneur mon travail ne sera jamais en vain.

Bien-aimés en Jésus-Christ, vous qui venez dans ce temple pour m’assister en ce jour, vous qui êtes témoins de ma consécration publique, et de mon installation officielle je veux déjà, vous inviter à une grande fête. Elle se tiendra, au grand jour ou, je sais, je recevrai, honoris causa, dans l'euphorie et l'allégresse mon dernier diplôme des mains bénies et bénissantes de Celui qui m'a appelé à son service.

S'ils sont beaux sur les montagnes les pieds des serviteurs qui parcourent les campagnes prêchant la grâce aux pécheurs, ce sera encore plus beau lorsque vous pasteurs, vous fidèles de l’église de Jésus-Christ, vous et moi, brebis à l’église évangélique baptiste de Siloé, nous serons tous la haut, nombreux comme le sable des plages, recevant chacun son diplôme avec la mention: " bon et fidèle serviteur."

Je dis maintenant : Merci à Jésus-Christ, mon Sauveur et Rédempteur : le Chef suprême de son église ; merci à vous tous, docteurs et pasteurs, évangélistes et prédicateurs ; merci à vous tous, chorales, soliste, organistes et maestros ; merci à vous : ma chère épouse et mes chers enfants ; merci enfin à vous tous parents et amis, fidèles de l’église de Jésus-Christ.

Oui, à vous et à nous soit encore la grâce ; à Dieu et à Dieu seul, soit toujours la gloire, à présent et éternellement.

Qu’il en soit ainsi. Amen !

vendredi 31 décembre 2010

Bonne & Heureuse année 2011



Bonne santé spirituelle
en Jésus-Christ
Notre Seigneur.
Que

2011

soit pour chacun de nous:
Une annnée de grace; une année de délivrance, une année de progrès;
une année de sagesse; une année d'amour.

Et tournant les yeux vers le ciel, disons à Jésus:

Viens Seigneur! Viens!

Amen!
.
.
.
.

La Divinité de Jésus-Christ

Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, demanda à ses disciples : « Qui dit-on que Je suis, Moi, le Fils de l'homme ? » Ils répondirent : Les uns disent que Tu es Jean-Baptiste ; les autres, Elie ; les autres, Jérémie, ou l'un des prophètes. « Et vous , leur dit-Il, qui dites-vous que Je suis » ? Simon Pierre répondit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Jésus, reprenant la parole, lui dit : « Tu es heureux, Simon, fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux. Et Moi, Je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre Je bâtirai mon Eglise, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. »

Matthieu 16 :13-18


LA DIVINITE DE JESUS-CHRIST


Frères et sœurs bien-aimés,


                 Il est pour l'âme du chrétien, un magnifique régal de la grâce divine à goûter déjà des ici-bas, les délices du ciel. Car à se décider de rencontrer Dieu dans toute sa magnificence ; à se retrouver dans ce sanctuaire et se prosterner à ses pieds bénis ; à se laisser pénétrer par la lumière de son amour et ouvrir son cœur à la plénitude de sa consolation ; il n'y a de rencontre plus merveilleuse que jamais l'on aurait souhaitée. Il n'y a de joie plus excellente à laquelle l'être humain, dans ses dimensions : corps âme et esprit, puisse se laisser s'enivrer. Il n'y a de miel plus doux dont l'homme puisse se divertir. Dieu merci, que le Saint-Esprit a conduit nos pas, vers cette maison de prière et d'adoration. Qu'Il soit éternellement béni, pour nous avoir préparés à la lecture et à l'écoute de sa sainte parole. Qu'Il soit grandement remercié, de nous avoir disposés à la contemplation du miroir divin : l'Homme au nom duquel nous sommes réunis dans ce temple ce matin.

                   En effet, qui donc est-Il, cet Homme, au nom duquel, une foule immense remplit de partout les temples, les églises et les chapelles. Qui donc est-Il cet homme qui marque à tout jamais le temps et dont ses racines s'étendent aux jours infinis de l'éternité ? Qui donc est-Il cet Homme à Qui, tout pouvoir a été donné dans les cieux et sur la terre ? Qui donc est-Il cet homme à Qui appartiennent la force et la puissance ; et dont la domination princière reposera sur les épaules ?
          
                   Serait-ce celui qui naquit sur des pailles sèches à Bethléem ? Serait-ce celui qui dans les berceaux, connut l'exil en Égypte ? Serait-ce celui qui de son ministère réalisa des merveilles ? Qui de sa mort sauva les pécheurs ; qui de sa résurrection garantit la nôtre ; qui de son ascension étonna les disciples ; et de son retour, nous prendra avec Lui. Oui, c'est Lui. C'est bien Lui, car hors de Lui, il n'y en a pas d'autres. C'est Lui, qui chaque jour fait l'addition des sauvés et les ajoute à son église. C'est Lui qui d'heure en heure, fait la soustraction dans les camps de satan et arrache des âmes à son joug infernal. C'est Lui qui en tout temps, fait la multiplication des disciples et les engage de partout à travers le monde. C'est Lui qui pour toute l'éternité, fait la division entre les perdus engagés sur la route de l'enfer et les sauvés en partance pour le ciel.

           De cet homme, frères et sœurs bien-aimés, vous connaissez déjà l'identité. Vous Le connaissez, pour L'avoir rencontré sur le chemin de votre vie ; Vous Le connaissez, pour avoir étanché votre âme de sa soif ardente. Vous Le connaissez, pour vous avoir engagés sur la route de l'éternité bienheureuse. Mais bien plus, vous L'aimez. Et vous voulez Lui témoigner votre profonde gratitude et votre parfaite joie.

          Alors, vous exaltez chaque jour en louanges et en actions de grâce à son égard. Vous vous enfermez dans vos chambres pour Le prier. Vous vous réunissez dans vos salons pour Le louer. Vous allez dans les faubourgs et les villes pour Le proclamer. Ce matin, vous vous assemblez à ses pieds, pour Le contempler par les yeux de la foi, pour Le toucher par les mains de la foi ; pour Le sentir par l'odorat de la foi, et vous veniez de chanter :

« Dans les cieux et sur la terre,
il n'est aucun nom plus doux,
Aucun que mon cœur préfère
Au nom de Christ mort pour nous. »


                       Oui, Cet Homme, C'est Lui, Jésus-Christ, notre Maître. C'est Lui, Jésus-Christ : le Dieu des dieux, le Roi des rois, le Seigneurs des seigneurs. Et cela dès avant tous les temps, maintenant même, et aux siècles des siècles.

                        Un jour, parlant à ses disciples, Il leur demanda : «Qui, disent les hommes que Je suis, Moi, le fils de l'homme ? » (Math. 16:13-17). Frères et sœurs bien-aimés, les réponses que Lui firent les disciples, témoignèrent en quelque sorte des incertitudes et des idées flottantes de l'intelligence humaine. L'homme est incapable, de par lui-même, de comprendre et d'apprécier la Personne de notre Seigneur Jésus-Christ. Alors, le Maître, à ceux avec lesquels, Il fit route chaque jour, à ceux qui firent les premiers témoins de ses miracles, à ceux qui se réclamèrent de Lui, et Lui témoignèrent leur dévouement, Il dit : « Et vous, qui dites-vous que Je suis ?» Ah ! La question est capitale pour les membres de sa suite. Car, de la réponse de chacun d'eux dépendait sa position comme véritable disciple de Jésus-Christ. Fils d'un homme ? L'était-Il, ne serait-ce du plus excellent, du plus saint et du plus sage des hommes ? Fils d'un homme, L'était-Il, ne serait-ce d'un être semblable ou même supérieur au plus éminent des hommes ? Fils d'un homme ? l'était-Il, ne serait-ce d'un grand homme de Dieu ou des prophètes. Alors, Il ne serait pas ce qu'Il est réellement. Mais, Fils de Dieu, Il l'était, Il l'est et le sera, puisque Dieu a dit de Lui : « Celui-ci est mon fils bien-aimé, en Qui J'ai mis toute mon affection… »Matt. 17: 5). Fils de Dieu, Il l'est, dans le sens suprême et unique où les Juifs eux-mêmes entendaient ce titre ? Fils de Dieu, Oui Il l'est, car en confirmation de la parole sacrée de l'évangile, entendez la réponse que Lui fit Pierre. (voir Jean 5:18 ; 10:33 ; Match. 26:63-65). : « Tu es le Christ, le Fils/ du Dieu vivant». Frères et sœurs bien-aimés, la réponse de Simon est en droite ligne de la vérité. Elle confirme à son égard, cette pensée du philosophe à savoir : « L'homme qui est touché par l'action de la première cause, il n'a pas besoin de chercher conseil auprès de l'intelligence humaine, il doit suivre ce qui est au dessus de toute intelligence, car il est touché par la vérité originelle… » La réponse de Pierre nous dit quelle était sa foi et probablement celle de ses compagnons. Une foi formée et fondée par et sur la révélation seule et expresse de Dieu Lui-même. Alors, à la réponse de Pierre le Seigneur ajouta : « Tu es heureux, Simon, car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont inspiré cela, mais mon Père qui est dans les cieux. »

                        Ce ne sont pas la chair et le sang, c'est-à-dire : ce ne sont pas les trucs de la connaissance humaine ; ce ne sont pas la chair et le sang, c'est-à-dire : ce ne sont pas les dérivées du discernement de l'intelligence ; ce ne sont pas la chair et le sang, c'est-à-dire : ce ne sont pas la science, la raison ou la conscience de l'homme ,qui ont inspiré cette parole de confirmation de la position divine du Maître, mais elle vient en droite ligne de Dieu le Père.

                        Frères et sœurs bien-aimés, cette question, telle qu'elle a été formulée aux disciples se pose de nos jours, aux croyants de toute la terre. Cette question, elle est capitale, elle est de taille, et elle s'impose de façon impérieuse. Elle se dresse pour vous camper aux rangs des bienheureux qui un jour participeront aux festins de l'Agneau. Mais également, Elle se dresse pour vous combattre, comme ennemis de Dieu et travailleurs de satan. Alors, elle vous jettera dans la géhenne préparée pour le diable et ses anges. Dites frères bien-aimés, dites sœurs chrétiennes, ce que personnellement et véritablement vous pensez du Seigneur Jésus-Christ? Qui donc, est-Il pour vous ? Sommes-nous les disciples d'un homme, ou bien les disciples de Celui qui, bien qu'Il fût homme ici-bas, était et est «sur toutes choses Dieu béni éternellement ?» (Rom. 9:5).
                        Il est de toute importance, d'être au clair sur ce point. Votre appartenance au christianisme en dépend entièrement.
                        Cependant pour nous autres, aujourd'hui encore, avec toute la hardiesse acquise grâce à l'évangile de Jésus-Christ, nous proclamons avec Pierre que Jésus est le Christ le Fils du Dieu vivant. D'où, frères et sœurs bien-aimés, les deux coups de cloche que nous voulons frapper à l'entendement de tous ceux qui ont des oreilles pour entendre.

                         Entendez, nous disons premièrement que : « le Christ : le Fils du Dieu vivant est le Dieu véritable.


I.- LE CHRIST : LE FILS DU DIEU VIVANT EST LE DIEU VERITABLE.

                           En effet, si certains s'acharnent à méconnaître la divinité de Jésus-Christ ; s'ils sont choqués que Dieu ait un Fils ; s'ils s'ennuient de l'appellation « Fils de Dieu » ; qu'ils se mettent à l'école des juifs pour en saisir le sens et la portée. Qu'ils s'exposent à la lumière de l'évangile pour que les écailles tombent de leurs yeux et qu'ils voient clair. Qu'ils laissent la liberté au Saint-Esprit, de les convaincre, par toutes les preuves scripturaires, de la personnalité divine de notre Sauveur bien-aimé. Alors ils sauront que Jésus-Christ n'est pas pour Dieu » un teknon » fils né de la procréation ; mais qu'Il est plutôt « un huios, un monogenes » exprimant ainsi sa parfaite représentation de Dieu, compte tenu de sa nature, son essence, ses caractéristiques et sa relation fonctionnelle d'avec Dieu, le Père.
                           Oh ! Hélas, c'est une assertion étrange de dire que Jésus-Christ n'est pas Dieu, puisque Dieu le Père Le reconnaît comme tel. La bible nous dit qu'Il parlait au Fils et Lui dit : « Tu es mon Fils, Je t'ai engendré aujourd'hui ? » Il dit encore au Fils : « Ton trône, ô Dieu, est éternel ; Le sceptre de ton règne est un sceptre d'équité ; Tu as aimé la justice, et tu as haï l'iniquité ; C'est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t'a oint d'une huile de joie au-dessus de tes égaux. » Il ajoute plus loin : « Toi, Seigneur, Tu as au commencement fondé la terre, Et les cieux sont l'ouvrage de tes mains ; Ils périront, Mais Toi, Tu subsistes ; Ils vieilliront tous comme un vêtement, Tu les rouleras comme un manteau et ils seront changés ; Mais toi, Tu restes le même, Et tes années ne finiront point. »

                             Alors chers amis, vous qui nous écoutez, nous en vouloir à ces déclarations, c'est en vouloir à Dieu Lui-même. Nous en vouloir à ces déclarations, c'est mésinterpréter sa parole et Le prendre pour menteur. Et là, nous fuirions loin de vous. Ne pas Le reconnaître pour Dieu, c'est aussi mésinterpréter 1 Jean 5 : 20 qui nous dit : « Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu'il nous a donné l'intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus -Christ. C'est Lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. » Ne pas Le reconnaître pour Dieu c'est refuser sa parole ou Il dit : « Si vous Me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous Le connaissez, et vous L'avez vu. »   Alors Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. » Jésus lui dit : « Il y a si longtemps que Je suis avec vous, et tu ne M'as pas connu, Philippe ! Celui qui M'a vu a vu le Père ; comment dis-tu : Montre-nous le Père ? »
                              Nous savons que certains seraient prêts à brandir la carte de Jean 14 :28 ou Il dit « le Père est plus grand que Moi. » Et nous répondons immédiatement, qu'Il dit bien et vrai en raison de la relation fonctionnelle les liant. Nous savons que certains, adhérant à la fausseté d'enseignement et aux insinuations trompeuses des témoins de Jéhovah, seraient prêts à jeter sur la table la carte de Jean 1 :1 pour nous dire qu'Il était avec Dieu au commencement et qu'ainsi Il n'est qu'un Dieu en miniature. A vous qui pensez ainsi, méditez, interprétez et commentez cette phrase analogique :

                              « Dans le verre, il y avait de la glace et la glace était avec l'eau, et la glace était eau. » Et, maintenant, dites-nous ce que vous en pensez. Seriez-vous toujours prêts à défendre votre thèse, si boiteuse qu'elle soit. Si la glace peut se fondre à l'eau pour démontrer qu'elles sont de la même composition, de la même nature et de la même essence, alors, préparez vous à revoir Jésus-Christ sur le trône de son Père, rayonnant dans toute sa gloire et dans toute sa magnificence. Alors vous nous diriez, qu'Il est le Dieu véritable.

                              Oui. Il est le Dieu véritable. Car tous les attributs du Père sont aussi les siens. Dieu est auto existant Gen 1 :1 Christ est auto existant. Jean 1 : Dieu est éternel … Jésus-Christ est éternel Apoc 1 :8. Dieu est le Créateur… Jésus-Christ a crée toutes choses. Dieu ne change pas Michée 3 :6 Jésus-Christ est le même hier aujourd'hui et éternellement. Hébreux 13 :8. Dieu est omniscient, omniprésent et omnipotent… Jésus-Christ est omniscient, omniprésent et omnipotent.

                              Dieu est saint… Jésus-Christ est saint. Dieu est amour… Jésus-Christ est amour. Dieu est fidèle…Jésus-Christ est fidèle. Dieu est compatissant et miséricordieux….Jésus-Christ est compatissant et miséricordieux. Fort de toutes ces égalités, nous ne pouvons que déduire, sans l'ombre d'un doute, sans pouvoir être démenti, que Jésus-Christ est Dieu à la gloire du Père et celle du Saint-Esprit.
                           
   Nous avons donc raison de chanter :

Onoré puissance non Jésus
Tout ange dwé fas à tè.
Bali lonè Kom plus gran chef
E kouroné Li Ségneur.

                              Oh ! qu'il est doux d'entendre ces paroles d'honneur à l'égard de Jésus-Christ, notre Seigneur et notre Dieu. N'avions-nous pas dit qu'il est un régal de la grâce divine que nous soyons dans le temple ce matin. N'est-il pas merveilleux que parviennent à nos oreilles l'écho des manifestations angéliques. Que c'est beau d'entendre que le Christ, le Fils de Dieu vivant est non seulement le Dieu véritable, mais IL est également notre Dieu.
II.- LE CHRIST, LE FILS DU DIEU VIVANT EST NOTRE DIEU.

                              Etre notre Dieu, cela dit tout. Comment pourrions- nous, frères et sœurs bien-aimés, dans le temps qui nous est imparti vous exposer de façon claire et nette, cette relation Dieu-homme. Comment pourrions-nous trouver des termes justes et appropriés pour démontrer notre appartenance à Dieu et notre rapport spirituel d'avec Lui. Comment pourrions-nous peindre le tableau démontrant l'appropriation de l'Etre divin par un quelconque totalement revêtu du manteau de l'humanité.

                             Qu'il nous soit donc permis de glaner à travers les pages sacrées des saintes écritures pour trouver quelques versets, pour enfin les associer à des témoignages convaincants, afin de pouvoir, tant soit peu, vous aider à comprendre ce que cela signifie : avoir l'Eternel pour Père, avoir le Saint-Esprit pour guide et avoir Jésus-Christ pour son secours, sa délivrance, son souverain bien, bref : son Dieu.

                              Savez-vous lire ou répéter : « Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse » Savez-vous lire et méditer : « Si l'Eternel n'était pas mon secours, Mon âme serait bien vite dans la demeure du silence. » Psaumes 94 :17. Savez-vous pourquoi, personnellement : « Je bénirai l'Eternel en tout temps, et sa louange sera toujours dans ma bouche. » Savez-vous pourquoi Je me demande : « Comment rendrai-je à l'Eternel tous ses bienfaits envers moi. » C'est parce qu'Il est mon Dieu. Il est le Dieu de ma famille. Il a confirmé cette promesse faite à mon feu père et à moi-même : « Moi, l'Eternel, jamais Je ne vous abandonnerai. » Il a également confirmé ces paroles du psalmiste que j'aime répéter aux membres de ma famille :

« Je lève mes yeux vers les montagnes…
D'où me viendra le secours ?
Le secours me vient de l'Eternel,
Qui a fait les cieux et la terre....
Voici, il ne sommeille ni ne dort, Celui qui garde Israël.
Eternel est Celui qui te garde,
L'Eternel est ton ombre à ta main droite...
L'Eternel te gardera de tout mal, Il gardera ton âme ;
L'Eternel gardera ton départ et ton arrivée,
Dès maintenant et à jamais. »

Quelle parole nous rassure, de la garde de notre Dieu !

                 Nous avions donc raison de chanter ce matin :

Que ne puis-je, ô mon Dieu,
Dieu de ma délivrance,
Remplir de ta louange
Et la terre et les cieux,
Les prendre pour témoins
De ma reconnaissance,
Et dire au monde entier
Combien je suis heureux.

Heureux, toujours heureux,
J'ai le Dieu fort pour Père,
Pour frère, Jésus-Christ,
Pour conseil, l'Esprit-Saint,
Que peut ôter l'enfer,
Que peut donner la terre
A qui jouit du ciel
Et du Dieu trois fois saint ?

                  Toutefois, notre Seigneur Jésus-Christ, avant de quitter la terre a prédit que les tribulations ne manqueront pas de nous assaillir. En tant que Dieu, Il devait le savoir et Il l'a su par son omniscience et omniprésence. Aussi nous encouragea t-Il en disant : « Prenez courage, J'ai vaincu le monde. » Qui donc peut prétendre pouvoir vaincre le monde, s'il n'est pas Dieu. Seul de la bouche de Jésus-Christ, ces paroles pouvaient être prononcées. Car, puisqu'Il a crée la terre et le monde, Lui seul connaît les moyens de les transformer et les soumettre à sa sainte et divine volonté.

                    Ne savons-nous pas répéter : « L'ange de l'Eternel campe autour de ceux qui Le craignent et les arrachent au danger. » N'était-ce pas un texte applicable à l'expérience de Daniel dans la fosse aux lions. N'était-ce pas un texte applicable à la situation de Sadrac, Meschac et Abed-Nego, dans la fournaise ardente ? Oui pour eux, il en était ainsi. Nous lisons au Psaumes 34 :19 : « Le malheur atteint souvent le juste, mais l'Eternel l'en délivre toujours. » Ce texte ne répond il pas mots pour actes à l'expérience de ma famille dans l'après-midi du 4 juin 2003 ? Tout cela confirme que Jésus-Christ, notre Dieu est fidèle à sa promesse, quand Il dit : « Et voici, Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la consommation des siècles. » Math 28 :20b. Et voici Je suis avec vous pour que vous témoigniez que Je suis Dieu ; Et voici Je suis avec vous pour que vous proclamiez mon évangile ; Et voici Je suis avec vous pour que vous enseigniez mes prescriptions. Mais bien plus, Je suis avec vous pour vous délivrer à l'heure du danger. Je suis avec vous, pour vous arracher des mains du méchant. Je suis avec vous pour vous couvrir de mes ailes protectrices. Cela confirme ces paroles de l'écriture : «Celui qui demeure sous l'abri du Très-Haut repose à l'ombre du Tout-Puissant… » Psaumes 91 :1 . Nous lisons au Psaumes 27 :5. : « Il me protégera dans son tabernacle au jour du malheur, Il me cachera sous l'abri de sa tente… » Oui, Christ avec nous, que peuvent les hommes contre nous ?
                   Comprenez-vous maintenant pourquoi, nous Le choisissons, L'adorons et Le vénérons pour notre Dieu ? Oui, le Christ le Fils du Dieu vivant est notre Dieu parce qu'Il est : Le Sauveur, le libérateur, le Rédempteur et le Rocher des siècles. Il est notre Dieu parce qu'Il est le Tout-Puissant ; l'Auteur de la création, l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin. Il est notre Dieu, parce qu'Il est : la gloire de l'Eternel ; le Père éternel, le témoin fidèle et le chef suprême de l'église. Oui, le Christ, le Fils du Dieu vivant, Il est notre Dieu parce qu'Il est, l'Emmanuel, le parfait « Je suis », l'image de Dieu, le Jéhovah sauveur. Il est notre Dieu parce qu'Il est : Le Dieu Puissant, l'étoile brillante du matin, la rose de saron, et le soleil de justice. Il est notre Dieu, parce qu'Il est le lion de la tribu de Juda, le Roi des rois , le Seigneurs des Seigneurs, le Dieu des dieux et cela, des avant tous les temps, maintenant même, et aux siècles des siècles.

                    Jésus-Christ est Dieu. Il est notre Dieu. Il est Dieu en raison de sa préexistence. Car, en Hébreux 7 :3 : nous lisons : « Il est sans père, sans mère, sans généalogie ; Il n'a ni commencement de jours, ni fin de vie. Et rendu semblable au Fils de Dieu, Il demeure sacrificateur à perpétuité. » Il est Dieu. Il est notre Dieu. Il est Dieu, en raison de sa seigneurie. La bible nous dit en Actes 2 : 36 : « Que toute la maison d'Israël sache donc avec certitude, que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. » Il est Dieu. Il est notre Dieu. Il est Dieu, en raison de sa prééminence. En Mathieu 3 :11 nous lisons : « Celui qui vient d'en haut est au dessus de tous ;… Celui qui vient du ciel est au dessus de tous ».Jean 13 :13. Il est Dieu. Il est notre Dieu. IL est Dieu en raison de sa domination éternelle et universelle, en raison de sa domination sur les éléments de la nature et les puissances célestes, en raison de sa domination sur l'église dont Il est le chef suprême et effectif. Il est Dieu. Il est notre Dieu. Il est Dieu en raison de son ascension et élévation. « Portes, élevez vos linteaux, élevez-vous portes éternelles ! Que le Roi de gloire fasse son entrée ! Qui est ce Roi de gloire ? L'Eternel fort et puissant, l'Eternel puissant dans les combats. Portes, élevez vos linteaux ; élevez-les, portes éternelles ! Que le Roi de gloire fasse son entrée ! Qui donc est ce Roi de gloire. L'Eternel des armées : Voilà le Roi de gloire. » Psaumes 24 :7-10. « Et désormais, le Fils de l'homme sera assis à la droite de la puissance de Dieu. » Luc 22 :69.
Oui, frères et sœurs bien-aimés, Lui seul est Fils de Dieu. Il est le Fils du Dieu vivant parce qu'

Il peut dire à ceux qui ne Le reconnaissent pas :
« Je suis le Fils de Dieu » Jn 10 :36
Il peut dire à ceux que les ténèbres envahissent :
« Je suis la Lumière du monde » Jn 8 :12
Il peut dire à ceux qui se perdent :
« Je suis le chemin, la vérité et la vie. »Jn 14 :6
Il peut dire à ceux qui s'égarent :
« Je suis la porte » Jn 10 :9
Il peut dire à ceux qui ont peur :
« Je suis le bon Berger »Jn 10 :11 et 14
Il peut dire à ceux qui ne savent ou se brancher :
« Je suis le vrai Cep » Jn 15 :5
Il peut dire à ceux qui ont faim de la parole :
« Je suis le pain de vie » Jn 6 :48
Il peut dire à ceux que la mort désespère :
« Je suis la résurrection et la vie. » Jn 11 :25

                     Ce sont là les titres des messages que vous écouterez à partir de ce soir, jusqu'au dimanche de la double moisson : la spirituelle pour garnir le royaume de Dieu et l'économique pour embellir le temple d'ici-bas.  Oh nous voudrions avant de terminer vous demander, Qui dites vous qu'Il est ? Connaissez-vous cet Homme, Jésus-Christ, comme étant le Dieu véritable. L'acceptez vous comme votre Sauveur personnel ? Etes-vous intégrés dans la grande famille universelle? Avez-vous la réelle ambition d'appartenir à la noble famille de Dieu ? Voulez-vous porter le plus beau nom qui puisse exister ?

                     Voulez-vous être enfants de Dieu et faire parti, d'un sacerdoce royal, d'un peuple acquis, et d'une nation sainte. A cela que le Saint–Esprit vous soit en aide.
                      Mais, laissez-nous vous dire que si vous êtes du lot de ceux qui méconnaissent la divinité de Jésus-Christ, sachez, que c'est à la fournaise de l'erreur que vous tous, vous vous êtes fourvoyés. Si malgré nos efforts pour vous dessiller les yeux, vous ne Le voyez toujours pas, sachez que c'est à la lunetterie de l'enfer que vous aviez commandé des vers qui vous voilent les yeux. Alors, nos vœux et nos prières, nos souhaits les plus ardents, sont, que vous vous laissiez tomber de cœur et d'esprit aux pieds bénis du Sauveur éternel, que vous vous laissiez tremper à la source jaillissante de la grâce, que vous vous remettiez d'emblée aux soins tendres et bienveillants de Jésus-Christ le Fils de Dieu. Alors et alors seulement en vous instruisant continuellement de la parole sacrée de l'écriture ; en jouissant comme nous du secours, de la grâce, et des bénédictions du Fils de Dieu, vous Le connaîtrez comme étant le Dieu Véritable, vous Le connaîtrez comme étant votre Dieu.

                        Et à l'instar de Pierre, tomberont de vos lèvres chastes et bénies, ces paroles inspirées de Dieu et adressées à son fils bien-aimé, ces paroles que le ciel nous révèle et que nous redisons au Seigneur :

« Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant . »



Amen.



Dormay Phalange
1ère Egl. Baptiste
Port-au-Prince, Haïti

13 Juillet 2003

mercredi 29 décembre 2010


Frères et soeurs bien aimés,

Peu de temps nous sépare de l'année 2011. Nombreux sont ceux qui déjà nous souhaitent une heureuse année, et d'autres attendent les premières minutes de l'an de grace 2011 pour nous exprimer leurs voeux.
Du plus profond de nos coeurs nous tenons à les remercier.

Toutefois, les voeux de nos coeurs sont d'un ordre nouveau.
A tous nous dirions:

Bonne santé spirituelle

Cherchez
à bien vivre

en attendant l'appel du Maitre et le jour glorieux de notre Seigneur
Jésus-Christ.
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jeudi 23 décembre 2010

Happy anniversary Mr & Mrs Dormay

A Dieu soit la gloire

23 Decembre 1972 - 23 Decembre 2010

38 ans de marriage

des époux
Geline & Phalange Dormay

Que Dieu bénisse encore et toujours notre vie.

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Merry Christmas & Happy new year




Mr & Mme
Phalange Dormay