....................................En vue de proclamer l'évangile de Jésus-Christ pour le salut des ames.......................... ........
Jésus-Christ : le seul Sauveur
dimanche 17 août 2025
jeudi 14 août 2025
La Brebis Retrouvée
Nous référant à Luc quinze : versets trois à sept, nous donnons pour
titres au message :
La Brebis Retrouvée.
L'Amour Manifesté.
Le Berger
Compatissant.
Le Sacrifice
Salvateur.
Nous inspirant du cantique bouleversant
"Ils étaient quatre-vingt-dix-neuf", pénétrons ensemble dans l'un des
mystères les plus profonds de l'amour divin. Imaginez... Dans l'immensité d'un
paysage désolé, une brebis erre, tremblante et perdue. L'obscurité l'enveloppe,
le froid la transit, la peur la paralyse. Mais quelque part, dans les cieux, un
cœur bat d'une compassion infinie.
Pourquoi le Berger abandonnerait-Il
quatre-vingt-dix-neuf brebis en sécurité pour partir à la recherche d'une seule
égarée ? Quelle logique humaine pourrait comprendre cette folie divine ? Quel
calcul terrestre pourrait justifier un tel sacrifice ?
Ces questions nous transpercent l'âme
car elles touchent à l'essence même de notre condition humaine. Combien d'entre
nous se sont sentis comme cette brebis perdue, errant dans les ténèbres de la
solitude, du désespoir ou du péché ? Combien ont cru que leur égarement était
si profond que même Dieu les avait oubliés ?
Mais voici le mystère glorieux qui
dépasse toute compréhension : notre Berger céleste ne compte pas comme nous
comptons. Son amour ne calcule pas comme nous calculons. Sa grâce ne mesure pas
comme nous mesurons. Pour Lui, une seule âme perdue vaut tous les trésors du
paradis.
En Luc quinze : versets trois à sept,
Jésus nous révèle cette vérité stupéfiante : "Et Il leur dit cette
parabole : Quel homme d'entre vous, s'il a cent brebis, et qu'il en perde une,
ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après
celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve ? Lorsqu'il l'a retrouvée,
il la met avec joie sur ses épaules, et, de retour à la maison, il appelle ses
amis et ses voisins, et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé
ma brebis qui était perdue. De même, je vous le dis, il y aura plus de joie
dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf
justes qui n'ont pas besoin de repentance."
Cette parabole divine résonne à
travers les siècles comme un cri d'amour, un appel de grâce, une promesse
d'espérance. Elle nous révèle un Dieu qui ne Se contente jamais de l'abandon
d'une seule âme, un Sauveur qui parcourt les chemins les plus dangereux pour
retrouver Ses enfants égarés.
Ce soir, laissons cette vérité
pénétrer nos cœurs comme un baume céleste sur nos blessures les plus profondes.
Car nous sommes tous, à des degrés divers, cette brebis perdue que le Berger
vient chercher avec une patience infinie et un amour inépuisable.
Bien-aimés en Jésus-Christ,
Considérons d'abord cette vérité
bouleversante qui révèle la nature même du cœur de Dieu. Découvrons ensemble
cette quête inlassable que mène notre Berger céleste pour retrouver chacune de
Ses brebis perdues. Oui,
LA QUÊTE DIVINE
INLASSABLE.
"Seigneur, Tes
quatre-vingt-dix-neuf sont là ; Ne T'en suffit-il donc pas ?" Cette
question du cantique transperce notre compréhension humaine. Car selon nos
calculs terrestres, quatre-vingt-dix-neuf sur cent représente un succès
éclatant ! Mais le cœur de Dieu bat différemment. Pour Lui, une seule âme
manquante crée une béance dans l'harmonie céleste.
Il y a quelques années, dans un petit
village des Alpes, Marie-Claire, une institutrice retraitée, accueillait chez
elle des enfants abandonnés. Elle en avait recueilli dix-neuf, tous heureux et
épanouis. Mais un matin glacial d'hiver, le plus jeune, Thomas, âgé de six ans,
disparut. Tandis que dix-huit enfants dormaient paisiblement, Marie-Claire
sortit dans la tempête. Pendant seize heures, elle arpenta la montagne,
appelant, cherchant, refusant d'abandonner. Les secours lui conseillaient de
rentrer : "Madame, vous risquez votre vie pour un enfant ! Pensez aux
dix-huit autres !" Mais son cœur de mère adoptive ne pouvait se résigner.
À l'aube, elle le trouva, gelé et inconscient, sous un rocher. En le serrant
contre elle, elle murmura : "Mon enfant, tu vaux plus que ma propre
vie." Thomas survécut et devint plus tard médecin, consacrant sa vie à
sauver d'autres vies. Cette femme avait compris quelque chose du cœur de
Dieu...
Charles Dickens écrivait avec justesse
: "Aucun acte de bonté, si petit soit-il, n'est jamais gaspillé."
Combien plus l'amour infini de notre Père céleste !
Dans la première épître de Jean le
chapitre quatre : le verset seize, nous lisons : "Et nous, nous avons
connu l'amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour ; et
celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui."
Frères et sœurs en Jésus-Christ,
Mais cette quête divine ne se limite
pas à une simple recherche. Elle révèle un sacrifice qui dépasse toute mesure
humaine. Pénétrons maintenant dans le mystère du prix payé pour notre salut. Oui,
LE SACRIFICE
REDEMPTEUR CONSENTI.
"Seigneur, d'où viennent ces
gouttes de sang qui jalonnent le dur chemin ?" Cette question poignante du
cantique nous plonge au cœur du mystère de la croix. Car la quête du Berger
n'est pas une promenade paisible ; c'est un chemin de souffrance et de
sacrifice.
En mille neuf cent quarante-trois,
dans un camp de concentration nazi, le père Maximilien Kolbe, un prêtre
franciscain, fut témoin d'une scène atroce. Un prisonnier s'était échappé et,
en représailles, dix hommes devaient mourir de faim dans un bunker souterrain.
L'un des condamnés, François Gajowniczek, père de famille, pleurait : "Ma
femme, mes enfants !" Sans hésiter, le père Kolbe s'avança vers le
commandant SS : "Je veux prendre sa place." Le nazi, stupéfait,
demanda : "Pourquoi ?" "Parce que je suis prêtre et qu'il a une
famille." Dans ce bunker de la mort, pendant deux semaines, le père Kolbe
réconforta ses compagnons d'infortune, transformant l'enfer en chapelle. Quand
les gardiens vinrent pour l'achever d'une injection mortelle, ils le trouvèrent
serein, les yeux levés vers le ciel. François Gajowniczek survécut à la guerre
et témoigna jusqu'à sa mort de ce sacrifice qui avait sauvé sa vie. Voilà
l'image terrestre du sacrifice céleste !
Victor Hugo nous rappelle cette vérité
profonde : "Aimer, c'est agir." Et l'amour de Christ s'est
manifesté par l'action suprême du don de Sa vie.
En Ésaïe cinquante-trois : le verset
cinq, le prophète annonce cette vérité prophétique : "Mais Il était
blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne
la paix est tombé sur Lui, et c'est par Ses meurtrissures que nous sommes
guéris."
Bien-aimés du Seigneur,
Cette quête sacrificielle trouve son
apogée dans une joie qui fait trembler les fondements du ciel. Découvrons
ensemble cette allégresse divine qui éclate lorsqu'une âme perdue retrouve le
chemin de la bergerie céleste. Oui,
LA JOIE CÉLESTE
MANIFESTÉE.
"Réjouissez-vous ! J'ai retrouvé
Mon fils !" Ce cri de victoire du cantique résonne dans l'éternité comme
le plus beau des cantiques. Car la joie de Dieu quand Il retrouve une brebis
perdue dépasse toute allégresse terrestre.
Dans une banlieue difficile de Paris,
l'abbé Pierre avait créé un foyer pour les plus démunis. Parmi eux,
Jean-Michel, ancien détenu, toxicomane, avait sombré dans la déchéance totale.
Un soir de décembre, il disparut avec l'argent des dons destinés au repas de
Noël des sans-abris. Tous le condamnaient, mais l'abbé Pierre refusait
d'abandonner. Pendant trois mois, il arpenta les rues, visita les centres de
désintoxication, contacta tous les hôpitaux. Un matin de printemps, on lui
téléphona : Jean-Michel agonisait dans un hôpital de banlieue. L'abbé Pierre
accourut et resta à son chevet. Dans un souffle, Jean-Michel murmura :
"Pardonnez-moi, mon Père." "Tu es pardonné, mon fils. Dieu
t'aime." Jean-Michel survécut, se convertit sincèrement et devint lui-même
aidant social. Le jour de sa première communion, l'abbé Pierre pleura de joie
devant l'assemblée : "Mes amis, regardez ! Voici mon fils qui était mort
et qui est revenu à la vie !" Cette joie terrestre n'était qu'un pâle
reflet de l'allégresse céleste...
William Shakespeare nous enseigne : "La
joie partagée est une double joie ; la peine partagée est une demi-peine."
Combien plus grande est la joie divine partagée avec tous les anges du ciel !
En Luc quinze : le verset dix, Jésus
révèle cette vérité glorieuse : "De même, je vous le dis, il y a de la
joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent."
Frères et sœurs bien-aimés,
Alors que résonnent encore dans nos
cœurs les échos de ce cantique céleste, nos âmes sont bouleversées par la
profondeur de l'amour divin révélé. La quête divine inlassable, le sacrifice
rédempteur consenti et la joie céleste manifestée constituent les trois piliers
de cette vérité glorieuse : nous sommes aimés d'un amour qui dépasse toute
mesure.
Peut-être êtes-vous ce soir cette
brebis perdue qui erre dans l'obscurité du péché, de la solitude ou du
désespoir. Sachez-le : le Berger vous cherche ! Il a quitté les
quatre-vingt-dix-neuf pour vous retrouver. Il a versé Son sang pour vous
racheter. Il Se réjouit déjà de votre retour !
Peut-être êtes-vous de ceux qui se
croient en sécurité dans la bergerie. Mais souvenez-vous : nous avons tous été
un jour cette brebis perdue que la grâce a retrouvée. Ne regardons jamais avec
mépris ceux qui errent encore. Participons plutôt à cette quête divine en
étendant nos mains vers ceux qui se perdent.
Car voici la promesse éternelle qui
transcende tous nos égarements : "Et sur les monts battus par l'orage, par
les rocs et les précipices, un cri monta vers le saint rivage : Réjouissez-vous
! J'ai retrouvé Mon fils !"
En Jean dix : le verset onze, Jésus
déclare cette vérité suprême : "Je suis le bon Berger. Le bon Berger
donne Sa vie pour Ses brebis." Et en Jean dix : le verset vingt-huit,
Il ajoute cette assurance éternelle : "Je leur donne la vie éternelle ;
elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de Ma main."
Que cette certitude habite en nous !
Que cette joie nous transporte ! Que cet amour nous transforme ! Car nous ne
sommes plus des brebis perdues, mais des enfants retrouvés, rachetés par le
sang précieux de l'Agneau de Dieu !
Et un jour, quand retentira la
trompette finale, nous entendrons ce cri de victoire définitive :
"Réjouis-toi, le Seigneur ramène les Siens ! Réjouis-toi, le Seigneur
ramène les Siens !"
Qu'il en soit ainsi. Amen. Amen.
dimanche 10 août 2025
vendredi 8 août 2025
Les Œuvres Magnifiques
« Que tes œuvres sont en grand nombre, ô Eternel !
Tu les as toutes faites avec sagesse. La terre est
remplie de tes biens. »
Psaume cent quatre :
vingt-quatre.
Nous donnons pour titres au message :
La Création
Éternelle.
La Puissance
Créatrice.
La Grandeur Suprême.
Les Œuvres Magnifiques.
Frères et sœurs bien-aimés,
Que reste-t-il quand tout s'effondre ?
Que demeure-t-il quand les civilisations sombrent dans l'oubli ? Que
subsiste-t-il quand les empires les plus puissants ne sont plus que poussière ?
Aujourd'hui, face à l'instabilité de notre monde, face à l'éphémère de nos
constructions humaines, une question cruciale nous hante : sur quoi peut-on
vraiment compter dans cette existence fragile ?
Aujourd’hui, nous contemplons l'unique
réalité qui traverse les siècles sans faillir : les œuvres magnifiques de
l'Eternel. Tandis que nos réalisations humaines s'effritent, Sa création
témoigne encore de Sa puissance. Tandis que nos institutions chancellent, Sa parole
demeure ferme comme le roc.
Mes bien-aimés, imaginez que vous vous
trouviez sur les ruines fumantes d'une grande métropole. Les gratte-ciels qui
semblaient défier le ciel gisent en décombres. Les technologies les plus
sophistiquées ne sont plus que ferraille tordue. Les œuvres d'art les plus
précieuses ont été réduites en cendres. Tout ce que l'humanité avait construit
avec tant d'orgueil n'est plus qu'un amas de débris silencieux.
Mais levez les yeux ! Au-dessus de
cette désolation, les étoiles brillent encore de leur éclat éternel, exactement
comme au premier jour de la création. Le soleil se lève toujours à l'orient,
fidèle au rendez-vous que Dieu lui a fixé depuis des millénaires. Les saisons
continuent leur danse millénaire, obéissant aux lois que l'Eternel a gravées
dans la nature.
Cette vision saisissante nous
confronte à une vérité qui ébranle notre suffisance humaine : nous ne sommes
que des passagers éphémères sur cette terre, mais les œuvres de Dieu traversent
les âges sans prendre une ride.
Le cantique que nous méditons Aujourd’hui
nous invite à cette prise de conscience bouleversante : « Je chanterai,
Seigneur, Tes œuvres magnifiques, Ton auguste pouvoir, Ta suprême grandeur. »
Mais sommes-nous vraiment conscients de la magnificence de ces œuvres divines
qui nous entourent ? Ou bien nos yeux, aveuglés par l'agitation quotidienne,
ont-ils perdu la capacité de s'émerveiller devant les prodiges du Créateur ?
Regardez autour de vous : que de
merveilles nous tenons pour acquises ! Le battement régulier de votre cœur, le
miracle de votre respiration, la complexité stupéfiante de votre cerveau qui
traite en ce moment même ces paroles... Tout cela témoigne d'un Architecte dont
la sagesse dépasse infiniment notre entendement.
Mais la tragédie de notre époque,
c'est que l'homme moderne, ivre de ses découvertes scientifiques, a oublié de
lever les yeux vers Celui qui a conçu les lois qu'il ne fait que découvrir. Il
dissèque la création mais ignore le Créateur. Il analyse les effets mais nie la
Cause première.
Aujourd’hui, bien-aimés, nous
explorerons ensemble trois dimensions fondamentales des œuvres magnifiques de
Dieu : d'abord, la puissance créatrice qui a fait surgir l'univers du néant par
Sa seule parole ; ensuite, la sagesse organisatrice qui maintient l'harmonie cosmique
depuis des millénaires ; et enfin, la permanence éternelle qui défie le temps
et garantit la stabilité de toutes choses.
Car derrière chaque galaxie qui
tournoie dans l'espace, derrière chaque atome qui vibre dans la matière,
derrière chaque battement de cœur qui rythme la vie, se révèle la signature
d'un Dieu infiniment grand, infiniment sage, infiniment fidèle.
En effet, La force divine qui engendra
l'univers entier par Sa seule parole révèle une puissance qui dépasse
infiniment tout ce que l'intelligence humaine peut concevoir ou imaginer. Oui :
LA PUISSANCE
CRÉATRICE SOUVERAINE.
Frères et sœurs bien-aimés,
laissez-moi vous raconter l'histoire bouleversante du professeur André Mansion,
ce brillant astrophysicien qui dirigeait l'observatoire de Haute-Provence et
dont la vie fut transformée par une nuit d'observation extraordinaire.
André avait consacré quarante années
de sa vie à scruter les mystères de l'univers. Athée convaincu, il considérait
la science comme l'unique source de vérité et rejetait avec mépris toute
dimension spirituelle de l'existence. Pour lui, l'univers n'était qu'un
gigantesque mécanisme sans âme, produit du hasard et gouverné par des lois
aveugles.
Une nuit de décembre, alors qu'il
observait une galaxie lointaine à travers le télescope le plus puissant de
l'observatoire, André fut soudain saisi d'un vertige métaphysique. Cette
galaxie contenait plus de cent milliards d'étoiles, et il existait des milliards
d'autres galaxies semblables ! L'immensité de l'univers le frappa comme une
révélation fulgurante.
Mais ce qui l'ébranla davantage
encore, c'est la perfection mathématique qui gouvernait ce cosmos gigantesque.
Chaque planète suivait sa trajectoire avec une précision d'horloger. Chaque
étoile obéissait aux mêmes lois physiques. L'univers entier fonctionnait comme
une symphonie cosmique d'une harmonie parfaite.
Cette nuit-là, André comprit que
derrière cette organisation stupéfiante se cachait nécessairement une
Intelligence suprême. Il murmura pour la première fois de sa vie ces mots du
cantique : « Oh ! que de l'Eternel, la parole est féconde ! L'univers fut jadis,
l'ouvrage de Sa voix ; Il dit... les éléments, le ciel, la terre et l'onde du
néant sortent à la fois. »
Cette puissance créatrice souveraine,
mes bien-aimés, dépasse tout ce que notre imagination peut concevoir ! En la
Genèse premier chapitre : le verset trois, nous lisons : « Dieu dit : Que la
lumière soit ! Et la lumière fut. » Une seule parole, et des milliards de
galaxies jaillissent du néant !
Dans la lettre aux Hébreux le chapitre
onze : le verset trois, l'auteur sacré nous révèle : « C'est par la foi que
nous reconnaissons que le monde a été formé par la parole de Dieu, en sorte que
ce qu'on voit n'a pas été fait de choses visibles. »
Comme l'exprimait si justement Albert
Einstein : « Le plus incompréhensible, c'est que l'univers soit compréhensible.
» Cette compréhensibilité témoigne d'un Esprit qui a conçu les lois que nous
découvrons !
Cette puissance créatrice qui fit
naître l'univers continue de se manifester dans la sagesse organisatrice qui
maintient toutes choses dans un équilibre parfait.
En effet, L'intelligence divine qui
coordonne tous les éléments de la création dans une harmonie parfaite révèle
une sagesse qui surpasse infiniment la compréhension humaine la plus subtile.
Oui :
LA SAGESSE
ORGANISATRICE PROVIDENTIELLE.
Bien-aimés en Jésus-Christ,
permettez-moi de partager avec vous l'histoire extraordinaire du docteur Marie
Fontaine, cette éminente biologiste qui découvrit la main de Dieu dans
l'infiniment petit.
Marie dirigeait une équipe de
recherche sur la génétique moléculaire dans l'un des laboratoires les plus
avancés d'Europe. Rationaliste convaincue, elle voyait dans l'ADN un simple
programme chimique résultant de millions d'années d'évolution aveugle. La vie
n'était pour elle qu'un phénomène matériel complexe, certes, mais dépourvu de
toute dimension transcendante.
Un jour, en analysant la structure
d'un simple virus, Marie fut saisie d'une stupéfaction qui allait changer sa
vision du monde. Ce micro-organisme, invisible à l'œil nu, contenait un
programme informatique d'une sophistication qui dépassait tous les supercalculateurs
de la planète ! Chaque cellule vivante renfermait plus d'informations que
toutes les bibliothèques du monde réunies !
Mais ce qui la bouleversa davantage
encore, c'est l'interconnexion parfaite de tous les systèmes vivants. L'abeille
et la fleur, le prédateur et sa proie, l'oxygène et la photosynthèse... Tout
s'articulait dans un équilibre si délicat qu'une seule erreur de programmation
aurait anéanti la vie sur terre.
Cette nuit-là, Marie contempla pour la
première fois sa propre main avec émerveillement. Cette main contenait
trente-sept milliards de cellules, chacune plus complexe qu'une usine géante,
toutes coordonnées dans une harmonie parfaite ! Elle comprit soudain que
derrière cette organisation prodigieuse se révélait une Sagesse infiniment
supérieure à toute intelligence humaine.
Cette sagesse organisatrice
providentielle, mes frères et sœurs, nous entoure de toutes parts ! En la
lettre aux Colossiens premier chapitre : le verset dix-sept, Paul nous révèle :
« Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en Lui. »
Dans le livre de Job au chapitre trente-huit
: les versets quatre à sept, l'Eternel interroge Job : « Où étais-tu quand je
fondais la terre ? Dis-le, si tu as de l'intelligence. Qui en a fixé les
dimensions, le sais-tu ? Ou qui a étendu sur elle le cordeau ? Sur quoi ses
bases sont-elles appuyées ? Ou qui a posé sa pierre angulaire, alors que les
étoiles du matin éclataient en chants d'allégresse, et que tous les fils de
Dieu poussaient des cris de joie ? »
Comme l'affirmait si profondément
Louis Pasteur : « Un peu de science éloigne de Dieu, mais beaucoup y ramène. »
Plus nous sondons les mystères de la création, plus nous découvrons la sagesse
du Créateur !
Cette sagesse qui organise l'univers
avec tant de perfection nous conduit vers une réalité encore plus rassurante :
la permanence éternelle de Celui qui a tout créé.
En effet, La stabilité divine qui
traverse tous les bouleversements de l'histoire humaine offre à l'âme inquiète
l'ancrage inébranlable dont elle a besoin pour affronter l'incertitude de
l'existence. Oui :
LA PERMANENCE
ÉTERNELLE IMMUABLE.
Bien-aimés du Seigneur, laissez-moi
vous narrer l'histoire poignante de Jean-Claude Morin, ce vieux gardien du
phare de Cordouan qui découvrit la fidélité de Dieu à travers cinquante années
de tempêtes et d'épreuves.
Jean-Claude avait pris son poste de
gardien à vingt ans, plein d'enthousiasme et de projets d'avenir. Mais la vie
l'avait durement éprouvé : la mort de sa jeune épouse dans un accident, la
perte de son fils unique à la guerre, la solitude qui rongeait son cœur
vieillissant. Chaque tempête qui s'abattait sur son phare semblait faire écho
aux bourrasques qui dévastaient son âme.
Pourtant, nuit après nuit, année après
année, Jean-Claude continuait d'allumer son phare. Il avait vu passer deux
guerres mondiales, des révolutions, des catastrophes naturelles, des
changements de régimes politiques. Tout semblait instable et éphémère autour de
lui. Les modes passaient, les idéologies s'effondraient, les certitudes
humaines s'écroulaient.
Mais une chose demeurait inchangée :
chaque matin, le soleil se levait exactement à l'heure prévue. Chaque soir, les
étoiles reprenaient leur garde éternelle. Les marées obéissaient toujours aux
mêmes lois immuables. La création continuait sa marche majestueuse,
indifférente aux turbulences humaines.
Un soir d'automne, à soixante-dix ans,
Jean-Claude contempla une dernière fois l'océan depuis son phare. Il comprit
soudain que cette fidélité de la nature révélait la fidélité de son Créateur.
Si Dieu maintenait les astres sur leur course depuis des millénaires, Il
pouvait aussi maintenir une âme humaine dans Sa paix ! Les mots du cantique
jaillirent spontanément de ses lèvres : « Le monde passera ; ce superbe édifice
un jour s'ébranlera jusqu'en ses fondements. Ta sagesse, grand Dieu, Ta bonté,
Ta justice subsisteront dans tous les temps. »
Cette permanence éternelle immuable,
mes bien-aimés, c'est notre ancrage dans les tempêtes de l'existence ! En la
lettre aux Hébreux treize : le verset huit, nous lisons : « Jésus-Christ est le
même hier, aujourd'hui, et éternellement. »
Dans le livre d'Esaïe au chapitre quarante
: les versets six à huit, le prophète proclame : « Toute chair est comme
l'herbe, et tout son éclat comme la fleur des champs. L'herbe sèche, la fleur
tombe, quand le souffle de l'Eternel passe dessus. Certainement le peuple est
comme l'herbe : l'herbe sèche, la fleur tombe, mais la parole de notre Dieu
subsiste éternellement. »
Comme l'exprimait si magnifiquement
Victor Hugo : « Les empires passent, Dieu demeure. » Dans un monde en perpétuel
changement, Il est notre roc inébranlable !
Frères et sœurs en Jésus-Christ, nous
voici parvenus au terme de cette contemplation des œuvres magnifiques de
l'Eternel, mais au commencement d'une vie nouvelle d'émerveillement devant Sa
création !
Nous avons découvert ensemble que la
puissance créatrice souveraine de Dieu se révèle dans l'immensité stupéfiante
de l'univers qu'Il a fait surgir du néant par Sa seule parole. Nous avons
contemplé la sagesse organisatrice providentielle qui coordonne tous les
éléments de la création dans une harmonie parfaite. Nous avons trouvé refuge
dans la permanence éternelle immuable qui nous assure que notre Dieu ne change
jamais.
Mes bien-aimés, cessons d'être des
aveugles qui traversent un musée sans voir les chefs-d'œuvre qui les entourent
! Cessons d'être des sourds qui assistent à une symphonie cosmique sans
entendre la mélodie divine ! Cessons d'être des ingrats qui jouissent des
bienfaits de la création sans reconnaître la main du Créateur !
Regardez le ciel étoilé qui s'étend
au-dessus de nos têtes ! Chaque étoile chante la gloire de Celui qui l'a
allumée ! Regardez la terre fertile qui s'étend sous nos pieds ! Chaque fleur
proclame la beauté de Celui qui l'a créée ! Regardez votre propre corps, ce
temple vivant ! Chaque battement de cœur témoigne de l'amour de Celui qui vous
a formés !
Le cantique que nous avons médité
devient alors notre confession de foi : « Je chanterai, Seigneur, Tes œuvres
magnifiques, Ton auguste pouvoir, Ta suprême grandeur ; aux concerts de tes
saints, j'unirai les cantiques que pour toi me dicte mon cœur. »
Au Psaume dix-neuf : les versets un à
quatre, David proclame : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l'étendue
manifeste l'œuvre de Ses mains. Le jour en instruit un autre jour, la nuit en
donne connaissance à une autre nuit. Ce n'est pas un langage, ce ne sont pas
des paroles dont on n'entende point le son. Leur retentissement parcourt toute
la terre, leurs accents vont aux extrémités du monde. »
Mes frères et sœurs, dans un monde qui
sombre dans le matérialisme et perd le sens du sacré, soyons les témoins
émerveillés des œuvres magnifiques de notre Dieu ! Que notre vie tout entière
devienne un cantique de louange ! Que chaque lever de soleil ravive notre
reconnaissance ! Que chaque souffle nous rappelle Sa bonté !
Car bientôt, très bientôt, nous
contemplerons face à face Celui dont nous n'apercevons aujourd'hui que les
œuvres ! Bientôt nous chanterons avec les anges le cantique éternel : « Saint,
saint, saint est l'Eternel des armées ! toute la terre est pleine de Sa gloire
! »
En attendant ce jour glorieux, que nos
cœurs vibrent d'émerveillement devant chaque manifestation de Sa puissance !
Que nos lèvres s'ouvrent pour proclamer Sa grandeur ! Et que nos vies
témoignent que nous servons le Dieu qui a créé toutes choses et qui les
maintient par la parole de Sa puissance !
Dans la première lettre de Pierre au
chapitre premier : le verset vingt-cinq, l'apôtre nous assure : « Mais la
parole du Seigneur demeure éternellement. Et cette parole est celle qui vous a
été annoncée par l'Évangile. »
Qu'il en soit ainsi. Amen. Amen.
jeudi 7 août 2025
Etude de la lettre de l’apôtre Paul aux Philippiens,
1 :1-2
Frères et Sœurs bien-aimés,
a) Un exemple d’amour
manifesté,
b) Un échantillon de
fraternité pratiquée
c) Un élan de joie
expérimentée
Nous avons relevé
également que La lettre aux chrétiens de Philippe est
A. Doctrinale B. Ecclésiale
et C. Christocentrique
Nous avons enfin, versets
à l’appui, déduit que d’un certain point de vue, cette lettre est :
- Chaleureuse et intime dans son approche
- Spontanée et excentrique dans sa composition
- Pratique et consolante dans sa nature.
- Joyeuse au fond par le ton.
- Brève et formelle dans son message.
- Biographique par des informations.
- Théologique et fondamentale dans le fond
Aux deux premiers
versets du premier chapitre il est écrit : « Paul et Timothée, serviteurs de Jésus-Christ, à tous les saints
en Jésus-Christ qui sont à Philippes, aux évêques et aux diacres : que la grâce
et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur
Jésus Christ ! »
Nous vous demandons
d’observer et de noter qu’une conjonction de coordination est utilisée en
quatre fois par l’apôtre, faisant toujours des paires, comme on le dit
bien : les deux font la paire.
a)
Paul et Timothée : Deux grandes figures du Nouveau
Testament
b)
Evêques et diacres : Deux grandes positions dans l’Eglise
de Jésus-Christ.
c)
La grâce et la paix : Deux grands souhaits exprimés par
l’apôtre.
d)
Dieu notre Père et Jésus Christ
le Seigneur :
Deux grands embranchements de la Source éternelle.
I
PAUL ET TIMOTHEE :
DEUX GRANDES FIGURES DU
NOUVEAU TESTAMENT
1)
Timothée accompagna Paul en de nombreuses occasions. Et, qu’il fut à ses
cotes en Galatie, à Troas, à Philippes, à Thessalonique à Bérée. Actes 17.14
2)
Timothée
était aux cotés de l’apôtre lors de la fondation de l’Eglise a Philippes.
3) Timothée n’a pas eu et, en bon
serviteur de Jésus-Christ, n’aurait pu avoir le caractère de Demas, 2 Timothée 4 :10 Paul
écrit : « … Démas m’a
abandonné, par amour pour le siècle présent, et il est parti pour Thessalonique
… » ; Ni d’Alexandre le forgeron. 2 Timothée 4 :14 « Alexandre, le forgeron, m’a fait
beaucoup de mal … »
4)
1 Timothée 1 :2 « à
Timothée, mon enfant légitime en la foi … » 1 Corinthiens 4 :
17 « … je vous ai envoyé
Timothée, qui est mon enfant bien-aimé et fidèle dans le Seigneur ;
… »
5)
Timothée,
le voilà encore à Rome pour le soutenir, tandis qu’il est en prison.
6) Le jeune Timothée porte bien, tout
comme Paul, le titre de serviteur de Jésus-Christ, car il s’est engagé dans le
ministère, il a voyagé avec l’apôtre, et partagé ses travaux. Alors, Paul
écrit : « Paul et Timothée,
serviteurs de Jésus-Christ… »
Ne serait-ce pas à eux de chanter : « Ah ! qu’il est beau de voir des frères d’un même amour unis
entre eux… »
Un exemple humain de fraternité et de collaboration à imiter.
Considérons la deuxième
paire :
II
EVEQUES ET DIACRES :
DEUX GRANDES POSITIONS DANS
L’EGLISE DE JESUS-CHRIST.
Les évêques et les
diacres sont des phares placés dans l’Eglise de Jésus-Christ. Que c’est bien et
beau de dire que ces yeux de l’Eglise sont en bon état.
Les évêques sont bergers pour conduire dans la lumière le troupeau du
Seigneur.
A constater l’œuvre
d’amour manifesté, ceux de l’Eglise de Philippe que l’apôtre mentionne semblent
avoir été de bons conducteurs.
La position d’évêque et celle de diacres sont deux grandes positions pour
l’avancement de l’Eglise de Jésus-Christ.
III
LA GRACE ET LA PAIX :
DEUX GRANDS SOUHAITS
EXPRIMES PAR L’APOTRE.
a)
La grâce : Elle est porteuse et mère de
la paix. C’est une faveur, accordée par Dieu sans qu’elle soit due, ni méritée.
Loin de reconsidérer,
les différents aspects de la grâce : tels : la grâce commune, la
grâce libératrice, la grâce protectrice etc. ; ayons à l’esprit : la
préférée de toutes : la grâce salvatrice. C’est un don gratuit de Dieu (en et par Jésus-Christ : (Ephésiens
1 :4 et Actes 4 :12). C’est un don de Dieu qui assure
l'homme d'une destinée éternelle et bienheureuse.
Et puisqu’aux yeux de
Dieu, rien n’a de valeur monétaire, l’auteur du livre des proverbes aurait
raison de dire : Proverbes 22 :1b « … la grâce vaut mieux que l’argent et que l’or. »
Alors, en Jésus-Christ c’est par grâce, que la grâce nous est donnée ; au
point que l’évangéliste Jean écrit : Jean 1 :16 « Et nous avons tous reçu de sa
plénitude, et grâce pour grâce … » En effet :
i.
Grace
à la grâce de Dieu : le pécheur est pardonné.
ii.
Grace
à la grâce de Dieu : La réconciliation est réalisée
iii.
Grace
à la grâce de Dieu : Le salut est accordé
iv.
Grace
à la grâce de Dieu, le ciel nous est ouvert.
En nous donnant la
mère, la fille nous est aussi donnée. C’est dire, qu’en nous accordant la
grâce, la paix nous est donnée. Paul les a rattachées pour en avoir fait
l’expérience sur la route de Damas. Gracié de Jésus-Christ, il a dû dire a
d’autres, particulièrement aux chrétiens d’Ephese : Ephésiens 2 :8
« C’est la grâce vous êtes sauves
par le moyen de la foi et cela ne vient pas de vous c’est le don gratuit de
Dieu » Et aux chrétiens de Rome il eut à dire : Romains
5 :1 « Etant donc justifiés par
la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, »
En ce qui concerne la paix : Et Paul et Jude, chacun pour sa part a exprimé ce vœu puisqu’il sait combien grande est sa nécessité pour le croyant. Car la paix c’est la tranquillité de l’esprit. C’est l’état d'âme qu'aucune inquiétude ne vient troubler
·
La
paix : Elle préserve la pensée du croyant des troubles occasionnés
par l’adversaire.
·
La
paix : Elle conforte au croyant l’assurance de son salut en Jésus-Christ.
·
La
paix : Elle sécurise à la faveur du croyant la confiance placée en
Jésus-Christ.
- La connaissance, (Je sais qu’Il est Maitre et le Souverain de
l’univers)
- La confiance (Je sais en Qui j’ai cru) et
- La conscience (Dieu ne fait jamais défaut à celui qui le cherche)
a)
Dieu Pourvoira :
Philippiens 4 :19 « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins
selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. »
b)
Dieu guidera… : Esaïe 49 :10 « Ils
n’auront pas faim et ils n’auront pas soif ; Le mirage et le soleil ne les
feront point souffrir ; Car celui qui a pitié d’eux sera leur guide, Et il les
conduira vers des sources d’eaux. »
c)
Dieu fortifiera… : 1Pierre
5 :10 « Le Dieu
de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus-Christ à sa gloire éternelle, après
que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous
affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. »
d)
Dieu soutiendra…, Ps 89 :21 89-22 « Ma main le soutiendra, Et mon
bras le fortifiera. » Esaïe 41 :10 Ne crains rien, car Je suis avec toi ;
Ne promène pas des regards inquiets, car Je suis ton Dieu ; Je te fortifie, Je
viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite triomphante.
e)
Dieu délivrera…, 2Timothée 4
:18 « Le
Seigneur me délivrera de toute œuvre mauvaise, et il me sauvera pour me faire
entrer dans son royaume céleste. A lui soit la gloire aux siècles des siècles !
Amen ! »
f)
Dieu gardera…, Psaumes 121 :7 « L’Eternel te gardera de tout
mal, Il gardera ton âme ; » Psaumes 121 :8 « L’Eternel gardera
ton départ et ton arrivée, Dès maintenant et à jamais. »
Et de surcroit
g)
Dieu sauvera dès maintenant et à jamais. 2Timothée
4 :18 « Le Seigneur me délivrera de toute œuvre mauvaise, et il me sauvera
pour me faire entrer dans son royaume céleste. A lui soit la gloire aux siècles
des siècles ! Amen ! »
Le croyant peut donc
aisément chanter : « Quel
repos ! Paix parfaite ! Et bonheur sous les ailes du Seigneur. »
IV
DIEU NOTRE PERE ET JESUS
CHRIST LE SEIGNEUR:
DEUX GRANDS EMBRANCHEMENTS
DE LA SOURCE ETERNELLE.
Reconnaissons, que de
l’unité parfaite de Dieu le Père et Jésus-Christ, il est impropre en un certain
sens de parler de conjonction, puisque le Christ Lui-même eut à déclarer à
Philippe : « Je suis dans le Père et
le Père est en Moi. »
La conjonction de
coordination « et » ne s’associerait-elle pas à la préposition
« avec » pour aider les témoins de Jéhovah à étayer l’infériorité de
Jésus-Christ par rapport à Jéhovah, le Père ?
Pour vous aider à
mieux comprendre une approche explicative des coordinations, prenons un exemple
anodin. Certains parleraient de la conjonction ou l’ajout de l’eau à la farine
pour avoir une pâte. Ici, il faut bien reconnaitre que ces éléments sont
différents par nature. Ils ont été au préalable des éléments séparés qui pour
une cause ultérieure sont mélangés. Cependant, il importe de noter et accepter
que Dieu notre Père et Jésus-Christ le Seigneur sont, de manière fonctionnelle,
positionnelle, aux mieux par attribution, deux embranchements de la Source
éternelle, que nul ne saurait diviser, étant de même nature et de même essence.
Et pourquoi pas ?
Nos expériences
quotidiennes fourmillent d’exemples. J’en retiendrais pour explication, l’eau à
l’état liquide, solide ou vapeur. J’en retiendrais l’eau contenue dans un
récipient venant du Canada, qui mélangée à celle d’un récipient de la France,
met l’homme au défi de les identifier selon la provenance. Et, comment
expliquer ce phénomène ? L’essence et la nature de l’eau témoigne de sa
parfaite unité.
Si
des deux premiers versets de la lettre de l’apôtre Paul aux Philippiens nous
avons dit que deux font la paire. Puisque l’apôtre a aligné :
a) Paul
et Timothée : Deux grandes figures du Nouveau Testament
b) Evêques
et diacres : Deux grandes positions dans l’Eglise de Jésus-Christ.
c) La
grâce et la paix : Deux grands souhaits exprimés par l’apôtre.
d) Dieu
notre Père et Jésus Christ le Seigneur : Deux grands embranchements de la
Source éternelle.
Aux
versets trois, quatre et cinq du premier chapitre l’apôtre Paul exprime
a) Les principales causes de ses
remerciements à Dieu
b) Les principales causes de sa
joie par rapport aux philippiens
Ces
versets sont ainsi formules : « Je
rends grâces à mon Dieu de tout le souvenir que je garde de vous, ne cessant,
dans toutes mes prières pour vous tous, de manifester ma joie au sujet de la
part que vous prenez à l’Evangile,
depuis le premier jour jusqu’à maintenant. »
Par
ailleurs, non seulement il importe de noter les idées principales de ces
versets, mais les renforcements qui y sont apportés et le pourquoi de ces
accentuations. L’apôtre écrit :
a)
Je rends grâces à mon Dieu au lieu
d’écrire je rends grâces à Dieu
b)
De tout le souvenir que je garde
de vous tous, au lieu du souvenir que je garde de vous.
c)
Ne cessant, dans toutes mes
prières pour vous tous, au lieu d’écrire : ne cessant dans mes prières
pour vous.
De manifester ma joie au sujet
de la part que vous prenez à l’Evangile, depuis le premier jour jusqu’à
maintenant. »
On
aurait pu dire que ces remarques n’ont aucune importance, mais au fond et pour
l’apôtre les mots ont été bien choisis en raison de leur valeur étymologique
pour mieux exprimer la pensée de l’apôtre.
1)
L’apôtre parle de son Dieu
personnel pour le salut qui lui fut accordé en Jésus-Christ son Sauveur. Il
déclare : «
·
1 Timothée 1 :13 « …moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un
homme violent. Mais j’ai obtenu miséricorde, … »
·
En Ephésiens 2 :7 l’apôtre a fait référence à la volonté de Dieu « de montrer dans les siècles à venir
l’infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. »
·
Actes 27 :23 « … Dieu à qui j’appartiens et que je sers … » Parole
d’assurance prononcée par Paul quand le navire dans lequel il fut embarque avec
d’autres pour l’Italie était en situation périlleuse.
Paul
n’est pas le premier à laisser, aux générations de toutes les races et de
toutes les classes, savoir que l’Eternel est son Dieu. Qu’on se rappelle :
Moise, de Salomon, de David : L’Eternel est mon Berger. Psaumes
23 :1 ; Et de Thomas : Mon Seigneur et mon Dieu. Alors
l’apôtre parle de son Dieu.
2)
De tout le souvenir : Cela fait référence à de nombreuses
occasions chaleureuses, empreintes de grâces et d’amour que les philippiens ont
fait montre lors de leurs rencontres.
3)
Souvenir que je garde de vous tous : (Oui, de manière
individuelle la mémoire de Paul est fidèle ; elle projette une image
virtuelle des moments merveilleux de bonne compagnie. Mais de tous, donc individuel ou en
groupe, c’est extraordinaire et inexplicable dans un monde d’hypocrites et
d’égoïstes.
Wow,
ce souvenir nous laisse penser à une véritable leçon de fraternité.
4)
Toutes mes prières pour vous tous : De
la mémoire de l’apôtre, jamais le nom ou le visage d’un chrétien de Philippe ne
s’efface.
Voilà
des idées secondaires qui devraient nous interpeller tous pour une vie de
convivialité dans l’Eglise de Jésus-Christ.
Toujours
nous référant à l’apôtre, revenons premièrement sur
a) Les principales causes de ses
remerciements à Dieu
Notons
que Paul est en prison à Rome, loin de l’Eglise a Philippe, ne pouvant jouir de
leur présence, il se nourrit de sa mémoire. Il le dit très clairement :
(v :3) « Je rends grâces à mon
Dieu de tout le souvenir que je garde de vous, … »
Faute
de détails l’apôtre nous laisse à deviner quelque peu. De ces Philippiens,
ne serait-ce pas :
·
L’obéissance démontrée en de
nombreuses circonstances.
·
La bonne attitude gardée en de
nombreuses occasions.
·
L’attention portée en toute
fraternité.
·
La relation étroite révélée parmi
ou d’entre les frères dans la foi.
En
vérité, les chrétiens de Philippe, de par leur comportement s’associeraient à
l’auteur de l’épitre aux Hébreux pour dire aux chrétiens d’aujourd’hui : Hébreux 13 :17 « Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence, (Considération
respectueuse à l'égard du berger ; Considération,
respect, politesse, et pourquoi pas des attitudes de civilité.) car ils veillent sur vos âmes comme devant
en rendre compte ; qu’il en soit ainsi, afin qu’ils le fassent avec joie,
et non en gémissant, ce qui ne vous serait d’aucun avantage. »
Se
souvenant des chrétiens de Philippe, l’apôtre parle de sa joie.
Toujours
nous référant à l’apôtre, revenons deuxièmement sur
b) La principale cause de sa
joie par rapport aux philippiens
·
Philippiens : « … la part que vous prenez à
l’Evangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant. »
o
Sans répit, vous recevez
l’évangile
o
Sans répit, vous écoutez
l’évangile
o
Sans répit, vous méditez
l’évangile
o
Sans répit, vous pratiquez
l’évangile
o
Sans répit, vous partagez
l’évangile
o
Sans répit, vous vivez l’évangile
Alors,
le contenu de la prière de Paul est formule,
·
D’expressions d’actions de grâces
à Dieu, (C’est-à-dire de remerciements, de reconnaissances à Dieu)
·
De paroles de joies intenses et
immenses.
Nous
avons pu souligner les souvenirs joyeux que Paul a eu des chrétiens de
Philippe. Quels souvenirs laissez-vous à vos frères dans la foi ?
Nous
avons pu souligner les principales motivations à la prière de Paul. Quelles
sont nos principales motivations dans nos prières ?
Nous
avons pu entendre la part que les Chrétiens de Philippe prirent à l’évangile. Quelle
part effective pouvez-vous mentionner de votre conversion à l’heure actuelle ?
Nous
avons entendu le témoignage de Paul des chrétiens de Philippe. Votre leader
pourrait-il autant en parler de vous ?
Toutefois,
des Philippiens, Paul écrit : « Je
rends grâces à mon Dieu de tout le souvenir que je garde de vous, ne cessant,
dans toutes mes prières pour vous tous, de manifester ma joie au sujet de la
part que vous prenez à l’Evangile, depuis le premier jour jusqu’à
maintenant. »
Qu’il
plaise au Saint-Esprit de Dieu de nous porter à réfléchir, nous examiner
nous-mêmes, et illuminer nos pensées, pour être
a)
Des exemples de bons souvenirs
pour nos frères et sœurs dans la foi ;
b)
Des feux de joies pour les autres,
c)
Des leçons formidables pour les
générations futures.
Nous
tenons à vous rappeler qu’aux versets trois, quatre et cinq du premier
chapitre, nous avons dit que l’apôtre Paul exprime
c) Les principales causes de ses
remerciements à Dieu
d) Les principales causes de sa
joie par rapport aux philippiens
Notons
le sentiment fort qui le traverse. Il en parle de sa persuasion et avec
persuasion. C’est dire qu’il est convaincu et assuré de ce qu’il parle. En
effet, de quoi est-il persuadé ? De Qui est-il persuadé ? En raison
de quoi est-il persuadé ?
A
la première question, répondons que Paul est persuadé, en se rendant compte
a)
Du travail évident aux cœurs des
Philippiens.
b)
De l’intérêt attentif et
ininterrompu porté à l’évangile. (V :5)
c)
De l’amour fraternel que les
philippiens exercent.
De
Qui l’apôtre est-il persuadé ? Notons qu’il se réfère au pronom
démonstratif « Celui » nous laissant à la recherche de l’Etre que ce
pronom veut démontrer. Celui, oui Celui qui a commencé l’œuvre et qui soit
capable de la rendre parfaite pour le jour de Jésus-Christ.
En
effet, la repentance, la croissance et la persévérance du Chrétien sont
initiées, nourries, et assurées par quoi et par qui ? : La puissance
merveilleuse du Saint-Esprit. C’est Lui qui conduira à la perfection son œuvre,
commencée dans la vie des chrétiens à Philippes.
Pour
répondre à la troisième question, disons que Paul est persuadé en raison :
a)
Du caractère de Dieu : Paul a la pleine conviction que ce que Dieu
promet, Il l’accomplit, soit dans le temps ou dans l’éternité. Et selon Nombres 23 :19a « Dieu n’est point un homme pour
mentir, Ni fils d’un homme pour se repentir… » Il est Immuable : C’est dire que sa
décision est invariable et son entreprise, irréversible.
b) De la grâce de Dieu : Jacques 1 :17 « … toute grâce excellente et tout
don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez Lequel il n’y a ni
changement ni ombre de variation. »
c)
De la puissance de Dieu : Fort de sa
puissance Paul dira au deuxième chapitre le verset 13 « … c’est Dieu qui produit (puissance de production) en vous le vouloir et le faire, selon son
bon plaisir. » Et c’est avec raison que Paul eut à dire à
Timothée : 2 Timothée 1 :12b « …
je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a la puissance de garder mon
dépôt … ». Paul en apporta plus de lumière quand, de lui-même, il
dit : Philippiens 4 :13 « Je puis tout par Celui qui me
fortifie. »
De
Dieu, Paul est persuadé en raison
d)
De la nature de son œuvre : Il s’agit
d’une œuvre divine, indépendante de toute influence et action humaines
e)
De la valeur de son œuvre : Elle est
précieuse, inestimable et éternelle.
f)
Du résultat de son œuvre :
i.
Jude 1(e) : Les chrétiens sont : gardés pour Jésus-Christ.
ii.
Jean 4 :2c-3 « Je vais vous préparer une place. Et, lorsque Je M’en serai allé,
et que Je vous aurai préparé une place, Je reviendrai, et Je vous prendrai avec
Moi, afin que là où Je suis vous y soyez aussi. »
iii.
Philippiens 1 :23 « … être avec Christ, … »
g)
De la perfection de son œuvre : Cela
arrivera à maturité,
i.
Au jour de Jésus-Christ :
Philippiens 1 :6
ii.
Au jour de Christ : Philippiens 1 :10
iii.
Au jour de la rédemption : Ephésiens 4 :30
Tenant
compte de l’enseignement des théologiens relatives à la triple phase de la
sanctification. Cela arrivera à maturité, parce qu’elle est
positionnelle, progressive et finale.
En
effet, 1 Corinthiens 1 :4-9 est à
lire entièrement, mais spécifiquement au verset 8 il est écrit : « Il vous affermira aussi jusqu’à la
fin, pour que vous soyez irréprochables au jour de notre Seigneur
Jésus-Christ. » Question de
perfection.
Telles
sont les causes essentielles de la persuasion, l’assurance ou la conviction de
l’apôtre. Alors, il écrit, Philippiens
1 :6 « Je suis persuadé (Paul) que Celui (Dieu) qui a commencé en vous cette bonne œuvre (en vous : Philippiens) la rendra parfaite pour le jour de
Jésus-Christ. »
Immédiatement,
il enchaine et écrit au verset sept : « Il
est juste que je pense ainsi de vous tous, parce que je vous porte dans mon
cœur, soit dans mes liens, soit dans la défense et la confirmation de
l’Evangile, vous qui tous participez à la même grâce que moi. »
La
formation travaillée et raffinée de Paul, liée à une rhétorique élevée quand
surtout il prend la parole, tout cela est telle, que je demanderais au
Saint-Esprit de nous illuminer et nous faciliter la compréhension de ce verset.
Il importe de reconnaitre qu’il est du style de Paul d’intercaler des phrases
d’idées secondaires aux principales. Prenons pour exemples Romains 12 :1 « Je
vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos
corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, » Dans
sa deuxième lettre aux Corinthiens on y retrouve le même style : 2 Corinthiens 12 :2-3 « Je connais un homme en Christ, qui
fut, il y a quatorze ans, ravi jusqu’au troisième ciel (si ce fut dans son
corps je ne sais, si ce fut hors de son corps je ne sais, Dieu le sait). Et je
sais que cet homme (si ce fut dans son corps ou sans son corps je ne sais, Dieu
le sait) fut enlevé dans le
paradis, et qu’il entendit des paroles ineffables qu’il n’est pas permis à un
homme d’exprimer. »
Ainsi
donc, son adresse aux Philippiens, le verset sept du chapitre premier, pourrait
être formulée de la sorte : « Vous, qui tous participez à la même
grâce que moi, Il est juste que je pense ainsi de vous tous, parce que je vous
porte dans mon cœur, soit dans mes liens, soit dans la défense et la
confirmation de l’Evangile »
Essayons
maintenant d’analyser ce verset.
Reconnaissons que :
a)
C’est par pure grâce, que l’apôtre
Paul lui-même est passé du rôle de persécuteur de l’Eglise de Jésus-Christ à
celui de serviteur du Seigneur et de son peuple.
b)
C’est par grâce également, que des
philippiens, comme tous les hommes de toutes les races, de toutes les classes,
et de toutes les époques, vendus aux péchés, sont lavés par le sang salvateur
de Jésus-Christ.
Alors,
l’apôtre s’assemble au grand paquet et déclare : « Vous, qui tous
participez à la même grâce que moi, »
L’apôtre
a en effet écrit : « Il est
juste que je pense ainsi de vous… » Cette partie fait référence :
a)
A l’assurance que Dieu rendra
parfaite son œuvre gracieusement commencée aux cœurs des chrétiens à Philippe.
Car en vérité, Dieu ne manquera pas de parfaire son œuvre. Sans aucune
appréhension, il est juste que l’apôtre pense ainsi des Philippiens.
b)
A la place des chrétiens de
Philippe au cœur même de l’apôtre. Ainsi donc, son vœu le plus cher, c’est de
voir cette œuvre commencée en eux, achevée au jour de Christ. Les portant dans
son cœur, sa joie sera parfaite de les revoir dans la gloire. Du spectacle
merveilleux et glorieux, en être témoin, comme vous et moi, au jour de
l’enlèvement de l’Eglise de Jésus-Christ. Être enfin, témoin de ces philippiens
qu’il a eu le privilège d’initier à l’évangile, instruit des saintes écritures,
et même de loin, réconforté dans la foi. Alors l’apôtre écrit : « Il est juste que je pense ainsi de
vous, parce que je vous porte dans mon cœur. »
L’apôtre
Paul a ajouté : « soit dans mes
liens, soit dans la confirmation de l’évangile. » Il importe de se
rappeler que toutes ces belles paroles transcrites par la plume de l’apôtre,
furent les pensées d’un homme au corps lié par des chaines, mais à l’âme
heureusement libérée, pour continuer l’œuvre à laquelle le Seigneur l’a
appelé : La confirmation de
l’évangile.
Son
fameux discours rapporté en Actes 26 traduit :
a)
Le revirement d’un homme
transformé sur le chemin de Damas ;
b)
Le message d’un homme mandaté par
le Christ ;
c)
La hardiesse d’un homme persuadé
de l’évangile ;
De
ce discours en voilà quelques bribes :
« … Je m'estime heureux,
roi Agrippa, d'avoir aujourd'hui à me justifier devant toi … Je te prie donc de
m'écouter avec patience. … j'ai vécu pharisien, selon la secte la plus rigide
de notre religion. Et maintenant, je suis mis en jugement parce que
j'espère l'accomplissement de la promesse que Dieu a faite à nos pères, et à
laquelle aspirent nos douze tribus, qui servent Dieu continuellement nuit et
jour. C'est pour cette espérance, ô roi, que je suis accusé par des Juifs !
Quoi ! vous semble-t-il
incroyable que Dieu ressuscite les morts ? Pour moi, j'avais cru devoir agir
vigoureusement contre le nom de Jésus de Nazareth. 10 C'est ce que j'ai fait à
Jérusalem. J'ai jeté en prison plusieurs des saints, ayant reçu ce pouvoir des
principaux sacrificateurs, et, quand on les mettait à mort, je joignais mon
suffrage à celui des autres. 11 je les ai souvent châtiés dans toutes les
synagogues, et je les forçais à blasphémer. Dans mes excès de fureur contre
eux, je les persécutais même jusque dans les villes étrangères. 12 C'est dans
ce but que je me rendis à Damas, avec l'autorisation et la permission des
principaux sacrificateurs.
13 Vers le milieu du jour,
ô roi, je vis en chemin resplendir autour de moi et de mes compagnons une
lumière venant du ciel, et dont l'éclat surpassait celui du soleil. 14 Nous tombâmes tous par terre, et j'entendis une voix qui me disait
en langue hébraïque : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il te serait dur
de regimber contre les aiguillons. 15 Je répondis : Qui es-tu, Seigneur ? Et le
Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes.
16 Mais lève-tôt, et
tiens-toi sur tes pieds ; car Je te suis apparu pour t'établir ministre et
témoin des choses que tu as vues et de celles pour lesquelles Je t'apparaîtrai.
17 Je t'ai choisi du milieu de ce peuple et du milieu des païens, vers qui Je
t'envoie, 18 afin que tu leur ouvres les yeux, pour qu'ils passent des ténèbres
à la lumière et de la puissance de satan à Dieu, pour qu'ils reçoivent, par la
foi en moi, le pardon des péchés et l'héritage avec les sanctifiés.
19 En conséquence, roi
Agrippa, je n'ai point résisté à la vision céleste : Agrippa dit à Paul : Tu vas bientôt me
persuader de devenir chrétien ! 29 Paul répondit : Que ce soit bientôt, ou que
ce soit tard, plaise à Dieu que non seulement toi, mais encore tous ceux qui
m'écoutent aujourd'hui, vous deveniez tels que je suis, à l'exception de ces
liens !
Ces
paroles de Paul, traduisent la confirmation de l’évangile, bien qu’en
les prononçant, il eut été dans les chaines.
Notons
en effet, qu’en dépit de toute la difficile situation dans laquelle Paul se
trouvait, il ne songeait qu’aux chrétiens de Philippe et leur témoignait son
amour en jurant : Philippiens
1 :8 « … Dieu m’est témoin
que je vous chéris tous avec la tendresse de Jésus-Christ. » Wow.
ETUDES PHILIPPIENS
1 :8-11
En
effet l’apôtre est, nous le rappelons, un homme de conviction. Au besoin il en
fait serment au plus haut degré. Car quand
d’autres penseraient que des intérêts personnels l’auraient lié en certaines
circonstances ; quand des esprits malins lui auraient attribués toutes
sortes de commérages ; quand d’autres lui auraient prêtés des idées
populistes ou le désir de se faire voir ou aimer ; qu’ils lisent donc à la
première lettre aux Thessaloniciens
chapitre deux, le verset cinq, ce qu’il a très clairement
écrit : « Jamais, en
effet, nous n’avons usé de paroles flatteuses, comme vous le savez ; jamais
nous n’avons eu la cupidité pour mobile, Dieu en est témoin. Nous n’avons point cherché la gloire qui
vient des hommes, ni de vous ni des autres ; … » alors, si
l’homme aurait méfiance à le croire, Paul choisit pour référence le Seul à
pouvoir réellement rendre témoignage : C’est
a)
Celui qui sonde les cœurs et les
reins
b)
Celui qui pénètre les cœurs et lit
les pensées
c)
Celui qui voit tout et connait
tout.
Qu’on
se rappelle encore en effet, il est un homme de conviction. Dieu seul peut
témoigner du sentiment élevé dont le cœur de Paul est envahi à la faveur des
chrétiens de Philippe.
A
dire qu’il les chérit tous (aime tous, affectionne tous, les porte tous dans
son cœur) (tous : sans exclusion ; tous sans réclusion, tous, sans
retranchement de l’un au profit de l’autre ; tous sans excommunication) et
cela avec la tendresse de Jésus-Christ ; (C’est-à-dire :la bonté de
J-C ; la miséricorde de J-C, la compassion de Jésus-Christ.
Par
cette déclaration faite aux Philippiens et rapportée au verset 8, l’apôtre
laisse comprendre :
a)
Combien il voudrait les voir jouir
de la grâce et du salut en Jésus-Christ.
b)
Combien il accepterait de souffrir
pour qu’ils reçoivent l’évangile.
c)
Combien il voudrait les voir
grandir dans la connaissance du Christ.
d)
Combien il souhaite les revoir au
ciel, aux côtés de Jésus-Christ.
Et
l’apôtre écrit : « Dieu m’est
témoin que je vous chéris tous avec la tendresse de Jésus-Christ. » Et
cet amour si grand et si fort, il va l’exprimer, mettant ainsi les chrétiens de
Philippe au courant de ses intercessions auprès de Dieu pour la réalisation des
vœux de son cœur les concernant. Et il écrit au versets 9, 10 et 11 « Et
ce que je demande dans mes prières, c’est que votre amour augmente de plus en
plus en connaissance et en pleine intelligence pour le discernement des choses
les meilleures, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de
Christ, remplis du fruit de justice qui est par Jésus-Christ, à la gloire et à
la louange de Dieu. »
Et ce que je demande dans
mes prières : Le contenu
des prières de l’apôtre est essentiel
dans les requêtes ; préférentiel dans les vœux ; substantiel dans les
propos et vocationnel dans les résultats.
i.
Essentiel dans les requêtes
Premièrement : C’est que votre amour
augmente de plus en plus (accumulation :
rassembler de manière progressive des éléments : bâtir) en connaissance
1.
L’amour de la connaissance
L’amour
et le besoin d’avoir à l’esprit l’idée précise et complète de Jésus-Christ le
Sauveur. L’amour et l’impatience d’être imbu de l’espérance qui s’attache à son
appel. L’amour et la fièvre de savoir quelle est la richesse de la gloire de
l’héritage réservé aux saints.
Bien
plus, l’amour d’approfondir la connaissance
·
Dans les lois et les commandements
de l’Eternel ;
·
Des ordonnances et les doctrines
bibliques ;
·
De l’évangile de Jésus-Christ et
la marche chrétienne
La
première partie de sa demande : que
votre amour augmente de plus en plus en connaissance
Deuxièmement : c’est que votre amour
augmente de plus en plus en connaissance et en pleine intelligence
2.
L’amour de l’intelligence
L’amour
de toujours mettre en exercice les fonctions mentales :
Sans
nier l’importance de la foi chez le chrétien, l’apôtre l’invite ici à
l’exercice des fonctions mentales. Alors que : L’exercice des fonctions
mentales est soumis aux exigences de la scientificité : la méthode
scientifique passe par l’observation, l’expérimentation et l’application.
Notons en effet que la connaissance donne la main à l’observation, par la
lecture méditative des Saintes Ecritures ; l’intelligence éclaire le
chemin à l’expérimentation, une intelligence soumise à l’Esprit de Dieu ;
et l’application est sœur jumelle de la pratique.
a)
L’intelligence pour observer et
comprendre
b)
L’intelligence pour discerner
entre le bien et le mal.
c)
L’intelligence pour choisir, vivre
et jouir.
d)
L’intelligence pour devenir purs
et irréprochables.
D’où
le :
ii.
Préférentiel dans les vœux
Comment
préférentiel ? L’apôtre écrit : « pour
le discernement des choses les meilleures » Ce sont des vœux en
rapport aux choses les meilleures, non celles assurant le confort temporel sur
la terre, mais celles qui conduisent au bonheur d’être avec Christ dans le
séjour de la gloire éternelle.
Opter
pour les choses les meilleures, c’est préférer, choisir, décider du vrai contre
le faux, du bien contre le mal, de la pureté contre l’immoralité, de
l’obéissance contre la transgression, bref du ciel contre l’enfer.
L’amour
de la connaissance, l’amour de l’intelligence sont des points essentiels dans
les requêtes de l’apôtre. Et l’essentiel dans les requêtes a conduit au
préférentiel dans les vœux. Notons troisièmement :
iii.
Substantiel dans les propos
Parler
de substance ici, c’est faire référence à ce qu’il y a d’inaltérable dans les
termes utilisés par l’apôtre. Les mots qu’il a choisis ont leurs valeurs
étymologiques, c’est-à-dire tout en suivant scientifiquement l’évolution des
mots à travers le temps, il convient de partir à la recherche des mots dans
leur racine originale.
Notons
les termes utilisés par l’apôtre : amour,
Connaissance : L’exercice de la faculté mentale pour saisir par intellect ou
intuition, soit de manière objective ou subjective, rationnelle ou spéculative,
expérimentale ou sensorielle un fait ou une réalité indéniable.
Intelligence : L’exercice les fonctions mentales pour
discerner et choisir.
Discernement :
La faculté expérimentale de l'esprit pour apprécier des choses à leur juste
valeur ou apprécier des situations selon leur émergence, nature, évolution,
objectif et finalité et, d'en juger avec bon sens et clarté.
Meilleur : c’est la qualité supérieure d’un
objet, d’une chose ou d’un état, dans ses conditions les plus avantageuses,
utiles ou agréables.
Pureté : État d’une âme non corrompue, une âme
dépouillée de toutes souillures.
Irréprochabilité : C’est l’état de celui à qui, on ne peut faire aucun reproche, aucune
critique, l’homme auquel on ne peut adresser aucun blâme.
Jour
de Christ : C’est bibliquement et prophétiquement le jour de
l’enlèvement de l’Eglise, le jour où Jésus-Christ rencontrera son Eglise dans
les airs.
Fruit
de justice : c'est à la gloire et à la louange de Dieu, le fruit
des œuvres de Jésus-Christ (le ticket du racheté) pour la vie éternelle.
Gloire et louange : termes d’honneur utilisés par les chrétiens pour célébrer les
trois personnes en Dieu.
iv.
Vocationnel dans les résultats
Vocationnel,
compte tenu de l’attirance par laquelle l'être humain se sent appelé par
Dieu a la vie éternelle par Jésus-Christ le Sauveur. La vocation du racheté est la raison même de
la prière de l’apôtre. Il le dit : « Afin
que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, remplis du fruit
de justice qui est par Jésus-Christ, à la gloire et à la louange de Dieu. »
Être purs et
irréprochables :
a)
Irréalisable par l’homme.
i.
Il importe de savoir que la pureté
est loin d’être l’affaire du savon, de l’eau et de toutes les pratiques
hygiéniques.
b)
Exécutable par Dieu
i.
Il importe de retenir que seule la
puissance purificatrice du sang de Christ peut laver l’homme de toutes ses
iniquités.
Après
que l’apôtre eut salué les saints à Philippe, leur fit part du souvenir qu’il
garde de leur convivialité, et ait prié en leur faveur, Il a tenu de leur
assurer de l’effet de son emprisonnement. Il écrit aux versets 12, 13 et 14 de
Philippiens le chapitre premier : « Je
veux que vous sachiez, frères, que ce qui m’est arrivé a plutôt contribué aux
progrès de l’Evangile. En effet, dans tout le prétoire et partout ailleurs, nul
n’ignore que c’est pour Christ que je suis dans les liens, et la plupart des
frères dans le Seigneur, encouragés par mes liens, ont plus d’assurance pour
annoncer sans crainte la parole. »
Il
y a des choses qui méritent d’être sues, bien examinées et appréciées ; Non
avec des pensées qui chagrinent, mais avec l’esprit illuminé par le
Saint-Esprit pour comprendre la volonté de Dieu et se réjouir du résultat.
Je veux que vous sachiez, (déclaration forte en tonalite) frères, que ce qui m’est
arrivé a plutôt contribué aux progrès de l’Evangile.
Paul aurait pu dire : Tel est le plan du Seigneur me concernant et
concernant mon ministère. Et c’est à ce point de vue que, l’apôtre tient à
ce que les Philippiens soient informés des suites de son arrestation à Rome.
Notons
par ailleurs que son arrestation, qui devrait nous servir de leçon, fut à
la fois : un test de son caractère ; de sa conviction et de sa
maturité :
a) Un test de son caractère
i.
Loin d’être découragé de sa
situation, l’apôtre a fait preuve de sérénité et de fermeté face aux épreuves.
Qu’on
se réfère aux paroles de l’apôtre adressées aux chrétiens de Corinthe. 2
corinthiens 12 :10 « C’est
pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les
calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ ; car,
quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. »
ii.
Loin de renoncer à sa mission, l’apôtre,
a fait preuve de ténacité, de hardiesse et même d’insolence.
Ténacité : Qu’on se souvienne. Quand des disciples prièrent Paul de ne pas
monter à Jérusalem. Alors voilà ce qu’il dit, ce qui est rapporté en Actes 21 :12-13 « Alors il répondit : Que faites-vous, en
pleurant et en me brisant le cœur ? Je suis prêt, non seulement à être
lié, mais encore à mourir à Jérusalem pour le nom du Seigneur Jésus.
Hardiesse : Qu’on se souvienne. Car après s’être justifié pour sa défense devant
Agrippa, et quand celui-ci prit la parole pour lui dire : Actes 26 :28 « Tu vas bientôt me persuader de devenir chrétien ! » Paul
répondit : Actes 26 :29 « Que ce soit bientôt ou que ce soit
tard, plaise à Dieu que non seulement toi, mais encore tous ceux qui m’écoutent
aujourd’hui, vous deveniez tels que je suis, à l’exception de ces
liens ! »
Insolence : Selon Actes 28 :17 En
présence d’un soldat qui le gardait, Au
bout de trois jours, Paul convoqua les principaux des Juifs ; verset 23 « Ils lui fixèrent un jour, et plusieurs vinrent le trouver dans
son logis. Paul leur annonça le royaume de Dieu, en rendant témoignage, et en
cherchant, par la loi de Moïse et par les prophètes, à les persuader de ce qui
concerne Jésus. L’entretien dura depuis le matin jusqu’au soir. »
Loin
d’être découragé de sa situation, loin de renoncer à sa mission, l’apôtre
demeure un homme faisant preuves de ténacité, de hardiesse et d’insolence.
Alors il écrit à ses frères de l’Eglise a Philippe : « Je veux que vous sachiez… »
b) Un test de sa conviction
i.
L’apôtre est convaincu de son
apostolat. Sa
conviction le porte à profiter de toutes circonstances ; en tout lieu ;
et face toutes épreuves de poursuivre l’œuvre à laquelle il est mandate et
rester attache à son Seigneur. Très clairement il déclara :
Romains 8 :35 « Qui nous séparera de l’amour
de Christ ? (7 références) Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la
persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? » Il mentionna
7 autres références de conviction aux versets 38-39 « Car j’ai l’assurance que
:
1)
Ni la mort ni la vie, c’est-à-dire les
extrêmes expériences de l’homme.
2)
Ni les anges ni les dominations, c’est-à-dire
toutes les cohortes des cieux. (C.c.p., sidéral et atmosphérique.
3)
Ni les choses présentes ni les choses à venir, c’est-à-dire les visibles et les invisibles.
4)
Ni les puissances, c’est-à-dire toutes les
forces maléfiques et malfaisantes.
5)
Ni la hauteur, c’est-à-dire toute la voute
au-dessus de nos têtes.
6)
Ni la profondeur, c’est-à-dire jusqu’aux
confins même de l’enfer.
7)
Ni aucune autre créature, c’est-à-dire personne,
absolument personne ; ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en
Jésus-Christ notre Seigneur.
Alors
il écrit à ses frères de l’Eglise a Philippe, d’un ton fort : « Je veux que vous sachiez… »
c) Un test de sa maturité.
i.
L’apôtre a démontré, par ses temps
d’épreuves qu’il était parvenu à un développement spirituel élevé. Alors, il
l’a dit plus loin. Galates 2 :20
« … si je vis, ce n’est
plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je
vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, … »
ii.
L’apôtre a démontré, par ses temps
d’épreuves qu’il était parvenu à un développement spirituel pouvant le porter à
supporter pour sa part, les souffrances avec joie, et pour d’autres, servir
d’encouragement à la poursuite de l’œuvre.
a. Souffrir avec joie,
i.
Puisque nulle remarque de
complaintes ou de murmures dans sa lettre.
ii.
Puisque nulle renonciation à sa
foi, ni de reproches à son Maitre,
Alors,
d’un ton fort, il écrit à ses frères de l’Eglise a Philippe : « Je veux que vous sachiez… » Quoi
précisément les frères et sœurs à Philippe devaient-ils savoir ? Et Paul
continue « ce qui m’est
arrivé »
1ere question : Qu’est ce qui est arrivé ?
Si
vous et moi nous demanderions que s’était-il arrive ? Les philippiens
savaient que l’apôtre a été mis en résidence surveillée à Rome. Actes 28 nous en donne les détails.
Toutefois au verset 16 on y lit « Lorsque nous fûmes arrivés à Rome, on
permit à Paul de demeurer en son particulier, avec un soldat qui le
gardait. » 30 « Paul demeura deux ans entiers dans
une maison qu’il avait louée. »
En
effet n’étant point un criminel de droit commun, il n’y eut aucun forfait
justifiant son arrestation et son emprisonnement. La seule cause évoquée et qui
Lui était reprochée par les juifs c’est qu’il répandit les doctrines d'un
certain Jésus de Nazareth.
2eme question : Comment cela est-il arrivé ? Paul : Une vie
d’épreuves
Actes 18 :12 « … les Juifs se
soulevèrent unanimement contre Paul, et le menèrent devant le tribunal, »
Actes 22 :22 « Ils l’écoutèrent jusqu’à
cette parole. Mais alors ils élevèrent la voix, disant : Ote de la terre
un pareil homme ! Il n’est pas digne de vivre. »
2 Corinthiens 11 :24 « cinq fois j’ai reçu des
Juifs quarante coups moins un, »
3eme question : Pourquoi cela est-il arrivé ?
Actes 28 : 20b « … c’est à cause de
l’espérance d’Israël que je porte cette chaîne. »
Pourquoi
cela est-il arrivé ? Un serviteur de Dieu dans les chaines ? En effet, Paul, loin d’être prisonnier des
Romains, quoi qu’il le soit dans leurs chaines, mais de préférence, comme il
l’a mentionné lui-même en Ephésiens 3 :1 ; en Philémon 1 :1 ; en
Philémon 1 :9 oui plutôt : « Paul, prisonnier de Jésus-Christ,
... » Car, ce qui est arrivé à l’apôtre Paul a été prédit par le Christ
Lui-même. Actes 9 :16 « et Je lui montrerai tout ce qu’il doit
souffrir pour mon nom. »
Révisons
le texte : Paul écrit : « Je
veux que vous sachiez, frères, que ce qui m’est arrivé a plutôt contribué aux
progrès de l’Evangile. » Frères Philippiens, loin de vous plaindre de
persécutions, d’abus, d’emprisonnement, de chaines entravant mes déplacements, pensez
et réjouissez-vous du progrès de l’évangile.
Quoi
dirions-nous : Prison et progrès, n’y a-t-il pas là, controverse,
divergence ? Comment concilier la vie en prison au progrès de l’évangile ?
Le progrès de l’Evangile
Ceci
peut et doit être considéré de plusieurs manières.
1)
L’apôtre, bavard quant à la
proclamation de l’évangile, puisqu’il n’est pas un homme à se taire ; profite
de son emprisonnement pour que les soldats de la garde prétorienne chargée par
relai de sa surveillance entendent parler de Jésus, le grand Sujet de toutes
les conversations de Paul. Et il s’en réjouit.
2)
Lors de la comparution de Paul par
devant l’empereur, notons le bien, le nom du Christ a été ainsi prononcé et
devant la plus haute instance judiciaire de l'empire.
3)
Ainsi, l’arrestation de Paul, l’emprisonnement
de Paul, les chaines de Paul, le procès de Paul rendait possible en haut lieu,
l’annonce et l’audition du message de l’évangile.
Alors,
par la seule communication de bouche à oreilles ; Sans les moyens
technologiques modernes ; Paul trop content parle du progrès de l’évangile.
Et il eut à dire : Philippiens
1 :13-14 : « En effet,
dans tout le prétoire et partout ailleurs, nul n’ignore que c’est pour Christ
que je suis dans les liens, et la plupart des frères dans le Seigneur,
encouragés par mes liens, ont plus d’assurance pour annoncer sans crainte la
parole. »
LES PREDICATEURS ET LEURS
MOTIVATIONS
Philippiens 1 :15-18
« Quelques-uns, il est
vrai, prêchent Christ par envie et par esprit de dispute ; mais d’autres
le prêchent avec des dispositions bienveillantes. Ceux-ci agissent par amour,
sachant que je suis établi pour la défense de l’Evangile, tandis que ceux-là,
animés d’un esprit de dispute, annoncent Christ par des motifs qui ne sont pas
purs et avec la pensée de me susciter quelque tribulation dans mes liens. Qu’importe ? De toute manière, que ce
soit pour l’apparence, que ce soit sincèrement, Christ n’est pas moins
annoncé : je m’en réjouis, et je m’en réjouirai encore. »
Nombreux
sont ceux qui s’adonnent à l’œuvre de la prédication de l’évangile.
Malheureusement, du premier siècle jusqu’à l’heure actuelle, certains effectuent
le travail par envie ; non du désir de bien faire, mais dans le sens
péjoratif du terme, la tendance de rivaliser celui ou ceux que Dieu appelle
expressément au ministère de la prédication de l’évangile, ou même d’en tirer
avantages, ou quelques gains sordides. Si certains prêchent par envie, Dieu
merci, certains s’adonnent à l’œuvre par de bienveillantes dispositions.
A. Le motif d’envie
Si
l’apôtre ne donne pas de détails des hommes qui prêchent par envie, sa parole
nous laisse entrevoir, puisqu’ils sont hommes, que peut-être, nombreux
furent :
a)
Jaloux de sa position de leader
i.
Un homme d’influence pour plus
d’un et même aujourd’hui encore quoique mort. Particulièrement, il a fortement
influence Timothée.
b)
Jaloux du résultat de son œuvre.
i.
13 épitres à son actif
ii.
Son œuvre à l’édification des
églises
1.
A Rome, en Galatie, à Philippes, à
Corinthe, à Ephese à Thessalonique
c)
Jaloux de son prestige parmi les chrétiens
i.
Philippiens 4 :11b « … j’ai appris à être content de l’état où je
me trouve. »
ii.
A Timothée son enfant dans la foi,
il en donnera leçon : 1 Timothée 6
:7 -9 « car nous n’avons rien
apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien
emporter ; si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous
suffira. Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, dans
le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les
hommes dans la ruine et la perdition. »
d)
Jaloux de l’amour que des chrétiens lui témoignent.
i.
Philippiens 4 :10 « J’ai éprouvé une grande joie dans le
Seigneur de ce que vous avez pu enfin renouveler l’expression de vos sentiments
pour moi ; »
e)
Jaloux des contributions qu’il a reçues tandis qu’il était en prison.
Philippiens 4 :18 « J’ai tout reçu, et je suis
dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Epaphrodite
ce qui vient de vous comme un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu
accepte, et qui lui est agréable. »
B.- Le motif de dispute
Certains
s’adonnent à l’œuvre de la prédication, mais ne peuvent contenir leur jalousie
et leur orgueil. Ils mettent en doutent ou disputent de :
a)
L’appel et du mandat d’un
serviteur.
b)
L’œuvre du Saint-Esprit au moyen
d’un serviteur
c)
La capacité d’un serviteur en
le mesurant a son savoir.
« Quelques-uns, il est
vrai, prêchent Christ par envie et par esprit de dispute … » Et l’apôtre se laisse aller, dévoilant ses souffrances. Il
disait : « ceux-là, animés d’un
esprit de dispute, annoncent Christ par des motifs qui ne sont pas purs et avec
la pensée de me susciter quelque tribulation dans mes liens. »
Les
motifs d’envie et de dispute sont des motifs impurs. Car :
a)
Au lieu de faire progresser
l’œuvre de Christ ils la retardent.
i.
Par la création de camps opposés
ii.
Par le vouloir de paraitre
iii.
Par la tendance à rabaisser
d’autres.
b)
Au lieu d’encourager les faibles
dans la foi, ils les dérangent et les dispersent.
i.
Se disant du dehors comme
au-dedans tout est pareil.
ii.
Se disant : meilleur de jouir
sa vie
c)
Au lieu d’encadrer les vrais
serviteurs de Dieu, ils les font souffrir.
D’un
côté, des prédicateurs ont malheureusement eu à la pensée de susciter à Paul quelques
tribulations à l’esprit et souffrances dans le cœur, tandis que son corps était
d’un autre côté entravé par des chaines. Jude eut à dire au verset 4a de son
chapitre : «il s’est glissé parmi
vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des impies, »
Toutefois,
l’apôtre Paul eut à dire aux Philippiens eux-mêmes, chapitre 2 :1-3 : « Si donc il y a quelque consolation en
Christ, s’il y a quelque soulagement dans la charité, s’il y a quelque union
d’esprit, s’il y a quelque compassion et quelque miséricorde, rendez ma joie
parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même
pensée. Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que
l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes.
Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi
ceux des autres. Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ,
… »
Motif
d’envie ; motif de dispute, mais tout autre est :
C.- Le motif de service
« D’autres … prêchent
avec des dispositions bienveillantes. Ceux-ci agissent par amour, sachant que
je suis établi pour la défense de l’Evangile, … »
dit Paul.
Ces
autres qui sont-ils ? Ce sont :
a)
Ceux qui se soumettent à la
volonté de Dieu.
i.
Par rapport à Christ, Paul s’est
nommé « Prisonnier ». Il l’a dit deux fois aux Ephésiens, une fois à
Timothée, et deux à Philémon.
b)
Ceux qui se mettent de bonne
volonté aux services des appelés.
i.
C’est à juste titre qu’on appelle
Paul : l’apôtre des gentils c’est-à-dire des nations.
c)
Ceux qui prêchent droitement la
parole de l’évangile
Ils
effectuent le travail avec des dispositions bienveillantes, avec amour. Nombreux
sont ceux qui ont soutenu Paul en prison, soutenant encore tous ceux qui
travaillent à l’avance de l’œuvre de Christ. L’apôtre disait au verset
14 : « la plupart des frères
dans le Seigneur, encouragés par mes liens, ont plus d’assurance pour annoncer
sans crainte la parole. »
A
lire le verset 18 on est tenté à se poser la question à savoir : En quoi
ou comment Paul trouve-t-il moyen de se réjouir de l’œuvre de ses
opposants ?
Etonnement,
envers et contre tous, l’apôtre, illuminé par le Saint-Esprit, a su trier du
mauvais, jusqu’à retrouver la perle.
a)
Si du vrai serviteur de Dieu,
certains cherchent du mauvais, l’exemple de l’apôtre fait comprendre d’où et de
qui la parole provienne le meilleur est de chercher Christ.
b)
Si du vrai serviteur de Dieu, certains
se font critiques, l’exemple de l’apôtre fait comprendre d’où et de qui la
parole provienne, l’essentiel c’est que le nom de Christ n’est pas moins
annoncé.
En
effet, il serait mieux et souhaitable que l’évangile soit prêché par ceux qui
aiment Christ sincèrement et de manière inaltérable, mais s’ils ne prêchent, … Quand
quelques pharisiens, … dirent à Jésus :
« Maître, reprends tes disciples. Il répondit : Je vous le dis, s’ils
se taisent, les pierres crieront ! » La question : qui sont
ces pierres auxquelles le Maitre fit référence. Ainsi, l’apôtre eut à
dire : « Qu’importe ?
De toute manière, que ce soit pour l’apparence, que ce soit sincèrement, Christ
n’est pas moins annoncé : je m’en réjouis, et je m’en réjouirai
encore. »
a)
Pour en tirer des profits
personnels et égoïstes
b)
Pour mener une vie conforme à la
volonté de Dieu
c)
Pour vivre d’elle et la partager
Comme
il est écrit : Esdras 7 :10
« Esdras avait appliqué son cœur à
étudier et à mettre en pratique la loi de l’Eternel, et à enseigner au milieu
d’Israël les lois et les ordonnances. »
Loin
des motifs d’envie et de dispute, le
motif de service nous recommande à :
a)
Etudier la parole
b)
Pratiquer la parole
c)
Enseigner la parole.
Il
importe de noter que l’apôtre utilise la conjonction de coordination « car »
afin de porter les chrétiens de Philippe à saisir, autrement, la raison
explicative de ce qu’il vient de dire, déclarant, « je sais que cela tournera à mon salut ». Comment
cela ? Serait-ce à croire que l’œuvre des opposants tournera au salut de
Paul ? Parlant ici de salut, notons que cela ne veut pas dire
que :
a)
Il mettait en doute l’œuvre de la
grâce salvatrice de Jésus et par Jésus.
b)
Il mettait en cause et au rejet le
salut obtenu depuis sa rencontre avec le Christ sur la route de Damas
c)
Son salut, serait le résultat de
l’œuvre de ses opposants.
Non,
mille fois non. En effet, ce terme salut peut et est souvent utilisé en
différentes occasions. Soit pour exprimer : la grâce salvatrice, la grâce
protectrice, la grâce libératrice et même parfois la grâce commune. En Philippiens 1 :19 l’apôtre a fait
mention de l’action libératrice que Dieu produirait en sa faveur. C’est, comme
à dire, je sais que cela tournera à ma libération, à ma délivrance.
En
plus, l’apôtre a fait comprendre aux chrétiens de Philippes,
a)
L’importance de leurs intercessions,
complétant sa phrase de la sorte : «je
sais que cela tournera à mon salut, grâce à vos prières… » C’est
la parole qui nous dit : Jacques
5 :16b « ... La prière fervente
du juste a une grande efficace. » 1
Pierre 3 :12 « Car les yeux du
Seigneur sont sur les justes Et ses oreilles sont attentives à leur prière,
… »
b)
L’importance de l’assistance de l’Esprit
de Jésus-Christ. Alors il dit : « …
je sais que cela tournera à mon salut, non seulement, grâce à vos prières, mais bien plus : à l’assistance de l’Esprit de Jésus-Christ, … »
Reconnaissons
que nos prières sont souvent imparfaites et mal exprimées. Les tendances
égoïstes, les inclinations au mal, les apparences camouflées, les manques de
sincérité, bref, nos faiblesses dressent des barrières empêchant Dieu de porter
attention à nos prières. L’apôtre en savait si bien, loin de dédaigner les
prières des frères, loin de se remettre totalement à leurs interventions, fit
mention de la plus importante démarche : « l’assistance de l’Esprit de Jésus-Christ. » Romains 8 :26 « De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous
ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais
l’Esprit Lui-même intercède par des soupirs inexprimables ; »
Des versets 19 à 21 de Philippiens le chapitre
premier, l’apôtre Paul a mentionné trois points importants qui méritent notre
attention. Il a parlé de son attente, son espérance et son assurance.
a) SON ATTENTE
i.
C’est qu’il n’aura honte de rien.
Car, il savait que c’était pour Christ qu’il était dans les chaines. Il
connaissait les saintes écritures qui déclarent au Psaumes 91 :14-15 « Puisqu’il m’aime, je le
délivrerai ; Je le protégerai, puisqu’il connaît mon nom. Il m’invoquera,
et je lui répondrai ; Je serai avec lui dans la détresse, Je le délivrerai
et je le glorifierai. »
ii.
Dans l’attente de sa libération,
l’apôtre garde la ferme assurance qu’il n’en sera ni honteux, ni confus. Mais
de préférence que ce soit sur la terre ou au ciel il en sera heureux.
b) SON ESPERANCE :
i.
L’espérance : C’est une vertu
surnaturelle par laquelle l’apôtre croit devoir attendre avec confiance la
grâce libératrice de Dieu. En effet le
verset 5 de Romains 5 est traduit par :
La bible : Louis Segond
« … l'espérance ne trompe point, … »
La bible : Martin
« … l'espérance ne confond point, … »
La bible : Darby
« …l'espérance ne rend point honteux… »
ii.
L’espérance : C’est pour
l’apôtre la bonne disposition de son âme, la quiétude d’esprit à voir réaliser
très bientôt ce que son cœur désire.
Et
c’est l’auteur de l’épitre aux Hébreux qui dit Hébreux 6 :19 « Cette
espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide ;
elle pénètre au-delà du voile, … » Et c’est à juste titre que Jérémie
déclare : Jérémie 17 :7 « Béni soit l’homme qui se confie dans
l’Eternel, Et dont l’Eternel est l’espérance ! »
Puisse
Dieu nous aider à saisir le bien-fondé (le fondement théologique des termes utilisés
par l’apôtre Paul. Le troisième :
c) SON ASSURANCE :
L’assurance
de l’apôtre est formidable. Car il sait que maintenant comme toujours, Christ
sera glorifié dans son corps …, soit par sa vie, soit par sa mort ;
·
Maintenant comme toujours : Il en a parlé ainsi car c’est ce même qui fit une déclaration
formelle en Romains 8 : 35 « Qui nous séparera de l’amour de
Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la
faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? » Et il a ajouté aux
versets 38-39 « Car j’ai l’assurance
que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses
présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la
profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu
manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. »
·
Christ sera glorifié dans son corps :
§ Il est à noter que l’apôtre dit bien « dans son corps » et pourquoi ne dit-il de préférence « par
son corps » ? Retenons que le corps en tant que véhicule de
communication est pour certains trop souvent manufacture d’insanités ?
Mais pour Paul, son corps étant le temple du Saint-Esprit, il le contrôlait. Il
disait : 1 Corinthiens 9 :27a
« … je traite durement mon corps et
je le tiens assujetti, » Alors il dit : « Christ sera
glorifié dans mon corps. »
§ Il est à noter que c’était dans une lettre aux Chrétiens de la Galatie
que l’apôtre fit une déclaration pertinente. Galates 6 :17b « … je
porte sur mon corps les marques de Jésus. »
A
ceux qui diraient comment ? Il suffira de lire : 2 Corinthiens 11 :23-25 « … ministres de
Christ ? — Je parle en homme qui extravague. — Je le
suis plus encore : par les travaux, bien plus ; par les coups, bien
plus ; par les emprisonnements, bien plus. Souvent en danger de mort, cinq
fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un, trois fois j’ai été battu de
verges, une fois j’ai été lapidé, trois fois j’ai fait naufrage, j’ai passé un
jour et une nuit dans l’abîme. »
Et
quand il dit aux Colossiens 1 :24 « Je me réjouis maintenant dans mes
souffrances pour vous ; et ce
qui manque aux souffrances de Christ, je l’achève en ma chair, pour son corps,
qui est l’Eglise. » Ce n’est donc pas sans raison qu’il
disait : Christ sera glorifié dans son corps :
·
Soit par ma vie, soit par ma mort ;
L’apôtre
porte ici lumière sur ce qu’il disait au verset 18. « … Je sais que cela tournera à mon salut » (ma libération,
ma délivrance). C’était dire tout simplement : Que je vive ou que je
meure, les chaines tomberont. Et j’ai l’assurance que de l’une (ma vie) que de
l’autre (ma mort) Christ sera glorifie dans mon corps.
C’est
ici le clou scellant les déclarations d’un humain.
Une vie transformée : Ayant subi une
profonde transformation depuis que Saul a été saisi sur la route de Damas, devenu
Paul il dira à d’autres Romains
12 :2 « Ne vous conformez
pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de
l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui
est bon, agréable et parfait. »
Une vie consacrée : Loin de me répéter
puisque je disais déjà que l’apôtre était un homme de vision, un homme de
mission. Comment l’auteur du cantique CEF
# 137 ne prêterait-il pas à Paul ses paroles, lors de sa conversion et
qu’il chanterait : « Consacre
mon offrande, mais ton sceau sur mon cœur… »
Christ
est ma vie dit Paul : Et cela, en vertu des principes : 1)
arrestation, 2) affection, 3) relation et 4) action.
a)
Arrestation (sans résistance) Acceptation : Depuis la
rencontre sur le chemin de damas.
i.
Christ est devenu son Sauveur et son Maitre
ii.
L’apôtre est devenu l’esclave de ce nouveau Maitre
b)
Affection : Ressentie tout le reste de sa
vie.
c)
Relation : Elle est, en dépit de tout,
continuelle entre le Serviteur et son Maitre Romains 8
i.
Je suis en Christ.
ii.
Christ est en moi.
d)
Action : Ses différents voyages
missionnaires, les églises implantées et les épitres écrites.
Une mort victorieuse : 2 Timothée 4 :7-8 « J’ai combattu le bon combat, j’ai
achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est
réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là,
… »
Une mort glorieuse : A voir le Sauveur face à face. A voir Jésus dans sa beauté. L’apôtre
aurait pu chanter : « O joie, O suprême grâce, O bonheur,
félicite. »
a)
La croyance en l’œuvre expiatoire
de Jésus-Christ. Romains 10 :9 « Si tu confesses de ta bouche le
Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts,
tu seras sauvé. »
b) La dépendance totale du salut en Jésus-Christ. Actes 4 :12 « Il n’y a de
salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait
été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. »
c)
L’assurance que rien ne peut
séparer le sauvé, de son Dieu. Jean
10 :28 « Je leur donne la vie
éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma
main. »
1)
Qui peut avec sincérité et
conviction dire comme Paul : « Christ est ma vie et mort m’est un
gain ?
2)
Qui depuis sa rencontre avec
Christ peut reconnaitre et témoigner qu’il mène, une vie crucifiée, une vie
transformée, une vie consacrée ?
3)
Qui, par sa relation avec peut se
prévaloir d’une mort heureuse, d’une mort victorieuse, d’une mort
glorieuse ?
Mais si la mort est une
délivrance, si de suite, cette mort est un gain, n’est-ce pas triste de
continuer à expérimenter une existence difficile et douloureuse ?
Oui :
a)
Une vie dans la souffrance, mais
utile à la propagation de l’évangile.
b)
Une vie dans la souffrance, mais
utile au salut des âmes.
c)
Une vie dans la souffrance, mais
utile à servir le Maitre.
Alors
l’apôtre dit : « …, je ne
saurais dire ce que je dois préférer. » Car ce n’est pas à
l’esclave de prendre des décisions. L’esclave doit raisonner en esclave et
le Maitre en maitre. L’apôtre le sait et met automatiquement en balance son
désir, quoique vif et brulant. Un désir vif et brulant car il a ajouté aux
versets suivants : 23-26 « Je suis pressé des deux côtés :
j’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui de beaucoup est le
meilleur ; mais à cause de vous il est plus nécessaire que je demeure dans
la chair. Et je suis persuadé, je sais que je demeurerai et que je resterai
avec vous tous, pour votre avancement et pour votre joie dans la foi, afin que,
par mon retour auprès de vous, vous ayez en moi un abondant sujet de vous
glorifier en Jésus-Christ. »
Je suis pressé des deux
côtés : C’est exprimer les sentiments qui le
bouleversent.
a)
Parler de Christ qui l’attire vers
son ciel.
i.
J’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ,
1.
Le voir face à face : une
face éclatante et rayonnante
2.
Se reposer de temps en temps sur
son sein à l’instar de l’apôtre Jean
3.
Jouir de sa présence merveilleuse
ii.
Ce qui de beaucoup est le meilleur ;
1.
Le meilleur : C’est le ciel ou l’on vit loin des péripéties de la terre et
d’un monde pervers.
2.
Le meilleur : C’est Jésus-Christ, avec Qui tout est clair, rien de
trouble ; tout est bon, rien de mauvais ; tout est beau, rien de
laideur.
b)
Parler des Philippiens qu’il ne
voudrait pas sevrer. Et l’apôtre écrit : « mais à cause de vous »
Quoi,
dirait-on à Paul, d’où vient ce « mais » ? Va-t-il changer ce
grand et vif désir d’aller au plus tôt vers son Dieu ? Et parlant des
Philippiens, il dit « à cause de
vous » Les Philippiens allaient-ils comprendre ce grand vœu exprimer
par l’apôtre ?
1) Afin de vous nourrir du lait spirituel.
2) Afin de m’assurer de votre maturité spirituelle
3) Afin de surveiller à ce que personne ne vous détourne
4) Afin que par ma présence, vous vous glorifiez en Jésus-Christ.
Je suis persuadé, je sais que
je demeurerai et que je resterai avec vous tous,
Persuader et savoir :
a)
C’est être convaincu de ce que
l’on croit.
b) C’est être certain de ce qui arrivera
a)
Son appel par le Christ
i.
Actes 9 :6 « Tremblant et saisi d’effroi, il dit : Seigneur, que veux-tu
que je fasse ? Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, entre dans la
ville, et on te dira ce que tu dois faire. »
b)
Sa mission pour le Christ
i.
Actes 9 :15 « … cet homme est un instrument que J’ai choisi, pour porter mon
Nom devant les nations, devant les rois, et devant les fils
d’Israël ; »
c)
La promesse du Christ
i.
Jean 16 :24 b « … Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit
parfaite. »
En
effet de quoi est-il persuadé et qu’il sait pertinemment ? Il le dit
clairement « je demeurerai et que je
resterai avec vous tous, » Il importe de se demander pourquoi l’apôtre
utilise les deux verbes qui apparemment semblent avoir la même signification.
Il faut noter la substance étymologique des deux termes.
a) Demeurer : C’est l’idée de s’attarder pour quelque temps afin de réaliser quelques
choses, puis en être délogé.
b) Rester : C’est l’idée d’une vie prolongée, de prendre racine et faire vieux os.
Et
tout de suite, il en donne les raisons. Il dit aux frères et sœurs de Philippe
que c’est :
a)
Pour votre avancement
i.
Les bébés dans la foi ont besoin
du lait spirituel pour se fortifier. Et plus loin de la nourriture biblique
solide pour grandir et vivre selon l’évangile.
b)
Pour votre joie dans la foi,
i.
La présence d’un leader, d’un
berger apporte confiance et joie à l’ensemble du troupeau.
c)
Pour que vous ayez en moi un abondant sujet de vous glorifier en
Jésus-Christ. »
i.
Se glorifier en Jésus-Christ de la
libération de l’apôtre Paul.
ii.
Se glorifier en Jésus-Christ de la
mission de l’apôtre Paul.
iii.
Se glorifier en Jésus-Christ de la
présence de l’apôtre Paul.
Questions :
1)
Combien d’entre nous sont
persuadés de l’appel du Christ ?
2)
Combien d’entre nous sont
persuadés de sa mission pour le Christ ?
3)
Combien d’entre nous sont
persuadés et se rassurent de la promesse du Christ ?
4)
Notre présence, est-elle
nécessaire pour l’avancement des bébés dans la foi ?
5)
Notre présence, sert-elle à rendre
joyeuse la vie des frères et des sœurs en Jésus-Christ ?
6)
Notre présence, convie-t-elle les
autres à se glorifier en Jésus-Christ ?
Il
importe premièrement de considérer l’adverbe « seulement » utilisé par l’apôtre. C’est déjà dire aux
Philippiens : Attention, prêtez bien attention à mes conseils. Tenez à ne
pas vous en défaire, mais plutôt vous en contraindre, vous discipliner.
Conduisez-vous d’une manière
digne de l’Evangile de Christ :
1 : La conversion
C’est
le fait de répondre à l'appel de la grâce, la volonté de Dieu et de s’y
soumettre. C’est donner un nouveau sens, une nouvelle direction à sa vie. 2 Corinthiens 5 :17 « Si quelqu’un est en Christ, il est
une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes
choses sont devenues nouvelles. »
Cela
implique un changement de comportement, d’attitude et d’habitude. Galates
5 :24 « Ceux qui sont à
Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. »
Cela
implique également un changement de camp selon Psaumes 1 :1 « Heureux l’homme qui ne marche pas selon le
conseil des méchants, Qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, Et qui ne
s’assied pas en compagnie des moqueurs, … »
C’est
le fait de rechercher la sainteté, et, en Christ y parvenir. 1 Thessaloniciens 4 :7 « Car Dieu ne nous a pas appelés à
l’impureté, mais à la sanctification. » 1 Pierre 11 :5 « Mais,
puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute
votre conduite, … »
C’est
le fait de réfléchir profondément aux écrits de la parole sacrée ; Se
laisser illuminer par le Saint-Esprit, pour enfin se conformer à la volonté de
Dieu. Josué 1 : 8a « Que ce livre de la loi ne s’éloigne
point de ta bouche ; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon
tout ce qui y est écrit ; … »
4 : L’obéissance
C’est
par allégeance au Seigneur : la soumission dévouée marquant l’amour, la
dépendance, la révérence et le respect. 1
Samuel 15 :22b « l’obéissance
vaut mieux que les sacrifices, … »
C’est
le ressentiment éprouvé et la manifestation démontrée du regret de ses péchés
et la résolution de s’en détacher. Actes
3 :19 « Repentez-vous donc et
convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, … »
C’est
la pétition journalière du chrétien. 1
Thessaloniciens 5 :17 « Priez
sans cesse. » Un chrétien digne de ce nom écrit à propos de la
prière : « Et que jamais Dieu ne me voit passer sans toi l’un de mes
jours. »
7 : La fidélité
C’est :
a)
Vivre d’une foi
inébranlable ;
b)
Garder son attachement et son
allégeance
c)
Respecter sa parole et son
engagement.
i.
Apocalypse 2 »10 … « Sois fidèle jusqu’à la mort, … »
Il
s’agit d’un produit perpétuel en raison de la sève spirituelle jaillissant à
flot dans la vie du chrétien. Et ce fruit est un ensemble. Il est unique dans
sa conception systématique. Il est multiple dans résultats ; portant
toutes les substances de la dignité chrétienne. Galates 5 :22 « Mais le
fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la
bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ; … »
1)
Qui, de ses approches, s’en
reconnait ?
2)
Qui se reconnait digne du nom de
chrétien ?
3)
Qui, par cette étude rattrapera sa
dignité ?
·
Par rapport à sa famille
·
Par rapport à son église
·
Par rapport à l’état
i. Se garder de l’impureté sous toutes ses formes.
L’impureté
c’est l’élément nuisible à la santé de l’esprit ; le virus indésirable qui
souille le corps pour plus loin le détruire. C’est en effet, au point de vue
moral, social et religieux : l’indécence choquante.
Marc 7 :21-22
« Car c'est du dedans,
c'est du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les
impudicités, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude,
le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. »
Colossiens 3 :5-6
« Faites donc mourir les
membres qui sont sur la terre, l'impudicité, l'impureté, les passions, les
mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie. C'est à cause de ces
choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion, … »
Éphésiens 5 :3
« Que l'impudicité,
qu'aucune espèce d'impureté, et que la cupidité, ne soient pas même nommées
parmi vous, ainsi qu'il convient à des saints. »
1 Thessaloniciens 4 :3-7
« Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification ; c'est que vous vous absteniez de l’impudicité ; c'est que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et l'honnêteté, sans vous livrer à une convoitise passionnée, comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu ; c'est que personne n'use envers son frère de fraude et de cupidité dans les affaires, parce que le Seigneur tire vengeance de toutes ces choses, comme nous vous l'avons déjà dit et attesté. Car Dieu ne nous a pas appelés à l'impureté, mais à la sanctification. »
Et
l’apôtre écrit : Philippiens
1 :27a « « Seulement,
conduisez-vous d’une manière digne de l’Evangile de Christ… »
La deuxième exigence de la dignité chrétienne par rapport à soi-même c’est :
ii. Avoir la volonté manifeste de renoncer au mensonge
Le mensonge : C’est le fait de prononcer des paroles contraires à la vérité ; des paroles prononcées dans l'intention de bluffer, de tromper, d’exploiter, d’escroquer, d’escamoter, etc. … C’est à ce sujet, qu’il est écrit :
Psaumes 120 :3 « Que te donne, que te
rapporte Une langue trompeuse ?
Exode 23 :1 « Tu ne répandras point de
faux bruit. Tu ne te joindras point au méchant pour faire un faux
témoignage. »
Éphésiens 4 :25 « C'est pourquoi, renoncez
au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain ; car
nous sommes membres les uns des autres. »
C’est
avec raison que l’apôtre écrit : Philippiens
1 :27a « « Seulement,
conduisez-vous d’une manière digne de l’Evangile de Christ… »
La
troisième exigence de la dignité chrétienne par rapport à soi-même c’est :
iii.
Prendre la décision ferme de ne point dérober.
C’est
interdire ou repousser une telle idée de monter à sa pensée. C’est refuser
toute invitation à devenir agent d’une entreprise frauduleuse. Et si jamais il
en était ainsi, enfin se découvrir du manteau du vol. C’est donc, par rapport à
soi-même, se conduire d’une manière digne de l’évangile de Christ. A ce sujet
la parole de Dieu est claire :
a) La loi de l’Eternel :
Exode 20 :15 « Tu ne déroberas
point. »
b) Parole de Jésus :
Injonction
Matthieu 19 :18 ... Et Jésus répondit : « Tu
ne tueras point ; tu ne commettras point d’adultère ; tu ne
déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; »
c) Rappel par l’apôtre
Paul :
Romains 13 :9 « En effet, les
commandements : Tu ne commettras point d’adultère, tu ne tueras point, tu
ne déroberas point, tu ne convoiteras point, et ceux qu’il peut encore y
avoir, se résument dans cette parole : Tu aimeras ton prochain comme
toi-même. »
d) Conseils de l’apôtre
Paul :
Ephésiens 4 :28 « Que celui qui dérobait
ne dérobe plus ; mais plutôt qu’il travaille, en faisant de ses mains
ce qui est bien, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le
besoin. »
Tite 2 : 9-10 « Exhorte les serviteurs à
être soumis à leurs maîtres, à leur plaire en toutes choses, à n’être point contredisants,
à ne rien dérober, mais à montrer toujours une parfaite fidélité,
afin de faire honorer en tout la doctrine de Dieu notre Sauveur. »
e) Exhortation de l’apôtre
Pierre :
1 Pierre 4 :15 « Que nul de vous, en
effet, ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou comme
s’ingérant dans les affaires d’autrui. »
C’est
donc l’une des raisons pour lesquelles l’apôtre écrit au verset 27 : « Seulement,
conduisez-vous d’une manière digne de l’Evangile de Christ, … »
La
quatrième exigence de la dignité chrétienne par rapport à soi-même c’est :
iv.
Prendre la résolution inébranlable de garder sa langue en bride
La
parole, dit-on, est d’argent, mais le silence est d’or. Il faut, à propos,
savoir se taire. Si Jean Guitton
écrit : « Quand on ne sait pas, il vaut mieux se taire que d'étaler
son ignorance. » Guillaume Penn écrit
pour sa part : « … il y a folie à parler, il y a sagesse à se taire,
et le silence est toujours le parti le plus sûr. » Et c’est à propos que
pour se conduire d’une manière digne de
l’évangile de Christ, selon l’exhortation de l’apôtre Paul aux chrétiens de
Philippe, que Jacques écrit : Jacques
1 :26 « Si quelqu’un croit être
religieux, sans tenir sa langue en bride, mais en trompant son cœur, la
religion de cet homme est vaine. »
Si
Salomon allait dire : Proverbes 10
:19 « Celui qui parle beaucoup
ne manque pas de pécher, Mais celui qui retient ses lèvres est un homme
prudent. » S’il devait ajouter : Proverbes 10 :31 « La
bouche du juste produit la sagesse, Mais la langue perverse sera
retranchée. » Ne serait-ce pas à la prière sage de David qu’il s’était
référé. Au Psaumes 141 :3 David disait à son Dieu : « Eternel, mets une garde à ma bouche, Veille sur la porte de mes
lèvres ! »
La
cinquième exigence de la dignité chrétienne par rapport à soi-même c’est :
v.
S’efforcer à la conservation de l’unité de l’esprit.
Si
l’apôtre Paul exhorte les Philippiens à se conduire d’une manière digne de
l’évangile de Christ ; C’est aussi lui qui dit aux chrétiens
d’Ephèse :
Ephésiens 4 :1-3 « Je vous exhorte donc,
moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d’une manière digne de la
vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec patience,
vous supportant les uns les autres avec charité, vous efforçant de conserver
l’unité de l’esprit par le lien de la paix. »
S’efforcer,
Puisque
cela exige d’accepter les mépris des fidèles de sa propre congrégation.
Puisque
cela exige d’accepter les injures des membres de sa propre assemblée.
Puisque
cela exige le renoncement à soi, se charger de sa croix et suivre Christ.
Puisque
tout cela, hors de Christ : impossible ; En Christ : facile,
possible, réalisable.
Si
l’apôtre écrit au verset 27 de sa
lettre aux chrétiens de Philippe : « Seulement,
conduisez-vous d’une manière digne de l’Evangile de Christ, … » C’est
aussi pour conserver l’unité de l’Esprit.
Après
les considérations faites sur les approches et les exigences de la dignité
chrétienne, considérons maintenant :
Les exigences de la dignité
chrétienne
·
Par rapport à sa famille
Ce
sont des exigences faites à tous les chrétiens membres d’une même
famille : Homme, femme et enfants.
Conjointement
papa et maman ont pour devoir d’introduire l’enfant dans la société
En
lui inculquant les règles de bienséance.
La
façon d’habiller
La
manière de bien se tenir dans les rues, à l’école, à l’église.
La
manière de traiter les vieillards, les adultes et ses pairs.
Le
père a expressément : pour devoir :
a)
Sur le plan matériel de pourvoir
aux besoins de sa famille.
·
En travaillant par ses facultés
·
En établissant avec son épouse un
budget de famille
·
En apprenant les enfants à
produire.
·
En gérant de manière intelligente
les biens de la famille
b)
Sur le plan spirituel de maintenir
le standard chrétien de sa famille
·
Par l’enseignement de l’Évangile
au sein du foyer.
·
Par la tenue régulière de réunion
de prière.
·
Par l’encouragement de tous et de
chacun à contribuer à l’avancement de l’œuvre du Seigneur. (Assistance aux
services de son église, participation aux programmes divers, les versements des
dimes et offrandes)
·
Par la tenue d’occasions
familiales enchanteresses.
En
effet, il existe des rapports bibliquement établis pour les époux. 1 Timothée 5 :8 « Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux
de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle. » Ephésiens 5 :25 « Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est
livré lui-même pour elle, … »
L’apôtre
Paul en a sérieusement tenu. En effet, des raisons bien spécifiques ont porté
l’apôtre Paul à exhorter d’abord les femmes.
a) Ephésiens 5 :22 « Femmes, soyez soumises à
vos maris, comme au Seigneur ; … » Ephésiens 5 :24 Or, de même
que l’Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs
maris en toutes choses.
Les
parents ont des droits et devoirs à l’égard de leurs enfants. De même les
enfants ont pour devoir d’obéir et d’honorer leurs parents
b) Ephésiens 6 :1 « Enfants, obéissez à vos
parents, selon le Seigneur, car cela est juste… »
Question :
Notre famille est-elle
administrativement équilibrée ?
Notre famille est-elle
chrétiennement équilibrée ?
Seulement, conduisez-vous
d’une manière digne de l’Evangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous
voir, soit que je reste absent, j’entende dire de vous que vous demeurez fermes
dans un même esprit, combattant d’une même âme pour la foi de l’Evangile,
Les exigences de la dignité
chrétienne
Par rapport à son église
La dignité
chrétienne exige que l’on soit :
a)
En parfaite communion avec son
assemblée. Hébreux 10 :25a « N’abandonnons
pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns ; … »
i.
Pour
certains la cause de l’abandon c’est la négligence
ii.
Pour
d’autres la cause de l’abandon c’est l’inconvenance
Le chrétien digne de ce nom reste en communion avec les saints en Jésus-Christ, puisque nous
formons un seul corps.
La
dignité chrétienne exige que l’on soit :
b)
D’un comportement qui honore
son église. 2
Corinthiens 6 :3 « Nous
ne donnons aucun sujet de scandale en quoi que ce soit, afin que le ministère
ne soit pas un objet de blâme. »
i.
C’est
éviter d’être pour l’église une pierre d’achoppement
ii.
C’est
éviter d’être pour l’église un élément d’obstacles
Le chrétien digne de ce nom est par son comportement un ministre de l’Évangile de Christ.
La
dignité chrétienne exige que l’on :
c)
S’adonne au ministère
d’évangélisation. Marc 16 :15 « Puis
Il (Jésus) leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne
nouvelle à toute la création. »
i.
Messagers
du grand Roi, proclamons avec foi la joyeuse nouvelle de la vie éternelle.
ii.
Publiez
bien haut la bonne nouvelle
Le
chrétien digne de ce nom obéit à l’ordre de son Maitre.
La dignité chrétienne exige
que l’on :
d)
Contribue financièrement aux
besoins de son église. Malachie 3 :10 « Apportez
à la maison du trésor toutes les dîmes, » 2 Chroniques 31 :5 « Lorsque la chose fut répandue, les enfants d’Israël
donnèrent en abondance les prémices du blé, du moût, de l’huile, du miel, et de
tous les produits des champs ; ils apportèrent aussi en abondance la dîme
de tout. »
Question :
A quel rythme fréquentez-vous
votre église ?
Votre comportement fait il honneur
à votre assemblée ?
Obéissez-vous à l’ordre de faire
des disciples ?
Votre contribution est-elle selon
les enseignements bibliques ?
Les exigences de la dignité
chrétienne
·
Par rapport à l’état
a)
Être selon Dieu soumis aux autorités établies :
2 Pierre 2 : 13-14 « Soyez soumis, à cause
du Seigneur, à toute autorité établie parmi les hommes, soit au roi comme
souverain, soit aux gouverneurs comme envoyés par lui pour punir les
malfaiteurs et pour approuver les gens de bien. »
Ecclésiaste 8 :2 « Je te dis : Observe
les ordres du roi, et cela à cause du serment fait à Dieu. »
Matthieu 22 :21 « De César, lui répondirent-ils.
Alors il leur dit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce
qui est à Dieu. »
Matthieu 17 :27 « Lorsqu’ils arrivèrent à
Capernaüm, ceux qui percevaient les deux drachmes s’adressèrent à Pierre, et
lui dirent : Votre maître ne paie-t-il pas les deux drachmes ? Oui, dit-il. Et quand il fut entré dans la
maison, Jésus le prévint, et dit : Que t’en semble, Simon ? Les rois
de la terre, de qui perçoivent-ils des tributs ou des impôts ? de leurs
fils, ou des étrangers ? Il lui
dit : Des étrangers. Et Jésus lui répondit : Les fils en sont donc
exempts. Mais, pour ne pas les scandaliser, va à la mer, jette l’hameçon, et
tire le premier poisson qui viendra ; ouvre-lui la bouche, et tu trouveras
un statère. Prends-le, et donne-le-leur pour Moi et pour toi. »
Toute
accession à un poste d’autorité est un acte de permission que Dieu accorde.
Romains 13 1 « Que toute personne soit
soumise aux autorités supérieures ; car il n’y a point d’autorité qui ne
vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. »
b)
Se garder d’injurier les autorités
établies
Ecclésiaste 10 :20 « Ne maudis pas le roi,
même dans ta pensée, et ne maudis pas le riche dans la chambre où tu
couches ; car l’oiseau du ciel emporterait ta voix, l’animal ailé
publierait tes paroles. » (Figure de style)
L’exercice
de la circonspection, c’est la retenue prudente que l'on observe dans sa
pensée, ses paroles et ses actions.
Exemple : L’attitude de l’apôtre Paul devant un souverain
sacrificateur : Actes 23 :1-5
« Paul, les regards fixés sur le
sanhédrin, dit : Hommes frères, c’est en toute bonne conscience que je me
suis conduit jusqu’à ce jour devant Dieu (comportement correct) … Le souverain sacrificateur Ananias
ordonna à ceux qui étaient près de lui de le frapper sur la bouche. (Action
inappropriée) Alors Paul lui dit :
Dieu te frappera, muraille blanchie !
(Propos
choquant et offensant) Tu es assis pour
me juger selon la loi, et tu violes la loi en ordonnant qu’on me frappe !
Ceux qui étaient près de lui dirent : Tu insultes le souverain sacrificateur de
Dieu ! Et Paul dit : Je ne savais pas, frères, que ce fût le
souverain sacrificateur ; car il est écrit : Tu ne parleras pas mal
du chef de ton peuple. »
c)
Intercéder pour l’illumination des
autorités établies
1 Timothée 2 :1-3 « J’exhorte donc, avant
toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des
actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui
sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille,
en toute piété et honnêteté.
Question :
·
Combien de fois, vous
souvenez-vous avoir critiqué, blâmé et même désobéi aux autorités
établies ?
·
Combien de fois, vous
souvenez-vous avoir prié Dieu pour l’illumination des autorités établies ?
C) LES RESULTATS DE LA DIGNITE
CHRETIENNE
Si
l’apôtre exhorte les Philippiens à se conduire d’une manière digne de l’évangile
de Christ, Si pour l’évangile de Christ, il faut un comportement telle qu’on
doit
a)
Souffrir, subir, boire le calice.
b)
Combattre, tenir bon, résister,
Qu’y
a-t-il de récompenses à rechercher, de salaire à attendre, de prix à espérer, de
couronne à vouloir et même ambitionner ?
a) Le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Philippiens 3 :14
b) La réception de :
i.
La couronne de justice … à tous ceux qui auront aimé l’avènement du
Seigneur. 2 Timothée 4 :8
ii.
La couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui L’aiment. Jacques 1 :12
iii.
La couronne incorruptible de la gloire. 1 Pierre 5 :4
c) Être un jour à table et servi par le Maitre. Luc 12 :37b « … Je
vous le dis en vérité, Il se ceindra, les fera mettre à table, et S’approchera
pour les servir… »
Question
Qui
comprend bien :
1)
Les approches de la dignité
chrétienne
2)
Les exigences de la dignité
chrétienne ?
3)
Les avantages de la dignité
chrétienne ?
Seulement, conduisez-vous
d’une manière digne de l’Evangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous
voir, soit que je reste absent, j’entende dire de vous que vous demeurez fermes
dans un même esprit, combattant d’une même âme pour la foi de l’Evangile,
En effet,
toutes les raisons évoquées sur la dignité chrétienne telles :
Les exigences de la dignité
chrétienne
• Par rapport à soi-même
• Par rapport à sa famille
• Par rapport à son église
• Par rapport à l’état
Elles n’étaient que
secondaires, puisque l’apôtre Paul a fait mention de la principale, quand il
dit : … Afin que, (soit que je vienne vous voir, soit
que je reste absent,) j’entende dire de vous que, … Pour la foi de l’Evangile,
a)
Vous demeurez fermes dans un
même esprit, : la fermeté : C’est-à-dire, ne se laissant point
dispersés par des idées controversées ; ni détournés de la vraie doctrine.
b)
(Vous combattez) combattant
d’une même âme : Le combat : C’est-à-dire, ne se laissant point
déroutés, ni vaincus par les attaques de l’ennemi.
i.
Impossible pour les fils de
perdition, membres des congrégations
ii.
Possible seulement pour les
disciples de Jésus-Christ, membres de son église universelle.
iii.
Possible dans l’unité de pensées,
de paroles et d’actions.
Comme le dit l’apôtre : Philippiens 3 :18 « … il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix de
Christ, … »
Questions :
1)
Qui se rend compte que souvent ses
idées et ses prises de position sont contraires à l’Evangile et à l’avancement
de l’église de Jésus-Christ ?
2)
Qui, de lui-même laisse entendre
de bons témoignages ?
Philippiens 1 :27-30
« Seulement,
conduisez-vous d’une manière digne de l’Evangile de Christ, afin que, soit que
je vienne vous voir, soit que je reste absent, j’entende dire de vous que vous
demeurez fermes dans un même esprit, combattant d’une même âme pour la foi de l’Evangile,
sans vous laisser aucunement effrayer par les adversaires, ce qui est pour eux une preuve
de perdition, mais pour vous de salut ;
et cela de la part de Dieu, car il vous a été
fait la grâce, par rapport à Christ, non seulement
de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui, en soutenant le même combat
que vous m’avez vu soutenir, et que vous apprenez maintenant que je
soutiens. »
L’apôtre
Paul, par son abondance d’idées exprimées de dix-neuf manières au verset
27, a produit une phrase dont la traduction française nous apporte cent quinze
mots, entre coupés seulement par des virgules et point-virgule.
- Un adverbe : « Seulement,
- Une exhortation : conduisez-vous
d’une manière digne de l’Evangile de Christ,
- Une liaison : afin que,
- Une visite : soit que je
vienne vous voir,
- Un éloignement : soit que je reste
absent,
- Un témoignage : j’entende dire de
vous
- Une fermeté : que vous demeurez
fermes dans un même esprit,
- Une lutte : combattant d’une
même âme
- La
croyance :
pour la foi de l’Evangile,
- La bravoure : sans vous laisser
aucunement effrayer par les adversaires,
- La chute : ce qui est pour
eux une preuve de perdition,
- La rédemption : mais pour vous de
salut ;
- Le
planificateur : et cela de la part de Dieu,
- La bienveillance : car il vous a été
fait la grâce,
- Le médiateur : par rapport à
Christ,
- Le Sauveur : non seulement de
croire en lui,
- Les persécutions : mais encore de
souffrir pour lui,
- La lutte : en soutenant le
même combat que vous m’avez vu soutenir,
- L’endurance : et que vous apprenez
maintenant que je soutiens. »
En
effet, toutes les raisons évoquées sur la dignité chrétienne telles :
Les
exigences de la dignité chrétienne
• Par rapport à soi-même
• Par rapport à sa famille
• Par rapport à son église
• Par rapport à l’état
Elles
n’étaient que secondaires, puisque l’apôtre Paul a fait mention de la
principale, quand il dit : … Afin que, (soit que je vienne vous voir, soit
que je reste absent,) j’entende dire de vous que, … Pour la foi de l’Evangile,
c) Vous demeurez fermes dans un même esprit, :
(7 - la fermeté) : C’est-à-dire, ne se laissant point dispersés par des idées
controversées ; ni détournés de la vraie doctrine.
d) (Vous combattez) combattant d’une même
âme : (8 -
Le combat) :
C’est-à-dire, ne se laissant point déroutés, ni vaincus par les attaques de
l’ennemi.
i.
Possible dans l’unité de pensées,
de paroles et d’actions.
ii.
Possible seulement pour les
disciples de Jésus-Christ, membres de son église universelle.
iii.
Impossible pour les fils de
perdition, membres des congrégations
Comme
le dit l’apôtre : Philippiens 3 :18
« … il en est plusieurs qui marchent
en ennemis de la croix de Christ, … »
Questions :
3)
Qui se rend compte que souvent ses
idées et ses prises de position sont contraires à l’Evangile et à l’avancement
de l’église de Jésus-Christ ?
4)
Qui, de lui-même laisse entendre
de bons témoignages ?
(9- La croyance) : pour la foi de l’Evangile,)
C’est
une confiance assurée en fonction de la fidélité de Dieu. La foi n'est pas
seulement un sentiment de confiance, mais une conviction en vertu des
connaissances révélées à propos de Dieu
Hébreux 11 :1 « Or la foi est une ferme
assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit
pas. »
(10 - La bravoure) : Sans vous laisser aucunement effrayer par
les adversaires,
Comment ?
a)
En raison de la protection céleste
dans le temps
2 Rois 6 :16 « Il répondit : Ne crains
point, car ceux qui sont avec nous sont en plus grand nombre que ceux qui sont
avec eux. »
b)
En raison de la garde de l’âme
pour l’éternité
Car
en dépit de tout ce qu’ils peuvent dire et entreprendre : Matthieu 10 :28 « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer
l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans
la géhenne. »
(11 - La chute) : Ce qui est pour eux une
preuve de perdition,
Jean 17 : 12 « Lorsque J’étais avec eux dans
le monde, Je les gardais en ton Nom. J’ai gardé ceux que Tu M’as donnés, et
aucun d’eux ne s’est perdu, sinon le fils de perdition, afin que l’Ecriture fût
accomplie. »
Ce
que les adversaires ne savent pas :
Précautions à prendre face aux serviteurs de Dieu
Matthieu 16 :19 « Je te donnerai les
clefs du royaume des cieux : ce que tu lieras sur la terre sera lié dans
les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. »
Jean 20 :23 « Ceux à qui vous pardonnerez
les péchés, ils leur seront pardonnés ; et ceux à qui vous les retiendrez,
ils leur seront retenus. »
Elisée : 2 Rois 2 : 23-24 « Il monta de là à
Béthel ; et comme il cheminait à la montée, des petits garçons sortirent
de la ville, et se moquèrent de lui. Ils lui disaient : Monte,
chauve ! monte, chauve ! Il se
retourna pour les regarder, et il les maudit au nom de l’Eternel. Alors deux
ours sortirent de la forêt, et déchirèrent quarante-deux de ces enfants. »
(12 – La rédemption) : Mais pour vous de salut
En
dépit des machinations de l’adversaire, le salut du serviteur de Dieu est
assuré et béatifié. Il est écrit en
Matthieu 5 : 11-12a « Heureux
serez-vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persécutera et qu’on dira
faussement de vous toute sorte de mal, à cause de Moi. Réjouissez-vous et soyez
dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux ;
… »
(13 - Le planificateur) : Et cela de la part de Dieu
Celui qui a planifié notre salut
et l’a dévoilé en Genèse 3 :15 « Je mettrai inimitié entre toi et la
femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête,
et tu lui blesseras le talon. » Texte en rapport à la tromperie du
tentateur qui provoqua la chute d’Adam, le plan de restauration par le
sacrifice à la croix ; et les persécutions de l’église prévue par Dieu.
(14 – La bienveillance) :
Il vous a été
fait la grâce,
(15 - Le Médiateur) : par rapport à Christ,
La bible le dit clairement : Ephésiens 1 :7 « En Lui (Jésus-Christ) nous avons la
rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa
grâce, … »
(16 – Le Sauveur) : Non seulement de croire en
Lui,
(17 – Les persécutions) :
Mais encore
de souffrir pour Lui,
Le
Seigneur savait que la souffrance sera une charge pesante que le chrétien aura
à porter et supporter tout au long de son pèlerinage sur la terre. Alors Il
disait : Luc 9 :23 « Puis il dit à tous : Si
quelqu’un veut venir après Moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge
chaque jour de sa croix, et qu’il Me suive. »
Et
c’était pour nous encourager que l’apôtre Paul déclara : 2 Timothée 3 :12 « Or, tous ceux qui
veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés. »
(18 –
La lutte) : En soutenant le même combat que vous m’avez vu soutenir,
(19 – L’Endurance) : Et que vous apprenez maintenant que je soutiens. »
Frères
et sœurs philippiens, vous à qui la grâce a été faite, non seulement de croire
en Jésus, mais aussi de souffrir pour Lui, cela ne peut se faire qu’En soutenant le même combat que vous m’avez
vu soutenir, Et que vous apprenez maintenant que je soutiens. » Oui vous
êtes au courant, je suis en prison pour la cause de l’évangile.
ETUDE
DE LA LETTRE DE PAUL AUX PHILIPPIENS
CHAPITRE
# II
Si donc il y a quelque consolation en Christ,
S’il y a quelque soulagement dans la charité,
S’il y a quelque union d’esprit,
S’il y a quelque compassion et quelque miséricorde,
Rendez ma joie parfaite, ayant un
même sentiment,
Un même amour, une même âme, une
même pensée.
Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire,
Mais que l’humilité vous fasse regarder les autres
Comme étant au-dessus de vous-mêmes.
Que chacun de vous, au lieu de
considérer ses propres intérêts,
Considère aussi ceux des autres.
Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ,
Philippiens 2 :1-4
LE VŒU DE PAUL
La joie parfaite
INTRODUCTION
1.
Au chapitre 2 :1-4 Paul exhorte les philippiens à l’exercice de la vie
chrétienne qui porte la joie au paroxysme.
2.
Pour une joie parfaite Paul décrit trois aspects importants
a. Des vertus fondamentales dans l’Eglise de
Jésus-Christ.
- Consolation en Christ, (1a)
- Soulagement dans la charité, (1b)
- Union d’esprit, (1c)
- Compassion et miséricorde, (1d)
b. Des
aspects fondamentaux de l’Eglise de Jésus-Christ (2)
- Un même sentiment, (2a)
- Un même amour, (2b)
- Une même âme, (2c)
- Une même pensée. (2d)
c. Des
attitudes du disciple de Jésus-Christ (3, 4)
- Les attitudes interdites dans les
relations (3a)
- L’attitude recommandée dans les
relations (3b-4)
De
manière détaillée et soigneuse, considérons les exhortations de l’apôtre Paul
aux Philippiens
I. LES
VERTUS FONDAMENTALES DANS L’EGLISE DE JESUS-CHRIST.
A. "CONSOLATION EN CHRIST"
Pour une joie parfaite, L’apôtre
mentionne premièrement : « Si
donc il y a quelque consolation en Christ, … »
Le terme (si) utilisé dans le passage n’a aucun rapport au doute et à
l’hypothèse. Il ne peut être remplace ni par au cas où, ni au cas que, ni à
supposer que, ni si toutefois ; mais en raison des fondements
christologiques de la consolation, ce terme traduit et remplace les
conjonctions puisque ou depuis que, qui introduisent soit un fait
réel ou une réalité incontestable.
La conjonction « donc » sert
à exprimer le résultat ou la conséquence logique dérivant de tout ce qui a été
considéré précédemment, principalement au premier chapitre.
Ainsi
il importe d’introduire le verset 1er de Philippiens le chapitre
2 :
a)
Compte tenu des
consolations en Christ …
b)
À cause des consolations en Christ
…
c)
Du fait des consolations en Christ
…
d)
Eu égard aux consolations en
Christ …
e)
En vertu des consolations en
Christ …
f)
En raison des consolations en
Christ …
i.
Rendez ma joie parfaite, tel est
le vœu de Paul
Notons que
:
a) Christ, notre frère, est la
source de toute consolation 2
Thessaloniciens 2 :16-17 « Que notre
Seigneur Jésus-Christ Lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et
qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une
bonne espérance, consolent vos cœurs, et vous affermissent en toute
bonne œuvre et en toute bonne parole !
b)
Dieu, notre Père, est la source de toute consolation
Ce
n’est pas sans raison que l’apôtre dans sa lettre aux chrétiens de
Thessalonique, mentionne notre Seigneur Jésus-Christ et Dieu notre Père. Car le
Père rassurait les enfants d’Israël quand Il disait :
i.
Esaïe 51 :12 « C’est Moi, c’est Moi qui vous console. Qui es-tu, (Question de
pure forme, dont le sens pourrait être ainsi formulé : Ne te rends tu pas
compte, en raison de Moi, ton Dieu, de ce que tu es et représente,) pour avoir peur de l’homme mortel, Et du
fils de l’homme, pareil à l’herbe ? »
ii.
Esaïe 66 :13 « Comme un homme que sa mère console, Ainsi Je vous
consolerai ; Vous serez consolés dans Jérusalem. »
Toutefois,
nous référant encore à la première partie du 1er verset du chapitre
2, pour une joie parfaite, l’apôtre écrit :« Si donc il y a quelque
consolation en Christ, … »
En
effet,
c) Les chrétiens sont porteurs de consolation 2
Corinthiens 1 :3-5 “Béni soit
Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le
Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin
que, par la consolation dont nous sommes l’objet de la part de Dieu, nous
puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque affliction ! »
Le soutien que les chrétiens de
Philippe accordait à l’apôtre Paul en prison contribuait à sa joie, sa paix et
bien plus à sa consolation.
Les bases de la consolation suprême du disciple,
c’est :
1) Sa confiance en Jésus-Christ, qui lui dit : Matthieu 5
:4 « Heureux les affligés, car
ils seront consolés ! »
2) Son appartenance à
Jésus-Christ,
a.
Jean 10 :14 « …Je connais mes brebis, et elles me connaissent, … »
b. Jean 10 :15 « … Je donne ma vie pour
mes brebis. »
c.
Psaumes 100 :3 « … l’Eternel est Dieu !
C’est Lui qui nous a faits, et nous lui appartenons ; … »
3) L’assistance de Jésus-Christ Celui qui l’assure d’un accompagnement quotidien
a.
Matthieu 28 :20b « Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du
monde. »
b. Matthieu 18 :20 « … là où deux ou trois
sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux. »
4) Son espérance en Jésus-Christ, Celui qui a fait la promesse de revenir pour le prendre avec Lui.
a.
Apocalypse 3 :11a « Je viens bientôt… »
b.
Apocalypse 22 :20b « … : Oui, je viens bientôt. »
En raison de toutes ces sortes de
consolation en Christ : « rendez
ma joie parfaite »
B. SOULAGEMENT
DANS LA CHARITÉ
Le soulagement c’est l’apaisement
des souffrances, quelles qu’elles soient : physiques, (causées par les maladies) morales, (causées par des actions déshonorantes) sentimentales (causées par un
partenaire désinvolte) ou spirituelles ;
(causées par les péché commis). Puisqu’il y a soulagement dans la charité,
C’est à dire puisque personne ne profite du malheur de l’autre pour le
critiquer, dénigrer, le déchirer, le démolir, le vilipender. Un ouf de soulagement retentira, exprimant, ou
témoignant le changement des pensées, la réparation du cœur, bref le repos de
l’âme.
En effet, l’apôtre fit bien de
mentionner la nécessité du soulagement. Car en prison, il voulait s’assurer du
bon témoignage des chrétiens de l’église à Philippe. Toutefois, nous savons
que :
1. On est soulagé
·
Par des actes charitables qui
allègent des souffrances.
·
Par des paroles persuasives qui
réconfortent l’âme.
·
Par les promesses de l’évangile
qui apportent l’espérance.
·
Dans la charité. L’apôtre à
travers ses lettres fait mention de
§ L’élément porteur du soulagement : Christ
§ La sève qui fait croitre le soulagement : Le Saint-Esprit
§ La machine qui aménage le soulagement : L’Evangile
Et pour couronner ses travaux,
l’apôtre écrit l’hymne à l’amour 1
Corinthiens 13 :4-7 d’où nous retrouvons : Les merveilleux aspects de
la charité.
1.
La charité est patiente,
2.
Elle est pleine de bonté ;
3.
La charité n’est point
envieuse ;
4.
La charité ne se vante point,
5.
Elle ne s’enfle point d’orgueil,
6.
Elle ne fait rien de malhonnête,
7.
Elle ne cherche point son intérêt,
8.
Elle ne s’irrite point,
9.
Elle ne soupçonne point le mal,
10. Elle ne se réjouit point de l’injustice,
11. Elle se réjouit de la vérité ;
12. Elle excuse tout,
13. Elle croit tout,
14. Elle espère tout,
15. Elle supporte tout.
Nous référant à la troisième
partie du 1er verset du chapitre 2, pour une joie parfaite, l’apôtre
écrit : « s’il y a quelque union d’esprit, … »
C. L’UNION D’ESPRIT
Pour
l’unité d’esprit, il importe de savoir qu’en Christ, l’individualité se confond
dans la collectivité (L’Eglise est un corps : un ensemble de gens
rassemblés, constitués et organisés à la poursuite d’un but commun ou d’une
œuvre commune.) Cela se traduit et implique en termes théologiques « union
d’esprit » C’est-à-dire :
1. Union en Jésus-Christ
Ephésiens 4 :4-6 « Il y a un seul corps et un
seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre
vocation ; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un
seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en
tous. »
Un seul corps : Cela doit nous
interpeller à comprendre :
i.
La nécessité des relations
sociales (fraternelles)
En
dépit de :
ii.
La complexité des relations
sociales (dans l’assemblée)
iii.
La sensibilité dans les relations
sociales. (Dans l’assemblée)
iv.
La fragilité des relations
sociales. (Dans l’assemblée et dans le monde)
2. Union dans les visions
i.
Chacun a sa vision des choses et
des faits en raison de :
a.
Son appartenance territoriale
b.
Son appartenance familiale
c.
Son appartenance sociale
d.
Sa formation : éducative et
professionnelle.
ii.
Chacun doit reconnaitre que pour
une joie parfaite, l’esprit individuel devra se confondre, l’un à l’autre, pour
aboutir à une unité de vision, à laquelle on s’attache et pour laquelle on se
bat.
3.
Union dans les actions
i.
Cela fait référence à la
soumission
a.
A la hiérarchie établie
b.
Aux règlements établis.
ii.
Cela fait référence à la
coordination
a.
Des activités pour le rehaussement
de l’église
b.
Des efforts pour l’avancement de
l’œuvre
Nous référant à la troisième
partie du 1er verset du chapitre 2, pour une
joie parfaite, l’apôtre écrit : « s’il y a quelque compassion et
quelque miséricorde, … »
D. COMPASSION ET MISERICORDE
a) La compassion c’est le Sentiment qui
porte à partager les maux et les souffrances du prochain.
i.
Psaumes 103 : 13-14 « Comme
un père a compassion de ses enfants, L’Eternel a compassion de ceux qui le
craignent. Car Il sait de quoi nous sommes formés, Il Se souvient que nous
sommes poussière. »
b) La miséricorde c’est la compassion
pour la misère d'autrui. C’est la générosité entraînant le pardon ; Et théologiquement
c’est la bonté par laquelle Dieu fait grâce aux hommes.
Psaumes
136
ETUDE DE LA LETTRE DE PAUL AUX PHILIPPIENS
Philippiens 2 :1-11
L’apôtre
Paul semble vouloir dire aux chrétiens de Philippe : Rien ne vous manque :
a) Consolation en Christ : Vous en avez reçue
b) Soulagement dans la charité : Vous en avez profité
c) Union d’esprit : Il vous en a été facilité.
d) Compassion et miséricorde. Vous en jouissez encore
Ainsi
donc, vous avez été vitaminés par les parfaits produits du ciel. Vous avez reçu
et avez en vous toute l’essence de l’évangile ; Il y a donc de quoi en vous à rendre
ma joie parfaite.
Content
de vous, oui je le suis, en raison de vos prières tandis que je suis dans les
chaines. Enchanté de vous, oui je le
suis, en raison du souvenir que je garde de vous. Fasciné par vous, oui je le suis en raison de
la part que vous prenez à l’Evangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant.
Toutefois,
chrétiens de Philippe, rendez ma joie, plus excellente que grande, que dis-je non
plus merveilleuse qu’excellente, non plus parfaite que merveilleuse. Rendez ma
joie parfaite, tel est le vœu de l’apôtre.
Sans
attendre que les chrétiens de Philippe lui demandent comment. L’apôtre dresse
un tableau clair et explicite. En prenant Jésus-Christ pour modèle : Cinq
termes sont à considérer : l’Harmonie, l’Humilité, l’obéissance, le
sacrifice et l’élévation. Il recommande à l’instar de l’unanimité entre le
Père, le Fils et le Saint-Esprit,
Entre les Philippiens et de tous chrétiens en
général. Il dit : ayant
a)
Un même sentiment,
b)
Un même amour,
c)
Une même âme,
d)
Une même pensée.
Si deux gouttes d’eau se
ressemblent, étant de même forme et de mêmes compositions chimiques, le
transformé en Jésus-Christ se doit d’avoir : « un même sentiment, un même
amour, une même âme, une même pensée. » Pour qu’il en soit ainsi, l’apôtre Paul est direct et tranchant. Il leur
dit :
a)
Interdiction :
i.
Ne faites rien par esprit de parti.
1. Les camps rivaux au sein des
congrégations sont à éviter.
Ils sont en vogue dans les églises
familiales, commerciales, coloniales, associatives et coopératives
Romains 16 :17 « Je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des
divisions et des scandales, au préjudice de l'enseignement que vous avez reçu.
Éloignez-vous d'eux. »
ii.
Ne faites rien … par vaine gloire.
Nombreux
sont des frères ou des sœurs qui contribuent à l’église en raison de l’orgueil
personnel. Les matériels qu’ils donnent à l’église doivent être exposés au vu
de tous ; ils se vantent de leurs dons et exigent qu’annonces soient
faites en plusieurs occasions afin que tous en soient informés. C’est pour
notre correction que l’avertissement est donné au livre des proverbes. Proverbes
18 :12 « Avant la ruine, le cœur
de l’homme s’élève ; Mais l’humilité précède la gloire. »
i.
La
pratique de l’humilité »
Voilà
ce que Paul avance : « mais que
l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes.
»
En
effet ce n’est pas se faire regarder avec mépris et dédain, mais de préférence c’est
par sagesse l’observation d’une vertu pour l’encouragement des autres, qui à
leur tour vous élèveront. C’est aussi à propos qu’il est écrit au livre des
proverbes : Proverbes 15 : 33 « La
crainte de l’Eternel enseigne la sagesse, Et l’humilité précède la gloire. »
Ici
l’apôtre frappe de plein fouet l’égoïsme : Le sentiment qui pousse
toujours à la considération des intérêts personnels. C’est grave que dans la
congrégation des soi-disant frères prennent plaisir à s’enrichir de la faible
contribution des autres. Et pourtant cela se reproduit au su de plusieurs, qui
parfois encouragent une telle attitude pour des miettes à recevoir.
C’est
pourquoi, l’apôtre Paul ira jusqu’à dire au verset 5 « Ayez en vous les sentiments qui étaient en
Jésus-Christ, … »
Ah !
Quoi diraient certains ?
Pourquoi l’apôtre parle de sentiments qui étaient en Jésus-Christ au lieu d’écrire qui est en Jésus-Christ ; Pourquoi du mode indicatif il utilise l’imparfait à la place du présent ; Alors que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Absurdité, diraient certains. Et Paul, n’ose-t-il pas à l’absurde adjoindre l’impossibilité, à l’impossibilité, l’irréalisable et même l’incroyable. Ne se rappelle-t-il pas que les sentiments étaient divins et qu’il est impossible à l’homme de les appliquer et les reproduire. En effet, ce verset 5 est une charnière, un gond, une jointure qui s’entrepose entre la partie se rapportant aux humains allant du verset premier au verset quatre et la deuxième partie se rapportant au divin, allant du verset six au verset onze.
En Philippiens 2 : 2-8 il est dit « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, Lequel, existant en
forme
Le terme sentiment nous invité à examiner son sens étymologique pour bien
appliquer l’exhortation formulée par l’apôtre Paul. Par sentiment, il faut se
référer au plus profond de l’homme pour saisir sa manière complexe d’affection
et d’appréciation ; de pensées et d’actions.
Le verbe être employé à l’imparfait de l’indicatif (étaient) c’est juste en
référence aux comportements du Seigneur tandis qu’Il vivait en tant qu’homme
sur la terre.
Par
ailleurs, notons que c’est à dessein et sous l’inspiration du Saint-Esprit, que
l’apôtre utilise l’imparfait de l’indicatif. Cela se rapporte à l’existence
terrestre de Jésus-Christ. Il était humain comme aujourd’hui nous le sommes. Et
si dans son humanité Il a pu ainsi vivre, pour nous aussi, il peut en être
pareil, si en tout temps, en tout lieu, en toute occasion nous Le prenons pour
modèle. « Ayez en vous les
sentiments qui étaient en Jésus-Christ, … »
Ce verset cinq du second chapitre de la lettre adressée aux Philippiens est aussi :
II.
- Un renvoi à l’humilité.
1.
Lequel, existant en forme de Dieu : C’est-à-dire Lequel ayant spécifiquement et
indistinctement toutes les caractéristiques divines ; Lequel est
totalement et indiscutablement de nature et d’essence divines. Celui de Qui, il
est écrit en Apocalypse 4 : 10 « …
les vingt-quatre vieillards se prosternent … » Celui de Qui, ils
déclarent : « Tu es digne,
notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire et l’honneur et la
puissance ; car Tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent et qu’elles ont été créées. » Lequel, existant en forme de Dieu
2. N’a point regardé comme une
proie à arracher d’être égal avec Dieu : C’est-à-dire : Ne donne lieu à aucune
idée de revendication à son égalité de nature, d’essence, d’honneur et de
gloire…
Il est déjà Dieu dans les sens strictement suprême et éternel.
a. Jean 10 :30 Moi et le Père nous sommes un.
b. Jean 14 :10a
Ne crois-tu pas que je suis dans le Père,
et que le Père est en moi ?
c. C’est au singulier que :
i.
Le
Père déclare : Esaïe 44 : 6 « …
Je suis le premier et Je suis le dernier, Et hors Moi il n’y a point de
Dieu. »
Jérémie 17 :10 « Moi, l’Eternel, J’éprouve
le cœur, Je sonde les reins, Pour rendre à chacun selon ses voies, »
ii.
Le
Fils déclare : Apocalypse 22 :13 « Je suis l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le
commencement et la fin. »
Apocalypse 22 :12 « Voici, Je viens bientôt, et
ma rétribution est avec Moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son
œuvre. »
Toute cette merveilleuse histoire de
Jésus-Christ, c’était une attitude d’humilité pour notre salut, une leçon de
conduite pour le chrétien.
a) Même type de conception pour la
naissance.
b) Mêmes genres de possibilités pour la
croissance
c) Mêmes phénomènes stupéfiants pour la
décroissance.
d) Même grave événement de cause à
l’absence.
Toutes ces pensées devraient nous travailler
afin d’avoir aussi en tant que chrétien, à l’instar du Christ l’attitude
d’humilité et aussi celle de l’obéissance :
III.
Une réaction d’obéissance
3. Verset 7 « Mais S’est dépouillé Lui-même : Il s’agit de dépouillement autonome
et volontaire. Jésus-Christ n’a point affiché un brin de mécontentement, ni de
révolte. Se positionnant à la fonction de Fils ; Il obéit à la pensée de
la fonction du Père. Il Se dépouille.
IV.
Une forme (règle) de
décroissance (sacrifice)
C’est
le fait de renoncer volontairement à sa position de gloire, et se rallier à la
dernière échelle, à la base inférieure
4.
Verset 7b-8 « en prenant une
forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme
un simple homme, Il S’est humilié Lui-même, Se rendant obéissant jusqu’à la
mort, même jusqu’à la mort de la croix.
a) Jésus-Christ qui d’éternité en
éternité est Seigneur, Il s’est fait serviteur.
b) Jésus-Christ qui d’éternité en
éternité est Dieu, Il S’est fait homme.
c) Jésus-Christ qui d’éternité en
éternité siège au ciel sur son Trône, sur la terre se laisse clouer à la croix.
Une forme de décroissance et de sacrifice.
Mais la courbe redevient croissante. C’est par la divinité :
Les
raisons de l’élévation : Le test de l’Harmonie, le test de l’humilité, le
test de l’obéissance, le test du sacrifice, tout ayant été réussis. L’apôtre
déclare :
Philippiens 2 :
9-11 « C’est pourquoi aussi Dieu L’a
souverainement élevé, et Lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin
qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la
terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire
de Dieu le Père.
Jean 13 :13-15 « Vous m’appelez Maître
et Seigneur ; et vous dites bien, car Je le suis. Si donc Je vous ai lavé
les pieds, Moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds
les uns aux autres ; car Je vous ai donné un exemple, afin que vous
fassiez comme Je vous ai fait. »
Le
lavement des pieds : geste d’application littérale ou symbolique ?
Un geste difficile
Un geste d’amour difficile à
interpréter
Un geste d’humilité difficile
à comprendre
Un geste de service difficile
à accepter
Un geste d’esclave difficile
à imiter.
Un
degré honnêtement non encore atteint mais nécessairement à poursuivre en toute
sincérité.
Matthieu 20 : 27 « … quiconque veut être
le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave… »
Rendez ma joie parfaite, tel était le vœu de
l’apôtre.
Sans
attendre que les chrétiens de Philippe lui demandassent comment ; nous
avions dit que l’apôtre dressa un tableau clair et explicite. En prenant
Jésus-Christ pour modèle : Cinq termes ont été retenus : l’Harmonie,
l’Humilité, l’obéissance, le sacrifice et l’élévation.
VI.
Le rebondissement à
l’élévation.
Pour
S’être dépouillé, humilié, crucifié et ressuscité ; Pour avoir brillamment
réussi Le test de l’Harmonie, le test de l’humilité, le test de l’obéissance,
le test du sacrifice, le Christ a ainsi divinement prouvé sa qualification de
Sauveur, de Rédempteur et de Seigneur.
a)
Au degré suprême de la dignité
Apocalypse 5 :12 « Ils (les quatre êtres
vivants et les vingt-quatre vieillards) disaient
d’une voix forte : L’agneau qui a été immolé est digne de recevoir la
puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire, et la
louange.
b)
Au degré suprême de la majesté
Jude 1 :25 « à Dieu seul, notre Sauveur, par
Jésus-Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance, dès
avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles !
Amen ! »
c) Au degré suprême de la royauté.
En effet : Jésus-Christ, Il est le Roi des rois, le Seigneur des
seigneurs, le Dieu des dieux.
d) Ce nom doit être considéré en raison de sa qualité.
Quel
beau nom porte l’Oint de l’Eternel
Quel
beau nom que celui d’Emmanuel
e)
Ce nom est à considérer en
raison de son autorité.
Jésus disait à ses disciples : Matthieu
28 :18b « Tout pouvoir m’a été
donné dans le ciel et sur la terre. »
f)
Ce nom doit être considéré en
raison de son efficacité.
Actes 3 :6 « Alors Pierre lui (l’homme boiteux de
naissance) dit : Je n’ai ni argent,
ni or ; mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de
Nazareth, lève-toi et marche. »
g)
Ce nom doit être considéré en
raison de sa prédominance.
Jean 8 :58 « Jésus leur (les juifs) dit : En vérité, en vérité, je vous le
dis, avant qu’Abraham fût, Je suis. »
h) Ce nom doit être considéré en raison de son attirance.
Matthieu 4 :25 « Une grande foule Le
suivit, de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et d’au-delà
du Jourdain. »
Matthieu 8 :1 « Lorsque Jésus fut
descendu de la montagne, une grande foule Le suivit.
i)
Ce nom doit être considéré en
raison de sa puissance.
Luc 10 :17 « Les soixante-dix revinrent avec joie,
disant : Seigneur, les démons mêmes nous sont soumis en ton nom. »
Il
importe de percer le fond de ces propos pour comprendre qu’il ne s’agit point
d’un simple agenouillement mais d’une révérencieuse adoration.
Apocalypse
5 :13 « Et toutes les créatures
qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui
s’y trouve, je les entendis qui disaient : A Celui qui est assis sur le
trône, et à l’agneau, soient la louange, l’honneur, la gloire, et la force, aux
siècles des siècles ! »
1.- Dans les cieux :
a)
Ciel sidéral
b)
Ciel atmosphérique.
Ces deux compartiments sont les domaines des
anges et des esprits méchants
2.-
Sur la terre : domaine
des hommes et des animaux
3.- Sous la terre :
domaine des anges
déchus peuplant le monde invisible
Ces trois lieux mentionnés dans les saintes
écritures nous portent à penser non au salut universel, mais à la soumission
universelle
Il
existe environ 6912 langues dans le monde, et qui
peut assurer que ce nombre est exact à 100%. Mais la parole de Dieu
déclare : « que toute langue confesse que Jésus-Christ
est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. »
Notons en effet, s’il faut considérer Philippiens
2 :5 comme un verset charnière, il importe de de remarquer que du
verset premier au cinquième, l’apôtre portait ses considérations sur le rapport
liant les hommes entre eux. Du verset six au verset onze, c’est le parcours du
Seigneur que l’apôtre a retracé : du ciel à la terre, de la terre à la
croix, de la croix au tombeau, du tombeau à l’élévation suprême : le ciel,
le trône de la gloire.
Avant d’aborder les versets douze et treize
du chapitre deux, il importe de rappeler les quatre premières recommandations
formelles faites par l’apôtre Paul :
2.- Rendez ma joie parfaite, …
Philippiens 2 :2
3.- Ne faites rien par esprit
de parti ou par vaine gloire, … Philippiens 2 :3
4.- Ayez en vous les
sentiments qui étaient en Jésus-Christ, Philippiens 2 :5
« Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et
tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore
maintenant que je suis absent ; car c’est Dieu
qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. »
Paul
semble vouloir dire aux chrétiens de Philippe, Aussi généreux que vous aviez
été en ma faveur, je viens de vous faire une demande me concernant (Rendez ma joie parfaite, … Philippiens 2 :2) et des
recommandations importantes, pour lesquelles j’attends avec espoir que vous
feriez du mieux de vous-mêmes pour me satisfaire. Ainsi dit-il : « comme vous avez toujours obéi, travaillez à
votre salut avec crainte et tremblement… »
« Comme vous avez
toujours obéi » c’est une phrase intercalée pour rappeler aux Philippiens l’attitude
de soumission, de pacification et de souplesse qui furent et demeurent des
points distinctifs de leurs traits caractéristiques.
a) Vous avez toujours obéi, C’est-à-dire :
i.
Vous qui, sans discussion, avez obéi
à la réception de l’évangile.
ii.
Vous qui, sans discussion, avez reçu
la doctrine de l’évangile.
iii.
Vous qui, sans discussion, avez accepté
Jésus-Christ pour Sauveur et Maitre.
Travaillez à votre salut avec
crainte et tremblement
Toutefois,
notons, puisqu’il ne saurait exister de contradiction entre (Ephésiens 2 :8 et Philippiens 2 :12) loin de leur
dire que la grâce salvatrice dépend de leurs propres efforts, l’apôtre leur
dit :
b) Travaillez à votre salut, (votre libération) c’est donc dire : Faites du mieux de
vous-mêmes
i.
Pour éviter les dissensions et
les camps rivaux. Philippiens
2 :3-4 « Ne faites rien par
esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder
les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. Que chacun de vous, au lieu de
considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. »
ii.
Pour que le ministère ne soit
pas un objet de blâme. 2 Corinthiens 6 :3 « Nous
ne donnons aucun sujet de scandale en quoi que ce soit, afin que le ministère
ne soit pas un objet de blâme. »
iii.
Pour vous libérer des pièges de
l’adversaire. 1
Pierre 5 :8 « Soyez sobres,
veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant
qui il dévorera. »
c) Avec crainte et tremblement…
Sans
attendre que les chrétiens de Philippe en demandent comment, l’apôtre
s’empresse de leur dire « avec
crainte et tremblement » C’est-à-dire : Ayez un sentiment de
respect mêlé de frayeur.
i.
Crainte : Respect de l’institution à
laquelle vous faite parti, dont le Christ est Propriétaire et Chef suprême.
1.
« …Je bâtirai mon Eglise, … » Matthieu 16 : 18b
2.
« Christ est le chef de l’Eglise, » Ephésiens 5 :23b
ii.
Tremblement : Pensez du danger auquel
vous vous exposeriez.
Bien
que le texte de Paul aux corinthiens, (1
Corinthiens 3 :17a) est d’interprétation individuelle et personnelle, l’effet
est de connotation générale et universelle. 1 Corinthiens 3 :17a « Si
quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; … »
Toutefois,
aux caméléons, Paul à cette nouvelle recommandation, ajouta : « non seulement comme en ma présence, mais
bien plus encore maintenant que je suis absent … »
d) Non seulement comme en ma présence :
C’est rappeler aux Philippiens
i.
L’atmosphère agréable de
fraternité et de convivialité qui les envoutait.
ii.
La joie et l’harmonie qui firent
de leur environnement un lieu paradisiaque.
Au
verset trois du premier chapitre l’apôtre leur disait : « Je rends grâces à mon
Dieu de tout le souvenir que je garde de vous, … » (tout le souvenir
rappelle le temps des cordiales ambiances)
Mais
voilà l’instant d’une nouvelle exhortation : « … travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement
comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis
absent… »
e)
Mais bien plus encore
maintenant que je suis absent…
L’apôtre
aurait pu dire : mais encore que je
suis absent… Il dit de préférence « mais bien plus encore maintenant
que je suis absent »
C’est
dire : En mon absence, alors que vos témoignages parvinssent, parviennent
et parviendront à mes oreilles
1)
Faites preuve que :
a.
Vous n’êtes pas des pharisiens qui
simulent la dévotion et dont le cœur est plein de rapines.
b.
Vous n’êtes pas des hypocrites
dont les paroles sont douces comme le miel, mais dont le cœur est bien plus
pointu qu’un poignard. (Psaumes
55 :21)
c.
Bien plus vous avez grandi et muri
spirituellement
d.
Maintenant vous passez à brio le
test de la chrétienté.
Travaillez à votre salut avec
crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus
encore maintenant que je suis absent.
Toutefois
l’espoir de Paul se repose sur Dieu. Alors il écrit : « … car c’est Dieu qui produit en vous le
vouloir et le faire, selon son bon plaisir. » C’est comme si l’apôtre
voulait reprendre Philippiens 1 :6 « Je suis persuadé que celui qui a
commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de
Jésus-Christ. »
Il
s’agit en effet de la puissance de Dieu à pouvoir :
a)
Transformer la manière de pensée
d’un homme.
b)
Changer la manière d’agir d’un
homme
c)
Réformer la manière de vie d’un
homme
Le
grand exemple : l’apôtre Paul, lui-même.
Question :
1) D’hier à aujourd’hui, avons-nous toujours obéi ?
2) Avons-nous du respect pour le Christ et l’église qui est son propre
corps ?
3) Travaillons-nous à la libération de tout notre être aux emprises de
l’adversaire ?
4) Sommes-nous dociles en présence de nos frères et récalcitrants en leur
absence ?
5) Accepterions-nous que la volonté de Dieu se fasse en nous et autour de
nous ?
Qu’il
est beau de savoir si nous acceptons d’être l’argile, le divin Potier saura à
sa volonté nous façonner pour sa gloire.
Rappelons-nous des recommandations de
l’apôtre :
1.- Conduisez-vous d’une
manière digne de l’Evangile de Christ, … Philippiens 1 :27
2.- Rendez ma joie parfaite, …
Philippiens
2 :2
3.- Ne faites rien par esprit
de parti ou par vaine gloire, … Philippiens 2 :3
4.- Ayez en vous les
sentiments qui étaient en Jésus-Christ, Philippiens 2 :5
5.- Travaillez à votre salut avec
crainte et tremblement Philippiens 2 :12b
Philippiens 2 :14-16
« Faites toutes choses sans murmures ni
hésitations, afin que vous soyez irréprochables et purs,
des enfants
de Dieu irrépréhensibles au
milieu d’une génération perverse et corrompue, parmi laquelle vous
brillez comme des flambeaux dans le monde, portant la
parole de vie ; et je pourrai me glorifier, au
jour de Christ, de n’avoir pas couru en vain ni travaillé en vain. »
Notons
en effet, les cinq raisons pour lesquelles l’apôtre Paul fait cette nouvelle
exhortation :
1) Afin que les enfants de Dieu s’engagent pour le bien.
i.
Faites toutes choses sans murmures ni hésitations.
a)
Les murmures : Ce sont souvent les
critiques, les plaintes, les expressions malveillantes formulées à voix basse
qui marquent le blâme, la désapprobation, l’opposition et encourage la
protestation.
Pour
éviter :
- Le jugement de Dieu comme ce fut le cas
du peuple d’Israël (les murmures contre Moise) : Nombres 20 :2- 5 ; 21 :4b-6 « Le peuple s’impatienta en route, et
parla contre Dieu et contre Moïse : Pourquoi nous avez-vous fait monter
hors d’Egypte, pour que nous mourions dans le désert ? car il n’y a
point de pain, et il n’y a point d’eau, et notre âme est dégoûtée de cette
misérable nourriture. Alors l’Eternel envoya contre le peuple des serpents
brûlants ; ils mordirent le peuple, et il mourut beaucoup de gens en
Israël. »
Il
est écrit en 1 Corinthiens
10 :10-11 « Ne murmurez
point, comme murmurèrent quelques-uns d’eux, qui périrent par l’exterminateur.
Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites
pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. »
- L’effet dévastateur des murmures
(discussions, divisions). Au lieu
des murmures le Seigneur eut à dire : Matthieu 18 :15-16 « Si
ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute,
tu as gagné ton frère. Mais, s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou
deux personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de
deux ou de trois témoins. »
Ce
sont également les murmures qui provoquent chez d’autres les hésitations.
b)
Les hésitations : C’est un état d'incertitude,
de doute, d'indétermination, qui se traduit par un manque d'assurance et de
fermeté. C’est à propos que Jésus eut à dire : Luc 9 :62 « … Quiconque met la main à la charrue, et
regarde en arrière, n’est pas propre au royaume de Dieu. »
Alors
l’apôtre dit : « Faites toutes
choses sans murmures ni hésitations »
Faites toutes choses
sans murmures, c’est-à-dire :
a)
Sans les chuchotements qui provoquent des soulèvements, les dommages,
les pleurs.
b)
Sans les grondements qui débouchent en affrontements, les divisions,
l’opposition à la volonté de Dieu.
Faites toutes choses sans …
hésitations, c’est-à-dire :
c)
Sans l’embarras qui retarde le progrès.
d)
Sans le trouble qui paralyse l’extension.
2)
Afin que les enfants de Dieu affichent un témoignage digne de leur
appartenance.
i.
… vous soyez irréprochables et purs, des
enfants de Dieu irrépréhensibles
De
toutes les attitudes qui travaillent l’avancement et le progrès d’une église,
l’apôtre en choisit aussi deux :
a)
L’irréprochabilité : C’est le caractère
de celui auquel on ne peut adresser aucun blâme ; de celui à qui on ne
peut faire aucun reproche, ou aucune critique.
L’homme
exemple dont l’Eternel était fier : Job. Job 1 :1 « Il y avait
dans le pays d’Uts un homme qui s’appelait Job. Et cet homme était intègre et
droit ; il craignait Dieu, et se détournait du mal. »
b)
La pureté : C’est l’état de ce qui est
sans défaut ; l’état de ce qui est sans mélange. C’est bien plus, éviter
d’avoir la pensée polluée par la lecture de mauvais livres ; les oreilles
épargnées des chansons grivoises ; l’esprit détourné des mauvais films.
… Que vous soyez
irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles…
Car
le projet du Seigneur : Ephésiens
5 :27 « …faire paraître
devant Lui (Jésus-Christ) cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride,
ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. »
Donc,
l’irréprochabilité et la pureté sont des aspects positifs et les attitudes
prometteuses de toute congrégation réellement chrétienne.
3)
Afin que les enfants de Dieu fassent preuve de gens sanctifiées.
i)
Au milieu d’une génération perverse et corrompue,
i.
Faites preuve de gens
sanctifiées, par rapport à la
perversité de la génération actuelle.
Perversité : Ce terme traduit la
pratique contre nature et l’action immorale de certaine génération.
Si, c’est le fait de pratiquer
une conduite anormale et controversée. Bien plus la perversité de notre
génération se manifeste par :
- L’amour passionné des
choses malsaines faites ou démontrées avec fierté.
- Le génie terrible d’imaginations malfaisantes, en tordant le sens
des dialogues.
- L’invention infernale de méchancetés
impitoyables pour rabaisser ou détruire le prochain.
C’est à propos que l’apôtre
Paul eut à dire malheureusement qu’il fut en péril 2 Corinthiens 11 :26h.
« …soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu
irrépréhensibles au milieu d’une génération perverse et corrompue »
Corruption : C’est le fait d’agir contre son devoir, contre sa conscience, en
raison des dons, des promesses, et la persuasion. C’est l’état dégradant de
l’honnêteté. C’est l’action de changer l'état naturel ou normal, d’un être ou
d'une chose.
Voilà
que l’apôtre dit : « …soyez irréprochables
et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d’une génération perverse
et corrompue » Et il ajoute
« …parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, … »
L’apôtre
Paul utilise le mot « comme » pour exprimer : la manière et la
ressemblance. Loin de ressembler à une lumière tamisée, terne ou assombrie,
l’apôtre explique et dit : « …
brillez comme des flambeaux… » Notons la pluralité qu’il mentionne :
« des flambeaux »
a) La valeur d’une lumière : sa brillance
La
valeur d’une lumière dépend de sa brillance ;
Briller : C’est parvenir au maximum de son intensité, C’est parvenir à l’extremum
de sa clarté ; déployer à profusion son rayonnement. C’est répandre une
abondante lumière.
De
celui qui devait préparer le sentier du Seigneur : Jean-Baptiste, la bible
rapporte :
Jean 5 :35 « Jean était la lampe qui brûle
et qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière.
Notre
fragment de texte : « brillez
comme des flambeaux dans le monde… »
Si
Abraham brillait par son renoncement, son courage, son obéissance et sa foi, Jean
brillait bien plus, par :
- Son Renoncement : Matthieu 3 :4 « Jean avait un vêtement de poils de chameau, et une
ceinture de cuir autour des reins. Il se nourrissait de sauterelles et de
miel sauvage. »
- Son Courage : Matthieu 14 :4 « … Jean lui disait : Il ne t’est pas
permis de l’avoir pour femme. »
- Son Obéissance : Matthieu 3 :15 « Jésus lui répondit : Laisse faire maintenant, car il
est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste. Et
Jean ne lui résista plus. »
- Sa Prédication : Marc 1 :5 « Tout le pays de Judée et tous les habitants de Jérusalem se
rendaient auprès de lui ; et, confessant leurs péchés, ils se
faisaient baptiser par lui dans le fleuve du Jourdain. »
- Son Humilité : Marc 1 :7 « Il prêchait, disant : Il vient après moi celui qui est
plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier, en me baissant,
la courroie de ses souliers. »
- Sa vertu : Marc 6 :20 « … Hérode craignait Jean, le connaissant pour un homme juste
et saint ; il le protégeait, et, après l’avoir entendu, il était
souvent perplexe, et l’écoutait avec plaisir. »
- Son Zèle ardent : Jean 5 :35 « Jean était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez
voulu vous réjouir une heure à sa lumière. »
Ainsi donc Jésus
disait :
Luc 11 :33 « Personne n’allume une
lampe pour la mettre dans un lieu caché ou sous le boisseau, mais on la met sur
le chandelier, afin que ceux qui entrent voient la lumière. »
b) L’impact d’une lumière : le monde
L’impact
d’une lumière dépend de l’étendue de son éclairage. C’est à dire d’aussi loin
qu’elle puisse éclairer. Du peuple d’Israël, le prophète Esaïe eut à
dire :
Esaïe 60 :3 « Des nations marchent à ta
lumière, Et des rois à la clarté de tes rayons. »
Matthieu 5 :14 « Vous êtes la lumière du
monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée ; … »
Matthieu 5 :16 « Que votre lumière luise
ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils
glorifient votre Père qui est dans les cieux. »
Et
comment ne pas mentionner ces textes qui ont rapport à l’éclat des vrais
serviteurs même dans l’éternité. Il est écrit :
Daniel 12 :3 « Ceux qui auront été
intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné
la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à
perpétuité. »
Matthieu 13 :43 « … les justes
resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père… »
Et
notre texte refait surface Philippiens
2 :14-15 « Faites toutes
choses sans murmures ni hésitations, afin que vous soyez irréprochables et purs,
des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d’une génération perverse et
corrompue, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde
… »
4)
Afin que les enfants de Dieu fassent écho de la parole qui régénère
i.
Portant la parole de vie
a)
Parole de la vie physique :
Comme ce fut le cas pour le général syrien qui retrouva sa pleine santé par le miracle que
Dieu a accompli par son serviteur le prophète Elisée, qui fut en son temps, porteur
de la parole de vie.
2 Rois 5 :10 « Elisée lui fit dire
(à Naaman) par un messager : Va, et
lave-toi sept fois dans le Jourdain ; ta chair redeviendra saine, et tu
seras pur ».
2 Rois 5 :14 « Il (Naaman) descendit alors et se plongea sept fois dans
le Jourdain, selon la parole de l’homme de Dieu ; et sa chair redevint
comme la chair d’un jeune enfant, et il fut pur. »
Comme
ce fut le cas pour l’homme boiteux de naissance, qu’on portait et qu’on plaçait
tous les jours à la porte du temple appelée la Belle, et l’apôtre Pierre portant
la parole de vie :
Actes 3 : 6-8 « Alors Pierre lui
dit : Je n’ai ni argent, ni or ; mais ce que j’ai, je te le
donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche. Et le
prenant par la main droite, il le fit lever. Au même instant, ses pieds et ses
chevilles devinrent fermes ; d’un saut il fut debout, et il se mit à
marcher. Il entra avec eux dans le temple, marchant, sautant, et louant Dieu. »
Parole de la vie.
b) Parole de la vie éternelle
Actes 5 :42 « Et chaque jour, dans le
temple et dans les maisons, ils ne cessaient d’enseigner, et d’annoncer la
bonne nouvelle de Jésus-Christ. »
Actes 8 :4 « Ceux qui avaient été
dispersés allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la parole. »
La
cinquième raison pour laquelle l’apôtre dit : « Faites toutes choses sans murmures ni hésitations
5)
Afin que les enfants de Dieu soient l’objet de sa joie et de sa gloire
au jour de Christ
i.
Je pourrai me glorifier, au jour de Christ, de n’avoir pas couru en
vain ni travaillé en vain.
A
ceux qui se demanderaient, comment un homme peut-il se glorifier ? ou même
a-t-il le droit de se glorifier ?
La
gloire à envier est celle que les serviteurs recevront au jour de Christ. Toute
autre gloire en ce bas monde est sujette à la peine.
- L’homme applaudi aujourd’hui est au lendemain amèrement chahuté.
- L’homme aujourd’hui porté en triomphe est au lendemain aux
ossements rejeté.
- L’homme aujourd’hui au faîte de la gloire, est au lendemain dans
la poussière et dans les cendres, entraîné.
Mais
pour l’œuvre à laquelle l’apôtre s’engagea et s’adonna et dont les fruits chez
des philippiens et d’autres chrétiens en résultèrent, l’apôtre écrit :
« Je pourrai
me glorifier, au jour de Christ, de n’avoir pas couru en vain ni travaillé en
vain. »
Il
importe de comprendre l’apôtre Paul et également tenir compte du futur
simple et du mode indicatif qu’il a employé ;
- Futur simple : puisqu’il ne peut se
donner gloire dans le temps, mais attendre le jour de Christ.
- Mode indicatif : Pour indiquer, affirmer
avec certitude son bonheur à l’aube de l’éternité.
… Je pourrai me glorifier… Wow, l’apôtre se donnera lui-même gloire.
Se
donner gloire
a) De miracles que pour lui-même jamais il n’en penserait, mais que par
miséricorde, il en est le bénéficiaire.
b) D’être tiré de ses entêtements graves et damnés, et de pouvoir
contempler de ses propres yeux le jour de Christ.
c) D’une œuvre dont il n’en était pas digne, mais que par la grâce de .3Dieu,
il en est devenu l’instrument.
d) De voir les fruits de ses travaux, les régénérés, reçus, appréciés et
couronnés par Christ.
Déjà
en extase, il déclare : « Je
pourrai me glorifier, au jour de Christ, de n’avoir pas couru en vain ni
travaillé en vain. »
Voilà
pourquoi l’apôtre Paul présenta la sixième exhortation aux chrétiens de
l’Eglise à Philippe, disant : « Faites
toutes choses sans murmures ni hésitations, afin que vous soyez irréprochables
et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d’une génération
perverse et corrompue, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le
monde, portant la parole de vie ; et je pourrai me glorifier, au jour de
Christ, de n’avoir pas couru en vain ni travaillé en vain. »
Questions :
1)
Vous rappelez avoir murmuré quant
aux travaux à accomplir pour l’avancement de l’œuvre du Seigneur ?
2)
Vous rappelez avoir hésité quant
aux travaux à accomplir pour l’avancement de l’œuvre du Seigneur ?
3)
Etes-vous sûr que votre lumière
brille comme des flambeaux au milieu de cette génération perverse et
corrompue ?
4)
Etes-vous porteur de la parole de
vie ou des propos qui étouffent et qui tuent ?
5)
Votre berger ou moniteur,
pourra-t-il se glorifier au jour de Christ vous concernant ?
Nous
allons maintenant aborder les versets seize et dix-sept du chapitre deux. Et
pour bien les comprendre, il faudrait retourner à la quatrième recommandation
de l’apôtre. Il disait aux Philippiens : « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ » C’était
leur dire, Observez, comprenez et reproduisez-en vous-mêmes ces sentiments.
Puisque,
le Christ a tout accompli, sans murmures, ni hésitations, vous aussi, faites toutes choses sans murmures ni
hésitations. Car ces sentiments :
a)
Ils ont porté Jésus Lui-même du
service au sacrifice. (Versets 6-8)
b)
Ils me portent moi-même Paul, du
service au sacrifice. (Versets 17-18)
c) Ils portent Timothée lui-même, du service au sacrifice. (Verset 22)
d)
Ils portent Epaphrodite également,
du service au sacrifice. (Versets 25-28)
Que
ces sentiments vous portent aussi du service au sacrifice.
a) Que vous vous conduisiez
d’une manière digne de l’Evangile de Christ, …
b) Que vous rendiez ma joie
parfaite
c) Que vous ne fassiez rien
par esprit de parti ou par vaine gloire,
d) Que vous ayez les
sentiments qui étaient en Jésus-Christ
e) Que vous travailliez à
votre salut avec crainte et tremblement
f) Que vous fassiez toutes
choses sans murmures ni hésitations.
Moi
Paul, oui à tout cela et pour tout cela, je serais prêt à servir de libation,
c’est-à-dire, je serais prêt à accepter que mon sang soit versé. C’est pour Paul :
a)
Un degré de dépassement.
i.
Car à ce mot de libation, Paul a voulu montrer aux
chrétiens de l’église à Philippe qu’il voudrait aller au-delà :
·
De ce qui est possible pour
embrasser l’impossible,
·
De ce qui est Commun pour épouser
l’inconcevable
·
De ce qui est habituel pour se
montrer dans l’intolérable.
b)
Un degré de renoncement.
i.
Car à ce mot de libation, Paul a voulu montrer aux
chrétiens de l’église à Philippe que ses paroles sont fondées quand il
dit : Actes 20 :24a « …je ne
fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme
si elle m'était précieuse… »
En
effet Paul a surement compris les paroles du Seigneur : « Aimez-vous les uns les autres »
Mais,
vous philippiens, qui n’aviez pas
1)
Assisté aux sacrifices de Christ
2)
Vu le Christ arrêté au jardin de
Gethsémani
3)
Vu le Christ trainé de porte en
porte, de Caïphe à Pilate.
4)
Vu le Christ portant sa croix au
calvaire
5)
Vu de vos propres yeux le sang de
Christ coulé à la croix,
S’il
vous faut une preuve supplémentaire pour que votre foi augmente, Je dis et
j’écris : « « Et même si
je sers de libation pour le sacrifice et pour le service de votre foi, je m’en
réjouis, et je me réjouis avec vous tous… »
L’apôtre
Paul aurait pu maintenant redire aux chrétiens de l’église à Philippe : « Ne
vous ai-je pas demandé de rendre ma joie parfaite ? » Maintenant,
a)
Puisque vous savez tout cela,
b)
Puisque vous vous rendez compte du
fondement de ma foi,
c)
Puisque que de vos yeux spirituels
vous constatez l’ancre à laquelle ma foi est attachée.
d)
Puisque, possibilités vous sont
aussi données d’y attacher votre foi ;
e)
Puisque que vos yeux attentionnés,
vos oreilles réceptives, vos cœurs ouverts travaillent ensemble pour
l’affermissement de votre foi ;
Alors :
« Vous aussi, réjouissez-vous de
même, et réjouissez-vous avec moi » C’est donc leur dire : A ce
niveau ou nous sommes parvenus, Ensemble éclatons d’allégresse, Ensemble
exprimons notre satisfaction, Ensemble réjouissons-nous de notre bonheur
éternel par la foi en Jésus-Christ. Mais :
Questions :
- Qui serait prêt à sacrifier ses propres intérêts pour considérer ceux des autres ?
- Qui serait prêt à servir de libation pour le sacrifice et pour le
service de la foi de quelqu’un ?
Paul
va ensuite avertir les chrétiens à Philippe du retour de son co-missionnaire
Timothée, l’homme dont les sentiments de Christ le portent du service au
sacrifice. Ses voyages avec Paul en servent de témoignages.
L’apôtre
écrit : Philippiens 2 :19
« J’espère dans le Seigneur Jésus
vous envoyer bientôt Timothée, afin d’être encouragé
moi-même en apprenant ce qui vous concerne. »
Notons
la phrase intercalée « dans le
Seigneur Jésus ».
A)
C’est Lui qui enlace ou environne
Timothée de ses bras ; C’est Lui qui l’a porté, le porte, et le portera à
l’allée comme au retour.
B)
C’est de Lui, par Lui et pour Lui,
que Timothée travaille si ardemment aux côtés de Paul à la propagation
de l’évangile.
Et
Paul tient à le mentionner. Si Paul en a ainsi parlé de Timothée C’est donc
leur dire : Vous aussi, soyez en Christ. Dans le Seigneur Jésus, pensez,
parlez, vivez et travaillez, en le prenant pour exemple, en nous prenant pour
modèles.
Timothée,
toujours disponible et disposé, un homme toujours prêt à aller ; un homme
toujours prêt à servir ; J’espère bientôt vous l’envoyer. Et de suite, il
en donne la raison : « afin
d’être encouragé moi-même en apprenant ce qui vous concerne. » Par ces
mots l’apôtre insinuait que Timothée devrait aller et revenir ; Revenir
pour l’informer de l’avancement de l’œuvre et l’état spirituel des fidèles.
Bien que dans les chaines, vos nouvelles peuvent servir de baume et
d’encouragement.
Paul
semblait vouloir leur dire : en ce qui vous concerne, je veux tout
savoir :
a)
De votre amour pour Christ, informez-moi,
je veux en être encouragé.
b)
De votre engagement à la
propagation de l’évangile, dites-moi, je veux en être encouragé.
c)
De votre marche avec Dieu, parlez-moi,
je veux en être encouragé.
d)
De votre accroissement et
avancement, claironnez-moi, je veux en être encouragé.
e)
De l’amour fraternel qui vous
anime, racontez-moi, je veux en être encouragé.
Questions :
1.
Etes-vous concerné de l’avancement
de l’œuvre ?
2.
Etes-vous concerné de l’état
spirituel des fidèles ?
3.
Etes-vous concerné de l’état
spirituel de votre âme ?
4.
Votre berger sera-t-il encouragé
par vos témoignages ?
Paul
leur disait tantôt : « Rendez
ma joie parfaite. »
Rendez
ma joie parfaite car Paul va tout de suite leur faire part d’un brin de peine
qui le chagrine. Il dit : Philippiens 2 :20-21 « … je n’ai personne ici qui partage mes sentiments, pour prendre sincèrement à cœur votre
situation ; tous, en effet,
cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus-Christ. »
Drôle
de constat et triste témoignage. Notons que l’apôtre est à Rome. Ici, c’est
bien Rome, et plus particulièrement l’église Romaine fondée probablement par
ceux qui se trouvaient à Jérusalem, le jour de la pentecôte et qui de retour à
Rome implantèrent une église. Comment ces gens furent-elles si insouciantes et
indolentes (Des gens sans passion, des gens que rien affecte, des gens qui ne
se donnent point de peine pour d’autres, ou qui agissent avec lenteur et
mollesse) ; au point que l’apôtre déclare : je n’ai personne ici qui partage mes sentiments…
a)
Loin d’eux les sentiments de
service.
b)
Loin d’eux les sentiments de
sacrifice
« …pour prendre sincèrement
à cœur votre situation… » C’est dire aux
philippiens quand bien même quelques-uns auraient accepté, sur ma demande, de
venir vous aider, je ne puis en eux placer ma confiance, faute de sincérité, de
droiture, de fidélité, de franchise ou d’honnêteté. De tout cela, je n’en sais
rien. Dieu en sait tout. L’absence de ces caractéristiques montent à l’esprit,
puisque l’apôtre ajoute : « … tous,
en effet, cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus-Christ. »
En
effet de quelle situation l’apôtre voulait-il évoquer ?
En
dépit de l’amour de plusieurs d’entre les chrétiens de l’église à Philippe, Evodie
et Syntiche laissèrent parvenir aux oreilles de Paul l’écho de leur discorde.
La
spirale de tensions, incompréhensions, disputes et affrontements aboutit
souvent à la peine, à des larmes, des ressentiments et des divisions. Avant que
cela ne dégénère, l’apôtre pense à trouver quelques-uns pour prendre
sincèrement à cœur la situation de l’église à Philippe. Mais hélas, il a
dévoilé la dure constatation de son entourage, et il dit : « je n’ai personne ici qui partage mes
sentiments pour prendre sincèrement à cœur votre situation ; tous, en effet, cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus-Christ. »
Tous :
Alors à qui se fier ?
Cherchent leurs propres intérêts : Serait-ce dire que : « …ils se sont jetés
pour un salaire dans l’égarement de Balaam… » Jude 1 :11 Ce Balaam, bien que
prophète, il fut attiré par les dons et l'honneur à recevoir. Intéressé par ses
propres intérêts, il était indécis et vacillant.
Non ceux de Jésus-Christ : Hélas, que certains, portant l’étiquette chrétienne se fichent pas mal
des intérêts de Christ.
Alors
l’apôtre exprime et formule ses ressentiments et il écrit : Philippiens 2 :20-21 « … je n’ai personne ici qui partage mes
sentiments, pour prendre sincèrement à cœur votre situation ; tous, en
effet, cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus-Christ. »
Questions :
1)
Partageons-nous les mêmes
sentiments ?
2)
Sur qui peut-on sincèrement
compter ?
3)
De quoi et pour qui sommes-nous
motivés ?
Du
verset 19 au verset 30, l’apôtre fait référence à deux hommes courageux qui à
Rome l’ont assisté : Timothée
(versets 19-23) et Epaphrodite
(versets 25-30). Paul informa les philippiens de ses propres projets les
concernant.
De
Timothée, l’apôtre
écrit : Philippiens 2 :22-23
« Vous savez qu’il a été mis à
l’épreuve, en se consacrant au service de l’Evangile avec moi, comme un enfant
avec son père. »
- De Timothée : Les philippiens furent témoins du test de sa consécration, du test de son
engagement, du test de son service et du test de son sacrifice.
En
Lui, Paul a pu déceler :
a)
L’attitude d’un élève par rapport
à son professeur.
b)
L’attitude d’un adjudant par
rapport à son supérieur.
c)
L’attitude d’un fils par rapport à
son père.
« … J’espère donc vous
l’envoyer dès que j’apercevrai l’issue de l’état où je suis ; … »
Déjà
l’apôtre avertit aux philippiens que Timothée ne partira que bientôt. Sans
parler de son état spirituel, puisqu’il s’en servait pour voler au secours de
l’église à Philippe par ses exhortations ; Paul semble vouloir faire
référence au développement de sa situation : son état de santé physique,
morale, psychologique, tandis qu’il était encore en prison ; ou peut-être
de son élargissement, puisqu’il ajouta au verset vingt-quatre :
« … Et j’ai cette confiance dans le Seigneur que moi-même aussi j’irai
bientôt. »
Et
l’apôtre va vite faire référence à un autre :
a)
Un compagnon chrétien
b)
Un compagnon d’œuvre
c)
Un Compagnon de combat
d)
Un collaborateur en Jésus-Christ.
e)
Un membre de la famille de Christ.
f)
Un frère… Wow
Epaphrodite : Et l’apôtre écrit : Philippiens
2 :25 « J’ai estimé nécessaire
de vous envoyer mon frère Epaphrodite, mon compagnon d’œuvre et de combat, par
qui vous m’avez fait parvenir de quoi pourvoir à mes besoins. »
Le retour d’Epaphrodite, une nécessité pour
Epaphrodite lui-même ; une nécessité pour Paul, une nécessité pour
l’église à Philippe ; Pourquoi cette nécessité ?
Notez
bien :
a)
Remarquez l’opportunité
qu’Epaphrodite a saisie pour servir le Seigneur et Paul, son frère dans la foi.
Et c’était l’occasion pour Paul de mettre en relief le lien familial qui les
unit en Christ. Si de Timothée et de Tite, l’apôtre parle d’enfants
légitimes ; d’Epaphrodite, il parle de frère
« mon frère »
i.
Un frère n’est jamais trop loin
pour courir au secours de son frère.
ii.
Un frère n’est jamais trop
lourd pour porter son frère[PD1] .
Ainsi
pour le rétablissement d’Epaphrodite, il était nécessaire pour Paul, qu’Epaphrodite
… regagna Philippe. Et il écrit : « … J’ai estimé nécessaire de vous envoyer mon frère Epaphrodite, … »
Toutefois,
b)
Remarquez Le risque qu’Epaphrodite,
ce brave ambassadeur de l’église à Philippe, a encouru, mettant à rude épreuve
sa santé fragile et dégradante. Comment le retenir trop longtemps, quand en
prison, retenu par des chaines, je ne puis moi-même l’assister comme je le
souhaiterais et le voudrais, dirait Paul.
i.
C’était nécessaire pour Paul qu’Epaphrodite
retourne à Philippe pour le recouvrement total de sa santé. Puisqu’il a été
malade, et même tout près de la mort.
c)
Remarquez l’inquiétude et la
souffrance, le trouble et l’effroi, la panique et la peur, que la maladie
d’Epaphrodite provoqua au sein de la congrégation à Philippe. Il était
nécessaire que l’apôtre le forçat à retourner, pour calmer les appréhensions et
faire renaitre la joie.
Le
retour d’Epaphrodite, une nécessité pour
Epaphrodite ; une nécessité pour Paul ; une nécessité pour l’église à
Philippe.
Par
ailleurs, marchant d’un même pas l’un avec l’autre, l’apôtre honore
Epaphrodite. Il le nomme : « mon
compagnon d’œuvre et de combat »
a) Appeler Epaphrodite « mon compagnon d’œuvre », c’est le
reconnaitre pour partenaire et associé de mission.
b)
Appeler Epaphrodite « compagnon … de combat »,
i.
C’est reconnaitre son souci : à
partager ses joies et ses peines, ses fardeaux et ses luttes ; ses combats et
ses périls ; ses rêves et ses projets, bien plus, ses péchés et ses
prières.
ii.
C’est reconnaitre son engament
auprès de lui à combattre contre les dominations, contre les autorités, contre
les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux
célestes
iii.
C’est reconnaitre qu’Epaphrodite
est aussi revêtu d'armes spirituelles. Il est revêtu de la ceinture de vérité,
de la cuirasse de la justice, des chaussures du zèle, du bouclier de la foi, du
casque du salut, et de l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu. Selon Éphésiens 6 :14 à 17
Philippiens 2 :25a et b « J’ai estimé nécessaire de
vous envoyer mon frère Epaphrodite, mon compagnon d’œuvre et de combat,
… » Et l’apôtre ajoute : « … par qui vous m’avez fait parvenir de quoi pourvoir à mes
besoins. »
- Il convient de noter l’impossibilité de contact téléphonique à
cette époque.
- Il convient de noter l’impossibilité de transfert bancaire pour
aider Paul.
- Il convient de noter l’impossibilité de transports par avion, par
train, par voiture, mais seulement de chars tirés par des chevaux et des
bateaux à rames et à voile… ainsi, Epaphrodite a en effet parcouru environ
1300km (terre et mer) pour aller en aide à Paul, lui apporter les
ressources de la part des chrétiens de l’église à Philippe.
Le
brave soldat du Seigneur nourrissait le désir de revoir son église au plus tôt,
cependant, il a dû souffrir des effets d’une maladie qui le déprima, au point
que l’apôtre eut à dire :
Philippiens 2 :26-27a « … il désirait vous voir
tous, et il était fort en peine de ce que vous aviez
appris sa maladie. Il a été malade, en effet, et tout près de la
mort ; … »
a)
Il désirait vous voir tous :
Qu’est-ce qui explique ce désir ?
i.
La nostalgie du culte et des agapes ;
ii.
La nostalgie des réunions de
prières, de supplications et d’intercessions.
iii.
La nostalgie des études et des
méditations.
Ne
sont-ce pas là, les raisons pour lesquelles l’apôtre devait dire aux chrétiens
de Philippe, cette ville de la Macédoine :
- Je rends grâces à mon
Dieu de tout le souvenir que je garde de vous,
i.
… la part que vous prenez à l’Evangile, depuis le premier jour jusqu’à
maintenant.
- Je vous chéris tous avec
la tendresse de Jésus-Christ.
b)
Il était fort en peine de ce que vous aviez appris sa maladie : Pourquoi ?
i.
Epaphrodite savait quel était le
degré de sensibilité des membres de son église.
ii.
Sa peine fut redoublée de savoir
que, de sa nouvelle, sa congrégation en fut grandement affligée.
Philippiens 2 : 27 « Il a été malade, en
effet, et tout près de la mort ; mais Dieu a eu
pitié de lui, et non seulement de lui, mais aussi de moi, afin que je n’eusse pas tristesse sur tristesse. » Réfléchissons un peu
de :
a) La miséricorde de Dieu envers
Epaphrodite.
i.
Dieu a eu pitié de lui
Certains,
ne demanderaient-ils pas, dans un monde si corrompu et pervers, serait-ce
miséricorde d’y garder un serviteur fidèle, de la trempe d’Epaphrodite ? Malade
et tout près de la mort, pourquoi le retourner à la vie trépidante ? Paul
n’a-t ’il pas dit de lui-même : Philippiens
1 :21 et 22 « … Christ est
ma vie, et la mort m’est un gain…Je suis pressé des deux côtés : j’ai le
désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui de beaucoup est le
meilleur ; » Pourquoi l’exercice d’une telle miséricorde ?
Considérons
une triple raison de la miséricorde de Dieu envers Epaphrodite :
1)
Donner à son serviteur le temps d’achever sa mission conformément sur le plan
divin.
2)
Fondre les inquiétudes des chrétiens de Philippe dans
un océan de joie.
3)
Eviter au serviteur dans les chaines, Paul, un cumul de tristesse
b) La miséricorde de Dieu envers
Paul.
i.
Afin que je n’eusse pas tristesse sur tristesse.
Tristesse sur tristesse : Quelle addition ! quelle accumulation ! Ah ! C’aurait
été tristesse sur tristesse si à la désolation de la maladie d’Epaphrodite
devait se greffer la dure épreuve de le voir mourir. Alors :
1)
A la souffrance que la prison de
Rome lui causa, Dieu, par miséricorde, empêcha le deuil de s’en ajouter.
2)
A l’affliction que la maladie
d’Epaphrodite lui causa, Dieu, par miséricorde, empêcha le deuil de s’en
ajouter.
Ainsi,
l’apôtre a écrit d’Epaphrodite et de lui-même : Philippiens 2 :27 « Il
a été malade, en effet, et tout près de la mort ; mais Dieu a eu pitié de
lui, et non seulement de lui, mais aussi de moi, afin que je n’eusse pas
tristesse sur tristesse. »
Si
l’apôtre décide de garder Timothée jusqu’à voir l’issue de son état, il
se hâte de renvoyer Epaphrodite aux chrétiens de Philippe et il en donne
explicitement les raisons. Philippiens
2 :28 « Je l’ai donc envoyé
avec d’autant plus d’empressement, afin que vous vous réjouissiez de le revoir,
et que je sois moi-même moins triste. »
- Pour l’église, il dit :
a)
Vous réjouir de le revoir.
i.
C’est dégager votre âme de
l’angoisse qui l’étreint.
ii.
C’est fondre les inquiétudes dans
un océan de joie.
iii.
C’est donner à l’église un regain
de santé, de paix et de vie.
- Pour Paul, il espère :
b)
Être moins triste. C’est le souhait d’une
soustraction à sa peine.
i.
C’est être déchargé du poids des
souffrances d’Epaphrodite.
ii.
C’est être soulagé de savoir que
Epaphrodite pourra jouir du soin des siens.
iii.
C’est être encouragé d’un
serviteur qui prendra sincèrement à cœur la situation de l’église.
A
tout cela, deux recommandations appuyées de valables raisons se suivent. Philippiens 2 : 29-30 « Recevez-le
donc dans le Seigneur avec une joie entière, et honorez de tels hommes. Car c’est pour l’œuvre de Christ qu’il a été près de la mort,
ayant exposé sa vie afin de suppléer à votre absence dans le service que vous
me rendiez. »
Les recommandations :
a) Recevez-le donc dans le
Seigneur
i.
Avec une joie entière,
Si
les chrétiens de Philippe étaient heureux d’apprendre que Epaphrodite était
guéri contre toute espérance ; Combien ne seraient-ils pas joyeux d’être
présents au lieu du culte pour le revoir au milieu d’eux, souriant, marchant et
louant Dieu.
A
Paul les philippiens diraient peut-être : « Ne vous en faites pas, ce
sera la fête. » Toutefois l’apôtre ajoute :
b) Honorez de tels hommes.
Qu’est-ce
dire ? Attention au festin pour vous satisfaire, vous repaitre, vous
rassasier ; moi, Paul, je vous dis : « Honorez de tels hommes »
Honorer :
- C’est considérer de tels hommes avec civilité et politesse.
o
C’est-à-dire observer en leur
compagnie les règles du savoir-vivre ; le respect des convenances qui
régissent la vie en société
- C’est traiter de tels hommes avec estime et respect.
o
C’est-à-dire la positive
appréciation que l’on doit avoir à l'égard de tels serviteurs.
- C’est apprécier de tels hommes avec amour et générosité.
o
C’est-à-dire la bonne disposition
à encadrer et soutenir de tels serviteurs.
C’est
avec raison qu’il est écrit : Thessaloniciens 5 : 12-13 « Nous vous prions, frères, d’avoir de la considération
pour ceux qui travaillent parmi vous, qui vous dirigent dans le Seigneur, et
qui vous exhortent. Ayez pour eux beaucoup d’affection, à cause de leur œuvre.
Soyez en paix entre vous. »
1 Timothée 5 : 17 « Que les anciens qui dirigent
(bien) soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui
travaillent à la prédication et à l’enseignement. »
« Honorez de tels hommes »
Les raisons :
a) C’est pour l’œuvre de
Christ qu’il a été près de la mort,
·
Epaphrodite a compris que pour son
salut, le Christ a connu la mort, ainsi pour l’œuvre de
Christ, c’est possible de frôler la mort.
·
N’a-t-il pas été parfois témoin
des périls de Paul, son mentor ?
2 Corinthiens 11 :26-28 « Fréquemment en voyage,
j’ai été en péril sur les fleuves, en péril de la part des brigands, en péril
de la part de ceux de ma nation, en péril de la part des païens, en péril dans
les villes, en péril dans les déserts, en péril sur la mer, en péril parmi les
faux frères. J’ai été dans le travail et dans la peine, exposé à de nombreuses
veilles, à la faim et à la soif, à des jeûnes multipliés, au froid et à la
nudité. Et, sans parler d’autres choses, je suis assiégé chaque jour par les
soucis que me donnent toutes les Eglises. »
b) C’est pour l’œuvre de
Christ qu’il a … exposé sa vie
·
Epaphrodite a compris que pour son
salut, le Christ a exposé sa vie, ainsi pour l’œuvre de Christ, c’est normal
d’exposer sa vie.
Encore
Paul son mentor disait : Actes 20 :24
« Mais je ne fais pour moi-même
aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse
ma course avec joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus,
d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu. »
c) C’est pour l’œuvre de
Christ qu’il a …supplée à votre absence
·
Dans le service que vous me rendiez. »
·
Epaphrodite a compris que pour
l’œuvre de Christ, l’exercice de la fraternité est recommandé. Car le Christ Lui-même
disait : Jean 15 :12 « C’est ici mon commandement :
Aimez-vous les uns les autres, … »
Questions :
1)
Etes-vous ou décideriez-vous à
ressembler et avoir les sentiments d’un Timothée ?
2)
Etes-vous ou décideriez-vous à
ressembler et avoir les sentiments d’un Epaphrodite ?
ETUDE DE LA LETTRE DE PAUL
AUX PHILIPPIENS
CHAPITRE # III
ETUDES PHILIPPIENS 3 :1,2
Au reste, mes frères,
réjouissez-vous dans le Seigneur.
Je ne me lasse point de vous
écrire les mêmes choses, et pour vous cela est salutaire.
Prenez garde aux chiens,
prenez garde aux mauvais ouvriers, prenez garde aux faux circoncis.
L’apôtre
Paul fait du premier coup une recommandation suivie d’une importante
exhortation dont le fond est un avertissement.
Toutefois
il faut remarquer qu’entre le premier verset et le second l’adresse est
cassante. Il y a loin entre les deux versets. Alors pourquoi l’apôtre
commence-t-il par une exhortation qu’il fait suivre d’un dur
avertissement ?
a)
Son exhortation
1 Au reste, mes frères, réjouissez-vous
dans le Seigneur. Je ne me lasse point de vous écrire
les mêmes choses, et pour vous cela est salutaire.
Au
reste : Ce que j’ai encore à vous dire
Réjouissez-vous dans le Seigneur
Cette
exhortation est nécessaire puisqu’elle a premièrement pour objet de calmer les philippiens. Ils semblaient être quelque peu affolés :
En ce qui concerne Paul :
a)
De la difficile situation de
l’apôtre emprisonné à Rome.
b)
De la mort qui pourrait l’emporter
faute d’assistance adéquate.
c)
De la perte probable, dans la
course, d’un athlète courageux et intrépide
En ce qui concerne Epaphrodite,
leur ambassadeur malaisé et embarrassant, que vite l’apôtre renvoya à Philippe.
o
Réjouissez-vous dans le Seigneur,
Et
l’apôtre ajoute : « Je ne me
lasse point de vous écrire les mêmes choses, et pour vous cela est
salutaire. »
Salutaire :
puisque dans le Seigneur :
·
Vous êtes assurés de jouir la
relation avec Dieu.
·
Vous êtes assurés d’être bénéficiaires
de la provision de Dieu.
·
Vous êtes assurés d’être chapotés
par la protection de Dieu
o
Réjouissez-vous dans le Seigneur.
Cette
exhortation est nécessaire puisqu’elle a également pour objet de rassurer
les philippiens d’une manière telle, qu’en entendant l’avertissement qui va
suivre, qu’ils n’aient pas peur et ne soient pas en peine.
En
effet, la tasse de joie servie au premier verset prépare et prédispose
les philippiens a tout avertissement que l’apôtre entend les adresser.
b) Son avertissement
2 Prenez garde aux chiens, prenez garde aux mauvais ouvriers, prenez garde aux
faux circoncis.
·
Prenez garde aux chiens,
o
En effet, trois autres versets du
NT font référence au mot chien ; Non pour parler de l’animal en tant que
bête de somme ; Mais d’un état de vie. Quelqu’un, quelque part a
déclaré : « L’examen de certaines personnes à morphologie humaine,
peut être comprise avec exactitude en faisant un rapprochement entre leur
caractère et le comportement des chiens et des pourceaux. »
o
Sans vouloir insulter personne,
par de blessantes nominations, le Seigneur déclare en :
§ Matthieu 15 :26 « … : Il n’est pas
bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens. »
Toutefois,
il convient de signaler que dans le contexte du passage en référence, la cananéenne
fut enfin tolérée près de la table du Maitre et vit sa demande exaucée. Donc,
attention à toute interprétation littérale ; mais de préférence de faire
au cas par cas, des interprétations purement symboliques. Il faut se rappeler
par ailleurs que les non-juifs (gentils ou païens) furent qualifiés de chiens,
juste pour les sous-estimer, les dégrader. Mais, cette humiliante qualification
se réfère au mieux, à tous ceux (juifs ou non) qui méprisent et rejettent
Jésus-Christ. Alors le Seigneur eut à dire :
§ Matthieu 7 :6 « Ne donnez pas les choses
saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur
qu’ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent. »
§ Apocalypse 22 :15 Dehors les chiens, les
enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime
et pratique le mensonge !
o
Alors : « Prenez garde aux chiens… »
·
Prenez garde aux mauvais ouvriers, : C’est
faire attention à ceux qui cherchent à s’introduire dans les églises, et qui
malheureusement d’impudence, d’audace et de malice, enseignent les doctrines du
christianisme, truquées et mélangées du judaïsme.
§ Actes 15 :1 Quelques hommes, venus de la Judée, enseignaient les frères, en disant
: Si vous n’êtes circoncis selon le rite de Moïse, vous ne pouvez être
sauvés.
§ Actes 15 :24 Ayant appris que quelques hommes
partis de chez nous, et auxquels nous n’avions donné aucun ordre, vous ont
troublés par leurs discours et ont ébranlé vos âmes,
§ Galates 2 :4 Et cela, à cause des faux frères
qui s’étaient furtivement introduits et glissés parmi nous, pour épier la
liberté que nous avons en Jésus-Christ, avec l’intention de nous asservir.
o
Alors : « … prenez garde aux mauvais ouvriers… » C’aurait
été préférable de ne plus les suivre, ni les entendre. Car les dommages de leurs
actions sur les âmes faibles et simples sont catastrophiques et déroutants.
·
Prenez garde aux faux circoncis.
En
effet selon Genèse 17 :9-14 la
circoncision (signe remarquable dans le corps) est une alliance faite entre
Dieu et Abraham.
§ Philippiens 3 :2 Prenez garde aux chiens, prenez
garde aux mauvais ouvriers, prenez garde aux faux circoncis.
§ Colossiens 2 :8 Prenez garde que personne ne
fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie,
s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur
Christ.
§ 1 Corinthiens 7 :19 La circoncision n’est rien, et
l’incirconcision n’est rien, mais l’observation des commandements de Dieu est
tout.
§ Galates 5 :6 Car, en Jésus-Christ, ni la
circoncision ni l’incirconcision n’a de valeur, mais la foi qui est agissante
par la charité.
§ Galates 5 :11 Pour moi, frères, si je prêche
encore la circoncision, pourquoi suis-je encore persécuté ? Le scandale de
la croix a donc disparu !
§ Colossiens 2 :11 Et c’est en Lui que vous avez
été circoncis d’une circoncision que la main n’a pas faite, mais de la
circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la
chair »
§ Galates 6 :12 Tous ceux qui veulent se rendre
agréables selon la chair vous contraignent à vous faire circoncire, uniquement
afin de n’être pas persécutés pour la croix de Christ.
Etant
inspiré par l’Esprit de Dieu, l’apôtre Pierre s’accorde à l’avertissement de
l’apôtre Paul, car il écrit en 2 Pierre
3 :17 Vous donc, bien-aimés, qui êtes
avertis, mettez-vous sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des
impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. »
ETUDES PHILIPPIENS 3 :3
Car les circoncis, c’est nous,
Qui rendons à Dieu notre culte
par l’Esprit de Dieu,
Qui nous glorifions en
Jésus-Christ,
Et qui ne mettons point notre
confiance en la chair.
Il
est bon de se demander : La circoncision est-elle obligatoire pour le
chrétien ?
L’apôtre
Paul au verset trois fait une nouvelle ouverture. Il laisse comprendre que la
circoncision doit être considérée à deux niveaux.
a)
La circoncision corporelle qui est
un signe de l’alliance de Dieu à Abraham et son peuple.
b)
La circoncision spirituelle qui
est un signe de l’alliance de Dieu à l’Eglise en Jésus-Christ.
C’est
à propos que l’apôtre écrit au verset trois du premier chapitre de sa lettre
aux Philippiens : « Car les
circoncis, c’est nous, qui rendons à Dieu notre culte par l’Esprit de Dieu, qui
nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la
chair. »
Les
circoncis de la nouvelle alliance c’est nous. Et l’explication, l’apôtre la
donne de trois façons. Il écrit : « Nous :
a)
Qui rendons à Dieu notre culte par
l’Esprit de Dieu,
b)
Qui nous glorifions en
Jésus-Christ,
c)
Qui ne mettons point notre
confiance en la chair.
Cette
déclaration dépasse ici le cadre restreint des chrétiens de Philippe pour
embrasser le général. C’est-à-dire les chrétiens de tous les continents, de
toutes les races, de toutes les classes, et de toutes les générations.
La
première expression à considérer, c’est :
Rendre à Dieu le culte par
l’Esprit de Dieu :
Le
culte, (service : cérémonie religieuse célébrée) c’est l’hommage, la
louange et la gloire rendus à Dieu. C’est la nouvelle façon d’être en contact
avec Dieu ; la façon d’adorer et de vénérer Dieu.
L’apôtre
ajoute : « par l’Esprit
de Dieu » car depuis l’effusion du Saint-Esprit au jour de la
pentecôte, le Saint-Esprit demeure en nous, nous joint à Dieu afin de Lui
rendre l’honneur qui Lui est dû, et bien plus, Il intercède auprès de Dieu en
notre faveur par des soupirs inexprimables, selon ce qu’écrit l’apôtre en Romains 8 :26 « De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous
ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais
l’Esprit Lui-même intercède par des soupirs inexprimables ; et Celui qui
sonde les cœurs connaît quelle est la pensée de l’Esprit, parce que c’est selon
Dieu qu’Il intercède en faveur des saints. » Le Saint-Esprit est le
tuyau, le courroi de transmission qui fait parvenir à Dieu nos prières, nos
actions de grâces, nos alléluias, nos transports d’allégresse : notre
culte.
Rendre
à Dieu un culte par l’Esprit, C’est Lui rendre un culte saint, raisonnable. D’où
la bonne exhortation de l’apôtre Paul en Romains
12 : 1 « Je vous exhorte donc,
frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice
vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte
raisonnable. » C’est là, l’œuvre des circoncis, et qui le sont
spirituellement.
Et
l’apôtre écrit d’une part : « … les
circoncis, c’est nous, qui rendons à Dieu notre culte par l’Esprit de Dieu,
… »
La
deuxième expression à considérer, c’est :
Nous glorifier en
Jésus-Christ :
Nous
remercions le ciel pour la précision faite par l’apôtre. Il écrit : « nous… qui nous glorifions en Jésus-Christ ». Autrement,
nous glorifier en nous-mêmes ou de nous-mêmes, nous qualifierait d’hypocrites
en récitant les paroles du psalmiste : Psaumes 115 :1 « Non pas
à nous, Eternel, non pas à nous, Mais à ton nom donne gloire, … »
En
effet, quel mal y a-t-il à rechercher la gloire, à vouloir monter plus haut et
aller plus loin dans les différents domaines de la vie ? quel mal y a-t-il
à vouloir accéder aux différents postes de la hiérarchie administrative ?
Quel mal y a-t-il à poursuivre des recherches dans les domaines artistiques et
scientifiques ? quel mal y a-t-il à rechercher la gloire ?
En effet, le Seigneur a voulu nous faire
comprendre qu'Il partage notre désir d'être grand et célèbre. D'ailleurs
ne nous a-t-Il pas doté de l’intelligence ? Ne nous a-t-Il pas
crées à son image et à sa ressemblance ? Le Poète haïtien
Etzer Vilaire comprend si bien ce grand vœu de l'homme qu'il déclare dans
son recueil "Prédications d'un laïc ," tome I: "Ce
n'est donc pas autre chose que l'appétit même du ciel et de
sa perfection, qui nous travaille ainsi, nous tourmente
jusqu'à l'exaltation, jusqu'à l'héroïsme, et qui fait d'un nom
d'homme, l'héritage de tous, un bienfait public, une bénédiction
universelle, une palme pour le monde, une sorte de bannière immatérielle,
flottant au regard des esprits et les attirant en avant comme la colonne de feu
au-dessous de l'arche d'Israël dans ses marches de nuit à
travers le désert... L'amour de la gloire lorsqu'il nous porte à un grand
objet, est donc plus que légitime : il répond au vœu du Créateur
à l’égard des âmes formées à sa ressemblance »
Toutefois,
quiconque veut se glorifier se le doit en Jésus-Christ.
Par
ailleurs, l’ex-président de la France Charles De Gaulle eut à dire : « La
gloire se donne seulement à ce qui l’ont toujours rêvée. » Oui, la gloire
est donnée, à nous ; Nous qui rêvons en Jésus-Christ, Nous qui rêvons de
Jésus-Christ et Nous qui rêvons par Jésus-Christ.
Ce
qui fait notre gloire, en tant que circoncis spirituellement :
a)
C’est reconnaitre que l’amour dans
nos cœurs (et les philippiens plus particulièrement) est ensemencé par
Jésus-Christ.
b) C’est en Jésus-Christ, que nous sommes ce que nous sommes, de nouvelles
créatures. (2 Corinthiens 5 :17)
c)
C’est en Jésus-Christ que nous
sommes élevés en dignité au point que des prophètes ont fait de notre salut
l’objet de leurs recherches et de leurs investigations… 1 Pierre 1 :10
d)
C’est en Jésus-Christ que nous
sommes élevés en dignité au point que, des choses les meilleures dont des
prophètes en furent dispensateurs, des anges désirent plonger leurs regards. 1 Pierre 1 : 12
e)
C’est de savoir que la gloire
immortelle de Jésus-Christ, Il la partage avec nous.
f)
C’est que nous jouissons en
Jésus-Christ de la communion avec Dieu.
Et
l’apôtre écrit d’autre part : « …
les circoncis, c’est nous, … qui nous glorifions en Jésus-Christ… »
La
troisième expression à considérer, c’est :
Ne mettre point notre
confiance dans la chair.
C’est
ici frapper de plein fouet la prétention des partisans de la circoncision
corporelle. Dans sa lettre aux Romains, l’apôtre donne bien clairement des
explications :
- Romains 2 :25 « La circoncision est
utile, si tu mets en pratique la loi ; mais si tu transgresses la
loi, ta circoncision devient incirconcision. »
- Romains 2 :26 « Si donc
l’incirconcis observe les ordonnances de la loi, son incirconcision ne
sera-t-elle pas tenue pour circoncision ? »
- Romains 2 :27 « L’incirconcis de
nature, qui accomplit la loi, ne te condamnera-t-il pas, toi qui la
transgresses, tout en ayant la lettre de la loi et la
circoncision ? »
- Romains 2 :28 « Le Juif, ce n’est
pas celui qui en a les dehors ; et la circoncision, ce n’est pas
celle qui est visible dans la chair. »
- Romains 2 :29 « Mais le Juif, c’est
celui qui l’est intérieurement ; et la circoncision, c’est celle du
cœur, selon l’esprit et non selon la lettre. »
Nous,
bénéficiant de la circoncision spirituelle qui est un signe de l’alliance de
Dieu a l’Eglise de Jésus-Christ, nous ne mettons point notre confiance dans la
chair.
ETUDE PHILIPPIENS 3 :4-9
I
L’IDENTITE CIVILE ET RELIGIEUSE DE PAUL
Au verset quatre, l’apôtre croit devoir
informer les juifs qui font de la circoncision le point d’appui à leur salut,
que de race et d’appartenance il n’est pas un étranger. Et si la chair aurait
du salut quelque droit à revendiquer, il en tirerait l’avantage. Il
écrit : « Moi aussi, cependant,
j’aurais sujet de mettre ma confiance en la chair. Si quelque autre croit
pouvoir se confier en la chair, je le puis bien davantage, »
Alors, il informe les Philippiens de son
identité au versets 5 et 6. Il parle de :
a) Sa parenté
i.
Sa
race et sa classe
b) Sa nationalité
i.
Son
statut social
c) Sa religiosité
i.
Sa
religion
ii.
Sa
foi
iii.
Son
zèle
iv.
Sa
moralité
L’apôtre écrit : Philippiens
3 :5-6 « moi, circoncis le
huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu né
d’Hébreux ; quant à la loi, pharisien ; quant au zèle, persécuteur de
l’Eglise ; irréprochable, à l’égard de la justice de la loi. »
Paul voulait que les philippiens sachent que son
salut n’est aucunement le résultat de la circoncision ni de la justification
par la loi, bref non de l’alliance Abrahamique. En effet, il dit et il
est :
a) De parenté : Hébreu né d’Hébreux ; enfant né de père
et de mère juifs, descendant de la tribu de Benjamin.
b) Par nationalité : Juif et Romain : Ses paroles rapportées en Actes
22 : 3 : « Moi, je suis
Juif, né à Tarse en Cilicie… » portent lumière en ce qui concerne sa
double nationalité. La nationalité romaine qu’il revendique et rapportée en Actes
22 :25-28 est due à son lieu de naissance. Tarse fut la capitale
de la Cilicie qui fut devenue au 1er siècle avant J-C une province
de l’empire romaine.
c) De religiosité :
- Pharisien : Il en a fait la déclaration a plusieurs reprises, non seulement
dans sa lettre aux chrétiens de Philippe mais cette déclaration est
rapportée par le médecin Luc en Actes 23 :6 « … Frères, moi
je suis Pharisien, fils de Pharisiens… » Les pharisiens formèrent un
parti juif qui accordait un grand et sérieux respect aux rites et aux
cérémonies religieuses. De manière ostentatoire et formaliste, ils eurent
la prétention d’être les plus pieux. C’est en raison de leur attitude que
dérive l’appellation lapidaire : « Pharisien hypocrite »
parce qu’ils se croyaient moralement parfaits ; et portaient de durs
jugements sur l'attitude ou le comportement d'autrui. (Luc
18 :11-12) En effet, ils croyaient en l’immortalité de l’âme, la
résurrection du corps, et l’existence des anges et des démons. L’apôtre
Paul est : Pharisien, fils de
Pharisiens.
- Persécuteur de l’Eglise : quant au zèle,
Pour la religion juive à laquelle Paul
appartenait en tant que pharisien, il allait jusqu’à l’excès dans les
persécutions perpétrées à l’encontre des chrétiens.
La première apparition et participation
publique de Saul, en tant que persécuteur déclaré, est rapportée en Actes 7.
C’était aux pieds de Saul que des juifs ont déposé leurs vêtements pour être
plus à l’aise à lapider Etienne. Actes 7 :57-58
Devant le tribun, Paul a fait un vibrant
témoignage des persécutions dont il était l’auteur contre les chrétiens de son
temps. Actes 22 : 4-5 rapporte les paroles de Paul. Il témoignait :
« J'ai persécuté à mort cette
doctrine, liant et mettant en prison hommes et femmes. Le souverain
sacrificateur et tout le collège des anciens m'en sont témoins. J y'ai même
reçu d'eux des lettres pour les frères de Damas, où je me rendis afin d'amener
liés à Jérusalem ceux qui se trouvaient là et de les faire punir. »
Par l’autorité que lui conférait le Grand
Prêtre, de ville en ville et même jusque dans des villes lointaines, Saul fit
mettre en prison de nombreux saints à Jérusalem, il ordonna de les torturer
pour les porter à blasphémer le Seigneur Jésus-Christ. Actes 26 : 9-11 « Pour moi, j'avais cru devoir agir
vigoureusement contre le nom de Jésus de Nazareth. 10 C'est ce que j'ai fait à
Jérusalem. J'ai jeté en prison plusieurs des saints, ayant reçu ce pouvoir des
principaux sacrificateurs, et, quand on les mettait à mort, je joignais mon
suffrage à celui des autres. »
Paul voulait que les philippiens sachent que
son salut n’est aucunement le résultat de la circoncision ni de la
justification par la loi, ni du judaïsme, bref non de l’alliance Abrahamique. Car
que de tentatives fit-il pour identifier, poursuivre, persécuter et détruire
l’Eglise de Jésus-Christ. En Galates
1 : 13-14, il écrit : « Vous
avez su, en effet, quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme, comment
je persécutais à outrance et ravageais l'Eglise de Dieu, et comment j'étais
plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge et de ma nation,
étant animé d'un zèle excessif pour les traditions de mes pères. »
Irréprochable, à l’égard de la justice de la loi :
Ici toute considération nous parait douteuse.
Qui peut observer la loi, dans les termes qu’elle fut donnée à Moise ? Serait-ce
par son comportement de justicier que l’apôtre a fait référence ? Alors, transformé par Dieu il dira en Romains
2 :1 « O homme, qui que tu sois,
toi qui juges, tu es donc inexcusable ; car, en jugeant les autres, tu te
condamnes toi-même, puisque toi qui juges, tu fais les mêmes choses. »
De tout ce qui précède, nous pouvons avancer,
sans craindre d’être contredit, que l’apôtre voulait dire aux
philippiens : Si le salut devait être obtenu par la circoncision, le
judaïsme, la persécution de l’Eglise, bref la tradition de nos pères, bien plus
que tout autre, je l’obtiendrais et en tirerais les avantages.
Mais, pour introduire sa nouvelle
identité :
II
L’IDENTITE CHRETIENNE ET RELATIONNELLE DE PAUL
Il écrit : Philippiens 3 : 7- 9 « Mais ces choses qui étaient pour moi
des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une
perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur,
pour Lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de
gagner Christ, et d’être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de
la loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice qui
vient de Dieu par la foi, »
a) Mais ces choses qui étaient pour moi des gains :
Révisons les choses
que l’apôtre considérait malheureusement comme des gains.
· Sa parenté : Hébreu :
descendant direct de la tribu de Benjamin
· Sa nationalité : Doublée :
Juif et romain
· Sa religiosité : Le Pharisaïsme
Ces choses qui étaient pour moi des gains :
b) Je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ…
· Se référant à Christ, sa nouvelle
façon de voir les choses
·
Que
de temps gaspillé dans le passé, qui aurait pu être mis à contribution pour la
connaissance de l’évangile de Jésus-Christ
· Se référant à Christ, sa nouvelle
façon de considérer les choses
·
Que
de temps perdu dans le passé, et que je regrette de ne pouvoir rattraper, compte
tenu de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ.
c) Et même je regarde toutes choses comme une perte.
· La circoncision signe de l’alliance
de Dieu à Abraham et ses descendants. (Perte)
· La connaissance de la loi (acquise à
l’école de Gamaliel) et sa stricte application. (Perte)
· La persécution de tous ceux qui se
réclament du christianisme. (Perte, erreur, grave erreur)
Je regarde toutes choses comme une perte :
d) À cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur
pour Lequel j’ai renoncé à tout…
· L’excellence de la connaissance de
Jésus-Christ :
·
C’est
avoir les yeux dessillés et de voir les portes du ciel que le Christ (mon
Seigneur) nous ouvre.
·
C’est
avoir l’esprit illuminé par la lumière du Saint-Esprit pour penser à l’héritage
de gloire que Dieu nous réserve.
·
C’est
avoir le cœur ouvert pour que là, soit gravé les promesses de vivre dans le
séjour de la gloire éternelle.
Frères et sœurs philippiens, « … à cause de l’excellence de la connaissance
de Jésus-Christ mon Seigneur, je veux que vous sachiez, qu’a tout j’ai
renoncé… »
Et comment l’apôtre nous dit qu’il considère
ces choses-là ?
e)
Je les regarde comme de la boue,
En effet, qu’est-ce
que l’apôtre Paul a effectivement regardé comme la boue ? C’était non
seulement sa parenté et sa nationalité, mais également sa religiosité. Il faut se rappeler qu’il était judaïsant,
pharisien. Ainsi donc, après avoir rencontré le Christ, Paul devenu apôtre a considéré et regardé
aussi comme de la boue sur le plan religieux : son légalisme, son
formalisme et son fanatisme.
- Légalisme : En raison de son respect
absolu et l’observance scrupuleuse de la loi, à laquelle Paul a démontré un
attachement excessif à la lettre, au détriment de son esprit et de sa
moralité.
- Formalisme : En raison de son
intransigeance à respecter les actes, les rites et
les coutumes dans les formes traditionnelles.
- Fanatisme : en raison de son état
d'esprit démesuré, son attachement passionné, son zèle outré, son
comportement révoltant, qui le poussaient à l'intolérance et à la violence
contre les chrétiens de son époque.
A tout cela il devrait dire : Je
les regarde comme de la boue
De nos jours, dans de nombreux endroits, de nombreuses circonstances, par
de nombreuses personnes, quand on enlève le couvercle de la chrétienté, ce
qu’on y retrouve c’est la boue :
·
La
boue du point de vue symbolique.
·
La
boue du point de vue morale.
·
La
boue du point de vue sociale
·
La
boue du point de vue ecclésiastique (religieuse - spirituelle)
La boue du point de vue symbolique, c’est :
- Tout ce qui s’apparente à la vanité,
la futilité, la vapeur, le vide en opposition à ce qui est utile, précieux
et salutaire.
- Tout ce qui est matériel, en
opposition à ce qui est spirituel.
- Tout ce qui est démoniaque,
diabolique, satanique, luciférien en opposition à ce qui est céleste et
divin.
C’était hier ce que Paul ne pouvait
comprendre. Après, c’est à la boue qu’il les compare et les considère.
Dans de nombreux endroits, de nombreuses
circonstances, par de nombreuses personnes, quand on enlève le couvercle de la
chrétienté, ce qu’on y retrouve c’est la boue.
La boue du point de vue
moral.
- La dégénérescence :
C’est :
- La
dégradation (la descente aux abimes) de celui qui se livre à des actions
viles, méprisables et dégoutantes ;
- Le
vice, la perversion de l’homme au service de l’immoralité.
- L’indécence
à proférer des propos calomnieux, outrageants et même blasphématoires.
C’était
hier l’état de Paul. Après, c’est à la boue qu’il le compare et le considère.
- Le déraisonnement :
C’est l’état de :
·
Celui
dont le jugement est faussé et entaché d’erreurs.
·
Celui
qui, recouvert de la forme humaine s’abêtit par ses actions.
·
Celui
qui, d’esprit déréglé, agit d’une façon ou d’une autre, avec fierté, pour déshumaniser,
dévorer et détruire ses semblables.
C’était hier l’état de Paul. Après, c’est à
la boue qu’il le compare et le considère.
Dans de nombreux endroits, de nombreuses
circonstances, par de nombreuses personnes, quand on enlève le couvercle de la
chrétienté, ce qu’on y retrouve c’est la boue.
La boue du point de vue sociale
Si haut que l’on pourrait se croire être, en
dépit de l’opulence et l’ostentation, cet état désigne :
·
Le
dernier rang dans l'ordre social des réels humains, des êtres raisonnables.
·
Une
situation apparente à de profonde misère.
C’était hier l’état de Paul. Après, c’est à
la boue qu’il le compare et le considère.
Dans de nombreux endroits, de nombreuses
circonstances, par de nombreuses personnes, quand on enlève le couvercle de la
chrétienté, ce qu’on y retrouve c’est la boue.
La boue du point de vue ecclésiastique
(religieuse - spirituelle) :
·
C’est
l’hérésie, la fausseté enseignée sans souci des effets dévastateurs qu’elle
provoque.
·
C’est
la dissipation des pensées vers les choses temporelles que de les porter vers
celles qui sont éternelles.
·
C’est
un mouvement religieux dépourvu de la spiritualité et la sanctification.
·
C’est
l’exécrable activité des masses de boue vivante, mais morte d’esprit qui
prennent la direction de nos congrégations.
·
C’est
l’émergence des églises coloniales, familiales, coopératives, commerciales et
industrielles à des fins purement lucratives.
·
C’est
la technique d’exploitation de disciples ou d’adeptes par de faux frères, de
faux enseignants, de faux ministres, de faux évangélistes.
·
C’est
la matière ou la marchandise nauséabonde, vile, honteuse, infame et vilaine dont
se servent les mauvais ouvriers : des évangélistes scélérats, coquins et
pourris.
·
C’est
ce que l’apôtre Paul appelle de manière laconique : « un autre
évangile » proclamé par des prédicateurs chevauché de l’esprit python. Actes
16 :16.
·
C’est
le satanisme dans ses confusions et dans ses ruses.
C’est à la boue que Paul aurait comparé et
considéré toutes ces choses. C’est avec raison qu’il dira plus loin aux
Philippiens et aux chrétiens en général : Philippiens 4 :8 « Au reste, frères, que tout ce qui est
vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur,
tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux
et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. »
Après que Paul a déclaré : Philippiens
3 :8-9 « …je regarde toutes
choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de
Jésus-Christ mon Seigneur, pour Lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde
comme de la boue, … » « Je
les regarde comme de la boue… » Et Paul en dit pourquoi :
·
Pour
gagner Christ, il faut se dépouiller de soi-même.
·
Pour
gagner Christ, il faut perdre sa propre vie
·
Pour
gagner sa vie, il faut consentir à n’être rien.
·
Pour
gagner Christ, il faut perdre le monde.
·
Pour
gagner Christ, il faut renoncer à la circoncision du corps, pour accepter celle
du cœur.
1.- Pour gagner Christ, il faut se dépouiller
de soi-même.
·
Ephésiens 4 :21b-24 : « C’est en Lui (Jésus-Christ) que
vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du
vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés
dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon
Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité. »
2.- Pour gagner Christ, il faut perdre sa
propre vie
·
Matthieu 10 :39 « Celui
qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la
retrouvera. »
·
Philippiens 1 :20b-21 « …
Christ sera glorifié dans mon corps avec une pleine assurance, soit par ma vie,
soit par ma mort ; car Christ est ma vie, et la mort m’est un gain. »
3.- Pour gagner Christ, il faut consentir à
n’être rien.
·
CEF # 134 : 4 « Oui, perdre sa propre vie, Consentir à n'être rien, N'avoir qu'une
seule envie : Aimer Jésus, le seul bien. »
4.- Pour gagner Christ, il faut perdre le
monde.
·
1 Jean 2 :15 « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si
quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; … »
·
Matthieu 16 :26 « Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait
son âme ? »
·
1 Jean 5 :5 « Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus
est le Fils de Dieu ? »
5.- Pour gagner Christ, il faut renoncer à la
circoncision du corps, pour accepter celle du cœur.
L’apôtre Paul aurait chanté ce refrain des
CEF#160, s’il le savait :
Je veux un cœur nouveau,
Le baptême d'en haut,
De feu, de foi, de charité,
Un cœur régénéré
Et
l’apôtre Paul a écrit : Philippiens 3 :8-9a « … je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de
la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour Lequel j’ai renoncé à tout,
et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ, et d’être trouvé
en Lui, … »
Qu’est-ce donc à en dire ?
i. Être trouvé en Lui,
c’est rechercher la sanctification positionnelle.
ii. Être trouvé en Lui,
c’est poursuivre la sanctification progressive.
iii. Être trouvé en Lui,
c’est attendre la sanctification finale : la glorification.
· Être trouvé en Lui, c’est trouver la
sanctification positionnelle.
·
Ephésiens 1 :4a « En Lui Dieu nous a élus… »
·
Ephésiens 1 :7a « En
Lui nous avons la rédemption… »
·
Ephésiens 1 :11a « En Lui nous sommes aussi devenus héritiers, »
·
Ephésiens 1 :13b « En Lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit… »
· Être trouvé en Lui, c’est poursuivre
la sanctification progressive.
·
2 Pierre 1 :5-8 « … faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu
la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la
patience la piété, à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la
charité. Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne
vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur
Jésus-Christ. »
·
1 Thessaloniciens 4 :1 « Au reste, frères, puisque vous avez appris de nous comment vous devez
vous conduire et plaire à Dieu, et que c’est là ce que vous faites, nous vous
prions et nous vous conjurons au nom du Seigneur Jésus de marcher à cet égard
de progrès en progrès. »
· Être trouvé en Lui, c’est attendre la sanctification finale : la
glorification.
·
Colossiens 1 :27 « … Christ en vous, l’espérance de la gloire. »
·
1 Thessaloniciens 4 :17d « …
nous serons toujours avec le Seigneur. »
·
Psaumes 16 :11 « Tu me feras connaître le sentier de la vie ; Il y a d’abondantes
joies devant ta face, Des délices éternelles à ta droite. »
Et l’apôtre Paul a écrit : Philippiens
3 :8-9a « … je regarde
toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de
Jésus-Christ mon Seigneur, pour Lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde
comme de la boue, afin de gagner Christ, et d’être trouvé en Lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, … … »
h)
Non avec ma justice, celle qui vient
de la loi, …
Prétendrions-nous que la loi soit
mauvaise ? Non loin de là. Loin de nous toute idée de dénigrer la loi ou
de vouloir la dépouiller de ses vertus ; C’est par Dieu Lui-même qu’elle fut
donnée à Moise. En effet, la loi est dans son fond un appel à la religiosité, la
révérence, le respect, l’amour et à la civilité, une exigence de bonne conduite
ou de bonne mœurs.
De
manière concise la loi prescrit et enseigne selon Exode 20.1-26 :
1
Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face.
2
Tu ne te feras point d’image taillée.
3
Tu ne prendras point le nom de l’Eternel, ton Dieu, en vain.
4
Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier.
5
Honore ton père et ta mère.
6
Tu ne tueras point.
7
Tu ne commettras point d’adultère.
8
Tu ne déroberas point.
9
Tu ne porteras point de faux témoignage.
10
Tu ne convoiteras point.
Mais malheureusement, la loi, en dépit de ses
louables préceptes, elle est incapable de sauver l’homme. Personne ne peut par
elle se justifier. Comment et pourquoi ? La défaillance de l’homme, de
toujours, l’en rend coupable. Jacques 2 :10 « Car
quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient
coupable de tous. »
En effet, bien que la loi soit bonne ; par
comparaison, tout son éclat ne reflète qu’une pale lumière comparable à celle
d’une lampe, face au superbe éclairage de la grâce par la foi en
Jésus-Christ. C’est pourquoi l’apôtre écrit : « Non avec ma justice, celle qui vient de la loi… » Et il
ajoute :
i)
Avec celle qui s’obtient par la
foi en Christ,
Loin de la loi qui fut donnée pour le peuple
d’Israël sur le mont Sinaï, Dieu a élevé le standard au plus grand que Moise à
la faveur de l’église. La supériorité de la grâce par la foi en Jésus-Christ
dépouille la circoncision et la loi de tout effet salvateur, auquel l’homme
prétendrait.
- Romains 3 :21-22 « …maintenant, sans la
loi est manifestée la justice de Dieu, à laquelle rendent
témoignage la loi et les prophètes, justice de Dieu par la foi en
Jésus-Christ pour tous ceux qui croient… » 24 et ils sont gratuitement justifiés par sa
grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. »
- Ephésiens 2 : 8 « Car c’est par la grâce
que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de
vous, c’est le don de Dieu. »
j)
La justice qui vient de Dieu par la
foi, »
La justice se donne pour tâche de rechercher
les motifs servant d’arguments à la justification. De l’alliance Abrahamique, on
en a trouvé la circoncision, de Moise la loi. Cependant, nul devant Dieu, ne
peut sécuriser sa justice ou prévaloir sa justification en raison de ses
travaux et de ses mérites. La vraie justice vient de Dieu seul, par la foi en
Jésus-Christ.
Ecrivant
aux chrétiens de Galates, Paul avance : Galates 5 : 4 « Vous êtes séparés de Christ, vous tous qui
cherchez la justification dans la loi ; vous êtes déchus de la grâce. »
En effet, c’est pour Paul :
A)
La renonciation à la justification
par la loi
B)
L’acceptation de la justification
par la foi,
La justification : la justification est le
fait d’être déclaré juste, considéré comme juste devant Dieu. C’est Dieu qui
impute la justice de Christ à ceux qui acceptent Christ. 2 Corinthiens 5 :21 « Celui
qui n’a point connu le péché, Il l’a fait devenir péché pour nous, afin que
nous devenions en Lui justice de Dieu. »
Comment
donc comprendre les expressions : devenir péché pour nous et devenir
en Lui justice de Dieu ?
·
Oui, péché pour nous, la cause principale de sa crucifixion.
·
Oui, justice de Dieu ; car son sang qui nous recouvre, c’est
l’élément principal de notre justification.
Il
est écrit : Hébreux 9 :22
« Et presque tout, d’après la loi,
est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n’y a pas de
pardon. »
Pour
Paul ce qui importe c’est la justification par le Christ. Ce qui importe
c’est reconnaitre et accepter : La source de la justification ; La
rançon à la justification ; Le moyen de la justification.
·
La source de la justification,
i.
La justice qui vient de Dieu (v :9)
·
« … être trouvé en Lui, non avec ma justice, celle qui vient de la
loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice qui
vient de Dieu par la foi, »
ii.
La grâce de Dieu
·
Tite 2 :11 « … la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été
manifestée »
·
La rançon à la justification
iii.
Le sang de Christ :
·
1 Pierre 1 :18-19a « … ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or,
que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée
de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, »
·
Ephésiens 1 :7a « En lui (Jésus-Christ) nous avons la rédemption par son sang, … »
·
Le moyen de la justification
iv.
La foi dans l’œuvre expiatoire de
Jésus-Christ.
Romains 3 :25 « C’est Lui
(Jésus-Christ) que Dieu a destiné, par
son sang, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire, … »
C’est-à-dire, le Christ S’est fait victime pour nous assurer les bonnes grâces
de Dieu, la justification et le salut.
La
foi, c’est la porte de la grâce salvatrice en Jésus-Christ.
En
effet pour sa justification, disais-je, l’apôtre a rejeté toutes choses et les
a même considérées comme de la boue. Et pourquoi ? Il le dit très
clairement aux chrétiens de Philippe.
Philippiens 3 :8-14 « Et même je regarde toutes
choses comme une perte,
2) afin de gagner Christ, et d’
3) être trouvé en Lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi,
mais avec celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de
Dieu par la foi, Afin de
4) connaître Christ,
5) connaître la puissance de sa résurrection,
6) connaître la communion de ses souffrances,
En devenant conforme à Lui
dans sa mort, pour parvenir, si je puis, à la résurrection d’entre les morts.
Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la
perfection ; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi
j’ai été saisi par Jésus-Christ. Frères, je ne pense pas l’avoir saisi ;
mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers
ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la
vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. »
Les motifs de Paul –
L’objectif de Paul - La stratégie de Paul - Le prix pour Paul
Certes, nous étudions la bible, la
parole de Dieu, cependant quels sont :
a)
Nos motifs : qui nous incitent
à agir dans l’église ?
b)
Nos objectifs : qui nous
portent vers un but déterminé ?
c)
Notre stratégie : qui nous
portent spirituellement à bien orienter nos vies, bien organiser nos
actions ; bref bien vivre l’évangile ?
d)
Le prix que nous recherchons :
les couronnes promises aux vainqueurs.
LES MOTIFS DE PAUL :
a) La connaissance du Seigneur
et Sauveur Jésus-Christ.
L’apôtre
Paul est en effet, obsédé quant à l’idée et la volonté de connaitre Christ. Il
le veut non seulement pour son bien personnel, mais pour bien d’autres
chrétiens : Ephésiens 1 :17 « …que le Dieu de notre Seigneur
Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de
révélation, dans sa connaissance, … » Entendre la voix de Christ sur
le chemin de Damas laisse l’homme Paul à vouloir Le connaitre. Il devrait se
sentir infortuné de ne L’avoir pas connu lors de son ministère terrestre, Le
suivre, Lui parler et L’entendre parler. Alors, de tout son cœur, il veut Le
connaitre.
Oui,
Paul est juif : hébreu né d’hébreux ; Il
est pharisien. Philippiens 3 :5.
Il connait la loi. Il a étudié le Pentateuque. De tout cela, il connait Moise.
Mais, maintenant il lui importe de connaitre le Christ.
Ne
ferait-il pas le parallèle des faits marquants de la vie de Moïse, qui semblent
caractériser l'œuvre de Jésus-Christ le Rédempteur.
1er Rapprochement :
Considérant :
I. MOISE, JESUS : LES
CIRCONSTANCES PARTICULIÈRES DE LEUR NAISSANCE.
Reconnaissons que Paul
a étudié Moise, contre qui un édit cruel d'extermination des enfants mâles nés
de femmes israélites. Exode
1 :15-16
Mieux éclairé, Paul
a voulu enfin connaitre Christ contre qui à sa naissance, un édit semblable a
été publié par Hérode contre les enfants de Bethléem et ses alentours Matthieu 2 :16. Paul a voulu enfin connaitre Christ.
Dans
les relations sociales, qui cherchez-vous à connaitre ?
Dans
les congrégations, qui cherchez-vous à connaitre ?
Dans
l’éternité, qui chercherez-vous à reconnaitre ?
Considérant :
II. MOISE,
JESUS : L’ABADON VOLONTAIRE DE LEURS POSITIONS PRIVILEGIES
Reconnaissons
que Paul a étudié Moise, Hébreux
11 :24b-25a l’homme qui volontairement a abandonné ses positions
privilégiées chez Pharaon pour accompagner le peuple de Dieu dans ses
souffrances, le sortir de l’esclavage et le conduire vers Canaan, où il se
délectera en savourant le lait et le miel.
Mieux éclairé, Paul
a voulu enfin connaitre Christ, qui pour notre bien-être et notre salut,
condescendait, assuma gentiment notre condition, pour devenir un serviteur de
tous, pour devenir le tabernacle du racheté ; (En Lui, nous avons la rédemption : Ephésiens 1 : 7). Il veut enfin connaitre Christ qui, au
travers de son humiliation et de sa pauvreté, nous fait devenir abondamment
riche et obtenir des honneurs exaltés d’une vie glorieuse et éternelle. Paul a voulu enfin
connaitre Christ.
Qui
voulez-vous connaitre ?
Considérant :
III. MOISE, JESUS : LEUR
DESIGNATION A LA DELIVRANCE
DES AFFLIGES ET OPPRESSES.
Reconnaissons que Paul a étudié Moise,
l’homme désigné pour la libération du peuple juif de
l’oppression des Egyptiens. Exode
3 :10
Mieux
éclairé, Paul a voulu enfin connaitre Christ, le Sauveur désigné pour la
délivrance des affligés. Il est rapporté en Luc 4 :18-19 « L’Esprit
du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle
aux pauvres ; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, Pour
proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue,
Pour renvoyer libres les opprimés. » Paul a voulu enfin connaitre
Christ.
4ème Rapprochement :
Considérant :
IV. MOISE,
JESUS : LA PROMULGATION DE LA LOI PAR L’UN
ET LE DON DE LA GRACE PAR
L’AUTRE.
Reconnaissons
que Paul a étudié Moise, le récepteur de la loi pour le peuple d’Israël, Exode 34 :28. Mieux éclairé, Paul
a voulu enfin connaitre Christ, Celui qui mit en lumière la vie et l'immoralité
par son évangile, Jean 10 :28
« Je leur donne la vie
éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma
main. » il veut enfin connaitre Christ, Celui qui donna à l'humanité
tout entière, un code de lois parfaites ; Jean 13:34 « Je vous donne un commandement nouveau:
Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi,
aimez-vous les uns les autres. » Paul a voulu enfin connaitre Christ,
Celui qui ouvre gratuitement à ceux qui croient en ses œuvres propitiatoires,
les portes de l’éternité bienheureuse ; 1 Thessaloniciens 4 :17. Oui, Paul a voulu enfin connaitre Christ.
Dans
les relations sociales, qui cherchez-vous à connaitre ?
Dans
les congrégations, qui cherchez-vous à connaitre ?
Dans
l’éternité, qui chercherez-vous à reconnaitre ?
5ème Rapprochement :
Considérant :
V. MOISE, JESUS : LES DEUX
LEADERS SUCSESSIVEMT SUSCITES PAR DIEU
POUR LE BIEN DE SON PEUPLE.
Reconnaissons
que Paul a étudié Moise, le leader suscité pour le bien du peuple d’Israël ;
Moïse qui se tenait à la tête de l'ancienne dispensation. Moise par qui, la loi
de Dieu fut transmise à Israël, Moise qui le conduisit au travers du désert
vers la terre promise.
Mieux
éclairé, Paul a voulu enfin connaitre Christ, le Leader suscité pour le bien de
l’humanité tout entière. Il est le Témoin de Dieu, le chef de file d’un peuple
élargi. Il est venu en tant que chef de la nouvelle dispensation, pour mener
une foule de disciples croyants à la gloire immortelle. Paul a voulu enfin
connaitre Christ.
6ème Rapprochement :
Considérant :
VI. MOISE, JESUS : LE
ROLE DE MEDIATION SPECIFIQUE ENTRE DIEU ET DES HOMMES
Reconnaissons que Paul
a étudié Moise, le médiateur auprès de Dieu à la faveur du peuple juif ; Exode 32 : 31-32 « Moïse retourna vers l’Eternel et dit :
Ah ! ce peuple a commis un grand péché. Ils se sont fait un dieu d’or.
Pardonne maintenant leur péché ! Sinon, efface-moi de ton livre que tu as
écrit. »
Mieux
éclairé, Paul a voulu enfin connaitre Christ, qui S'est engagé comme garant des
pécheurs impies et condamnés ; qui cherchait librement à porter leurs péchés et
à être blessé pour leurs transgressions. Esaïe
53 :5 « Mais Il était blessé pour nos
péchés, Brisé pour nos iniquités ; Le châtiment qui nous donne la paix est
tombé sur Lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. »
Et par la vertu de son sang expiatoire, Il détourna la juste colère de Dieu et
délivra un monde coupable de la condamnation et de la mort éternelle. Paul a
voulu enfin connaitre Christ.
7ème Rapprochement :
Considérant :
VII. LE MINISTERE DES ANGES
AUPRES DE MOISE ET DE JESUS
Reconnaissons que Paul a étudié Moise, à qui l’Ange de l’Eternel apparut dans une flamme de feu, au milieu
d’un buisson, Exode 3 :2. Moise au-devant
de qui, Dieu envoya un ange, pour le protéger en chemin, et pour le faire
arriver au lieu que qu’Il lui a préparé ; Exode 33 :2.
Mieux
éclairé, Paul a voulu enfin connaitre Christ, qui durant l’éternité, à son
œuvre ou à sa mission est associé le ministère des anges. Ils annoncèrent sa
conception, proclamèrent sa naissance, Le secoururent dans le désert,
L’assistèrent à la transfiguration, Le fortifièrent dans le jardin, veillèrent
sur son sépulcre, roulèrent la pierre à sa résurrection, se présentèrent
lorsqu’Il S’éleva dans la gloire ; et demeurent ses serviteurs d’éternité en
éternité. Paul a voulu enfin connaitre Christ.
8ème Rapprochement :
Considérant :
VIII. MOISE, JESUS : DES VIES DISTINGUEES PAR
UNE INTIME RELATION AVEC DIEU
Reconnaissons
que Paul a étudié Moise. Un homme dont la vie fut en connexion avec Dieu. Il a
jeûné quarante jours et quarante nuits, selon Deutéronome 9 :9-11. Et descendant de la montagne, son visage
était irradié par les rayons de la gloire divine. Et Dieu l'a grandement
distingué et honoré devant le peuple.
Mieux
éclairé, Paul a voulu enfin connaitre Christ. Celui qui a montré une grande
abnégation. Il a aussi jeûné quarante jours et quarante nuits dans le désert. Il
a tenu la communion la plus intime et la plus ininterrompue avec Dieu. Et lors
de sa transfiguration, sa physionomie brillait comme le soleil, et ses
vêtements paraissaient d'une brillance étincelante. Dieu, à plusieurs reprises,
déclara qu'Il était le Fils bien-aimé, c’est-à-dire le Fils de sa joie. Paul a
voulu enfin connaitre Christ.
Dans
les relations sociales, qui cherchez-vous à connaitre ?
Dans
les congrégations, qui cherchez-vous à connaitre ?
Dans
l’éternité, qui chercherez-vous à reconnaitre ?
9ème Rapprochement :
Considérant :
IX. MOISE, JESUS : L’EMINENCE DES DEUX PROPHETES
DU DIEU TRES HAUT.
Reconnaissons
que Paul a étudié Moise. Il sait pertinemment que Dieu parlait plus directement
à Moïse qu'aux autres prophètes. Un « face à face » que tous auraient souhaité,
mais non pas tous obtenu. Et en tant que prophète, Moise prophétisait
largement. A lire plusieurs parties du livre de Deutéronome, on y retrouve des
prédictions. Et ses prédictions, s’étendant jusqu'à la fin du monde, elles sont
pleines, compréhensives et claires.
Mieux
éclairé, Paul a voulu enfin connaitre Christ. Ce Jésus qui possédait l'Esprit
de prophétie sans mesure. En tout temps, Jésus avait accès à son Père céleste. Il connaissait tout son Esprit et, en toute
occasion, Il pouvait révéler au peuple sa volonté. Tout comme Moïse, ses
prophéties incluaient le mécontentement de Dieu envers la semence impénitente
d'Abraham, et ses prédictions avaient trait aux événements successifs depuis
son premier avènement, passant à l’enlèvement de son église, jusqu'à sa seconde
venue, en puissance en majesté, et en gloire, pour l’établissement de son règne
millénaire et enfin juger le monde. Paul a voulu
connaitre Christ.
10ème Rapprochement :
Considérant
X. MOISE, JESUS : LES
RESULTATS DE LEURS INTERCESSIONS AUPRES DE DIEU.
Reconnaissons que Paul a étudié Moise. Moïse
qui, après avoir tiré Israël du joug pesant et meurtrier de Pharaon, obtint de
Dieu le miracle de la traversée de la mer Rouge à pieds secs. Moise qui dans le
désert, a vu son peuple nourri de la manne du ciel procurée par Dieu. Paul a
étudié Moise. Moise qui a obtenu l'eau du rocher qui désaltère la soif du
peuple. Moise qui fit arrêter contre ce peuple les fléaux d’une plaie
effrayante et mortelle, selon Nombres 16
:46-48
Mieux
éclairé, Paul a voulu enfin connaitre Christ. Jésus-Christ, Celui qui allait de
lieu en lieu au temps de sa chair, faisant du bien, guérissant des infirmités, délivrant
du diable ceux qui étaient liés et tourmentés. Jésus qui a également nourri une
multitude dans le désert, et S'est donné comme le vrai pain de vie à un monde
au trépas, un monde à l’article de la mort, un monde tristement mourant. Paul a
voulu connaitre Christ.
11ème Rapprochement :
Considérant
XI. MOISE, JESUS : DES
VIES CONSACREES AU BIEN ETRE DES AUTRES.
Reconnaissons
que Paul a étudié Moise. Moïse a montré la bienveillance la plus étonnante pour
ses compatriotes et devait être enfin convoqué par Dieu et mourir au mont Nébo ;
Deutéronome 34 :5 « Moïse, serviteur de l’Eternel, mourut
là, dans le pays de Moab, selon l’ordre de l’Eternel. »
Mieux
éclairé, Paul a voulu enfin connaitre Christ. Ce Jésus qui a incarné son amour
incommensurable à la faveur de l’humanité. Et en fait, Il fut Victime pour les
pécheurs, afin qu'ils puissent, par sa mort, obtenir la vie éternelle. Romains 5 :8 « Mais Dieu prouve son amour envers nous, en
ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. »
12ème Rapprochement :
Considérant
XII. MOISE, JESUS : LA
MALVEILLANCE DONT ILS EN SONT L’OBJET
Reconnaissons
que Paul a étudié Moise. Moise, un homme traité avec ingratitude par ce peuple
que Dieu a délivré sous la conduite de son serviteur. Au lieu de confesser et
d'abandonner leurs iniquités, ils lui attribuèrent souvent leurs propres
misères. Et fréquemment, au cours de la marche, de la sortie de l’Egypte et
dans le désert, les Israélites murmurèrent Nombres
14 :2 et d’autres parlèrent contre lui, Nombres 12 :1.
Mieux éclairé, Paul a voulu enfin connaitre
Christ. Jésus également était vilement reçu par les Juifs. Il est venu chez les
siens, mais les siens ne L'ont pas reçu. Celui qui a tant aimé les hommes et
qui leur fit tant de biens, a récolté en échange, l’ingratitude et la trahison.
Sans honte ni gêne, des hommes qui L’ont vu agir avec grâce, miséricorde et
bonté, ont même préféré à sa place Barabbas, un meurtrier. Il a été ignominieusement
maltraité par des bourreaux, crucifié par des mains impies, expiré d’une mort
cruelle et honteuse. Paul a voulu connaitre Christ.
Les motifs de Paul au nombre
de six.
1)
l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ
2) gagner Christ,
3) Se trouver en Lui
4) connaître Christ,
5) connaître la puissance de sa résurrection,
6) connaître la communion de ses souffrances
Dans
les relations sociales, qui cherchez-vous à connaitre ?
Dans
les congrégations, qui cherchez-vous à connaitre ?
Dans
l’éternité, qui chercherez-vous à reconnaitre ?
Moïse
était, un homme semblable aux autres. Les infirmités de son caractère le
rendirent colérique, fragile et même meurtrier. En Jésus habite toute la
plénitude de la divinité
Moïse
était au timon de la dispensation de la loi. Jésus est au centre de la
dispensation de la grâce.
Moïse
n'était qu'un serviteur ; Jésus est le Fils de Dieu.
Si
la désobéissance à Moïse et à sa loi provoque le mécontentement de Dieu. La
désobéissance à l’évangile de la grâce par Jésus-Christ que provoquera-t-elle ?
Maintenant
même, qui cherchez-vous à connaitre ?
Nous
disons, il y a avec nous plus que Moise. C’est pourquoi Paul, regardant toutes
choses comme de la boue, il a voulu connaitre Christ.
En effet, connaitre Christ pour l’apôtre
Paul, c’est quoi d’autres ? C’est vouloir : Percer le mystère de
son humanité : sa conception, sa naissance,
son enfance, son adolescence, son ministère, sa mort, son enterrement.
I.- Percer
le mystère de son humanité par :
·
Sa conception : Dieu dans les entrailles
d’une femme.
C’est :
a.
Un miracle qu’un ange a dû expliquer. Luc 1 :28-35
« L’ange entra chez elle, et dit : Je te
salue, toi à qui une grâce a été faite ; le Seigneur est avec toi.
Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une
telle salutation. L’ange lui dit :
Ne crains point, Marie ; car tu as trouvé grâce devant Dieu. Et voici, tu
deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de
Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui
donnera le trône de David, son père. Il règnera sur la maison de Jacob
éternellement, et son règne n’aura point de fin. Marie dit à l’ange :
Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ? L’ange lui répondit : Le Saint-Esprit
viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est
pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. »
·
Connaitre Christ pour l’apôtre
Paul, c’est percer le mystère de son humanité par sa conception. C’est un
miracle, :
b.
Un miracle dont Marie s’en étonnait. Luc 1 : 34-35
« Marie dit à l’ange : Comment cela se
fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ? L’ange lui
répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut
te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera
appelé Fils de Dieu. »
·
C’est un miracle :
c. Un miracle que Joseph n’a
pas voulu croire. Matthieu 1 :19-20
« Joseph, son époux, qui était
un homme de bien et qui ne voulait pas la diffamer, se proposa de rompre
secrètement avec elle. Comme il y
pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit : Joseph,
fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant
qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit ; »
·
Sa naissance : Jésus-Christ : Dieu
incarné dans le monde
a.
Dans une crèche : Au milieu des animaux. Luc 2 :6-7
« Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie
devait accoucher arriva, et elle enfanta son fils premier-né. Elle
l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place
pour eux dans l’hôtellerie. »
b.
Célébré par des anges Luc 2 :11-14
« … c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de
David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à
quel signe vous le reconnaîtrez : vous trouverez un enfant emmailloté et couché
dans une crèche. Et soudain il se joignit à l’ange une multitude de l’armée
céleste, louant Dieu et disant : Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et
paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée ! »
c.
Adoré par des bergers. Luc 2 :15
« Lorsque les anges les eurent quittés pour
retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres : Allons
jusqu’à Bethléhem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait
connaître. »
Matthieu 2 :2 « … et (ils) dirent :
Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? car nous avons vu son étoile
en Orient, et nous sommes venus pour l’adorer. »
Matthieu 2 :11 « Ils entrèrent dans la
maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et
l’adorèrent ; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et Lui offrirent en
présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe. »
·
Son enfance : Jésus-Christ : Dieu :
un enfant haï, poursuivi et bouleversé dès le berceau.
a.
Bouleversée par Hérode Matthieu 2 :13
« Lorsqu’ils furent partis, voici, un ange du
Seigneur apparut en songe à Joseph, et dit : Lève-toi, prends le petit
enfant et sa mère, fuis-en Egypte, et restes-y jusqu’à ce que je te
parle ; car Hérode cherchera le petit enfant pour le faire périr. »
·
Connaitre Christ pour l’apôtre
Paul, c’est percer le mystère de son humanité par sa
conception premièrement ; par sa naissance deuxièmement par son
enfance troisièmement. C’est aussi quatrièmement :
percer le mystère de son humanité par son adolescence.
·
Son adolescence : Jésus-Christ : Dieu
en croissance physique défiant des docteurs. Luc 2 :46-47
« Au bout de trois jours, ils (Joseph et
Marie) Le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant
et les interrogeant. Tous ceux qui l’entendaient étaient frappés de son
intelligence et de ses réponses. »
a.
Jésus-Christ : Dieu qui se
cache, de 13 à 30 ans.
·
Connaitre Christ pour l’apôtre
Paul, C’est aussi cinquièmement : percer le mystère de son humanité par son
ministère.
·
Son ministère : Jésus-Christ : Dieu,
côtoyant l’homme pécheur.
a.
Trois ans à proclamer la bonne
nouvelle
Luc 8 :1 « … Jésus allait de ville en ville et de village en village,
prêchant et annonçant la bonne nouvelle du royaume de Dieu. »
b.
Trois ans à guérir et nourrir son
peuple.
Actes 10 :38 « vous savez comment Dieu a
oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu
faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable,
car Dieu était avec Lui. »
c.
Trois ans à former des disciples.
Matthieu 5 :2 « … Ayant ouvert la bouche, il les enseigna, … »
Marc 4 : 2a « Il leur enseigna beaucoup
de choses en paraboles, … »
·
Sa mort : Dieu rendant le souffle à la
croix.
Luc 23 :46 « Jésus s’écria d’une voix
forte : Père, Je remets mon Esprit entre tes mains. Et, en disant ces
paroles, Il expira. »
a.
Mort prédite par des prophètes.
Zacharie 13 :7a « Epée, lève-toi sur mon
pasteur Et sur l’homme qui est mon compagnon ! Dit l’Eternel des armées. »
Esaïe 53 :5 Mais Il était blessé pour nos
péchés, Brisé pour nos iniquités ; Le châtiment qui nous donne la paix est
tombé sur Lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. »
b.
Mort commanditée par des juifs.
Jean 5 :18 « les Juifs cherchaient encore
plus à le faire mourir, … » Lire également Luc 23.
c.
Mort suivie d’une horrible
crucifixion.
Jean 19 : 17-18 « Jésus, portant sa croix,
arriva au lieu du crâne, qui se nomme en hébreu Golgotha. C’est là qu’il fut
crucifié, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu. »
·
Son enterrement : Jésus-Christ :
Dieu enfermé dans un tombeau.
Luc 23 :52-53 « Cet homme (Joseph
d’Arimathée) se rendit vers Pilate, et
demanda le corps de Jésus. Il Le descendit de la croix, L’enveloppa d’un
linceul, et Le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n’avait
encore été mis. »
Peut-être demanderiez-vous pourquoi
continuer l’étude de deux mots : un verbe et un nom ?
Un verbe : connaitre : Avoir toujours présente
à l'esprit et à la pensé, l'idée précise et complète de cet Homme-Dieu qu’on
appelle Jésus.
Un Nom : Christ : le Messie, le Fils de
l’homme, le fils de David, le Fils de Dieu, le Sauveur, le Rédempteur,
l’Avocat, le Consommateur de la foi, l’Etoile brillante du matin, le Rocher des
siècles, le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs, le Dieu des dieux.
Pourquoi ? pourquoi et
encore pourquoi ? Ne vous rendez-vous pas compte que nombreux sont ceux
qui marchent avec nous, chantent avec nous, prient avec nous, participent au
repas du Seigneur avec nous, mais qui marchent, hélas en ennemis de la croix de
Christ.
Nombreux sont des protestants,
qui protestent de quoi, je ne sais, Dieu le sait, ont mis de côté :
a)
La Lampe qui brille pour s’égarer
dans des chemins tortueux.
b)
Le Chandelier qui éclaire pour
s’engouffrer dans les ténèbres (enténébrés), la noirceur du grand noir.
c)
La carte de route (le GPS) pour
marquer des pas sur place, regarder en arrière et enfin rebrousser chemin.
Alors un verbe et Nom : connaitre Christ :
a)
Pour nous reporter au Centre de
l’évangile.
b)
Pour nous refixer sur Christ.
c)
Pour nous replacer en Christ.
Ainsi donc, je vous invite
donc à avoir comme Paul et aussi avec moi :
a)
Le désir de Connaitre Christ.
b)
La passion de connaitre Christ.
c)
L’obsession de connaitre Christ.
d)
La volonté de connaitre Christ.
Paul a voulu connaitre Christ,
·
Percer le mystère de son humanité, sa conception, sa
naissance, son enfance, son adolescence, son ministère, sa mort, son
enterrement.
·
Percer le mystère de son humanité,
pour mieux Le comprendre, mieux Le servir, mieux Le représenter, mieux Le
proclamer.
En
effet, connaitre Christ pour l’apôtre Paul, c’est quoi d’autres
encore ? C’est vouloir : Percer le mystère de sa divinité : sa résurrection, son ascension, son
retour, sa beauté, sa voix, sa gloire, son éternité.
II.- Percer le mystère de sa
divinité
1.- Sa résurrection : Jésus-Christ :
Dieu ressuscité au troisième jour.
Actes 2 :24 « Dieu L’a ressuscité, en Le délivrant des
liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’Il fût retenu par elle. »
Dieu : C’est donc Lui-même qui reprit sa vie. Jean 10 :17 -18 « Le
Père M’aime, parce que Je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne Me
l’ôte, mais Je la donne de moi-même ; J’ai le pouvoir de la donner, et J’ai
le pouvoir de la reprendre : tel est l’ordre que J’ai reçu de mon
Père. »
Dieu : 1 Jean 5 : 20 « Nous savons aussi que le Fils de Dieu
est venu, et qu’II nous a donné l’intelligence pour connaître le
Véritable ; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est
Lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. »
Jésus
est le seul qui utilisant l’auxiliaire être à l’imparfait de l’indicatif, met
la mort avec ses effets et aiguillons au passé révolu, au moins infini de
l’éternité. Il déclara :
Apocalypse 1 :18 « … J’étais mort ; et
voici, Je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et
du séjour des morts. »
·
Connaitre Christ pour l’apôtre
Paul, C’est aussi deuxièmement : percer le mystère de sa divinité par son
ascension.
2.- Son
ascension : Jésus-Christ : Dieu, son
élévation (retour) vers le ciel, son ciel de gloire.
Le
quarantième jour après sa résurrection ; en présence de ses disciples, Jésus-Christ
de manière mystérieuse et par sa propre puissance, S’éleva dans de le
ciel. Et tandis qu’Il y monta des anges prirent la parole et dirent :
Actes 1 :11 « … Hommes Galiléens,
pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé
au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous L’avez vu allant
au ciel. »
D’où le désir, la passion, l’obsession même
de Paul à connaitre Christ.
·
Connaitre Christ pour l’apôtre
Paul, C’est aussi troisièmement : percer le mystère de sa divinité par son
retour.
3.- Son retour : Jésus-Christ : Dieu,
annonçant :
a)
Son premier retour pour enlever son église.
·
Jean 14 : 3 « Et, lorsque Je M’en serai allé, et que Je vous aurai préparé une place,
Je reviendrai, et Je vous prendrai avec Moi, afin que là où Je suis vous y
soyez aussi. »
o
Annonciation révélatrice et pré
figurative de son retour.
·
Apocalypse 3 :11a « Je viens bientôt… » :
o
Affirmation formelle et solennelle
en ce qui concerne son retour.
·
Apocalypse 22 :7 « … Et voici, Je viens bientôt... » :
o
Exclamation émouvante et exaltante,
exprimant la surprise et la joie à son retour.
·
Apocalypse 22 :20 « … Oui, Je viens bientôt… »
o
Confirmation nette et claire
marquant l’inévitabilité de son retour.
1 Thessaloniciens
4 :16-17 « Car le Seigneur Lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange,
et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ
ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous
serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur
dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. »
b)
Son second retour pour établir son règne millénaire.
En
ce jour-là selon : Zacharie 14 :4
« Ses pieds se poseront en ce jour
sur la montagne des oliviers, … »
Et
voulant mieux connaitre Christ, combien l’apôtre Paul serait heureux de lire
l’Apocalypse de Jean ou il est écrit :
Apocalypse 20 :6 « Heureux et saints ceux qui
ont part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de
pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils
régneront avec Lui pendant mille ans. »
Apocalypse 20 :4 « Et je vis des
trônes ; et à ceux qui s’y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je
vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus
et à cause de la parole de Dieu, et de ceux qui n’avaient pas adoré la bête
ni son image, et qui n’avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur
main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille
ans. »
Ces
versets de l’apocalypse auraient attisé encore le désir, la passion,
l’obsession même de Paul à connaitre Christ.
·
Connaitre Christ pour l’apôtre
Paul, C’est aussi quatrièmement : percer le mystère de sa divinité par sa
beauté.
4.- L’éclat de sa beauté
a) Paul a entendu parler de
l’éclat de sa beauté lors de sa transfiguration
Matthieu 17 :2 « Il fut transfiguré devant
eux ; son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent
blancs comme la lumière. »
b) Paul fut aveuglé par l’éclat
de sa beauté, illuminant le chemin de Damas.
Actes 9 :3 « Comme il était en chemin,
et qu’il approchait de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel resplendit
autour de lui. »
5.- Le son de sa voix, conquérant un persécuteur en
chemin
Actes 9 :4-5« Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui
disait : Saul, Saul, pourquoi Me persécutes-tu ? Il répondit : Qui es-Tu,
Seigneur ? Et le Seigneur dit : Je suis Jésus
que tu persécutes… »
En
lisant les Psaumes, Paul savait d’abondance les effets de la voix de l’Eternel.
Il lisait surement le Psaumes 29 :
3 :
« La voix de l’Eternel retentit sur
les eaux… »
4 :
« La voix de l’Eternel est
puissante, La voix de l’Eternel est majestueuse. »
5 :
« La voix de l’Eternel brise les
cèdres… »
7 :
« La voix de l’Eternel fait jaillir
des flammes de feu. »
8 :
« La voix de l’Eternel fait trembler
le désert… »
9 :
« La voix de l’Eternel fait enfanter
les biches, Elle dépouille les forêts… »
Tout
cela, Paul le savait. Mais sur le chemin de Damas, le son de cette voix
retentit et S’identifie : Je suis
Jésus que tu persécutes. Cette voix, par un son percutant, elle lui parle, l’arrête,
le bloque, le brise, le captive et l’ordonne… Actes 9 :6b « ...
Lève-toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire. »
D’où
le désir, la passion, l’obsession même de Paul à connaitre Christ.
·
Connaitre Christ pour l’apôtre
Paul, C’est aussi sixièmement : percer le mystère de sa divinité par sa gloire.
6.- L’Etat magnifique de sa
gloire
Et
si Paul avait eu le temps de lire ces paroles de Jean que dirait-il ? Et
Jean a écrit :
Apocalypse 4 :2-3 « … je fus ravi en esprit.
Et voici, il y avait un trône dans le ciel, et sur ce trône quelqu’un était
assis. Celui qui était assis avait l’aspect d’une pierre de jaspe et de
sardoine ; et le trône était environné d’un arc-en-ciel semblable à de
l’émeraude. » A lire tout le chapitre quatre.
Matthieu 25 :31 « Lorsque le Fils de l’homme
viendra dans sa gloire, avec tous les anges, Il s’assiéra sur le trône de sa
gloire. »
Et
c’était déjà écrit au Psaumes 102 :16
« Oui, l’Eternel rebâtira Sion, Il
Se montrera dans sa gloire. »
·
Connaitre Christ pour l’apôtre
Paul, C’est aussi septièmement : percer le mystère de sa divinité par son
éternité.
7.- Son éternité :
Jésus-Christ est Dieu aux siècles des siècles.
Apocalypse 21 :6 « … C’est fait ! Je suis
l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin. »
Apocalypse 1 :8 « Je suis l’alpha et l’oméga,
dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant. »
Dans
ce texte, Paul ne se demanderait-il pas : pourquoi le présent avant le
passé, alors que le futur, cité en troisième est bien à sa place ? Ceci
s’explique en raison de son omniprésence, son éternelle présence dans
l’ensemble de l’éternité.
Wow,
Paul un chrétien de seconde génération, qui cherchait à connaitre Christ alors
que nous autres plus près de l’enlèvement, nombreux parmi nous, sans aucun
souci de l’âme, sont ceux qui s’enfoncent et vautrent dans la boue avec
engouement et fierté.)
·
L’église, qui veut-elle connaitre
aujourd’hui ? Le chrétien, qui cherche-t-il à connaitre maintenant ?
·
Qui cherchera à réorienter ou même
refaire sa pensée et recalibrer son esprit sur Christ et sur Christ seul ?
Paul
a voulu connaitre Christ,
·
Percer le mystère de son humanité,
sa conception, sa naissance, son
enfance, son adolescence, son ministère, sa mort, son enterrement.
·
Percer le mystère de sa
divinité :sa résurrection, son ascension,
son retour, sa beauté, sa voix, sa gloire, son éternité.
·
Percer le mystère de son humanité et sa divinité, pour mieux Le comprendre, mieux Le servir, mieux Le
représenter, mieux Le proclamer.
Les motifs de Paul
·
1) l’excellence de la connaissance
de Jésus-Christ
·
2) gagner Christ,
·
3) Se trouver en Lui
·
4) connaître Christ,
·
5) connaître la puissance de sa
résurrection,
·
6) connaître la communion de ses
souffrances
II.- La Puissance de la
résurrection du Seigneur Jésus-Christ,
Il
importe de considérer le terme « puissance » utilisé par l’apôtre
Paul, loin de toute association aux domaines physique, magnétique, juridique,
administratif et militaire. Il faut considérer le terme dans le cadre strict de
la théologie, dans le cadre des attributs de Dieu et de ses influences sur les
éléments de l’univers. L’apôtre Paul fait donc ici, référence à la puissance
qui est au-dessus de toute autre puissance. Il fait référence à la capacité
inhérente à la nature divine de Jésus-Christ. Il se réfère à son pouvoir
exceptionnel et surnaturel d’ordonner et d’accomplir des miracles.
L’apôtre parle de
: « la puissance de sa
résurrection »
Résurrection
voilà un terme qui fait référence à la régénération, la revivification, la
reviviscence : le fait de reprendre vie, l’exploit du retour à la vie.
C’est enfin, le fait de se lever et se dresser au vertical. La résurrection, c’est donc un mystère.
i.
Le mystère du renouveau d’un
corps enterré
·
Constatation remarquable de Marie
de Magdala
Jean 20 :15-16 « Jésus lui dit :
Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? Elle, pensant que
c’était le jardinier, lui dit : Seigneur, si c’est toi qui l’as emporté,
dis-moi où tu l’as mis, et je le prendrai. Jésus lui dit : Marie !
Elle se retourna, et lui dit en hébreu : Rabbouni ! c’est-à-dire,
Maître ! » 18 « Marie de Magdala alla annoncer aux disciples
qu’elle avait vu le Seigneur … »
La
résurrection, c’est donc un mystère.
ii.
Le mystère des possibilités
nouvelles du corps ressuscité.
·
Constatation remarquable des
disciples.
Parler
de la puissance de sa résurrection, l’esprit de l’écriture, ne nous conduit-il
pas à la dimension nouvelle du corps de Jésus-Christ ; Un corps
ressuscité, glorieux, capable de traverser des portes fermées. Jean 20 :19 « Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les
portes du lieu où se trouvaient les disciples étant fermées, à cause de la
crainte qu’ils avaient des Juifs, Jésus vint, se présenta au milieu d’eux, et
leur dit : La paix soit avec vous ! »
La
résurrection, c’est donc un mystère.
iii.
Le mystère de la puissance de
réanimation
Le
miracle du réveil des sens : de l’ouïe, de la vue, de l’odorat, du gout,
et du toucher.
a)
Par l’ouïe, Le Maitre
ressuscité, a entendu les cris de Marie en pleurs.
b)
De la vue, Le Maitre ressuscité, a vu Marie de
Magdala et l’a reconnue.
c)
De l’odorat, Le Maitre ressuscité, pouvait
sentir l’odeur du ciel par la présence des anges qui ont roulé la pierre.
d)
Par le gout : Le Maitre ressuscité, mangea
du poisson rôti avec ses disciples au bord de la mer. (Contexte de Jean 21 :4-15)
5 : « Jésus leur dit : Enfants,
n’avez-vous rien à manger ? Ils lui répondirent : Non.
15
« Après qu’ils eurent mangé, … »
Et
là vous diriez : comment manger avec un corps incorruptible et glorieux ?
·
Celui qui servira ces disciples ne
goutera-t-Il rien ? Luc 12 :37
« Heureux ces serviteurs que le
maître, à son arrivée, trouvera veillant ! Je vous le dis en vérité, Il se
ceindra, les fera mettre à table, et S’approchera pour les servir. »
·
N’est-ce pas le Christ qui déjà avertissait
ses disciples ? : Matthieu 26
:29 « Je vous le dis, Je ne
boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où J’en boirai du
nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. »
e)
Par le toucher, Le Maitre ressuscité, devait
rassurer Thomas de sa résurrection. Alors, Il lui ordonnait : Jean
20 :27 « … Avance ici ton
doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et mets-la dans mon
côté ; … »
Mais
l’apôtre, qu’a-t-il oublié pour revenir aux souffrances de Christ ? Que
veut-il de plus ? que cherche-t-il encore ? S’agit-il d’un rêve ? Non, dit-il. Il se
souvient que Jésus-Christ était bien un homme, un homme qui vivait sur la terre ;
un homme qui marchait à travers les rues ; un homme qui faisait du bien à
ceux qui Le cherchaient, mais un homme qui fut trahi par des proches, vendu par
un disciple.
Et
plongé dans le souvenir des moments macabres, l’apôtre cherche à comprendre le
cheminement de ses souffrances, de Gethsémané au calvaire. Alors il cherche à aligner
les séquences et parle de « la
communion de ses souffrances. »
III.- La communion des
souffrances du Seigneur Jésus-Christ.
Il
importe de bien considérer le terme « communion » utilisé par Paul.
La communion, autant que nous l’employons :
- C’est l’union voulue des hommes entre-eux. (La communion
fraternelle)
- C’est le mélange subi d’éléments entre-eux. (Les combinaisons
culinaires, chimiques, etc…)
- C’est l’accord profond des hommes avec Dieu. (L’intimité… exemples :
Abraham Moise)
La communion des souffrances dont fait
référence l’apôtre, nous porte à lier ensemble,
a)
La souffrance ressentie de la
part de son peuple. Jean 1 :11 « Elle (la
Parole : Jésus-Christ) est venue
chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue. »
b)
La souffrance endurée à cause
de nos péchés.
Esaïe 53 :4-5a « … ce sont nos souffrances
qu’Il a portées, C’est de nos douleurs qu’Il S’est chargé ; Et nous
L’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. Mais Il était blessé
pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités ; … »
c)
La souffrance éprouvée par la
trahison de Judas.
Matthieu 26 :15 « … Que voulez-vous me
donner, et je vous Le livrerai ? Et ils lui payèrent trente pièces
d’argent. »
d)
La souffrance ressentie par le
reniement de Pierre. Matthieu 26 :74 « … il se mit à faire des imprécations et à jurer : Je ne
connais pas cet homme. »
e)
La souffrance subie de la part
des disciples.
A
son arrestation : Marc 14 : 50
« Alors tous L’abandonnèrent, et
prirent la fuite. »
La
communion des souffrances de Christ, dont fait référence l’apôtre, nous porte à
lier ensemble,
f)
La souffrance causée par :
i.
Le verdict de Ponce Pilate qui Le
condamna.
ii.
Les épines qui Lui percèrent le
front sacré.
iii.
Les soufflets et crachats qui
abimèrent son visage ensanglanté.
iv.
La charge pesante de la croix qui
Le fit trébucher en trois fois.
v.
Les grosses chevilles de fer, qui Lui
transperçaient la chair, déjà trop meurtrie.
vi.
Le vinaigre acre et amère, que ses
lèvres tendres ont dû gouter.
vii.
Les insultes et blasphèmes que ses
oreilles chastes ont dû écouter.
Tout
cet aspect macabre décrit la communion des souffrances du Maitre,
l’enchainement des châtiments qu’Il a dû supporter.
Si
les motifs de Paul furent :
1) l’excellence de la
connaissance de Jésus-Christ
2) gagner Christ,
3) Se trouver en Lui
4)
connaître Christ,
5) connaître la puissance de
sa résurrection,
6) connaître la communion de
ses souffrances
Quel
est donc son objectif ?
L’OBJECTIF DE PAUL :
1.-
Devenir conforme à Christ dans sa mort. (V :10d)
2.-
Parvenir à la résurrection d’entre les morts (v :11)
3.-
Courir pour atteindre le niveau de la perfection. (V :14)
a. Ayant été saisi par Jésus-Christ. (V :12)
b. Ayant été mandaté par Jésus-Christ.
c.
Etant apôtre de Jésus-Christ.
i.
2 Corinthiens 1 :1 Paul, apôtre de
Jésus-Christ par la volonté de Dieu,
ii.
Ephésiens 1 :1 Paul, apôtre de Jésus-Christ
par la volonté de Dieu,
iii.
Colossiens 1 :1 Paul, apôtre de Jésus Christ
par la volonté de Dieu,
iv.
1 Timothée 1 :1 Paul, apôtre de Jésus-Christ, par
ordre de Dieu
v.
2 Timothée 1 :1 Paul, apôtre de Jésus-Christ,
par la volonté de Dieu,
A.- Devenir
conforme à Christ dans sa mort
On
peut se poser la question à savoir : quelle a été la raison de la mort de
Christ ? Et trouver facilement à travers la bible la réponse. Mais la plus
bouleversante question que l’on peut se poser : Comment un humain peut-il
devenir conforme à Christ dans sa mort ? Cette parole de Paul renferme en
elle, bien des mystères.
- C’est reconnaitre que Christ est mort crucifié, parce qu’Il S’est
chargé de nos péchés.
- C’est donc, se considérer, également prêt à être crucifié de
quelques formes que ce soit.
- C’est bien plus, se reconnaitre mort en Christ pour être purifié
de toutes iniquités.
Pour
Paul, c’est expérimenter un premier paradoxe : vivre en mourant.
Cela ne peut être compris qu’en méditant le texte Galates 2 :20a « J’ai
été crucifié avec Christ ; … »
C’est-à-dire
qu’il a crucifié :
a)
L’ancienne façon de penser.
b)
L’ancienne façon de croire.
c)
L’ancienne façon d’agir.
Considérant
qu’il doit en être ainsi pour tous les chrétiens, Paul a écrit :
Galates 5 :24 « Ceux qui sont à Jésus-Christ ont
crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. »
Colossiens 3 :5 « Faites donc mourir les
membres qui sont sur la terre, l’impudicité, l’impureté, les passions, les
mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie. »
Romains 8 :13 « Si vous vivez selon la
chair, vous mourrez ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions
du corps, vous vivrez, … »
Questions :
1.
Chacun de nous réalise-t-il devenir
conforme à Christ dans sa mort ?
2.
Chacun de nous réalise-t-il avoir
crucifié la chair avec ses passions et ses désirs ?
3.
Chacun de nous se reconnait-il avoir
encouragé d’autres à devenir conforme à Christ dans sa mort ?
4.
Chacun de nous ne se reconnait-il
pas être loin, très loin, trop loin de qu’il devrait être ?
Si
le premier objectif de Paul c’était de devenir conforme à Christ dans sa mort,
le second c’est :
B.- Parvenir à la
résurrection d’entre les morts.
Pour
Paul, c’est expérimenter un second paradoxe : mourir pour vivre. Notons
que parvenir à la résurrection d’entre les morts fait référence à la
première résurrection quand les morts en Christ sortiront de la tombe pour
aller à la rencontre du Seigneur dans les airs selon 1 Thessaloniciens4 :17. Cela se réalisera par la puissance
de Dieu. Osée 13 :14a et b « Je les rachèterai de la puissance du
séjour des morts, Je les délivrerai de la mort. »
Toutefois,
pourquoi l’apôtre a-t-il ajouté, « si
je puis »
Relisons
les textes de Philippiens 3 : 10-11« … connaître Christ, et la puissance
de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à
Lui dans sa mort, 11 pour parvenir, si je puis, à la résurrection
d’entre les morts. »
Là,
il met au jeu deux éléments importants que le pécheur doit mettre en exercice ;
le repentir et la foi.
Le repentir : C’est ressentir le regret, bien plus confesser son péché avec
le désir de le réparer et de ne plus y retomber.
La foi : C’est la croyance assurée à la vérité de l’évangile.
Toutefois
en Osée 13 :14c L’Eternel se
plaignait, disant « Mais le repentir
se dérobe à mes regards ! » Luc
15 :7 « De même, Je vous le dis,
il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent,
que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance. »
Jean 11
:25 « Jésus lui dit : Je
suis la résurrection et la vie. Celui qui croit (la foi) en Moi vivra, quand même il serait
mort »
Questions :
1)
Qui de nous est assuré de parvenir
à la résurrection d’entre les morts ?
2)
Qui de nous fait toujours preuves
de repentance et de foi ?
3)
Qui de nous partage avec d’autres
l’espérance de sa résurrection ?
Si
les deux premiers objectifs de Paul c’était de devenir conforme à Christ dans
sa mort, parvenir à la résurrection d’entre les morts ; son troisième
objectif c’était de :
C.- Courir pour atteindre le
niveau de la perfection
Cela
doit passer nécessairement par trois étapes.
a) La sanctification
positionnelle.
- Paul a été saisi par Jésus-Christ.
Actes 22 :6 « Comme j’étais en
chemin, et que j’approchais de Damas, tout à coup, vers midi, une grande
lumière venant du ciel resplendit autour de moi. »17 « De
retour à Jérusalem, comme je priais dans le temple, je fus ravi en
extase, »
b) La sanctification progressive
- Il s’agit d’une œuvre journalière et continuelle.
2 Pierre 1 :5-8 « … faites tous vos efforts
pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la
tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété
l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en
vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni
stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. »
Philippiens 4 :8 « Au reste, frères, que
tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce
qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui
est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. »
c) La sanctification finale
- C’est être enlevé et jouir avec Christ éternellement
1 Corinthiens 15 :51b et 52a « … mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, »
1 Thessaloniciens 4 :17 « … nous serons toujours avec le
Seigneur »
Questions :
1)
Se sent-on assuré d’être
positionnellement sanctifié en Christ ?
2)
Ressent-on au fil du temps, le
progrès effectif de sa sanctification ?
3)
Est-on assuré d’être enlevé et
jouir éternellement dans la sanctification ?
LA STRATEGIE DE
PAUL :
Oublier le passé.
Fixer le futur
Philippiens 3 : 13-14 « Frères, je ne pense
pas l’avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est
en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste
de Dieu en Jésus-Christ. »
Puisque
Paul a été saisi par Jésus-Christ, quoi n’a-t-il pas encore saisi lui-même ?
Il le dit au verset 12 et à la fin du verset 13 : le prix. Quel
prix ? Celui de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Quelle stratégie adoptée pour l’obtenir ?
a)
OUBLIER LE PASSE : Un passé à double face :
jouant tantôt le rôle de persécuteur, pour devenir bientôt objet de persécution.
i. LE PASSE VECU EN PERSECUTEUR : 1. Les actions
encouragées, 2. Les actions conçues, 3. Les actions commanditées, 4. Les
actions perpétrées,
ii. LE PASSE SUBI EN SOUFFRE-DOULEUR : 1. De la part des juifs, 2. De la part des
Romains, 3. De la part des
religieux, 4. De la part des faux frères, 5. De circonstances diverses
·
LE PASSE VECU EN PERSECUTEUR :
C’est
quelqu’un qui a tourmenté les chrétiens. Il les a poursuivis et les fit subir des
attaques incessantes et leur causa des désagréments physiques allant jusqu’à la
mort.
Il
était reconnu en tant que persécuteur en considérant :
1. Les actions encouragées
Être
spectateur, vociférant son adhésion, c’est jeter de l’huile pour faire flamber
les étincelles. Selon Actes 7 :58 Lors
de la lapidation d’Etienne : Ils « le traînèrent hors de la ville, et le lapidèrent. Les témoins
déposèrent leurs vêtements aux pieds d’un jeune homme nommé Saul. »
Passer
son temps à penser la destruction, l’éradication même des disciples de
Jésus-Christ, voilà à quoi Saul s’adonnait.
Actes 9 :1-2 « …Saul, respirant
encore la menace et le meurtre contre les disciples du Seigneur, se
rendit chez le souverain sacrificateur, et lui demanda des lettres pour
les synagogues de Damas, afin que, s’il trouvait des partisans de la
nouvelle doctrine, hommes ou femmes, il les amenât liés à Jérusalem. »
Paul
était d’avis positif quant à la persécution des chrétiens, et cela
jusqu’au dernier souffle de ces derniers.
Actes 26 :10b « … quand on les mettait à
mort, je joignais mon suffrage à celui des autres. »
Un
homme actif au dernier degré.
Actes 26 :10-11 « … J’ai jeté en prison
plusieurs des saints, … je les ai souvent châtiés dans toutes les synagogues,
et je les forçais à blasphémer. Dans mes excès de fureur contre eux, je les
persécutais même jusque dans les villes étrangères.
Questions :
De mémoire :
1)
Quelles actions avez-vous
encouragées contre l’œuvre de Jésus-Christ (peut être sans vous le vouloir)
qu’aujourd’hui vous avez besoin de confesser à Dieu ?
2)
Quelles actions avez-vous conçues
contre l’œuvre de Jésus-Christ, qu’aujourd’hui vous avez besoin de
repentir ?
3)
Quelles actions avez-vous commanditées
contre l’œuvre de Jésus-Christ, qu’aujourd’hui vous avez besoin d’en être
pardonnées.
4)
Quelles actions avez-vous perpétrées
contre l’œuvre de Jésus-Christ, qu’aujourd’hui vous avez besoin de vous en
accuser.
1 Jean 1 :9 « Si nous confessons nos
péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier
de toute iniquité. »
L’apôtre
Paul a écrit : Philippiens
3 :13-14 « Frères, je ne
pense pas l’avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière
et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le
prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. »
·
LE PASSE SUBI EN SOUFFRE-DOULEUR
1. De la part des juifs
Qu’on
se rappelle que l’apôtre est hébreu ne d’hébreux. C’est dire qu’il est juif de pur-sang
et de pure race. Cependant, en 2
Corinthiens 11 :26 il mentionnera son péril de la part de ceux de sa
nation.
Actes 9 :23-30 « Au bout d’un certain
temps, les Juifs se concertèrent pour le tuer, et leur complot parvint à la
connaissance de Saul. On gardait les portes jour et nuit, afin de lui ôter la
vie. Mais, pendant une nuit, les disciples le prirent, et le descendirent par
la muraille, dans une corbeille. … »
Actes 23 :12-14 « Quand le jour fut venu, les
Juifs formèrent un complot, et firent des imprécations contre eux-mêmes, en
disant qu’ils s’abstiendraient de manger et de boire jusqu’à ce qu’ils eussent
tué Paul. Ceux qui formèrent ce complot étaient plus de quarante, et ils
allèrent trouver les principaux sacrificateurs et les anciens, auxquels ils dirent
: Nous nous sommes engagés, avec des imprécations contre nous-mêmes, à ne rien
manger jusqu’à ce que nous ayons tué Paul.
2. De la part des Romains
Bien
que citoyen romain puisqu’il jouit d’une double nationalité, aux Romains,
l’apôtre fut livré pour être mis en prison et de plus enchainé. Actes 28 :17 « Au bout de trois jours, Paul convoqua les principaux des
Juifs ; et, quand ils furent réunis, il leur adressa ces paroles :
Hommes frères, sans avoir rien fait contre le peuple ni contre les coutumes de
nos pères, j’ai été mis en prison à Jérusalem et livré de là entre les mains
des Romains. »
3. De la part des religieux
Membre
du sanhédrin juif, son statut sera vite oublié. Actes 23 :1-2 « Paul,
les regards fixés sur le sanhédrin, dit : Hommes frères, c’est en toute
bonne conscience que je me suis conduit jusqu’à ce jour devant Dieu … Le
souverain sacrificateur Ananias ordonna à ceux qui étaient près de lui de le
frapper sur la bouche. »
4. De la part des faux frères
Hélas,
ils sont de tous les temps, de toutes les races et de toutes les classes. 2 Corinthiens 11 :26… « … en péril parmi les faux
frères. »
Les
faux frères qui sont-ils ? Des hommes se retrouvant dans les congrégations
a)
Animés d’un esprit différent de
Celui de Dieu
b)
Ayant des motifs différents du
salut des âmes.
Jude : 4 « Car il s’est glissé parmi
vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des
impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient
notre seul Maître et Seigneur Jésus-Christ. »
Philippiens 1 :17 « … ceux-là, animés d’un
esprit de dispute, annoncent Christ par des motifs qui ne sont pas purs et avec
la pensée de me susciter quelque tribulation dans mes liens. »
2 Corinthiens 11 :26 « Fréquemment en voyage,
j’ai été en péril sur les fleuves, en péril de la part des brigands, en péril
de la part de ceux de ma nation, en péril de la part des païens, en péril dans
les villes, en péril dans les déserts, en péril sur la mer, en péril parmi les
faux frères. »
Questions :
De mémoire :
1)
Souvenez-vous avoir été chahuté
pour avoir accepté Jésus-Christ dans votre vie ?
2)
Souvenez-vous avoir été outragé
pour la cause de Christ ?
3)
Souvenez-vous avoir été persécuté
pour avoir voulu et continuer à suivre les traces de Christ ?
4)
Souvenez-vous avoir et même
vouloir relâcher la cause de Christ pour satisfaire à d’autres ?
Paroles
d’encouragement de Jésus-Lui-même.
Matthieu 5 :11 « Heureux serez-vous,
lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement de
vous toute sorte de mal, à cause de moi. »
Luc 6 :22 « Heureux serez-vous,
lorsque les hommes vous haïront, lorsqu’on vous chassera, vous outragera, et
qu’on rejettera votre nom comme infâme, à cause du Fils de
l’homme ! »
En
effet, l’apôtre Paul a écrit : Philippiens
3 :13-14 « Frères, je ne
pense pas l’avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant ce qui
est en arrière et me portant vers ce
qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la
vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. »
En
courant vers le but, quelle est la stratégie adoptée pour obtenir : le
prix. Quel prix ? Le prix de la
vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Sa stratégie :
a) OUBLIER LE PASSE : Un passé à double
face : jouant tantôt le rôle de persécuteur, pour devenir bientôt objet de
persécution.
i. LE PASSE VECU EN PERSECUTEUR : 1.
Les actions encouragées, 2. Les actions conçues, 3. Les actions commanditées,
4. Les actions perpétrées,
ii. LE PASSE SUBI EN SOUFFRE-DOULEUR : 1. De la part des juifs, 2. De la part des
Romains, 3. De la part des
religieux, 4. De la part des faux frères, 5. De circonstances diverses
b) FIXER LE FUTUR
Le
futur pour l’apôtre et pour nous chrétiens évangéliques : C’est tout ce
qui doit bienheureusement se produire bientôt en notre faveur. C’est à la fois
le but mais bien plus : le prix.
Notons
en effet, les sept phases du futur, le futur glorieux :
1)
La résurrection des morts en
Christ
2)
L’enlèvement de l’Eglise.
3)
La présentation de l’église.
4)
Les noces de l’Agneau.
5)
La récompense aux ouvriers
·
Les récompenses sont diverses :
a.
La couronne de justice,
b.
La couronne de vie,
c.
La couronne incorruptible de
gloire.
6)
Le règne avec Christ
7)
L’éternité avec Christ.
a) La résurrection des morts
en Christ
1 Thessaloniciens 4 :16 « Car le Seigneur Lui-même,
à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu,
descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. »
Apocalypse 20 :6 « Heureux et saints ceux
qui ont part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de
pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et
ils régneront avec Lui pendant mille ans. »
b) L’enlèvement de l’Eglise
1 Thessaloniciens 4 :17 « Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons
tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans
les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. »
c) La présentation de
l’église.
Ephésiens 5 :27 « … faire paraître devant
Lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais
sainte et irrépréhensible.
Jude 1 : 24 « …
(l’église) Vous
faire paraître devant sa gloire, irrépréhensibles et dans l’allégresse,
… »
d) Les noces de l’Agneau.
En
pensant au prix de la vocation céleste, l’apôtre n’avait-il pas un instant
songé et réfléchi à la relation mystérieuse et sacrée du Christ et de son
église ? N’avait-il pas rêvé et soupiré aux noces de l’Agneau ?
puisqu’il est écrit :
Apocalypse 19 :9 « … Heureux ceux qui sont
appelés au festin de noces de l’agneau ! »
L’apôtre,
aurait-il appris ces paroles prononcées par Jean-Baptiste et rapportées en Jean 3 : 27 « … Un homme ne peut recevoir que ce qui lui a été donné du ciel. »
C’est Dieu le Père qui donne son Fils en mariage à l’église sa fiancée. En Jean 3 :29 on y lit :« … Celui à qui appartient l’épouse, c’est l’Epoux ;
… »
L’apôtre
Jean dans ses révélations a officiellement été invité, avant l’heure même, de
voir (serait-ce en photo ou vidéo : je ne sais, Dieu le sait) : la
femme de l’Agneau.
Apocalypse 21 :9 « Puis un des sept anges
qui tenaient les sept coupes remplies des sept derniers fléaux vint, et il
m’adressa la parole, en disant : Viens, je te montrerai l’épouse, la femme
de l’agneau. »
e) La récompense aux ouvriers
Selon
la parole de Dieu, le chrétien devra comparaitre devant le tribunal de Christ, non
pour être condamné mais pour l’évaluation de ses œuvres et recevoir les
récompenses y relatives.
2 Corinthiens 5 :10 « Car il nous faut tous
comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le
bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps. »
Romains 14 :12 « Ainsi chacun de nous
rendra compte à Dieu pour lui-même. »
Les
récompenses sont diverses : La couronne de justice, la couronne de vie, la
couronne incorruptible de gloire.
2 Timothée 4 :8 « Désormais la couronne de justice m’est
réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et
non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. »
Jacques 1 :12 « Heureux l’homme qui
supporte patiemment la tentation ; car, après avoir été éprouvé, il
recevra la couronne de vie,
que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment. »
Apocalypse 2 :10 « Ne crains pas ce que tu
vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques-uns de vous en prison, afin que
vous soyez éprouvés, et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle
jusqu’à la mort, et je te donnerai la
couronne de vie. »
1 Pierre 5 :4 « Et lorsque le souverain
pasteur paraîtra, vous obtiendrez la
couronne incorruptible de la gloire. »
f)
Le règne avec Christ
Luc 12 :37 « Heureux ces
serviteurs que le Maître, à son arrivée, trouvera veillant ! Je
vous le dis en vérité, Il se ceindra, les fera mettre à table, et S’approchera
pour les servir. »
Apocalypse 3 :21 « Celui qui vaincra, Je
le ferai asseoir avec Moi sur mon trône, comme Moi J’ai vaincu et Me suis assis
avec mon Père sur son trône. »
Apocalypse 2 :26 « A celui qui vaincra, et
qui gardera jusqu’à la fin mes œuvres, Je donnerai autorité sur les
nations. »
Matthieu 19 :28 « Jésus leur
répondit : Je vous le dis en vérité, quand le Fils de l’homme, au
renouvellement de toutes choses, sera assis sur le trône de sa gloire, vous
qui M’avez suivi, vous serez de même assis sur douze trônes, et vous
jugerez les douze tribus d’Israël. »
g) L’éternité avec Christ.
Le
Seigneur nous a fait la promesse : Jean
14 :3b « Je reviendrai, et
Je vous prendrai avec Moi, afin que là où Je suis vous y soyez aussi. »
Rassuré
par cette promesse l’apôtre Paul a écrit : 1 Thessaloniciens 4 :17d « …
nous serons toujours avec le Seigneur. » au rétablissement de toutes
choses, à l’établissement des nouveaux cieux et de la nouvelle terre. Car il
est écrit :
Esaïe 65 :17 « Car Je vais créer de
nouveaux cieux Et une nouvelle terre ; On ne se rappellera plus les choses
passées, Elles ne reviendront plus à l’esprit. »
Alors,
travaillé et envouté par :
1) La résurrection des morts en Christ
2) L’enlèvement de l’Eglise.
3) La présentation de l’église.
4) Les noces de l’Agneau.
5) La récompense aux ouvriers
Les
récompenses sont diverses :
La
couronne de justice,
La
couronne de vie,
La
couronne incorruptible de gloire.
6) Le règne avec Christ
7) L’éternité avec Christ.
…
l’apôtre Paul, fixant le futur, écrit : Philippiens 3 :13-14 « Frères,
je ne pense pas l’avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant ce
qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le
but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en
Jésus-Christ. »
Questions :
1)
Aurait-on un but qui porte à
courir vers ce qui est avant ?
2)
Est-il important pour quelqu’un de
participer à la première résurrection ?
3)
Puisque l’enlèvement ne concerne
que l’église de Jésus-Christ, pourquoi, préférerait-on s’accommoder aux
train-train des congrégations ?
4)
Est-on déjà excité pour sa
présentation à Dieu le Père ?
5)
Se sent-on fin prêt pour les noces
de l’Agneau
6)
Est-on interpellé par la
récompense aux ouvriers ?
7)
Est-on intéressé à Christ, à son
règne et à l’éternité ?
« … je cours vers le but,
pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. »
Philippiens 3 :14
LE PRIX POUR PAUL :
a)
Le but, c’est le résultat final espéré et pour lequel on se bat. L’idée même
de remporter un prix travaille la pensée et invite au combat
i.
Il devait lutter contre le diable.
ii.
Il devait lutter contre le monde.
iii.
Il devait lutter contre la chair.
b)
La vocation céleste de Dieu
en Jésus-Christ.
i.
La vocation c’est un mouvement
intérieur ou bien plus le sentiment par lequel on se sent appelé par Dieu.
ii.
La vocation céleste dirige la
pensée vers les positions et les récompenses que le Seigneur a promises à ceux
qui croient en Lui et L’acceptent pour Sauveur personnel.
Notons
que de corps, d’âme et d’esprit l’apôtre Paul a été gonflé de cette sainte
ambition : Il a combattu, ayant :
a)
Les yeux fixés sur le prix.
b)
L’esprit porté vers ce prix.
c)
Le Cœur travaillé pour ce prix
De
toute son âme, l’apôtre contemplait le prix de la vocation céleste de Dieu en
Jésus-Christ. Bien que sur terre, lui, il vivait déjà au ciel. Alors il disait
aux chrétiens de Corinthe : 2
Corinthiens 4 :18 « … nous
regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont
invisibles ; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles
sont éternelles. »
Toutefois,
qu’en est-il réellement de la vocation céleste ? C’est la possibilité que
Dieu offre à l’homme, à part des couronnes à recevoir :
a) De participer aux noces de l’Agneau (Des fidèles dans la gloire participeront aux noces de l’Agneau)
i.
Apocalypse 19 :9 « Et l’ange me dit : Ecris : Heureux ceux qui sont
appelés au festin de noces de l’agneau ! Et il me dit : Ces paroles sont
les véritables paroles de Dieu. »
ii.
Apocalypse 19 :7 « Réjouissons-nous et soyons dans l’allégresse, et donnons-Lui
gloire ; car les noces de l’agneau sont venues, et son épouse s’est
préparée, … »
b) De se retrouver auprès de Lui en Jésus-Christ (Des fidèles dans la gloire se retrouveront
auprès de Jésus dans les cieux)
L’auteur
d’un cantique écrit : Auprès de Toi, la vie est belle… »
c) De devenir définitivement semblable à Jésus-Christ. (Des fidèles dans la gloire deviendront
semblables à Jésus-Christ)
i.
1 Jean 3 :2 « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que
nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsque
cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, … »
ii.
1 Corinthiens 15 :49b « …, nous porterons aussi l’image du céleste. »
iii.
Philippiens 3 :21 Le Seigneur Jésus « … transformera le corps de notre
humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le
pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses. »
En
effet selon
1) Romains 8 :29 « Nous avons été
prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, … »
2)
2 Corinthiens 3 :18 « Nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire,
comme par le Seigneur, l’Esprit. »
3)
2 Pierre 1 :4 « que nous devenions participants de la nature divine, »
Au
verset 15 l’apôtre écrit :
Philippiens 3 :15 « Nous
tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée ; et si vous êtes en quelque point d’un autre avis, Dieu
vous éclairera aussi là-dessus.
Notons
qu’au verset 15, l’apôtre a évoqué la position parfaite des chrétiens, des
disciples de Jésus-Christ. Ce n’est pas que nous parvenions déjà à l’état
d’homme parfait, puisque nous sommes sur la terre vivant dans la présence du
péché, bien que par l’Esprit de Dieu, nous, chrétiens, en échappons à sa
puissance, et par le Christ nous en échappons de sa pénalité ; mais
projetant l’image de Jésus-Christ, l’Homme Parfait, nous sommes en Lui et aux
yeux du monde ce que nous sommes, des hommes parfaits. Cette approche a été
clairement exprimée par l’apôtre Paul en :
2 Corinthiens 3 :18 « Nous tous qui, le visage
découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image,
de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit. » C’est du Parfait au parfait.
Puisqu’il
en est ainsi, ayons la même pensée que l’apôtre à savoir ambitionner de
remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.
Cependant
être d’un autre avis c’est le
résultat des détournements orchestrés par l’adversaire. Nombreux sont ceux qui
ont du mal à fixer leurs positions. La raison : c’est qu’ils sont :
a)
De foi faible et mal affermis.
i.
Faible par la négligence de se
fortifier par la bible, le vigorant spirituel
ii.
Mal affermis par l’imprudence de
se laisser entrainer par des contradicteurs.
b)
De foi vacillante et
indécise :
i.
Foi vacillante, parce
qu’aujourd’hui ils se déclarent croyant dans la doctrine de l’évangile de
Christ ; et demain ils sont emportés par les vents de toutes sortes de
doctrine.
ii.
Foi indécise puisqu’ils partent et
reviennent à répétition.
Ainsi
donc, ne pouvant accepter l’évangile de la part d’un envoyé de Dieu, ce ne sera
qu’en un songe de nuit, un accident subi, une maladie éprouvée, une séparation
inattendue, que Dieu les rappellera. Philippiens 3 :15c « … si vous êtes en quelque point d’un autre
avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus »
Philippiens 3 : 16 « Seulement, au point où
nous sommes parvenus, marchons d’un même pas. »
Il
est important de se poser la question à savoir : A quel point sommes-nous
parvenus ? Toutefois restons positifs pour dire que :
Le
point où nous sommes parvenus, c’est :
1)
Le point d’appel de la part du
Seigneur.
2)
Le point de la rencontre avec le
Seigneur.
3)
Le point d’acceptation de
l’évangile intégrale
Ainsi
marchons d’un même pas, pour être avec Christ dans les séjours de la gloire
éternelle.
Marcher d’un même pas, nous interpelle tous à :
a) La réconciliation :
·
Ainsi donc, pour marcher ensemble
d’un même pas, tous nous devons considérer la réconciliation en
Jésus-Christ, notre seul et même Maitre.
·
Possible
i.
Elle se réalise sur une base de compréhension
commune de l’évangile.
ii.
Elle se réalise sur une base d’acceptation
commune de l’évangile.
·
Impossible
o
Ne pas se réconcilier à quelqu’un
qui éperdument s’engage sur la route de l’enfer, et s’y laisser entrainer.
Marcher d’un même pas, nous interpelle tous à :
b)
Une vie nouvelle en Christ
·
Ainsi donc, pour marcher ensemble d’un
même pas, tous nous devons faire preuve d’une vie nouvelle en Jésus-Christ,
notre seul et même Maitre.
i.
2 Corinthiens 5 : 17 « Si quelqu’un … »
1.
La vie nouvelle : C’est la
vie d’aujourd’hui et de demain en opposition à celle d’hier et d’avant-hier.
2.
En Christ, c’est renoncer à sa
propre façon de vivre pour laisser reproduire en soi, celle de Christ, par son comportement et ses possibilités.
Ainsi,
parlant de nouvelle créature … : Il s’agit en effet de vies transformées.
Exemples :
Puisqu’en
effet,
a)
(Jésus guérissait les malades) Après avoir
rencontré Jésus, par son comportement et ses possibilités, Pierre : le pêcheur profane d’avant, selon Matthieu 26 :74 devient un homme dont
l’ombre même guérit Actes 5 :15
· Marchons avec puissance comme Pierre
b)
(Jésus resta calme face à la tempête) Après
avoir rencontré Jésus, par son comportement et ses possibilités, le démoniaque
tourmenté autrefois, selon Marc 5 :5
devient un disciple tranquille selon Marc
5 :15 « Des gens, Ils vinrent
auprès de Jésus, et ils virent le démoniaque, celui qui avait eu la légion,
assis, vêtu, et dans son bon sens ; … »
· Marchons dans le silence comme cet homme
c) (Dieu est amour) Après avoir rencontré Jésus, par son comportement et ses possibilités Jean, le disciple impulsif, qui voulut
obtenir l’autorisation du Maitre pour commander que le feu descende du ciel
consume des samaritains ? Luc 9 :
53, 54 il devient l’apôtre de l’amour 1
Jean 4 :7 « Bien-aimés,
aimons-nous les uns les autres ; car l’amour est de Dieu, et quiconque
aime est né de Dieu et connaît Dieu. »
·
Marchons rempli d’amour comme Jean
d)
(Jésus est le chemin, la vérité et la vie)
Après avoir rencontré Jésus, par son comportement et ses possibilités La femme samaritaine, qui avait
mauvaise réputation, Jean 4 :17, 18 devient
un témoin de la vérité. Jean 4 :29
·
Marchons proclamer la vérité comme
la samaritaine
e)
(Dieu est amour) Après avoir rencontré Jésus, par
son comportement et ses possibilités Saul
le cruel persécuteur, Actes 9 :1
devient Paul, le frère au cœur rempli d’amour pour son Sauveur. (Lire le contexte Actes 21 :10-14 pour
mieux comprendre…) Actes 21 :13 « Alors il répondit : Que
faites-vous, en pleurant et en me brisant le cœur ? Je suis prêt, non
seulement à être lié, mais encore à mourir à Jérusalem pour le nom du Seigneur
Jésus. »
·
Marchons rempli d’amour pour Dieu,
comme Paul a marché.
f)
(Dieu est compatissant) Après avoir rencontré
Jésus, par son comportement et ses possibilités, le dur geôlier de Philippes, Actes
16 :24 devient un ami plein de compassion Actes 16 :33
·
Marchons avec compassion auprès
des autres.
g)
(Jésus le divin Modèle) Après avoir rencontré Jésus,
voilà ce que nous devenions selon l’apôtre Paul : 2 Corinthiens 3 :18 « Nous
tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du
Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme
par le Seigneur, l’Esprit. »
Marcher
d’un même pas, nous interpelle tous à une vie nouvelle en Jésus-Christ.
Marcher d’un même pas, nous interpelle tous à :
c) Garder la foi en Dieu.
i.
2 Timothée 1 : 12c « … Je sais en Qui j’ai cru … »
ii.
Une même foi : « … la foi qui a été transmise aux
saints une fois pour toutes. » Jude :3b,
la foi qui sauve.
iii.
Une même foi : Ne
porterait-elle pas à parler de réconciliation impossible, et dire avec l’auteur
de l’épitre aux Hébreux : Hébreux
10 :39 « Nous, nous ne sommes
pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour
sauver leur âme. »
Marcher d’un même pas, nous interpelle tous à :
d) Faire preuve d’une santé
spirituelle robuste.
i.
Galates 5 :24 « Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses
passions et ses désirs. »
ii.
1 Corinthiens 9 :27 « Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti,
… »
Marcher d’un même pas, nous interpelle
tous à :
e) Faire preuve de stabilité
dans les doctrines de l’évangile.
·
Ainsi donc, pour marcher ensemble
d’un même pas, tous nous devons nous durcir à Jésus-Christ, notre seul et
même Maitre.
i.
Galates 1 :8 « Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre
Evangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème ! »
ii.
Galates 1 :9 « Nous l’avons dit précédemment, et je le répète à cette heure : si
quelqu’un vous annonce un autre Evangile que celui que vous avez reçu, qu’il
soit anathème ! »
Marcher d’un même pas, nous interpelle
tous à :
f)
Faire preuve d’amour pour Dieu et pour ses proches
·
Ainsi donc, pour marcher ensemble
d’un même pas, tous nous devons aimer, comme notre seul et même Maitre nous a
aimés.
i.
Luc 10 :27 « …Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute
ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme
toi-même. »
Marcher d’un même pas, nous interpelle
chacun à :
g) Se veiller et se surveiller
·
Pour marcher ensemble d’un même
pas, tous nous devons être prudents comme les serpents, et simples comme
les colombes.
i.
Ephésiens 5 :15 « Prenez donc garde de vous conduire avec circonspection, (Retenue
prudente que l'on observe dans ses paroles ou ses actions) non comme des insensés, mais comme des sages ; … »
ii.
Ephésiens 5 :16 « rachetez le temps, car les jours sont mauvais. »
Marcher d’un même pas, nous interpelle
tous à :
h)
Faire preuve d’illumination
·
Ainsi donc, pour marcher ensemble
d’un même pas, tous nous devons être lumières, comme notre seul et même
Maitre est Lumière.
i.
1 Jean 1 :7 « si nous marchons dans la lumière, comme Il est Lui-même dans la
lumière, nous sommes mutuellement en communion, … »
Marcher d’un même pas, nous interpelle
tous à :
i)
Ressembler Christ
·
Ainsi donc, pour marcher ensemble
d’un même pas, tous nous devons nous comporter comme Jésus-Christ, notre
seul et même Maitre.
i.
1 Jean 2 :6 « Celui qui dit qu’il demeure en Lui doit marcher aussi
comme Il a marché Lui-même. »
Voilà
que Paul ajoute, Philippiens 3 :17 « Soyez tous mes imitateurs, frères,
et portez les regards sur ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en
nous. »
Ce
verset 17 nous porte à saisir et apprécier la haute portée du mystère de
l’évangile et du mystère de sa puissance. Car un homme reconnu de son temps
pour être un persécuteur, comment
a)
Est-il passé de son état
d’antagonisme dangereux à l’état de protagonisme sérieux ?
b)
Peut-il devenir, dans le cadre du
christianisme, un modèle à imiter ?
Quel
amour porte-t-il désormais pour les chrétiens, pour les membres de l’église à
Philippe au point de faire à tous une telle demande, en dépit de leur
sensibilité différente (Evodie et Syntyche) ? « Soyez tous mes imitateurs, frères, … »
Paul
se propose en exemple, demandant à tous :
a)
De croire en Celui qu’il croit.
b)
De suivre Celui qu’il suit.
c)
De vivre par Celui qu’il vit.
d)
De représenter Celui qu’il
représente.
e)
De proclamer Celui qu’il proclame.
f)
D’espérer en Celui qu’il espère
g)
D’imiter Celui qu’il imite.
En
effet aux chrétiens de l’église à Corinthe l’apôtre disait : 1 Corinthiens 11 :1 « Soyez mes imitateurs, comme je le suis
moi-même de Christ. » Plus clairement il disait en Galates 2 :20 « si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en
moi ; … » Loin de l’apôtre l’idée de le classer en super saint ;
Il a témoigné son état aux versets douze et treize. Mais il savait néanmoins
que la manière de vivre d’un chrétien aurait de grandes influences sur :
a)
Son partenaire conjugal
b)
Les enfants qu’il engendre
c)
Les amis qu’il côtoie.
d)
Les coéquipiers qui l’observent.
e)
Les faibles qui le suivent.
f)
Le monde qui l’observe.
Si
semer de mauvais grains serait le plus grand mal à entreprendre et commettre ;
Si les mauvais exemples servent à induire en erreur et conduire en enfer. Produire
de bonnes choses, c’est encourager les autres à en faire autant, et les inviter
à marcher avec Christ. Alors, marchant sur les traces de Jésus, l’apôtre Paul
pouvait dire aux philippiens :
« Soyez tous mes imitateurs, frères, … »
Quelle
est pratiquement la leçon qu’il entend donner aux chrétiens de l’église à
Philippe. C’est dans le cadre du contexte de sa lettre de :
a)
Oublier le passé, aussi horrible
et terrible qu’il fut.
b)
Fixer l’éternité, toute sublime et
merveilleuse qu’elle sera.
c)
Envier le prix de la vocation
céleste de Dieu en Jésus-Christ.
« Soyez tous mes
imitateurs, frères, … » Ne se croyant pas le seul
dans cette lignée, Paul ajoute : « portez les regards sur ceux qui marchent selon le modèle que vous avez
en nous. »
La
formulation de ce verset nous révèle que l’apôtre n’a eu nullement la
prétention de se croire ou de se présenter comme étant le seul homme saint et
infaillible qui servirait de modèle à l’ensemble des chrétiens. Il leur demande
de porter les regards (de copier) ceux qui marchent au même pas que lui,
Timothée et Epaphrodite, (nous)
lesquels venaient à Rome pour l’assister et le soutenir, tandis qu’il était en
prison.
Aussi,
aux chrétiens de Thessalonique, l’apôtre disait : 2 Thessaloniciens 3 :7 « Vous
savez vous-mêmes comment il faut nous imiter, car nous n’avons pas vécu parmi
vous dans le désordre. »
Les
deux termes utilisés par l’apôtre Paul : Imitation et Modèle nous poussent
à de sérieuses recherches et d’importants commentaires. En effet ce sont les
modèles qui nous porteront à l’imitation.
Alors
quels modèles ? Fouillant la lettre que Paul a écrit à Timothée, il en
révèle quelques. Il lui conseille : 1 Timothée 4.12 : « … sois un modèle pour les fidèles, en parole,
en conduite, en amour, en foi, en pureté ».
a) Modèle en parole,
Puisque
en effet, la parole est l’expression verbale de la pensée, il importe de la
maitriser et l’utiliser avec sagesse et circonspection. C’est ainsi que Jacques
apporte à tout un chacun un conseil salutaire quand il dit : Jacques 1 :19 « … que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, … » Il
est écrit :
i.
Proverbes 15 :1b « … Une parole dure excite la colère. »
Et
l’apôtre Paul écrit :
ii.
Éphésiens 4.29 : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole
malsaine, mais s’il y a lieu, quelque bonne parole qui serve à
l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent »
Ainsi
la parole du chrétien devait servir à illuminer l’esprit, instruire l’ignorant,
rendre sage le téméraire, produire la foi chez l’incroyant, régénérer le
dépravé, restaurer l’âme mourante. « … sois un modèle pour les fidèles, en parole… »
b)
Modèle en conduite,
C’est
en effet se comporter suivant les règles de la bienséance : du
savoir-vivre et du savoir-faire. Servant d’exemples, le chrétien doit par
une conduite irréprochable être :
a) Digne de Dieu.
i.
1 Thessaloniciens 2 : 12 « … marcher d’une manière digne de Dieu, qui vous appelle à
son royaume et à sa gloire. »
b) Agréable ou Plaire à Dieu.
i.
1 Thessaloniciens 4 : 1 « Au reste, frères, puisque vous avez appris de nous comment vous
devez vous conduire et plaire à Dieu, et que c’est là ce que vous
faites, nous vous prions et nous vous conjurons au nom du Seigneur Jésus de
marcher à cet égard de progrès en progrès.
ii.
1 Thessaloniciens 2 :4 « … selon que Dieu nous a jugés dignes de nous confier
l’Evangile, ainsi nous parlons, non comme pour plaire à des hommes, mais pour plaire
à Dieu, qui sonde nos cœurs. »
c)
Digne de sa vocation
i.
Ephésiens 4 :1 « … marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été
adressée, … »
d)
Digne de l’évangile :
i.
Philippiens 1 :7 « … conduisez-vous d’une manière digne de l’Evangile de Christ,
afin que, soit que je vienne vous voir, soit que je reste absent, j’entende
dire de vous que vous demeurez fermes dans un même esprit, combattant d’une
même âme pour la foi de l’Evangile, … »
Quelqu’un
parlant de la conduite d’un proche lui dit : « Votre façon de vivre
parle si fortement que je n’entends pas vos paroles »
Jacques Chardonne écrit :
« L'amour, c'est beaucoup plus que
l'amour. » C’est-à-dire : Loin de le considérer seulement comme lien
affectif et passionnel entre deux amants, l’amour est un principe d'union et de
cohésion universelles.
L’amour, étant raccord de
l’union qui selon Colossiens 2 : 2
nous unit dans la charité ;
L’amour étant lien de la perfection, puisqu’il est écrit en Colossiens 3 : 14 « …revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la
perfection » C’est pourquoi le Christ nous dit : Jean 13 :34 « … Aimez-vous les uns les autres… »
Être disciple de Jésus-Christ
et devenir chrétien, c’est être un modèle d’amour pour :
a)
Les frères en Christ.
i.
Romains
12 : 10. « Par amour fraternel,
soyez pleins d’affection les uns pour les autres ; par honneur, usez de prévenances
réciproques. »
ii.
1Thessaloniciens 2 : 7b-8. “… De même qu’une nourrice prend un tendre
soin de ses enfants, nous aurions voulu, dans notre vive affection pour vous,
non seulement vous donner l’Evangile de Dieu, mais encore nos propres vies,
tant vous nous étiez devenus chers. »
b)
Les membres de nos familles.
i.
Ephésiens 5 : 25 « Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est
livré lui-même pour elle, … »
ii.
Tite 2 : 4 « … apprendre aux jeunes femmes à aimer leurs maris et leurs
enfants… »
c)
Les ministres qui nous
dirigent.
i.
1 Thessaloniciens 5 : 12-13 « Nous vous prions, frères, d’avoir de
la considération pour ceux qui travaillent parmi vous, qui vous dirigent dans
le Seigneur, et qui vous exhortent. Ayez
pour eux beaucoup d’affection, à cause de leur œuvre. Soyez en paix entre
vous. »
d)
Les concitoyens qui nous
environnent.
i.
Romains 10 : 1 « Frères, le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour eux, c’est
qu’ils soient sauvés. »
e)
Les étrangers qui nous rejoignent.
i.
Lévitique 19 : 34 « Vous traiterez l’étranger en séjour parmi vous comme un indigène
du milieu de vous ; vous l’aimerez comme vous-mêmes, … »
ii.
Matthieu 22 :39 « Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton
prochain comme toi-même. »
f)
Les hommes de toute race et de
toute classe.
i.
Galates 6 : 10. « Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le
bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi. »
d) Modèle en foi,
La
foi, elle est indispensable et nécessaire :
·
Pour être exaucé.
i.
Matthieu 21 :22 « Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le
recevrez. »
ii.
Mar. 11 : 24 « … Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez
reçu, et vous le verrez s’accomplir. »
Exemple de foi (1) :
Genèse 22 :5 Et Abraham dit à ses
serviteurs : Restez ici avec l’âne ; moi et le jeune homme, nous
irons jusque-là pour adorer, et nous reviendrons auprès de vous. »
Histoire émouvante à lire en Genèse 22 :6-13
Genèse 22 : 14 « Jéhovah Jiré :
… A la montagne
de l’Eternel il sera pourvu. »
Exemple de foi (2)
Josué 10 : 12-13 « Alors Josué
parla à l’Eternel, le jour où l’Eternel livra les Amoréens aux enfants
d’Israël, et il dit en présence d’Israël : Soleil, arrête-toi sur Gabaon,
Et toi, lune, sur la vallée d’Ajalon ! Et le soleil s’arrêta, et la lune
suspendit sa course, … »
Exemple de foi (3)
Exode 14 :13 « Moïse répondit
au peuple : Ne craignez rien, restez en place, et regardez la délivrance
que l’Eternel va vous accorder en ce jour ; car les Egyptiens que vous
voyez aujourd’hui, vous ne les verrez plus jamais. » …
Exode 14 : 21-22
« Moïse étendit sa main sur la mer.
Et l’Eternel refoula la mer par un vent d’orient, qui souffla avec impétuosité
toute la nuit ; il mit la mer à sec, et les eaux se fendirent. Les enfants
d’Israël entrèrent au milieu de la mer à sec, et les eaux formaient comme une
muraille à leur droite et à leur gauche. »
Exode 14 : 27c-28 « …l’Eternel précipita les Egyptiens au milieu de la mer. Les eaux revinrent, et couvrirent les chars,
les cavaliers et toute l’armée de Pharaon, qui étaient entrés dans la mer après
les enfants d’Israël ; et il n’en échappa pas un seul. »
La foi, elle est indispensable
et nécessaire :
·
Pour soutenir le combat.
i)
Ephésiens 6 : 16. « prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel
vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin ; … »
ii)
1 Tim. 1 :18, 19 « Le commandement que je t’adresse, Timothée, …, c’est que, …, tu
combattes le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience. »
La foi, elle est indispensable
et nécessaire :
·
Pour opérer des miracles.
i)
Mat. 17 : 20. « … Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un
grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là,
et elle se transporterait ; rien ne vous serait impossible. »
ii)
Jean 14 : 12. « En vérité, en vérité, Je vous le dis, celui qui croit en Moi fera
aussi les œuvres que Je fais, et il en fera de plus grandes, … »
La foi, elle est indispensable
et nécessaire :
·
Pour être délivré par miracle.
i)
Matthieu 8 : 13 « Jésus dit au centenier : Va, qu’il te soit fait selon ta
foi. Et à l’heure même le serviteur (du centenier qui fit démarche pour lui
auprès de Jésus) fut guéri.
Qu’il te soit fait selon ta
volonté.
A Timothée Paul disait, 1 Timothée 4.12 :
« … sois un modèle pour les fidèles, en parole,
en conduite, en amour, en foi, en pureté ».
e) Modèle en pureté
La pureté : C’est l’état de ce
qui est sans défaut ; l’état de ce qui est sans mélange. C’est bien plus,
éviter d’avoir :
a)
La pensée polluée par la lecture
de mauvais livres ;
b)
Les oreilles penchées à l’écoute
des chansons grivoises ;
c)
L’esprit intéressé aux films
débraillés.
Dans son sermon sur la
montagne, le Seigneur eut à dire aux disciples :
Matthieu 5 :8 « Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront
Dieu ! »
Questions :
1)
Quel genre de modèle, ma vie
est-elle pour ma famille ?
2)
Quel genre de modèle, mon
comportement est-il pour mes collaborateurs ?
3)
Quel genre de modèle, mes
agissements sont-ils pour des observateurs ?
4)
Quel genre de modèle, mes manigances
sont-elles pour mes frères et sœurs ?
Si
l’apôtre demandait aux chrétiens de l’église à Philippe de marcher d’un même
pas, s’il leur disait également : « Soyez
tous mes imitateurs, frères, portez
les regards sur ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en (nous). »
Au verset dix-huit, l’apôtre Paul leur donna la raison principale qui le
porta à les exhorter en ce sens. Il ajouta : « Car il en est plusieurs qui marchent en ennemis
de la croix de Christ, je vous en ai souvent parlé, et j’en parle maintenant encore en pleurant. »
Il
importe de noter que le verbe « marcher » a été utilisé par l’apôtre
dans les versets :
a)
16 « Marchez d’un même
pas »
b)
17 « Marcher selon le
modèle »
c)
18 « Marcher en ennemis de la
croix de Christ. »
Il
importe donc de se demander soi-même : Comment je marche ?
La
bible dit au verset dix-huit : Plusieurs
… marchent en ennemis de la croix de Christ
L’ennemi ! : c’est quelqu’un
qui étudie, affiche, inspire, ou provoque des attitudes hostiles et
belligérantes, des attitudes malfaisantes et pernicieuses ; quelqu’un qui
est un agent de haine et d'actions nuisibles.
La croix de Christ : Dans la perspective de l’apôtre Paul inspiré par l’Esprit de Dieu, il
importe de considérer les trois temps de la croix. La croix de Christ en :
prévision, action, prospection.
a)
La croix de Christ en prévision :
i.
La perche sur laquelle fut placée
le serpent d’airain ne symbolisait-elle pas déjà la croix sur laquelle Jésus
sera crucifié. Nombres 21 :8-9 « L’Eternel
dit à Moïse : Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une
perche ; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie.
Moïse fit un serpent d’airain, et le plaça sur une perche ; et quiconque
avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d’airain, conservait la
vie. »
N’était-ce
pas la croix en prévision ?
b) La croix de Christ en
action :
i.
Jean 19 :17-18a « Jésus, portant sa croix, arriva au lieu du
crâne, qui se nomme en hébreu Golgotha.
C’est là qu’il fut crucifié, … »
ii.
Galates 3 :13 « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu
malédiction pour nous-car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au
bois, … »
iii.
Colossiens 2 :14-15 « … Il a effacé l’acte dont les ordonnances nous
condamnaient et qui subsistait contre nous, et Il l’a détruit en le clouant à
la croix ; Il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a
livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix. »
c) La croix de Christ en
prospection :
Prospection
oui, puisqu’il s’agit de la pensée de Dieu orientée vers le futur de l’homme,
l’éternité bienheureuse.
·
Esaïe 53 :11 « A cause du travail de son âme, Il (Jésus-Christ) rassasiera ses regards ; Par sa
connaissance mon serviteur juste (Jésus-Christ) justifiera beaucoup d’hommes, … »
·
Selon Romains 5 :9 « … nous
sommes justifiés par son sang, … »
·
Apocalypse 22 :14 parle du « … droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les
portes dans la ville ! »
·
Selon Tite 3 :7 « … justifiés
par sa grâce, nous deviendrons, en espérance, héritiers de la vie
éternelle. »
Donc
par son sacrifice à la croix, le Christ a tout accompli. Il a payé la dette de
nos péchés. Par son sang rédempteur, Il
nous a libérés, lavés, sanctifiés et nous donne le ticket pour la vie éternelle.
Selon le plan de Dieu, c’est la croix de Christ en prospection.
Ainsi
donc, être l’ennemi de la croix de Christ c’est être l'ennemi du plan de Dieu
et l’ennemi du salut de l’homme.
Maintenant,
qui sont-ils ceux qui du dedans comme au dehors marchent, marchent en ennemis
de la croix de Christ ? Qui sont ceux qui par leurs pensées, paroles et
actions marchent ou œuvrent en ennemis de la croix de Christ ?
- Nous référant à Esaïe 30 :1 Ce sont les enfants rebelles, qui prennent des
résolutions sans moi, (dit l’Eternel) et qui font des alliances sans ma
volonté, Pour accumuler pécher sur péché !
- Nous référant à Ephésiens 2 :2 Ce sont les Fils de la rébellion : ceux qui marchent
selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air,
- Nous référant à Matthieu 23 :15 Ce sont les fils de la géhenne :
ceux qui courent la mer et la terre pour faire un prosélyte ; et,
quand il l’est devenu, ils en font un fils de la géhenne deux fois plus
qu’eux.
- Nous référant à 1 Jean 3
:10 et Actes 13 :9-10 : Ce sont les Enfants du diable : les
ennemis de toute justice, ceux dont le cœur est plein de toute espèce de
ruse et de fraude, fils du diable,
- Nous référant à 2 Pierre 2
:14 Ce sont les enfants de malédiction : ceux qui ont les yeux
pleins d’adultère et insatiables de péché ; qui amorcent les âmes mal
affermies ; ils ont le cœur exercé à la cupidité.
- Nous référant à Matthieu 23
:27 Ce sont des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et
qui, au dedans, sont pleins d’ossements de morts et de toute espèce
d’impuretés.
- Nous référant à Matthieu
7 :15 : Ce sont de méchants loups : Ils viennent à vous
en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs.
- Ce sont enfin des astres errants Jude 1 :13 ; des vases de colère Romains 9 :22, des Ivraies au milieu du blé Matthieu 13 :38
Tous,
ils marchent en ennemis de la croix de Christ.
Aux
philippiens, l’apôtre en avait souvent parlé, tandis qu’il était au milieu d’eux.
Mais c’était en pleurant qu’il a dû rappeler à leurs souvenirs, ces éléments
détracteurs qui se glissassent parmi eux, qui furent d’un autre avis que celui
du prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ ; et qui cherchassent
à créer toutes sortent de cabales, au point qu’Evodie et Syntyche ne pouvaient
s’entendre. A Dieu ne plut que leurs partisans ne se fussent dressés en camps
rivaux.
A
passer les siècles en revue, avant Christ, les patriarches et les prophètes ;
après Christ les apôtres, les pasteurs les prédicateurs et autres, tous ont
parlé et certains ont même pleuré.
« Esaïe 16 :9 Aussi je pleure sur la vigne de Sibma, comme sur Jaezer ; Je
vous arrose de mes larmes, Hesbon, Elealé ! Car sur votre récolte et
sur votre moisson Est venu fondre un cri de guerre. » Au-devant de la
tombe de Lazare Jean 11 :35 « Jésus pleura » Toutes ces
paroles prononcées, toutes ces larmes coulées, et plus près de nous celles de
l’apôtre Paul, nous portent à considérer :
1) La croix des bergers : Paul dit : « … je vous en ai souvent parlé,
… »
2) Les larmes des bergers : Paul dit « … j’en parle maintenant encore en pleurant. »
- La croix des
bergers : Le Christ a eu raison de
dire : Luc 9 :23 « Puis Il dit à tous : Si quelqu’un
veut venir après Moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque
jour de sa croix, et qu’il me suive. »
C’est
l’épreuve du berger
- Piqué par quelques-uns de son troupeau.
- Piqué par quelques-uns de ses proches
- Piqué par quelques parties dans sa propre
vie. (Les tentations : le diable, le monde, la chair))
- Les larmes des bergers :
- En
raison du troupeau écorché par l’adversaire.
·
Le peuple d’Israël déporté en Babylone : Jérémie
9 :1 « Oh ! si
ma tête était remplie d’eau, Si mes yeux étaient une source de larmes, Je
pleurerais jour et nuit les morts de la fille de mon peuple ! »
·
Les congrégations infectées de mercenaires :
Jude :4 « …
il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite
depuis longtemps, des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en
dissolution, et qui renient notre seul maître et Seigneur Jésus-Christ. » (Verset 8) « … ces hommes aussi,
entraînés par leurs rêveries, souillent pareillement leur chair, méprisent
l’autorité et injurient les gloires. (Versets
11-13) « … ils ont suivi la voie de Caïn, ils se sont jetés pour un salaire dans
l’égarement de Balaam, ils se sont perdus par la révolte de Coré. Ce sont des
écueils dans vos agapes, faisant impudemment bonne chère, se repaissant
eux-mêmes. Ce sont des nuées sans eau, poussées par les vents ; des arbres
d’automne sans fruits, deux fois morts, déracinés ; des vagues furieuses
de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés ; des astres errants,
auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité. (Verset 16) Ce sont des gens qui
murmurent, qui se plaignent de leur sort, qui marchent selon leurs convoitises,
qui ont à la bouche des paroles hautaines, qui admirent les personnes par motif
d’intérêt.
- En
raison du troupeau dispersé par les désaccords
En
effet, depuis 1517 le moine Martin Luther se lança contre la pratique abusive
des Indulgences. Luther voulait porter l'Eglise chrétienne à une réforme. Mais
malheureusement, le contraire se produisit : et depuis l'Eglise chrétienne
confronte une "réforme" permanente de division.
L’apôtre
Paul a eu raison de dire :
Philippiens 3 :18 « … il en
est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix de Christ, je vous en ai
souvent parlé, et j’en parle maintenant encore en pleurant. » Au verset 19 l’apôtre parle de leur future en
raison de leur condition présente. Il dit : « Leur fin sera la perdition ; ils ont pour dieu leur ventre, ils
mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte, ils ne pensent qu’aux choses
de la terre. »
D’amour
La perdition : Quand la bible parle de perdition, c’est en effet parler du
dernier des naufrages. C’est la malheureuse situation d'un être que le péché
éloigne des voies du salut pour le conduire aveuglement dans les affres de
l’enfer. Et comment ils y parviendront ?
a) En ayant pour dieu leur
ventre :
i.
Oubliant les besoins de l’âme, et
du supplice éternel à venir, ils ne songent seul, qu’aux besoins temporels du
corps.
ii.
-propre, ils deviennent idolâtres
par ce sentiment.
Romains 16 :15 « …de tels hommes ne
servent point Christ notre Seigneur, mais leur propre ventre ; … »
Revoir les commentaires sur Philippiens
2 : 20-21 ou l’apôtre déclare :« Car je n’ai personne ici qui partage mes sentiments, pour prendre
sincèrement à cœur votre situation ; tous, en effet, cherchent leurs
propres intérêts, et non ceux de Jésus-Christ. »
b) En mettant leur gloire en ce
qui fait leur honte :
i.
Les actions avilissantes qui
transgressent les normes morales et spirituelles excitent leur fierté.
ii.
A découvert et sans gêne, ils se
glorifient de leurs vices : corruption, immoralité, dérèglement, etc…
c) En ne pensant qu’aux choses
de la terre :
i.
Chacun : insensible à son
âme, ils la traine sans remords dans la boue et sans cesse dans les ordures.
ii.
Chacun : il rejette les
paroles du Seigneur, les promesses d’une demeure dans la maison de son Père.
Jean 14 : 2
Esaïe 1 : 28-30 « Mais la ruine atteindra
tous les rebelles et les pécheurs, Et ceux qui abandonnent l’Eternel périront.
On aura honte à cause des térébinthes auxquels vous prenez plaisir, Et vous
rougirez à cause des jardins dont vous faites vos délices ; Car vous serez
comme un térébinthe au feuillage flétri, Comme un jardin qui n’a pas d’eau. »
Mais
en ce qui nous concerne, l’apôtre écrit : Philippiens 3 : 20-21 « Mais
notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous
attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant
semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir
qu’il a de s’assujettir toutes choses. »
Parfait !
Loin
de la perdition des ennemis de la croix de Christ, ce sera pour nous la
jouissance du mystère de la rédemption. Loin de penser aux choses de la terre, notre
cité à nous est dans les cieux.
a) Notre cité à nous est dans
les cieux.
i.
La demeure finale des croyants.
·
Apocalypse 7 :9 « … je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne
pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute
langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l’agneau, revêtus de robes
blanches, et des palmes dans leurs mains ».
·
Apocalypse 21 :3 « Et j’entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le
tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront
son peuple, et Dieu Lui-même sera avec eux ».
·
2 Corinthiens 5 :1 « Nous savons, en effet, que, si cette tente où nous habitons sur la
terre est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l’ouvrage de
Dieu, une demeure éternelle qui n’a pas été faite de main d’homme. »
·
L’apôtre Paul disait aux
Ephésiens : Ephésiens 2 :19b
« … vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. »
ii.
La félicité éternelle des
croyants :
·
1 Corinthiens 2 :7-9 « …nous prêchons la sagesse de Dieu, mystérieuse
et cachée, que Dieu, avant les siècles, avait destinée pour notre gloire, … des
choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne
sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour
ceux qui L’aiment. »
o
Des choses, des choses !
o
Chose : Ce qui est, ce qui existe ; réalité,
d’espèces impensables, d’aspects inconcevables, de natures incroyables, envisagée
indépendamment de l’homme, de l’espace et du temps (du
moins infini au plus infini).
o
Notre cité à nous est dans les
cieux.
b) Nous attendons aussi comme
Sauveur le Seigneur Jésus-Christ :
i.
En raison de sa promesse :
·
Jean 14 :1-3 « Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en
Moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas,
Je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je M’en
serai allé, et que Je vous aurai préparé une place, Je reviendrai, et Je vous
prendrai avec Moi, afin que là où Je suis vous y soyez aussi. »
·
Jean 14 :28a « Vous avez entendu que Je vous ai dit : Je m’en vais, et Je
reviens vers vous. »
·
Jean 17 :24a « Père, Je veux que là où Je suis ceux que tu M’as donnés soient aussi
avec Moi, … »
ii.
En raison de notre espérance :
·
Ephésiens 1 :18 « … qu’Il (Dieu) illumine les yeux de votre cœur, pour que vous
sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la
richesse de la gloire de son héritage qu’Il réserve aux saints, … » A
bien considérer, il s’agit de la plus importante des richesses : Un
héritage de gloire.
·
Colossiens 1 :27 « … Christ en vous,
l’espérance de la gloire. »
c) Il transformera le corps de
notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire :
i.
La merveilleuse transformation
·
1 Corinthiens 15 :51-53 « Voici, je vous dis un mystère : nous
ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin
d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts
ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons
changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que
ce corps mortel revête l’immortalité. »
o
Incorruptible : C’est-à-dire : inaltérable,
inattaquable, imputrescible (incapable de pourrir).
o
Immortel :
C’est-à-dire : Une vie que la mort est impuissante à confronter, combattre
ou détruire.
o Il transformera le corps de
notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire
·
1 Corinthiens 15 :49 « Et de même que nous avons porté l’image du terrestre, nous
porterons aussi l’image du céleste. »
·
2 Corinthiens 3 :18 « Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un
miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de
gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit. »
ii.
La glorieuse Comparaison : ressemblance
·
1 Jean 3 :2 « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce
que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que,
lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que
nous Le verrons tel qu’Il est. »
o
Semblable : Semblable
d'aspect et non de nature, puisqu’Il est Dieu. Toutefois, c’est être considérés
comme appartenant au même type et d’avoir en commun des caractéristiques
essentielles. »
o
Il transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable
au corps de sa gloire
d)
Il a le pouvoir qu’Il a de S’assujettir toutes choses :
i.
Domination illimitée
·
Esaïe 9 :5 « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination
reposera sur son épaule ; … »
·
Daniel 7 :14 « On Lui donna la domination, la gloire et le règne ; et tous
les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues Le servirent. Sa
domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne
sera jamais détruit. »
ii.
Pouvoir illimité :
·
Jean 3 :35 « Le Père aime le Fils, et Il a remis toutes choses entre ses mains. »
o
Pour les pétrir et les modeler
selon ses desseins.
·
1 Corinthiens 15 :27a « Dieu, en effet, a tout mis sous ses pieds… »
o
Pour les dominer et les soumettre.
·
Ephésiens 1 :22 « Il a tout mis sous ses pieds, et Il L’a (l’mis pour
Jésus-Christ) donné pour chef suprême à l’Eglise, … »
o
Pour la contrôler, diriger,
commander et orienter.
§ Il a le pouvoir qu’Il a de S’assujettir toutes choses :
·
Matthieu 28 :18 « Jésus, s’étant approché, leur parla ainsi : Tout pouvoir
m’a été donné dans le ciel et sur la terre. »
·
Philippiens 2 :9-11 « … Dieu L’a souverainement élevé, et Lui a donné le nom qui est
au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les
cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ
est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. »
Question :
Eglise, que sais-tu de ton Seigneur et de toi ?
ETUDE PHILIPPIENS 4 :1
Philippiens 4 :1 « C’est pourquoi, mes bien-aimés, et très chers frères, vous
qui êtes ma joie et ma couronne, demeurez ainsi fermes dans le Seigneur, mes
bien-aimés ! »
Si
l’adverbe « pourquoi » est utilisé pour interroger sur la cause
ou sur la finalité d’un fait ou d’une action, l’expression « c’est pourquoi » sert à
expliquer l’événement qui suit en raison d’une cause antérieure. Le premier
texte du chapitre quatre semble appartenir ou au mieux, être la fin du chapitre
trois. C’est l’effet qui doit suivre les causes. Tenant compte a) De notre cité
b) De notre attente c) De notre transformation d) Du pouvoir de Jésus-Christ :
Paul, dont les fidèles de l’église de Philippe sont considérés, dans l’ensemble,
comme l’objet de sa joie et une couronne au jour éternel, les exhorte à
demeurer fermes dans le Seigneur.
Première remarque :
Notons
que l’apôtre attribue une double appellation aux chrétiens de Philippe.
a)
Mes bien-aimés : C’est exprimer son
affection pour les fidèles de cette église.
b)
Mes très chers frères :
i.
C’est reconnaitre le lien
paternel qui les unit en Dieu le Père.
·
Souvenons-nous de la première
phrase de la prière de Christ : Matthieu
6 :9 « … : Notre Père qui es aux
cieux ! … »
·
Souvenons-nous du rappel de Paul
en Ephésiens 4 :6 « … un seul Dieu et Père de tous, … »
ii.
C’est exprimer le lien fraternel
qui les porte au support mutuel
·
Souvenons-nous de cette
exhortation de Paul : Colossiens 3
:13 « Supportez-vous les uns les
autres, … »
·
Souvenons-nous de ce commandement
du Seigneur : Jean 15 :12
« … : Aimez-vous les uns les
autres, … »
L’apôtre
Paul, coordonnant les appellations écrit : « … mes bien-aimés, et très chers frères, … »
Deuxième remarque :
Notons
l’inclusion du pronom relatif qui dans la seconde partie de sa phrase. Ne
serait-ce pas assez de dire aux chrétiens de Philippe tout simplement « vous … êtes ma joie et ma
couronne » Cette manière sert à exprimer au plus haut degré l’estime de
l’apôtre pour les chrétiens de l’église à Philippe. De toutes ses lettres
adressées aux églises, seules deux églises : l’église de Philippe et celle
de Thessalonique en sont ainsi qualifiées, Wow. Voir aussi 1 Thessaloniciens 2 :19-20 « Qui
est, en effet, notre espérance, ou notre joie, ou notre couronne de
gloire ? N’est-ce pas vous aussi, devant notre Seigneur Jésus, lors de son
avènement ? Oui, vous êtes notre gloire et notre joie. »
En
ce qui concerne la lettre de Paul aux Philippiens Il est important ici de vous
rappeler qu’au début de ces commentaires, je vous ai dit que la lettre
est :
a) Un exemple d’amour manifesté,
b) Un
échantillon de fraternité pratiquée
c) Un élan de joie expérimentée
Nous avons relevé également que La lettre aux
chrétiens de Philippe est
- Chaleureuse et intime dans son
approche
- Spontanée et excentrique dans sa
composition
- Pratique et consolante dans sa
nature.
- Joyeuse au fond par le ton.
- Brève et formelle dans son
message.
- Biographique par des
informations.
- Théologique et fondamentale dans
le fond
Ce n’est pas sans raison qu’avant de terminer
cette lettre, Paul dévoile le fond de son cœur aux chrétiens de Philippe. Afin
qu’ils prennent à cœur son exhortation, il s’est laissé aller pour dire « vous qui êtes ma joie et ma
couronne… » Par ce membre de phrase, d’un seul coup l’auteur se
réfère à la terre et au ciel.
a) Sur la terre : Vous qui êtes ma joie : C’est-à-dire :
i.
Vous qui êtes ici-bas, l’objet de mon
bien-être
ii.
Vous qui êtes ici-bas, l’objet de ma
satisfaction
iii.
Vous qui êtes ici-bas, l’objet de mon
contentement.
iv.
Vous qui êtes ici-bas, l’objet de ma
fierté.
Quel
pasteur, pourrait aujourd’hui parler de la sorte en ce qui concerne son
église ?
Quels
fidèles :
·
Dont l’engagement à servir le
Seigneur, durant sa vie chrétienne
·
Dont le témoignage au sein de la
société durant sa vie chrétienne
·
Dont l’affection ressentie les uns
pour les autres
Feraient
la joie de son berger ?
« …
Vous qui êtes ma joie… » Et
comment l’apôtre a-t-il pu parler ainsi ? Notons ce qu’il va ajouter en Philippiens 4 :10-16
·
10 « J’ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur de ce que vous avez pu
enfin renouveler l’expression de vos sentiments pour moi ; vous y pensiez
bien, »
·
14 « … vous avez bien fait de prendre part à ma détresse. Vous le savez
vous-mêmes, Philippiens, au commencement de la prédication de l’Evangile,
lorsque je partis de la Macédoine, aucune Eglise n’entra en compte avec moi
pour ce qu’elle donnait et recevait ; vous fûtes les seuls à le faire,
… »
·
16 « car vous m’envoyâtes déjà à Thessalonique, et à deux reprises, de quoi
pourvoir à mes besoins… »
o
Vous qui êtes ma joie, je vous
dois encore une exhortation : « demeurez
(ainsi) fermes dans le Seigneur… »
b)
Dans le ciel : Vous qui êtes … ma
couronne : C’est-à-dire :
i.
Vous pour lesquels, Le Seigneur me
recevra
ii.
Vous pour lesquels, Le Seigneur m’honorera.
iii.
Vous pour lesquels, Le Seigneur me
décorera
iv.
Vous pour lesquels, Le Seigneur me
récompensera.
L’auteur de l’épitre aux Hébreux, serait-ce
Paul ? Je ne sais Dieu le sait. Pour Paul aussi, il a écrit : Hébreux
6 :10 Car Dieu n’est pas injuste,
pour oublier votre travail et l’amour que vous avez montré pour son nom, ayant
rendu et rendant encore des services aux saints. »
Paul, sachant tout cela dit aux
Philippiens : « Vous qui êtes
ma joie et ma couronne… »
Après
toute cette préparation spirituelle et psychologique, l’apôtre croit que le
terrain de leur cœur est maintenant propice à recevoir la semence d’exhortation.
Et il écrit : « demeurez ainsi
fermes dans le Seigneur, mes bien-aimés ! »
Dans
cette phrase, l’adverbe « ainsi »
y est introduit pour encourager les philippiens à continuer la marche entamée.
Demeurez ainsi. Surveillez vos pas. Evitez de vous en écarter. Fermes dans le Seigneur,
puisqu’en Lui, il n’y a point de possibilités à faillir. Et l’appellation
de charme termine cette phrase : « mes bien-aimées ». Quelle élégance de la part de
l’apôtre ; et quelle douce manière de communiquer. « C’est pourquoi, mes bien-aimés, et très
chers frères, vous qui êtes ma joie et ma couronne, demeurez ainsi fermes
dans le Seigneur, mes bien-aimés ! » Philippiens 4 :1
1.
Y-a-t-il de nos jours des fidèles,
pour lesquels le pasteur pourrait dire :
- Avec persuasion : vous êtes ma couronne ?
- Avec assurance : vous êtes ma couronne ?
- Avec garantie : vous êtes ma couronne ?
2.
Y-a-t-il une congrégation à
laquelle son berger pourrait appeler et dire :
- Mes bien-aimés, et très
chers frères, Demeurez ainsi « fermes dans le Seigneur. »
- Mes bien-aimés, et très
chers frères, Continuez ainsi « fermes dans le Seigneur. »
- Mes bien-aimés, et très
chers frères, Travaillez ainsi. « Fermes dans le Seigneur. »
Au
verset 2 du chapitre 4, l’apôtre
écrit : « J’exhorte Evodie et j’exhorte Syntyche
à être d’un même sentiment dans le Seigneur. »
·
Pourquoi l’apôtre n’évoque-t-il pas
les causes des différends entre les sœurs Evodie et Syntyche ?
o
R.- A quoi ça sert de rallumer la
flamme des discordes ?
·
Pourquoi ne dit-il pas à l’une et
l’autre : Toi, tu as raison. Toi, tu as tort ?
o
R.- Ne serait-ce pas ce que l’on
attendait pour classer Paul ?
·
Pourquoi les ramène-t-il au
terrain qui les unit que de les juger sur les points de désaccords ?
o
R.- N ’était-ce pas un moyen de
ramener au silence les vindicatifs ? Il a donc suivi la sagesse de son
Maitre qui confondit les accusateurs de la femme adultère. Jean 8 :1-11
Par
ailleurs, la façon de Paul de formuler ses premiers mots, «« J’exhorte Evodie et j’exhorte Syntyche » nous
laisse croire que son approche est personnelle, directe et impartiale. Il
n’encourage pas l’une et désapprouve l’autre. Le même verbe est utilisé et de
surcroit répété pour exprimer le même degré de considération que pour les deux,
il porte dans son cœur. « J’exhorte
Evodie et j’exhorte Syntyche… » Par cette attitude, n’ayant pris parti
ni pour Evodie, ni pour Syntyche, l’apôtre a ainsi :
a)
Refroidi la chaleur des partisans
b)
Éteint le feu des camps rivaux.
c)
Terminé le spectacle pour les
badauds.
La
formulation de son exhortation est claire et précise : « être d’un même sentiment dans le
Seigneur »
Si
de personnalité, de souche, de famille, de formation, on est de pensées différentes,
de sensibilité différente, d’approches différentes ; de méthodologie
différente ; mais en Christ les sentiments sont les mêmes. L’apôtre a déjà
exhorté les chrétiens de Philippe en ces termes : « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, … Philippiens 2 : 5 » Ces
sentiments, loin d’être calqués sur ce que nous voulons, ils s’exercent selon
la volonté divine et sainte du Seigneur Jésus-Christ. En toutes choses chacun
devrait pouvoir dire comme le Christ dans une prière adressée à son Père :
Matthieu 26 :39b « … non pas ce que je veux, mais ce que
tu veux. »
Dans
cette église naissante, notons par ailleurs, la sensibilité, la responsabilité
et l’autorité de Paul. Il écrit, et cela devait suffire pour que les brebis se
taisent.
C’est
ici que la nécessité du renvoi d’Epaphrodite se fut aussi ressentir. S’il
devait dire aux chrétiens de l’église à Philippe : Philippiens 2 :20 « … je
n’ai personne ici qui partage mes sentiments, pour prendre sincèrement à cœur
votre situation ; … » Là, il s’adresse à son frère Epaphrodite et
lui dit : Philippiens 4 : 3
« Et toi
aussi, fidèle collègue, oui, je te prie de les aider, elles qui ont combattu
pour l’Evangile avec moi, et avec Clément et mes autres compagnons d’œuvre,
dont les noms sont dans le livre de vie. »
La mission expresse
d’Epaphrodite :
·
Être un agent de paix pour les
fidèles.
·
Être un facilitateur dans les
affaires.
Et toi aussi, fidèle collègue…
« Et toi aussi, … » : « aussi » Puisqu’à les
réconcilier d’autres s’y adonnaient. Ont-ils gardé le juste milieu, je ne sais,
Dieu le sait. Mais quant à toi : « … fidèle collègue… » Quelle satisfaction de pouvoir compter sur
la fidélité d’un collègue, d’un compagnon d’œuvre, d’un compagnon de combat, d’un
frère.
En
mon absence, Epaphrodite, tu peux être un
agent de paix pour les fidèles et partant pour Evodie et Syntyche.
« Oui…Epa » un oui qui
marque la certitude. Je n’ai besoin
de personne pour me le dire. Je le sais. Tu le peux. « … je te prie de les aider… »
Non
seulement, tu es respecté de tous, estimé pour ton service, mais délégué par
moi, je suis sûr qu’elles t’obéiront et s’apaiseront. Paul a fait
d’Epaphrodite son ambassadeur auprès de l’église à Philippe : un agent de
paix pour les fidèles.
La
mission d’Epaphrodite ferait surement de lui : un facilitateur dans les affaires.
Une
fois réussi au premier coup, bien sûr qu’Epaphrodite serait reconnu pour sa
sagesse à résoudre les conflits. Alors Paul lui dit : « Et toi aussi, fidèle collègue, oui, je te
prie de les aider… »
En dépit des désaccords qui
opposent Evodie à Syntyche, voilà ce que dit Paul les concernant : « … elles qui
ont combattu pour l’Evangile avec moi, et avec Clément et mes autres compagnons d’œuvre, dont les noms
sont dans le livre de vie. » Philippiens
4 : 3.
·
Wow, Quel étonnant exemple ! Bien
que combattants, satan peut vouloir se servir de nous. La preuve : les
désaccords entre les sœurs Evodie et Syntyche. Ainsi, l’apôtre Pierre a
écrit : 1 Pierre 5 : 8 « Soyez
sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant,
cherchant qui il dévorera. »
·
Wow, Quel noble témoignage ! « … elles qui ont combattu pour
l’Evangile avec moi, … » Paul rend ainsi hommages aux travaux que ces
sœurs ont accomplis.
Toutefois,
le verset trois de ce chapitre nous porte à reconnaitre les sœurs Evodie et
Syntyche comme étant : combattantes, croyantes, obéissantes et coopérantes.
- Combattantes
L’apôtre
utilise lui-même le terme « combattre » pour dire combien elles ont
lutté contre vents et marées et par tous les moyens pour l’évangile. Elles ont
lutté pour l’église à Philippe. Surement, elles ont auparavant lutté contre les
attaques diversifiées de l’adversaire. Et puisque maintenant elles tombent en défaillance
à certains égards, fidèle collègue, je te prie de les aider. « … elles qui ont combattu pour l’Evangile avec
moi… »
Toutefois
disons haut et fort que ceux qui combattent pour l’évangile sont ceux qui n’en
ont point honte. Ceux qui n’ont point honte de l’évangile sont ceux qui croient
l’évangile.
- Croyantes
En
effet, ceux dont les noms sont inscrits dans le livre de vie sont ceux qui
croient en Jésus-Christ et L’acceptent pour Sauveur. Il est écrit :
- 1
Jean 5 :12a « Celui qui a le Fils a la vie ; … »
- 1
Jean 5 :13 « Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez
la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. »
- Jean
6 :47 « En
vérité, en vérité, Je vous le dis, celui qui croit en Moi a la vie
éternelle. » Parole de Jésus.
Oui,
on peut déclarer Evodie et Syntyche croyantes. Car ce n’est pas sans raison que
l’apôtre fit référence à ces femmes qui ont combattu à ses côtés, avec Clément et les autres compagnons d’œuvre, dont les noms sont dans le livre de
vie.
- Obéissantes
D’où
vient cette assertion qu’elles pourraient être obéissantes. Si cela n’était
pas, si le problème persistait, l’apôtre Paul par sa sensibilité,
responsabilité et autorité profiterait de Timothée, ferait de lui son
ambassadeur pour écrire une seconde lettre aux Philippiens comme il le fit pour
les Corinthiens et les Thessaloniciens. Ne l’ayant pas fait, cela nous laisse
croire qu’Evodie et Syntyche ont reçu l’exhortation de Paul. Et, obéissantes,
elles se courbèrent, se conformèrent et se réconcilièrent.
1 Samuel 15 :22 « Samuel dit : L’Eternel trouve-t-il du plaisir dans
les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix de
l’Eternel ? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et
l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. »
L’obéissance !
quelle vertu ! Edouard Herriot a
écrit : « Dans l'Eglise, il vaut
mieux obéir sans croire que croire sans obéir. »
- Coopérantes
Evodie
et Syntyche ont combattu et travaillé non seulement aux côtés de Paul, mais
également aux côtés de Clément et bien d’autres à l’avancement de l’œuvre
évangélique. L’apôtre en dépit de la regrettable situation, croit devoir parler
de ces sœurs, tout comme il a parlé de Priscille en Actes 18 :26, de Phoebé et Prisca en Romains 16 :1-3. Toutes, elles méritaient d’être mentionnées
en raison de leurs combats et de leurs coopérations.
L’apôtre
devait enfin les réconforter. A la lecture de la lettre, elles ont entendu
leurs noms cités au nombre de ceux inscrits dans le livre de vie. Voilà ce qui
essuyait les larmes qui probablement coulèrent de leurs yeux. Voilà ce qui
pensait les blessures faites à leurs cœurs. Voilà ce qui mit fin aux turpitudes
qui les opposaient. Voilà enfin l’avantage de la vie éternelle ; le mobile
du pardon que peut-être elles s’accordèrent et de la réconciliation qui évidemment
s’en suivrait.
Paul
a écrit : Philippiens 4 : 3 «
… elles (Evodie et Syntyche) qui ont combattu pour l’Evangile avec moi,
et avec Clément et mes autres compagnons d’œuvre, dont les noms sont dans le
livre de vie. »
Questions :
a)
Quelle doit être l’attitude de
ceux qui combattent pour l’évangile ?
b)
Quelle doit être l’attitude de
ceux qui croient l’évangile ?
c)
Quelle doit être l’attitude de
ceux qui obéissent à l’évangile ?
d)
Comment comprenez-vous ces paroles
d’Edouard Herriot : « Dans
l'Eglise, il vaut mieux obéir sans croire que croire sans obéir ? »
Pour
le comble de la joie et du bonheur, l’apôtre écrit au quatrième verset du
chapitre trois : « Réjouissez-vous
toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous. »
A
ces sœurs, aux chrétiens de Philippe, aux rachetés qui vivent dans ce monde,
l’apôtre adresse une salutaire recommandation.
a)
Si des problèmes accablants,
inopportunément surgissent, d’où trouverait-on la joie ?
i.
R) dans le Seigneur s’y retrouvent
les raisons de vous réconforter et vous réjouir.
b)
Si des vents ravageurs de la vie
forcent à vous balancer, d’où trouverait-on la joie ?
i.
R) dans le Seigneur s’y retrouvent
les dispositifs à vous redresser et vous réjouir.
c)
Si les tempêtes de ce monde
cherchent à vous démolir, d’où trouverait-on la joie ?
i.
R) dans le Seigneur s’y retrouve
l’accommodation à vous rebâtir et vous réjouir.
d)
Si les tornades diaboliques
cherchent à vous déconstruire, d’où trouverait-on la joie ?
i.
R) dans le Seigneur s’y retrouvent
les raisons de vous reconstruire et vous réjouir.
Alors
L’apôtre écrit : « Réjouissez-vous
toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous. » Bien plus, en
Evodie comme en Syntyche, l’apôtre cherche à faire remonter en surface une
vertu spéciale, alors que le Seigneur ne tarde pas à accomplir la promesse de
son retour. Il leur dit : Philippiens
4 :5 « Que votre douceur
soit connue de tous les hommes. » C’est-à-dire :
- Que des hommes se rendent compte de vos
sentiments chrétiens : les meilleurs.
- Que des hommes apprécient les nobles qualités de votre âme
chrétienne.
- Que des hommes savourent la tendre douceur chrétienne que vous
avez en réserve.
L’apôtre
a voulu notifier à ces sœurs que : La douceur chrétienne, s’alimente
d’amour. L’amour qui excuse tout, croit tout, espère tout et supporte tout
selon 1 Corinthiens 13 :7
Pour
qu’il en soit ainsi : Evodie et Syntyche
Puisque
toutes deux vous menez le même combat ;
Puisque
toutes deux, vos témoignages doivent servir au progrès de l’évangile ;
Puisque toutes deux, vos noms sont inscrits dans le livre de vie ;
Les
conseils devant servir aux Colossiens, doivent aussi vous aider. Colossiens 3 :12-14 « Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints
et bien-aimés, revêtez-vous d’entrailles :1) de miséricorde, 2) de bonté, 3)
d’humilité, 4) de douceur, 5) de patience. Supportez-vous les uns les autres,
et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De
même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. Mais par-dessus toutes
ces choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection. »
Et
l’apôtre a bien voulu rappeler à ces sœurs aussi bien qu’à nous : « …Le Seigneur est
proche. » Voilà ce à
quoi nous devrions nous référer : l’enlèvement de l’église.
C’était
déjà dire à Evodie et Syntyche, bien plus aux croyants de toute race, de toute
classe, de toutes générations aux quatre coins de la terre : « …Le Seigneur est proche », songez et
pensez :
a) A la préparation spéciale
de la demeure des croyants.
Jean 14 :2-3 « Il y a plusieurs demeures dans
la maison de mon Père. Si cela n’était
pas, Je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je M’en
serai allé, et que Je vous aurai préparé une place, Je reviendrai, et je vous
prendrai avec moi, afin que là où Je suis vous y soyez aussi. »
Hébreux 13 :14 « …nous n'avons point ici–bas de
cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir. »
b) A l’apparition glorieuse
du Seigneur dans les airs.
1 Thessaloniciens 4 :16-17 « Car le Seigneur Lui–même, à
un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu,
descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés,
nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du
Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. »
Chant : CEF # 100 « Il va venir, le Seigneur que
j’adore ; bientôt sa voix retentira du ciel. A mes regards l'horizon se colore,
des purs rayons du soleil éternel. »
c)
A la transformation immédiate des rachetés de Jésus-Christ.
1 Corinthiens 15 :52b-53 « La trompette sonnera, et les
morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête
l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité. »
C’était déjà dire à Evodie et Syntyche, bien plus
aux croyants de toute race, de toute classe, de toutes générations aux quatre coins de
la terre : Le Seigneur est proche,
songez et pensez :
d) A la sanctification finale
des enfants de Dieu.
C’est en prévision de la
sanctification finale que l’auteur du cantique écrit :
« Maison
du Père, ou ton amour m'appelle, Sainte Cité, demeure des élus, Les lieux
qu'éclaire une gloire éternelle me sont ouverts par toi-même, ô Jésus ! »
Nous référant à la préfiguration
dans l’histoire des enfants bien-aimés ; Qu’on se rappelle d’Hénoc et d’Elie
Genèse 5 :24 « Hénoc marcha avec
Dieu ; puis il ne fut plus, parce que Dieu le prit. »
2 Rois 2 :11 « Comme ils continuaient à
marcher en parlant, voici, un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent
l’un de l’autre, et Elie monta au ciel dans un tourbillon. »
C’était
déjà dire à Evodie et Syntyche, bien plus aux croyants de toute race, de toute
classe, de toutes générations aux quatre coins de la terre : Le Seigneur est proche, songez et pensez
:
e) A la glorification éternelle
des térébinthes de la justice.
1 Pierre 1 :3-8 « Béni soit Dieu, le Père
de notre Seigneur Jésus–Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a
régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus–Christ
d'entre les morts, pour un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller,
ni flétrir, lequel vous est réservé dans les cieux, à vous qui, par la
puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans
les derniers temps ! C’est là ce
qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu’il le faut, vous soyez attristés
pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l'épreuve de votre foi,
plus précieuse que l'or périssable qui cependant est éprouvé par le feu, ait
pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus–Christ
apparaîtra, Lui que vous aimez sans L’avoir vu, en qui vous croyez sans Le
voir encore, vous réjouissant d’une joie ineffable et glorieuse… »
Quel programme !
Une
préparation spéciale, b) Une apparition glorieuse, c) Une transformation immédiate,
d) Une sanctification finale, e) Une glorification éternelle
De
la révélation faite à Jean à l’ile de Patmos, il important de noter ceci :
Apocalypse 1 :3 « Heureux celui qui lit et ceux qui entendent
les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont
écrites ! Car le temps est proche. »
En
vérité, chacun devrait réfléchir à l’enlèvement :
·
En ce qui concerne son
assemblée
·
En ce qui concerne sa
famille
·
En ce qui le concerne
personnellement
Et
l’apôtre eut à écrire : Philippiens
4 : 4-5 « Réjouissez-vous
toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous. Que votre
douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. »
En
effet, nous serions tentés de vouloir connaitre les causes des différends entre
Evodie et Syntyche. Nous serions tentés d’imaginer que l’une d’entre elles
aurait un besoin quelconque, et que ce besoin aurait suscité, soit une demande
d’aide, soit un comportement reprochable, soit des commentaires inappropriés. La
fumée ne se lève pas en absence du feu.
Le
fait est qu’une mésentente fut produite ; et le malaise nécessitait une
intervention avant que la mésentente ne s’aggrave et ne devienne irréversible. D’où
la nécessité :
a)
De l’exhortation faite au verset
deux ;
b)
De la médiation d’Epaphrodite sur
la demande de Paul ;
c)
Des mots de réconfort en raison de
leurs positions sanctifiées ;
d)
Des paroles d’espérance qui
allaient servir d’encouragement.
Ainsi donc, ce n’est pas sans
raison que l’apôtre écrit aux versets 6 et 7 : « Ne vous inquiétez de rien ; mais
en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des
supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse
toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. »
A l’usage par Paul du verbe :
« inquiéter » quelles seraient d’une part, les causes des inquiétudes
chez les sœurs et d’autre part, l’ensemble de l’église à Philippe.
Sur
le plan personnel
Les
inquiétudes sont les résultats de diverses situations. Telles :
a)
L’incapacité de s’acquitter de ses
missions en raison de certaines barrières.
b)
L’incapacité de pourvoir à ses
besoins personnels, exigeant l’aide de quelqu’un.
Sur
le plan relationnel, bi-dimensionnel, les inquiétudes résultent de :
a)
La double face de certains frères.
Souvent,
attitudes, comportements et actions vont à l’opposé de la parole donnée.
D’où :
b)
Les pièges de communication.
Parodiant
quelqu’un je dirais : Si l’on était seul au monde, on n’aurait pas à gérer
des situations de conflit ! » N’étant pas seul il y a bien plus,
c)
Le trajet circulaire des
commentaires.
Entre
Evodie et Syntyche que se passait-il exactement ? A Dieu ne plaise que ce
fût le cas.
Les
causes d’inquiétudes pour l’ensemble de l’église à Philippe auraient été :
a)
La fragilité d’une église bébé.
b)
La fragilité de prosélytes mal
affermis.
c)
L’éloignement de Paul, le papa
spirituel.
Bien
que le leader fût emprisonné jusqu’à Rome, sa lettre allait servir de lait
spirituel pour la jeune église. Alors il écrit aux versets 6 et 7 : « Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute
chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications,
avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute
intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. »
La
problématique de la pensée émise par Paul c’est l’emploi du terme « rien » qui évoque automatiquement
l’idée de l’insouciance.
Serait-ce
de rien, quand on fait face aux problèmes
a)
De santé
b)
D’économie
c)
De moralité
d)
De sentimentalité
e)
De famille
f)
Politiques
g)
De race
h)
De classe
i)
De religion
Faut-il
s’inquiéter de rien ?
Et
puisque les inquiétudes au lieu d’aider l’homme inquiet ne font que le
tourmenter, l’angoisser, le stresser l’accabler, voire le détruire ; alors
l’apôtre avance : « mais en
toutes choses, faites connaitre vos besoins à Dieu… »
Toutes
choses, c’est se référer aux vents contraires qui balancent la vie ; aux
tornades violentes qui bouleversent l’existence ; aux flèches aigues de
l’adversaire qui piquent et font gémir ; aux projets qui enchantent, puis disparaissent
comme l’éclair ; aux acquis qui s’accumulent puis s’embrasent en
fumée : Eh ! « En toutes choses ». Alors que faire
Paul ?
« Faites connaitre vos besoins à Dieu »
Et pourquoi Dieu ? Il est le
Créateur de toutes choses. Il est le pourvoyeur de toutes choses. Il a tout créé
pour notre bien-être, confort, jouissance, satisfaction, plaisir, bonheur et
salut.
Le Dieu qui donne et qui n’attend
en retour rien de matériel. Le Dieu qui donne et de Qui on ne s’inquiète pas de
reproches.
« Ne
vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des
supplications, avec des actions de grâces.
Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos
pensées en Jésus-Christ. »
- Vivant dans ce monde bouleversant et répugnant,
- Vivant dans ce monde déboussolé et angoissé,
- Vivant dans ce monde de corruption, de contamination et de
profanation ;
- A qui vous tournez-vous ?
- A qui faites-vous connaitre vos besoins ?
Il
importe de considérer les moyens par lesquels nous devons faire connaitre à
Dieu nos besoins. L’apôtre fait mention de prières auxquelles il coordonne
des supplications. Y-aurait-il une différence entre les deux ?
On
doit se rendre compte que la prière est le tronc de l’arbre qui verticalement
relie le serviteur à son Maitre. C’est le téléphone qui assure la
communication. La supplication, l’invocation et l’imploration sont des branches
attachées au tronc principal. Ce sont les touches qui servent à marquer le numéro
du Seigneur. Mais qu’est ce qui porte l’apôtre à cette formulation :
prières et supplications
a)
La prière : c’est en général,
l’élévation de l'âme vers Dieu.
·
Elle est surnommée invocation
quand elle est adressée à Dieu pour Lui demander d’assister au culte qu’on est
sensé Lui rendre.
·
Elle est surnommée sacerdotale,
quand elle est adressée à Dieu
i.
Pour reconnaitre sa divine majesté
et Lui en donner louange, gloire et adoration.
ii.
Pour reconnaitre sa divine
autorité et l’étendue cosmique de son pouvoir.
iii.
Pour reconnaitre sa divine
providence aux besoins nécessaires des éléments de l’univers.
iv.
Pour solliciter son pardon pour
les péchés et offenses perpétrés contre Lui et les prochains.
v.
Pour Lui présenter des
remerciements ou actions de grâces pour les bienfaits dont on est comblé.
vi.
Pour obtenir ses grâces ou ses
faveurs dont on a et on aura toujours besoin.
vii.
Pour reconnaitre sa royauté universelle
et éternelle.
b)
La supplication : C’est une
prière instante et humble faite dans les circonstances graves, désespérées et
éperdues.
i.
Elle est surnommée imploration
quand elle est silencieuse ou muette.
L’apôtre
Paul sait de quoi il parle quand il dit : « … faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des
supplications… » Toutefois, il ajoute « avec des actions de grâces. »
Notons
par ailleurs le contexte dans lequel, l’apôtre invite des fidèles à l’action de
grâces : Au moment même de la prière et de la supplication.
Il
importe de se rappeler que l’action de grâces est expressément une offrande à
l’Eternel, non un festin ou les amis viennent se divertir.
Et
si, de coutume, nos actions de grâces suivent le temps de notre délivrance,
l’apôtre nous appelle à observer une attitude nouvelle, un comportement
différend. Car, le fait de rendre les actions de grâces avant même le temps de
la délivrance est une entrave qui porte Dieu à agir.
Toutefois,
son action providentielle, mille fois favorable, s’accomplira en raison de son
omniscience.
Notons
également que le verset sept est étroitement lié au verset six. Il en est le
résultat. C’est pourquoi l’apôtre l’introduit pat la conjonction de
coordination : « Et » Reprenons ces textes en référence.
L’apôtre écrivait :« Ne vous
inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par
des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de
Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en
Jésus-Christ. »
Le trouble provoqué par les
désaccords entre Evodie et Syntyche éclipsait de leurs cœurs et de leurs
pensées la paix, si nécessaires au besoin de leur épanouissement chrétien et
spirituel. D’où la nécessité des prières, des supplications et des actions de
grâces. Elles seules, serviraient de clés à l’ouverture des portes célestes
pour le déversement de la paix de Dieu.
La
paix de Dieu, surpasse en vérité toute intelligence. Car qui a de
l’intelligence pour comprendre, accepter et expliquer :
a)
Le sourire joyeux d’un homme à la
mort de son fils.
b)
Les paroles de Job en dépit de ses
terribles situations et expériences.
c)
Le vœu de l’apôtre Pierre pour son
exécution.
d)
Mon attitude à deux reprises quand
des revolvers furent posés sur mon front.
Oui,
je vous redis avec l’apôtre Paul :«
Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à
Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence,
gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. »
Pourquoi
la paix de Dieu gardera-t-elle nos cœurs et nos pensées en Jésus-Christ ? Parce
que :
a)
En Jésus-Christ, nous avons été
élus avant la fondation du monde. Ephésiens
1 :4
b)
En Jésus-Christ, Dieu nous a prédestinés
dans son amour à être ses enfants d’adoption. Ephésiens1 :5
c)
En Jésus-Christ, nous avons la
rédemption par son sang et la rémission des péchés… Ephésiens 1 :7
d)
En Jésus-Christ, nous sommes
devenus héritiers, Ephésiens 1 :11
e)
En Jésus-Christ, nous avons cru et
nous avons été scellés du Saint-Esprit… Ephésiens
1 :13
Et
l’apôtre a écrit : « Et la paix
de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en
Jésus-Christ. » Philippiens 4 :7
Toujours notre curiosité nous
pousserait à demander ce qui se passait réellement entre les sœurs Evodie et
Syntyche ?
Au
verset huit du chapitre quatre, il dit aux Philippiens ; du même coup aux
chrétiens de toute nation, de toute race, de toute classe et de tous les temps,
ce qui lui vint à l’esprit dans le cas des sœurs Evodie et Syntyche. D’élégance
spirituelle et éducationnelle ; d’élégance morale et intellectuelle
l’apôtre va d’une pierre lancer plusieurs coups. Voilà ce qu’il écrit : « Au reste,
frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est
juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite
l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos
pensées. »
Notons
que l’apôtre met en relief huit points forts qui devraient être l’objet de la
pensée du chrétien
1) La vérité
2) L’honorabilité
3) La justice
4) La pureté
5) L’amabilité
6) L’approbation
7) La vertu
8) La louange
Essayons
de percer en quelque sorte ce que l’apôtre veut enseigner, en commentant systématiquement
au sujet de la vérité.
Toutefois
faisons au départ le rapport étymologique du vrai et de la vérité.
Si
le plus souvent le terme « vrai » est utilisé pour distinguer un
objet ; Si la vérité est utilisée de préférence dans le domaine de la
communication verbale ; De manière interchangeable ils sont utilisés dans
le langage courant pour confirmer ce qui est véridique, exact ou certain.
Ne
sachant pas en détail, ce qui advenait dans le cas des sœurs Evodie et
Syntyche ; jetons la bulle dans l’eau pour ne parler que de la vérité.
L’apôtre
écrit que tout ce qui est vrai…soit
l’objet de vos pensées.
En
effet, nous devons reconnaitre que la vérité, touche aux différents domaines de
l’existence. On parle sans conteste
de :
a)
La vérité psychologique se
rapportant à l’homme intérieur.
b)
La vérité biologique se rapportant
à l’être dans sa composition
c)
La vérité mathématique se
rapportant à l’exactitude des calculs
d)
La vérité scientifique se
rapportant aux résultats obtenus par l'observation, l’expérimentation et
l’application.
e)
La vérité universelle se
rapportant à l’assujettissement des vivants au déterminisme divin.
f)
La vérité morale se rapportant au
bien-être essentiel de l’homme.
g)
La vérité civique se rapportant au
bien-être et à l’élévation d’une nation.
Mais
la seule vérité, ineffable et inaltérable ; La seule vérité absolue et suprême
; la seule vérité souveraine et éternelle se réfère ou découle de Celui
qui seul pouvait dire : « Je
suis le Chemin, la Vérité, la Vie » Jean 15 :6 Oui, Jésus dit et c’est rapporté dans l’Évangile :
« Je suis… la Vérité »
En
disant, que tout ce qui est vrai soit
l’objet de nos pensées, c’est dire :
a)
Que l’évangile soit l’objet de nos
pensées.
b)
Que le Christ soit l’Objet de nos
pensées
Ainsi
donc l’apôtre Paul recommande à Evodie, et à Syntyche, aux chrétiens de
Philippe, et ceux de toutes les races, les classes, les générations sur toute
la terre :
a)
D’éviter à la vérité :
i.
Le maquillage
ii.
Le camouflage
iii.
Le déguisement
iv.
La dissimulation
·
Tout cela c’est modifier pour
tromper.
v.
L’étouffement
vi.
La cachotterie
vii.
L’hypocrise
·
Manifestation des ruses de l’enfer
b)
De chercher à :
i.
Être dans la vérité
·
3 Jean 1 :12 « Tous, (domaine de
l’humanité) et la vérité (domaine de la moralité et de la spiritualité) elle-même, rendent un bon témoignage à
Démétrius ; nous aussi, nous lui rendons témoignage, et tu sais que notre
témoignage est vrai. »
ii.
Demeurer dans la vérité
·
Jean 15 :7 « Si vous demeurez en Moi, (Moi qui suis la Vérité) et que mes paroles demeurent en vous,
demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.
iii.
Marcher selon la vérité
·
3 Jean 1 :1-4 « L’ancien, à Gaïus, le bien-aimé, que j’aime
dans la vérité (Jésus-Christ).
Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne
santé, comme prospère l’état de ton âme.
J’ai été fort réjoui, lorsque des frères sont arrivés et ont rendu
témoignage de la vérité qui est en toi, de la manière dont tu marches dans la
vérité. Je n’ai pas de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants
marchent dans la vérité. »
L’apôtre
Paul fait bien de dire : « Que
tout ce qui est vrai…soit l’objet de vos pensées. »
iv.
Professer la vérité
·
Ephésiens 4 :25 « C’est pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la
vérité à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres.
v.
Enseigner la vérité
·
Matthieu 22 :16 N.B :
Contexte : disciples de pharisiens et des hérodiens s’adressèrent à Jésus « …Maître, nous savons que Tu es vrai, et que Tu
enseignes la voie de Dieu selon la vérité, … » Sans T’inquiéter de
personne, … »
vi.
Juger selon la vérité
•
Ezéchiel 18 :8 « L’homme… Qui … juge selon la vérité entre un homme et
un autre, … »
vii.
Agir selon la vérité
·
Jean 3 :21 « … celui qui agit selon la vérité vient à la
lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en
Dieu."
L’apôtre
Paul fait bien de dire : « Que tout
ce qui est vrai…soit l’objet de vos pensées. »
La
vérité, elle est divine. Jésus a dit : « Je suis le Chemin, la Vérité et la vie. »
L’auteur
du livre des proverbes fait bien de dire à chacun : Proverbes 23 :23 « Acquiers
la vérité, et ne la vends pas, … » Et c’était à l’apôtre de dire à
tous : Que tout ce qui est vrai …
soit l’objet de vos pensées.
Je
crois devoir porter tout un chacun à réfléchir. J’en prends pour matière de
réflexion les textes suivants :
- Psaumes 5 :9 (5-10) « Car il n’y a
point de sincérité dans leur bouche ; Leur cœur (le réservoir) est rempli de malice, Leur gosier (le tuyau) est un sépulcre ouvert, Et ils ont
sur la langue (l’arrosoir) des paroles flatteuses. »
Question :
Serais-je de ce groupe ? et vous ?
- Psaumes 12 :2 (12-3) « On se dit des
faussetés les uns aux autres, On a sur les lèvres des choses flatteuses,
On parle avec un cœur double. »
Question : Ce pronom cachotier « on » m’y cache-t-il dans sa
prison ? Et vous ?
- Jérémie 5 :1 « Parcourez les rues
de Jérusalem, Regardez, informez-vous, cherchez dans les places, S’il s’y
trouve un homme, s’il y en a un Qui pratique la justice, qui s’attache à
la vérité, Et je pardonne à Jérusalem. »
Question : Suis-je attaché tant à la vérité, que ma maison, mon église, ma
patrie, seraient pardonnées ? Et vous ?
- Jérémie 5 :2 « Même quand ils
disent : L’Eternel est vivant ! C’est faussement qu’ils jurent. »
- Jérémie 7 :28 « Alors
dis-leur : C’est ici la nation qui n’écoute pas la voix de l’Eternel,
son Dieu, Et qui ne veut pas recevoir instruction ; La vérité a
disparu, elle s’est retirée de leur bouche. »
- Osée 4 :1-2 « Ecoutez la parole de
l’Eternel, enfants d’Israël ! Car l’Eternel a un procès avec les
habitants du pays, Parce qu’il n’y a point de vérité, point de
miséricorde, Point de connaissance de Dieu dans le pays. Il n’y a que parjures et mensonges,
Assassinats, vols et adultères ; On use de violence, on commet
meurtre sur meurtre. »
- Michée 7 :2 « L’homme de bien a
disparu du pays, Et il n’y a plus de juste parmi les hommes ; Ils
sont tous en embuscade pour verser le sang, Chacun tend un piège à son
frère. »
- Esaïe 59 :14 « Et la délivrance
s’est retirée, Et le salut se tient éloigné ; Car la vérité trébuche
sur la place publique, Et la droiture ne peut approcher. » 15.- La
vérité a disparu, …
• Psaumes 12 :2 « Sauve, Eternel ! car les hommes pieux s’en vont, Les fidèles
disparaissent parmi les fils de l’homme. »
Question : Qu’en est-il de moi
? Qu’en est-il de vous ?
Dernière question : A la recherche d’un chrétien, puis-je répondre présent ? Alors, chrétien ? … (silence et
réflexions) loin d’être chrétien ? (Silence et réflexions) ou prêt à être
chrétien ? (Silence et réflexions)
Et
l’apôtre Paul nous redit encore :
- Ephésiens 6 :14b « … ayez à vos reins
la vérité pour ceinture ; … »
- Philippiens 4 :8 a « Que
tout ce qui est vrai … soit l’objet de vos pensées. »
Le second point fort évoqué par l’apôtre
Paul au verset 8, c’est l’honorabilité. « Que tout ce qui est … honorable…
soit l’objet de vos pensées. »
Si,
dans les affaires publiques le terme honorable est utilisé pour désigner
quelqu’un investi d'une certaine autorité ; le substantif :
« Honorabilité » dénote la qualité d'une personne dont le
comportement est conforme à une norme morale socialement ou, et religieusement
établie. Alors, on se réfère à son honnêteté, son intégrité, sa respectabilité,
en bref, sa bonne réputation.
Ce
n’est pas sans raison que des proverbes latins on en tire cette citation :
« De la vertu, l'honneur est la
délicatesse. » Et des proverbes français « Mieux vaut trésor
d'honneur que d'or. » Et le Compte dans le Cid œuvre de Pierre
Corneille disait : « Et l'on
peut me réduire à vivre sans bonheur, Mais non pas me résoudre à vivre sans
honneur. »
Considérons
le lien de l’honneur à l’intégrité. En effet, bien que l’intégrité soit souvent
utilisée pour signifier :
a)
L’état d’un lieu (intégrité
territoriale)
b)
L’état d’un corps (l’intégrité
physique)
On
en parle : dans le sens strict de l’honorabilité dont fait mention l’apôtre
Paul, quand il écrit : « Que
tout ce qui est … honorable … soit l’objet de vos pensées… » de ce que
j’appellerais à juste titre
a)
L’intégrité de conscience.
i.
L’intégrité du caractère humain
dans les rapports et les traitements sociaux, financiers et autres.
b)
L’intégrité morale
i.
L’intégrité du caractère chrétien
contre les diverses séductions temporelles et les tentations mondaines
c)
L’intégrité de la foi.
i.
L’intégrité de convictions
inébranlables en dépit du cumul des contraires.
Pour
le chrétien, la conscience, la morale et la foi sont des piliers de
l’honorabilité.
Le
troisième point fort évoqué par l’apôtre Paul au verset 8, c’est la justice
quand il dit : « … que tout ce
qui est juste… »
Il
faut en effet reconnaitre que l’apôtre fait premièrement référence à tout
ce qui est :
a)
Correct et droit dans les
approches.
b)
Fondé et justifiable par les
raisonnements
c)
Conforme et propre à la vérité
d)
Convenable et satisfaisant dans l’application.
Tout
ce qui est juste dit l’apôtre Paul.
Si
des rapports interpersonnels, la justice requiert l'égalité des droits ;
l’apôtre entend pour le chrétien juste, au-delà de tout principe humain et
social, la justesse de sa justice. La bible déclare :
a)
Dans le domaine de l’égalité :
·
Psaumes 37 :30 « La bouche du juste annonce la sagesse, Et sa langue proclame la
justice. »
i.
Exemple : la justice rendue
par le roi Salomon.
b)
Dans le domaine de la liberté :
·
Proverbes 11 :6 « La justice des hommes droits les délivre, Mais les méchants sont pris
par leur malice. »
i.
Exemple : l’attitude
d’Abraham face à Lot son neveu.
c)
Dans le domaine de la dignité
·
Proverbes 11 :18 « Le méchant fait un gain trompeur, Mais celui qui sème la justice a un
salaire véritable. »
d)
Exemple : Le comportement
indigne de Juda.
e)
Dans le domaine de la longévité
·
Proverbes 11 :19 « Ainsi la justice conduit à la vie, Mais celui qui poursuit le mal
trouve la mort. »
f)
Dans le domaine de l’éternité
·
Daniel 12 :3 « Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel,
et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les
étoiles, à toujours et à perpétuité. »
Son
quatrième grand point mentionné au verset 8 du chapitre quatre, c’est la pureté. :
« … tout ce qui est pur… » Le
terme « pur »
- C’est un adjectif utilisé pour parler du caractère
ou de la qualité de ce qui est sans mélange ; de ce qui n’a subi aucun
changement, aucune altération, aucune dégradation dues au métissage.
- L’apôtre Paul disait aux chrétiens de
Corinthe : 2 Corinthiens 6 :14
« Ne vous mettez pas avec les
infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la
justice et l’iniquité ? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et
les ténèbres ? » 1
Corinthiens 15 :33 « Ne
vous y trompez pas : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes
mœurs. »
- C’est un adjectif utilisé pour parler du caractère ou de la
qualité de ce qui qui n'est ni corrompu, ni souillé, ni immoral, ni pervers.
- Jésus
devait dire aux pharisiens : Matthieu
23 :27 « Malheur à vous,
scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous ressemblez à des
sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans,
sont pleins d’ossements de morts et de toute espèce d’impuretés. »
- C’est un adjectif utilisé
pour parler du caractère ou de la qualité de ce qui est vierge, entier, intact,
accompli et propre.
- L’apôtre
Paul dans ses conseils à Timothée, parla d’homme accompli et propre à toute bonne œuvre. 2 Timothé3 :17
- C’est un adjectif utilisé
pour parler du caractère ou de la qualité de ce qui répond à la
standardisation ce qui répond aux normes établies, conforme à des normes
de référence ; conforme à un modèle unique, conforme à un même type. Dans
le cadre du christianisme, c’est parler du caractère ou de la qualité de ce
qui est chaste, incorruptible, intègre et sain ; de ce qui est conforme
au modèle de perfection.
- Et,
Jésus disait : Matthieu 5 :8
« Heureux ceux qui ont le cœur
pur, car ils verront Dieu ! » Et c’est à juste désir, que
David fit cette prière à l’Eternel : « … O Dieu ! crée en moi un cœur pur, … » Psaumes 51 :10a
En entier le texte revient et nous redit : « Au reste, frères, que tout ce qui est vrai,
tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce
qui est aimable, tout ce qui mérite
l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange,
soit l’objet de vos pensées. »
Tout de suite, vous notez que le
cinquième grand point relaté par l’apôtre Paul se rapporte à l’amabilité. « Que tout ce qui est aimable… soit l’objet
de vos pensées »
L’amabilité : elle se
manifeste dans le domaine des relations sociales, dans les rapports liant les
uns aux autres. Dans le christianisme, l’amabilité, elle est génératrice de
fruits dignes du vrai Cep et de son évangile. L’amabilité, elle charrie
derrière elle, le dynamique cortège décrit par l’apôtre Paul en Galates 5 :22-23a. Là il
écrit : « …le fruit de
l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité,
la fidélité, la douceur, la tempérance… » Oui :
1.
L’amour : qui nous fait vivre ensemble.
2.
La joie qui débordant du ciel envahit nos
cœurs.
3.
La paix que donne l’évangile de paix.
4.
La patience, pour souffrir ici-bas, et attendre
de vivre avec Christ dans la gloire.
5.
La bonté qui soulage les frères.
6.
La bienveillance qui cherche le bonheur des
autres.
7.
La fidélité qui nous fait respecter notre
allégeance.
8.
La douceur qui calme les tensions plausibles.
9.
La tempérance (maitrise de soi) qui nous fait
vivre dans l’humilité.
10. La foi qui nous fait croire dans les promesses de Dieu.
Tout cela est aimable.
En effet, si dans nos rapports
sociaux, l’amabilité est d’un côté synonyme d’amitié, de gentillesse et de
politesse, si de l’autre elle dénote la civilité et la sociabilité ; si
bien plus elle se manifeste par l’hospitalité et le savoir-vivre ; l’amabilité
révèle chez les frères et sœurs en Christ : la fraternité. Référence :
le Psaumes 133
Ce n’est donc pas sans raison
que l’apôtre Paul écrit : « …que tout ce qui est aimable … soit l’objet
de vos pensées »
En conséquence aux points
précédents, le sixième nous conduit à l’approbation.
Aussi : « tout
ce qui mérite l’approbation … soit l’objet de vos pensées » C’est-à-dire dans le cercle
chrétien
a)
Tout ce qui mérite un jugement
favorable ;
b)
Tout ce qui mérite le consentement
général ;
c)
Tout ce qui suscite l’agrément
universel ;
Tout cela, dans l’ordre d’une
acceptation totale, réfléchie et conformée aux saintes écritures. Et, par les
écrits de Salomon, l’Eternel devait dire à chacun en Proverbes 23 :16 « Mes
entrailles seront émues d’allégresse, Quand tes lèvres diront ce qui est droit. »
:
a)
Dieu veut qu’on entende de nous « …de bonne parole, qui serve à l’édification
et communique une grâce à ceux qui l’entendent. » selon Ephésiens 4 :29
b)
Dieu veut qu’on entende de
nous des actions de grâces selon Ephésiens
5 :4
c)
Dieu veut que « tout ce qui mérite l’approbation … soit
l’objet de vos (nos) pensées »
Au septième point l’apôtre
fait mention de la vertu. « …que tout ce qui est vertueux … soit l’objet de vos pensées »
Qu’en est-il de ce terme de
manière étymologique ? La vertu : c’est le courage et la vaillance
avec lesquelles on se porte passionnément et même prodigieusement, vers le
bien, vers son devoir ; C’est la bravoure et la hardiesse avec lesquelles
on se conforme suprêmement à un idéal moral, religieux, en dépit des obstacles
que l’on rencontre ou que l’on confronte.
En effet, bien que rare, à
quelque niveau que ce soit, la vertu est instructive.
·
Si la vertu corrective (psaumes 51 :13-15) portait David à
écrire Psaumes 17 :3 « Si tu sondes mon cœur, si tu le visites la
nuit, Si tu m’éprouves, tu ne trouveras rien : Ma pensée n’est pas autre
que ce qui sort de ma bouche. »
·
Si la vertu morale portait
Job à dire : Job 23 :10 « Il (Dieu) sait néanmoins quelle voie j’ai
suivie ; Et, s’il m’éprouvait, je sortirais pur comme l’or. »
·
La vertu chrétienne portait Paul à dire : 1
Corinthiens 9 :27a « Mais je
traite durement mon corps et je le tiens assujetti, … »
En effet, si pour certains la perfection
de la volonté s'appelle la raison ; pour nous autres serviteurs et
servantes de Dieu, la vertu nous challenge à grandir dans l’évangile de
Jésus-Christ ; à croitre dans la connaissance des saintes écritures ; et
d’avoir pour objet à la pensée : la perfection de nos entreprises
et de nos actions. Bref, être digne de la
vocation qui nous a été adressée. Et comme l’apôtre le conseille aux
chrétiens de Thessalonique : 1
Thessaloniciens 4 :1 « … nous
conduire et plaire à Dieu, et … au nom du Seigneur Jésus … marcher à cet égard
de progrès en progrès. » C’est avec raison que l’apôtre dit : « …que tout ce qui est vertueux … soit l’objet
de vos pensées »
Enfin son huitième et dernier
point mentionné en Philippiens 4 :8
c’est la louange. Et il écrit : « …
ce qui est digne de louange… soit l’objet de vos pensées »
La louange, la gloire bien
qu’elles ne soient pas et ne pourront jamais être au mérite des hommes, ils
n’en demeurent pas moins voulus. Etzer
Vilaire écrivait dans son recueil "Prédications d'un laïque, tome I. : « Ce n'est donc pas autre chose que l'appétit même du ciel et de sa
perfection, qui nous travaille ainsi, nous tourmente jusqu'à l'exaltation,
jusqu'à l'héroïsme, et qui fait d'un nom d'homme, l'héritage de tous, un
bienfait public, une bénédiction universelle, une palme pour le monde, une
sorte de bannière immatérielle, flottant au regard des esprits et les attirant
en avant comme la colonne de feu au-dessous de l'arche d'Israël dans ses
marches de nuit à travers le désert ». « L'amour de la gloire lorsqu'il nous
porte à un grand objet, est donc plus que légitime : il répond au vœu du
Créateur à l'égard des âmes formées à sa ressemblance. Mais il faut que cette
passion reste noble, juste et pure et ne s'égare ni dans les voies qu'elle se
fraye, ni dans le but qu'elle nous incite à poursuivre. » Et plus loin,
l'auteur ajoute que : “La vraie grandeur
est unie a l'humilité et la gloire pure est d'ordre spirituel".
C’est donc, dans l’ordre
spirituel de la gloire pure que l’apôtre Paul nous dit : « que tout ce qui est digne de louange … soit
l’objet de nos pensées. » Conformément au triptyque de réalisation :
ce qui est digne de louange, c’est :
a)
Penser à ce que Dieu inspire.
b)
Parler de ce que Dieu commande.
c)
Faire ce que Dieu approuve.
Le texte revient et nous redit
: « Au reste, frères, que tout ce qui est
vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur,
tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux
et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. »
L’apôtre Paul va se présenter
lui-même encore une fois, puisqu’il l’avait déjà fait au chapitre trois le
verset dix-sept, comme un modèle à imiter. (Soyez
tous mes imitateurs, frères, et portez les regards sur ceux qui marchent selon
le modèle que vous avez en nous.) Il
va se référer à des moyens primaires de la communication, pour sensibiliser les
chrétiens de l’église à Philippe particulièrement Evodie et Syntyche,
·
À esquiver les aiguillons de la
confrontation en faisant preuve de douceur ;(Philippiens 4 :5a : Que
votre douceur soit connue de tous les hommes.)
·
À se dégager des étaux de l’inquiétude,
(Philippiens 4 :6a Ne vous inquiétez de rien ;) en se
calmant de la paix de Dieu.
Ainsi l’apôtre dresse au
verset huit de Philippiens le chapitre quatre, un tableau en huit points,
révélant les caractéristiques du chrétien.
A ceux qui penseraient qu’aucun
homme ne puisse atteindre un tel niveau, l’apôtre se réfère à lui-même au
verset neuf et se dresse en modèle. Alors,
il écrit : « Ce
que vous avez appris, reçu et
entendu de moi, et ce que vous avez vu en moi, pratiquez-le. Et le Dieu de paix
sera avec vous. »
Paul, tout comme les autres
apôtres avait pour devoir de faire des disciples conformément à l’ordre du
Seigneur qui disait : Matthieu
28 :19a « Allez, faites de
toutes les nations des disciples … » Matthieu 28 :20a « …
enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit… »
Faire des disciples est une
œuvre grandiose. Cela requiert un travail académique : la formation :
l’éducation chrétienne.
Ce
travail, ayant été accompli auprès des chrétiens à Philippe, il pouvait premièrement
leur dire : « Ce que vous avez
appris… de moi : Ici il se réfère de
manière directe à la révélation.
C’est ce qu’il enseigne. Et ce qu’il enseigne, c’est l’évangile de Jésus-Christ.
- L’évangile qu’il a répété
partout sur son chemin.
- L’évangile qu’il a publié
afin que nul ne l’ignore.
- L’évangile qu’il a
claironné aux oreilles des philippiens.
Car déjà, il devait écrire aux
fidèles de l’église à Corinthe : 1
Corinthiens 9 :16 b et c « …
la nécessité m’en est imposée, et malheur à moi si je n’annonce pas
l’Evangile ! »
- Tout ce qu’ils ont appris à l’école de Paul c’est bien la
Révélation.
Ce travail, ayant été accompli
auprès des chrétiens à Philippe, il pouvait deuxièmement leur dire : Ce que vous avez …, reçu : Ici l’apôtre, rassuré de la transmission
de l’évangile, de la révélation gravée sur la table de leurs cœurs, ose alors
parler de réception. C’est donc ; leur dire :
- Ce que vous avez reçu, (Réception) : c’est l’évangile de votre salut.
- Romains 1 :16b « … c’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque
croit, … »
- Ce que vous avez reçu, (Réception) : c’est la semence
des vertus chrétiennes.
- 2 Corinthiens 9 :11 « Vous serez de la sorte enrichis à tous
égards pour toute espèce de libéralités qui, par notre moyen, feront
offrir à Dieu des actions de grâces. »
- Ce que vous avez reçu, (Réception) :
c’est la sève à faire fructifier votre vie.
- Matthieu 12 :33c « … car on connaît
l’arbre par le fruit »
- Luc 5 :8 « Si vous portez
beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous
serez mes disciples. »
C’est avec satisfaction que
l’apôtre pouvait dire aux philippiens : « Ce que vous avez appris ; Ce que vous avez reçu… de
moi… »
Ce
travail, ayant été accompli auprès des chrétiens à Philippe, il pouvait
troisièmement leur dire : « Ce que vous avez entendu…
de moi … » C’est son attestation sur
le plan apostolique.
Ce que vous avez entendu…de moi
- Soit, de manière directe :
de bouche à oreille
- Soit, par personne interposée, rendant témoignage.
Qu’a-t-on entendu de
l’apôtre ?
De manière directe, il disait
à qui veut l’entendre :
a)
1 Corinthiens 9 :27 « … je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, … »
b)
Philippiens 3 :14 « … je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation
céleste de Dieu en Jésus-Christ. »
c)
2 Timothée 4 :6 « … Je sers déjà de
libation, … » libation, c’est-à-dire : s’offrir lui-même en
offrande sacrificielle.
i.
Il pouvait ainsi parler, puisqu’il
eut à dire : 2 Corinthiens 11 :26 « … j’ai été en péril sur les fleuves, en péril de la part des brigands,
en péril de la part de ceux de ma nation, en péril de la part des païens, en
péril dans les villes, en péril dans les déserts, en péril sur la mer, en péril
parmi les faux frères. »
d)
2 Timothée 4 :7 « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé
la foi. »
Qu’a-t-on entendu de l’apôtre
?
Par personne interposée, rendant témoignage, on pouvait
entendre les paroles d’Agrippa
- « Agrippa dit à Festus : Je voudrais
aussi entendre cet homme. » Actes
25 :22
- « Agrippa dit à Paul : Tu vas bientôt me persuader de
devenir chrétien ! » Actes 26 :28
Vivant d’une manière digne de
sa vocation, le témoignage de l’apôtre est attesté en quelque lieu où son nom
est cité. Ce que vous avez entendu…de moi :
C’est son attestation sur le plan apostolique, son attestation de chrétien
convaincu.
Ce travail, ayant été accompli
auprès des chrétiens à Philippe, il pouvait quatrièmement leur dire : Ce que vous avez vu…en moi. L’apôtre
réfère les philippiens à la phase analytique de sa vie. Il se réfère au domaine
de l’observation ; ce que dit l’apôtre et ce que fait l’apôtre.
- Romains 1 :1 « Paul, serviteur de Jésus-Christ, … »
- Ephésiens 4 :1 « … moi, le prisonnier dans le Seigneur,
… »
- Philémon 1 :1 « Paul, prisonnier de Jésus-Christ, … »
- Galates 2 :20 « … crucifié avec Christ ; »
- Et pour mieux le comprendre, il écrit : Galates 5 :24 « Ceux
qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses
désirs. » 1 Corinthiens 9
:27 « … je traite durement
mon corps et je le tiens assujetti, … »
Enfin le rappel de ces
différents domaines : la révélation, la réception, l’attestation et l’observation ;
tout cela porte l’apôtre à une formelle recommandation. De manière impérative,
il dit aux Philippiens : Pratiquez-le.
(Problème ! un singulier utilisé pour les quatre domaines et comment ?)
Notez bien qu’il en fait un
seul paquet. Il se réfère seule à la vie chrétienne. Une vie calquée sur
l’Evangile seul. En effet, ce qui a été appris est l’essence de ce qui a été
reçu. Ce qui a été reçu, c’est l’essence de ce que l’apôtre a vécu et ce que
l’apôtre a vécu est lié à ce qui a été entendu, et ce qui est a été entendu est
conforme à ce qui a été vu, bref ce que les philippiens ont observé. C’est un
seul paquet, un assemblage, un morceau que l’apôtre recommande : « … pratiquez le ».
Il est important de noter la retombée,
positive, favorable, salutaire ; l’apôtre ajoute : « … et le Dieu de paix sera avec vous. »
a)
Le plus grand des compagnons.
b)
La plus merveilleuse compagnie.
Ce que vous avez appris, … de moi » : Révélation.
Ce que vous avez reçu, … de moi » : Réception
Ce que vous avez entendu, … de moi » : Attestation, témoignage
Ce que vous avez vu … en moi, : Observation
Pratiquez-le. » : Recommandation
Et le Dieu de paix sera avec vous. »
A l’analyse du chapitre
quatre, on peut se rendre compte que l’apôtre a premièrement abordé du premier
verset au neuvième, la relation liant entre-eux les chrétiens de l’église à
Philippe et leur en fit part de ses exhortations et souhaits ; et
deuxièmement, allant du verset dix au dix-neuvième, l’apôtre Paul met en
évidence, l’attention de la congrégation en ce qui le concerne étant dans les geôles
à Rome. En Philippiens 4 :10 il
introduit l’affaire en disant : « J’ai
éprouvé une grande joie dans le Seigneur de ce que vous
avez pu enfin renouveler l’expression de vos sentiments pour moi ; vous y pensiez bien, mais
l’occasion vous manquait. »
La formulation de ce texte pousse à de nombreux commentaires. L’apôtre aurait
pu tout simplement écrire : « J’ai éprouvé la joie … de ce que vous
avez renouvelé l’expression de vos sentiments pour moi ; … merci. »
Mais notez bien qu’il ajoute
a)
Une grande joie… Il s’agissait d’une joie
débordante qui ne se réfère pas à la valeur ou la quantité du nouveau don reçu,
mais de l’amour qui l’a occasionné.
b)
… dans le Seigneur… Il s’agissait, s’agit et
s’agira toujours du cadre circonscrit dans lequel se baignent ceux qui ont
accepté de vivre par l’amour de Jésus-Christ et de vivre dans l’amour de
Jésus-Christ.
c)
… de ce que vous avez pu enfin renouveler l’expression
de vos sentiments pour moi…
i.
« Pouvoir enfin » dénote tout
l’effort déployé face aux obstacles qui décourageraient les chrétiens de
Philippe et feraient échouer la bonne volonté de porter secours à l’apôtre
emprisonné. Ils ont pu enfin renouveler leurs sentiments, en dépit de tout. L’apôtre
le reconnait et en a pris note.
ii.
« Renouveler » Oui renouveler
puisque Paul dira au verset 16
« … vous m’envoyâtes déjà à
Thessalonique, et à deux reprises, de quoi pourvoir à mes besoins. » Ce
que firent les frères et sœurs de cette église relève de l’habitude.
iii.
« … l’expression de vos sentiments pour moi… » C’est en vérité chaleureux, affectueux, convivial, cordial, d’exprimer
ses sentiments à l’égard de quelqu’un. A l’égard de Paul, les chrétiens de
Philippe ont exprimé à la fois leur appréciation et leur compréhension. Ils ont
apprécié ses qualités chrétiennes, ses actions évangéliques et les résultats
missionnaires. Notons en effet que les chrétiens de cette église ont, entre
autres, exprimé un sentiment collectif et généreux. Alors, Paul dira au
verset 18 : « … J’ai tout reçu, et je suis dans
l’abondance… »
iv.
« … vous y pensiez… » C’est-à-dire vous
aviez réfléchi à ma situation et l’avez considérée. Vous aviez muri vos
réflexions et vous aviez décidé. Vous aviez collecté des dons et vous me les
avez envoyés.
v.
« …bien… » Puisque votre action relève
des ordonnes du christianisme et de son évangile. Jésus disait : Luc 3 :11 « … Que celui qui a deux tuniques partage avec celui qui n’en a point,
et que celui qui a de quoi manger agisse de même. » Le prophète Esaïe
disait déjà : Esaïe 58 :7a « Partage ton pain avec celui qui a faim, … »
Il ajoutait Esaïe 58 :10-11
« Si tu donnes ta propre subsistance à celui qui a faim, Si tu rassasies
l’âme indigente, Ta lumière se lèvera sur l’obscurité, Et tes ténèbres seront
comme le midi. L’Eternel sera toujours ton guide, Il rassasiera ton âme dans
les lieux arides, Et il redonnera de la vigueur à tes membres ; Tu seras
comme un jardin arrosé, Comme une source dont les eaux ne tarissent pas. »
Vous y pensiez bien, car l’un des principes de l’évangile, c’est servir. Et
servir c’est, à connotation diverse,
·
Assister ceux qui se trouvent dans
le besoin (Paul) ;
·
Délivrer ceux qui sont dans le
pétrin (les frères) ;
·
Sauver ceux que le diable a
enchainé ; (les inconvertis).
vi.
Mais : Voilà le mot qui mit en évidence, la
délivrance du blocage qui retardait l’assistance que les chrétiens de Philippe
ont voulu donner à Paul. Voilà le mot qui traduit la libération des difficultés
qui gênaient la réalisation de leurs sentiments.
vii.
L’occasion vous manquait. Combien de
tentatives ont-ils essayées, je ne sais Dieu le sait. Mais Boileau, par ses
expériences écrivit :
Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,
« J’ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur de ce que vous avez pu
enfin renouveler l’expression de vos sentiments pour moi ; vous y pensiez
bien, mais l’occasion vous manquait. » Philippiens 4 :10
Si le verset dix est l’expression de la grande joie de
l’apôtre Paul. Bien plus, le verset dix traduit l’expression du sentiment des
chrétiens de Philippe. Mais la grande question, serait-ce seul, en raison de
ses besoins que les chrétiens de Philippe ont pourvu des provisions ? Je
dirai bien plus que c’était faire en sorte qu’en matière de subsistance, rien
ne manque pour la propagation de l’évangile. Peut-être ils se disaient :
- Que
le prédicateur ne se taise faute de nourritures
qui lui ravissent sa vigueur.
- Que le prédicateur ne se
taise faute de vêtements qui le forcent au rancart.
- Que le prédicateur ne se
taise faute d’une toilette qui chasse les semblables.
Cependant, aux versets 11-12, l’apôtre met aux arrêts bon
nombre de profiteurs. Car il met en opposition la nécessité et la quantité, le
besoin et la surabondance. Il écrit : « Ce n’est pas en vue de mes besoins que je
dis cela, car
j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout
j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être
dans la disette. »
Ce n’est pas en vue de mes besoins que je dis cela… Gloire à Dieu, que l’apôtre n’est plus
vivant. En ce vingt-unième siècle, il serait l’objet de critiques diverses. Il
serait taxé d’hypocrite puisqu’il écrivait. 1 Timothée 5 :17 « Que
les anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d’un double honneur, surtout
ceux qui travaillent à la prédication et à l’enseignement. »
N’était-ce pas lui, Paul qui écrivait aux Thessaloniciens et disait : 1
Thessaloniciens 5 :12 « Nous
vous prions, frères, d’avoir de la considération pour ceux qui travaillent
parmi vous, qui vous dirigent dans le Seigneur, et qui vous exhortent. » Et pour enfin le clouer au pilori il
brandirait le passage adressé aux corinthiens 1 Corinthiens 9 :7 « Qui
jamais fait le service militaire à ses propres frais ? Qui est-ce qui
plante une vigne, et n’en mange pas le fruit ? Qui est-ce qui fait paître
un troupeau, et ne se nourrit pas du lait du troupeau ? »
Heureusement, Paul appelé à
être apôtre, Paul serviteur de Jésus-Christ, Paul esclave de Jésus-Christ, Paul
ministre de l’Évangile, jamais il n’a été pasteur d’une église locale. Dieu lui
a tout simplement demandé de proclamer son évangile pour le salut de quiconque
croit, et d’instruire son peuple à faire ce qui est bien. Il pouvait
dire : Ce n’est pas en vue de mes
besoins que je dis cela… Il en donne explication : car j’ai appris à être
content de l’état où je me trouve… »
Voilà une parole de Paul qui
susciterait bien des commentaires et discussions. Comment un humain pourrait-il
accepter avec contentement les difficiles conditions d’existence.
Notons bien le verbe que
l’apôtre a utilisé : « Apprendre » C’est en effet, acquérir par la
maîtrise, l'entraînement et l'expérience, les moyens et possibilités qui
servent à la bonne conduite dans la vie et de la vie. Être
content de l’état où l’on se trouve, exige beaucoup car la bible dit :
Proverbes 30 : 21-23 « Trois choses font trembler la terre, (Voir
Esaïe 24 :19-20 - Les péchés
des hommes Actes 4,24 La prière des chrétiens - Psaume 29 :8 La voix de l’Eternel) Et il en est quatre qu’elle
ne peut supporter : Un esclave qui vient à régner, Un insensé qui est rassasié
de pain, Une femme dédaignée qui se marie, Et une servante qui hérite de sa
maîtresse. » Ce qui parait être une énigme, une ambiguïté, une charade
pour certains, devrait plutôt les conduire à l’étude de la vie. Être content de
l’état où l’on se trouve, exige :
·
Que l’on se mette à l’école de la
vie.
·
Que l’on apprenne les leçons de la
vie
·
Que l’on applique les leçons de la
vie.
Et tirant le clou de sa poche,
l’apôtre ajoute : « … Je sais
vivre dans l’humiliation… » Se rappelant des jours heureux il eut à
dire : « … je sais vivre dans
l’abondance… » Et d’une vie mixée d’assurance et de péril, de douceur
et de douleur, de joie et de peine, il devait dire enfin : « … En tout et partout j’ai appris à être
rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette. »
Au verset treize l’apôtre Paul
écrit : « Je
puis tout par Celui qui me fortifie. » A lancer ou écrire une telle phrase, c’est
lancer une bombe dans l’air. C’est un coup de tonnerre qui s’éclate. C’est inconcevable.
C’est incroyable qu’un homme en prison, dépourvu de ses libertés d’actions ;
surveillé à ses moindres gestes, puisse dire sans craindre d’être la risée de
ses détracteurs, qu’il soit capable de tout.
Par de tels propos, l’apôtre évoque
très clairement :
a)
La possibilité de pouvoir
accomplir quelque chose.
b)
La capacité à pouvoir réaliser
quelque chose.
c)
Le pouvoir à entreprendre quelque
chose.
d)
La puissance de parvenir à la
réalisation de quelque chose.
Et quoi ? Je n’en sais
rien. Dieu en sait tout.
Il importe de considérer cette
phrase superbe de Paul à deux niveaux : Au point de vue Universelle
premièrement, indépendamment du contexte, puisqu’il s’agit d’un texte à
connotation générale en ce qui concerne la puissance que Dieu donne à tous ses
serviteurs ; mais bien plus au point de vue personnelle, deuxièmement. Et
là, de manière stricte en ce qui concerne le contexte dans lequel, l’apôtre a
lancé cette assertion.
C’est considérer la provision
générale que Dieu a faite à la faveur de tout être vivant à la surface de la terre
; 1) provision matérielle et spirituelle, 2) provision sécuritaire et salutaire ;
3) provision temporelle et éternelle. Du nombre, l’apôtre est compté et peut
déclarer : Je puis tout par Celui
qui me fortifie.
Je puis tout : ce
serait dire, quoiqu’en prison, je peux encore me nourrir spirituellement de
la bonne nouvelle de l’évangile. A nous de nous en nourrir.
Je puis tout : ce serait dire, alors que mes
pieds sont dans les chaines, mais ma langue peut et doit verbalement proclamer
l’évangile. A nous de le proclamer.
Je puis tout : ce serait dire, que mes paroles
sont sources de repentance, de conversion et de régénération. A nous d’agir
pareillement.
Je puis tout : ce serait dire, tout ce que je
devais et dois faire, encore je le fais. A nous de jouer.
« Je puis tout par Celui qui me fortifie. »
En effet, la seconde partie de
son assertion laisse entrevoir le puissant moyen qui le porte à écrire une
telle phrase. L’apôtre fait référence à Celui qui le fortifie. Qui donc est
ce personnage qui le fortifie dans sa prison ? Serait-ce Timothée ?
non. Serait-ce Epaphrodité ? non. Serait-ce un des soldats qui par pitié
le console ? non.
L’apôtre se réfère à Dieu, son
Seigneur et son Maitre ; l’Eternel, Celui
dont le Psalmiste écrit : Psaumes
61 :3 « Car Tu es pour moi un
refuge, Une tour forte, en face de l’ennemi. » Celui duquel Salomon
écrit : Proverbes 18 :10 « Le nom de l’Eternel est une tour
forte ; Le juste s’y réfugie, et se trouve en sûreté. » Celui qui
en raison de sa divinité, son autorité, son pouvoir, sa puissance, le Psalmiste
David dit en sept fois au Psaumes 29,
que :
a)
La voix de l’Eternel retentit sur les eaux, Le Dieu de gloire fait
gronder le tonnerre ; L’Eternel est sur les grandes eaux.
b)
La voix de l’Eternel est puissante,
c)
La voix de l’Eternel est majestueuse.
d)
La voix de l’Eternel brise les cèdres ;
e)
La voix de l’Eternel fait jaillir des flammes de feu.
f)
La voix de l’Eternel fait trembler le désert ; L’Eternel fait
trembler le désert de Kadès.
g)
La voix de l’Eternel fait enfanter les biches, Elle dépouille les
forêts.
Se référant à Celui qui le
fortifie, l’apôtre fait référence à Celui qui :
a)
Donne la force à son peuple. Psaume 29 :11a
b)
Bénit son peuple. Psaumes 29 :11b
c)
Celui qui rend heureux son peuple. Psaumes
29 :11c
Se référant à Celui qui le
fortifie, l’apôtre fait référence à Celui qui :
a)
Prit soin de Moise dans une
corbeille de jonc.
b)
Protégea David de Goliath
c)
Protégea
les trois jeunes hébreux dans une fournaise ardente.
d)
Protégea Daniel dans la fosse aux
lions
Se référant à Celui qui le
fortifie, l’apôtre fait référence à Celui qui :
a)
Envoya des esprits à son service pour exercer un ministère en faveur de ceux
qui doivent hériter du salut ? Hébreux
1 :14
Toutefois, il importe de passer de l’universel au personnel. Il importe
de placer le texte dans son contexte pour percer l’idée qui traversait la
pensée de Paul. Il dit au verset douze « Je sais vivre dans l’humiliation, et
je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout j’ai appris à être rassasié
et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette… (Idée
strictement classée au regard de tout ce qui est matériel) Il dit au verset
quatorze « Cependant vous avez bien
fait de prendre part à ma détresse. » C’est encore au matériel qu’il
semble se référer. Comment donc expliquer le texte intercalé, celui du
verset treize. « Je puis tout par Celui
qui me fortifie. » Quelle suite logique ? quelle classification
méthodique ? et quel lien idéologique, rattachent ce verset à celui
qui le précède et celui qui le suive ?
Voilà, qui nous porte à des considérations :
Au point de vue personnelle
et matérielle.
En ce qui le concerne, l’apôtre sait que Dieu dispose de moyens pour le
fortifier. Tenaillé
dans sa chair, l’apôtre nous rappelle en 2
Corinthiens 12 :9 que Dieu intervint et le réconforta. Il pouvait
entendre Dieu lui dire : « Ma grâce
te suffit ». C’était en sa faveur, la mise en exercice d’un package :
A côté de la grâce commune, il pouvait à la fois jouir non seulement de la
grâce salvatrice, mais aussi : la grâce libératrice, la grâce protectrice,
etc…
Alors il dira : « Je puis tout par Celui qui me fortifie.
C’est dire : Loin de vous hommes de la terre,
Je peux tenir… En dehors de vous, poussière de la terre, Je peux résister… privé
de vos boissons, messieurs et dames, Je peux me désaltérer… Sans vos légumes et
vos fruits, je peux manger… Dépourvu de vos vêtements, je puis m’habiller. Hors
de vos soins, je peux me consoler et réjouir.
Eh ! Paul, êtes-vous un esprit ou un homme ? Et Il dirait à
nouveau : « Je puis tout par Celui qui me fortifie ». C’est
dire :
a)
Je peux tenir par Celui qui donne
la nourriture à toute chair. Psaumes 136
:25a
- A ceux qui
objecteraient il rapporterait les paroles de Jésus à ceux qui Le
suivaient : Matthieu 6 :26
« Regardez les oiseaux du
ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans
des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. »
b)
Je peux résister par Celui qui
nourrit ses bien-aimés pendant leur sommeil. Psaumes 127 :2 « En
vain vous levez-vous matin, vous couchez-vous tard, Et mangez-vous le pain de
douleur ; Il en donne autant à ses bien-aimés pendant leur sommeil. »
c)
Je peux me désaltérer dans des
lieux arides et sans eau. Car Dieu a déjà fait jaillir de l’eau d’un rocher. Deutéronome
8 :15
- Psaumes 78 :15 « Il fendit des rochers dans le désert, Et il donna à boire
comme des flots abondants… » Psaumes 78 :16 « Du
rocher Il fit jaillir des sources, Et couler des eaux comme des
fleuves. » Psaumes 105 :41
« Il ouvrit le rocher, et des
eaux coulèrent ; Elles se répandirent comme un fleuve dans les
lieux arides. »
d)
Je peux manger à satiété, par Celui
qui
- Nourrit son peuple par
la manne dans le désert. Exode
16 :35
- Nourrit Elie par des
corbeaux. 1 Rois 17 :6
- Prit soin de la veuve
de Sarepta. 1 Rois 17 :15-16
- Ranima la force vitale
de ce ceux qui Le suivaient en multipliant cinq petits et deux poissons,
nourrissant cinq mille hommes sans compter les femmes et les enfants. Matthieu 14 :21
e)
Je peux m’habiller par Celui qui
fit des vêtements pour revêtir Adam et Eve. Genèse 3 :21 « L’Eternel
Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit. »
f)
Je peux me consoler et réjouir
par Celui qui me déclara : « ma grâce te
suffit. » 2 Corinthiens 12 :9a
« Je puis tout par Celui qui me
fortifie. » Par ces paroles, l’apôtre
se réfère à Celui qui, sur la route de Damas, l’a saisi par sa toute-puissance,
l’assujettit à son autorité ; le pardonne par sa bienveillance et le sauve par
sa grâce.
Puisqu’Il est le même, hier aujourd’hui et éternellement. L’apôtre dit,
avec arrogance, ostentation et fierté : 1) Au point de vue universelle et spirituelle. 2) Au point de vue personnelle et matérielle : « Je puis tout par Celui qui me fortifie »
Toutefois l’apôtre enchaine au verset 14 écrivant : « Cependant vous avez bien fait de prendre
part à ma détresse. »
Cependant : voilà un mot qui attire l’attention, un mot qui sert à
introduire une pensée nouvelle, tenant compte de l’idée qui la précède.
Cependant : c’était pour dire aux philippiens :
Bien que je déclare : « Je
puis tout par Celui qui me fortifie »
- Je ne saurais
sous-estimer votre souci en ce qui me concerne.
- Je ne saurais oublier ce
que vous faites pour me soutenir.
- Je ne saurais oublier que
vous dépêchiez Timothée et Epaphrodite pour me secourir.
- Je ne puis nier que pour
mon bien, de vous le Seigneur S’est servi.
Toutefois, je veux que vous sachiez, je ne suis pas du nombre des
parasites, des pillards, des exploiteurs et des sangsues. Aussi bien, Je ne
suis pas du nombre des ingrats. Je ne suis pas du nombre des insatisfaits. A
vous tous, philippiens, Je suis reconnaissant. « …vous avez bien fait… »
Par vos gestes, Vous avez répondu
et agi conformément aux normes de l’évangile : Notez bien frères et sœurs bien-aimés :
- C’est l’Esprit qui m’a fait écrire aux Colossiens, leur disant :
Colossiens 3 :13 « Supportez-vous les uns les autres, … »
- C’est l’Esprit qui me fait dire aux Thessaloniciens : 1 Thessaloniciens 4 :18 « Consolez-vous donc les uns les autres… »
- C’est le Seigneur qui nous dit : Jean 13 :34 « Je
vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ;
… »
L’apôtre Jean ajoute, 1 Jean 4
:12 « … si nous nous aimons les
uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous. »
« Vous avez bien fait… »
Vous
avez bien fait : C’est
le compliment :
a)
D’un père à son fils qui réalise
ses travaux.
b)
D’une mère à sa fille qui
s’acquitte de sa mission.
c)
D’un général à sa troupe qui vainquit
l’ennemi.
d)
D’un leader dont les disciples ont
été fidèles à la tâche.
e)
De Jésus-Christ aux victorieux lors
de son retour.
i.
Matthieu 25 :21 « Son maître lui
dit : C’est bien, bon et fidèle
serviteur ; … »
Aux Philippiens, l’apôtre dit de manière spécifique en ce qui le
concerne : « Vous avez bien
fait de prendre part à ma détresse. »
Prendre part :
a)
Ce n’est pas que, par pitié, ils
se cachent pour laisser couler des larmes et éclater en sanglots.
b)
Ce n’est pas qu’ils se rendirent à
Rome pour se faire aussi emprisonner et peiner avec Paul.
c)
C’est le fait de compatir à la
douleur de Paul, de s’associer pour la consolation de Paul et contribuer au
bien-être de Paul.
Surement les philippiens comprendraient bien ce verset de l’auteur de
l’épitre aux Hébreux qui écrivait : Hébreux
13 :16 « Et n’oubliez pas la
bienfaisance et la libéralité, car c’est à de tels sacrifices que Dieu prend
plaisir. »
Mais qu’est-ce qui explique que les philippiens prennent part à la détresse
de l’apôtre ? Souvenez-vous du lien fraternel qui les unissait à Paul.
Souvenez-vous de ce que l’apôtre disait à ces frères.
a)
« … je vous porte dans mon cœur, … » Philippiens 1 :7
i.
Expression de la sensibilité de
Paul à leur égard.
b)
« … vous … tous participez à la même grâce que moi. » Philippiens 1 :7
i.
Expression du lien éternel qui les
enchaine.
c)
« … je vous chéris tous avec la tendresse de Jésus-Christ. » Philippiens 1 :8
i.
Expression du sentiment d’amour
qui les unit.
Ainsi donc, savoir que par leurs manières Paul sera
soulagé, voilà qui également les soulagerait. Savoir que par leurs
démarches Paul sera réconforté, voilà qui également les réconforterait. Alors pour
que l’apôtre ne se sente pas délaissé, pour qu’il ne soit plus angoissé, pour
qu’il n’expérimente pas tristesse sur tristesse, les philippiens ont pris part
à sa détresse et lui envoyèrent de quoi satisfaire à ses besoins.
L’apôtre, ayant compris la démarche des Philippiens devait les
complimenter ; leur disant : « … vous avez fait bien de prendre part à ma détresse. »
Il surenchérit et dit aux versets quinze et seize : « Vous le savez vous-mêmes, Philippiens, au
commencement de la prédication de l’Evangile, lorsque je partis de la
Macédoine, aucune Eglise n’entra en compte avec moi pour ce qu’elle donnait et
recevait ; vous fûtes les seuls à le faire, car vous m’envoyâtes déjà à
Thessalonique, et à deux reprises, de quoi pourvoir à mes besoins. »
Ces versets font référence à la libéralité exercée par l’église primitive : La bible
rapporte : Actes 11 :29 « Les disciples résolurent d’envoyer, chacun
selon ses moyens, un secours aux frères qui habitaient la Judée. »
Ces versets font référence à la libéralité chez les corinthiens
2 Corinthiens 8 :2 « Au milieu de beaucoup de
tribulations qui les ont éprouvées, leur joie débordante et leur pauvreté
profonde ont produit avec abondance de riches libéralités de leur part. »
Toutefois, il importe de noter que dans la situation de Paul dans la
prison à Rome, comme ce fut le cas tandis qu’il était à Thessalonique, seuls
les philippiens ont eu souci de le soutenir. « Vous avez bien fait, dit-il, de prendre part à ma détresse. »
Il est important de noter en passant qu’il est bon, et recommandable de
faire du bien à son prochain. Car :
a)
Celui qui donne révèle un noble
sentiment
b)
Celui qui donne sème une graine
précieuse et fructueuse.
c)
Celui qui donne espère une abondante
récolte dans les jardins terrestres et célestes.
« Vous
avez bien fait, dit Paul, de prendre
part à ma détresse. »
Question : Que ferons-nous par rapport à nos frères ?
«
Vous avez bien fait, dit Paul, de prendre
part à ma détresse. » Philippiens 4 :14
Ce texte est conforme à la parole sacrée, écrite par l’auteur de
l’épitre aux Hébreux, au verset trois du treizième chapitre. Là, il dit :
« Souvenez-vous des prisonniers,
comme si vous étiez aussi prisonniers ; de ceux qui sont maltraités, comme
étant aussi vous-mêmes dans un corps. »
« Vous avez bien fait, dit Paul,
de prendre part à ma détresse. » Philippiens
4 :14. L’idée de ce texte dans son application est apparente à celles
que l’apôtre a partagée avec les chrétiens de
l’église à Corinthe (1 Corinthiens 9 :6-14) ;
apparente à celle partagée avec Timothée quand il écrit : « Que les anciens qui dirigent bien soient
jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication
et à l’enseignement. » 1
Timothée 5 :17
Philippiens, « Vous avez bien
fait, dit Paul, de prendre part à ma
détresse. » Cependant, au verset dix-sept de Philippiens le chapitre
quatre, Paul dit très clairement pour que tous saisissent bien la pensée suprême
qui le traverse du verset 10 au verset 18 ; et qu’enfin il trouve la
meilleure façon à l’exprimer. Il écrit : « Ce n’est pas que je recherche les dons ; mais je recherche le fruit qui abonde pour
votre compte. »
C’est enfin dire aux frères et sœurs de l’église à Philippe, comprenez
bien, mes pensées ne se portent pas sur les dons. Je dis non ; ce ne sont
pas des dons que je convoite et qui me poussent au ministère. Non, jamais, au
grand jamais, Je ne me jetterai pas pour un salaire dans l’égarement de Balaam.
·
Je ne suis pas du nombre des
chiens voraces et insatiables dont fait mention Esaïe, dans la prophétie
révélée en Esaïe 56 :11.
·
Je ne suis pas du nombre des pasteurs
d’Israël, qui se paissaient eux-mêmes selon Ezéchiel 34 :2.
·
Je ne suis pas du nombre de ceux que le Psalmiste se réfère quand il rapporte les paroles de l’Eternel,
disant : Psaumes 53 :4 « …ont-ils perdu le sens ? Ils dévorent
mon peuple, ils le prennent pour nourriture … »
·
Je ne suis pas du nombre de ceux
dont j’ai fait mention en Philippiens 3
:19, de qui je vous disais « … ils ont
pour dieu leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte, ils
ne pensent qu’aux choses de la terre. »
Philippiens, vous avez bien fait, mais : « Ce n’est pas que je recherche les dons… »
Peut-être les chrétiens de Philippe lui demanderaient, mais que cherchez-vous Paul ? Nous savons qu’ils sont
nombreux ceux qui annoncent Christ par des motifs qui ne sont pas purs. Nous
savons bien plus, que d’autres prêchent par envie, par esprit de dispute ;
Nous savons que certains ont à la pensée de vous susciter quelque tribulation
dans vos liens. Mais vous Paul, que cherchez-vous ? Et ç’aurait été à Paul de
répondre : Frères et sœurs philippiens, vous devez vous rendre compte et
je tiens à vous faire comprendre que
a)
Ma motivation ne se réfère pas à
des intérêts personnels, mais à Christ et la propagation de son évangile.
i.
Car c’est moi qui ai écrit aux
Colossiens leur disant : Colossiens
1 :27 « … Christ en vous, l’espérance
de la gloire. »
b)
Mon ministère ne se réfère pas aux
biens de la terre, mais aux trésors du ciel.
i.
Aux Colossiens j’ai également
dit : Colossiens 3 :2
« Affectionnez-vous aux choses d’en
haut, et non à celles qui sont sur la terre. »
c)
L’objet de mon ministère ne se
réfère pas à vos biens, mais au salut de votre âme.
i.
Le Seigneur lui-même disait :
Matthieu 16 :26 « Et que servirait-il à un homme de gagner
tout le monde, s’il perdait son âme ? ou, que donnerait un homme en
échange de son âme ? »
Les raisons qui incitent Paul à écrire sous l’onction du Saint-Esprit,
sont ici, clairement exprimées : « Ce
n’est pas que je recherche les dons ; mais je recherche le fruit qui abonde
pour votre compte. »
Ce que je cherche :
a)
C’est le fruit qui abonde pour
votre compte.
b)
C’est le résultat de la semence
plantée en vous.
c)
C’est la fleur qui répande la
suavité de votre parfum.
d)
C’est que vous soyez dans le temps
ma joie et dans l’éternité ma couronne.
e)
C’est que l’œuvre commencée en
vous, soit parfaite pour le jour de Jésus-Christ.
Du verset dix-sept au verset dix-huit, nous
allons noter la nuance intelligente et éclairée de l’apôtre. Nous allons
noter son approche juste, correcte et géniale. Quand il écrit : « Ce n’est pas que je recherche les
dons ;(exaspération) mais je recherche le fruit qui abonde pour
votre compte (Atténuation)
» Et qu’il ajoute « J’ai tout reçu, et je
suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens,
… (Félicitation) » Nous
découvrons chez l’apôtre :
a)
Du génie dans la communication
b)
La souplesse dans la précision.
c)
La douceur dans la vérité.
d)
L’habilité dans la gratitude.
« J’ai tout reçu… » : Par cette courte phrase l’apôtre confirme la prophétie de Joel.
Joël 2 :24 « Les aires se rempliront de blé, Et les cuves
regorgeront de moût et d’huile. » L’apôtre confirme les paroles de
Salomon Proverbes 3 :10 « Alors tes greniers seront remplis
d’abondance, Et tes cuves regorgeront de moût. » J’ai tout reçu…
« …je suis dans l’abondance… »
C’est ici la confirmation du Psalmiste
David qui disait : Psaumes
23 :1 « L’Eternel est mon
Berger, je ne manquerai de de rien. » Par cette courte phrase, l’apôtre
Paul semble voir ses geôliers saliver à la vue de ses provisions. Cela confirme
la parole de David au Psaumes 23 :5 « Tu dresses devant moi une table, En face de
mes adversaires ; … » Je suis dans l’abondance.
« J’ai été comblé de
biens… » C’est dire : Je ne suis pas
n’importe qui. C’est la confirmation de paroles du cantique CEF # 155 ou l’auteur semble rapporter
des paroles de Dieu pour dire à son serviteur : « … Ne t'occupe plus que de Moi, Et Je
dirigerai ta vie, Et Je m'occuperai de toi. »
« … en recevant par Epaphrodite … »
- Epaphrodite : Un collaborateur de Paul, un frère, un compagnon d’œuvre
et de combat, selon Philippiens 2 :25
« … ce qui vient de vous comme
un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte, et qui lui est
agréable. » Ici l’apôtre emploie l’adverbe « comme » non
pour exprimer la ressemblance mais pour exprimer l’intensité de l’acte posé par
les chrétiens de Philippe. Il parle de :
a)
Un parfum de bonne odeur.
i.
C’est dire aux frères et sœurs de
l’église à Philippe que leur geste lui laisse un souvenir inoubliable ; un
savoir-vivre exemplaire, une fraternité réelle. La senteur de ces provisions me
fait respirer le doux parfum de votre amour.
b) Un sacrifice que Dieu accepte.
i.
Oui Dieu approuve le sacrifice
généreux consenti pour le bien du prochain. C’est bien le Seigneur qui
disait : Luc 3 :11 « … Que celui qui a deux tuniques
partage avec celui qui n’en a point, et que celui qui a de quoi manger agisse
de même. »
c) Un sacrifice agréable à Dieu.
i.
L’auteur de l’épitre aux
Hébreux écrit : Hébreux 13 :16 « Et n’oubliez pas la bienfaisance et la
libéralité, car c’est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir. »
Ce n’est pas sans raison que le conseil d’un homme sage se lit en Ecclésiaste 11 :1 « Jette ton pain sur la face des eaux, car
avec le temps tu le retrouveras ; … » Ce n’est pas sans raison que
l’écriture nous dit : Romains 12 :13a
« Pourvoyez aux besoins des saints… »
Ce n’est pas sans raison que Paul écrit en Galates
6 :10 « Ainsi donc, pendant que
nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les
frères en la foi. »
L’exploration
de ce texte nous réfère à un rapport de degré.
- Et mon Dieu : Un degré de
relation
- Pourvoira : Un
degré d’affirmation
- À tous vos besoins : Un degré de solution / d’accumulation
- Selon sa richesse : Un degré d’extrapolation / de possession
- Avec gloire : Un degré de
contemplation / d’admiration
- En Jésus-Christ : Un degré
de divinisation
I)
UN DEGRE DE RELATION
Il
importe de noter que le terme « mon » ne sert pas à exprimer en
toutes circonstances ou toutes occasions l’idée de possession. S’il est utilisé
pour exprimer son avoir, sa possession, c’est simplement dans le cadre strict
de choses et de biens. Mais, utilisé par rapport à une personne, il ne traduit
pas l’idée de possession. Encore moins, personne ne peut prétendre posséder
Dieu. Il est grand, l’homme est petit. Il est infini, l’homme est fini. Il est
éternel, l’homme n’est qu’un souffle. L’expression « mon Dieu »
utilisé par les serviteurs de Dieu évoque de préférence l’idée de relation.
Il
nous faut ajouter que, le rapport liant un serviteur d’avec son Dieu au point
de mentionner : « Et mon Dieu… »
est loin de la liaison des relations humaines, des relations publiques, des
relations diplomatiques. C’est le lien d’un fils d’avec son Père ; d’un
serviteur d’avec son Maitre. A travers l’histoire, la bible révèle la relation
de nombreux serviteurs avec Dieu. Pour décrire cette relation, l’expression
« mon Dieu » est rapporté
141 fois dans les saintes écritures. Notons en effet, tout le privilège, toutes
les possibilités, et même tout le pouvoir qui en découle :
En
raison du degré de relation d’Elie d’avec son Dieu, l’enfant d’une veuve revint
à la vie.
- Elie et l’enfant d’une veuve : 1 Rois 17 :20 « Puis
il invoqua l’Eternel, et dit : Eternel, mon Dieu, est-ce que tu
affligerais, au point de faire mourir son fils, même cette veuve chez qui
j’ai été reçu comme un hôte ? » 1 Rois 17 :21 « Et
il s’étendit trois fois sur l’enfant, invoqua l’Eternel, et dit : Eternel,
mon Dieu, je t’en prie, que l’âme de cet enfant revienne au dedans de lui
! » 1 Rois 17 :22 « L’Eternel écouta la voix d’Elie, et
l’âme de l’enfant revint au dedans de lui, et il fut rendu à la vie. »
En
raison du degré de relation de Josué avec son Dieu : il arrêta le soleil.
- Evénement prouvé de manière scientifique. Des astronautes de la
NASA basés dans le Maryland aux États-Unis ont cherché à retracer
l'historique des positions du soleil, de la lune et des planètes dans
l'espace, afin de ne pas placer un satellite dans l'orbite potentielle de
l'un de ces astres. L’alerte des ordinateurs utilisés ont dénoté un manque
de vingt-quatre heures à l’histoire du temps. Ils ont dû se référer à la bible pour
reconnaitre que Josué a bloqué le système solaire. Il a bloqué pendant 23heures 20 minutes,
la marche de l’univers. Il s’agissait de la puissance de la parole d’un
serviteur de Dieu en raison du degré de sa relation avec Dieu.
- Josué 10 :12-14 « 12 Alors Josué parla à
l’Eternel, le jour où l’Eternel livra les Amoréens aux enfants d’Israël,
et il dit en présence d’Israël : Soleil, arrête-toi sur Gabaon, Et toi,
lune, sur la vallée d’Ajalon ! 13 Et le soleil s’arrêta, et la lune
suspendit sa course, Jusqu’à ce que la nation eût tiré vengeance de ses
ennemis. Cela n’est-il pas écrit dans le livre du Juste ? Le soleil
s’arrêta au milieu du ciel, Et ne se hâta point de se coucher, presque
tout un jour. 14 Il n’y a point eu de jour comme celui-là, ni avant ni
après, où l’Eternel ait écouté la voix d’un homme ; car l’Eternel
combattait pour Israël. » (Un degré de relation !
En
raison du degré de relation du prophète Esaïe d’avec son Dieu, il fit mention à
Ezéchias d’un signe que l’Eternel allait le guérir.
- Ezéchias avait dit à Esaïe : 2
Rois 20 :8 « A quel signe
connaîtrai-je que l’Eternel me guérira, et que je monterai le troisième
jour à la maison de l’Eternel ? 9 Et Esaïe dit : Voici, de la part de
l’Eternel, le signe auquel tu connaîtras que l’Eternel accomplira la
parole qu’il a prononcée : L’ombre avancera-t-elle de dix degrés, ou
reculera-t-elle de dix degrés ? 10 Ezéchias répondit : C’est peu de chose
que l’ombre avance de dix degrés ; mais plutôt qu’elle recule de dix
degrés. 11 Alors Esaïe, le prophète, invoqua l’Eternel, qui fit reculer
l’ombre de dix degrés sur les degrés d’Achaz, où elle était descendue.
»
Ici,
il est important de rappeler que, si Josué avait bloqué le système solaire
pendant 23h20m, les 40 minutes complémentaires pour totaliser la journée
manquante s’expliquent par le recul des 10 degrés rapportés en 2 Rois 20 :10. (10*X1440m/360*=40minutes)
Il
est important de noter la puissance de la parole d’un serviteur en raison du
degré de sa relation avec Dieu
Notons
par ailleurs : le degré de relation d’un serviteur avec Dieu lui accorde
de grands pouvoirs, pouvoirs au-delà de toute pensées humaines. Jésus disait
aux disciples :
- Matthieu 18 :18 « Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la
terre sera lié dans le ciel… »
- Luc 17 : 6 « Et le Seigneur
dit : Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à
ce sycomore : Déracine-toi, et plante-toi dans la mer ; et il vous
obéirait. »
- Matthieu 17 :20 « … Je vous le dis en
vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à
cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle se
transporterait ; Rien ne vous serait impossible »
Ainsi
donc, par la relation liant l’apôtre Paul avec son Dieu, il pouvait assurer les
frères et sœurs de l’église à Philippe de ce qui va se produire en leur faveur.
« Et, dit-il, mon Dieu pourvoira à tous vos besoins… »
II.-
• POURVOIRA : UN DEGRE D’AFFIRMATION
Oui,
en raison de la relation de l’apôtre avec Dieu, il utilise avec assurance le
verbe pouvoir. A utiliser ce verbe, c’est mettre quelqu'un en possession de ce
qui lui est nécessaire ou utile. C’est fournir à quelqu’un ce qu’exige sa
situation. C’est doter quelqu'un de quelque chose d'agréable, et avantageux. Et, mon
Dieu pourvoira… dit Paul.
Employé
au futur simple du mode indicatif, l’apôtre indique donc aux Philippiens par ce
verbe, que Dieu exécutera sa demande. D’où lui vient cette assurance ? Il
importe de se rendre compte que l’assurance de l’apôtre trouve ses références
et ses racines dans les propos du Seigneur qui disait aux disciples :
- Jean 15 :7 « Si vous demeurez en
Moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez,
et cela vous sera accordé. » Alors l’apôtre peut écrire : « Et, mon Dieu pourvoira… »
- Jean 14 :13 « … et tout ce que
vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié
dans le Fils. » » Alors
l’apôtre peut écrire : « Et,
mon Dieu pourvoira… »
III.-
À
TOUS VOS BESOINS : UN
DEGRE DE SOLUTION / D’ACCUMULATION
Les
besoins de l’homme sont multiples et de divers ordres. La vie durant, ils se succèdent. Les uns, plus
coriaces que les autres, ils angoissent l’esprit, étreignent le cœur et
enténèbrent la pensée. Et cela, autant que les portes de sorties sont
verrouillées, et les solutions voulues, inconcevables. Ils forment le paquet de
la problématique de vie.
Mais : Dieu a tout planifie pour la solution des besoins ou problèmes
temporels
Osant dire : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos
besoins… » Paul, vint-il à sa pensée le problème des enfants d’Israël et
la solution ?
a)
Un problème national : L’esclavage
en Egypte, Ce fut un problème qui tiraillait les
enfants d’Israël ? Et :
·
Avant le désert et la mer Rouge,
Dieu a planifié la solution. Il a prévu Canaan, la ville du lait et du miel.
Osant
dire : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos
besoins… » Paul, vint-il à sa pensée le problème de Sara et la solution ?
b)
Un problème familial : La
stérilité de Sara, Ce fut un problème pour le couple
Abraham ? Alors,
·
Qu’avant la naissance d’Ismaël.
Dieu a planifié la solution. Dieu avait promis Issac ? Il a prévu Israël, son
peuple par la lignée de Jacob.
Osant
dire : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos
besoins… » Paul, vint-il à sa pensée le problème de l’humanité et la solution
?
c)
Un problème mondial : La ruse du
serpent, Ce fut un problème pour l’humanité ?
Alors,
·
Avant de créer Adam et Eve tout a
été préparé pour qu’ils soient heureux dans l’abondance. A l’inverse qui se
produisit, à la situation gâtée, d’avance Dieu planifia
la solution. Il a prévu l’enfant de Bethléem pour le salut de l’homme.
Non
seulement : Dieu a tout planifié pour la solution des besoins ou problèmes
temporels ; aussi : Dieu a tout
planifié pour la solution du problème éternel.
Une chose est certaine. Paul pouvait
dire aux chrétiens de l’Eglise à Philippe : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins » puisqu’il savait
que l’Eternel disait à l’adversaire :
Genèse 3 :15 « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci
t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. »
a)
Je mettrai inimitié entre toi et la femme, : C’était la prophétie de l’hostilité qui règnerait entre le démon
malfaisant, et l’épouse de Jésus-Christ ;
l’inimitié est grande entre l’adversaire et l’église de Jésus-Christ. L’adversaire
est la source de nos problèmes. La solution se retrouvent dans les promesses de
l’Eternel.
b)
Entre ta postérité et sa postérité : Les
démons se multiplient, s’incarnent par des mediums ; l’inimitié
flagrante a valu à Jésus-Christ, l’enfant de Marie, les dures souffrances
de la crèche à la croix.
c)
Celle-ci t’écrasera la tête : Par la
puissance de Dieu cet enfant, recherché par Hérode, exilé en Egypte, grandi à
Nazareth, trahi par des proches a écrasé la tête de l’adversaire en
ressuscitant du tombeau. (Prémices et préfiguration de notre propre
résurrection) Mais en attendant, pas sans danger pour sa suite… et c’était
prévu.
d)
Tu lui blesseras le talon. Que de blessés dans
l’église le talon. Que de blessés dans cette guerre.
Mais la valeur de ce texte à
connotation multiple, nous rassure que : 1) Dieu a tout planifié pour la
solution des besoins et problèmes temporels ; 2) Dieu a tout planifié pour
la solution des besoins et du problème éternel.
Et le texte de l’apôtre de
l’apôtre Paul en Philippiens 4 :19
résonne en écho : « Et mon Dieu
pourvoira à tous besoins… »
IV.-
SELON
SA RICHESSE : UN DEGRE
D’EXTRAPOLATION / DE POSSESSION
En
effet l’apôtre Paul aurait pu tout simplement dire : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins »
et les Philippiens seraient bien contents de savoir que Paul adresse en leur
faveur une telle prière à Dieu. Mais à lire la seconde idée évoquée aux versets
19, en écrivant : « …selon sa richesse » Cela étonne
et émerveille les philippiens. Car le terme selon traduit l’idée que la faveur
demandée par Paul c’est
a)
En fonction des richesses de Dieu.
b)
En tenant compte des richesses de
Dieu.
c)
En proportion des richesses de
Dieu.
Cette
phrase lancée par Paul devait, en vérité, porter les philippiens à rêver. Et,
parler de richesse, c’est exprimer l’état de possession de biens en abondance. Richesse
de Dieu : wow, diraient les chrétiens de l’église à Philippe.
Alors
la réflexion est profonde, Car au cours de certains entretiens, ils se
diraient : pour certains hommes, la richesse : c’est le fruit de
dures années de labeur. Pour d’autres c’est l’héritage qui leur en donne droit.
Pour d’autres encore, c’est le résultat de transactions louches et douteuses à
travers le temps.
Mais,
si la richesse pour l’homme se réalise par accumulation :
Premièrement
sur le plan matériel : Accumulation de biens immobiliers ; Thésaurisation
de capitaux (monnaie, billets de banque, objets précieux, œuvres d'art,
etc…) ;
Deuxièmement
sur le plan intellectuel : accumulation de connaissances.
Troisièmement sur
le plan naturel : Accumulation de ressources.
En
vérité, la richesse de Dieu est de source différente :
a)
Elle est spirituelle, c’est-à-dire
de source puissante : La bible nous dit : Dieu est Esprit
b)
C’est l’œuvre grandiose de sa
création.
·
En sept occasions de Genèse 1 :1 à Genèse 1 :24 : Dieu dit qu’une chose soit faite et la
chose est faite. Et tout cela a constitué et constitue encore l’énorme richesse
que Dieu possède.
En
effet, si le fabriquant est propriétaire de ses œuvres ; si les artistes
et les écrivains ont droit d’auteurs de leurs œuvres produites ; Dieu est
incontestablement le seul et unique propriétaire de l’univers crée par sa
propre parole. La bible déclare : Genèse
1 :1a « Au commencement
Dieu créa… »
Ainsi
donc, l’apôtre a pu parler de la richesse de Dieu, parce qu’il connait bien les
paroles du Psaumes 24 :1 « A l’Eternel la terre et ce qu’elle renferme,
Le monde et ceux qui l’habitent ! »
Il
connait les paroles du Psaumes
95 :3-5 ou il est écrit : « l’Eternel
est un grand Dieu, Il est un grand roi au-dessus de tous les dieux. Il tient
dans sa main les profondeurs de la terre, Et les sommets des montagnes sont à Lui.
La mer est à Lui, c’est lui qui l’a faite ; La terre aussi, ses mains
l’ont formée. »
Il
connait bien les paroles de Deutéronome 10
:14 « Voici, à l’Eternel, ton
Dieu, appartiennent les cieux et les cieux des cieux, la terre et tout ce
qu’elle renferme. »
Le
peu que nous pouvons énumérer de l’œuvre, c’est ce que nous voyons et ce que
les recherches scientifiques nous révèlent.
Alors
nous disons premièrement que : Dieu crée et possède :
·
Les richesses célestes,
comprenant :
a)
Les galaxies constituées de
milliards d’étoiles, de poussières interstellaires
b)
Les planètes découvertes et celles
perdues dans l’espace infinie de l’univers.
Bien
que David, tenant compte de la complexité de l’homme dans sa formation, se
reconnait comme une créature merveilleuse, il déclara au Psaumes 8 :4-5 « Quand
je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, La lune et les étoiles que tu as créées
: Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te
souviennes de lui ? »
Nous
disons deuxièmement que : Dieu crée et possède
- Les richesses terrestres, comprenant :
Les
plantes alimentaires, les arbres fruitiers, les bois forestiers etc…
c)
Genèse 1 :11 Dieu parla : « Dieu dit : Que la terre produise
de la verdure, de l’herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant
du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela
fut ainsi. »
Nous
disons troisièmement que : Dieu crée et possède
- Les richesses souterraines, comprenant :
Les
mines d’or, l’argent, le cuivre, le fer, le zinc, l’aluminium, l’uranium ou encore
le lithium, etc…
Nous
disons quatrièmement que : Dieu crée et possède
- Les richesses maritimes, comprenant :
Des
espèces vivantes, telles : le poisson, les mollusques, les crustacées, les
algues etc…
Au
Psaumes 8 :9 David parle des « poissons de la mer, Tout ce qui parcourt
les sentiers des mers. » Au Psaumes 104 : 25 et 26 b, il est
écrit : « Voici la grande et
vaste mer : Là se meuvent sans nombre Des animaux petits et grands ; …,
Et ce léviathan que tu as formé pour se jouer dans les flots. »
b.
Le gisement des ressources
pétrolières de toutes sortes, que les raffineries nous présentent sous formes
de gazoline, diesel, propane etc….
Les
richesses de Dieu sont immenses au point qu’un auteur chrétien écrit :
« Papa mwen gen...Nan richesse Li pi fort. » C’est aussi avec
émerveillement face aux richesses de Dieu que le Psalmiste écrit au verset 24
du chapitre 104 « Que tes œuvres
sont en grand nombre, ô Eternel ! Tu les as toutes faites avec sagesse. La
terre est remplie de tes biens. »
Quand
l’apôtre Paul déclare que « Dieu
pourvoira selon sa richesse… » il se réfère aux biens de l’espace
interplanétaire, il se réfère aux biens multiples des zones infinies du Cosmos
crées par Dieu, mais bien plus il se réfère à la provision que Dieu fait à la
faveur de ses chers enfants. C’est ce qui nous porterait à extrapoler sur tout
ce qui échappe à l’expérience humaine.
Ainsi
donc : Les richesses du chrétien sont à la fois :
a)
Matérielles et temporelles
b)
Spirituelles et éternelles
Matérielles
et temporelles c’est ce qui porta David à dire :
·
L’Eternel est mon Berger, je ne manquerai de rien…
·
Il me fait reposer dans de verts pâturages…
·
Il me dirige près des eaux paisibles…
Matérielles
et temporelles c’est ce qui porta Paul à dire premièrement : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins
selon sa richesse… » puisqu’en des temps séparés, notons que :
- Dieu a pourvu, selon sa richesse pour Israël, dans le désert.
- Deutéronome
2 :7 « Car
l’Eternel, ton Dieu, t’a béni dans tout le travail de tes mains, il a
connu ta marche dans ce grand désert. Voilà quarante années que
l’Eternel, ton Dieu, est avec toi : tu n’as manqué de rien. »
- Dieu a pourvu, selon sa richesse pour : Elie, en temps de pénurie.
- 1Rois
17 :6 « Les
corbeaux lui apportaient du pain et de la viande le matin, et du pain et
de la viande le soir, et il buvait de l’eau du torrent. »
- Dieu a pourvu, selon sa richesse pour la veuve à Sarepta, en temps
de famine.
- 1Rois
17 : 16 « La farine qui était dans le pot ne manqua point, et l’huile qui
était dans la cruche ne diminua point, selon la parole que l’Eternel
avait prononcée par Elie. »
- Dieu a pourvu, selon sa richesse pour Élie, en fuite dans un désert.
- 1Rois
19 :5-6 «
Il se coucha et s’endormit sous un genêt. Et voici, un ange le toucha, et
lui dit : Lève-toi, mange. Il regarda, et il y avait à son chevet un
gâteau cuit sur des pierres chauffées et une cruche d’eau. Il mangea et
but, puis se recoucha. »
- Dieu a pourvu, selon sa richesse pour la veuve d’un prophète
- 2Rois
4 :6 « Des vases furent remplies
d’huile »
- Dieu a pourvu, selon sa richesse pour une multitude, qui suivait
le Christ.
- Matthieu
14 :19-20 « Il fit asseoir la foule sur l’herbe, prit les cinq pains et les
deux poissons, et, levant les yeux vers le ciel, il rendit grâces. Puis,
il rompit les pains et les donna aux disciples, qui les distribuèrent à
la foule. Tous mangèrent et furent rassasiés, et l’on emporta douze
paniers pleins des morceaux qui restaient. »
Alors,
pour vous et pour moi, Dieu pourvoira selon sa richesse…
Les
richesses du chrétien sont à la fois :
a)
Matérielles et temporelles
b)
Spirituelles et éternelles
Spirituelles
et éternelles.
Faisons
l’évaluation de notre richesse spirituelle que Dieu a pourvue
- Jean 14 :17 « l’Esprit de vérité,
que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le
connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car Il demeure avec
vous, et Il sera en vous. »
- 1 Jean 2 :27 « Pour vous, l’onction
que vous avez reçue de Lui demeure en vous, … »
Richesses
éternelles.
- A recevoir de la manne cachée, et un caillou blanc ; … »
Apocalypse 2 :17
- A recevoir
- La couronne de vie, Jacques 1 :12, Apocalypse 2 :10
- La couronne de justice 2 Timothée
4 :8
- La couronne de gloire… 1
Thessaloniciens 2 :19
- A obtenir une demeure gratuite dans la maison du Père Jean 14 :2-3
Paul
a eu raison de mentionner avec extrapolation, un degré de possession « Et mon Dieu, dit-il, pourvoira à tous vos besoins, selon sa richesse… »
- Qui de nous a déjà évalué les richesses possédées ?
- Qui de nous a déjà évalué les richesses profitées ?
- Qui de nous a déjà évalué les richesses gaspillées
- Qui de nous a déjà évalué les richesses réservées ?
A
votre méditation, je soumets ces passages bibliques :
- Romains
8 : 32 « Lui,
(Dieu) qui n’a point épargné son
propre Fils, (sa plus grande, merveilleuse et glorieuse Richesse) mais qui L’a livré pour nous tous,
comment ne nous donnera-t-Il pas aussi toutes choses avec Lui ?
- Luc
12 :32 « Ne crains point, petit troupeau ; car votre Père a trouvé
bon de vous donner le royaume. »
Frères
et sœurs bien-aimés,
Nous
avions dit qu’au verset dix-neuf de Philippiens le chapitre quatre, l’apôtre a
écrit des paroles formidables et extraordinaires. Il écrivit : « Et mon Dieu pourvoira
à tous vos besoins selon sa richesse,
avec gloire, en Jésus-Christ. »
L’exploration
de ce texte nous réfère à un rapport de degré.
- Et mon Dieu : Un degré de
relation
- Pourvoira : Un degré
d’affirmation
- À tous vos besoins : Un
degré de solution / d’accumulation
- Selon sa richesse : Un degré
d’extrapolation / de possession
- Avec gloire : Un degré de
contemplation / d’admiration
- En Jésus-Christ : Un degré
de divinisation
V.-
AVEC GLOIRE : UN DEGRE DE CONTEMPLATION ET D’ADMIRATION
Avec
gloire : C’est une expression qui porte à réfléchir, une expression qui
porte à feuilleter la bible, passer en revue la vie de certains serviteurs pour
arriver à comprendre l’intégration de cette expression, car l’apôtre aurait pu
terminer sa phrase exprimant ses vœux sans ajouter les deux derniers points. Il
aurait pu tout simplement écrire : Et
mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse. Il importe
maintenant de chercher à comprendre le pourquoi de cet ajout, et accepter avec
respect et soumission ce que l’Esprit a révélé à l’apôtre Paul : car, en vérité
c’est une assertion haute en signification en termes de degré. La gloire !
En
effet, passons en revue Moise, le serviteur de Dieu. Vivant chez pharaon, il a
vu des hommes glorifier un homme. Moise a vu les révérences qui ont été faites
à un homme. Il a vu défiler des cortèges saluant pharaon.
S’il
en a été ainsi pour un homme, Moise en tant que juif, il a voulu connaitre
mieux. Il a voulu contempler la gloire de Dieu, Lui-même. Il priait, disant : Exode 33 :18 « … Fais-moi voir ta gloire ! » Une prière qui allait être pleinement
exaucée plus de trois mille ans plus tard ; au jour de la transfiguration
de notre Sauveur Jésus-Christ. Luc 9
:28b-31 « Jésus prit avec Lui Pierre,
Jean et Jacques, et Il monta sur la montagne pour prier. Pendant qu’Il priait,
l’aspect de son visage changea, et son vêtement devint d’une éclatante
blancheur. Et voici, deux hommes s’entretenaient avec Lui : c’étaient Moïse et Elie,
qui, apparaissant dans la gloire, parlaient de son départ qu’Il allait
accomplir à Jérusalem. » Il s’agissait pour les disciples d’un
événement exceptionnel : un degré de contemplation.
Mais,
écrivant aux chrétiens de l’église à Philippes et leur dire : « Et mon Dieu pourvoira à tous vous
besoins selon sa richesse, avec gloire… » Voilà qui étonne et soulève
l’émotion.
Comment
l’apôtre peut-il parler ainsi ? Comment peut-il aller si loin ? Oser
parler de gloire, quand lui-même disait qu’il se glorifiera au jour de Christ.
Quel homme ici-bas peut se prévaloir de connaitre la gloire ; la gloire
que Dieu approuve ; la gloire que Dieu donne et à laquelle, Lui-même en
tire gloire ? Car cette parole est prononcée dans le cadre d’une prière,
d’un vœu évangélique.
En
effet, je suis faible à pouvoir percer le mystère de l’Esprit. Je ne saurais
prétendre pouvoir expliquer le niveau (niveau de gloire) auquel Dieu a élevé
Moise, son serviteur. Qu’on se souvienne :
a)
Il a été repêché par la fille de
Pharaon, c’est dans un palais qu’Il le fit grandir au milieu d’abondantes
richesses.
b)
Il a été appelé à une mission
exceptionnelle, voilà ce qui est rapporté en ce qui le concerne. Exode 7 :1 L’Eternel dit à
Moïse : Vois, Je te fais Dieu
pour Pharaon : et Aaron, ton frère, sera ton prophète.
c)
Il a pu entendre retentir la voix
de Dieu ; Le voir dans un buisson qui ne se consume pas.
d)
Il a reçu de Dieu sur le mont Sinaï,
des tables de lois.
e)
Il a eu le visage rayonné de
gloire en revenant vers ses frères juifs
Quel
homme ! quelle relation ! quelle gloire !
Alors
puisque c’est Dieu qui élève : Paul écrit : « Dieu pourvoira…avec gloire… » Bien-aimés,
voilà le niveau vers lequel l’apôtre nous conduit. La gloire c’est :
a)
Le sommet le plus élevé, qu’un
homme puisse rêver
b)
La majesté la plus rayonnante
tissée de grandeur et d’ostentation
c)
Un honneur acquis en raison de
position occupée ou de faits accomplis.
d)
Une renommée répandue d’autour de
soi jusque dans des contrées lointaines.
N’est-ce
pas, ce qui porta Anne-Louise-Germaine
de Staël à écrire : « … la
gloire ne jaillit que de l'opinion publique. » Aucune gloire n’est
cachée. Elle s’exhibe. C’est l’exhibition suprême voulue par Dieu, à la louange
de sa propre gloire. Je comprends aussi pourquoi l’auteur d’un cantique
écrit : « Sa gloire immortelle,
Il l’offre à ma foi. »
La
gloire est en effet synonyme de « renommée, réputation, popularité,
dignité, fierté, prestige, hommage, considération, distinction, éloge, et même
d’avantage. » L’apôtre Paul le sait si bien qu’il saisit l’occasion pour
mentionner toute la gloire que Dieu attribue à ces serviteurs sur qui, Il
déverse des flots de bénédictions, de gloire que l’homme doit admirer. Ce n’est
pas sans raison que David disait : Psaumes
23 :5-6a « Tu dresses
devant moi une table, En face de mes adversaires ; Tu oins d’huile ma
tête, Et ma coupe déborde. Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront Tous
les jours de ma vie, … »
Notons :
une table. Une table qui manifeste
a)
Une table garnie étalant des provisions abondantes.
·
Philippiens 4 :19 « … »
·
2 Corinthiens 9 :8 « Et Dieu peut vous combler de toutes sortes
de grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à
tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne œuvre, ... »
b) Une table garnie provoquant
une joie abondante Psaumes 36 :8a « Ils (les fils de l’homme) se rassasient de l’abondance de ta maison,
c)
Une table garnie symbolisant une vie abondante Psaumes 36 :8b-9a Et Tu les abreuves au torrent
de tes délices. Car auprès de Toi est la source de la vie ; … »
C’est
une table qui manifeste le changement que Dieu opère, la joie que Dieu donne,
la gloire qu’Il procure. Et Dieu a fait tout cela en face des adversaires de
David.
Notons
deuxièmement : L’onction
L’onction
qui devrait porter bien des hommes à un degré d’admiration en regardant David
et l’entendre dire : ma coupe déborde.
Le
Dieu de Moise, le Dieu de David est le même hier, aujourd’hui et éternellement.
Puisqu’Il a agi avec gloire pour Moise. Alors Paul pouvait dire aux
Philippiens : Philippiens 4 : 19 « … » Puisqu’Il a agi avec
gloire pour David. Alors Paul pouvait dire aux Philippiens : Philippiens 4 : 19
« … » Et Il ajoute en Jésus
Christ. Un degré de divinisation.
N’était-ce
pas évoquer la divinité de Celui qui disait : Jean 14 :13-14 « …tout
ce que vous demanderez en mon nom, Je le ferai, afin que le Père soit glorifié
dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, Je le ferai. »
Philippiens 4 :19 « Et mon Dieu pourvoira à
tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. »
L’exploration
de ce texte nous réfère à un rapport de degré.
- Et mon Dieu : Un degré de
relation
- Pourvoira : Un degré
d’affirmation
- À tous vos besoins : Un
degré de solution / d’accumulation
- Selon sa richesse : Un degré
d’extrapolation / de possession
- Avec gloire : Un degré de
contemplation / d’admiration
- En Jésus-Christ : Un degré
de divinisation
VI.- EN JESUS-CHRIST : UN
DEGRE DE DIVINISATION
Un
ensemble de questions me porte à de sérieuses réflexions.
Avant
la création de l’homme Dieu a tout crée. Il a aussi créé les animaux : les oiseaux
du ciel, les poissons de la mer, la poule, la pintade, le chat, le chien,
l’éléphant. Etc... Tous respirent l’oxygène de l’air qui les maintient en vie.
a) Pourquoi Dieu ne laissa pas l’homme Adam respirer l’air, de manière
automatique, comme il en a été pour tous les animaux créés ?
b) Pourquoi disait-Il : Genèse
1 :26 « … Faisons l’homme à
notre image, selon notre ressemblance, … » Et souffla-t-Il, Lui-même à
ses narines ?
c) Pourquoi l’union hypostatique de deux natures ?
d)
Pourquoi Dieu dit au peuple
d’Israël : Jérémie 31 :3
« Je t’aime d’un amour éternel. »
e)
Pourquoi Dieu porta Zacharie à
écrire : Zacharie 2 :8 « … celui qui vous touche, touche la
prunelle de son œil. »
f)
Pourquoi Dieu, S’incarna-t-Il en
la personne de Jésus pour nous racheter ?
g)
Pourquoi Dieu veut-Il que nous
nous exprimions, selon ses paroles en 2
Corinthiens 3 :18 « Nous tous
qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du
Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire,
comme par le Seigneur, l’Esprit. »
Cherchons
à mieux comprendre le degré de divinisation insinuée en Philippiens 4 :19 quand il
écrit : « Et mon Dieu pourvoira
à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. »
Par
ailleurs, Alphonse de Lamartine écrit : « l’homme est un dieu tombé, qui se souvient des cieux. » mais
pour bien saisir le degré de divinisation, il importe, loin de considérer la
pensée évoquée par Alphonse de Lamartine, demander de préférence par la prière
au Saint-Esprit de Dieu, de nous révéler ce qu’Il a dit à Paul d’écrire en Philippiens 4 :19. L’apôtre au
lieu de terminer la phrase, là où elle s’avère compréhensible et saisissable, ajoute :
« …avec gloire en Jésus-Christ. »
Pourquoi la préposition « en »
et non la préposition « de » ? L’Esprit de Dieu nous
conduit à :
a)
Une première analyse du degré de divinisation.
·
Jean 17 : 20-24 « Ce n’est pas pour eux seulement que Je prie,
mais encore pour ceux qui croiront en Moi par leur parole, afin que tous
soient un, (Notons le passage du pluriel au singulier, de la
pluralité à l’unité, de la diversité à l’homogénéité)(Voilà qui nous réfère à Philippiens 2:2 rendez ma joie parfaite, ayant un même
sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée.) comme Toi, Père, Tu es en Moi, et comme Je
suis en Toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde
croie que Tu M’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que Tu M’as
donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un, — Moi en (non
avec) eux, et Toi en Moi, afin qu’ils soient parfaitement un, et que le
monde connaisse que Tu m’as envoyé et que Tu les as aimés comme Tu M’as
aimé. »
Si l’homme ou au moins le chrétien pouvait
comprendre et apprécier le niveau auquel Dieu l’élève.
b)
Une deuxième analyse du degré
de divinisation.
·
1 Corinthiens 13 :12 « Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un
miroir, (image virtuelle d’un corps charnel) d’une manière obscure, (faiblesse et limitations humaines) mais alors nous verrons face à face (quoi ?) ;
aujourd’hui je connais en partie, (limitations
des connaissances acquises par : l’observation, l’expérimentation et
l’application) mais alors je connaîtrai (moi)
comme j’ai été connu (de qui
et par qui : Dieu ?).
o
Alors on devra se poser la
question à quel degré parviendrons-nous pour que cela soit possible :
connaitre comme Dieu Lui-même nous a connus et nous connait. Il s’agit là,
d’une analyse intermédiaire.
c)
Une troisième analyse du degré
de divinisation.
·
1 Jean 3 :2 « Bien-aimés, nous sommes
maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ;
mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à Lui,
parce que nous Le verrons tel qu’Il est. »
·
Le Seigneur Jésus-Christ, Philippiens 3 :21 « … transformera le corps de notre
humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, … »
o
Si l’homme ou au moins le chrétien
pouvait comprendre et apprécier le niveau auquel Dieu l’élève.
d)
Une quatrième analyse du degré
de divinisation.
·
2 Pierre 1 :3b et 4a « … la connaissance de Celui qui nous a
appelés par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent
de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par
elles vous deveniez participants de la nature divine, … »
o
Si l’homme ou au moins le chrétien
pouvait comprendre et apprécier le niveau auquel Dieu l’élève.
Si,
l’ensemble de la réalité matérielle de notre environnement supporte notre
existence ; Si, l'union hypostatique de deux natures allie le corps
terrestre à son complément divin, il importe, puisqu’il s’agit de la parole
inspirée, de considérer le terme nature,
o
Loin du milieu terrestre,
particulièrement défini par le relief, le sol, le climat, l'eau, la végétation,
bref l’environnement ;
o
Loin des propriétés biologiques
développées dans le temps et avec force exécutive sur le vivant,
o
Loin des Dispositions
psycho-physiologiques dominantes qui déterminent la personnalité d'un individu »
son tempérament,
o
Mais dans son sens strictement
théologique
Que
nous devenions participants de sa nature divine ! Wow.
Être
participant de la nature divine répond au vœu du Créateur de former l’homme à
son image et à sa ressemblance. Le psalmiste regardant l’homme, cette grande
merveille dit à Dieu : Psaumes
8 :3-5 « Quand je contemple
les cieux, ouvrage de tes mains, La lune et les étoiles que tu as créées : Qu’est-ce que l’homme, pour que Tu Te
souviennes de lui ? Et le fils de l’homme, pour que Tu prennes garde à
lui ? Tu l’as fait de peu inférieur à Dieu, Et Tu l’as couronné de
gloire et de magnificence. »
Un
degré de divinisation que malheureusement l’homme ne cherche pas à comprendre.
Cette
partie du texte Philippiens 4 :19
que l’Esprit de Dieu a inspiré à l’apôtre Paul nous porte à mieux saisir ces
paroles prononcées en Colossiens 1 :27b
« … Christ en vous, l’espérance de
la gloire » au degré de la divinisation.
Parvenus
au vingtième verset du chapitre quatre, nous nous rendons compte qu’en guise de
conclusion, l’apôtre Paul a terminé sa lettre adressée aux chrétiens de
Philippe par trois adresses importantes.
a)
La première est celle de la
glorification de Dieu.
b)
La deuxième est celle de la
salutation aux saints en Jésus-Christ.
c)
La troisième, est celle de la
bénédiction prononcée par l’apôtre Paul.
En ce qui concerne la première, au verset 20
de la lettre. Nous y lisons : « A
notre Dieu et Père soit la
gloire aux siècles des siècles ! Amen ! » Pour bien et mieux comprendre ce texte, nous allons le disséquer en
cinq parties. (…notre Dieu - notre Père -
soit la gloire - aux siècles des siècles ! -
Amen ! »
Toutefois,
il est important de remarquer qu’au verset 19, l’apôtre a utilisé l’adjectif
possessif « mon » et voilà
qu’au verset vingt, il passe du singulier au pluriel, du personnel à
l’universel, en utilisant l’adjectif possessif « notre ». Loin de penser à une erreur de forme, (toute
composition de texte impose à son rédacteur une certaine rigueur) il
conviendrait mieux de chercher à comprendre pourquoi l’Esprit de Dieu, porta
l’apôtre à ce mouvement.
En
effet, au verset dix-neuf, il s’agissait d’une intercession personnelle
de l’apôtre faite à la faveur des chrétiens de l’église à Philippe. Sa prière a
été l’objet d’une demande adressée à Dieu par l’apôtre, non en fonction des
œuvres méritoires des Philippiens, mais en raison de la relation strictement
personnelle entre Paul et Dieu. Voilà la raison du
singulier que l’apôtre a utilisé quand il écrivit : « et mon Dieu… »
Toutefois,
loin de se faire passer pour le seul à jouir de Dieu, l’apôtre va au verset
vingt évoquer :
a)
le rapport universel de l’homme d’avec
le Dieu suprême, unique, éternel ; bref, son Créateur ; (Ainsi l’apôtre utilise l’expression « notre Dieu »)
b)
Le rapport paternel liant
les chrétiens d’avec le Dieu de l'Écriture, de l'Évangile, bref, le Père des
croyants. (Ainsi l’apôtre ajoute à son
expression le mot « Père »)
Ainsi
donc, on peut aisément se rendre de compte de la pluralité ; du nombre
important d’hommes et de chrétiens à travers le temps et l’espace qui ont un
rapport avec Dieu, soit :
o
En tant que Créateur
o
En tant que Père.
Et
en ce qui concerne cette relation de Père, il est nécessaire de nous référer à quatre
textes de l’Ecriture
·
Matthieu 6 :9 « Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui est aux
cieux ! Que ton nom soit sanctifié ; … »
·
Marc 14 :36 « Il (Jésus) disait : Abba,
Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe !
Toutefois, non pas ce que Je veux, mais ce que Tu veux. »
·
Romains 8 :15 « Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans
la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par Lequel nous crions
: Abba ! Père ! »
·
Galates 4 :6 « Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de
son Fils, Lequel crie : Abba ! Père ! »
En
effet, le terme Abba est d’origine araméenne et, il exprime l’affection filiale
envers Dieu
Et,
l’apôtre écrit : « A notre Dieu
et Père… »
En
effet, il parle :
·
De Dieu : le Dieu de l’Ecriture, de l’Evangile, Il est de
transcendance absolue. C’est-à-dire qu’Il existe en dehors de toute référence
humaine et de toute considération logique. Dieu est mystère.
o
Dieu Se manifeste en trois
personnes à fonctions distinctes, remplissant tantôt :
§ La fonction de Père, pour planifier
§ La fonction de Fils, pour exécuter
§ La fonction du Saint-Esprit, pour garder, consoler, conduire
etc…
·
Du Père : Si ce terme est le plus souvent employé pour
désigner, le géniteur : l’homme qui engendre un ou plusieurs enfants, la
paternité divine fait plutôt référence au Créateur. L’Etre suprême de Qui et
par Qui toute paternité au ciel et sur la terre, tire son nom. Ephésiens
3 : 14-15 « … je fléchis
les genoux devant le Père, Duquel tire son nom toute famille dans les cieux et
sur la terre, … »
o
Il est par rapport au Fils et au
Saint-Esprit, la Première personne de la sainte Trinité.
En
effet, au verset 20 de la lettre. Nous lisons : « A notre Dieu et Père soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen !
» Il s’agit ici de ce que nous appelons une doxologie : un moyen de
glorifier Dieu, chanter un hymne de louange en son honneur. Il est à noter que
l’apôtre reste en droite ligne de l’auteur du Psaumes 113. La Bible déclare au Psaumes 113 :1-4 « Louez l’Eternel ! Serviteurs de
l’Eternel, louez, Louez le nom de l’Eternel ! Que le nom de l’Eternel soit
béni, Dès maintenant et à jamais ! Du lever du soleil jusqu’à son
couchant, Que le nom de l’Eternel soit célébré ! L’Eternel est élevé
au-dessus de toutes les nations, Sa gloire est au-dessus des cieux. »
C’est-à-dire que L’Eternel est digne de louange, d’honneur et de gloire
par :
a)
Toute la cohorte céleste
i.
Anges, archanges, chérubins et
séraphins
b)
Tous les peuples de la terre
i.
Quel que soit la couleur de leur
peau.
c)
Tous les éléments de l’univers.
En
détail, voilà ce que nous dit le Psaumes
148 « Louez l’Eternel ! Louez
l’Eternel du haut des cieux ! Louez-Le dans les lieux élevés !
Louez-le, vous tous ses anges ! Louez-Le, vous toutes ses armées !
Louez-le, soleil et lune ! Louez-Le, vous toutes, étoiles
lumineuses ! Louez-Le, cieux des cieux, Et vous, eaux qui êtes au-dessus
des cieux ! Qu’ils louent le nom de l’Eternel ! … 7 Louez l’Eternel
du bas de la terre, Monstres marins, et vous tous, abîmes, Feu et grêle, neige
et brouillards, Vents impétueux, qui exécutez ses ordres, Montagnes et toutes
les collines, Arbres fruitiers et tous les cèdres, Animaux et tout le bétail,
Reptiles et oiseaux ailés, Rois de la terre et tous les peuples, Princes et
tous les juges de la terre, Jeunes hommes et jeunes filles, Vieillards et
enfants ! » Wow, Il est Dieu.
Ainsi,
l’apôtre fait bien d’inclure dans sa lettre cette doxologie « A notre
Dieu et Père soit : la gloire ». Doxologie qui portera aux
chrétiens de l’église à Philippe à comprendre la nécessité de toujours se mêler
au concert de l’univers et rendre gloire à Dieu en toute occasion ou
circonstance.
Puis,
l’apôtre ajoute aux siècles des siècles.
Aux
siècles des siècles : Voilà transcrit par Paul, une importante expression
de la liturgie chrétienne. Que l'on rencontre dans le Nouveau Testament les
formules religieuses
·
Dans tous les siècles ;
·
Aux siècles des siècles,
·
Pour les siècles des siècles ;
Toutes,
elles signifient « à jamais, pour toujours, l’éternité ». C’est la période du
moins infini au plus infini, dans lequel vit notre Dieu et notre Père, puisqu’Il
est Eternel.
Il
convient de souligner que l’apôtre termine le verset par un mot important. Il
dit : « Amen ! »
Nous ne savons, en effet, comment et pourquoi
les églises dites chrétiennes arrivent à substituer l’amen qui longtemps déjà, a été une approbation lancée de vive voix à la
parole de l’Evangile ; un aveu d’acceptation par le peuple de Dieu. Nous ne savons, comment et pourquoi les
églises dites chrétiennes arrivent à substituer l’amen prononcé cinquante-deux
fois dans les Saintes Ecritures, pour les applaudissements ; tel que cela
se fait pour les discours de politiciens en campagne électorale et la
performance des acteurs dans les places publiques.
En
effet, dans le livre sacré de l’Eternel, dans la liturgie chrétienne de toujours,
dans les rassemblements chrétiens, d’autrefois, on dit
« amen ! » pour exprimer son accord, à la parole de Dieu. On dit
« amen ! » pour exprimer son adhésion, à la vérité évoquée. On
dit Amen à la doxologie qui termine nos prières.
Qu’il
plaise à Dieu, que l’évolution et la modernité ne se confondent pas à la
mondanité pour soustraire à la culture sacrée, ce que la bible nous révèle.
a)
La première est celle de la
glorification de Dieu.
b) La deuxième est celle de la salutation aux saints en
Jésus-Christ.
c) La troisième, est celle de la bénédiction prononcée par
l’apôtre Paul.
La deuxième adresse écrite aux
versets 21 et 22 de Philippiens le chapitre quatre, est celle de la salutation
de saints aux saints en Jésus-Christ.
En effet, l’apôtre Paul est un homme éduqué, formé et de grande
courtoisie. Dans toutes ses lettres, il s’est toujours fait, avec gentillesse, le
devoir de saluer les destinataires auxquels, les lettres sont adressées.
Par ailleurs, nonobstant, les rudes salutations qui blessent et
attristent ; l’apôtre, en raison de son éducation, il sait quel est
l’importance, l’effet, le pouvoir d’une bonne salutation. Il sait que cela peut :
a) Adoucir ceux et celles dont la coupe amère est
trop pleine.
b)
Consoler ceux et celles dont des
sanglots se mêlent à des larmes cachées.
c)
Rassurer, encourager, témoigner de
l’amour au malheureux meurtri et tremblant.
La bonne salutation est désirable.
Toutefois
il convient de remarquer que souvent l’apôtre associe la deuxième adresse à la
troisième qui est celle de la bénédiction.
Suivez
avec moi ce serviteur dans ses adresses. De lui, j’apprendrai et vous aussi,
saurez désormais comment approcher un enfant du Seigneur, comment saluer les
bien-aimés en Jésus-Christ, comment apporter le sourire à un compagnon dans la
foi. Lisons et méditons.
- En Romanis 1 : 7, il écrit : « … à tous
ceux qui, à Rome, sont bien-aimés de Dieu, appelés à être saints :
que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père
et du Seigneur Jésus-Christ ! »
- En Romains 16 :20b-24, il
écrit : « Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit
avec vous ! Timothée, mon compagnon d’œuvre, vous salue, ainsi que
Lucius, Jason et Sosipater, mes parents. Je vous salue dans le
Seigneur, moi Tertius, (troisième homme présent lors de la rédaction
de la lettre et qui lui-même mit à l’écrit la dictée de Paul) qui ai
écrit cette lettre. Gaïus, mon hôte et celui de toute l’Eglise, vous
salue. Eraste, le trésorier de la ville, vous salue, ainsi que le frère Quartus
(quatrième homme présent lors de la rédaction de la lettre). Que
la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous !
Amen ! »
- En 1 Corinthiens 1 :2-3, il écrit : « à
l’Eglise de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés en
Jésus-Christ, appelés à être saints, et à tous ceux qui invoquent en
quelque lieu que ce soit le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, leur
Seigneur et le nôtre : que la grâce et la paix vous soient données de la
part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! »
- En 1 Corinthiens 16 :19-21 et
23-24 Il écrit : « Les Eglises d’Asie vous saluent.
Aquilas et Priscille, avec l’Eglise qui est dans leur maison, vous
saluent beaucoup dans le Seigneur. Tous les frères vous saluent. Saluez-vous
les uns les autres par un saint baiser. Je vous salue, moi Paul, de ma
propre main. » « Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec vous
! Mon amour est avec vous tous en Jésus-Christ. »
Cette
chaude salutation servait de baume à la blessure faite aux cœurs des saints à
Corinthe.
- En 2 Corinthiens 1 :1b-2, il écrit : « à
l’Eglise de Dieu qui est à Corinthe, et à tous les saints qui sont dans
toute l’Achaïe : que la grâce et la paix vous soient données de la part de
Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! »
- En 2 Corinthiens 13 :12-14,
il écrit « Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser.
Tous les saints vous saluent. Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ,
l’amour de Dieu, et la communication du Saint-Esprit, soient avec vous
tous ! »
- En Galates 1 :2-3, il écrit « …tous les frères
qui sont avec moi, aux Eglises de la Galatie : que la grâce et la paix vous soient
données de la part de Dieu le Père et de notre Seigneur Jésus-Christ,
… »
- En Galates 6 :18, il
écrit : « Frères, que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ
soit avec votre esprit ! Amen ! »
- En Ephésiens 1 :1b-2, il écrit « … aux saints
qui sont à Ephèse et aux fidèles en Jésus-Christ : Que la grâce et la paix
vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur
Jésus-Christ ! »
- En Ephésiens 6 :23-24,
l’apôtre écrit : « Que la paix et la charité avec la foi
soient données aux frères de la part de Dieu le Père et du Seigneur
Jésus-Christ ! Que la grâce soit avec tous ceux qui aiment notre
Seigneur Jésus-Christ d’un amour inaltérable ! »
Quel
souhait ! Quel vœu ! pour ceux qui aiment Jésus.
- En Philippiens 1 :1-2, il écrit : « … à
tous les saints en Jésus-Christ qui sont à Philippes, aux évêques et aux diacres
: que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre
Père et du Seigneur Jésus Christ ! »
- En Philippiens 4 :21-23, il
dit : « Saluez tous les saints en Jésus-Christ. Les frères qui
sont avec moi vous saluent. Tous les saints vous saluent, et
principalement ceux de la maison de César. Que la grâce du Seigneur
Jésus-Christ soit avec votre esprit ! »
- En Colossiens 1 :2 il écrit : « aux saints et fidèles frères en Christ
qui sont à Colosses ; que la grâce et la paix vous soient données de
la part de Dieu notre Père ! »
- En Colossiens 4 :10-18,
l’apôtre rapporte les salutations de plusieurs, il écrit : « Aristarque,
mon compagnon de captivité, vous salue, ainsi que Marc, le cousin de
Barnabas, au sujet duquel vous avez reçu des ordres s’il va chez vous,
accueillez-le ; Jésus,
appelé Justus, vous salue aussi. Ils sont du nombre des circoncis, et les
seuls qui aient travaillé avec moi pour le royaume de Dieu, et qui aient
été pour moi une consolation. Epaphras, qui est des vôtres, vous
salue : serviteur de Jésus-Christ, il ne cesse de combattre pour
vous dans ses prières, afin que, parfaits et pleinement persuadés, vous
persistiez dans une entière soumission à la volonté de Dieu. Car je lui
rends le témoignage qu’il a une grande sollicitude pour vous, pour ceux
de Laodicée, et pour ceux d’Hiérapolis. Luc, le médecin bien-aimé, vous
salue, ainsi que Démas. Saluez les
frères qui sont à Laodicée, et Nymphas, et l’Eglise qui est dans sa
maison. Lorsque cette lettre aura
été lue chez vous, faites-en sorte qu’elle soit aussi lue dans l’Eglise
des Laodicéens, et que vous lisiez à votre tour celle qui vous arrivera
de Laodicée. Et dites à Archippe : Prends garde au ministère que tu
as reçu dans le Seigneur, afin de le bien remplir. Je vous salue, moi
Paul, de ma propre main. Souvenez-vous de mes liens. Que la grâce soit
avec vous ! »
Il
est important de souligner, d’étudier, de comprendre le rôle des salutations
entre frères et sœurs, et se donner pour devoir de l’appliquer avec gentillesse,
politesse et amour. Car, la bonne salutation, c’est un rayon de joie. C’est un
doux rayon de soleil. C’est un baume à la blessure. C’est dans l’épreuve un
appui. Se rencontrer, se saluer, s’envoyer des sourires.
- En 1 Thessaloniciens 1 :1b « que la grâce et la
paix vous soient données ! »
- En 1 Thessaloniciens 5 :26 et
28, il dit : « Saluez tous les frères par un saint
baiser. Que la grâce de notre
Seigneur Jésus-Christ soit avec vous ! »
- En 2 Thessaloniciens 1 :2, il dit : « que la grâce et la paix vous soient
données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! »
- En 2 Thessaloniciens 3 :16b-18
« Que le Seigneur soit avec vous tous ! Je vous salue, moi
Paul, de ma propre main. C’est là ma signature dans toutes mes
lettres ; c’est ainsi que j’écris. Que la grâce de notre Seigneur
Jésus-Christ soit avec vous tous ! »
- En Timothée 1 :2, il dit à ce compagnon, à
Timothée : « … mon enfant légitime en la foi : que la grâce,
la miséricorde et la paix, te soient données de la part de Dieu le Père et
de Jésus-Christ notre Seigneur ! »
- En Timothée 6 :20-21, il
lui dit : « O Timothée, … Que la grâce soit avec
vous ! »
- En 2 Timothée 1 :2, L’apôtre écrit : « à
Timothée, mon enfant bien-aimé : que la grâce, la miséricorde et la
paix te soient données de la part de Dieu le Père et de Jésus-Christ notre
Seigneur ! »
- En 2 Timothée 4 :19, 21 et
22, il dit à Timothée : « Salue Prisca et Aquilas, et la
famille d’Onésiphore. » « Tâche de venir avant l’hiver. (Ne
voudrait-il pas poser sa main sur la tête de Timothée et prononcer une
dernière bénédiction avant de mourir ?) Eubulus, Pudens, Linus,
Claudia, et tous les frères te saluent. Que le Seigneur soit avec ton
esprit ! Que la grâce soit avec vous ! »
- En Tite 1 :4, il écrit à cet autre serviteur :
« …Tite, mon enfant légitime en notre commune foi : que la
grâce et la paix te soient données de la part de Dieu le Père et de
Jésus-Christ notre Sauveur ! »
- Tite 3 : 15 « Tous ceux qui sont avec moi te saluent. Salue ceux qui
nous aiment dans la foi. Que la grâce soit avec vous tous ! »
- En Philémon 1 :1b-3, nous y lisons : « à
Philémon, notre bien-aimé et notre compagnon d’œuvre, à la sœur Apphia, à
Archippe, notre compagnon de combat, et à l’Eglise qui est dans ta maison
: que la grâce et la paix vous
soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur
Jésus-Christ ! »
- Philémon 1 :23-25 « Epaphras, mon compagnon de captivité en Jésus-Christ,
te salue, ainsi que Marc, Aristarque, Démas, Luc, mes compagnons d’œuvre.
Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec votre esprit ! »
A
lire ces différentes portions de l’écriture, on doit en vérité se dire :
Quelle salutation ! Quelle bénédiction ! Quelle grâce ! Quelle
joie ! Quelle ambiance ! quelle délectation !
Maintenant,
cherchant la fraternité, et nous constatons qu’elle a disparue. Cherchant l’amour, et nous constatons qu’il
s’est évanoui. Cherchant même la civilité, et nous constatons qu’elle se cache.
L’homme est devenu un loup pour son frère ; le pire ennemi de son
semblable. Qui pis est, beaucoup de ceux qui se disent chrétiens, ont reçu crédit
de l’enfer pour nuire à leurs frères. Et pourquoi, pourquoi l’enfer envoie-t-il
de si vite, sa chaleur sur la terre ?
Aussi,
nous nous demanderions, comment serait-il possible de remonter le temps pour
vivre auprès des serviteurs de Dieu qui ont marqué leurs époques : un Abraham, un Noé, un Elie, un David, un Paul ?
A repasser la liste des héros de la foi, leurs vies, leurs paroles et leurs
actions, les sentiments qui les animent ; ne serions pas tentés de dire avec
l’auteur d’un cantique qui, leur concernant, écrit quelque part : « …eux
dont le monde ne fut jamais digne… » Ainsi, l’auteur pense en raison du traitement
que nous infligeons à ceux que nous appelons, frères.
Et
le plan de Dieu pour nous consoler, nous fait comprendre que :
a)
C’est à l’enlèvement de l’église
et aux noces de l’Agneau ;
b)
C’est au règne millénaire sur la
terre bénie ;
c)
C’est dans l’éternité
Qu’enfin
nous pourrons partager cette joie. C’est alors, que nous pourrons jouir de leur
compagnie, mais bien plus de la présence merveilleuse et glorieuse de notre
Sauveur, notre Maitre et notre Dieu, le Seigneur Jésus-Christ.
Sachons
en effet, que les bonnes salutations encouragent et font sourire. Les paroles
de bénédictions attirent le bonheur, la grâce et la paix.
Parvenus
au vingtième verset du chapitre quatre, nous Avions dit qu’en guise de
conclusion, l’apôtre Paul a terminé sa lettre adressée aux chrétiens de
Philippe par trois adresses importantes.
a)
La première est celle de
la glorification de Dieu.
b) La deuxième est celle de la
salutation aux saints en Jésus-Christ.
Aux
versets 21 et 22, l’apôtre écrit : « Saluez tous les saints en
Jésus-Christ. Les frères qui sont avec moi vous saluent. Tous les saints vous
saluent, et principalement ceux de la maison de César. »
En
effet, l’apôtre Paul est un homme éduqué, formé et de grande courtoisie. Dans
toutes ses lettres, il s’est toujours fait, avec gentillesse, le devoir de
saluer les destinataires auxquels, les lettres sont adressées.
Par
ailleurs, nonobstant, les rudes salutations qui blessent et attristent ;
l’apôtre, en raison de son éducation, il sait quel est l’importance, l’effet,
le pouvoir d’une bonne salutation. Il sait que cela peut :
a)
Adoucir ceux et celles dont la
coupe amère est trop pleine.
b)
Consoler ceux et celles dont des
sanglots se mêlent à des larmes cachées.
c)
Rassurer, encourager, témoigner de
l’amour au malheureux meurtri et tremblant.
La
bonne salutation est désirable.
c) La troisième, est celle de la
bénédiction prononcée par l’apôtre Paul.
En
fin, nous sommes arrivés au 23ème verset, le dernier du chapitre
quatre, soit le 104ème de la lettre adressée aux Philippiens. Là, l’apôtre
écrit : « Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ
soit avec votre esprit ! »
Oui, c’est une bénédiction. Mais, pourquoi, à des saints, des gens sanctifiés
l’apôtre répète-t-il, toujours ces paroles ?
En
effet, c’est à la fois : une prière, un vœu, une bénédiction et.
Imaginons
la lamentable situation, si Dieu devait nous retirer sa grâce commune, sa grâce
protectrice, sa grâce libératrice, sa grâce salvatrice.
Paul
prie. Paul prie, car il sait bien que Dieu n’est envers personne, ni engagé, ni
obligé, ni forcé. Dieu, n’étant
redevable à personne ; n’étant nullement lié par contrat, agit par grâce
et par grâce seule.
Ainsi,
la parole formulée par Paul au dernier verset de sa
lettre est :
·
Une prière pour que le Christ
ait pitié de nous.
a) Exterminer :
i.
Quand chrétiens sans aucune
crainte, nous apprêtons les oreilles à entendre la grivoiserie, les
grossièretés, l’obscénité des agents de l’enfer.
ii.
Quand chrétiens sans aucune gêne
nous élevons la voix pour mentir, tromper, bluffer, induire en erreur nos
frères et nos sœurs.
iii.
Quand chrétiens sans aucune
retenue, nous utilisons les yeux pour convoiter, avec avidité et ambition la
possession et la jouissance de biens d’autrui.
iv.
Quand sans aucune pudeur nous
servons de nos mains pour toucher des insanités, dérober nos prochains, souffleter
et frapper nos semblables.
v.
Quand sans intelligence nous
pataugeons les pieds dans les sentiers détournés.
Et
Paul prie : « Que la grâce de Dieu soit avec votre esprit » Paul
prie. Car pour avoir été sauvé par son sang précieux, lequel nous avons dédaigné
; Il aurait raison de nous
b) Juger à la rigueur la plus extrême,
i.
Quand nous Le calomnions de ce que
nous n’obtenons pas sur place nos condamnables désirs.
ii.
Quand nous produisons ce qui
fait notre honte en tant que chrétiens.
Ainsi,
au Seigneur Paul requiert « que la grâce du Seigneur Jésus-Christ soit
avec votre esprit ! » Oui, il s’agit d’une prière pour que le Christ
ait pitié de nous.
La
parole formulée par Paul au dernier verset de sa lettre est aussi :
Un vœu que Paul souhaite voir l’accomplissement.
L’apôtre
souhaite voir la grâce du Seigneur réalisée, comme toujours, dans toutes ses
dimensions.
a)
La grâce commune exercée à la faveur de tous les peuples de la terre. Car, il est écrit :
i.
Matthieu 5 :45b « …Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons,
et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. »
ii.
Psaumes 145 :9 « L’Eternel est bon envers tous, Et ses compassions s’étendent sur
toutes ses œuvres. »
b)
La grâce protectrice pour arracher du danger ses chers enfants. Car, il est écrit :
i.
Psaumes 34 :8 « L’ange de l’Eternel campe autour de ceux qui le craignent,
Et il les arrache au danger. »
ii.
Psaumes 91 :4a « Il te couvrira de ses plumes, Et tu trouveras un refuge sous ses
ailes ; … »
c)
La grâce libératrice pour délivrer les bien aimés des filets de de l’oiseleur. Car, il est
écrit :
i.
Psaumes 50 :15 « … invoque-Moi au jour de la détresse ; Je te
délivrerai, et tu Me glorifieras. »
ii.
Jérémie 15 :21 « Je te délivrerai de la main des méchants, Je te sauverai de
la main des violents. »
d)
La grâce salvatrice pour nous faire vivre avec Christ et partager sa gloire éternelle. Car,
il est écrit :
i.
Luc 12 :32b « … car votre Père a trouvé bon de vous donner le
royaume. »
ii.
Matthieu 25 :34b « …Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez
possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. »
La
parole formulée par Paul au dernier verset de sa lettre est aussi :
·
Une bénédiction que l’apôtre
prononce sur ceux qui aiment Dieu.
« Que
la grâce du Seigneur Jésus-Christ soit avec votre esprit ! »
C’est
une bénédiction prononcée :
a)
Pour la paix des cœurs attachés à
Jésus-Christ.
b)
Pour le bien-être spirituel des
rachetés du Seigneur
c)
Pour le bonheur éternel des
enfants de Dieu.
A
vous tous, qui avez suivi cette étude. A vous tous qui avez prêté attention à
la richesse de cette lettre. A vous tous qui désirez, vous conformer et vous
appliquer aux prescrits de l’évangile, nous disons à l’instar de l’apôtre
Paul :
« Au
reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui
est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite
l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos
pensées. » Philippiens 4 :8
Nous
souhaitons avec l’auteur de l’épitre aux Hébreux : « Que le Dieu
de paix, qui a ramené d’entre les morts le grand pasteur des brebis, par le
sang d’une alliance éternelle, notre Seigneur Jésus, vous rende capables de
toute bonne œuvre pour l’accomplissement de sa volonté, et fasse en vous ce qui
lui est agréable, par Jésus-Christ, auquel soit la gloire aux siècles des
siècles ! Amen ! » Hébreux 13 :20-21
Encore
avec l’apôtre Paul, nous souhaitons : « Que le Dieu de paix vous
sanctifie Lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le
corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur
Jésus-Christ ! » 1 Thessaloniciens 5 :23
« Que
la grâce du Seigneur Jésus-Christ soit avec votre esprit ! » Philippiens
4 :23
Et
maintenant frères et sœurs bien-aimés, avec Jude, nous disons :« …
à Celui qui peut vous préserver de toute chute et vous faire paraître devant sa
gloire irrépréhensible et dans l’allégresse, à Dieu seul, notre Sauveur, par
Jésus-Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance, dès
avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles !
Amen ! » Jude : 24-25
Qu’il
en soit ainsi ! AMEN !
Phalange
Dormay.