Jésus-Christ : le seul Sauveur

...ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. 1 Jean 5:11-13



jeudi 14 août 2025

La Brebis Retrouvée

 

Nous référant à Luc quinze : versets trois à sept, nous donnons pour titres au message :

La Brebis Retrouvée.

L'Amour Manifesté.

Le Berger Compatissant.

Le Sacrifice Salvateur.

Frères et sœurs bien-aimés,

Nous inspirant du cantique bouleversant "Ils étaient quatre-vingt-dix-neuf", pénétrons ensemble dans l'un des mystères les plus profonds de l'amour divin. Imaginez... Dans l'immensité d'un paysage désolé, une brebis erre, tremblante et perdue. L'obscurité l'enveloppe, le froid la transit, la peur la paralyse. Mais quelque part, dans les cieux, un cœur bat d'une compassion infinie.

Pourquoi le Berger abandonnerait-Il quatre-vingt-dix-neuf brebis en sécurité pour partir à la recherche d'une seule égarée ? Quelle logique humaine pourrait comprendre cette folie divine ? Quel calcul terrestre pourrait justifier un tel sacrifice ?

Ces questions nous transpercent l'âme car elles touchent à l'essence même de notre condition humaine. Combien d'entre nous se sont sentis comme cette brebis perdue, errant dans les ténèbres de la solitude, du désespoir ou du péché ? Combien ont cru que leur égarement était si profond que même Dieu les avait oubliés ?

Mais voici le mystère glorieux qui dépasse toute compréhension : notre Berger céleste ne compte pas comme nous comptons. Son amour ne calcule pas comme nous calculons. Sa grâce ne mesure pas comme nous mesurons. Pour Lui, une seule âme perdue vaut tous les trésors du paradis.

En Luc quinze : versets trois à sept, Jésus nous révèle cette vérité stupéfiante : "Et Il leur dit cette parabole : Quel homme d'entre vous, s'il a cent brebis, et qu'il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve ? Lorsqu'il l'a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules, et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue. De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance."

Cette parabole divine résonne à travers les siècles comme un cri d'amour, un appel de grâce, une promesse d'espérance. Elle nous révèle un Dieu qui ne Se contente jamais de l'abandon d'une seule âme, un Sauveur qui parcourt les chemins les plus dangereux pour retrouver Ses enfants égarés.

Ce soir, laissons cette vérité pénétrer nos cœurs comme un baume céleste sur nos blessures les plus profondes. Car nous sommes tous, à des degrés divers, cette brebis perdue que le Berger vient chercher avec une patience infinie et un amour inépuisable.

Bien-aimés en Jésus-Christ,

Considérons d'abord cette vérité bouleversante qui révèle la nature même du cœur de Dieu. Découvrons ensemble cette quête inlassable que mène notre Berger céleste pour retrouver chacune de Ses brebis perdues. Oui,

LA QUÊTE DIVINE INLASSABLE.

"Seigneur, Tes quatre-vingt-dix-neuf sont là ; Ne T'en suffit-il donc pas ?" Cette question du cantique transperce notre compréhension humaine. Car selon nos calculs terrestres, quatre-vingt-dix-neuf sur cent représente un succès éclatant ! Mais le cœur de Dieu bat différemment. Pour Lui, une seule âme manquante crée une béance dans l'harmonie céleste.

Il y a quelques années, dans un petit village des Alpes, Marie-Claire, une institutrice retraitée, accueillait chez elle des enfants abandonnés. Elle en avait recueilli dix-neuf, tous heureux et épanouis. Mais un matin glacial d'hiver, le plus jeune, Thomas, âgé de six ans, disparut. Tandis que dix-huit enfants dormaient paisiblement, Marie-Claire sortit dans la tempête. Pendant seize heures, elle arpenta la montagne, appelant, cherchant, refusant d'abandonner. Les secours lui conseillaient de rentrer : "Madame, vous risquez votre vie pour un enfant ! Pensez aux dix-huit autres !" Mais son cœur de mère adoptive ne pouvait se résigner. À l'aube, elle le trouva, gelé et inconscient, sous un rocher. En le serrant contre elle, elle murmura : "Mon enfant, tu vaux plus que ma propre vie." Thomas survécut et devint plus tard médecin, consacrant sa vie à sauver d'autres vies. Cette femme avait compris quelque chose du cœur de Dieu...

Charles Dickens écrivait avec justesse : "Aucun acte de bonté, si petit soit-il, n'est jamais gaspillé." Combien plus l'amour infini de notre Père céleste !

Dans la première épître de Jean le chapitre quatre : le verset seize, nous lisons : "Et nous, nous avons connu l'amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour ; et celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui."

Frères et sœurs en Jésus-Christ,

Mais cette quête divine ne se limite pas à une simple recherche. Elle révèle un sacrifice qui dépasse toute mesure humaine. Pénétrons maintenant dans le mystère du prix payé pour notre salut. Oui,

LE SACRIFICE REDEMPTEUR CONSENTI.

"Seigneur, d'où viennent ces gouttes de sang qui jalonnent le dur chemin ?" Cette question poignante du cantique nous plonge au cœur du mystère de la croix. Car la quête du Berger n'est pas une promenade paisible ; c'est un chemin de souffrance et de sacrifice.

En mille neuf cent quarante-trois, dans un camp de concentration nazi, le père Maximilien Kolbe, un prêtre franciscain, fut témoin d'une scène atroce. Un prisonnier s'était échappé et, en représailles, dix hommes devaient mourir de faim dans un bunker souterrain. L'un des condamnés, François Gajowniczek, père de famille, pleurait : "Ma femme, mes enfants !" Sans hésiter, le père Kolbe s'avança vers le commandant SS : "Je veux prendre sa place." Le nazi, stupéfait, demanda : "Pourquoi ?" "Parce que je suis prêtre et qu'il a une famille." Dans ce bunker de la mort, pendant deux semaines, le père Kolbe réconforta ses compagnons d'infortune, transformant l'enfer en chapelle. Quand les gardiens vinrent pour l'achever d'une injection mortelle, ils le trouvèrent serein, les yeux levés vers le ciel. François Gajowniczek survécut à la guerre et témoigna jusqu'à sa mort de ce sacrifice qui avait sauvé sa vie. Voilà l'image terrestre du sacrifice céleste !

Victor Hugo nous rappelle cette vérité profonde : "Aimer, c'est agir." Et l'amour de Christ s'est manifesté par l'action suprême du don de Sa vie.

En Ésaïe cinquante-trois : le verset cinq, le prophète annonce cette vérité prophétique : "Mais Il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, et c'est par Ses meurtrissures que nous sommes guéris."

Bien-aimés du Seigneur,

Cette quête sacrificielle trouve son apogée dans une joie qui fait trembler les fondements du ciel. Découvrons ensemble cette allégresse divine qui éclate lorsqu'une âme perdue retrouve le chemin de la bergerie céleste. Oui,

LA JOIE CÉLESTE MANIFESTÉE.

"Réjouissez-vous ! J'ai retrouvé Mon fils !" Ce cri de victoire du cantique résonne dans l'éternité comme le plus beau des cantiques. Car la joie de Dieu quand Il retrouve une brebis perdue dépasse toute allégresse terrestre.

Dans une banlieue difficile de Paris, l'abbé Pierre avait créé un foyer pour les plus démunis. Parmi eux, Jean-Michel, ancien détenu, toxicomane, avait sombré dans la déchéance totale. Un soir de décembre, il disparut avec l'argent des dons destinés au repas de Noël des sans-abris. Tous le condamnaient, mais l'abbé Pierre refusait d'abandonner. Pendant trois mois, il arpenta les rues, visita les centres de désintoxication, contacta tous les hôpitaux. Un matin de printemps, on lui téléphona : Jean-Michel agonisait dans un hôpital de banlieue. L'abbé Pierre accourut et resta à son chevet. Dans un souffle, Jean-Michel murmura : "Pardonnez-moi, mon Père." "Tu es pardonné, mon fils. Dieu t'aime." Jean-Michel survécut, se convertit sincèrement et devint lui-même aidant social. Le jour de sa première communion, l'abbé Pierre pleura de joie devant l'assemblée : "Mes amis, regardez ! Voici mon fils qui était mort et qui est revenu à la vie !" Cette joie terrestre n'était qu'un pâle reflet de l'allégresse céleste...

William Shakespeare nous enseigne : "La joie partagée est une double joie ; la peine partagée est une demi-peine." Combien plus grande est la joie divine partagée avec tous les anges du ciel !

En Luc quinze : le verset dix, Jésus révèle cette vérité glorieuse : "De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent."

Frères et sœurs bien-aimés,

Alors que résonnent encore dans nos cœurs les échos de ce cantique céleste, nos âmes sont bouleversées par la profondeur de l'amour divin révélé. La quête divine inlassable, le sacrifice rédempteur consenti et la joie céleste manifestée constituent les trois piliers de cette vérité glorieuse : nous sommes aimés d'un amour qui dépasse toute mesure.

Peut-être êtes-vous ce soir cette brebis perdue qui erre dans l'obscurité du péché, de la solitude ou du désespoir. Sachez-le : le Berger vous cherche ! Il a quitté les quatre-vingt-dix-neuf pour vous retrouver. Il a versé Son sang pour vous racheter. Il Se réjouit déjà de votre retour !

Peut-être êtes-vous de ceux qui se croient en sécurité dans la bergerie. Mais souvenez-vous : nous avons tous été un jour cette brebis perdue que la grâce a retrouvée. Ne regardons jamais avec mépris ceux qui errent encore. Participons plutôt à cette quête divine en étendant nos mains vers ceux qui se perdent.

Car voici la promesse éternelle qui transcende tous nos égarements : "Et sur les monts battus par l'orage, par les rocs et les précipices, un cri monta vers le saint rivage : Réjouissez-vous ! J'ai retrouvé Mon fils !"

En Jean dix : le verset onze, Jésus déclare cette vérité suprême : "Je suis le bon Berger. Le bon Berger donne Sa vie pour Ses brebis." Et en Jean dix : le verset vingt-huit, Il ajoute cette assurance éternelle : "Je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de Ma main."

Que cette certitude habite en nous ! Que cette joie nous transporte ! Que cet amour nous transforme ! Car nous ne sommes plus des brebis perdues, mais des enfants retrouvés, rachetés par le sang précieux de l'Agneau de Dieu !

Et un jour, quand retentira la trompette finale, nous entendrons ce cri de victoire définitive : "Réjouis-toi, le Seigneur ramène les Siens ! Réjouis-toi, le Seigneur ramène les Siens !"

Qu'il en soit ainsi. Amen. Amen.

 

vendredi 8 août 2025

Les Œuvres Magnifiques

 

« Que tes œuvres sont en grand nombre, ô Eternel !
Tu les as toutes faites avec sagesse. La terre est remplie de tes biens. »

Psaume cent quatre : vingt-quatre.

Nous donnons pour titres au message :

 

La Création Éternelle.

La Puissance Créatrice.

La Grandeur Suprême.


Les Œuvres Magnifiques.

Frères et sœurs bien-aimés,

Que reste-t-il quand tout s'effondre ? Que demeure-t-il quand les civilisations sombrent dans l'oubli ? Que subsiste-t-il quand les empires les plus puissants ne sont plus que poussière ? Aujourd'hui, face à l'instabilité de notre monde, face à l'éphémère de nos constructions humaines, une question cruciale nous hante : sur quoi peut-on vraiment compter dans cette existence fragile ?

Aujourd’hui, nous contemplons l'unique réalité qui traverse les siècles sans faillir : les œuvres magnifiques de l'Eternel. Tandis que nos réalisations humaines s'effritent, Sa création témoigne encore de Sa puissance. Tandis que nos institutions chancellent, Sa parole demeure ferme comme le roc.

Mes bien-aimés, imaginez que vous vous trouviez sur les ruines fumantes d'une grande métropole. Les gratte-ciels qui semblaient défier le ciel gisent en décombres. Les technologies les plus sophistiquées ne sont plus que ferraille tordue. Les œuvres d'art les plus précieuses ont été réduites en cendres. Tout ce que l'humanité avait construit avec tant d'orgueil n'est plus qu'un amas de débris silencieux.

Mais levez les yeux ! Au-dessus de cette désolation, les étoiles brillent encore de leur éclat éternel, exactement comme au premier jour de la création. Le soleil se lève toujours à l'orient, fidèle au rendez-vous que Dieu lui a fixé depuis des millénaires. Les saisons continuent leur danse millénaire, obéissant aux lois que l'Eternel a gravées dans la nature.

Cette vision saisissante nous confronte à une vérité qui ébranle notre suffisance humaine : nous ne sommes que des passagers éphémères sur cette terre, mais les œuvres de Dieu traversent les âges sans prendre une ride.

Le cantique que nous méditons Aujourd’hui nous invite à cette prise de conscience bouleversante : « Je chanterai, Seigneur, Tes œuvres magnifiques, Ton auguste pouvoir, Ta suprême grandeur. » Mais sommes-nous vraiment conscients de la magnificence de ces œuvres divines qui nous entourent ? Ou bien nos yeux, aveuglés par l'agitation quotidienne, ont-ils perdu la capacité de s'émerveiller devant les prodiges du Créateur ?

Regardez autour de vous : que de merveilles nous tenons pour acquises ! Le battement régulier de votre cœur, le miracle de votre respiration, la complexité stupéfiante de votre cerveau qui traite en ce moment même ces paroles... Tout cela témoigne d'un Architecte dont la sagesse dépasse infiniment notre entendement.

Mais la tragédie de notre époque, c'est que l'homme moderne, ivre de ses découvertes scientifiques, a oublié de lever les yeux vers Celui qui a conçu les lois qu'il ne fait que découvrir. Il dissèque la création mais ignore le Créateur. Il analyse les effets mais nie la Cause première.

Aujourd’hui, bien-aimés, nous explorerons ensemble trois dimensions fondamentales des œuvres magnifiques de Dieu : d'abord, la puissance créatrice qui a fait surgir l'univers du néant par Sa seule parole ; ensuite, la sagesse organisatrice qui maintient l'harmonie cosmique depuis des millénaires ; et enfin, la permanence éternelle qui défie le temps et garantit la stabilité de toutes choses.

Car derrière chaque galaxie qui tournoie dans l'espace, derrière chaque atome qui vibre dans la matière, derrière chaque battement de cœur qui rythme la vie, se révèle la signature d'un Dieu infiniment grand, infiniment sage, infiniment fidèle.

En effet, La force divine qui engendra l'univers entier par Sa seule parole révèle une puissance qui dépasse infiniment tout ce que l'intelligence humaine peut concevoir ou imaginer. Oui :

LA PUISSANCE CRÉATRICE SOUVERAINE.

Frères et sœurs bien-aimés, laissez-moi vous raconter l'histoire bouleversante du professeur André Mansion, ce brillant astrophysicien qui dirigeait l'observatoire de Haute-Provence et dont la vie fut transformée par une nuit d'observation extraordinaire.

André avait consacré quarante années de sa vie à scruter les mystères de l'univers. Athée convaincu, il considérait la science comme l'unique source de vérité et rejetait avec mépris toute dimension spirituelle de l'existence. Pour lui, l'univers n'était qu'un gigantesque mécanisme sans âme, produit du hasard et gouverné par des lois aveugles.

Une nuit de décembre, alors qu'il observait une galaxie lointaine à travers le télescope le plus puissant de l'observatoire, André fut soudain saisi d'un vertige métaphysique. Cette galaxie contenait plus de cent milliards d'étoiles, et il existait des milliards d'autres galaxies semblables ! L'immensité de l'univers le frappa comme une révélation fulgurante.

Mais ce qui l'ébranla davantage encore, c'est la perfection mathématique qui gouvernait ce cosmos gigantesque. Chaque planète suivait sa trajectoire avec une précision d'horloger. Chaque étoile obéissait aux mêmes lois physiques. L'univers entier fonctionnait comme une symphonie cosmique d'une harmonie parfaite.

Cette nuit-là, André comprit que derrière cette organisation stupéfiante se cachait nécessairement une Intelligence suprême. Il murmura pour la première fois de sa vie ces mots du cantique : « Oh ! que de l'Eternel, la parole est féconde ! L'univers fut jadis, l'ouvrage de Sa voix ; Il dit... les éléments, le ciel, la terre et l'onde du néant sortent à la fois. »

Cette puissance créatrice souveraine, mes bien-aimés, dépasse tout ce que notre imagination peut concevoir ! En la Genèse premier chapitre : le verset trois, nous lisons : « Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. » Une seule parole, et des milliards de galaxies jaillissent du néant !

Dans la lettre aux Hébreux le chapitre onze : le verset trois, l'auteur sacré nous révèle : « C'est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu'on voit n'a pas été fait de choses visibles. »

Comme l'exprimait si justement Albert Einstein : « Le plus incompréhensible, c'est que l'univers soit compréhensible. » Cette compréhensibilité témoigne d'un Esprit qui a conçu les lois que nous découvrons !

Cette puissance créatrice qui fit naître l'univers continue de se manifester dans la sagesse organisatrice qui maintient toutes choses dans un équilibre parfait.

En effet, L'intelligence divine qui coordonne tous les éléments de la création dans une harmonie parfaite révèle une sagesse qui surpasse infiniment la compréhension humaine la plus subtile. Oui :

LA SAGESSE ORGANISATRICE PROVIDENTIELLE.

Bien-aimés en Jésus-Christ, permettez-moi de partager avec vous l'histoire extraordinaire du docteur Marie Fontaine, cette éminente biologiste qui découvrit la main de Dieu dans l'infiniment petit.

Marie dirigeait une équipe de recherche sur la génétique moléculaire dans l'un des laboratoires les plus avancés d'Europe. Rationaliste convaincue, elle voyait dans l'ADN un simple programme chimique résultant de millions d'années d'évolution aveugle. La vie n'était pour elle qu'un phénomène matériel complexe, certes, mais dépourvu de toute dimension transcendante.

Un jour, en analysant la structure d'un simple virus, Marie fut saisie d'une stupéfaction qui allait changer sa vision du monde. Ce micro-organisme, invisible à l'œil nu, contenait un programme informatique d'une sophistication qui dépassait tous les supercalculateurs de la planète ! Chaque cellule vivante renfermait plus d'informations que toutes les bibliothèques du monde réunies !

Mais ce qui la bouleversa davantage encore, c'est l'interconnexion parfaite de tous les systèmes vivants. L'abeille et la fleur, le prédateur et sa proie, l'oxygène et la photosynthèse... Tout s'articulait dans un équilibre si délicat qu'une seule erreur de programmation aurait anéanti la vie sur terre.

Cette nuit-là, Marie contempla pour la première fois sa propre main avec émerveillement. Cette main contenait trente-sept milliards de cellules, chacune plus complexe qu'une usine géante, toutes coordonnées dans une harmonie parfaite ! Elle comprit soudain que derrière cette organisation prodigieuse se révélait une Sagesse infiniment supérieure à toute intelligence humaine.

Cette sagesse organisatrice providentielle, mes frères et sœurs, nous entoure de toutes parts ! En la lettre aux Colossiens premier chapitre : le verset dix-sept, Paul nous révèle : « Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en Lui. »

Dans le livre de Job au chapitre trente-huit : les versets quatre à sept, l'Eternel interroge Job : « Où étais-tu quand je fondais la terre ? Dis-le, si tu as de l'intelligence. Qui en a fixé les dimensions, le sais-tu ? Ou qui a étendu sur elle le cordeau ? Sur quoi ses bases sont-elles appuyées ? Ou qui a posé sa pierre angulaire, alors que les étoiles du matin éclataient en chants d'allégresse, et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie ? »

Comme l'affirmait si profondément Louis Pasteur : « Un peu de science éloigne de Dieu, mais beaucoup y ramène. » Plus nous sondons les mystères de la création, plus nous découvrons la sagesse du Créateur !

Cette sagesse qui organise l'univers avec tant de perfection nous conduit vers une réalité encore plus rassurante : la permanence éternelle de Celui qui a tout créé.

En effet, La stabilité divine qui traverse tous les bouleversements de l'histoire humaine offre à l'âme inquiète l'ancrage inébranlable dont elle a besoin pour affronter l'incertitude de l'existence. Oui :

LA PERMANENCE ÉTERNELLE IMMUABLE.

Bien-aimés du Seigneur, laissez-moi vous narrer l'histoire poignante de Jean-Claude Morin, ce vieux gardien du phare de Cordouan qui découvrit la fidélité de Dieu à travers cinquante années de tempêtes et d'épreuves.

Jean-Claude avait pris son poste de gardien à vingt ans, plein d'enthousiasme et de projets d'avenir. Mais la vie l'avait durement éprouvé : la mort de sa jeune épouse dans un accident, la perte de son fils unique à la guerre, la solitude qui rongeait son cœur vieillissant. Chaque tempête qui s'abattait sur son phare semblait faire écho aux bourrasques qui dévastaient son âme.

Pourtant, nuit après nuit, année après année, Jean-Claude continuait d'allumer son phare. Il avait vu passer deux guerres mondiales, des révolutions, des catastrophes naturelles, des changements de régimes politiques. Tout semblait instable et éphémère autour de lui. Les modes passaient, les idéologies s'effondraient, les certitudes humaines s'écroulaient.

Mais une chose demeurait inchangée : chaque matin, le soleil se levait exactement à l'heure prévue. Chaque soir, les étoiles reprenaient leur garde éternelle. Les marées obéissaient toujours aux mêmes lois immuables. La création continuait sa marche majestueuse, indifférente aux turbulences humaines.

Un soir d'automne, à soixante-dix ans, Jean-Claude contempla une dernière fois l'océan depuis son phare. Il comprit soudain que cette fidélité de la nature révélait la fidélité de son Créateur. Si Dieu maintenait les astres sur leur course depuis des millénaires, Il pouvait aussi maintenir une âme humaine dans Sa paix ! Les mots du cantique jaillirent spontanément de ses lèvres : « Le monde passera ; ce superbe édifice un jour s'ébranlera jusqu'en ses fondements. Ta sagesse, grand Dieu, Ta bonté, Ta justice subsisteront dans tous les temps. »

Cette permanence éternelle immuable, mes bien-aimés, c'est notre ancrage dans les tempêtes de l'existence ! En la lettre aux Hébreux treize : le verset huit, nous lisons : « Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui, et éternellement. »

Dans le livre d'Esaïe au chapitre quarante : les versets six à huit, le prophète proclame : « Toute chair est comme l'herbe, et tout son éclat comme la fleur des champs. L'herbe sèche, la fleur tombe, quand le souffle de l'Eternel passe dessus. Certainement le peuple est comme l'herbe : l'herbe sèche, la fleur tombe, mais la parole de notre Dieu subsiste éternellement. »

Comme l'exprimait si magnifiquement Victor Hugo : « Les empires passent, Dieu demeure. » Dans un monde en perpétuel changement, Il est notre roc inébranlable !

Frères et sœurs en Jésus-Christ, nous voici parvenus au terme de cette contemplation des œuvres magnifiques de l'Eternel, mais au commencement d'une vie nouvelle d'émerveillement devant Sa création !

Nous avons découvert ensemble que la puissance créatrice souveraine de Dieu se révèle dans l'immensité stupéfiante de l'univers qu'Il a fait surgir du néant par Sa seule parole. Nous avons contemplé la sagesse organisatrice providentielle qui coordonne tous les éléments de la création dans une harmonie parfaite. Nous avons trouvé refuge dans la permanence éternelle immuable qui nous assure que notre Dieu ne change jamais.

Mes bien-aimés, cessons d'être des aveugles qui traversent un musée sans voir les chefs-d'œuvre qui les entourent ! Cessons d'être des sourds qui assistent à une symphonie cosmique sans entendre la mélodie divine ! Cessons d'être des ingrats qui jouissent des bienfaits de la création sans reconnaître la main du Créateur !

Regardez le ciel étoilé qui s'étend au-dessus de nos têtes ! Chaque étoile chante la gloire de Celui qui l'a allumée ! Regardez la terre fertile qui s'étend sous nos pieds ! Chaque fleur proclame la beauté de Celui qui l'a créée ! Regardez votre propre corps, ce temple vivant ! Chaque battement de cœur témoigne de l'amour de Celui qui vous a formés !

Le cantique que nous avons médité devient alors notre confession de foi : « Je chanterai, Seigneur, Tes œuvres magnifiques, Ton auguste pouvoir, Ta suprême grandeur ; aux concerts de tes saints, j'unirai les cantiques que pour toi me dicte mon cœur. »

Au Psaume dix-neuf : les versets un à quatre, David proclame : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l'étendue manifeste l'œuvre de Ses mains. Le jour en instruit un autre jour, la nuit en donne connaissance à une autre nuit. Ce n'est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont on n'entende point le son. Leur retentissement parcourt toute la terre, leurs accents vont aux extrémités du monde. »

Mes frères et sœurs, dans un monde qui sombre dans le matérialisme et perd le sens du sacré, soyons les témoins émerveillés des œuvres magnifiques de notre Dieu ! Que notre vie tout entière devienne un cantique de louange ! Que chaque lever de soleil ravive notre reconnaissance ! Que chaque souffle nous rappelle Sa bonté !

Car bientôt, très bientôt, nous contemplerons face à face Celui dont nous n'apercevons aujourd'hui que les œuvres ! Bientôt nous chanterons avec les anges le cantique éternel : « Saint, saint, saint est l'Eternel des armées ! toute la terre est pleine de Sa gloire ! »

En attendant ce jour glorieux, que nos cœurs vibrent d'émerveillement devant chaque manifestation de Sa puissance ! Que nos lèvres s'ouvrent pour proclamer Sa grandeur ! Et que nos vies témoignent que nous servons le Dieu qui a créé toutes choses et qui les maintient par la parole de Sa puissance !

Dans la première lettre de Pierre au chapitre premier : le verset vingt-cinq, l'apôtre nous assure : « Mais la parole du Seigneur demeure éternellement. Et cette parole est celle qui vous a été annoncée par l'Évangile. »

Qu'il en soit ainsi. Amen. Amen.

jeudi 7 août 2025

Etude de la lettre de l’apôtre Paul aux Philippiens,

 

PHILIPPIENS

1 :1-2

Frères et Sœurs bien-aimés,

               Lors de la dernière présentation, nous avons fait un panorama de la lettre de l’apôtre Paul aux Philippiens, qui révèle dans son ensemble :

a)          Un exemple d’amour manifesté,

b)          Un échantillon de fraternité pratiquée

c)          Un élan de joie expérimentée

 

              Nous avons relevé également que La lettre aux chrétiens de Philippe est

                            A.          Doctrinale   B.              Ecclésiale et C.          Christocentrique

              Nous avons enfin, versets à l’appui, déduit que d’un certain point de vue, cette lettre est :

  • Chaleureuse et intime dans son approche
  • Spontanée et excentrique dans sa composition
  • Pratique et consolante dans sa nature.
  • Joyeuse au fond par le ton.
  • Brève et formelle dans son message.
  • Biographique par des informations.
  • Théologique et fondamentale dans le fond

               Nous avons promis, au temps que Dieu nous accorderait, d’étudier avec vous les deux premiers versets du premier chapitre.             

              Aux deux premiers versets du premier chapitre il est écrit : « Paul et Timothée, serviteurs de Jésus-Christ, à tous les saints en Jésus-Christ qui sont à Philippes, aux évêques et aux diacres : que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ ! »

 

              Nous vous demandons d’observer et de noter qu’une conjonction de coordination est utilisée en quatre fois par l’apôtre, faisant toujours des paires, comme on le dit bien : les deux font la paire.

a)       Paul et Timothée : Deux grandes figures du Nouveau Testament

b)      Evêques et diacres : Deux grandes positions dans l’Eglise de Jésus-Christ.

c)       La grâce et la paix : Deux grands souhaits exprimés par l’apôtre.

d)      Dieu notre Père et Jésus Christ le Seigneur : Deux grands embranchements de la Source éternelle.

 Considérons la première paire :

I

PAUL ET TIMOTHEE :

DEUX GRANDES FIGURES DU NOUVEAU TESTAMENT

               Pourquoi, l’apôtre Paul fait-il référence à Timothée, comme si ce dernier aurait été co-auteur de la lettre, alors que le reste de l’écriture en révèle le contraire ?

               De nombreuses raisons surgissent pour étayer une explication. Non seulement :

1)       Timothée accompagna Paul en de nombreuses occasions. Et, qu’il fut à ses cotes en Galatie, à Troas, à Philippes, à Thessalonique à Bérée. Actes 17.14

2)       Timothée était aux cotés de l’apôtre lors de la fondation de l’Eglise a Philippes.

3)       Timothée n’a pas eu et, en bon serviteur de Jésus-Christ, n’aurait pu avoir le caractère de Demas, 2 Timothée 4 :10 Paul écrit : « … Démas m’a abandonné, par amour pour le siècle présent, et il est parti pour Thessalonique … » ; Ni d’Alexandre le forgeron. 2 Timothée 4 :14 « Alexandre, le forgeron, m’a fait beaucoup de mal … »

4)       1 Timothée 1 :2 « à Timothée, mon enfant légitime en la foi … » 1 Corinthiens 4 : 17 « … je vous ai envoyé Timothée, qui est mon enfant bien-aimé et fidèle dans le Seigneur ; … »

 Mais, la plus grande de toutes les raisons à évoquer :

5)       Timothée, le voilà encore à Rome pour le soutenir, tandis qu’il est en prison.

6)       Le jeune Timothée porte bien, tout comme Paul, le titre de serviteur de Jésus-Christ, car il s’est engagé dans le ministère, il a voyagé avec l’apôtre, et partagé ses travaux. Alors, Paul écrit : « Paul et Timothée, serviteurs de Jésus-Christ… »

               Y-aurait-il de nos jours de réels associés dans le champ du Seigneur à l’instar de Paul et Timothée ?

Ne serait-ce pas à eux de chanter : « Ah ! qu’il est beau de voir des frères d’un même amour unis entre eux… »

Un exemple humain de fraternité et de collaboration à imiter.

 

Considérons la deuxième paire :

II

EVEQUES ET DIACRES :

DEUX GRANDES POSITIONS DANS L’EGLISE DE JESUS-CHRIST.

               En effet si l’apôtre a fait mention de tous les saints, il est superflu de mettre en relief les évêques et les diacres puisqu’ils en font partie. Et pourquoi donc, demanderions-nous à l’apôtre ? C’est l’explication de l’évangéliste Matthieu qui nous aidera à mieux comprendre le pourquoi. En Matthieu 6 les versets 22 et 23, il est écrit : « L’œil est la lampe du corps. Si ton œil est en bon état, tout ton corps sera éclairé ; mais si ton œil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres ! »

              Les évêques et les diacres sont des phares placés dans l’Eglise de Jésus-Christ. Que c’est bien et beau de dire que ces yeux de l’Eglise sont en bon état.

Les évêques sont bergers pour conduire dans la lumière le troupeau du Seigneur.

               Les diacres sont les aides immédiats du berger pour apporter assistance et secours.

              A constater l’œuvre d’amour manifesté, ceux de l’Eglise de Philippe que l’apôtre mentionne semblent avoir été de bons conducteurs.

La position d’évêque et celle de diacres sont deux grandes positions pour l’avancement de l’Eglise de Jésus-Christ.

 Considérons la troisième paire :

III

LA GRACE ET LA PAIX :

DEUX GRANDS SOUHAITS EXPRIMES PAR L’APOTRE.

               La grâce et la paix, ont-elles un rapport de liaison, de coordination. L’apôtre Paul aurait-il raison à les associer ? Oui :

a)       La grâce : Elle est porteuse et mère de la paix. C’est une faveur, accordée par Dieu sans qu’elle soit due, ni méritée.

              Loin de reconsidérer, les différents aspects de la grâce : tels : la grâce commune, la grâce libératrice, la grâce protectrice etc. ; ayons à l’esprit : la préférée de toutes : la grâce salvatrice. C’est un don gratuit de Dieu (en et par Jésus-Christ : (Ephésiens 1 :4 et Actes 4 :12). C’est un don de Dieu qui assure l'homme d'une destinée éternelle et bienheureuse.

 

              Et puisqu’aux yeux de Dieu, rien n’a de valeur monétaire, l’auteur du livre des proverbes aurait raison de dire : Proverbes 22 :1b « … la grâce vaut mieux que l’argent et que l’or. » Alors, en Jésus-Christ c’est par grâce, que la grâce nous est donnée ; au point que l’évangéliste Jean écrit : Jean 1 :16 « Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce … » En effet :

                                                                        i.       Grace à la grâce de Dieu : le pécheur est pardonné.

                                                                      ii.       Grace à la grâce de Dieu : La réconciliation est réalisée

                                                                    iii.       Grace à la grâce de Dieu : Le salut est accordé

                                                                    iv.       Grace à la grâce de Dieu, le ciel nous est ouvert.

              En nous donnant la mère, la fille nous est aussi donnée. C’est dire, qu’en nous accordant la grâce, la paix nous est donnée. Paul les a rattachées pour en avoir fait l’expérience sur la route de Damas. Gracié de Jésus-Christ, il a dû dire a d’autres, particulièrement aux chrétiens d’Ephese : Ephésiens 2 :8 « C’est la grâce vous êtes sauves par le moyen de la foi et cela ne vient pas de vous c’est le don gratuit de Dieu » Et aux chrétiens de Rome il eut à dire : Romains 5 :1 « Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, »

               Le premier souhait de Paul : la grâce, le second : la paix. Ceux qui eurent le privilège d’étudier avec nous le seul chapitre que Jude a écrit aux chrétiens de tous les temps, doivent se rappeler que :

             En ce qui concerne la paix : Et Paul et Jude, chacun pour sa part a exprimé ce vœu puisqu’il sait combien grande est sa nécessité pour le croyant.  Car la paix c’est la tranquillité de l’esprit. C’est l’état d'âme qu'aucune inquiétude ne vient troubler

 Bannissant le doute et la peur :

·        La paix : Elle préserve la pensée du croyant des troubles occasionnés par l’adversaire.

·        La paix : Elle conforte au croyant l’assurance de son salut en Jésus-Christ.

·        La paix : Elle sécurise à la faveur du croyant la confiance placée en Jésus-Christ.

               Et c’est avec raison que Jésus-Christ, rassurant ses disciples, leur disait : Jean 14 :27 « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point. »

 Bien plus la paix résulte de : 

  • La connaissance, (Je sais qu’Il est Maitre et le Souverain de l’univers) 
  • La confiance (Je sais en Qui j’ai cru) et 
  • La conscience (Dieu ne fait jamais défaut à celui qui le cherche)

               Oui, de la connaissance, la confiance et la conscience du croyant qui sait qu’en toute circonstance :

a)       Dieu Pourvoira : Philippiens 4 :19 « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. »

b)      Dieu guidera… : Esaïe 49 :10 « Ils n’auront pas faim et ils n’auront pas soif ; Le mirage et le soleil ne les feront point souffrir ; Car celui qui a pitié d’eux sera leur guide, Et il les conduira vers des sources d’eaux. »

c)       Dieu fortifiera… : 1Pierre 5 :10 « Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus-Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. »

d)      Dieu soutiendra…, Ps 89 :21 89-22 « Ma main le soutiendra, Et mon bras le fortifiera. » Esaïe 41 :10 Ne crains rien, car Je suis avec toi ; Ne promène pas des regards inquiets, car Je suis ton Dieu ; Je te fortifie, Je viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite triomphante.

e)       Dieu délivrera…, 2Timothée 4 :18 « Le Seigneur me délivrera de toute œuvre mauvaise, et il me sauvera pour me faire entrer dans son royaume céleste. A lui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen ! »

f)         Dieu gardera…, Psaumes 121 :7 « L’Eternel te gardera de tout mal, Il gardera ton âme ; » Psaumes 121 :8 « L’Eternel gardera ton départ et ton arrivée, Dès maintenant et à jamais. »

Et de surcroit

g)       Dieu sauvera dès maintenant et à jamais. 2Timothée 4 :18 « Le Seigneur me délivrera de toute œuvre mauvaise, et il me sauvera pour me faire entrer dans son royaume céleste. A lui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen ! »

              Le croyant peut donc aisément chanter : « Quel repos ! Paix parfaite ! Et bonheur sous les ailes du Seigneur. »

 Considérons la quatrième paire :

IV

DIEU NOTRE PERE ET JESUS CHRIST LE SEIGNEUR:

DEUX GRANDS EMBRANCHEMENTS DE LA SOURCE ETERNELLE.

 

              Reconnaissons, que de l’unité parfaite de Dieu le Père et Jésus-Christ, il est impropre en un certain sens de parler de conjonction, puisque le Christ Lui-même eut à déclarer à Philippe : « Je suis dans le Père et le Père est en Moi. »

              La conjonction de coordination « et » ne s’associerait-elle pas à la préposition « avec » pour aider les témoins de Jéhovah à étayer l’infériorité de Jésus-Christ par rapport à Jéhovah, le Père ?

              Pour vous aider à mieux comprendre une approche explicative des coordinations, prenons un exemple anodin. Certains parleraient de la conjonction ou l’ajout de l’eau à la farine pour avoir une pâte. Ici, il faut bien reconnaitre que ces éléments sont différents par nature. Ils ont été au préalable des éléments séparés qui pour une cause ultérieure sont mélangés. Cependant, il importe de noter et accepter que Dieu notre Père et Jésus-Christ le Seigneur sont, de manière fonctionnelle, positionnelle, aux mieux par attribution, deux embranchements de la Source éternelle, que nul ne saurait diviser, étant de même nature et de même essence. Et pourquoi pas ?

              Nos expériences quotidiennes fourmillent d’exemples. J’en retiendrais pour explication, l’eau à l’état liquide, solide ou vapeur. J’en retiendrais l’eau contenue dans un récipient venant du Canada, qui mélangée à celle d’un récipient de la France, met l’homme au défi de les identifier selon la provenance. Et, comment expliquer ce phénomène ? L’essence et la nature de l’eau témoigne de sa parfaite unité.

               C’est en raison de la fonction législative du Père dont le vœu était la planification de notre salut, différente de la fonction exécutive du Fils dont le devoir était l’exécution du plan, que le Saint-Esprit porte l’apôtre à écrire : « Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ, … »

 Philippiens 1 :3-5

Si des deux premiers versets de la lettre de l’apôtre Paul aux Philippiens nous avons dit que deux font la paire. Puisque l’apôtre a aligné :

a)          Paul et Timothée : Deux grandes figures du Nouveau Testament

b)          Evêques et diacres : Deux grandes positions dans l’Eglise de Jésus-Christ.

c)          La grâce et la paix : Deux grands souhaits exprimés par l’apôtre.

d)          Dieu notre Père et Jésus Christ le Seigneur : Deux grands embranchements de la Source éternelle.

Aux versets trois, quatre et cinq du premier chapitre l’apôtre Paul exprime

a)      Les principales causes de ses remerciements à Dieu

b)      Les principales causes de sa joie par rapport aux philippiens

Ces versets sont ainsi formules : « Je rends grâces à mon Dieu de tout le souvenir que je garde de vous, ne cessant, dans toutes mes prières pour vous tous, de manifester ma joie au sujet de la part que vous prenez à l’Evangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant. »

Par ailleurs, non seulement il importe de noter les idées principales de ces versets, mais les renforcements qui y sont apportés et le pourquoi de ces accentuations. L’apôtre écrit :

a)       Je rends grâces à mon Dieu au lieu d’écrire je rends grâces à Dieu

b)      De tout le souvenir que je garde de vous tous, au lieu du souvenir que je garde de vous.

c)       Ne cessant, dans toutes mes prières pour vous tous, au lieu d’écrire : ne cessant dans mes prières pour vous.

De manifester ma joie au sujet de la part que vous prenez à l’Evangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant. »

On aurait pu dire que ces remarques n’ont aucune importance, mais au fond et pour l’apôtre les mots ont été bien choisis en raison de leur valeur étymologique pour mieux exprimer la pensée de l’apôtre.

1)       L’apôtre parle de son Dieu personnel pour le salut qui lui fut accordé en Jésus-Christ son Sauveur. Il déclare : « 

·        1 Timothée 1 :13 « …moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent. Mais j’ai obtenu miséricorde, … » 

·        En Ephésiens 2 :7 l’apôtre a fait référence à la volonté de Dieu « de montrer dans les siècles à venir l’infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. »

·        Actes 27 :23 « … Dieu à qui j’appartiens et que je sers … » Parole d’assurance prononcée par Paul quand le navire dans lequel il fut embarque avec d’autres pour l’Italie était en situation périlleuse.

Paul n’est pas le premier à laisser, aux générations de toutes les races et de toutes les classes, savoir que l’Eternel est son Dieu. Qu’on se rappelle : Moise, de Salomon, de David : L’Eternel est mon Berger.  Psaumes 23 :1 ; Et de Thomas : Mon Seigneur et mon Dieu. Alors l’apôtre parle de son Dieu.

2)       De tout le souvenir : Cela fait référence à de nombreuses occasions chaleureuses, empreintes de grâces et d’amour que les philippiens ont fait montre lors de leurs rencontres.

3)       Souvenir que je garde de vous tous : (Oui, de manière individuelle la mémoire de Paul est fidèle ; elle projette une image virtuelle des moments merveilleux de bonne compagnie.  Mais de tous, donc individuel ou en groupe, c’est extraordinaire et inexplicable dans un monde d’hypocrites et d’égoïstes.

Wow, ce souvenir nous laisse penser à une véritable leçon de fraternité.

4)       Toutes mes prières pour vous tous : De la mémoire de l’apôtre, jamais le nom ou le visage d’un chrétien de Philippe ne s’efface.

Voilà des idées secondaires qui devraient nous interpeller tous pour une vie de convivialité dans l’Eglise de Jésus-Christ.

Toujours nous référant à l’apôtre, revenons premièrement sur

a)      Les principales causes de ses remerciements à Dieu

Notons que Paul est en prison à Rome, loin de l’Eglise a Philippe, ne pouvant jouir de leur présence, il se nourrit de sa mémoire. Il le dit très clairement : (v :3) « Je rends grâces à mon Dieu de tout le souvenir que je garde de vous, … » 

Faute de détails l’apôtre nous laisse à deviner quelque peu. De ces Philippiens, ne serait-ce pas :

·        L’obéissance démontrée en de nombreuses circonstances.

·        La bonne attitude gardée en de nombreuses occasions.

·        L’attention portée en toute fraternité.

·        La relation étroite révélée parmi ou d’entre les frères dans la foi.

En vérité, les chrétiens de Philippe, de par leur comportement s’associeraient à l’auteur de l’épitre aux Hébreux pour dire aux chrétiens d’aujourd’hui : Hébreux 13 :17 « Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence, (Considération respectueuse à l'égard du berger ;  Considération, respect, politesse, et pourquoi pas des attitudes de civilité.) car ils veillent sur vos âmes comme devant en rendre compte ; qu’il en soit ainsi, afin qu’ils le fassent avec joie, et non en gémissant, ce qui ne vous serait d’aucun avantage. »

Se souvenant des chrétiens de Philippe, l’apôtre parle de sa joie.

Toujours nous référant à l’apôtre, revenons deuxièmement sur

b)      La principale cause de sa joie par rapport aux philippiens

·        Philippiens : « … la part que vous prenez à l’Evangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant. »

o   Sans répit, vous recevez l’évangile

o   Sans répit, vous écoutez l’évangile

o   Sans répit, vous méditez l’évangile

o   Sans répit, vous pratiquez l’évangile

o   Sans répit, vous partagez l’évangile

o   Sans répit, vous vivez l’évangile

Alors, le contenu de la prière de Paul est formule,

·        D’expressions d’actions de grâces à Dieu, (C’est-à-dire de remerciements, de reconnaissances à Dieu) 

·        De paroles de joies intenses et immenses.

Nous avons pu souligner les souvenirs joyeux que Paul a eu des chrétiens de Philippe. Quels souvenirs laissez-vous à vos frères dans la foi ?

Nous avons pu souligner les principales motivations à la prière de Paul. Quelles sont nos principales motivations dans nos prières ?

Nous avons pu entendre la part que les Chrétiens de Philippe prirent à l’évangile. Quelle part effective pouvez-vous mentionner de votre conversion à l’heure actuelle ?

Nous avons entendu le témoignage de Paul des chrétiens de Philippe. Votre leader pourrait-il autant en parler de vous ?

Toutefois, des Philippiens, Paul écrit : « Je rends grâces à mon Dieu de tout le souvenir que je garde de vous, ne cessant, dans toutes mes prières pour vous tous, de manifester ma joie au sujet de la part que vous prenez à l’Evangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant. »

Qu’il plaise au Saint-Esprit de Dieu de nous porter à réfléchir, nous examiner nous-mêmes, et illuminer nos pensées, pour être

a)       Des exemples de bons souvenirs pour nos frères et sœurs dans la foi ;

b)      Des feux de joies pour les autres,

c)       Des leçons formidables pour les générations futures.

 PHILPPIENS 1 : 6

Nous tenons à vous rappeler qu’aux versets trois, quatre et cinq du premier chapitre, nous avons dit que l’apôtre Paul exprime

c)      Les principales causes de ses remerciements à Dieu

d)      Les principales causes de sa joie par rapport aux philippiens

 Au verset six de ce même chapitre, l’apôtre parle de ce qu’il ressent par rapport à l’œuvre de Dieu aux cœurs des frères et sœurs de l’Eglise à Philippe. Il écrit : « Je suis persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ. »

Notons le sentiment fort qui le traverse. Il en parle de sa persuasion et avec persuasion. C’est dire qu’il est convaincu et assuré de ce qu’il parle. En effet, de quoi est-il persuadé ? De Qui est-il persuadé ? En raison de quoi est-il persuadé ?

A la première question, répondons que Paul est persuadé, en se rendant compte

a)       Du travail évident aux cœurs des Philippiens.

b)      De l’intérêt attentif et ininterrompu porté à l’évangile. (V :5)

c)       De l’amour fraternel que les philippiens exercent.

De Qui l’apôtre est-il persuadé ? Notons qu’il se réfère au pronom démonstratif « Celui » nous laissant à la recherche de l’Etre que ce pronom veut démontrer. Celui, oui Celui qui a commencé l’œuvre et qui soit capable de la rendre parfaite pour le jour de Jésus-Christ. 

En effet, la repentance, la croissance et la persévérance du Chrétien sont initiées, nourries, et assurées par quoi et par qui ? : La puissance merveilleuse du Saint-Esprit. C’est Lui qui conduira à la perfection son œuvre, commencée dans la vie des chrétiens à Philippes.

Pour répondre à la troisième question, disons que Paul est persuadé en raison :

a)       Du caractère de Dieu :  Paul a la pleine conviction que ce que Dieu promet, Il l’accomplit, soit dans le temps ou dans l’éternité. Et selon Nombres 23 :19a « Dieu n’est point un homme pour mentir, Ni fils d’un homme pour se repentir… »  Il est Immuable : C’est dire que sa décision est invariable et son entreprise, irréversible.

b)      De la grâce de Dieu : Jacques 1 :17 « … toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez Lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation. »

c)       De la puissance de Dieu : Fort de sa puissance Paul dira au deuxième chapitre le verset 13 « … c’est Dieu qui produit (puissance de production) en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. » Et c’est avec raison que Paul eut à dire à Timothée : 2 Timothée 1 :12b « … je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a la puissance de garder mon dépôt … ». Paul en apporta plus de lumière quand, de lui-même, il dit : Philippiens 4 :13 « Je puis tout par Celui qui me fortifie. »

De Dieu, Paul est persuadé en raison

d)      De la nature de son œuvre : Il s’agit d’une œuvre divine, indépendante de toute influence et action humaines

e)       De la valeur de son œuvre : Elle est précieuse, inestimable et éternelle.

f)        Du résultat de son œuvre :

                                                                        i.       Jude 1(e) : Les chrétiens sont : gardés pour Jésus-Christ.

                                                                      ii.       Jean 4 :2c-3 « Je vais vous préparer une place. Et, lorsque Je M’en serai allé, et que Je vous aurai préparé une place, Je reviendrai, et Je vous prendrai avec Moi, afin que là où Je suis vous y soyez aussi. »

                                                                    iii.       Philippiens 1 :23 « … être avec Christ, … »

g)       De la perfection de son œuvre : Cela arrivera à maturité,

                                                                        i.       Au jour de Jésus-Christ : Philippiens 1 :6

                                                                      ii.       Au jour de Christ : Philippiens 1 :10

                                                                    iii.       Au jour de la rédemption : Ephésiens 4 :30

Tenant compte de l’enseignement des théologiens relatives à la triple phase de la sanctification. Cela arrivera à maturité, parce qu’elle est positionnelle, progressive et finale.

En effet, 1 Corinthiens 1 :4-9 est à lire entièrement, mais spécifiquement au verset 8 il est écrit : « Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irréprochables au jour de notre Seigneur Jésus-Christ. »  Question de perfection. 

Telles sont les causes essentielles de la persuasion, l’assurance ou la conviction de l’apôtre. Alors, il écrit, Philippiens 1 :6 «   Je suis persuadé (Paul) que Celui (Dieu) qui a commencé en vous cette bonne œuvre (en vous : Philippiens) la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ. »

Immédiatement, il enchaine et écrit au verset sept : « Il est juste que je pense ainsi de vous tous, parce que je vous porte dans mon cœur, soit dans mes liens, soit dans la défense et la confirmation de l’Evangile, vous qui tous participez à la même grâce que moi. »

La formation travaillée et raffinée de Paul, liée à une rhétorique élevée quand surtout il prend la parole, tout cela est telle, que je demanderais au Saint-Esprit de nous illuminer et nous faciliter la compréhension de ce verset. Il importe de reconnaitre qu’il est du style de Paul d’intercaler des phrases d’idées secondaires aux principales. Prenons pour exemples Romains 12 :1 « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, » Dans sa deuxième lettre aux Corinthiens on y retrouve le même style : 2 Corinthiens 12 :2-3 « Je connais un homme en Christ, qui fut, il y a quatorze ans, ravi jusqu’au troisième ciel (si ce fut dans son corps je ne sais, si ce fut hors de son corps je ne sais, Dieu le sait). Et je sais que cet homme (si ce fut dans son corps ou sans son corps je ne sais, Dieu le sait) fut enlevé dans le paradis, et qu’il entendit des paroles ineffables qu’il n’est pas permis à un homme d’exprimer. »

Ainsi donc, son adresse aux Philippiens, le verset sept du chapitre premier, pourrait être formulée de la sorte : « Vous, qui tous participez à la même grâce que moi, Il est juste que je pense ainsi de vous tous, parce que je vous porte dans mon cœur, soit dans mes liens, soit dans la défense et la confirmation de l’Evangile »

Essayons maintenant d’analyser ce verset.  Reconnaissons que :

a)       C’est par pure grâce, que l’apôtre Paul lui-même est passé du rôle de persécuteur de l’Eglise de Jésus-Christ à celui de serviteur du Seigneur et de son peuple.

b)      C’est par grâce également, que des philippiens, comme tous les hommes de toutes les races, de toutes les classes, et de toutes les époques, vendus aux péchés, sont lavés par le sang salvateur de Jésus-Christ.

Alors, l’apôtre s’assemble au grand paquet et déclare : « Vous, qui tous participez à la même grâce que moi, »

L’apôtre a en effet écrit : « Il est juste que je pense ainsi de vous… » Cette partie fait référence :

a)       A l’assurance que Dieu rendra parfaite son œuvre gracieusement commencée aux cœurs des chrétiens à Philippe. Car en vérité, Dieu ne manquera pas de parfaire son œuvre. Sans aucune appréhension, il est juste que l’apôtre pense ainsi des Philippiens.

b)      A la place des chrétiens de Philippe au cœur même de l’apôtre. Ainsi donc, son vœu le plus cher, c’est de voir cette œuvre commencée en eux, achevée au jour de Christ. Les portant dans son cœur, sa joie sera parfaite de les revoir dans la gloire. Du spectacle merveilleux et glorieux, en être témoin, comme vous et moi, au jour de l’enlèvement de l’Eglise de Jésus-Christ. Être enfin, témoin de ces philippiens qu’il a eu le privilège d’initier à l’évangile, instruit des saintes écritures, et même de loin, réconforté dans la foi. Alors l’apôtre écrit : « Il est juste que je pense ainsi de vous, parce que je vous porte dans mon cœur. »

L’apôtre Paul a ajouté : « soit dans mes liens, soit dans la confirmation de l’évangile. » Il importe de se rappeler que toutes ces belles paroles transcrites par la plume de l’apôtre, furent les pensées d’un homme au corps lié par des chaines, mais à l’âme heureusement libérée, pour continuer l’œuvre à laquelle le Seigneur l’a appelé : La confirmation de l’évangile.

Son fameux discours rapporté en Actes 26 traduit :

a)       Le revirement d’un homme transformé sur le chemin de Damas ;

b)      Le message d’un homme mandaté par le Christ ;

c)       La hardiesse d’un homme persuadé de l’évangile ;

De ce discours en voilà quelques bribes :

« … Je m'estime heureux, roi Agrippa, d'avoir aujourd'hui à me justifier devant toi … Je te prie donc de m'écouter avec patience. … j'ai vécu pharisien, selon la secte la plus rigide de notre religion. Et maintenant, je suis mis en jugement parce que j'espère l'accomplissement de la promesse que Dieu a faite à nos pères, et à laquelle aspirent nos douze tribus, qui servent Dieu continuellement nuit et jour. C'est pour cette espérance, ô roi, que je suis accusé par des Juifs ! 

Quoi ! vous semble-t-il incroyable que Dieu ressuscite les morts ? Pour moi, j'avais cru devoir agir vigoureusement contre le nom de Jésus de Nazareth. 10 C'est ce que j'ai fait à Jérusalem. J'ai jeté en prison plusieurs des saints, ayant reçu ce pouvoir des principaux sacrificateurs, et, quand on les mettait à mort, je joignais mon suffrage à celui des autres. 11 je les ai souvent châtiés dans toutes les synagogues, et je les forçais à blasphémer. Dans mes excès de fureur contre eux, je les persécutais même jusque dans les villes étrangères. 12 C'est dans ce but que je me rendis à Damas, avec l'autorisation et la permission des principaux sacrificateurs.

13 Vers le milieu du jour, ô roi, je vis en chemin resplendir autour de moi et de mes compagnons une lumière venant du ciel, et dont l'éclat surpassait celui du soleil. 14 Nous tombâmes tous par terre, et j'entendis une voix qui me disait en langue hébraïque : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. 15 Je répondis : Qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes.

16 Mais lève-tôt, et tiens-toi sur tes pieds ; car Je te suis apparu pour t'établir ministre et témoin des choses que tu as vues et de celles pour lesquelles Je t'apparaîtrai. 17 Je t'ai choisi du milieu de ce peuple et du milieu des païens, vers qui Je t'envoie, 18 afin que tu leur ouvres les yeux, pour qu'ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de satan à Dieu, pour qu'ils reçoivent, par la foi en moi, le pardon des péchés et l'héritage avec les sanctifiés. 

19 En conséquence, roi Agrippa, je n'ai point résisté à la vision céleste :  Agrippa dit à Paul : Tu vas bientôt me persuader de devenir chrétien ! 29 Paul répondit : Que ce soit bientôt, ou que ce soit tard, plaise à Dieu que non seulement toi, mais encore tous ceux qui m'écoutent aujourd'hui, vous deveniez tels que je suis, à l'exception de ces liens !

Ces paroles de Paul, traduisent la confirmation de l’évangile, bien qu’en les prononçant, il eut été dans les chaines.

Notons en effet, qu’en dépit de toute la difficile situation dans laquelle Paul se trouvait, il ne songeait qu’aux chrétiens de Philippe et leur témoignait son amour en jurant : Philippiens 1 :8 « … Dieu m’est témoin que je vous chéris tous avec la tendresse de Jésus-Christ. » Wow.

ETUDES PHILIPPIENS 1 :8-11

 Si l’apôtre Paul a reconnu que d’autres frères ont voyagé avec lui ; Si l’apôtre Paul a révélé que des frères ont assisté son ministère auprès des philippiens, si l’apôtre a mentionné le nom de Timothée dès le premier verset du chapitre premier ; pourquoi ne les cite-t-il pas et ne les prend-il pas pour témoins de son amour pour les chrétiens de Philippe ? Notons qu’il l’écrit noir sur blanc et très clairement : « Dieu m’est témoin… »

En effet l’apôtre est, nous le rappelons, un homme de conviction. Au besoin il en fait serment au plus haut degré.  Car quand d’autres penseraient que des intérêts personnels l’auraient lié en certaines circonstances ; quand des esprits malins lui auraient attribués toutes sortes de commérages ; quand d’autres lui auraient prêtés des idées populistes ou le désir de se faire voir ou aimer ; qu’ils lisent donc à la première lettre aux Thessaloniciens chapitre deux, le verset cinq, ce qu’il a très clairement écrit : « Jamais, en effet, nous n’avons usé de paroles flatteuses, comme vous le savez ; jamais nous n’avons eu la cupidité pour mobile, Dieu en est témoin. Nous n’avons point cherché la gloire qui vient des hommes, ni de vous ni des autres ; … » alors, si l’homme aurait méfiance à le croire, Paul choisit pour référence le Seul à pouvoir réellement rendre témoignage : C’est

a)       Celui qui sonde les cœurs et les reins

b)      Celui qui pénètre les cœurs et lit les pensées

c)       Celui qui voit tout et connait tout.

Qu’on se rappelle encore en effet, il est un homme de conviction. Dieu seul peut témoigner du sentiment élevé dont le cœur de Paul est envahi à la faveur des chrétiens de Philippe. 

A dire qu’il les chérit tous (aime tous, affectionne tous, les porte tous dans son cœur) (tous : sans exclusion ; tous sans réclusion, tous, sans retranchement de l’un au profit de l’autre ; tous sans excommunication) et cela avec la tendresse de Jésus-Christ ; (C’est-à-dire :la bonté de J-C ; la miséricorde de J-C, la compassion de Jésus-Christ.

Par cette déclaration faite aux Philippiens et rapportée au verset 8, l’apôtre laisse comprendre :

a)       Combien il voudrait les voir jouir de la grâce et du salut en Jésus-Christ.

b)      Combien il accepterait de souffrir pour qu’ils reçoivent l’évangile.

c)       Combien il voudrait les voir grandir dans la connaissance du Christ.

d)      Combien il souhaite les revoir au ciel, aux côtés de Jésus-Christ.

Et l’apôtre écrit : « Dieu m’est témoin que je vous chéris tous avec la tendresse de Jésus-Christ. » Et cet amour si grand et si fort, il va l’exprimer, mettant ainsi les chrétiens de Philippe au courant de ses intercessions auprès de Dieu pour la réalisation des vœux de son cœur les concernant. Et il écrit au versets 9, 10 et 11 « Et ce que je demande dans mes prières, c’est que votre amour augmente de plus en plus en connaissance et en pleine intelligence pour le discernement des choses les meilleures, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, remplis du fruit de justice qui est par Jésus-Christ, à la gloire et à la louange de Dieu. »

Et ce que je demande dans mes prières : Le contenu des prières de l’apôtre est essentiel dans les requêtes ; préférentiel dans les vœux ; substantiel dans les propos et vocationnel dans les résultats.

                                                                        i.       Essentiel dans les requêtes

Premièrement : C’est que votre amour augmente de plus en plus (accumulation : rassembler de manière progressive des éléments : bâtir) en connaissance

1.       L’amour de la connaissance

L’amour et le besoin d’avoir à l’esprit l’idée précise et complète de Jésus-Christ le Sauveur. L’amour et l’impatience d’être imbu de l’espérance qui s’attache à son appel. L’amour et la fièvre de savoir quelle est la richesse de la gloire de l’héritage réservé aux saints.

Bien plus, l’amour d’approfondir la connaissance

·        Dans les lois et les commandements de l’Eternel ;

·        Des ordonnances et les doctrines bibliques ;

·        De l’évangile de Jésus-Christ et la marche chrétienne

La première partie de sa demande : que votre amour augmente de plus en plus en connaissance

Deuxièmement : c’est que votre amour augmente de plus en plus en connaissance et en pleine intelligence

2.       L’amour de l’intelligence

L’amour de toujours mettre en exercice les fonctions mentales :

Sans nier l’importance de la foi chez le chrétien, l’apôtre l’invite ici à l’exercice des fonctions mentales. Alors que : L’exercice des fonctions mentales est soumis aux exigences de la scientificité : la méthode scientifique passe par l’observation, l’expérimentation et l’application. Notons en effet que la connaissance donne la main à l’observation, par la lecture méditative des Saintes Ecritures ; l’intelligence éclaire le chemin à l’expérimentation, une intelligence soumise à l’Esprit de Dieu ; et l’application est sœur jumelle de la pratique.

a)       L’intelligence pour observer et comprendre

b)      L’intelligence pour discerner entre le bien et le mal.

c)       L’intelligence pour choisir, vivre et jouir.

d)      L’intelligence pour devenir purs et irréprochables.

D’où le :

                                                                      ii.       Préférentiel dans les vœux

Comment préférentiel ? L’apôtre écrit : « pour le discernement des choses les meilleures » Ce sont des vœux en rapport aux choses les meilleures, non celles assurant le confort temporel sur la terre, mais celles qui conduisent au bonheur d’être avec Christ dans le séjour de la gloire éternelle.

Opter pour les choses les meilleures, c’est préférer, choisir, décider du vrai contre le faux, du bien contre le mal, de la pureté contre l’immoralité, de l’obéissance contre la transgression, bref du ciel contre l’enfer.

L’amour de la connaissance, l’amour de l’intelligence sont des points essentiels dans les requêtes de l’apôtre. Et l’essentiel dans les requêtes a conduit au préférentiel dans les vœux. Notons troisièmement :

                                                                   iii.       Substantiel dans les propos

Parler de substance ici, c’est faire référence à ce qu’il y a d’inaltérable dans les termes utilisés par l’apôtre. Les mots qu’il a choisis ont leurs valeurs étymologiques, c’est-à-dire tout en suivant scientifiquement l’évolution des mots à travers le temps, il convient de partir à la recherche des mots dans leur racine originale.

Notons les termes utilisés par l’apôtre : amour,

Connaissance : L’exercice de la faculté mentale pour saisir par intellect ou intuition, soit de manière objective ou subjective, rationnelle ou spéculative, expérimentale ou sensorielle un fait ou une réalité indéniable.

 Intelligence : L’exercice les fonctions mentales pour discerner et choisir.

 Discernement : La faculté expérimentale de l'esprit pour apprécier des choses à leur juste valeur ou apprécier des situations selon leur émergence, nature, évolution, objectif et finalité et, d'en juger avec bon sens et clarté.

Meilleur : c’est la qualité supérieure d’un objet, d’une chose ou d’un état, dans ses conditions les plus avantageuses, utiles ou agréables.

Pureté : État d’une âme non corrompue, une âme dépouillée de toutes souillures.

 Irréprochabilité : C’est l’état de celui à qui, on ne peut faire aucun reproche, aucune critique, l’homme auquel on ne peut adresser aucun blâme.

 Jour de Christ : C’est bibliquement et prophétiquement le jour de l’enlèvement de l’Eglise, le jour où Jésus-Christ rencontrera son Eglise dans les airs.

 Fruit de justice : c'est à la gloire et à la louange de Dieu, le fruit des œuvres de Jésus-Christ (le ticket du racheté) pour la vie éternelle.

Gloire et louange : termes d’honneur utilisés par les chrétiens pour célébrer les trois personnes en Dieu.

                                                                   iv.       Vocationnel dans les résultats

Vocationnel, compte tenu de l’attirance par laquelle l'être humain se sent appelé par Dieu a la vie éternelle par Jésus-Christ le Sauveur.  La vocation du racheté est la raison même de la prière de l’apôtre. Il le dit : « Afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, remplis du fruit de justice qui est par Jésus-Christ, à la gloire et à la louange de Dieu. »

Être purs et irréprochables :

a)       Irréalisable par l’homme.

                                                                        i.       Il importe de savoir que la pureté est loin d’être l’affaire du savon, de l’eau et de toutes les pratiques hygiéniques.

b)      Exécutable par Dieu

                                                                        i.       Il importe de retenir que seule la puissance purificatrice du sang de Christ peut laver l’homme de toutes ses iniquités.

 ETUDES PHILIPPIENS 1 :12-14

Après que l’apôtre eut salué les saints à Philippe, leur fit part du souvenir qu’il garde de leur convivialité, et ait prié en leur faveur, Il a tenu de leur assurer de l’effet de son emprisonnement. Il écrit aux versets 12, 13 et 14 de Philippiens le chapitre premier : « Je veux que vous sachiez, frères, que ce qui m’est arrivé a plutôt contribué aux progrès de l’Evangile. En effet, dans tout le prétoire et partout ailleurs, nul n’ignore que c’est pour Christ que je suis dans les liens, et la plupart des frères dans le Seigneur, encouragés par mes liens, ont plus d’assurance pour annoncer sans crainte la parole. »

Il y a des choses qui méritent d’être sues, bien examinées et appréciées ; Non avec des pensées qui chagrinent, mais avec l’esprit illuminé par le Saint-Esprit pour comprendre la volonté de Dieu et se réjouir du résultat. 

Je veux que vous sachiez, (déclaration forte en tonalite) frères, que ce qui m’est arrivé a plutôt contribué aux progrès de l’Evangile. Paul aurait pu dire : Tel est le plan du Seigneur me concernant et concernant mon ministère. Et c’est à ce point de vue que, l’apôtre tient à ce que les Philippiens soient informés des suites de son arrestation à Rome.

Notons par ailleurs que son arrestation, qui devrait nous servir de leçon, fut à la fois : un test de son caractère ; de sa conviction et de sa maturité :

a)      Un test de son caractère

                                                                                      i.       Loin d’être découragé de sa situation, l’apôtre a fait preuve de sérénité et de fermeté face aux épreuves.

Qu’on se réfère aux paroles de l’apôtre adressées aux chrétiens de Corinthe.  2 corinthiens 12 :10 « C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ ; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. »

                                                                                    ii.        Loin de renoncer à sa mission, l’apôtre, a fait preuve de ténacité, de hardiesse et même d’insolence.

Ténacité : Qu’on se souvienne. Quand des disciples prièrent Paul de ne pas monter à Jérusalem. Alors voilà ce qu’il dit, ce qui est rapporté en Actes 21 :12-13 « Alors il répondit : Que faites-vous, en pleurant et en me brisant le cœur ? Je suis prêt, non seulement à être lié, mais encore à mourir à Jérusalem pour le nom du Seigneur Jésus.

Hardiesse : Qu’on se souvienne. Car après s’être justifié pour sa défense devant Agrippa, et quand celui-ci prit la parole pour lui dire : Actes 26 :28 « Tu vas bientôt me persuader de devenir chrétien ! » Paul répondit : Actes 26 :29 « Que ce soit bientôt ou que ce soit tard, plaise à Dieu que non seulement toi, mais encore tous ceux qui m’écoutent aujourd’hui, vous deveniez tels que je suis, à l’exception de ces liens ! »

Insolence : Selon Actes 28 :17 En présence d’un soldat qui le gardait, Au bout de trois jours, Paul convoqua les principaux des Juifs ; verset 23 « Ils lui fixèrent un jour, et plusieurs vinrent le trouver dans son logis. Paul leur annonça le royaume de Dieu, en rendant témoignage, et en cherchant, par la loi de Moïse et par les prophètes, à les persuader de ce qui concerne Jésus. L’entretien dura depuis le matin jusqu’au soir. »

Loin d’être découragé de sa situation, loin de renoncer à sa mission, l’apôtre demeure un homme faisant preuves de ténacité, de hardiesse et d’insolence. Alors il écrit à ses frères de l’Eglise a Philippe : « Je veux que vous sachiez… »

b)      Un test de sa conviction

                                                                                      i.       L’apôtre est convaincu de son apostolat.  Sa conviction le porte à profiter de toutes circonstances ; en tout lieu ; et face toutes épreuves de poursuivre l’œuvre à laquelle il est mandate et rester attache à son Seigneur. Très clairement il déclara :

Romains 8 :35 « Qui nous séparera de l’amour de Christ ? (7 références) Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? » Il mentionna 7 autres références de conviction aux versets 38-39 « Car j’ai l’assurance que :

1)     Ni la mort ni la vie, c’est-à-dire les extrêmes expériences de l’homme. 

2)     Ni les anges ni les dominations, c’est-à-dire toutes les cohortes des cieux. (C.c.p., sidéral et atmosphérique.

3)     Ni les choses présentes ni les choses à venir, c’est-à-dire les visibles et les invisibles.

4)     Ni les puissances, c’est-à-dire toutes les forces maléfiques et malfaisantes.

5)     Ni la hauteur, c’est-à-dire toute la voute au-dessus de nos têtes.

6)     Ni la profondeur, c’est-à-dire jusqu’aux confins même de l’enfer.

7)     Ni aucune autre créature, c’est-à-dire personne, absolument personne ; ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.

                                                                                     ii.        L’apôtre est convaincu de sa course. Ses propres paroles seront rapportées par Luc en Actes 20 :24 La, on y lit « Mais je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu. »

Alors il écrit à ses frères de l’Eglise a Philippe, d’un ton fort : « Je veux que vous sachiez… »

c)      Un test de sa maturité.

                                                                                      i.       L’apôtre a démontré, par ses temps d’épreuves qu’il était parvenu à un développement spirituel élevé. Alors, il l’a dit plus loin. Galates 2 :20 « … si je vis, ce nest plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, … »

                                                                                    ii.        L’apôtre a démontré, par ses temps d’épreuves qu’il était parvenu à un développement spirituel pouvant le porter à supporter pour sa part, les souffrances avec joie, et pour d’autres, servir d’encouragement à la poursuite de l’œuvre.

a.      Souffrir avec joie,

                                                                                                                                                                          i.       Puisque nulle remarque de complaintes ou de murmures dans sa lettre.

                                                                                                                                                                        ii.        Puisque nulle renonciation à sa foi, ni de reproches à son Maitre,

Alors, d’un ton fort, il écrit à ses frères de l’Eglise a Philippe : « Je veux que vous sachiez… » Quoi précisément les frères et sœurs à Philippe devaient-ils savoir ? Et Paul continue « ce qui m’est arrivé »

1ere question : Qu’est ce qui est arrivé ?

Si vous et moi nous demanderions que s’était-il arrive ? Les philippiens savaient que l’apôtre a été mis en résidence surveillée à Rome. Actes 28 nous en donne les détails. Toutefois au verset 16 on y lit « Lorsque nous fûmes arrivés à Rome, on permit à Paul de demeurer en son particulier, avec un soldat qui le gardait. » 30 « Paul demeura deux ans entiers dans une maison qu’il avait louée. »

En effet n’étant point un criminel de droit commun, il n’y eut aucun forfait justifiant son arrestation et son emprisonnement. La seule cause évoquée et qui Lui était reprochée par les juifs c’est qu’il répandit les doctrines d'un certain Jésus de Nazareth.

2eme question : Comment cela est-il arrivé ? Paul : Une vie d’épreuves

Actes 18 :12 « … les Juifs se soulevèrent unanimement contre Paul, et le menèrent devant le tribunal, »

Actes 22 :22 « Ils l’écoutèrent jusqu’à cette parole. Mais alors ils élevèrent la voix, disant : Ote de la terre un pareil homme ! Il n’est pas digne de vivre. »

2 Corinthiens 11 :24 « cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un, »

3eme question : Pourquoi cela est-il arrivé ?

Actes 28 : 20b « … c’est à cause de l’espérance d’Israël que je porte cette chaîne. »

Pourquoi cela est-il arrivé ? Un serviteur de Dieu dans les chaines ?  En effet, Paul, loin d’être prisonnier des Romains, quoi qu’il le soit dans leurs chaines, mais de préférence, comme il l’a mentionné lui-même en Ephésiens 3 :1 ; en Philémon 1 :1 ; en Philémon 1 :9 oui plutôt : « Paul, prisonnier de Jésus-Christ, ... » Car, ce qui est arrivé à l’apôtre Paul a été prédit par le Christ Lui-même. Actes 9 :16 « et Je lui montrerai tout ce qu’il doit souffrir pour mon nom. »

Révisons le texte : Paul écrit : « Je veux que vous sachiez, frères, que ce qui m’est arrivé a plutôt contribué aux progrès de l’Evangile. » Frères Philippiens, loin de vous plaindre de persécutions, d’abus, d’emprisonnement, de chaines entravant mes déplacements, pensez et réjouissez-vous du progrès de l’évangile. 

Quoi dirions-nous : Prison et progrès, n’y a-t-il pas là, controverse, divergence ? Comment concilier la vie en prison au progrès de l’évangile ?

Le progrès de l’Evangile

Ceci peut et doit être considéré de plusieurs manières.

1)       L’apôtre, bavard quant à la proclamation de l’évangile, puisqu’il n’est pas un homme à se taire ; profite de son emprisonnement pour que les soldats de la garde prétorienne chargée par relai de sa surveillance entendent parler de Jésus, le grand Sujet de toutes les conversations de Paul. Et il s’en réjouit.

2)       Lors de la comparution de Paul par devant l’empereur, notons le bien, le nom du Christ a été ainsi prononcé et devant la plus haute instance judiciaire de l'empire.

3)       Ainsi, l’arrestation de Paul, l’emprisonnement de Paul, les chaines de Paul, le procès de Paul rendait possible en haut lieu, l’annonce et l’audition du message de l’évangile.

Alors, par la seule communication de bouche à oreilles ; Sans les moyens technologiques modernes ; Paul trop content parle du progrès de l’évangile. Et il eut à dire : Philippiens 1 :13-14 : « En effet, dans tout le prétoire et partout ailleurs, nul n’ignore que c’est pour Christ que je suis dans les liens, et la plupart des frères dans le Seigneur, encouragés par mes liens, ont plus d’assurance pour annoncer sans crainte la parole. »

LES PREDICATEURS ET LEURS MOTIVATIONS

Philippiens 1 :15-18

« Quelques-uns, il est vrai, prêchent Christ par envie et par esprit de dispute ; mais d’autres le prêchent avec des dispositions bienveillantes. Ceux-ci agissent par amour, sachant que je suis établi pour la défense de l’Evangile, tandis que ceux-là, animés d’un esprit de dispute, annoncent Christ par des motifs qui ne sont pas purs et avec la pensée de me susciter quelque tribulation dans mes liens.   Qu’importe ? De toute manière, que ce soit pour l’apparence, que ce soit sincèrement, Christ n’est pas moins annoncé : je m’en réjouis, et je m’en réjouirai encore. »

Nombreux sont ceux qui s’adonnent à l’œuvre de la prédication de l’évangile. Malheureusement, du premier siècle jusqu’à l’heure actuelle, certains effectuent le travail par envie ; non du désir de bien faire, mais dans le sens péjoratif du terme, la tendance de rivaliser celui ou ceux que Dieu appelle expressément au ministère de la prédication de l’évangile, ou même d’en tirer avantages, ou quelques gains sordides. Si certains prêchent par envie, Dieu merci, certains s’adonnent à l’œuvre par de bienveillantes dispositions.

A.      Le motif d’envie

Si l’apôtre ne donne pas de détails des hommes qui prêchent par envie, sa parole nous laisse entrevoir, puisqu’ils sont hommes, que peut-être, nombreux furent :

a)       Jaloux de sa position de leader

                                                                                                                  i.       Un homme d’influence pour plus d’un et même aujourd’hui encore quoique mort. Particulièrement, il a fortement influence Timothée.

b)      Jaloux du résultat de son œuvre.

                                                                                                                  i.       13 épitres à son actif

                                                                                                               ii.       Son œuvre à l’édification des églises

1.       A Rome, en Galatie, à Philippes, à Corinthe, à Ephese à Thessalonique

c)       Jaloux de son prestige parmi les chrétiens

                                                                                                                  i.       Philippiens 4 :11b « … j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. »

                                                                                                               ii.       A Timothée son enfant dans la foi, il en donnera leçon : 1 Timothée 6 :7 -9 « car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter ; si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. »

d)      Jaloux de l’amour que des chrétiens lui témoignent.

                                                                                                                  i.       Philippiens 4 :10 « J’ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur de ce que vous avez pu enfin renouveler l’expression de vos sentiments pour moi ; »

e)       Jaloux des contributions qu’il a reçues tandis qu’il était en prison.

Philippiens 4 :18 « J’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Epaphrodite ce qui vient de vous comme un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte, et qui lui est agréable. »             

B.- Le motif de dispute

Certains s’adonnent à l’œuvre de la prédication, mais ne peuvent contenir leur jalousie et leur orgueil. Ils mettent en doutent ou disputent de :

a)       L’appel et du mandat d’un serviteur.

b)      L’œuvre du Saint-Esprit au moyen d’un serviteur

c)       La capacité d’un serviteur en le mesurant a son savoir.

« Quelques-uns, il est vrai, prêchent Christ par envie et par esprit de dispute … » Et l’apôtre se laisse aller, dévoilant ses souffrances. Il disait : « ceux-là, animés d’un esprit de dispute, annoncent Christ par des motifs qui ne sont pas purs et avec la pensée de me susciter quelque tribulation dans mes liens. »

Les motifs d’envie et de dispute sont des motifs impurs. Car :

a)       Au lieu de faire progresser l’œuvre de Christ ils la retardent.

                                                                        i.       Par la création de camps opposés

                                                                      ii.       Par le vouloir de paraitre

                                                                    iii.       Par la tendance à rabaisser d’autres.

b)      Au lieu d’encourager les faibles dans la foi, ils les dérangent et les dispersent.

                                                                        i.       Se disant du dehors comme au-dedans tout est pareil.

                                                                      ii.       Se disant : meilleur de jouir sa vie

c)       Au lieu d’encadrer les vrais serviteurs de Dieu, ils les font souffrir.

D’un côté, des prédicateurs ont malheureusement eu à la pensée de susciter à Paul quelques tribulations à l’esprit et souffrances dans le cœur, tandis que son corps était d’un autre côté entravé par des chaines. Jude eut à dire au verset 4a de son chapitre : «il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des impies, »

Toutefois, l’apôtre Paul eut à dire aux Philippiens eux-mêmes, chapitre 2 :1-3 : « Si donc il y a quelque consolation en Christ, s’il y a quelque soulagement dans la charité, s’il y a quelque union d’esprit, s’il y a quelque compassion et quelque miséricorde, rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, … »

Motif d’envie ; motif de dispute, mais tout autre est :

C.- Le motif de service

« D’autres … prêchent avec des dispositions bienveillantes. Ceux-ci agissent par amour, sachant que je suis établi pour la défense de l’Evangile, … » dit Paul.

Ces autres qui sont-ils ? Ce sont :

a)       Ceux qui se soumettent à la volonté de Dieu.

                                                                        i.       Par rapport à Christ, Paul s’est nommé « Prisonnier ». Il l’a dit deux fois aux Ephésiens, une fois à Timothée, et deux à Philémon.

b)      Ceux qui se mettent de bonne volonté aux services des appelés.

                                                                        i.       C’est à juste titre qu’on appelle Paul : l’apôtre des gentils c’est-à-dire des nations.

c)       Ceux qui prêchent droitement la parole de l’évangile

Ils effectuent le travail avec des dispositions bienveillantes, avec amour. Nombreux sont ceux qui ont soutenu Paul en prison, soutenant encore tous ceux qui travaillent à l’avance de l’œuvre de Christ. L’apôtre disait au verset 14 : « la plupart des frères dans le Seigneur, encouragés par mes liens, ont plus d’assurance pour annoncer sans crainte la parole. »

A lire le verset 18 on est tenté à se poser la question à savoir : En quoi ou comment Paul trouve-t-il moyen de se réjouir de l’œuvre de ses opposants ?

Etonnement, envers et contre tous, l’apôtre, illuminé par le Saint-Esprit, a su trier du mauvais, jusqu’à retrouver la perle.

a)       Si du vrai serviteur de Dieu, certains cherchent du mauvais, l’exemple de l’apôtre fait comprendre d’où et de qui la parole provienne le meilleur est de chercher Christ.

b)      Si du vrai serviteur de Dieu, certains se font critiques, l’exemple de l’apôtre fait comprendre d’où et de qui la parole provienne, l’essentiel c’est que le nom de Christ n’est pas moins annoncé.

En effet, il serait mieux et souhaitable que l’évangile soit prêché par ceux qui aiment Christ sincèrement et de manière inaltérable, mais s’ils ne prêchent, … Quand quelques pharisiens, … dirent à Jésus : « Maître, reprends tes disciples. Il répondit : Je vous le dis, s’ils se taisent, les pierres crieront ! » La question : qui sont ces pierres auxquelles le Maitre fit référence. Ainsi, l’apôtre eut à dire : « Qu’importe ?  De toute manière, que ce soit pour l’apparence, que ce soit sincèrement, Christ n’est pas moins annoncé : je m’en réjouis, et je m’en réjouirai encore. »

 Quel motif, vous porte à vous instruire de la parole de Dieu ?

a)       Pour en tirer des profits personnels et égoïstes

b)      Pour mener une vie conforme à la volonté de Dieu

c)       Pour vivre d’elle et la partager

Comme il est écrit : Esdras 7 :10 « Esdras avait appliqué son cœur à étudier et à mettre en pratique la loi de l’Eternel, et à enseigner au milieu d’Israël les lois et les ordonnances. »

Loin des motifs d’envie et de dispute, le motif de service nous recommande à :

a)       Etudier la parole

b)      Pratiquer la parole

c)       Enseigner la parole.

 Etudes Philippiens 1 :19-27

 Une fois que l’apôtre ait terminé de mentionner les motifs des prédicateurs, jusqu'à déclarer à propos de l’œuvre entreprise même aussi par ses opposants « Je m’en réjouis et m’en réjouirai encore…. Puisque le nom de Christ n’est pas moins annoncé » il enchaina, pour dire aux chrétiens de Philippe :  Philippiens 1 :19-21 « Car je sais que cela tournera à mon salut, grâce à vos prières et à l’assistance de l’Esprit de Jésus-Christ, selon ma ferme attente et mon espérance que je n’aurai honte de rien, mais que, maintenant comme toujours, Christ sera glorifié dans mon corps avec une pleine assurance, soit par ma vie, soit par ma mort ; car Christ est ma vie, et la mort m’est un gain. »

 

Il importe de noter que l’apôtre utilise la conjonction de coordination « car » afin de porter les chrétiens de Philippe à saisir, autrement, la raison explicative de ce qu’il vient de dire, déclarant, « je sais que cela tournera à mon salut ». Comment cela ? Serait-ce à croire que l’œuvre des opposants tournera au salut de Paul ? Parlant ici de salut, notons que cela ne veut pas dire que :

a)       Il mettait en doute l’œuvre de la grâce salvatrice de Jésus et par Jésus.

b)      Il mettait en cause et au rejet le salut obtenu depuis sa rencontre avec le Christ sur la route de Damas

c)       Son salut, serait le résultat de l’œuvre de ses opposants.

Non, mille fois non. En effet, ce terme salut peut et est souvent utilisé en différentes occasions. Soit pour exprimer : la grâce salvatrice, la grâce protectrice, la grâce libératrice et même parfois la grâce commune. En Philippiens 1 :19 l’apôtre a fait mention de l’action libératrice que Dieu produirait en sa faveur. C’est, comme à dire, je sais que cela tournera à ma libération, à ma délivrance.

En plus, l’apôtre a fait comprendre aux chrétiens de Philippes,

a)       L’importance de leurs intercessions, complétant sa phrase de la sorte : «je sais que cela tournera à mon salut, grâce à vos prières… » C’est la parole qui nous dit : Jacques 5 :16b « ... La prière fervente du juste a une grande efficace. » 1 Pierre 3 :12 « Car les yeux du Seigneur sont sur les justes Et ses oreilles sont attentives à leur prière, … »

b)      L’importance de l’assistance de l’Esprit de Jésus-Christ. Alors il dit : « … je sais que cela tournera à mon salut, non seulement, grâce à vos prières, mais bien plus : à l’assistance de l’Esprit de Jésus-Christ, … »

Reconnaissons que nos prières sont souvent imparfaites et mal exprimées. Les tendances égoïstes, les inclinations au mal, les apparences camouflées, les manques de sincérité, bref, nos faiblesses dressent des barrières empêchant Dieu de porter attention à nos prières. L’apôtre en savait si bien, loin de dédaigner les prières des frères, loin de se remettre totalement à leurs interventions, fit mention de la plus importante démarche : « l’assistance de l’Esprit de Jésus-Christ. » Romains 8 :26 « De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit Lui-même intercède par des soupirs inexprimables ; »

 Des versets 19 à 21 de Philippiens le chapitre premier, l’apôtre Paul a mentionné trois points importants qui méritent notre attention. Il a parlé de son attente, son espérance et son assurance.

a)      SON ATTENTE

                                                                        i.       C’est qu’il n’aura honte de rien. Car, il savait que c’était pour Christ qu’il était dans les chaines. Il connaissait les saintes écritures qui déclarent au Psaumes 91 :14-15 « Puisqu’il m’aime, je le délivrerai ; Je le protégerai, puisqu’il connaît mon nom. Il m’invoquera, et je lui répondrai ; Je serai avec lui dans la détresse, Je le délivrerai et je le glorifierai. »

                                                                      ii.       Dans l’attente de sa libération, l’apôtre garde la ferme assurance qu’il n’en sera ni honteux, ni confus. Mais de préférence que ce soit sur la terre ou au ciel il en sera heureux.

b)      SON ESPERANCE :

                                                                        i.       L’espérance : C’est une vertu surnaturelle par laquelle l’apôtre croit devoir attendre avec confiance la grâce libératrice de Dieu.  En effet le verset 5 de Romains 5 est traduit par :

La bible : Louis Segond
« … l'espérance ne trompe point, … »
La bible : Martin
« … l'espérance ne confond point, … »
La bible : Darby
« …l'espérance ne rend point honteux… »

                                                                      ii.       L’espérance : C’est pour l’apôtre la bonne disposition de son âme, la quiétude d’esprit à voir réaliser très bientôt ce que son cœur désire.

Et c’est l’auteur de l’épitre aux Hébreux qui dit Hébreux 6 :19 « Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide ; elle pénètre au-delà du voile, … » Et c’est à juste titre que Jérémie déclare : Jérémie 17 :7 « Béni soit l’homme qui se confie dans l’Eternel, Et dont l’Eternel est l’espérance ! »

Puisse Dieu nous aider à saisir le bien-fondé (le fondement théologique des termes utilisés par l’apôtre Paul. Le troisième :

c)      SON ASSURANCE :

L’assurance de l’apôtre est formidable. Car il sait que maintenant comme toujours, Christ sera glorifié dans son corps …, soit par sa vie, soit par sa mort ;

·        Maintenant comme toujours : Il en a parlé ainsi car c’est ce même qui fit une déclaration formelle en Romains 8 : 35 « Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? » Et il a ajouté aux versets 38-39 « Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. »

·        Christ sera glorifié dans son corps :

§  Il est à noter que l’apôtre dit bien « dans son corps » et pourquoi ne dit-il de préférence « par son corps » ? Retenons que le corps en tant que véhicule de communication est pour certains trop souvent manufacture d’insanités ? Mais pour Paul, son corps étant le temple du Saint-Esprit, il le contrôlait. Il disait : 1 Corinthiens 9 :27a « … je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, » Alors il dit : « Christ sera glorifié dans mon corps. »

§  Il est à noter que c’était dans une lettre aux Chrétiens de la Galatie que l’apôtre fit une déclaration pertinente. Galates 6 :17b « … je porte sur mon corps les marques de Jésus. »

A ceux qui diraient comment ? Il suffira de lire : 2 Corinthiens 11 :23-25 « … ministres de Christ ? — Je parle en homme qui extravague. — Je le suis plus encore : par les travaux, bien plus ; par les coups, bien plus ; par les emprisonnements, bien plus. Souvent en danger de mort, cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un, trois fois j’ai été battu de verges, une fois j’ai été lapidé, trois fois j’ai fait naufrage, j’ai passé un jour et une nuit dans l’abîme. »

 

Et quand il dit aux Colossiens 1 :24 « Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous ; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l’achève en ma chair, pour son corps, qui est l’Eglise. » Ce n’est donc pas sans raison qu’il disait : Christ sera glorifié dans son corps :

·        Soit par ma vie, soit par ma mort ;

L’apôtre porte ici lumière sur ce qu’il disait au verset 18. « … Je sais que cela tournera à mon salut » (ma libération, ma délivrance). C’était dire tout simplement : Que je vive ou que je meure, les chaines tomberont. Et j’ai l’assurance que de l’une (ma vie) que de l’autre (ma mort) Christ sera glorifie dans mon corps.

 ·        Christ est ma vie, et la mort m’est un gain. »

C’est ici le clou scellant les déclarations d’un humain.

 Christ est ma vie, dit l’apôtre. La vie dont fait mention le serviteur Paul, va au-delà de l’existence physique pour se confondre à la vie spirituelle.

 a)       C’est la déclaration d’une vie crucifiée d’une vie transformée, d’une vie consacrée ;

 La mort m’est un gain. La mort dont l’apôtre considère favorable à son égard, elle n’est que physique ; Elle ne peut et ne saurait être en aucune occasion, ni circonstance être spirituelle et éternelle ; Puisque la seconde qui immédiatement lui sépare de la terre est celle de son entrée dans la gloire auprès du Seigneur.

 b)      C’est la déclaration Une mort heureuse, Une mort victorieuse, Une mort glorieuse.

 Oui, Christ est ma vie dit-il :

 Une vie crucifiée : Galates 2 :20 « J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré Lui-même pour moi. »

Une vie transformée : Ayant subi une profonde transformation depuis que Saul a été saisi sur la route de Damas, devenu Paul il dira à d’autres Romains 12 :2 « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. »

Une vie consacrée : Loin de me répéter puisque je disais déjà que l’apôtre était un homme de vision, un homme de mission. Comment l’auteur du cantique CEF # 137 ne prêterait-il pas à Paul ses paroles, lors de sa conversion et qu’il chanterait : « Consacre mon offrande, mais ton sceau sur mon cœur… »

Christ est ma vie dit Paul : Et cela, en vertu des principes : 1) arrestation, 2) affection, 3) relation et 4) action.

a)       Arrestation (sans résistance) Acceptation : Depuis la rencontre sur le chemin de damas.

                                                                        i.       Christ est devenu son Sauveur et son Maitre

                                                                      ii.       L’apôtre est devenu l’esclave de ce nouveau Maitre

b)      Affection : Ressentie tout le reste de sa vie.

c)       Relation : Elle est, en dépit de tout, continuelle entre le Serviteur et son Maitre Romains 8

                                                                        i.       Je suis en Christ.

                                                                      ii.       Christ est en moi.

d)      Action : Ses différents voyages missionnaires, les églises implantées et les épitres écrites.

 La mort m’est un gain dit l’apôtre :

 Une mort heureuse : Apocalypse 14 :13 « … : Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l’Esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent. »

Une mort victorieuse : 2 Timothée 4 :7-8 « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, … »

Une mort glorieuse :  A voir le Sauveur face à face. A voir Jésus dans sa beauté. L’apôtre aurait pu chanter : « O joie, O suprême grâce, O bonheur, félicite. »

 La mort m’est un gain dit Paul. Ce vœu, il l’exprime au verset 23 disant « … j’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui de beaucoup est le meilleur ; … »

 La question toute pertinente, elle revient : Comment un homme peut-il s’assurer que la mort lui sera favorable au point d’en dire : un gain ?

 Notons, les suites heureuses de cette mort, elles sont fonctions de :

a)       La croyance en l’œuvre expiatoire de Jésus-Christ. Romains 10 :9 « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. »

b)      La dépendance totale du salut en Jésus-Christ. Actes 4 :12 « Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. »

c)       L’assurance que rien ne peut séparer le sauvé, de son Dieu. Jean 10 :28 « Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. »

 Questions :

1)       Qui peut avec sincérité et conviction dire comme Paul : « Christ est ma vie et mort m’est un gain ?

2)       Qui depuis sa rencontre avec Christ peut reconnaitre et témoigner qu’il mène, une vie crucifiée, une vie transformée, une vie consacrée ?

3)       Qui, par sa relation avec peut se prévaloir d’une mort heureuse, d’une mort victorieuse, d’une mort glorieuse ?

 Au verset 22 de Philippiens le chapitre premier, voilà ce que déclare le prisonnier des romains, lie corporellement dans des chaines ; voilà ce qu’écrit l’esclave de Jésus-Christ à langue déliée pour la proclamation de l’évangile : « Mais s’il est utile pour mon œuvre que je vive dans la chair, je ne saurais dire ce que je dois préférer. »

              Mais si la mort est une délivrance, si de suite, cette mort est un gain, n’est-ce pas triste de continuer à expérimenter une existence difficile et douloureuse ?

Oui :

a)       Une vie dans la souffrance, mais utile à la propagation de l’évangile.

b)      Une vie dans la souffrance, mais utile au salut des âmes.

c)       Une vie dans la souffrance, mais utile à servir le Maitre.

Alors l’apôtre dit : « …, je ne saurais dire ce que je dois préférer. » Car ce n’est pas à l’esclave de prendre des décisions. L’esclave doit raisonner en esclave et le Maitre en maitre. L’apôtre le sait et met automatiquement en balance son désir, quoique vif et brulant. Un désir vif et brulant car il a ajouté aux versets suivants : 23-26 « Je suis pressé des deux côtés : j’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui de beaucoup est le meilleur ; mais à cause de vous il est plus nécessaire que je demeure dans la chair. Et je suis persuadé, je sais que je demeurerai et que je resterai avec vous tous, pour votre avancement et pour votre joie dans la foi, afin que, par mon retour auprès de vous, vous ayez en moi un abondant sujet de vous glorifier en Jésus-Christ. »

 

Je suis pressé des deux côtés : C’est exprimer les sentiments qui le bouleversent.

a)       Parler de Christ qui l’attire vers son ciel.

                                                                                      i.       J’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ,

1.       Le voir face à face : une face éclatante et rayonnante

2.       Se reposer de temps en temps sur son sein à l’instar de l’apôtre Jean

3.       Jouir de sa présence merveilleuse

                                                                                    ii.       Ce qui de beaucoup est le meilleur ;

1.       Le meilleur : C’est le ciel ou l’on vit loin des péripéties de la terre et d’un monde pervers.

2.       Le meilleur : C’est Jésus-Christ, avec Qui tout est clair, rien de trouble ; tout est bon, rien de mauvais ; tout est beau, rien de laideur.

b)      Parler des Philippiens qu’il ne voudrait pas sevrer. Et l’apôtre écrit : « mais à cause de vous »

Quoi, dirait-on à Paul, d’où vient ce « mais » ? Va-t-il changer ce grand et vif désir d’aller au plus tôt vers son Dieu ? Et parlant des Philippiens, il dit « à cause de vous » Les Philippiens allaient-ils comprendre ce grand vœu exprimer par l’apôtre ?

 Il est plus nécessaire que je demeure dans la chair :

1)       Afin de vous nourrir du lait spirituel.

2)       Afin de m’assurer de votre maturité spirituelle

3)       Afin de surveiller à ce que personne ne vous détourne

4)       Afin que par ma présence, vous vous glorifiez en Jésus-Christ.

 Alors l’apôtre écrit Philippiens 1 :25-26 : « Et je suis persuadé, je sais que je demeurerai et que je resterai avec vous tous, pour votre avancement et pour votre joie dans la foi, afin que, par mon retour auprès de vous, vous ayez en moi un abondant sujet de vous glorifier en Jésus-Christ. »

Je suis persuadé, je sais que je demeurerai et que je resterai avec vous tous,

       Persuader et savoir :

a)       C’est être convaincu de ce que l’on croit.

b)      C’est être certain de ce qui arrivera

 L’apôtre est persuadé. Il est persuadé en raison de :

a)      Son appel par le Christ

                                                                        i.       Actes 9 :6 « Tremblant et saisi d’effroi, il dit : Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire. »

b)      Sa mission pour le Christ

                                                                        i.       Actes 9 :15 « … cet homme est un instrument que J’ai choisi, pour porter mon Nom devant les nations, devant les rois, et devant les fils d’Israël ; »

c)      La promesse du Christ

                                                                        i.       Jean 16 :24 b « … Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite. »

En effet de quoi est-il persuadé et qu’il sait pertinemment ? Il le dit clairement « je demeurerai et que je resterai avec vous tous, » Il importe de se demander pourquoi l’apôtre utilise les deux verbes qui apparemment semblent avoir la même signification. Il faut noter la substance étymologique des deux termes.

a)       Demeurer : C’est l’idée de s’attarder pour quelque temps afin de réaliser quelques choses, puis en être délogé.

b)      Rester : C’est l’idée d’une vie prolongée, de prendre racine et faire vieux os.

Et tout de suite, il en donne les raisons. Il dit aux frères et sœurs de Philippe que c’est :

a)       Pour votre avancement

                                                                        i.       Les bébés dans la foi ont besoin du lait spirituel pour se fortifier. Et plus loin de la nourriture biblique solide pour grandir et vivre selon l’évangile.

b)      Pour votre joie dans la foi,

                                                                        i.       La présence d’un leader, d’un berger apporte confiance et joie à l’ensemble du troupeau.

c)       Pour que vous ayez en moi un abondant sujet de vous glorifier en Jésus-Christ. »

                                                                        i.       Se glorifier en Jésus-Christ de la libération de l’apôtre Paul.

                                                                      ii.       Se glorifier en Jésus-Christ de la mission de l’apôtre Paul.

                                                                    iii.       Se glorifier en Jésus-Christ de la présence de l’apôtre Paul.

Questions :

1)       Combien d’entre nous sont persuadés de l’appel du Christ ?

2)       Combien d’entre nous sont persuadés de sa mission pour le Christ ?

3)       Combien d’entre nous sont persuadés et se rassurent de la promesse du Christ ?

4)       Notre présence, est-elle nécessaire pour l’avancement des bébés dans la foi ?

5)       Notre présence, sert-elle à rendre joyeuse la vie des frères et des sœurs en Jésus-Christ ?

6)       Notre présence, convie-t-elle les autres à se glorifier en Jésus-Christ ?

 Toutefois, que le rêve de l’apôtre se réalise par la volonté de Dieu, ou non selon la volonté de Dieu, il se donne pour tâche d’exhorter les chrétiens de l’église à Philippes, par de salutaires conseils sur la conduite d’une vie chrétienne conséquente et stable. Au verset 27, il écrit : « Seulement, conduisez-vous d’une manière digne de l’Evangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, soit que je reste absent, j’entende dire de vous que vous demeurez fermes dans un même esprit, combattant d’une même âme pour la foi de l’Evangile, … »

Il importe premièrement de considérer l’adverbe « seulement » utilisé par l’apôtre. C’est déjà dire aux Philippiens : Attention, prêtez bien attention à mes conseils. Tenez à ne pas vous en défaire, mais plutôt vous en contraindre, vous discipliner.

Conduisez-vous d’une manière digne de l’Evangile de Christ :

 LA DIGNITE CHRETIENNE 

               Reconnaissons que la dignité de quelqu’un se réfère à l’attitude du respect de soi-même et aux comportements traduisant se respect.

 Se conduire d’une manière digne de l’évangile de Christ : Marquer et conserver la dignité de l’évangile nous porte à considérer trois grands points : Les approches, les exigences et les résultats de la dignité chrétienne.

 A.- Les approches de la dignité chrétienne :

 Ses approches fondent ses assises sur de solides supports conceptuels.

 Ses approches se basent sur :

1 : La conversion

C’est le fait de répondre à l'appel de la grâce, la volonté de Dieu et de s’y soumettre. C’est donner un nouveau sens, une nouvelle direction à sa vie. 2 Corinthiens 5 :17 « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » 

Cela implique un changement de comportement, d’attitude et d’habitude.  Galates 5 :24 « Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. »

Cela implique également un changement de camp selon Psaumes 1 :1 «   Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, Qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, Et qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs, … »

 2 : La sanctification

C’est le fait de rechercher la sainteté, et, en Christ y parvenir. 1 Thessaloniciens 4 :7 « Car Dieu ne nous a pas appelés à l’impureté, mais à la sanctification. » 1 Pierre 11 :5 « Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, … »

 3 : La méditation

C’est le fait de réfléchir profondément aux écrits de la parole sacrée ; Se laisser illuminer par le Saint-Esprit, pour enfin se conformer à la volonté de Dieu. Josué 1 : 8a « Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche ; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit ; … »

4 : L’obéissance

C’est par allégeance au Seigneur : la soumission dévouée marquant l’amour, la dépendance, la révérence et le respect. 1 Samuel 15 :22b « l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, … »

 5 : La repentance

C’est le ressentiment éprouvé et la manifestation démontrée du regret de ses péchés et la résolution de s’en détacher. Actes 3 :19 « Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, … »

 6 : La prière

C’est la pétition journalière du chrétien. 1 Thessaloniciens 5 :17 « Priez sans cesse. » Un chrétien digne de ce nom écrit à propos de la prière : « Et que jamais Dieu ne me voit passer sans toi l’un de mes jours. »

7 : La fidélité

C’est :

a)       Vivre d’une foi inébranlable ;

b)      Garder son attachement et son allégeance

c)       Respecter sa parole et son engagement.

                                                                        i.       Apocalypse 2 »10 … « Sois fidèle jusqu’à la mort, … »

 8 : Le fruit de l’Esprit

Il s’agit d’un produit perpétuel en raison de la sève spirituelle jaillissant à flot dans la vie du chrétien. Et ce fruit est un ensemble. Il est unique dans sa conception systématique. Il est multiple dans résultats ; portant toutes les substances de la dignité chrétienne. Galates 5 :22 « Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ; … »

 Question :

1)       Qui, de ses approches, s’en reconnait ?

2)       Qui se reconnait digne du nom de chrétien ?

3)       Qui, par cette étude rattrapera sa dignité ?

  B.- Les exigences de la dignité chrétienne

 ·        Par rapport à soi-même

·        Par rapport à sa famille

·        Par rapport à son église

·        Par rapport à l’état

 Par rapport à soi-même

 La première exigence de la dignité chrétienne :

                                                                        i.       Se garder de l’impureté sous toutes ses formes.

L’impureté c’est l’élément nuisible à la santé de l’esprit ; le virus indésirable qui souille le corps pour plus loin le détruire. C’est en effet, au point de vue moral, social et religieux : l’indécence choquante.

Marc 7 :21-22

« Car c'est du dedans, c'est du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. »

Colossiens 3 :5-6

« Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l'impudicité, l'impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie. C'est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion, … »

Éphésiens 5 :3

« Que l'impudicité, qu'aucune espèce d'impureté, et que la cupidité, ne soient pas même nommées parmi vous, ainsi qu'il convient à des saints. »

1 Thessaloniciens 4 :3-7

« Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification ; c'est que vous vous absteniez de l’impudicité ; c'est que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et l'honnêteté, sans vous livrer à une convoitise passionnée, comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu ; c'est que personne n'use envers son frère de fraude et de cupidité dans les affaires, parce que le Seigneur tire vengeance de toutes ces choses, comme nous vous l'avons déjà dit et attesté. Car Dieu ne nous a pas appelés à l'impureté, mais à la sanctification. »

Et l’apôtre écrit : Philippiens 1 :27a « « Seulement, conduisez-vous d’une manière digne de l’Evangile de Christ… » 

La deuxième exigence de la dignité chrétienne par rapport à soi-même c’est :

                                                                      ii.       Avoir la volonté manifeste de renoncer au mensonge

Le mensonge : C’est le fait de prononcer des paroles contraires à la vérité ; des paroles prononcées dans l'intention de bluffer, de tromper, d’exploiter, d’escroquer, d’escamoter, etc. …  C’est à ce sujet, qu’il est écrit :

Psaumes 120 :3 « Que te donne, que te rapporte Une langue trompeuse ?

Exode 23 :1 « Tu ne répandras point de faux bruit. Tu ne te joindras point au méchant pour faire un faux témoignage. »

Éphésiens 4 :25 « C'est pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres. »

 

C’est avec raison que l’apôtre écrit : Philippiens 1 :27a « « Seulement, conduisez-vous d’une manière digne de l’Evangile de Christ… »

 

La troisième exigence de la dignité chrétienne par rapport à soi-même c’est :

 

                                                                   iii.       Prendre la décision ferme de ne point dérober.

 

C’est interdire ou repousser une telle idée de monter à sa pensée. C’est refuser toute invitation à devenir agent d’une entreprise frauduleuse. Et si jamais il en était ainsi, enfin se découvrir du manteau du vol. C’est donc, par rapport à soi-même, se conduire d’une manière digne de l’évangile de Christ. A ce sujet la parole de Dieu est claire :

 

a)      La loi de l’Eternel :

Exode 20 :15 « Tu ne déroberas point. »

 

b)      Parole de Jésus : Injonction

Matthieu 19 :18 ... Et Jésus répondit : « Tu ne tueras point ; tu ne commettras point d’adultère ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; »

 

c)      Rappel par l’apôtre Paul :

Romains 13 :9 « En effet, les commandements : Tu ne commettras point d’adultère, tu ne tueras point, tu ne déroberas point, tu ne convoiteras point, et ceux qu’il peut encore y avoir, se résument dans cette parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

 

d)      Conseils de l’apôtre Paul :

Ephésiens 4 :28 « Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais plutôt qu’il travaille, en faisant de ses mains ce qui est bien, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin. »

Tite 2 : 9-10 « Exhorte les serviteurs à être soumis à leurs maîtres, à leur plaire en toutes choses, à n’être point contredisants, à ne rien dérober, mais à montrer toujours une parfaite fidélité, afin de faire honorer en tout la doctrine de Dieu notre Sauveur. »

 

e)      Exhortation de l’apôtre Pierre : 

1 Pierre 4 :15 « Que nul de vous, en effet, ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. »

 

C’est donc l’une des raisons pour lesquelles l’apôtre écrit au verset 27 : « Seulement, conduisez-vous d’une manière digne de l’Evangile de Christ, … »

 

La quatrième exigence de la dignité chrétienne par rapport à soi-même c’est :

 

                                                                   iv.       Prendre la résolution inébranlable de garder sa langue en bride

 

La parole, dit-on, est d’argent, mais le silence est d’or. Il faut, à propos, savoir se taire. Si Jean Guitton écrit : « Quand on ne sait pas, il vaut mieux se taire que d'étaler son ignorance. » Guillaume Penn écrit pour sa part : « … il y a folie à parler, il y a sagesse à se taire, et le silence est toujours le parti le plus sûr. » Et c’est à propos que pour se conduire d’une manière digne de l’évangile de Christ, selon l’exhortation de l’apôtre Paul aux chrétiens de Philippe, que Jacques écrit : Jacques 1 :26 « Si quelqu’un croit être religieux, sans tenir sa langue en bride, mais en trompant son cœur, la religion de cet homme est vaine. »

Si Salomon allait dire : Proverbes 10 :19 « Celui qui parle beaucoup ne manque pas de pécher, Mais celui qui retient ses lèvres est un homme prudent. » S’il devait ajouter : Proverbes 10 :31 « La bouche du juste produit la sagesse, Mais la langue perverse sera retranchée. » Ne serait-ce pas à la prière sage de David qu’il s’était référé.  Au Psaumes 141 :3 David disait à son Dieu : « Eternel, mets une garde à ma bouche, Veille sur la porte de mes lèvres ! »

 

La cinquième exigence de la dignité chrétienne par rapport à soi-même c’est :

 

                                                                      v.       S’efforcer à la conservation de l’unité de l’esprit.

 

Si l’apôtre Paul exhorte les Philippiens à se conduire d’une manière digne de l’évangile de Christ ; C’est aussi lui qui dit aux chrétiens d’Ephèse :

Ephésiens 4 :1-3 « Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec charité, vous efforçant de conserver l’unité de l’esprit par le lien de la paix. »

 

S’efforcer,

Puisque cela exige d’accepter les mépris des fidèles de sa propre congrégation.

Puisque cela exige d’accepter les injures des membres de sa propre assemblée.

Puisque cela exige le renoncement à soi, se charger de sa croix et suivre Christ.

Puisque tout cela, hors de Christ : impossible ; En Christ : facile, possible, réalisable.

 

Si l’apôtre écrit au verset 27 de sa lettre aux chrétiens de Philippe : « Seulement, conduisez-vous d’une manière digne de l’Evangile de Christ, … » C’est aussi pour conserver l’unité de l’Esprit.

 

Après les considérations faites sur les approches et les exigences de la dignité chrétienne, considérons maintenant :

 

Les exigences de la dignité chrétienne

·        Par rapport à sa famille

Ce sont des exigences faites à tous les chrétiens membres d’une même famille : Homme, femme et enfants.

 

Conjointement papa et maman ont pour devoir d’introduire l’enfant dans la société

En lui inculquant les règles de bienséance.

La façon d’habiller

La manière de bien se tenir dans les rues, à l’école, à l’église.

La manière de traiter les vieillards, les adultes et ses pairs.

 

Le père a expressément : pour devoir :

 

a)       Sur le plan matériel de pourvoir aux besoins de sa famille.

·        En travaillant par ses facultés

·        En établissant avec son épouse un budget de famille

·        En apprenant les enfants à produire.

·        En gérant de manière intelligente les biens de la famille

 

b)      Sur le plan spirituel de maintenir le standard chrétien de sa famille

·        Par l’enseignement de l’Évangile au sein du foyer.

·        Par la tenue régulière de réunion de prière.

·        Par l’encouragement de tous et de chacun à contribuer à l’avancement de l’œuvre du Seigneur. (Assistance aux services de son église, participation aux programmes divers, les versements des dimes et offrandes)

·        Par la tenue d’occasions familiales enchanteresses.

En effet, il existe des rapports bibliquement établis pour les époux. 1 Timothée 5 :8 « Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle. » Ephésiens 5 :25 « Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour elle, … »

 

L’apôtre Paul en a sérieusement tenu. En effet, des raisons bien spécifiques ont porté l’apôtre Paul à exhorter d’abord les femmes.

a)       Ephésiens 5 :22 « Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur ; … » Ephésiens 5 :24 Or, de même que l’Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses.

 

Les parents ont des droits et devoirs à l’égard de leurs enfants. De même les enfants ont pour devoir d’obéir et d’honorer leurs parents

 

b)      Ephésiens 6 :1 « Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste… »

Question :

              Notre famille est-elle administrativement équilibrée ?

              Notre famille est-elle chrétiennement équilibrée ?

 

Seulement, conduisez-vous d’une manière digne de l’Evangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, soit que je reste absent, j’entende dire de vous que vous demeurez fermes dans un même esprit, combattant d’une même âme pour la foi de l’Evangile,

 

Les exigences de la dignité chrétienne

              Par rapport à son église

La dignité chrétienne exige que l’on soit :

a)       En parfaite communion avec son assemblée. Hébreux 10 :25a « N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns ; … »

                                                                                      i.       Pour certains la cause de l’abandon c’est la négligence

                                                                                    ii.       Pour d’autres la cause de l’abandon c’est l’inconvenance

Le chrétien digne de ce nom reste en communion avec les saints en Jésus-Christ, puisque nous formons un seul corps.

 

La dignité chrétienne exige que l’on soit :

b)      D’un comportement qui honore son église. 2 Corinthiens 6 :3 « Nous ne donnons aucun sujet de scandale en quoi que ce soit, afin que le ministère ne soit pas un objet de blâme. »

                                                                                      i.       C’est éviter d’être pour l’église une pierre d’achoppement

                                                                                    ii.       C’est éviter d’être pour l’église un élément d’obstacles

Le chrétien digne de ce nom est par son comportement un ministre de l’Évangile de Christ.

 

La dignité chrétienne exige que l’on :

c)       S’adonne au ministère d’évangélisation. Marc 16 :15 « Puis Il (Jésus) leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. »

                                                                                      i.       Messagers du grand Roi, proclamons avec foi la joyeuse nouvelle de la vie éternelle.

                                                                                    ii.       Publiez bien haut la bonne nouvelle

Le chrétien digne de ce nom obéit à l’ordre de son Maitre.

 

La dignité chrétienne exige que l’on :

d)      Contribue financièrement aux besoins de son église. Malachie 3 :10 « Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, » 2 Chroniques 31 :5 « Lorsque la chose fut répandue, les enfants d’Israël donnèrent en abondance les prémices du blé, du moût, de l’huile, du miel, et de tous les produits des champs ; ils apportèrent aussi en abondance la dîme de tout. »

Question :

              A quel rythme fréquentez-vous votre église ?

              Votre comportement fait il honneur à votre assemblée ?

              Obéissez-vous à l’ordre de faire des disciples ?

              Votre contribution est-elle selon les enseignements bibliques ?

 

Les exigences de la dignité chrétienne

·        Par rapport à l’état

 

a)       Être selon Dieu soumis aux autorités établies :

2 Pierre 2 : 13-14 « Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute autorité établie parmi les hommes, soit au roi comme souverain, soit aux gouverneurs comme envoyés par lui pour punir les malfaiteurs et pour approuver les gens de bien. »

Ecclésiaste 8 :2 « Je te dis : Observe les ordres du roi, et cela à cause du serment fait à Dieu. »

Matthieu 22 :21 « De César, lui répondirent-ils. Alors il leur dit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »

Matthieu 17 :27 « Lorsqu’ils arrivèrent à Capernaüm, ceux qui percevaient les deux drachmes s’adressèrent à Pierre, et lui dirent : Votre maître ne paie-t-il pas les deux drachmes ?  Oui, dit-il. Et quand il fut entré dans la maison, Jésus le prévint, et dit : Que t’en semble, Simon ? Les rois de la terre, de qui perçoivent-ils des tributs ou des impôts ? de leurs fils, ou des étrangers ?  Il lui dit : Des étrangers. Et Jésus lui répondit : Les fils en sont donc exempts. Mais, pour ne pas les scandaliser, va à la mer, jette l’hameçon, et tire le premier poisson qui viendra ; ouvre-lui la bouche, et tu trouveras un statère. Prends-le, et donne-le-leur pour Moi et pour toi. »

 

Toute accession à un poste d’autorité est un acte de permission que Dieu accorde.

Romains 13 1 « Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures ; car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. »

 

b)      Se garder d’injurier les autorités établies

Ecclésiaste 10 :20 « Ne maudis pas le roi, même dans ta pensée, et ne maudis pas le riche dans la chambre où tu couches ; car l’oiseau du ciel emporterait ta voix, l’animal ailé publierait tes paroles. » (Figure de style)

L’exercice de la circonspection, c’est la retenue prudente que l'on observe dans sa pensée, ses paroles et ses actions.

 

Exemple : L’attitude de l’apôtre Paul devant un souverain sacrificateur : Actes 23 :1-5 « Paul, les regards fixés sur le sanhédrin, dit : Hommes frères, c’est en toute bonne conscience que je me suis conduit jusqu’à ce jour devant Dieu (comportement correct) … Le souverain sacrificateur Ananias ordonna à ceux qui étaient près de lui de le frapper sur la bouche. (Action inappropriée) Alors Paul lui dit : Dieu te frappera, muraille blanchie !

(Propos choquant et offensant) Tu es assis pour me juger selon la loi, et tu violes la loi en ordonnant qu’on me frappe ! Ceux qui étaient près de lui dirent : Tu insultes le souverain sacrificateur de Dieu ! Et Paul dit : Je ne savais pas, frères, que ce fût le souverain sacrificateur ; car il est écrit : Tu ne parleras pas mal du chef de ton peuple. »

 

c)       Intercéder pour l’illumination des autorités établies

1 Timothée 2 :1-3 « J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté.  

 Question :

·        Combien de fois, vous souvenez-vous avoir critiqué, blâmé et même désobéi aux autorités établies ?

·        Combien de fois, vous souvenez-vous avoir prié Dieu pour l’illumination des autorités établies ?

 

C)     LES RESULTATS DE LA DIGNITE CHRETIENNE

 

Si l’apôtre exhorte les Philippiens à se conduire d’une manière digne de l’évangile de Christ, Si pour l’évangile de Christ, il faut un comportement telle qu’on doit

a)       Souffrir, subir, boire le calice.

b)      Combattre, tenir bon, résister,

 

Qu’y a-t-il de récompenses à rechercher, de salaire à attendre, de prix à espérer, de couronne à vouloir et même ambitionner ?

 

a)       Le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Philippiens 3 :14

b)      La réception de :

                                                                                                                                                            i.       La couronne de justice … à tous ceux qui auront aimé l’avènement du Seigneur. 2 Timothée 4 :8

                                                                                                                                                          ii.       La couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui L’aiment. Jacques 1 :12

                                                                                                                                                        iii.       La couronne incorruptible de la gloire. 1 Pierre 5 :4

c)       Être un jour à table et servi par le Maitre. Luc 12 :37b « … Je vous le dis en vérité, Il se ceindra, les fera mettre à table, et S’approchera pour les servir… »

Question

Qui comprend bien :

1)       Les approches de la dignité chrétienne

2)       Les exigences de la dignité chrétienne ?

3)       Les avantages de la dignité chrétienne ?

 

Seulement, conduisez-vous d’une manière digne de l’Evangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, soit que je reste absent, j’entende dire de vous que vous demeurez fermes dans un même esprit, combattant d’une même âme pour la foi de l’Evangile,

 

              En effet, toutes les raisons évoquées sur la dignité chrétienne telles :

Les exigences de la dignité chrétienne

            Par rapport à soi-même

            Par rapport à sa famille

            Par rapport à son église

            Par rapport à l’état

Elles n’étaient que secondaires, puisque l’apôtre Paul a fait mention de la principale, quand il dit :   Afin que, (soit que je vienne vous voir, soit que je reste absent,) j’entende dire de vous que, … Pour la foi de l’Evangile,

 

a)        Vous demeurez fermes dans un même esprit, : la fermeté : C’est-à-dire, ne se laissant point dispersés par des idées controversées ; ni détournés de la vraie doctrine.

b)       (Vous combattez) combattant d’une même âme : Le combat : C’est-à-dire, ne se laissant point déroutés, ni vaincus par les attaques de l’ennemi.

                                                                                      i.       Impossible pour les fils de perdition, membres des congrégations

                                                                                    ii.       Possible seulement pour les disciples de Jésus-Christ, membres de son église universelle.

                                                                                  iii.       Possible dans l’unité de pensées, de paroles et d’actions.

Comme le dit l’apôtre : Philippiens 3 :18 « … il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix de Christ, … »

 

Questions :

1)       Qui se rend compte que souvent ses idées et ses prises de position sont contraires à l’Evangile et à l’avancement de l’église de Jésus-Christ ?

2)       Qui, de lui-même laisse entendre de bons témoignages ?

Philippiens 1 :27-30

« Seulement, conduisez-vous d’une manière digne de l’Evangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, soit que je reste absent, j’entende dire de vous que vous demeurez fermes dans un même esprit, combattant d’une même âme pour la foi de l’Evangile, sans vous laisser aucunement effrayer par les adversaires, ce qui est pour eux une preuve de perdition, mais pour vous de salut ; et cela de la part de Dieu,  car il vous a été fait la grâce, par rapport à Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui, en soutenant le même combat que vous m’avez vu soutenir, et que vous apprenez maintenant que je soutiens. »

L’apôtre Paul, par son abondance d’idées exprimées de dix-neuf manières au verset 27, a produit une phrase dont la traduction française nous apporte cent quinze mots, entre coupés seulement par des virgules et point-virgule.

  1. Un adverbe : « Seulement,
  2. Une exhortation : conduisez-vous d’une manière digne de l’Evangile de Christ,
  3. Une liaison : afin que,
  4. Une visite : soit que je vienne vous voir,
  5. Un éloignement : soit que je reste absent,
  6. Un témoignage : j’entende dire de vous
  7. Une fermeté : que vous demeurez fermes dans un même esprit,
  8. Une lutte : combattant d’une même âme
  9. La croyance : pour la foi de l’Evangile,
  10. La bravoure : sans vous laisser aucunement effrayer par les adversaires,
  11. La chute : ce qui est pour eux une preuve de perdition,
  12. La rédemption : mais pour vous de salut ;
  13. Le planificateur : et cela de la part de Dieu, 
  14. La bienveillance : car il vous a été fait la grâce,
  15. Le médiateur : par rapport à Christ,
  16. Le Sauveur : non seulement de croire en lui,
  17. Les persécutions : mais encore de souffrir pour lui,
  18. La lutte : en soutenant le même combat que vous m’avez vu soutenir,
  19. L’endurance : et que vous apprenez maintenant que je soutiens. »

 

En effet, toutes les raisons évoquées sur la dignité chrétienne telles :

Les exigences de la dignité chrétienne

            Par rapport à soi-même

            Par rapport à sa famille

            Par rapport à son église

            Par rapport à l’état

Elles n’étaient que secondaires, puisque l’apôtre Paul a fait mention de la principale, quand il dit :   Afin que, (soit que je vienne vous voir, soit que je reste absent,) j’entende dire de vous que, … Pour la foi de l’Evangile,

 

c)        Vous demeurez fermes dans un même esprit, : (7 - la fermeté) : C’est-à-dire, ne se laissant point dispersés par des idées controversées ; ni détournés de la vraie doctrine.

d)       (Vous combattez) combattant d’une même âme : (8 - Le combat) : C’est-à-dire, ne se laissant point déroutés, ni vaincus par les attaques de l’ennemi.

                                                                                      i.       Possible dans l’unité de pensées, de paroles et d’actions.

                                                                                    ii.       Possible seulement pour les disciples de Jésus-Christ, membres de son église universelle.

                                                                                  iii.       Impossible pour les fils de perdition, membres des congrégations

Comme le dit l’apôtre : Philippiens 3 :18 « … il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix de Christ, … »

 

Questions :

3)       Qui se rend compte que souvent ses idées et ses prises de position sont contraires à l’Evangile et à l’avancement de l’église de Jésus-Christ ?

4)       Qui, de lui-même laisse entendre de bons témoignages ?

(9- La croyance) : pour la foi de l’Evangile,)

C’est une confiance assurée en fonction de la fidélité de Dieu. La foi n'est pas seulement un sentiment de confiance, mais une conviction en vertu des connaissances révélées à propos de Dieu

Hébreux 11 :1 « Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. »

(10 - La bravoure) : Sans vous laisser aucunement effrayer par les adversaires,

Comment ?

a)       En raison de la protection céleste dans le temps

2 Rois 6 :16 « Il répondit : Ne crains point, car ceux qui sont avec nous sont en plus grand nombre que ceux qui sont avec eux. »

b)      En raison de la garde de l’âme pour l’éternité

Car en dépit de tout ce qu’ils peuvent dire et entreprendre : Matthieu 10 :28 « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne. »

(11 - La chute) : Ce qui est pour eux une preuve de perdition,

Jean 17 : 12 « Lorsque J’étais avec eux dans le monde, Je les gardais en ton Nom. J’ai gardé ceux que Tu M’as donnés, et aucun d’eux ne s’est perdu, sinon le fils de perdition, afin que l’Ecriture fût accomplie. »

Ce que les adversaires ne savent pas :  Précautions à prendre face aux serviteurs de Dieu

Matthieu 16 :19 « Je te donnerai les clefs du royaume des cieux : ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. »

Jean 20 :23 « Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés ; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. »

Elisée :  2 Rois 2 : 23-24 « Il monta de là à Béthel ; et comme il cheminait à la montée, des petits garçons sortirent de la ville, et se moquèrent de lui. Ils lui disaient : Monte, chauve ! monte, chauve !  Il se retourna pour les regarder, et il les maudit au nom de l’Eternel. Alors deux ours sortirent de la forêt, et déchirèrent quarante-deux de ces enfants. »

(12 – La rédemption) : Mais pour vous de salut 

En dépit des machinations de l’adversaire, le salut du serviteur de Dieu est assuré et béatifié. Il est écrit en Matthieu 5 : 11-12a « Heureux serez-vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de Moi. Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux ; … »

(13 - Le planificateur) : Et cela de la part de Dieu

              Celui qui a planifié notre salut et l’a dévoilé en Genèse 3 :15 « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. » Texte en rapport à la tromperie du tentateur qui provoqua la chute d’Adam, le plan de restauration par le sacrifice à la croix ; et les persécutions de l’église prévue par Dieu.

(14 – La bienveillance) : Il vous a été fait la grâce,

(15 - Le Médiateur) : par rapport à Christ,

              La bible le dit clairement : Ephésiens 1 :7 « En Lui (Jésus-Christ) nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce, … »

(16 – Le Sauveur) : Non seulement de croire en Lui,

(17 – Les persécutions) : Mais encore de souffrir pour Lui,

 

Le Seigneur savait que la souffrance sera une charge pesante que le chrétien aura à porter et supporter tout au long de son pèlerinage sur la terre. Alors Il disait : Luc 9 :23 « Puis il dit à tous : Si quelqu’un veut venir après Moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il Me suive. »

Et c’était pour nous encourager que l’apôtre Paul déclara : 2 Timothée 3 :12 « Or, tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés. »

(18 – La lutte) : En soutenant le même combat que vous m’avez vu soutenir,

(19 – L’Endurance) : Et que vous apprenez maintenant que je soutiens. » 

 

Frères et sœurs philippiens, vous à qui la grâce a été faite, non seulement de croire en Jésus, mais aussi de souffrir pour Lui, cela ne peut se faire qu’En soutenant le même combat que vous m’avez vu soutenir, Et que vous apprenez maintenant que je soutiens. » Oui vous êtes au courant, je suis en prison pour la cause de l’évangile.

ETUDE DE LA LETTRE DE PAUL AUX PHILIPPIENS

CHAPITRE # II

 

Si donc il y a quelque consolation en Christ,

S’il y a quelque soulagement dans la charité,

S’il y a quelque union d’esprit,

S’il y a quelque compassion et quelque miséricorde,

 Rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment,

 Un même amour, une même âme, une même pensée.

Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire,

Mais que l’humilité vous fasse regarder les autres

Comme étant au-dessus de vous-mêmes.

 Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts,

Considère aussi ceux des autres.

Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ,

Philippiens 2 :1-4

 

LE VŒU DE PAUL

 

La joie parfaite

 

INTRODUCTION

 

1. Au chapitre 2 :1-4 Paul exhorte les philippiens à l’exercice de la vie chrétienne qui porte la joie au paroxysme.

 

2. Pour une joie parfaite Paul décrit trois aspects importants

 

   a. Des vertus fondamentales dans l’Eglise de Jésus-Christ.

    • Consolation en Christ, (1a)
    • Soulagement dans la charité, (1b)
    • Union d’esprit, (1c)
    • Compassion et miséricorde, (1d)

 

   b. Des aspects fondamentaux de l’Eglise de Jésus-Christ (2)

    • Un même sentiment, (2a)
    • Un même amour, (2b)
    • Une même âme, (2c)
    • Une même pensée. (2d)

 

   c. Des attitudes du disciple de Jésus-Christ (3, 4)

    • Les attitudes interdites dans les relations (3a)
    • L’attitude recommandée dans les relations (3b-4)

 

De manière détaillée et soigneuse, considérons les exhortations de l’apôtre Paul aux Philippiens

 

I. LES VERTUS FONDAMENTALES DANS L’EGLISE DE JESUS-CHRIST.

 

   A. "CONSOLATION EN CHRIST"

      Pour une joie parfaite, L’apôtre mentionne premièrement : « Si donc il y a quelque consolation en Christ, … »

              Le terme (si) utilisé dans le passage n’a aucun rapport au doute et à l’hypothèse. Il ne peut être remplace ni par au cas où, ni au cas que, ni à supposer que, ni si toutefois ; mais en raison des fondements christologiques de la consolation, ce terme traduit et remplace les conjonctions puisque ou depuis que, qui introduisent soit un fait réel ou une réalité incontestable.

 

              La conjonction « donc » sert à exprimer le résultat ou la conséquence logique dérivant de tout ce qui a été considéré précédemment, principalement au premier chapitre.

 

Ainsi il importe d’introduire le verset 1er de Philippiens le chapitre 2 :

a)       Compte tenu des consolations en Christ

b)       À cause des consolations en Christ …

c)       Du fait des consolations en Christ …

d)       Eu égard aux consolations en Christ …

e)       En vertu des consolations en Christ …

f)         En raison des consolations en Christ …

                                                                        i.       Rendez ma joie parfaite, tel est le vœu de Paul

Notons que :

        

a)       Christ, notre frère, est la source de toute consolation  2 Thessaloniciens 2 :16-17 « Que notre Seigneur Jésus-Christ Lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance, consolent vos cœurs, et vous affermissent en toute bonne œuvre et en toute bonne parole !

b)      Dieu, notre Père, est la source de toute consolation  

Ce n’est pas sans raison que l’apôtre dans sa lettre aux chrétiens de Thessalonique, mentionne notre Seigneur Jésus-Christ et Dieu notre Père. Car le Père rassurait les enfants d’Israël quand Il disait :

                                                                        i.              Esaïe 51 :12 « C’est Moi, c’est Moi qui vous console. Qui es-tu, (Question de pure forme, dont le sens pourrait être ainsi formulé : Ne te rends tu pas compte, en raison de Moi, ton Dieu, de ce que tu es et représente,) pour avoir peur de l’homme mortel, Et du fils de l’homme, pareil à l’herbe ? »

                                                                      ii.              Esaïe 66 :13 « Comme un homme que sa mère console, Ainsi Je vous consolerai ; Vous serez consolés dans Jérusalem. »

 

Toutefois, nous référant encore à la première partie du 1er verset du chapitre 2, pour une joie parfaite, l’apôtre écrit :« Si donc il y a quelque consolation en Christ, … »

             

En effet,

              c) Les chrétiens sont porteurs de consolation 2 Corinthiens 1 :3-5 “Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes l’objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque affliction ! »

 

              Le soutien que les chrétiens de Philippe accordait à l’apôtre Paul en prison contribuait à sa joie, sa paix et bien plus à sa consolation.

 

              Les bases de la consolation suprême du disciple, c’est :

1)       Sa confiance en Jésus-Christ, qui lui dit : Matthieu 5 :4 « Heureux les affligés, car ils seront consolés ! »

2)      Son appartenance à Jésus-Christ,

a.       Jean 10 :14 « …Je connais mes brebis, et elles me connaissent, … »

b.      Jean 10 :15 « … Je donne ma vie pour mes brebis. »

c.       Psaumes 100 :3 « … l’Eternel est Dieu ! C’est Lui qui nous a faits, et nous lui appartenons ; … »

3)       L’assistance de Jésus-Christ Celui qui l’assure d’un accompagnement quotidien

a.       Matthieu 28 :20b « Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. »

b.      Matthieu 18 :20 « … là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux. »

4)       Son espérance en Jésus-Christ, Celui qui a fait la promesse de revenir pour le prendre avec Lui.

a.       Apocalypse 3 :11a « Je viens bientôt… »

b.      Apocalypse 22 :20b « … : Oui, je viens bientôt. »

              En raison de toutes ces sortes de consolation en Christ : « rendez ma joie parfaite »

 

              Nous référant à la deuxième partie du 1er verset du chapitre 2, pour une joie parfaite, l’apôtre écrit : « s’il y a quelque soulagement dans la charité, … »

 

B. SOULAGEMENT DANS LA CHARITÉ

              Le soulagement c’est l’apaisement des souffrances, quelles qu’elles soient : physiques, (causées par les maladies) morales, (causées par des actions déshonorantes) sentimentales (causées par un partenaire désinvolte) ou spirituelles ; (causées par les péché commis). Puisqu’il y a soulagement dans la charité, C’est à dire puisque personne ne profite du malheur de l’autre pour le critiquer, dénigrer, le déchirer, le démolir, le vilipender.  Un ouf de soulagement retentira, exprimant, ou témoignant le changement des pensées, la réparation du cœur, bref le repos de l’âme.

              En effet, l’apôtre fit bien de mentionner la nécessité du soulagement. Car en prison, il voulait s’assurer du bon témoignage des chrétiens de l’église à Philippe. Toutefois, nous savons que :

      1. On est soulagé

·        Par des actes charitables qui allègent des souffrances. 

·        Par des paroles persuasives qui réconfortent l’âme.

·        Par les promesses de l’évangile qui apportent l’espérance.

·        Dans la charité. L’apôtre à travers ses lettres fait mention de

§  L’élément porteur du soulagement : Christ

§  La sève qui fait croitre le soulagement : Le Saint-Esprit

§  La machine qui aménage le soulagement : L’Evangile

              Et pour couronner ses travaux, l’apôtre écrit l’hymne à l’amour 1 Corinthiens 13 :4-7 d’où nous retrouvons : Les merveilleux aspects de la charité.

1.       La charité est patiente,

2.       Elle est pleine de bonté ;

3.       La charité n’est point envieuse ;

4.       La charité ne se vante point,

5.       Elle ne s’enfle point d’orgueil,

6.       Elle ne fait rien de malhonnête,

7.       Elle ne cherche point son intérêt,

8.       Elle ne s’irrite point,

9.       Elle ne soupçonne point le mal,

10.  Elle ne se réjouit point de l’injustice,

11.  Elle se réjouit de la vérité ;

12.  Elle excuse tout,

13.  Elle croit tout,

14.  Elle espère tout,

15.  Elle supporte tout.

              Nous référant à la troisième partie du 1er verset du chapitre 2, pour une joie parfaite, l’apôtre écrit : « s’il y a quelque union d’esprit, … »

        C. L’UNION D’ESPRIT

 

              Pour l’unité d’esprit, il importe de savoir qu’en Christ, l’individualité se confond dans la collectivité (L’Eglise est un corps : un ensemble de gens rassemblés, constitués et organisés à la poursuite d’un but commun ou d’une œuvre commune.) Cela se traduit et implique en termes théologiques « union d’esprit » C’est-à-dire :

1.       Union en Jésus-Christ

                            Ephésiens 4 :4-6 « Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation ; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous. »

Un seul corps : Cela doit nous interpeller à comprendre :

                                                                                      i.       La nécessité des relations sociales (fraternelles)   

En dépit de :

                                                                                    ii.       La complexité des relations sociales (dans l’assemblée)

                                                                                  iii.       La sensibilité dans les relations sociales. (Dans l’assemblée)

                                                                                  iv.       La fragilité des relations sociales. (Dans l’assemblée et dans le monde)

 

2.       Union dans les visions

 

                                                                                      i.       Chacun a sa vision des choses et des faits en raison de :

a.       Son appartenance territoriale

b.      Son appartenance familiale

c.       Son appartenance sociale

d.      Sa formation : éducative et professionnelle.

                                                                                    ii.       Chacun doit reconnaitre que pour une joie parfaite, l’esprit individuel devra se confondre, l’un à l’autre, pour aboutir à une unité de vision, à laquelle on s’attache et pour laquelle on se bat.

                           

3.       Union dans les actions

                                                                                      i.       Cela fait référence à la soumission

a.       A la hiérarchie établie

b.      Aux règlements établis.

                                                                                    ii.       Cela fait référence à la coordination

a.       Des activités pour le rehaussement de l’église

b.      Des efforts pour l’avancement de l’œuvre

              Nous référant à la troisième partie du 1er verset du chapitre 2, pour une joie parfaite, l’apôtre écrit : « s’il y a quelque compassion et quelque miséricorde, … »

   D. COMPASSION ET MISERICORDE

 

a)       La compassion c’est le Sentiment qui porte à partager les maux et les souffrances du prochain.

                                                                                              i.       Psaumes 103 : 13-14 « Comme un père a compassion de ses enfants, L’Eternel a compassion de ceux qui le craignent. Car Il sait de quoi nous sommes formés, Il Se souvient que nous sommes poussière. »

b)      La miséricorde c’est la compassion pour la misère d'autrui. C’est la générosité entraînant le pardon ; Et théologiquement c’est la bonté par laquelle Dieu fait grâce aux hommes.

                            Psaumes 136

 

ETUDE DE LA LETTRE DE PAUL AUX PHILIPPIENS

Philippiens 2 :1-11

 

              « Si donc il y a quelque consolation en Christ, s’il y a quelque soulagement dans la charité, s’il y a quelque union d’esprit, s’il y a quelque compassion et quelque miséricorde, rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres.   Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, Lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, Il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi Dieu L’a souverainement élevé, et Lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. »

 

              L’apôtre Paul semble vouloir dire aux chrétiens de Philippe : Rien ne vous manque :

a)       Consolation en Christ : Vous en avez reçue

b)      Soulagement dans la charité : Vous en avez profité

c)       Union d’esprit : Il vous en a été facilité.

d)      Compassion et miséricorde. Vous en jouissez encore

 

              Ainsi donc, vous avez été vitaminés par les parfaits produits du ciel. Vous avez reçu et avez en vous toute l’essence de l’évangile ; Il y a donc de quoi en vous à rendre ma joie parfaite.

              Content de vous, oui je le suis, en raison de vos prières tandis que je suis dans les chaines.  Enchanté de vous, oui je le suis, en raison du souvenir que je garde de vous.  Fasciné par vous, oui je le suis en raison de la part que vous prenez à l’Evangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant.

              Toutefois, chrétiens de Philippe, rendez ma joie, plus excellente que grande, que dis-je non plus merveilleuse qu’excellente, non plus parfaite que merveilleuse. Rendez ma joie parfaite, tel est le vœu de l’apôtre.

              Sans attendre que les chrétiens de Philippe lui demandent comment. L’apôtre dresse un tableau clair et explicite. En prenant Jésus-Christ pour modèle : Cinq termes sont à considérer : l’Harmonie, l’Humilité, l’obéissance, le sacrifice et l’élévation. Il recommande à l’instar de l’unanimité entre le Père, le Fils et le Saint-Esprit,

 I.                       Un rapport d’harmonie

Entre les Philippiens et de tous chrétiens en général. Il dit : ayant

a)       Un même sentiment,

b)      Un même amour,

c)       Une même âme,

d)      Une même pensée.

               Comment peut-il en être ainsi ? L’individualité et la personnalité ne départagent-ils pas les humains ? Comment l’exigence peut-elle aller si loin quand apôtre Paul, vous faites l’usage répétitif du terme « même » exprimant ainsi l’identification par comparaison.

              Si deux gouttes d’eau se ressemblent, étant de même forme et de mêmes compositions chimiques, le transformé en Jésus-Christ se doit d’avoir : « un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. » Pour qu’il en soit ainsi, l’apôtre Paul est direct et tranchant. Il leur dit :

 Verset 3 « Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. » :

a)      Interdiction :

                                                                        i.       Ne faites rien par esprit de parti.

1.       Les camps rivaux au sein des congrégations sont à éviter.

Ils sont en vogue dans les églises familiales, commerciales, coloniales, associatives et coopératives

Romains 16 :17 « Je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales, au préjudice de l'enseignement que vous avez reçu. Éloignez-vous d'eux. »

                                                                      ii.       Ne faites rien … par vaine gloire.

              Nombreux sont des frères ou des sœurs qui contribuent à l’église en raison de l’orgueil personnel. Les matériels qu’ils donnent à l’église doivent être exposés au vu de tous ; ils se vantent de leurs dons et exigent qu’annonces soient faites en plusieurs occasions afin que tous en soient informés. C’est pour notre correction que l’avertissement est donné au livre des proverbes. Proverbes 18 :12 « Avant la ruine, le cœur de l’homme s’élève ; Mais l’humilité précède la gloire. »

 b)      Recommandation :

                                                                        i.       La pratique de l’humilité »

              Voilà ce que Paul avance : « mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. »

              En effet ce n’est pas se faire regarder avec mépris et dédain, mais de préférence c’est par sagesse l’observation d’une vertu pour l’encouragement des autres, qui à leur tour vous élèveront. C’est aussi à propos qu’il est écrit au livre des proverbes : Proverbes 15 : 33 « La crainte de l’Eternel enseigne la sagesse, Et l’humilité précède la gloire. »

               Maintenant au verset 4, il est écrit : « Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. »

              Ici l’apôtre frappe de plein fouet l’égoïsme : Le sentiment qui pousse toujours à la considération des intérêts personnels. C’est grave que dans la congrégation des soi-disant frères prennent plaisir à s’enrichir de la faible contribution des autres. Et pourtant cela se reproduit au su de plusieurs, qui parfois encouragent une telle attitude pour des miettes à recevoir.

 

              C’est pourquoi, l’apôtre Paul ira jusqu’à dire au verset 5 « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, … »

              Ah ! Quoi diraient certains ?

              Pourquoi l’apôtre parle de sentiments qui étaient en Jésus-Christ au lieu d’écrire qui est en Jésus-Christ ; Pourquoi du mode indicatif il utilise l’imparfait à la place du présent ; Alors que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Absurdité, diraient certains. Et Paul, n’ose-t-il pas à l’absurde adjoindre l’impossibilité, à l’impossibilité, l’irréalisable et même l’incroyable. Ne se rappelle-t-il pas que les sentiments étaient divins et qu’il est impossible à l’homme de les appliquer et les reproduire.  En effet, ce verset 5 est une charnière, un gond, une jointure qui s’entrepose entre la partie se rapportant aux humains allant du verset premier au verset quatre et la deuxième partie se rapportant au divin, allant du verset six au verset onze.      

En Philippiens 2 : 2-8 il est dit « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, Lequel, existant en forme

              Le terme sentiment nous invité à examiner son sens étymologique pour bien appliquer l’exhortation formulée par l’apôtre Paul. Par sentiment, il faut se référer au plus profond de l’homme pour saisir sa manière complexe d’affection et d’appréciation ; de pensées et d’actions.

              Le verbe être employé à l’imparfait de l’indicatif (étaient) c’est juste en référence aux comportements du Seigneur tandis qu’Il vivait en tant qu’homme sur la terre.

              Par ailleurs, notons que c’est à dessein et sous l’inspiration du Saint-Esprit, que l’apôtre utilise l’imparfait de l’indicatif. Cela se rapporte à l’existence terrestre de Jésus-Christ. Il était humain comme aujourd’hui nous le sommes. Et si dans son humanité Il a pu ainsi vivre, pour nous aussi, il peut en être pareil, si en tout temps, en tout lieu, en toute occasion nous Le prenons pour modèle. « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, … »

              Ce verset cinq du second chapitre de la lettre adressée aux Philippiens est aussi : 

II.                    - Un renvoi à l’humilité.

               Philippiens 2 : 2-8 « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, Lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, Il s’est humilié Lui-même, Se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. »

 Pour ce renvoi à l’humilité, examinons de près le dépouillement volontaire de Jésus-Christ.

1.       Lequel, existant en forme de Dieu : C’est-à-dire Lequel ayant spécifiquement et indistinctement toutes les caractéristiques divines ; Lequel est totalement et indiscutablement de nature et d’essence divines. Celui de Qui, il est écrit en Apocalypse 4 : 10 « … les vingt-quatre vieillards se prosternent … » Celui de Qui, ils déclarent : « Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire et l’honneur et la puissance ; car Tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent et qu’elles ont été créées. » Lequel, existant en forme de Dieu 

 

2.       N’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu : C’est-à-dire : Ne donne lieu à aucune idée de revendication à son égalité de nature, d’essence, d’honneur et de gloire…

Il est déjà Dieu dans les sens strictement suprême et éternel.

a.       Jean 10 :30 Moi et le Père nous sommes un.

b.      Jean 14 :10a Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ?

c.       C’est au singulier que :

                                                                                                                                                            i.       Le Père déclare : Esaïe 44 : 6 « … Je suis le premier et Je suis le dernier, Et hors Moi il n’y a point de Dieu. »

Jérémie 17 :10 « Moi, l’Eternel, J’éprouve le cœur, Je sonde les reins, Pour rendre à chacun selon ses voies, »

                                                                                                                                                          ii.       Le Fils déclare : Apocalypse 22 :13 « Je suis l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. »

Apocalypse 22 :12 « Voici, Je viens bientôt, et ma rétribution est avec Moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son œuvre. »

Toute cette merveilleuse histoire de Jésus-Christ, c’était une attitude d’humilité pour notre salut, une leçon de conduite pour le chrétien.

               En effet, quant à nous, l’harmonie et l’humilité devraient nous interpeller à considérer notre existence sur cette terre.

a)       Même type de conception pour la naissance.

b)      Mêmes genres de possibilités pour la croissance

c)       Mêmes phénomènes stupéfiants pour la décroissance.

d)      Même grave événement de cause à l’absence.

Toutes ces pensées devraient nous travailler afin d’avoir aussi en tant que chrétien, à l’instar du Christ l’attitude d’humilité et aussi celle de l’obéissance :

 

III.                 Une réaction d’obéissance

 

3.       Verset 7 « Mais S’est dépouillé Lui-même : Il s’agit de dépouillement autonome et volontaire. Jésus-Christ n’a point affiché un brin de mécontentement, ni de révolte. Se positionnant à la fonction de Fils ; Il obéit à la pensée de la fonction du Père. Il Se dépouille.

 

IV.                 Une forme (règle) de décroissance (sacrifice)

              C’est le fait de renoncer volontairement à sa position de gloire, et se rallier à la dernière échelle, à la base inférieure

4.       Verset 7b-8 « en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, Il S’est humilié Lui-même, Se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix.

a)       Jésus-Christ qui d’éternité en éternité est Seigneur, Il s’est fait serviteur.

b)      Jésus-Christ qui d’éternité en éternité est Dieu, Il S’est fait homme.

c)       Jésus-Christ qui d’éternité en éternité siège au ciel sur son Trône, sur la terre se laisse clouer à la croix.

Une forme de décroissance et de sacrifice. Mais la courbe redevient croissante. C’est par la divinité :

 V.                    Le rebondissement à l’élévation.

              Les raisons de l’élévation : Le test de l’Harmonie, le test de l’humilité, le test de l’obéissance, le test du sacrifice, tout ayant été réussis. L’apôtre déclare :

              Philippiens 2 : 9-11 « C’est pourquoi aussi Dieu L’a souverainement élevé, et Lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.

 Retournons au verset charnière : Philippiens 2 :5 « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, … » A ces paroles de l’apôtre Paul que fait et qu’en dit le Christ Lui-même ?

Jean 13 :13-15 « Vous m’appelez Maître et Seigneur ; et vous dites bien, car Je le suis. Si donc Je vous ai lavé les pieds, Moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres ; car Je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme Je vous ai fait. »

Le lavement des pieds : geste d’application littérale ou symbolique ?

Un geste difficile

Un geste d’amour difficile à interpréter

Un geste d’humilité difficile à comprendre

Un geste de service difficile à accepter

Un geste d’esclave difficile à imiter.

Un degré honnêtement non encore atteint mais nécessairement à poursuivre en toute sincérité.

 Matthieu 20 : 26 « … quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur ; … »

Matthieu 20 : 27 « … quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave… »

 Philippiens 2 : 9-11

Rendez ma joie parfaite, tel était le vœu de l’apôtre.

              Sans attendre que les chrétiens de Philippe lui demandassent comment ; nous avions dit que l’apôtre dressa un tableau clair et explicite. En prenant Jésus-Christ pour modèle : Cinq termes ont été retenus : l’Harmonie, l’Humilité, l’obéissance, le sacrifice et l’élévation.     

               Notons maintenant, que la courbe redevient croissante. L’apôtre déclare : Philippiens 2 : 9-11 « C’est pourquoi aussi Dieu L’a souverainement élevé, et Lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.

VI.                 Le rebondissement à l’élévation.

              Pour S’être dépouillé, humilié, crucifié et ressuscité ; Pour avoir brillamment réussi Le test de l’Harmonie, le test de l’humilité, le test de l’obéissance, le test du sacrifice, le Christ a ainsi divinement prouvé sa qualification de Sauveur, de Rédempteur et de Seigneur.

 1.- « C’est pourquoi aussi Dieu L’a souverainement élevé… »  C’est dire que :

               Le Christ est par son Père élevé

a)      Au degré suprême de la dignité

Apocalypse 5 :12 « Ils (les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards) disaient d’une voix forte : L’agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire, et la louange.

b)      Au degré suprême de la majesté

Jude 1 :25 « à Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus-Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance, dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles ! Amen ! »

c)      Au degré suprême de la royauté.

En effet : Jésus-Christ, Il est le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs, le Dieu des dieux.

 2.- Lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nomC’est dire que :

d)      Ce nom doit être considéré en raison de sa qualité.

Quel beau nom porte l’Oint de l’Eternel

Quel beau nom que celui d’Emmanuel

e)      Ce nom est à considérer en raison de son autorité.

Jésus disait à ses disciples : Matthieu 28 :18b « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. »

f)        Ce nom doit être considéré en raison de son efficacité.

Actes 3 :6 « Alors Pierre lui (l’homme boiteux de naissance) dit : Je n’ai ni argent, ni or ; mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche. »

g)       Ce nom doit être considéré en raison de sa prédominance.

Jean 8 :58 « Jésus leur (les juifs) dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, Je suis. »

h)      Ce nom doit être considéré en raison de son attirance.

Matthieu 4 :25 « Une grande foule Le suivit, de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et d’au-delà du Jourdain. »

Matthieu 8 :1 « Lorsque Jésus fut descendu de la montagne, une grande foule Le suivit.

i)         Ce nom doit être considéré en raison de sa puissance.

Luc 10 :17 « Les soixante-dix revinrent avec joie, disant : Seigneur, les démons mêmes nous sont soumis en ton nom. »

 3.- afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse

              Il importe de percer le fond de ces propos pour comprendre qu’il ne s’agit point d’un simple agenouillement mais d’une révérencieuse adoration.

              Apocalypse 5 :13 « Et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s’y trouve, je les entendis qui disaient : A Celui qui est assis sur le trône, et à l’agneau, soient la louange, l’honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles ! »

 4.- dans les cieux, sur la terre et sous la terre,

              1.- Dans les cieux :

a)       Ciel sidéral

b)      Ciel atmosphérique.

Ces deux compartiments sont les domaines des anges et des esprits méchants

              2.- Sur la terre : domaine des hommes et des animaux          

              3.- Sous la terre : domaine des anges déchus peuplant le monde invisible

 

Ces trois lieux mentionnés dans les saintes écritures nous portent à penser non au salut universel, mais à la soumission universelle

 5.- que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.

Il existe environ 6912 langues dans le monde, et qui peut assurer que ce nombre est exact à 100%. Mais la parole de Dieu déclare : « que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. »

Notons en effet, s’il faut considérer Philippiens 2 :5 comme un verset charnière, il importe de de remarquer que du verset premier au cinquième, l’apôtre portait ses considérations sur le rapport liant les hommes entre eux. Du verset six au verset onze, c’est le parcours du Seigneur que l’apôtre a retracé : du ciel à la terre, de la terre à la croix, de la croix au tombeau, du tombeau à l’élévation suprême : le ciel, le trône de la gloire.

Avant d’aborder les versets douze et treize du chapitre deux, il importe de rappeler les quatre premières recommandations formelles faites par l’apôtre Paul :

 1.- Conduisez-vous d’une manière digne de l’Evangile de Christ, … Philippiens 1 :27

2.- Rendez ma joie parfaite, … Philippiens 2 :2

3.- Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, … Philippiens 2 :3

4.- Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, Philippiens 2 :5

 Philippiens 2 :12-13

« Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent ; car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. »

Paul semble vouloir dire aux chrétiens de Philippe, Aussi généreux que vous aviez été en ma faveur, je viens de vous faire une demande me concernant (Rendez ma joie parfaite, … Philippiens 2 :2) et des recommandations importantes, pour lesquelles j’attends avec espoir que vous feriez du mieux de vous-mêmes pour me satisfaire. Ainsi dit-il : « comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement… »

« Comme vous avez toujours obéi » c’est une phrase intercalée pour rappeler aux Philippiens l’attitude de soumission, de pacification et de souplesse qui furent et demeurent des points distinctifs de leurs traits caractéristiques.

a)       Vous avez toujours obéi, C’est-à-dire :

                                                                        i.       Vous qui, sans discussion, avez obéi à la réception de l’évangile.

                                                                      ii.       Vous qui, sans discussion, avez reçu la doctrine de l’évangile.

                                                                    iii.       Vous qui, sans discussion, avez accepté Jésus-Christ pour Sauveur et Maitre.

Travaillez à votre salut avec crainte et tremblement

Toutefois, notons, puisqu’il ne saurait exister de contradiction entre (Ephésiens 2 :8 et Philippiens 2 :12) loin de leur dire que la grâce salvatrice dépend de leurs propres efforts, l’apôtre leur dit :

b)      Travaillez à votre salut, (votre libération) c’est donc dire : Faites du mieux de vous-mêmes

                                                                        i.       Pour éviter les dissensions et les camps rivaux. Philippiens 2 :3-4 « Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. »

                                                                      ii.       Pour que le ministère ne soit pas un objet de blâme. 2 Corinthiens 6 :3 « Nous ne donnons aucun sujet de scandale en quoi que ce soit, afin que le ministère ne soit pas un objet de blâme. »

                                                                    iii.       Pour vous libérer des pièges de l’adversaire. 1 Pierre 5 :8 « Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. »

c)       Avec crainte et tremblement

Sans attendre que les chrétiens de Philippe en demandent comment, l’apôtre s’empresse de leur dire « avec crainte et tremblement » C’est-à-dire : Ayez un sentiment de respect mêlé de frayeur.

                                                                        i.       Crainte : Respect de l’institution à laquelle vous faite parti, dont le Christ est Propriétaire et Chef suprême.

1.       « …Je bâtirai mon Eglise, … » Matthieu 16 : 18b

2.       « Christ est le chef de l’Eglise, » Ephésiens 5 :23b

                                                                      ii.       Tremblement : Pensez du danger auquel vous vous exposeriez.

Bien que le texte de Paul aux corinthiens, (1 Corinthiens 3 :17a) est d’interprétation individuelle et personnelle, l’effet est de connotation générale et universelle. 1 Corinthiens 3 :17a « Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; … »

Toutefois, aux caméléons, Paul à cette nouvelle recommandation, ajouta : « non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent … »

d)      Non seulement comme en ma présence : C’est rappeler aux Philippiens

                                                                        i.       L’atmosphère agréable de fraternité et de convivialité qui les envoutait.

                                                                      ii.       La joie et l’harmonie qui firent de leur environnement un lieu paradisiaque.

Au verset trois du premier chapitre l’apôtre leur disait : «   Je rends grâces à mon Dieu de tout le souvenir que je garde de vous, … » (tout le souvenir rappelle le temps des cordiales ambiances)

Mais voilà l’instant d’une nouvelle exhortation : « … travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent… »

e)      Mais bien plus encore maintenant que je suis absent…

L’apôtre aurait pu dire : mais encore que je suis absent… Il dit de préférence « mais bien plus encore maintenant que je suis absent »

C’est dire : En mon absence, alors que vos témoignages parvinssent, parviennent et parviendront à mes oreilles

1)       Faites preuve que :

a.       Vous n’êtes pas des pharisiens qui simulent la dévotion et dont le cœur est plein de rapines.

b.      Vous n’êtes pas des hypocrites dont les paroles sont douces comme le miel, mais dont le cœur est bien plus pointu qu’un poignard. (Psaumes 55 :21)

c.       Bien plus vous avez grandi et muri spirituellement

d.      Maintenant vous passez à brio le test de la chrétienté.

Travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent.

Toutefois l’espoir de Paul se repose sur Dieu. Alors il écrit : « … car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. » C’est comme si l’apôtre voulait reprendre Philippiens 1 :6 « Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ. »

Il s’agit en effet de la puissance de Dieu à pouvoir :

a)       Transformer la manière de pensée d’un homme.

b)      Changer la manière d’agir d’un homme

c)       Réformer la manière de vie d’un homme

Le grand exemple : l’apôtre Paul, lui-même.

Question :

1)       D’hier à aujourd’hui, avons-nous toujours obéi ?

2)       Avons-nous du respect pour le Christ et l’église qui est son propre corps ?

3)       Travaillons-nous à la libération de tout notre être aux emprises de l’adversaire ?

4)       Sommes-nous dociles en présence de nos frères et récalcitrants en leur absence ?

5)       Accepterions-nous que la volonté de Dieu se fasse en nous et autour de nous ?

Qu’il est beau de savoir si nous acceptons d’être l’argile, le divin Potier saura à sa volonté nous façonner pour sa gloire.

Rappelons-nous des recommandations de l’apôtre :

1.- Conduisez-vous d’une manière digne de l’Evangile de Christ, … Philippiens 1 :27

2.- Rendez ma joie parfaite, … Philippiens 2 :2

3.- Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, … Philippiens 2 :3

4.- Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, Philippiens 2 :5

5.- Travaillez à votre salut avec crainte et tremblement Philippiens 2 :12b

 Au verset quatorze, l’apôtre Paul présente aux chrétiens de l’église à Philippe sa sixième recommandation ou exhortation.  Il leur dit :

Philippiens 2 :14-16

« Faites toutes choses sans murmures ni hésitations, afin que vous soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d’une génération perverse et corrompue, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, portant la parole de vie ; et je pourrai me glorifier, au jour de Christ, de n’avoir pas couru en vain ni travaillé en vain. »

Notons en effet, les cinq raisons pour lesquelles l’apôtre Paul fait cette nouvelle exhortation :

1)       Afin que les enfants de Dieu s’engagent pour le bien.

                                                                                      i.       Faites toutes choses sans murmures ni hésitations.

De toutes les mauvaises attitudes qui d’un côté, créent le désordre et le chambardement, qui de l’autre retardent l’avancement et le développement d’une église, l’apôtre en choisit deux :

a)       Les murmures : Ce sont souvent les critiques, les plaintes, les expressions malveillantes formulées à voix basse qui marquent le blâme, la désapprobation, l’opposition et encourage la protestation.

Pour éviter :

  • Le jugement de Dieu comme ce fut le cas du peuple d’Israël (les murmures contre Moise) : Nombres 20 :2- 5 ; 21 :4b-6 « Le peuple s’impatienta en route, et parla contre Dieu et contre Moïse : Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d’Egypte, pour que nous mourions dans le désert ? car il n’y a point de pain, et il n’y a point d’eau, et notre âme est dégoûtée de cette misérable nourriture. Alors l’Eternel envoya contre le peuple des serpents brûlants ; ils mordirent le peuple, et il mourut beaucoup de gens en Israël. »

Il est écrit en 1 Corinthiens 10 :10-11 « Ne murmurez point, comme murmurèrent quelques-uns d’eux, qui périrent par l’exterminateur. Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. »

  • L’effet dévastateur des murmures (discussions, divisions).  Au lieu des murmures le Seigneur eut à dire : Matthieu 18 :15-16 « Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. Mais, s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. »

Ce sont également les murmures qui provoquent chez d’autres les hésitations.

b)      Les hésitations : C’est un état d'incertitude, de doute, d'indétermination, qui se traduit par un manque d'assurance et de fermeté. C’est à propos que Jésus eut à dire : Luc 9 :62 «   Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n’est pas propre au royaume de Dieu. »

Alors l’apôtre dit : « Faites toutes choses sans murmures ni hésitations »

Faites toutes choses sans murmures, c’est-à-dire :

a)       Sans les chuchotements qui provoquent des soulèvements, les dommages, les pleurs.

b)      Sans les grondements qui débouchent en affrontements, les divisions, l’opposition à la volonté de Dieu.

Faites toutes choses sans … hésitations, c’est-à-dire :

c)       Sans l’embarras qui retarde le progrès.

d)      Sans le trouble qui paralyse l’extension.

Les murmures, les hésitations sont donc des aspects négatifs et les attitudes stériles de toute congrégation ; qu’elle soit d’affiche chrétienne.

2)       Afin que les enfants de Dieu affichent un témoignage digne de leur appartenance.

                                                                                      i.       vous soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles

De toutes les attitudes qui travaillent l’avancement et le progrès d’une église, l’apôtre en choisit aussi deux :

a)       L’irréprochabilité : C’est le caractère de celui auquel on ne peut adresser aucun blâme ; de celui à qui on ne peut faire aucun reproche, ou aucune critique.

L’homme exemple dont l’Eternel était fier : Job. Job 1 :1 « Il y avait dans le pays d’Uts un homme qui s’appelait Job. Et cet homme était intègre et droit ; il craignait Dieu, et se détournait du mal. »

b)      La pureté : C’est l’état de ce qui est sans défaut ; l’état de ce qui est sans mélange. C’est bien plus, éviter d’avoir la pensée polluée par la lecture de mauvais livres ; les oreilles épargnées des chansons grivoises ; l’esprit détourné des mauvais films.

… Que vous soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles…

Car le projet du Seigneur : Ephésiens 5 :27 « …faire paraître devant Lui (Jésus-Christ) cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. »

Donc, l’irréprochabilité et la pureté sont des aspects positifs et les attitudes prometteuses de toute congrégation réellement chrétienne.

3)       Afin que les enfants de Dieu fassent preuve de gens sanctifiées.

i)                       Au milieu d’une génération perverse et corrompue,

                                                                                                                                             i.       Faites preuve de gens sanctifiées, par rapport à la perversité de la génération actuelle.

Perversité : Ce terme traduit la pratique contre nature et l’action immorale de certaine génération.

Si, c’est le fait de pratiquer une conduite anormale et controversée. Bien plus la perversité de notre génération se manifeste par :

 

  • L’amour passionné des choses malsaines faites ou démontrées avec fierté.
  • Le génie terrible d’imaginations malfaisantes, en tordant le sens des dialogues.
  • L’invention infernale de méchancetés impitoyables pour rabaisser ou détruire le prochain.

C’est à propos que l’apôtre Paul eut à dire malheureusement qu’il fut en péril 2 Corinthiens 11 :26h.

« …soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d’une génération perverse et corrompue »

                                                                                                                                            ii.        Faites preuve de gens sanctifiées, par rapport à la corruption de la génération actuelle.

Corruption : C’est le fait d’agir contre son devoir, contre sa conscience, en raison des dons, des promesses, et la persuasion. C’est l’état dégradant de l’honnêteté. C’est l’action de changer l'état naturel ou normal, d’un être ou d'une chose.

Voilà que l’apôtre dit : « …soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d’une génération perverse et corrompue » Et il ajoute

« …parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, … »

L’apôtre Paul utilise le mot « comme » pour exprimer : la manière et la ressemblance. Loin de ressembler à une lumière tamisée, terne ou assombrie, l’apôtre explique et dit : « … brillez comme des flambeaux… » Notons la pluralité qu’il mentionne : « des flambeaux »

a)       La valeur d’une lumière : sa brillance

La valeur d’une lumière dépend de sa brillance ;

Briller : C’est parvenir au maximum de son intensité, C’est parvenir à l’extremum de sa clarté ; déployer à profusion son rayonnement. C’est répandre une abondante lumière.

De celui qui devait préparer le sentier du Seigneur : Jean-Baptiste, la bible rapporte :

Jean 5 :35 « Jean était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière.

Notre fragment de texte : « brillez comme des flambeaux dans le monde… »

Si Abraham brillait par son renoncement, son courage, son obéissance et sa foi, Jean brillait bien plus, par :

  • Son Renoncement : Matthieu 3 :4 « Jean avait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins. Il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. »
  • Son Courage : Matthieu 14 :4 « … Jean lui disait : Il ne t’est pas permis de l’avoir pour femme. »
  • Son Obéissance : Matthieu 3 :15 « Jésus lui répondit : Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste. Et Jean ne lui résista plus. »
  • Sa Prédication : Marc 1 :5 « Tout le pays de Judée et tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui ; et, confessant leurs péchés, ils se faisaient baptiser par lui dans le fleuve du Jourdain. »
  • Son Humilité : Marc 1 :7 « Il prêchait, disant : Il vient après moi celui qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier, en me baissant, la courroie de ses souliers. »
  • Sa vertu : Marc 6 :20 « … Hérode craignait Jean, le connaissant pour un homme juste et saint ; il le protégeait, et, après l’avoir entendu, il était souvent perplexe, et l’écoutait avec plaisir. »
  • Son Zèle ardent : Jean 5 :35 « Jean était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière. »

Ainsi donc Jésus disait :

Luc 11 :33 « Personne n’allume une lampe pour la mettre dans un lieu caché ou sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, afin que ceux qui entrent voient la lumière. »

b)      L’impact d’une lumière : le monde

L’impact d’une lumière dépend de l’étendue de son éclairage. C’est à dire d’aussi loin qu’elle puisse éclairer. Du peuple d’Israël, le prophète Esaïe eut à dire :

Esaïe 60 :3 « Des nations marchent à ta lumière, Et des rois à la clarté de tes rayons. »

Matthieu 5 :14 « Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée ; … »

Matthieu 5 :16 « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. »

Et comment ne pas mentionner ces textes qui ont rapport à l’éclat des vrais serviteurs même dans l’éternité. Il est écrit :

Daniel 12 :3 « Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité. »

Matthieu 13 :43 « … les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père… »

Et notre texte refait surface Philippiens 2 :14-15 « Faites toutes choses sans murmures ni hésitations, afin que vous soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d’une génération perverse et corrompue, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde … »

La quatrième raison pour laquelle il nous est dit : « Faites toutes choses sans murmures ni hésitations

4)       Afin que les enfants de Dieu fassent écho de la parole qui régénère

                                                                                      i.       Portant la parole de vie

a)       Parole de la vie physique :

Comme ce fut le cas pour le général syrien qui retrouva sa pleine santé par le miracle que Dieu a accompli par son serviteur le prophète Elisée, qui fut en son temps, porteur de la parole de vie.

2 Rois 5 :10 « Elisée lui fit dire (à Naaman) par un messager : Va, et lave-toi sept fois dans le Jourdain ; ta chair redeviendra saine, et tu seras pur ».

2 Rois 5 :14 « Il (Naaman) descendit alors et se plongea sept fois dans le Jourdain, selon la parole de l’homme de Dieu ; et sa chair redevint comme la chair d’un jeune enfant, et il fut pur. »

Comme ce fut le cas pour l’homme boiteux de naissance, qu’on portait et qu’on plaçait tous les jours à la porte du temple appelée la Belle, et l’apôtre Pierre portant la parole de vie :

Actes 3 : 6-8 « Alors Pierre lui dit : Je n’ai ni argent, ni or ; mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche. Et le prenant par la main droite, il le fit lever. Au même instant, ses pieds et ses chevilles devinrent fermes ; d’un saut il fut debout, et il se mit à marcher. Il entra avec eux dans le temple, marchant, sautant, et louant Dieu. » Parole de la vie.

b)      Parole de la vie éternelle

Actes 5 :42 « Et chaque jour, dans le temple et dans les maisons, ils ne cessaient d’enseigner, et d’annoncer la bonne nouvelle de Jésus-Christ. »

Actes 8 :4 « Ceux qui avaient été dispersés allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la parole. »

La cinquième raison pour laquelle l’apôtre dit : « Faites toutes choses sans murmures ni hésitations

5)       Afin que les enfants de Dieu soient l’objet de sa joie et de sa gloire au jour de Christ

                                                                                      i.       Je pourrai me glorifier, au jour de Christ, de n’avoir pas couru en vain ni travaillé en vain.

A ceux qui se demanderaient, comment un homme peut-il se glorifier ? ou même a-t-il le droit de se glorifier ?

La gloire à envier est celle que les serviteurs recevront au jour de Christ. Toute autre gloire en ce bas monde est sujette à la peine.

  • L’homme applaudi aujourd’hui est au lendemain amèrement chahuté.
  • L’homme aujourd’hui porté en triomphe est au lendemain aux ossements rejeté.
  • L’homme aujourd’hui au faîte de la gloire, est au lendemain dans la poussière et dans les cendres, entraîné.

Mais pour l’œuvre à laquelle l’apôtre s’engagea et s’adonna et dont les fruits chez des philippiens et d’autres chrétiens en résultèrent, l’apôtre écrit : « Je pourrai me glorifier, au jour de Christ, de n’avoir pas couru en vain ni travaillé en vain. »

Il importe de comprendre l’apôtre Paul et également tenir compte du futur simple et du mode indicatif qu’il a employé ;

  • Futur simple : puisqu’il ne peut se donner gloire dans le temps, mais attendre le jour de Christ.
  • Mode indicatif : Pour indiquer, affirmer avec certitude son bonheur à l’aube de l’éternité.

… Je pourrai me glorifier… Wow, l’apôtre se donnera lui-même gloire.

 Se donner gloire

a)       De miracles que pour lui-même jamais il n’en penserait, mais que par miséricorde, il en est le bénéficiaire.

b)      D’être tiré de ses entêtements graves et damnés, et de pouvoir contempler de ses propres yeux le jour de Christ.

c)       D’une œuvre dont il n’en était pas digne, mais que par la grâce de .3Dieu, il en est devenu l’instrument.

d)      De voir les fruits de ses travaux, les régénérés, reçus, appréciés et couronnés par Christ.

Déjà en extase, il déclare : « Je pourrai me glorifier, au jour de Christ, de n’avoir pas couru en vain ni travaillé en vain. »

Voilà pourquoi l’apôtre Paul présenta la sixième exhortation aux chrétiens de l’Eglise à Philippe, disant : « Faites toutes choses sans murmures ni hésitations, afin que vous soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d’une génération perverse et corrompue, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, portant la parole de vie ; et je pourrai me glorifier, au jour de Christ, de n’avoir pas couru en vain ni travaillé en vain. »

Questions :

1)       Vous rappelez avoir murmuré quant aux travaux à accomplir pour l’avancement de l’œuvre du Seigneur ?

2)       Vous rappelez avoir hésité quant aux travaux à accomplir pour l’avancement de l’œuvre du Seigneur ?

3)       Etes-vous sûr que votre lumière brille comme des flambeaux au milieu de cette génération perverse et corrompue ?

4)       Etes-vous porteur de la parole de vie ou des propos qui étouffent et qui tuent ?

5)       Votre berger ou moniteur, pourra-t-il se glorifier au jour de Christ vous concernant ?

 

Nous allons maintenant aborder les versets seize et dix-sept du chapitre deux. Et pour bien les comprendre, il faudrait retourner à la quatrième recommandation de l’apôtre. Il disait aux Philippiens : « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ » C’était leur dire, Observez, comprenez et reproduisez-en vous-mêmes ces sentiments.

Puisque, le Christ a tout accompli, sans murmures, ni hésitations, vous aussi, faites toutes choses sans murmures ni hésitations. Car ces sentiments :

a)       Ils ont porté Jésus Lui-même du service au sacrifice. (Versets 6-8)

b)      Ils me portent moi-même Paul, du service au sacrifice. (Versets 17-18)

c)       Ils portent Timothée lui-même, du service au sacrifice. (Verset 22)

d)      Ils portent Epaphrodite également, du service au sacrifice. (Versets 25-28)

Que ces sentiments vous portent aussi du service au sacrifice.

 « Et même si je sers de libation pour le sacrifice et pour le service de votre foi, je m’en réjouis, et je me réjouis avec vous tous.  Vous aussi, réjouissez-vous de même, et réjouissez-vous avec moi. » Philippiens 2 :17-18

 Et moi, Paul, que ne ferais-je pour le sacrifice et le service de votre foi ? Si le sacrifice et le service de votre foi exigent :

a) Que vous vous conduisiez d’une manière digne de l’Evangile de Christ, …

b) Que vous rendiez ma joie parfaite

c) Que vous ne fassiez rien par esprit de parti ou par vaine gloire,

d) Que vous ayez les sentiments qui étaient en Jésus-Christ

e) Que vous travailliez à votre salut avec crainte et tremblement

f) Que vous fassiez toutes choses sans murmures ni hésitations.

 

Moi Paul, oui à tout cela et pour tout cela, je serais prêt à servir de libation, c’est-à-dire, je serais prêt à accepter que mon sang soit versé.  C’est pour Paul :

a)       Un degré de dépassement.

                                                                        i.       Car à ce mot de libation, Paul a voulu montrer aux chrétiens de l’église à Philippe qu’il voudrait aller au-delà :

·        De ce qui est possible pour embrasser l’impossible,

·        De ce qui est Commun pour épouser l’inconcevable

·        De ce qui est habituel pour se montrer dans l’intolérable.

b)      Un degré de renoncement.

                                                                        i.       Car à ce mot de libation, Paul a voulu montrer aux chrétiens de l’église à Philippe que ses paroles sont fondées quand il dit :  Actes 20 :24a « …je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m'était précieuse… »  

En effet Paul a surement compris les paroles du Seigneur : « Aimez-vous les uns les autres »

Mais, vous philippiens, qui n’aviez pas

1)       Assisté aux sacrifices de Christ

2)       Vu le Christ arrêté au jardin de Gethsémani

3)       Vu le Christ trainé de porte en porte, de Caïphe à Pilate.

4)       Vu le Christ portant sa croix au calvaire

5)       Vu de vos propres yeux le sang de Christ coulé à la croix,

S’il vous faut une preuve supplémentaire pour que votre foi augmente, Je dis et j’écris : « « Et même si je sers de libation pour le sacrifice et pour le service de votre foi, je m’en réjouis, et je me réjouis avec vous tous… »   

L’apôtre Paul aurait pu maintenant redire aux chrétiens de l’église à Philippe : « Ne vous ai-je pas demandé de rendre ma joie parfaite ? » Maintenant,

a)       Puisque vous savez tout cela,

b)      Puisque vous vous rendez compte du fondement de ma foi,

c)       Puisque que de vos yeux spirituels vous constatez l’ancre à laquelle ma foi est attachée. 

d)      Puisque, possibilités vous sont aussi données d’y attacher votre foi ;

e)       Puisque que vos yeux attentionnés, vos oreilles réceptives, vos cœurs ouverts travaillent ensemble pour l’affermissement de votre foi ;

Alors : « Vous aussi, réjouissez-vous de même, et réjouissez-vous avec moi » C’est donc leur dire : A ce niveau ou nous sommes parvenus, Ensemble éclatons d’allégresse, Ensemble exprimons notre satisfaction, Ensemble réjouissons-nous de notre bonheur éternel par la foi en Jésus-Christ. Mais :

Questions :

  1. Qui serait prêt à sacrifier ses propres intérêts pour considérer ceux des autres ?
  2. Qui serait prêt à servir de libation pour le sacrifice et pour le service de la foi de quelqu’un ?

Paul va ensuite avertir les chrétiens à Philippe du retour de son co-missionnaire Timothée, l’homme dont les sentiments de Christ le portent du service au sacrifice. Ses voyages avec Paul en servent de témoignages.

L’apôtre écrit : Philippiens 2 :19 « J’espère dans le Seigneur Jésus vous envoyer bientôt Timothée, afin d’être encouragé moi-même en apprenant ce qui vous concerne. »

Notons la phrase intercalée « dans le Seigneur Jésus ».

A)      C’est Lui qui enlace ou environne Timothée de ses bras ; C’est Lui qui l’a porté, le porte, et le portera à l’allée comme au retour.

B)      C’est de Lui, par Lui et pour Lui, que Timothée travaille si ardemment aux côtés de Paul à la propagation de l’évangile.

Et Paul tient à le mentionner. Si Paul en a ainsi parlé de Timothée C’est donc leur dire : Vous aussi, soyez en Christ. Dans le Seigneur Jésus, pensez, parlez, vivez et travaillez, en le prenant pour exemple, en nous prenant pour modèles.

Timothée, toujours disponible et disposé, un homme toujours prêt à aller ; un homme toujours prêt à servir ; J’espère bientôt vous l’envoyer. Et de suite, il en donne la raison : « afin d’être encouragé moi-même en apprenant ce qui vous concerne. » Par ces mots l’apôtre insinuait que Timothée devrait aller et revenir ; Revenir pour l’informer de l’avancement de l’œuvre et l’état spirituel des fidèles. Bien que dans les chaines, vos nouvelles peuvent servir de baume et d’encouragement.

Paul semblait vouloir leur dire : en ce qui vous concerne, je veux tout savoir :

a)       De votre amour pour Christ, informez-moi, je veux en être encouragé.

b)      De votre engagement à la propagation de l’évangile, dites-moi, je veux en être encouragé.

c)       De votre marche avec Dieu, parlez-moi, je veux en être encouragé.

d)      De votre accroissement et avancement, claironnez-moi, je veux en être encouragé.

e)       De l’amour fraternel qui vous anime, racontez-moi, je veux en être encouragé.

Questions :

1.       Etes-vous concerné de l’avancement de l’œuvre ?

2.       Etes-vous concerné de l’état spirituel des fidèles ?

3.       Etes-vous concerné de l’état spirituel de votre âme ?

4.       Votre berger sera-t-il encouragé par vos témoignages ?

 

Paul leur disait tantôt : « Rendez ma joie parfaite. »

Rendez ma joie parfaite car Paul va tout de suite leur faire part d’un brin de peine qui le chagrine. Il dit : Philippiens 2 :20-21 « … je n’ai personne ici qui partage mes sentiments, pour prendre sincèrement à cœur votre situation ; tous, en effet, cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus-Christ. »

Drôle de constat et triste témoignage. Notons que l’apôtre est à Rome. Ici, c’est bien Rome, et plus particulièrement l’église Romaine fondée probablement par ceux qui se trouvaient à Jérusalem, le jour de la pentecôte et qui de retour à Rome implantèrent une église. Comment ces gens furent-elles si insouciantes et indolentes (Des gens sans passion, des gens que rien affecte, des gens qui ne se donnent point de peine pour d’autres, ou qui agissent avec lenteur et mollesse) ; au point que l’apôtre déclare : je n’ai personne ici qui partage mes sentiments…

a)       Loin d’eux les sentiments de service.

b)      Loin d’eux les sentiments de sacrifice

« …pour prendre sincèrement à cœur votre situation… » C’est dire aux philippiens quand bien même quelques-uns auraient accepté, sur ma demande, de venir vous aider, je ne puis en eux placer ma confiance, faute de sincérité, de droiture, de fidélité, de franchise ou d’honnêteté. De tout cela, je n’en sais rien. Dieu en sait tout. L’absence de ces caractéristiques montent à l’esprit, puisque l’apôtre ajoute : « … tous, en effet, cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus-Christ. »

En effet de quelle situation l’apôtre voulait-il évoquer ?

En dépit de l’amour de plusieurs d’entre les chrétiens de l’église à Philippe, Evodie et Syntiche laissèrent parvenir aux oreilles de Paul l’écho de leur discorde.

La spirale de tensions, incompréhensions, disputes et affrontements aboutit souvent à la peine, à des larmes, des ressentiments et des divisions. Avant que cela ne dégénère, l’apôtre pense à trouver quelques-uns pour prendre sincèrement à cœur la situation de l’église à Philippe. Mais hélas, il a dévoilé la dure constatation de son entourage, et il dit : « je n’ai personne ici qui partage mes sentiments pour prendre sincèrement à cœur votre situation ; tous, en effet, cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus-Christ. »

Tous : Alors à qui se fier ?

Cherchent leurs propres intérêts : Serait-ce dire que : « …ils se sont jetés pour un salaire dans l’égarement de Balaam… » Jude 1 :11 Ce Balaam, bien que prophète, il fut attiré par les dons et l'honneur à recevoir. Intéressé par ses propres intérêts, il était indécis et vacillant.

Non ceux de Jésus-Christ :  Hélas, que certains, portant l’étiquette chrétienne se fichent pas mal des intérêts de Christ.

Alors l’apôtre exprime et formule ses ressentiments et il écrit : Philippiens 2 :20-21 « … je n’ai personne ici qui partage mes sentiments, pour prendre sincèrement à cœur votre situation ; tous, en effet, cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus-Christ. »

Questions :

1)       Partageons-nous les mêmes sentiments ?

2)       Sur qui peut-on sincèrement compter ?

3)       De quoi et pour qui sommes-nous motivés ?

Du verset 19 au verset 30, l’apôtre fait référence à deux hommes courageux qui à Rome l’ont assisté : Timothée (versets 19-23) et Epaphrodite (versets 25-30). Paul informa les philippiens de ses propres projets les concernant.

De Timothée, l’apôtre écrit : Philippiens 2 :22-23 « Vous savez qu’il a été mis à l’épreuve, en se consacrant au service de l’Evangile avec moi, comme un enfant avec son père. » 

  • De Timothée : Les philippiens furent témoins du test de sa consécration, du test de son engagement, du test de son service et du test de son sacrifice.

En Lui, Paul a pu déceler :

a)       L’attitude d’un élève par rapport à son professeur.

b)      L’attitude d’un adjudant par rapport à son supérieur.

c)       L’attitude d’un fils par rapport à son père.

« … J’espère donc vous l’envoyer dès que j’apercevrai l’issue de l’état où je suis ; … »

Déjà l’apôtre avertit aux philippiens que Timothée ne partira que bientôt. Sans parler de son état spirituel, puisqu’il s’en servait pour voler au secours de l’église à Philippe par ses exhortations ; Paul semble vouloir faire référence au développement de sa situation : son état de santé physique, morale, psychologique, tandis qu’il était encore en prison ; ou peut-être de son élargissement, puisqu’il ajouta au verset vingt-quatre : « …  Et j’ai cette confiance dans le Seigneur que moi-même aussi j’irai bientôt. »

Et l’apôtre va vite faire référence à un autre :

a)       Un compagnon chrétien

b)      Un compagnon d’œuvre

c)       Un Compagnon de combat

d)      Un collaborateur en Jésus-Christ.

e)       Un membre de la famille de Christ.

f)         Un frère… Wow

Epaphrodite : Et l’apôtre écrit : Philippiens 2 :25 « J’ai estimé nécessaire de vous envoyer mon frère Epaphrodite, mon compagnon d’œuvre et de combat, par qui vous m’avez fait parvenir de quoi pourvoir à mes besoins. »

Le retour d’Epaphrodite, une nécessité pour Epaphrodite lui-même ; une nécessité pour Paul, une nécessité pour l’église à Philippe ; Pourquoi cette nécessité ?

Notez bien :

a)       Remarquez l’opportunité qu’Epaphrodite a saisie pour servir le Seigneur et Paul, son frère dans la foi. Et c’était l’occasion pour Paul de mettre en relief le lien familial qui les unit en Christ. Si de Timothée et de Tite, l’apôtre parle d’enfants légitimes ; d’Epaphrodite, il parle de frère « mon frère »

                                                                        i.       Un frère n’est jamais trop loin pour courir au secours de son frère.

                                                                      ii.       Un frère n’est jamais trop lourd pour porter son frère[PD1] .

Ainsi pour le rétablissement d’Epaphrodite, il était nécessaire pour Paul, qu’Epaphrodite … regagna Philippe. Et il écrit : « … J’ai estimé nécessaire de vous envoyer mon frère Epaphrodite, … » Toutefois,

b)      Remarquez Le risque qu’Epaphrodite, ce brave ambassadeur de l’église à Philippe, a encouru, mettant à rude épreuve sa santé fragile et dégradante. Comment le retenir trop longtemps, quand en prison, retenu par des chaines, je ne puis moi-même l’assister comme je le souhaiterais et le voudrais, dirait Paul.

                                                                        i.       C’était nécessaire pour Paul qu’Epaphrodite retourne à Philippe pour le recouvrement total de sa santé. Puisqu’il a été malade, et même tout près de la mort.

c)       Remarquez l’inquiétude et la souffrance, le trouble et l’effroi, la panique et la peur, que la maladie d’Epaphrodite provoqua au sein de la congrégation à Philippe. Il était nécessaire que l’apôtre le forçat à retourner, pour calmer les appréhensions et faire renaitre la joie.

Le retour d’Epaphrodite, une nécessité pour Epaphrodite ; une nécessité pour Paul ; une nécessité pour l’église à Philippe.

Par ailleurs, marchant d’un même pas l’un avec l’autre, l’apôtre honore Epaphrodite. Il le nomme : « mon compagnon d’œuvre et de combat »

a)       Appeler Epaphrodite « mon compagnon d’œuvre », c’est le reconnaitre pour partenaire et associé de mission.

b)      Appeler Epaphrodite « compagnon … de combat »,

                                                                                      i.       C’est reconnaitre son souci : à partager ses joies et ses peines, ses fardeaux et ses luttes ; ses combats et ses périls ; ses rêves et ses projets, bien plus, ses péchés et ses prières.

                                                                                    ii.        C’est reconnaitre son engament auprès de lui à combattre contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes

                                                                                  iii.       C’est reconnaitre qu’Epaphrodite est aussi revêtu d'armes spirituelles. Il est revêtu de la ceinture de vérité, de la cuirasse de la justice, des chaussures du zèle, du bouclier de la foi, du casque du salut, et de l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu. Selon Éphésiens 6 :14 à 17

Philippiens 2 :25a et b « J’ai estimé nécessaire de vous envoyer mon frère Epaphrodite, mon compagnon d’œuvre et de combat, … » Et l’apôtre ajoute : « … par qui vous m’avez fait parvenir de quoi pourvoir à mes besoins. »

  • Il convient de noter l’impossibilité de contact téléphonique à cette époque.
  • Il convient de noter l’impossibilité de transfert bancaire pour aider Paul.
  • Il convient de noter l’impossibilité de transports par avion, par train, par voiture, mais seulement de chars tirés par des chevaux et des bateaux à rames et à voile… ainsi, Epaphrodite a en effet parcouru environ 1300km (terre et mer) pour aller en aide à Paul, lui apporter les ressources de la part des chrétiens de l’église à Philippe.

Le brave soldat du Seigneur nourrissait le désir de revoir son église au plus tôt, cependant, il a dû souffrir des effets d’une maladie qui le déprima, au point que l’apôtre eut à dire :

Philippiens 2 :26-27a « … il désirait vous voir tous, et il était fort en peine de ce que vous aviez appris sa maladie. Il a été malade, en effet, et tout près de la mort ; … »

a)       Il désirait vous voir tous : Qu’est-ce qui explique ce désir ?

                                                                                      i.       La nostalgie du culte et des agapes ;

                                                                                    ii.       La nostalgie des réunions de prières, de supplications et d’intercessions.

                                                                                  iii.       La nostalgie des études et des méditations.

Ne sont-ce pas là, les raisons pour lesquelles l’apôtre devait dire aux chrétiens de Philippe, cette ville de la Macédoine :

  • Je rends grâces à mon Dieu de tout le souvenir que je garde de vous,

                                                                 i.       … la part que vous prenez à l’Evangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant.

  • Je vous chéris tous avec la tendresse de Jésus-Christ.

 

b)      Il était fort en peine de ce que vous aviez appris sa maladie : Pourquoi ?

                                                                                      i.       Epaphrodite savait quel était le degré de sensibilité des membres de son église.

                                                                                    ii.       Sa peine fut redoublée de savoir que, de sa nouvelle, sa congrégation en fut grandement affligée.

Philippiens 2 : 27 « Il a été malade, en effet, et tout près de la mort ; mais Dieu a eu pitié de lui, et non seulement de lui, mais aussi de moi, afin que je n’eusse pas tristesse sur tristesse. » Réfléchissons un peu de :

a)      La miséricorde de Dieu envers Epaphrodite.

                                                                        i.       Dieu a eu pitié de lui

Certains, ne demanderaient-ils pas, dans un monde si corrompu et pervers, serait-ce miséricorde d’y garder un serviteur fidèle, de la trempe d’Epaphrodite ? Malade et tout près de la mort, pourquoi le retourner à la vie trépidante ? Paul n’a-t ’il pas dit de lui-même : Philippiens 1 :21 et 22 « … Christ est ma vie, et la mort m’est un gain…Je suis pressé des deux côtés : j’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui de beaucoup est le meilleur ; » Pourquoi l’exercice d’une telle miséricorde ?

Considérons une triple raison de la miséricorde de Dieu envers Epaphrodite :

1) Donner à son serviteur le temps d’achever sa mission conformément sur le plan divin.

2) Fondre les inquiétudes des chrétiens de Philippe dans un océan de joie.

3) Eviter au serviteur dans les chaines, Paul, un cumul de tristesse

 

b)      La miséricorde de Dieu envers Paul.

                                                                        i.       Afin que je n’eusse pas tristesse sur tristesse.

Tristesse sur tristesse : Quelle addition ! quelle accumulation ! Ah ! C’aurait été tristesse sur tristesse si à la désolation de la maladie d’Epaphrodite devait se greffer la dure épreuve de le voir mourir. Alors :

1)       A la souffrance que la prison de Rome lui causa, Dieu, par miséricorde, empêcha le deuil de s’en ajouter.

2)       A l’affliction que la maladie d’Epaphrodite lui causa, Dieu, par miséricorde, empêcha le deuil de s’en ajouter.

Ainsi, l’apôtre a écrit d’Epaphrodite et de lui-même : Philippiens 2 :27 « Il a été malade, en effet, et tout près de la mort ; mais Dieu a eu pitié de lui, et non seulement de lui, mais aussi de moi, afin que je n’eusse pas tristesse sur tristesse. »

Si l’apôtre décide de garder Timothée jusqu’à voir l’issue de son état, il se hâte de renvoyer Epaphrodite aux chrétiens de Philippe et il en donne explicitement les raisons. Philippiens 2 :28 « Je l’ai donc envoyé avec d’autant plus d’empressement, afin que vous vous réjouissiez de le revoir, et que je sois moi-même moins triste. »

  • Pour l’église, il dit :

a)       Vous réjouir de le revoir.

                                                                                                                  i.       C’est dégager votre âme de l’angoisse qui l’étreint.

                                                                                                               ii.       C’est fondre les inquiétudes dans un océan de joie.

                                                                                                             iii.       C’est donner à l’église un regain de santé, de paix et de vie.

  • Pour Paul, il espère :

b)      Être moins triste. C’est le souhait d’une soustraction à sa peine.

                                                                                                                  i.       C’est être déchargé du poids des souffrances d’Epaphrodite.

                                                                                                               ii.       C’est être soulagé de savoir que Epaphrodite pourra jouir du soin des siens.

                                                                                                             iii.       C’est être encouragé d’un serviteur qui prendra sincèrement à cœur la situation de l’église.

A tout cela, deux recommandations appuyées de valables raisons se suivent. Philippiens 2 : 29-30 « Recevez-le donc dans le Seigneur avec une joie entière, et honorez de tels hommes. Car c’est pour l’œuvre de Christ qu’il a été près de la mort, ayant exposé sa vie afin de suppléer à votre absence dans le service que vous me rendiez. »

Les recommandations :

a)       Recevez-le donc dans le Seigneur

                                                                        i.       Avec une joie entière,

Si les chrétiens de Philippe étaient heureux d’apprendre que Epaphrodite était guéri contre toute espérance ; Combien ne seraient-ils pas joyeux d’être présents au lieu du culte pour le revoir au milieu d’eux, souriant, marchant et louant Dieu.

A Paul les philippiens diraient peut-être : « Ne vous en faites pas, ce sera la fête. » Toutefois l’apôtre ajoute :

b)      Honorez de tels hommes.

Qu’est-ce dire ? Attention au festin pour vous satisfaire, vous repaitre, vous rassasier ; moi, Paul, je vous dis : « Honorez de tels hommes »

Honorer :

  • C’est considérer de tels hommes avec civilité et politesse.

o   C’est-à-dire observer en leur compagnie les règles du savoir-vivre ; le respect des convenances qui régissent la vie en société

  • C’est traiter de tels hommes avec estime et respect.

o   C’est-à-dire la positive appréciation que l’on doit avoir à l'égard de tels serviteurs.

  • C’est apprécier de tels hommes avec amour et générosité.

o   C’est-à-dire la bonne disposition à encadrer et soutenir de tels serviteurs.

C’est avec raison qu’il est écrit :  Thessaloniciens 5 : 12-13 « Nous vous prions, frères, d’avoir de la considération pour ceux qui travaillent parmi vous, qui vous dirigent dans le Seigneur, et qui vous exhortent. Ayez pour eux beaucoup d’affection, à cause de leur œuvre. Soyez en paix entre vous. »

1 Timothée 5 : 17 « Que les anciens qui dirigent (bien) soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à l’enseignement. »

« Honorez de tels hommes »

Les raisons :

a)       C’est pour l’œuvre de Christ qu’il a été près de la mort,

·  Epaphrodite a compris que pour son salut, le Christ a connu la mort, ainsi pour l’œuvre de Christ, c’est possible de frôler la mort.

·  N’a-t-il pas été parfois témoin des périls de Paul, son mentor ?

2 Corinthiens 11 :26-28 « Fréquemment en voyage, j’ai été en péril sur les fleuves, en péril de la part des brigands, en péril de la part de ceux de ma nation, en péril de la part des païens, en péril dans les villes, en péril dans les déserts, en péril sur la mer, en péril parmi les faux frères. J’ai été dans le travail et dans la peine, exposé à de nombreuses veilles, à la faim et à la soif, à des jeûnes multipliés, au froid et à la nudité. Et, sans parler d’autres choses, je suis assiégé chaque jour par les soucis que me donnent toutes les Eglises. »

b)      C’est pour l’œuvre de Christ qu’il a … exposé sa vie

·  Epaphrodite a compris que pour son salut, le Christ a exposé sa vie, ainsi pour l’œuvre de Christ, c’est normal d’exposer sa vie.

Encore Paul son mentor disait : Actes 20 :24 « Mais je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu. »

c)       C’est pour l’œuvre de Christ qu’il a …supplée à votre absence

·  Dans le service que vous me rendiez. »

·  Epaphrodite a compris que pour l’œuvre de Christ, l’exercice de la fraternité est recommandé. Car le Christ Lui-même disait : Jean 15 :12 « C’est ici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres, … »

Questions :

1)       Etes-vous ou décideriez-vous à ressembler et avoir les sentiments d’un Timothée ?

2)       Etes-vous ou décideriez-vous à ressembler et avoir les sentiments d’un Epaphrodite ?

 

ETUDE DE LA LETTRE DE PAUL AUX PHILIPPIENS

CHAPITRE # III

ETUDES PHILIPPIENS 3 :1,2

Au reste, mes frères, réjouissez-vous dans le Seigneur.

Je ne me lasse point de vous écrire les mêmes choses, et pour vous cela est salutaire.

Prenez garde aux chiens, prenez garde aux mauvais ouvriers, prenez garde aux faux circoncis.

 

L’apôtre Paul fait du premier coup une recommandation suivie d’une importante exhortation dont le fond est un avertissement.

Toutefois il faut remarquer qu’entre le premier verset et le second l’adresse est cassante. Il y a loin entre les deux versets. Alors pourquoi l’apôtre commence-t-il par une exhortation qu’il fait suivre d’un dur avertissement ?

a)      Son exhortation

1 Au reste, mes frères, réjouissez-vous dans le Seigneur. Je ne me lasse point de vous écrire les mêmes choses, et pour vous cela est salutaire.

Au reste : Ce que j’ai encore à vous dire

Réjouissez-vous dans le Seigneur

Cette exhortation est nécessaire puisqu’elle a premièrement pour objet de calmer les philippiens. Ils semblaient être quelque peu affolés :

En ce qui concerne Paul :

a)       De la difficile situation de l’apôtre emprisonné à Rome.

b)      De la mort qui pourrait l’emporter faute d’assistance adéquate.

c)       De la perte probable, dans la course, d’un athlète courageux et intrépide

En ce qui concerne Epaphrodite, leur ambassadeur malaisé et embarrassant, que vite l’apôtre renvoya à Philippe.

o   Réjouissez-vous dans le Seigneur,

Et l’apôtre ajoute : « Je ne me lasse point de vous écrire les mêmes choses, et pour vous cela est salutaire. »

Salutaire : puisque dans le Seigneur :

·        Vous êtes assurés de jouir la relation avec Dieu.

·        Vous êtes assurés d’être bénéficiaires de la provision de Dieu.

·        Vous êtes assurés d’être chapotés par la protection de Dieu

o   Réjouissez-vous dans le Seigneur.

Cette exhortation est nécessaire puisqu’elle a également pour objet de rassurer les philippiens d’une manière telle, qu’en entendant l’avertissement qui va suivre, qu’ils n’aient pas peur et ne soient pas en peine.

En effet, la tasse de joie servie au premier verset prépare et prédispose les philippiens a tout avertissement que l’apôtre entend les adresser.

b)      Son avertissement

2 Prenez garde aux chiens, prenez garde aux mauvais ouvriers, prenez garde aux faux circoncis.

·        Prenez garde aux chiens,

o   En effet, trois autres versets du NT font référence au mot chien ; Non pour parler de l’animal en tant que bête de somme ; Mais d’un état de vie. Quelqu’un, quelque part a déclaré : « L’examen de certaines personnes à morphologie humaine, peut être comprise avec exactitude en faisant un rapprochement entre leur caractère et le comportement des chiens et des pourceaux. »

o   Sans vouloir insulter personne, par de blessantes nominations, le Seigneur déclare en :

§  Matthieu 15 :26 « … : Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens. »

Toutefois, il convient de signaler que dans le contexte du passage en référence, la cananéenne fut enfin tolérée près de la table du Maitre et vit sa demande exaucée. Donc, attention à toute interprétation littérale ; mais de préférence de faire au cas par cas, des interprétations purement symboliques. Il faut se rappeler par ailleurs que les non-juifs (gentils ou païens) furent qualifiés de chiens, juste pour les sous-estimer, les dégrader. Mais, cette humiliante qualification se réfère au mieux, à tous ceux (juifs ou non) qui méprisent et rejettent Jésus-Christ. Alors le Seigneur eut à dire :

§  Matthieu 7 :6 « Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent. »

§  Apocalypse 22 :15 Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge !

o   Alors : « Prenez garde aux chiens… »

·        Prenez garde aux mauvais ouvriers, : C’est faire attention à ceux qui cherchent à s’introduire dans les églises, et qui malheureusement d’impudence, d’audace et de malice, enseignent les doctrines du christianisme, truquées et mélangées du judaïsme.

§  Actes 15 :1   Quelques hommes, venus de la Judée, enseignaient les frères, en disant : Si vous n’êtes circoncis selon le rite de Moïse, vous ne pouvez être sauvés.

§  Actes 15 :24 Ayant appris que quelques hommes partis de chez nous, et auxquels nous n’avions donné aucun ordre, vous ont troublés par leurs discours et ont ébranlé vos âmes,

§  Galates 2 :4 Et cela, à cause des faux frères qui s’étaient furtivement introduits et glissés parmi nous, pour épier la liberté que nous avons en Jésus-Christ, avec l’intention de nous asservir.

o   Alors : « … prenez garde aux mauvais ouvriers… » C’aurait été préférable de ne plus les suivre, ni les entendre. Car les dommages de leurs actions sur les âmes faibles et simples sont catastrophiques et déroutants.

·        Prenez garde aux faux circoncis.

En effet selon Genèse 17 :9-14 la circoncision (signe remarquable dans le corps) est une alliance faite entre Dieu et Abraham.

§  Philippiens 3 :2 Prenez garde aux chiens, prenez garde aux mauvais ouvriers, prenez garde aux faux circoncis.

§  Colossiens 2 :8 Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ.

§  1 Corinthiens 7 :19 La circoncision n’est rien, et l’incirconcision n’est rien, mais l’observation des commandements de Dieu est tout.

§  Galates 5 :6 Car, en Jésus-Christ, ni la circoncision ni l’incirconcision n’a de valeur, mais la foi qui est agissante par la charité.

§  Galates 5 :11 Pour moi, frères, si je prêche encore la circoncision, pourquoi suis-je encore persécuté ? Le scandale de la croix a donc disparu !

§  Colossiens 2 :11 Et c’est en Lui que vous avez été circoncis d’une circoncision que la main n’a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair »

§  Galates 6 :12 Tous ceux qui veulent se rendre agréables selon la chair vous contraignent à vous faire circoncire, uniquement afin de n’être pas persécutés pour la croix de Christ.

Etant inspiré par l’Esprit de Dieu, l’apôtre Pierre s’accorde à l’avertissement de l’apôtre Paul, car il écrit en 2 Pierre 3 :17 Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, mettez-vous sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. »

ETUDES PHILIPPIENS 3 :3

Car les circoncis, c’est nous,

Qui rendons à Dieu notre culte par l’Esprit de Dieu,

Qui nous glorifions en Jésus-Christ,

Et qui ne mettons point notre confiance en la chair.

 

Il est bon de se demander : La circoncision est-elle obligatoire pour le chrétien ?

L’apôtre Paul au verset trois fait une nouvelle ouverture. Il laisse comprendre que la circoncision doit être considérée à deux niveaux.

a)       La circoncision corporelle qui est un signe de l’alliance de Dieu à Abraham et son peuple.

b)      La circoncision spirituelle qui est un signe de l’alliance de Dieu à l’Eglise en Jésus-Christ.

C’est à propos que l’apôtre écrit au verset trois du premier chapitre de sa lettre aux Philippiens : « Car les circoncis, c’est nous, qui rendons à Dieu notre culte par l’Esprit de Dieu, qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair. »

Les circoncis de la nouvelle alliance c’est nous. Et l’explication, l’apôtre la donne de trois façons. Il écrit : « Nous :

a)       Qui rendons à Dieu notre culte par l’Esprit de Dieu,

b)      Qui nous glorifions en Jésus-Christ,

c)       Qui ne mettons point notre confiance en la chair.

Cette déclaration dépasse ici le cadre restreint des chrétiens de Philippe pour embrasser le général. C’est-à-dire les chrétiens de tous les continents, de toutes les races, de toutes les classes, et de toutes les générations.

La première expression à considérer, c’est :

Rendre à Dieu le culte par l’Esprit de Dieu :

Le culte, (service : cérémonie religieuse célébrée) c’est l’hommage, la louange et la gloire rendus à Dieu. C’est la nouvelle façon d’être en contact avec Dieu ; la façon d’adorer et de vénérer Dieu.

L’apôtre ajoute : « par l’Esprit de Dieu » car depuis l’effusion du Saint-Esprit au jour de la pentecôte, le Saint-Esprit demeure en nous, nous joint à Dieu afin de Lui rendre l’honneur qui Lui est dû, et bien plus, Il intercède auprès de Dieu en notre faveur par des soupirs inexprimables, selon ce qu’écrit l’apôtre en Romains 8 :26 « De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit Lui-même intercède par des soupirs inexprimables ; et Celui qui sonde les cœurs connaît quelle est la pensée de l’Esprit, parce que c’est selon Dieu qu’Il intercède en faveur des saints. » Le Saint-Esprit est le tuyau, le courroi de transmission qui fait parvenir à Dieu nos prières, nos actions de grâces, nos alléluias, nos transports d’allégresse : notre culte.

Rendre à Dieu un culte par l’Esprit, C’est Lui rendre un culte saint, raisonnable. D’où la bonne exhortation de l’apôtre Paul en Romains 12 : 1 « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. » C’est là, l’œuvre des circoncis, et qui le sont spirituellement.

Et l’apôtre écrit d’une part : « … les circoncis, c’est nous, qui rendons à Dieu notre culte par l’Esprit de Dieu, … » 

La deuxième expression à considérer, c’est :

Nous glorifier en Jésus-Christ :

Nous remercions le ciel pour la précision faite par l’apôtre.  Il écrit : « nous… qui nous glorifions en Jésus-Christ ». Autrement, nous glorifier en nous-mêmes ou de nous-mêmes, nous qualifierait d’hypocrites en récitant les paroles du psalmiste :  Psaumes 115 :1 « Non pas à nous, Eternel, non pas à nous, Mais à ton nom donne gloire, … »

En effet, quel mal y a-t-il à rechercher la gloire, à vouloir monter plus haut et aller plus loin dans les différents domaines de la vie ? quel mal y a-t-il à vouloir accéder aux différents postes de la hiérarchie administrative ? Quel mal y a-t-il à poursuivre des recherches dans les domaines artistiques et scientifiques ? quel mal y a-t-il à rechercher la gloire ?

 En effet, le Seigneur a voulu nous faire comprendre qu'Il partage notre désir d'être grand et célèbre.    D'ailleurs ne nous a-t-Il pas doté de l’intelligence ?  Ne nous a-t-Il pas crées à son image et à sa ressemblance ?   Le Poète haïtien Etzer Vilaire comprend si bien ce grand vœu de l'homme qu'il déclare dans son recueil "Prédications d'un laïc ," tome I: "Ce n'est donc pas autre chose que l'appétit même du ciel et de sa perfection, qui nous travaille ainsi, nous tourmente jusqu'à l'exaltation, jusqu'à l'héroïsme, et qui fait d'un nom d'homme, l'héritage de tous, un bienfait public, une bénédiction universelle, une palme pour le monde, une sorte de bannière immatérielle, flottant au regard des esprits et les attirant en avant comme la colonne de feu au-dessous de l'arche d'Israël   dans ses marches de nuit à travers le désert... L'amour de la gloire lorsqu'il nous porte à un grand objet, est donc plus que légitime : il répond au vœu du Créateur à l’égard des âmes formées à sa ressemblance »

Toutefois, quiconque veut se glorifier se le doit en Jésus-Christ.

Par ailleurs, l’ex-président de la France Charles De Gaulle eut à dire : « La gloire se donne seulement à ce qui l’ont toujours rêvée. » Oui, la gloire est donnée, à nous ; Nous qui rêvons en Jésus-Christ, Nous qui rêvons de Jésus-Christ et Nous qui rêvons par Jésus-Christ.

Ce qui fait notre gloire, en tant que circoncis spirituellement :

a)       C’est reconnaitre que l’amour dans nos cœurs (et les philippiens plus particulièrement) est ensemencé par Jésus-Christ.

b)      C’est en Jésus-Christ, que nous sommes ce que nous sommes, de nouvelles créatures. (2 Corinthiens 5 :17)

c)       C’est en Jésus-Christ que nous sommes élevés en dignité au point que des prophètes ont fait de notre salut l’objet de leurs recherches et de leurs investigations… 1 Pierre 1 :10

d)      C’est en Jésus-Christ que nous sommes élevés en dignité au point que, des choses les meilleures dont des prophètes en furent dispensateurs, des anges désirent plonger leurs regards. 1 Pierre 1 : 12

e)       C’est de savoir que la gloire immortelle de Jésus-Christ, Il la partage avec nous.

f)         C’est que nous jouissons en Jésus-Christ de la communion avec Dieu.

Et l’apôtre écrit d’autre part : « … les circoncis, c’est nous, … qui nous glorifions en Jésus-Christ… »

La troisième expression à considérer, c’est :

Ne mettre point notre confiance dans la chair.

C’est ici frapper de plein fouet la prétention des partisans de la circoncision corporelle. Dans sa lettre aux Romains, l’apôtre donne bien clairement des explications :

  • Romains 2 :25 « La circoncision est utile, si tu mets en pratique la loi ; mais si tu transgresses la loi, ta circoncision devient incirconcision. »
  • Romains 2 :26 « Si donc l’incirconcis observe les ordonnances de la loi, son incirconcision ne sera-t-elle pas tenue pour circoncision ? »
  • Romains 2 :27 « L’incirconcis de nature, qui accomplit la loi, ne te condamnera-t-il pas, toi qui la transgresses, tout en ayant la lettre de la loi et la circoncision ? »
  • Romains 2 :28 « Le Juif, ce n’est pas celui qui en a les dehors ; et la circoncision, ce n’est pas celle qui est visible dans la chair. »
  • Romains 2 :29 « Mais le Juif, c’est celui qui l’est intérieurement ; et la circoncision, c’est celle du cœur, selon l’esprit et non selon la lettre. »

Nous, bénéficiant de la circoncision spirituelle qui est un signe de l’alliance de Dieu a l’Eglise de Jésus-Christ, nous ne mettons point notre confiance dans la chair.

 

ETUDE PHILIPPIENS 3 :4-9

I

L’IDENTITE CIVILE ET RELIGIEUSE DE PAUL

Au verset quatre, l’apôtre croit devoir informer les juifs qui font de la circoncision le point d’appui à leur salut, que de race et d’appartenance il n’est pas un étranger. Et si la chair aurait du salut quelque droit à revendiquer, il en tirerait l’avantage. Il écrit : « Moi aussi, cependant, j’aurais sujet de mettre ma confiance en la chair. Si quelque autre croit pouvoir se confier en la chair, je le puis bien davantage, »

Alors, il informe les Philippiens de son identité au versets 5 et 6. Il parle de :

a)       Sa parenté

                                                                        i.       Sa race et sa classe

b)      Sa nationalité

                                                                        i.       Son statut social

c)       Sa religiosité

                                                                        i.       Sa religion

                                                                      ii.       Sa foi

                                                                    iii.       Son zèle

                                                                    iv.       Sa moralité

L’apôtre écrit : Philippiens 3 :5-6 « moi, circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu né d’Hébreux ; quant à la loi, pharisien ;   quant au zèle, persécuteur de l’Eglise ; irréprochable, à l’égard de la justice de la loi. » 

Paul voulait que les philippiens sachent que son salut n’est aucunement le résultat de la circoncision ni de la justification par la loi, bref non de l’alliance Abrahamique. En effet, il dit et il est :

a)       De parenté : Hébreu né d’Hébreux ; enfant né de père et de mère juifs, descendant de la tribu de Benjamin.  

b)      Par nationalité : Juif et Romain : Ses paroles rapportées en Actes 22 : 3 : « Moi, je suis Juif, né à Tarse en Cilicie… » portent lumière en ce qui concerne sa double nationalité. La nationalité romaine qu’il revendique et rapportée en Actes 22 :25-28 est due à son lieu de naissance. Tarse fut la capitale de la Cilicie qui fut devenue au 1er siècle avant J-C une province de l’empire romaine.

c)       De religiosité :

 

  • Pharisien : Il en a fait la déclaration a plusieurs reprises, non seulement dans sa lettre aux chrétiens de Philippe mais cette déclaration est rapportée par le médecin Luc en Actes 23 :6 « … Frères, moi je suis Pharisien, fils de Pharisiens… » Les pharisiens formèrent un parti juif qui accordait un grand et sérieux respect aux rites et aux cérémonies religieuses. De manière ostentatoire et formaliste, ils eurent la prétention d’être les plus pieux. C’est en raison de leur attitude que dérive l’appellation lapidaire : « Pharisien hypocrite » parce qu’ils se croyaient moralement parfaits ; et portaient de durs jugements sur l'attitude ou le comportement d'autrui. (Luc 18 :11-12) En effet, ils croyaient en l’immortalité de l’âme, la résurrection du corps, et l’existence des anges et des démons. L’apôtre Paul est : Pharisien, fils de Pharisiens.
  • Persécuteur de l’Eglise :  quant au zèle,

Pour la religion juive à laquelle Paul appartenait en tant que pharisien, il allait jusqu’à l’excès dans les persécutions perpétrées à l’encontre des chrétiens.

La première apparition et participation publique de Saul, en tant que persécuteur déclaré, est rapportée en Actes 7. C’était aux pieds de Saul que des juifs ont déposé leurs vêtements pour être plus à l’aise à lapider Etienne. Actes 7 :57-58

Devant le tribun, Paul a fait un vibrant témoignage des persécutions dont il était l’auteur contre les chrétiens de son temps. Actes 22 : 4-5 rapporte les paroles de Paul. Il témoignait : « J'ai persécuté à mort cette doctrine, liant et mettant en prison hommes et femmes. Le souverain sacrificateur et tout le collège des anciens m'en sont témoins. J y'ai même reçu d'eux des lettres pour les frères de Damas, où je me rendis afin d'amener liés à Jérusalem ceux qui se trouvaient là et de les faire punir. »

Par l’autorité que lui conférait le Grand Prêtre, de ville en ville et même jusque dans des villes lointaines, Saul fit mettre en prison de nombreux saints à Jérusalem, il ordonna de les torturer pour les porter à blasphémer le Seigneur Jésus-Christ. Actes 26 : 9-11 « Pour moi, j'avais cru devoir agir vigoureusement contre le nom de Jésus de Nazareth. 10 C'est ce que j'ai fait à Jérusalem. J'ai jeté en prison plusieurs des saints, ayant reçu ce pouvoir des principaux sacrificateurs, et, quand on les mettait à mort, je joignais mon suffrage à celui des autres. »

Paul voulait que les philippiens sachent que son salut n’est aucunement le résultat de la circoncision ni de la justification par la loi, ni du judaïsme, bref non de l’alliance Abrahamique. Car que de tentatives fit-il pour identifier, poursuivre, persécuter et détruire l’Eglise de Jésus-Christ.  En Galates 1 : 13-14, il écrit : « Vous avez su, en effet, quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme, comment je persécutais à outrance et ravageais l'Eglise de Dieu, et comment j'étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge et de ma nation, étant animé d'un zèle excessif pour les traditions de mes pères. »

Irréprochable, à l’égard de la justice de la loi :

 Ici toute considération nous parait douteuse. Qui peut observer la loi, dans les termes qu’elle fut donnée à Moise ? Serait-ce par son comportement de justicier que l’apôtre a fait référence ?  Alors, transformé par Dieu il dira en Romains 2 :1 « O homme, qui que tu sois, toi qui juges, tu es donc inexcusable ; car, en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges, tu fais les mêmes choses. »

De tout ce qui précède, nous pouvons avancer, sans craindre d’être contredit, que l’apôtre voulait dire aux philippiens : Si le salut devait être obtenu par la circoncision, le judaïsme, la persécution de l’Eglise, bref la tradition de nos pères, bien plus que tout autre, je l’obtiendrais et en tirerais les avantages.

Mais, pour introduire sa nouvelle identité :

II

L’IDENTITE CHRETIENNE ET RELATIONNELLE DE PAUL

Il écrit : Philippiens 3 : 7- 9 « Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ.  Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour Lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ, et d’être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi, »

 

a)       Mais ces choses qui étaient pour moi des gains : Révisons les choses que l’apôtre considérait malheureusement comme des gains.

·  Sa parenté : Hébreu : descendant direct de la tribu de Benjamin

·  Sa nationalité : Doublée : Juif et romain

·  Sa religiosité : Le Pharisaïsme

Ces choses qui étaient pour moi des gains :

b)      Je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ…

·  Se référant à Christ, sa nouvelle façon de voir les choses

·        Que de temps gaspillé dans le passé, qui aurait pu être mis à contribution pour la connaissance de l’évangile de Jésus-Christ

·  Se référant à Christ, sa nouvelle façon de considérer les choses

·        Que de temps perdu dans le passé, et que je regrette de ne pouvoir rattraper, compte tenu de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ.

 

c)       Et même je regarde toutes choses comme une perte.

·  La circoncision signe de l’alliance de Dieu à Abraham et ses descendants. (Perte)

·  La connaissance de la loi (acquise à l’école de Gamaliel) et sa stricte application. (Perte)

·  La persécution de tous ceux qui se réclament du christianisme. (Perte, erreur, grave erreur)

Je regarde toutes choses comme une perte :

d)      À cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur pour Lequel j’ai renoncé à tout…

·  L’excellence de la connaissance de Jésus-Christ :

·        C’est avoir les yeux dessillés et de voir les portes du ciel que le Christ (mon Seigneur) nous ouvre.

·        C’est avoir l’esprit illuminé par la lumière du Saint-Esprit pour penser à l’héritage de gloire que Dieu nous réserve.

·        C’est avoir le cœur ouvert pour que là, soit gravé les promesses de vivre dans le séjour de la gloire éternelle.

Frères et sœurs philippiens, « … à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, je veux que vous sachiez, qu’a tout j’ai renoncé… »

 

 

 

Et comment l’apôtre nous dit qu’il considère ces choses-là ?

e)       Je les regarde comme de la boue,

En effet, qu’est-ce que l’apôtre Paul a effectivement regardé comme la boue ? C’était non seulement sa parenté et sa nationalité, mais également sa religiosité.  Il faut se rappeler qu’il était judaïsant, pharisien. Ainsi donc, après avoir rencontré le Christ, Paul devenu apôtre a considéré et regardé aussi comme de la boue sur le plan religieux : son légalisme, son formalisme et son fanatisme.

 

  • Légalisme : En raison de son respect absolu et l’observance scrupuleuse de la loi, à laquelle Paul a démontré un attachement excessif à la lettre, au détriment de son esprit et de sa moralité.

 

  • Formalisme : En raison de son intransigeance à respecter les actes, les rites et les coutumes dans les formes traditionnelles.

 

  • Fanatisme : en raison de son état d'esprit démesuré, son attachement passionné, son zèle outré, son comportement révoltant, qui le poussaient à l'intolérance et à la violence contre les chrétiens de son époque.

A tout cela il devrait dire : Je les regarde comme de la boue

 

De nos jours, dans de nombreux endroits, de nombreuses circonstances, par de nombreuses personnes, quand on enlève le couvercle de la chrétienté, ce qu’on y retrouve c’est la boue :

·        La boue du point de vue symbolique.

·        La boue du point de vue morale.

·        La boue du point de vue sociale

·        La boue du point de vue ecclésiastique (religieuse - spirituelle)

 

La boue du point de vue symbolique, c’est :

  • Tout ce qui s’apparente à la vanité, la futilité, la vapeur, le vide en opposition à ce qui est utile, précieux et salutaire.
  • Tout ce qui est matériel, en opposition à ce qui est spirituel.
  • Tout ce qui est démoniaque, diabolique, satanique, luciférien en opposition à ce qui est céleste et divin.

C’était hier ce que Paul ne pouvait comprendre. Après, c’est à la boue qu’il les compare et les considère.

Dans de nombreux endroits, de nombreuses circonstances, par de nombreuses personnes, quand on enlève le couvercle de la chrétienté, ce qu’on y retrouve c’est la boue.

 

La boue du point de vue moral.

  • La dégénérescence : C’est :
    • La dégradation (la descente aux abimes) de celui qui se livre à des actions viles, méprisables et dégoutantes ;
    • Le vice, la perversion de l’homme au service de l’immoralité.
    • L’indécence à proférer des propos calomnieux, outrageants et même blasphématoires.

C’était hier l’état de Paul. Après, c’est à la boue qu’il le compare et le considère.

  • Le déraisonnement : C’est l’état de :

·        Celui dont le jugement est faussé et entaché d’erreurs.

·        Celui qui, recouvert de la forme humaine s’abêtit par ses actions.

·        Celui qui, d’esprit déréglé, agit d’une façon ou d’une autre, avec fierté, pour déshumaniser, dévorer et détruire ses semblables.

C’était hier l’état de Paul. Après, c’est à la boue qu’il le compare et le considère.

Dans de nombreux endroits, de nombreuses circonstances, par de nombreuses personnes, quand on enlève le couvercle de la chrétienté, ce qu’on y retrouve c’est la boue.

 

La boue du point de vue sociale

Si haut que l’on pourrait se croire être, en dépit de l’opulence et l’ostentation, cet état désigne :

·        Le dernier rang dans l'ordre social des réels humains, des êtres raisonnables.

·        Une situation apparente à de profonde misère.

C’était hier l’état de Paul. Après, c’est à la boue qu’il le compare et le considère.

Dans de nombreux endroits, de nombreuses circonstances, par de nombreuses personnes, quand on enlève le couvercle de la chrétienté, ce qu’on y retrouve c’est la boue.

 

La boue du point de vue ecclésiastique (religieuse - spirituelle) :

 

·        C’est l’hérésie, la fausseté enseignée sans souci des effets dévastateurs qu’elle provoque.

·        C’est la dissipation des pensées vers les choses temporelles que de les porter vers celles qui sont éternelles.

·        C’est un mouvement religieux dépourvu de la spiritualité et la sanctification.

·        C’est l’exécrable activité des masses de boue vivante, mais morte d’esprit qui prennent la direction de nos congrégations.

·        C’est l’émergence des églises coloniales, familiales, coopératives, commerciales et industrielles à des fins purement lucratives.

·        C’est la technique d’exploitation de disciples ou d’adeptes par de faux frères, de faux enseignants, de faux ministres, de faux évangélistes.

·        C’est la matière ou la marchandise nauséabonde, vile, honteuse, infame et vilaine dont se servent les mauvais ouvriers : des évangélistes scélérats, coquins et pourris.

·        C’est ce que l’apôtre Paul appelle de manière laconique : « un autre évangile » proclamé par des prédicateurs chevauché de l’esprit python. Actes 16 :16.

·        C’est le satanisme dans ses confusions et dans ses ruses.

C’est à la boue que Paul aurait comparé et considéré toutes ces choses. C’est avec raison qu’il dira plus loin aux Philippiens et aux chrétiens en général : Philippiens 4 :8 « Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. »

Après que Paul a déclaré : Philippiens 3 :8-9 « …je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour Lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, … » « Je les regarde comme de la boue… » Et Paul en dit pourquoi : 

f)         Afin de gagner Christ,

·        Pour gagner Christ, il faut se dépouiller de soi-même.

·        Pour gagner Christ, il faut perdre sa propre vie

·        Pour gagner sa vie, il faut consentir à n’être rien.

·        Pour gagner Christ, il faut perdre le monde.

·        Pour gagner Christ, il faut renoncer à la circoncision du corps, pour accepter celle du cœur.

1.- Pour gagner Christ, il faut se dépouiller de soi-même.

·        Ephésiens 4 :21b-24 : « C’est en Lui (Jésus-Christ) que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité. »

2.- Pour gagner Christ, il faut perdre sa propre vie

·        Matthieu 10 :39 « Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera. »

·        Philippiens 1 :20b-21 « … Christ sera glorifié dans mon corps avec une pleine assurance, soit par ma vie, soit par ma mort ; car Christ est ma vie, et la mort m’est un gain. »

3.- Pour gagner Christ, il faut consentir à n’être rien.

·        CEF # 134 : 4 « Oui, perdre sa propre vie, Consentir à n'être rien, N'avoir qu'une seule envie : Aimer Jésus, le seul bien. »

4.- Pour gagner Christ, il faut perdre le monde.

·        1 Jean 2 :15 « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; … »

·        Matthieu 16 :26 « Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? »

·        1 Jean 5 :5 « Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? »

5.- Pour gagner Christ, il faut renoncer à la circoncision du corps, pour accepter celle du cœur.

L’apôtre Paul aurait chanté ce refrain des CEF#160, s’il le savait :

Je veux un cœur nouveau,

Le baptême d'en haut,

De feu, de foi, de charité,

Un cœur régénéré

Et l’apôtre Paul a écrit : Philippiens 3 :8-9a « … je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour Lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ, et d’être trouvé en Lui, … »

g)       Et d’être trouvé en Lui

Qu’est-ce donc à en dire ?

i.            Être trouvé en Lui, c’est rechercher la sanctification positionnelle.

ii.          Être trouvé en Lui, c’est poursuivre la sanctification progressive.

iii.         Être trouvé en Lui, c’est attendre la sanctification finale : la glorification.

 

·  Être trouvé en Lui, c’est trouver la sanctification positionnelle.

·        Ephésiens 1 :4a « En Lui Dieu nous a élus… »

·        Ephésiens 1 :7a « En Lui nous avons la rédemption… »

·        Ephésiens 1 :11a « En Lui nous sommes aussi devenus héritiers, »

·        Ephésiens 1 :13b « En Lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit… »

·  Être trouvé en Lui, c’est poursuivre la sanctification progressive.

·        2 Pierre 1 :5-8 « … faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. »

·        1 Thessaloniciens 4 :1 « Au reste, frères, puisque vous avez appris de nous comment vous devez vous conduire et plaire à Dieu, et que c’est là ce que vous faites, nous vous prions et nous vous conjurons au nom du Seigneur Jésus de marcher à cet égard de progrès en progrès. »

·  Être trouvé en Lui, c’est attendre la sanctification finale : la glorification.

·        Colossiens 1 :27 « … Christ en vous, l’espérance de la gloire. »

·        1 Thessaloniciens 4 :17d « … nous serons toujours avec le Seigneur. »

·        Psaumes 16 :11 « Tu me feras connaître le sentier de la vie ; Il y a d’abondantes joies devant ta face, Des délices éternelles à ta droite. »

 

 

Et l’apôtre Paul a écrit : Philippiens 3 :8-9a « … je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour Lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ, et d’être trouvé en Lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, … … »

h)      Non avec ma justice, celle qui vient de la loi, …

Prétendrions-nous que la loi soit mauvaise ? Non loin de là. Loin de nous toute idée de dénigrer la loi ou de vouloir la dépouiller de ses vertus ; C’est par Dieu Lui-même qu’elle fut donnée à Moise. En effet, la loi est dans son fond un appel à la religiosité, la révérence, le respect, l’amour et à la civilité, une exigence de bonne conduite ou de bonne mœurs.

De manière concise la loi prescrit et enseigne selon Exode 20.1-26 :   

1 Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face.

2 Tu ne te feras point d’image taillée.

3 Tu ne prendras point le nom de l’Eternel, ton Dieu, en vain.

4 Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier.

5 Honore ton père et ta mère.

6 Tu ne tueras point.

7 Tu ne commettras point d’adultère.

8 Tu ne déroberas point.

9 Tu ne porteras point de faux témoignage.

10 Tu ne convoiteras point.

Mais malheureusement, la loi, en dépit de ses louables préceptes, elle est incapable de sauver l’homme. Personne ne peut par elle se justifier. Comment et pourquoi ? La défaillance de l’homme, de toujours, l’en rend coupable. Jacques 2 :10 « Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous. »

En effet, bien que la loi soit bonne ; par comparaison, tout son éclat ne reflète qu’une pale lumière comparable à celle d’une lampe, face au superbe éclairage de la grâce par la foi en Jésus-Christ. C’est pourquoi l’apôtre écrit : « Non avec ma justice, celle qui vient de la loi… » Et il ajoute :

i)         Avec celle qui s’obtient par la foi en Christ,

Loin de la loi qui fut donnée pour le peuple d’Israël sur le mont Sinaï, Dieu a élevé le standard au plus grand que Moise à la faveur de l’église. La supériorité de la grâce par la foi en Jésus-Christ dépouille la circoncision et la loi de tout effet salvateur, auquel l’homme prétendrait.

  • Romains 3 :21-22 « …maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu, à laquelle rendent témoignage la loi et les prophètes, justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient » 24 et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. »
  • Ephésiens 2 : 8 « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. »

 

j)         La justice qui vient de Dieu par la foi, »

La justice se donne pour tâche de rechercher les motifs servant d’arguments à la justification. De l’alliance Abrahamique, on en a trouvé la circoncision, de Moise la loi. Cependant, nul devant Dieu, ne peut sécuriser sa justice ou prévaloir sa justification en raison de ses travaux et de ses mérites. La vraie justice vient de Dieu seul, par la foi en Jésus-Christ.

 Ecrivant aux chrétiens de Galates, Paul avance : Galates 5 : 4 « Vous êtes séparés de Christ, vous tous qui cherchez la justification dans la loi ; vous êtes déchus de la grâce. »

En effet, c’est pour Paul :

A)      La renonciation à la justification par la loi

B)      L’acceptation de la justification par la foi,

La justification :  la justification est le fait d’être déclaré juste, considéré comme juste devant Dieu. C’est Dieu qui impute la justice de Christ à ceux qui acceptent Christ. 2 Corinthiens 5 :21 « Celui qui n’a point connu le péché, Il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en Lui justice de Dieu. »

Comment donc comprendre les expressions : devenir péché pour nous et devenir en Lui justice de Dieu ?

·        Oui, péché pour nous, la cause principale de sa crucifixion.

·        Oui, justice de Dieu ; car son sang qui nous recouvre, c’est l’élément principal de notre justification.

Il est écrit : Hébreux 9 :22 « Et presque tout, d’après la loi, est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n’y a pas de pardon. »

Pour Paul ce qui importe c’est la justification par le Christ. Ce qui importe c’est reconnaitre et accepter : La source de la justification ; La rançon à la justification ; Le moyen de la justification.

 

·        La source de la justification,

                                                                        i.       La justice qui vient de Dieu (v :9)

·        « … être trouvé en Lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi, »

                                                                      ii.       La grâce de Dieu

·        Tite 2 :11 « … la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée »

·        La rançon à la justification

                                                                    iii.       Le sang de Christ :

·        1 Pierre 1 :18-19a « … ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, »

·        Ephésiens 1 :7a « En lui (Jésus-Christ) nous avons la rédemption par son sang, … »

·        Le moyen de la justification

                                                                    iv.       La foi dans l’œuvre expiatoire de Jésus-Christ.

Romains 3 :25 « C’est Lui (Jésus-Christ) que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire, … » C’est-à-dire, le Christ S’est fait victime pour nous assurer les bonnes grâces de Dieu, la justification et le salut.

La foi, c’est la porte de la grâce salvatrice en Jésus-Christ.

En effet pour sa justification, disais-je, l’apôtre a rejeté toutes choses et les a même considérées comme de la boue. Et pourquoi ? Il le dit très clairement aux chrétiens de Philippe.

Philippiens 3 :8-14 « Et même je regarde toutes choses comme une perte,

1) à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour Lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue,

2) afin de gagner Christ, et d’

3) être trouvé en Lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi, Afin de

4) connaître Christ,

5) connaître la puissance de sa résurrection,

6) connaître la communion de ses souffrances,

En devenant conforme à Lui dans sa mort, pour parvenir, si je puis, à la résurrection d’entre les morts. Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection ; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus-Christ. Frères, je ne pense pas l’avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. »

Les motifs de Paul – L’objectif de Paul - La stratégie de Paul - Le prix pour Paul

              Certes, nous étudions la bible, la parole de Dieu, cependant quels sont :

a)       Nos motifs : qui nous incitent à agir dans l’église ?

b)      Nos objectifs : qui nous portent vers un but déterminé ?

c)       Notre stratégie : qui nous portent spirituellement à bien orienter nos vies, bien organiser nos actions ; bref bien vivre l’évangile ?

d)      Le prix que nous recherchons : les couronnes promises aux vainqueurs.

LES MOTIFS DE PAUL :

a)      La connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.

L’apôtre Paul est en effet, obsédé quant à l’idée et la volonté de connaitre Christ. Il le veut non seulement pour son bien personnel, mais pour bien d’autres chrétiens : Ephésiens 1 :17 « …que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance, … » Entendre la voix de Christ sur le chemin de Damas laisse l’homme Paul à vouloir Le connaitre. Il devrait se sentir infortuné de ne L’avoir pas connu lors de son ministère terrestre, Le suivre, Lui parler et L’entendre parler. Alors, de tout son cœur, il veut Le connaitre.

Oui, Paul est juif : hébreu né d’hébreux ; Il est pharisien. Philippiens 3 :5. Il connait la loi. Il a étudié le Pentateuque. De tout cela, il connait Moise. Mais, maintenant il lui importe de connaitre le Christ.

Ne ferait-il pas le parallèle des faits marquants de la vie de Moïse, qui semblent caractériser l'œuvre de Jésus-Christ le Rédempteur.

1er Rapprochement :

Considérant :

I. MOISE, JESUS : LES CIRCONSTANCES PARTICULIÈRES DE LEUR NAISSANCE.

Reconnaissons que Paul a étudié Moise, contre qui un édit cruel d'extermination des enfants mâles nés de femmes israélites. Exode 1 :15-16  

Mieux éclairé, Paul a voulu enfin connaitre Christ contre qui à sa naissance, un édit semblable a été publié par Hérode contre les enfants de Bethléem et ses alentours Matthieu 2 :16. Paul a voulu enfin connaitre Christ.

Dans les relations sociales, qui cherchez-vous à connaitre ?

Dans les congrégations, qui cherchez-vous à connaitre ?

Dans l’éternité, qui chercherez-vous à reconnaitre ?

 

2ème Rapprochement :

Considérant :

II. MOISE, JESUS : L’ABADON VOLONTAIRE DE LEURS POSITIONS PRIVILEGIES

Reconnaissons que Paul a étudié Moise, Hébreux 11 :24b-25a l’homme qui volontairement a abandonné ses positions privilégiées chez Pharaon pour accompagner le peuple de Dieu dans ses souffrances, le sortir de l’esclavage et le conduire vers Canaan, où il se délectera en savourant le lait et le miel.

Mieux éclairé, Paul a voulu enfin connaitre Christ, qui pour notre bien-être et notre salut, condescendait, assuma gentiment notre condition, pour devenir un serviteur de tous, pour devenir le tabernacle du racheté ; (En Lui, nous avons la rédemption : Ephésiens 1 : 7). Il veut enfin connaitre Christ qui, au travers de son humiliation et de sa pauvreté, nous fait devenir abondamment riche et obtenir des honneurs exaltés d’une vie glorieuse et éternelle.  Paul a voulu enfin connaitre Christ.

Qui voulez-vous connaitre ?

3ème Rapprochement :

Considérant :

III. MOISE, JESUS : LEUR DESIGNATION A LA DELIVRANCE

DES AFFLIGES ET OPPRESSES.

Reconnaissons que Paul a étudié Moise, l’homme désigné pour la libération du peuple juif de l’oppression des Egyptiens. Exode 3 :10

Mieux éclairé, Paul a voulu enfin connaitre Christ, le Sauveur désigné pour la délivrance des affligés. Il est rapporté en Luc 4 :18-19 « L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés. » Paul a voulu enfin connaitre Christ.

4ème Rapprochement :

Considérant :

IV. MOISE, JESUS : LA PROMULGATION DE LA LOI PAR L’UN

ET LE DON DE LA GRACE PAR L’AUTRE.

Reconnaissons que Paul a étudié Moise, le récepteur de la loi pour le peuple d’Israël, Exode 34 :28. Mieux éclairé, Paul a voulu enfin connaitre Christ, Celui qui mit en lumière la vie et l'immoralité par son évangile, Jean 10 :28 « Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. » il veut enfin connaitre Christ, Celui qui donna à l'humanité tout entière, un code de lois parfaites ; Jean 13:34  « Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. » Paul a voulu enfin connaitre Christ, Celui qui ouvre gratuitement à ceux qui croient en ses œuvres propitiatoires, les portes de l’éternité bienheureuse ; 1 Thessaloniciens 4 :17. Oui, Paul a voulu enfin connaitre Christ.

Dans les relations sociales, qui cherchez-vous à connaitre ?

Dans les congrégations, qui cherchez-vous à connaitre ?

Dans l’éternité, qui chercherez-vous à reconnaitre ?

 

5ème Rapprochement :

Considérant :

V. MOISE, JESUS : LES DEUX LEADERS SUCSESSIVEMT SUSCITES PAR DIEU

POUR LE BIEN DE SON PEUPLE.

Reconnaissons que Paul a étudié Moise, le leader suscité pour le bien du peuple d’Israël ; Moïse qui se tenait à la tête de l'ancienne dispensation. Moise par qui, la loi de Dieu fut transmise à Israël, Moise qui le conduisit au travers du désert vers la terre promise.

Mieux éclairé, Paul a voulu enfin connaitre Christ, le Leader suscité pour le bien de l’humanité tout entière. Il est le Témoin de Dieu, le chef de file d’un peuple élargi. Il est venu en tant que chef de la nouvelle dispensation, pour mener une foule de disciples croyants à la gloire immortelle. Paul a voulu enfin connaitre Christ.

6ème Rapprochement :

Considérant :

VI. MOISE, JESUS : LE ROLE DE MEDIATION SPECIFIQUE ENTRE DIEU ET DES HOMMES

Reconnaissons que Paul a étudié Moise, le médiateur auprès de Dieu à la faveur du peuple juif ; Exode 32 : 31-32 « Moïse retourna vers l’Eternel et dit : Ah ! ce peuple a commis un grand péché. Ils se sont fait un dieu d’or. Pardonne maintenant leur péché ! Sinon, efface-moi de ton livre que tu as écrit. »

Mieux éclairé, Paul a voulu enfin connaitre Christ, qui S'est engagé comme garant des pécheurs impies et condamnés ; qui cherchait librement à porter leurs péchés et à être blessé pour leurs transgressions. Esaïe 53 :5 « Mais Il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. » Et par la vertu de son sang expiatoire, Il détourna la juste colère de Dieu et délivra un monde coupable de la condamnation et de la mort éternelle. Paul a voulu enfin connaitre Christ.

7ème Rapprochement :

Considérant :

VII. LE MINISTERE DES ANGES AUPRES DE MOISE ET DE JESUS

Reconnaissons que Paul a étudié Moise, à qui l’Ange de l’Eternel apparut dans une flamme de feu, au milieu d’un buisson, Exode 3 :2. Moise au-devant de qui, Dieu envoya un ange, pour le protéger en chemin, et pour le faire arriver au lieu que qu’Il lui a préparé ; Exode 33 :2.

Mieux éclairé, Paul a voulu enfin connaitre Christ, qui durant l’éternité, à son œuvre ou à sa mission est associé le ministère des anges. Ils annoncèrent sa conception, proclamèrent sa naissance, Le secoururent dans le désert, L’assistèrent à la transfiguration, Le fortifièrent dans le jardin, veillèrent sur son sépulcre, roulèrent la pierre à sa résurrection, se présentèrent lorsqu’Il S’éleva dans la gloire ; et demeurent ses serviteurs d’éternité en éternité. Paul a voulu enfin connaitre Christ.

8ème Rapprochement :

Considérant :

VIII.  MOISE, JESUS : DES VIES DISTINGUEES PAR UNE INTIME RELATION AVEC DIEU

Reconnaissons que Paul a étudié Moise. Un homme dont la vie fut en connexion avec Dieu. Il a jeûné quarante jours et quarante nuits, selon Deutéronome 9 :9-11. Et descendant de la montagne, son visage était irradié par les rayons de la gloire divine. Et Dieu l'a grandement distingué et honoré devant le peuple.

Mieux éclairé, Paul a voulu enfin connaitre Christ. Celui qui a montré une grande abnégation. Il a aussi jeûné quarante jours et quarante nuits dans le désert. Il a tenu la communion la plus intime et la plus ininterrompue avec Dieu. Et lors de sa transfiguration, sa physionomie brillait comme le soleil, et ses vêtements paraissaient d'une brillance étincelante. Dieu, à plusieurs reprises, déclara qu'Il était le Fils bien-aimé, c’est-à-dire le Fils de sa joie. Paul a voulu enfin connaitre Christ.

Dans les relations sociales, qui cherchez-vous à connaitre ?

Dans les congrégations, qui cherchez-vous à connaitre ?

Dans l’éternité, qui chercherez-vous à reconnaitre ?

 

9ème Rapprochement :

Considérant :

IX.  MOISE, JESUS : L’EMINENCE DES DEUX PROPHETES DU DIEU TRES HAUT.

Reconnaissons que Paul a étudié Moise. Il sait pertinemment que Dieu parlait plus directement à Moïse qu'aux autres prophètes. Un « face à face » que tous auraient souhaité, mais non pas tous obtenu. Et en tant que prophète, Moise prophétisait largement. A lire plusieurs parties du livre de Deutéronome, on y retrouve des prédictions. Et ses prédictions, s’étendant jusqu'à la fin du monde, elles sont pleines, compréhensives et claires.

Mieux éclairé, Paul a voulu enfin connaitre Christ. Ce Jésus qui possédait l'Esprit de prophétie sans mesure. En tout temps, Jésus avait accès à son Père céleste.  Il connaissait tout son Esprit et, en toute occasion, Il pouvait révéler au peuple sa volonté. Tout comme Moïse, ses prophéties incluaient le mécontentement de Dieu envers la semence impénitente d'Abraham, et ses prédictions avaient trait aux événements successifs depuis son premier avènement, passant à l’enlèvement de son église, jusqu'à sa seconde venue, en puissance en majesté, et en gloire, pour l’établissement de son règne millénaire et enfin juger le monde. Paul a voulu connaitre Christ.

10ème Rapprochement :

Considérant 

X. MOISE, JESUS : LES RESULTATS DE LEURS INTERCESSIONS AUPRES DE DIEU.

 Reconnaissons que Paul a étudié Moise. Moïse qui, après avoir tiré Israël du joug pesant et meurtrier de Pharaon, obtint de Dieu le miracle de la traversée de la mer Rouge à pieds secs. Moise qui dans le désert, a vu son peuple nourri de la manne du ciel procurée par Dieu. Paul a étudié Moise. Moise qui a obtenu l'eau du rocher qui désaltère la soif du peuple. Moise qui fit arrêter contre ce peuple les fléaux d’une plaie effrayante et mortelle, selon Nombres 16 :46-48

Mieux éclairé, Paul a voulu enfin connaitre Christ. Jésus-Christ, Celui qui allait de lieu en lieu au temps de sa chair, faisant du bien, guérissant des infirmités, délivrant du diable ceux qui étaient liés et tourmentés. Jésus qui a également nourri une multitude dans le désert, et S'est donné comme le vrai pain de vie à un monde au trépas, un monde à l’article de la mort, un monde tristement mourant. Paul a voulu connaitre Christ.

11ème Rapprochement :

Considérant 

XI. MOISE, JESUS : DES VIES CONSACREES AU BIEN ETRE DES AUTRES.

Reconnaissons que Paul a étudié Moise. Moïse a montré la bienveillance la plus étonnante pour ses compatriotes et devait être enfin convoqué par Dieu et mourir au mont Nébo ; Deutéronome 34 :5 « Moïse, serviteur de l’Eternel, mourut là, dans le pays de Moab, selon l’ordre de l’Eternel. »

Mieux éclairé, Paul a voulu enfin connaitre Christ. Ce Jésus qui a incarné son amour incommensurable à la faveur de l’humanité. Et en fait, Il fut Victime pour les pécheurs, afin qu'ils puissent, par sa mort, obtenir la vie éternelle. Romains 5 :8 « Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. »

12ème Rapprochement :

Considérant 

 

XII. MOISE, JESUS : LA MALVEILLANCE DONT ILS EN SONT L’OBJET

Reconnaissons que Paul a étudié Moise. Moise, un homme traité avec ingratitude par ce peuple que Dieu a délivré sous la conduite de son serviteur. Au lieu de confesser et d'abandonner leurs iniquités, ils lui attribuèrent souvent leurs propres misères. Et fréquemment, au cours de la marche, de la sortie de l’Egypte et dans le désert, les Israélites murmurèrent Nombres 14 :2 et d’autres parlèrent contre lui, Nombres 12 :1.

 Mieux éclairé, Paul a voulu enfin connaitre Christ. Jésus également était vilement reçu par les Juifs. Il est venu chez les siens, mais les siens ne L'ont pas reçu. Celui qui a tant aimé les hommes et qui leur fit tant de biens, a récolté en échange, l’ingratitude et la trahison. Sans honte ni gêne, des hommes qui L’ont vu agir avec grâce, miséricorde et bonté, ont même préféré à sa place Barabbas, un meurtrier. Il a été ignominieusement maltraité par des bourreaux, crucifié par des mains impies, expiré d’une mort cruelle et honteuse. Paul a voulu connaitre Christ.

Les motifs de Paul au nombre de six.

1) l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ

2) gagner Christ,

3) Se trouver en Lui

4) connaître Christ,

 

5) connaître la puissance de sa résurrection,

6) connaître la communion de ses souffrances

Dans les relations sociales, qui cherchez-vous à connaitre ?

Dans les congrégations, qui cherchez-vous à connaitre ?

Dans l’éternité, qui chercherez-vous à reconnaitre ?

 

Moïse était, un homme semblable aux autres. Les infirmités de son caractère le rendirent colérique, fragile et même meurtrier. En Jésus habite toute la plénitude de la divinité

Moïse était au timon de la dispensation de la loi. Jésus est au centre de la dispensation de la grâce.

Moïse n'était qu'un serviteur ; Jésus est le Fils de Dieu.

Si la désobéissance à Moïse et à sa loi provoque le mécontentement de Dieu. La désobéissance à l’évangile de la grâce par Jésus-Christ que provoquera-t-elle ?

Maintenant même, qui cherchez-vous à connaitre ?

Nous disons, il y a avec nous plus que Moise. C’est pourquoi Paul, regardant toutes choses comme de la boue, il a voulu connaitre Christ.

En effet, connaitre Christ pour l’apôtre Paul, c’est quoi d’autres ? C’est vouloir : Percer le mystère de son humanité : sa conception, sa naissance, son enfance, son adolescence, son ministère, sa mort, son enterrement.

I.- Percer le mystère de son humanité par :

·        Sa conception : Dieu dans les entrailles d’une femme.

C’est :

a.       Un miracle qu’un ange a dû expliquer. Luc 1 :28-35

« L’ange entra chez elle, et dit : Je te salue, toi à qui une grâce a été faite ; le Seigneur est avec toi. Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation.  L’ange lui dit : Ne crains point, Marie ; car tu as trouvé grâce devant Dieu. Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n’aura point de fin. Marie dit à l’ange : Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ?  L’ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. »

·        Connaitre Christ pour l’apôtre Paul, c’est percer le mystère de son humanité par sa conception. C’est un miracle, :

 

b.      Un miracle dont Marie s’en étonnait. Luc 1 : 34-35

« Marie dit à l’ange : Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ? L’ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. »

·        C’est un miracle :

c.      Un miracle que Joseph n’a pas voulu croire. Matthieu 1 :19-20

« Joseph, son époux, qui était un homme de bien et qui ne voulait pas la diffamer, se proposa de rompre secrètement avec elle.  Comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit : Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit ; »

·        Connaitre Christ pour l’apôtre Paul, c’est percer le mystère de son humanité par sa conception premièrement ; C’est aussi deuxièmement : percer le mystère de son humanité par sa naissance.

 

·        Sa naissance : Jésus-Christ : Dieu incarné dans le monde

 

a.       Dans une crèche : Au milieu des animaux. Luc 2 :6-7

« Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva, et elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie. »

b.      Célébré par des anges Luc 2 :11-14

« … c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez : vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche. Et soudain il se joignit à l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et disant : Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée ! »

c.       Adoré par des bergers. Luc 2 :15

« Lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres : Allons jusqu’à Bethléhem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître. »

Matthieu 2 :2 « … et (ils) dirent : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l’adorer. »

Matthieu 2 :11 « Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent ; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et Lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe. » 

·        Connaitre Christ pour l’apôtre Paul, c’est percer le mystère de son humanité par sa conception premièrement ; par sa naissance deuxièmement. C’est aussi : percer le mystère de son humanité troisièmement, par son enfance :

 

·        Son enfance : Jésus-Christ : Dieu : un enfant haï, poursuivi et bouleversé dès le berceau.

 

a.       Bouleversée par Hérode Matthieu 2 :13

« Lorsqu’ils furent partis, voici, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et dit : Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, fuis-en Egypte, et restes-y jusqu’à ce que je te parle ; car Hérode cherchera le petit enfant pour le faire périr. »

·        Connaitre Christ pour l’apôtre Paul, c’est percer le mystère de son humanité par sa conception premièrement ; par sa naissance deuxièmement par son enfance troisièmement. C’est aussi quatrièmement : percer le mystère de son humanité par son adolescence.

 

·        Son adolescence : Jésus-Christ : Dieu en croissance physique défiant des docteurs. Luc 2 :46-47

« Au bout de trois jours, ils (Joseph et Marie) Le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant. Tous ceux qui l’entendaient étaient frappés de son intelligence et de ses réponses. »

a.       Jésus-Christ : Dieu qui se cache, de 13 à 30 ans.

 

·        Connaitre Christ pour l’apôtre Paul, C’est aussi cinquièmement : percer le mystère de son humanité par son ministère.

·        Son ministère : Jésus-Christ : Dieu, côtoyant l’homme pécheur.

 

a.       Trois ans à proclamer la bonne nouvelle

Luc 8 :1 « … Jésus allait de ville en ville et de village en village, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du royaume de Dieu. »

b.      Trois ans à guérir et nourrir son peuple.

Actes 10 :38 « vous savez comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable, car Dieu était avec Lui. »

c.       Trois ans à former des disciples.

Matthieu 5 :2 « …  Ayant ouvert la bouche, il les enseigna, … »

Marc 4 : 2a « Il leur enseigna beaucoup de choses en paraboles, … »

 

·        Connaitre Christ pour l’apôtre Paul, C’est aussi sixièmement : percer le mystère de son humanité par sa mort.

·        Sa mort : Dieu rendant le souffle à la croix.

Luc 23 :46 « Jésus s’écria d’une voix forte : Père, Je remets mon Esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, Il expira. »

a.       Mort prédite par des prophètes.

Zacharie 13 :7a « Epée, lève-toi sur mon pasteur Et sur l’homme qui est mon compagnon ! Dit l’Eternel des armées. »

Esaïe 53 :5 Mais Il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. »

b.      Mort commanditée par des juifs.

Jean 5 :18 « les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, … » Lire également Luc 23.

c.       Mort suivie d’une horrible crucifixion.

Jean 19 : 17-18 « Jésus, portant sa croix, arriva au lieu du crâne, qui se nomme en hébreu Golgotha. C’est là qu’il fut crucifié, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu. »

·        Connaitre Christ pour l’apôtre Paul, C’est aussi septièmement : percer le mystère de son humanité par sa mise au tombeau.

·        Son enterrement : Jésus-Christ : Dieu enfermé dans un tombeau.

Luc 23 :52-53 « Cet homme (Joseph d’Arimathée) se rendit vers Pilate, et demanda le corps de Jésus. Il Le descendit de la croix, L’enveloppa d’un linceul, et Le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n’avait encore été mis. »

 

Peut-être demanderiez-vous pourquoi continuer l’étude de deux mots : un verbe et un nom ?

Un verbe : connaitre : Avoir toujours présente à l'esprit et à la pensé, l'idée précise et complète de cet Homme-Dieu qu’on appelle Jésus.

Un Nom : Christ : le Messie, le Fils de l’homme, le fils de David, le Fils de Dieu, le Sauveur, le Rédempteur, l’Avocat, le Consommateur de la foi, l’Etoile brillante du matin, le Rocher des siècles, le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs, le Dieu des dieux.

Pourquoi ? pourquoi et encore pourquoi ? Ne vous rendez-vous pas compte que nombreux sont ceux qui marchent avec nous, chantent avec nous, prient avec nous, participent au repas du Seigneur avec nous, mais qui marchent, hélas en ennemis de la croix de Christ.

Nombreux sont des protestants, qui protestent de quoi, je ne sais, Dieu le sait, ont mis de côté :

a)       La Lampe qui brille pour s’égarer dans des chemins tortueux.

b)      Le Chandelier qui éclaire pour s’engouffrer dans les ténèbres (enténébrés), la noirceur du grand noir.

c)       La carte de route (le GPS) pour marquer des pas sur place, regarder en arrière et enfin rebrousser chemin.

Alors un verbe et Nom : connaitre Christ :

a)       Pour nous reporter au Centre de l’évangile.

b)      Pour nous refixer sur Christ.

c)       Pour nous replacer en Christ.

Ainsi donc, je vous invite donc à avoir comme Paul et aussi avec moi :

a)       Le désir de Connaitre Christ.

b)      La passion de connaitre Christ.

c)       L’obsession de connaitre Christ.

d)      La volonté de connaitre Christ.

Paul a voulu connaitre Christ,

·        Percer le mystère de son humanité, sa conception, sa naissance, son enfance, son adolescence, son ministère, sa mort, son enterrement.

·        Percer le mystère de son humanité, pour mieux Le comprendre, mieux Le servir, mieux Le représenter, mieux Le proclamer.

En effet, connaitre Christ pour l’apôtre Paul, c’est quoi d’autres encore ? C’est vouloir : Percer le mystère de sa divinité : sa résurrection, son ascension, son retour, sa beauté, sa voix, sa gloire, son éternité.

II.- Percer le mystère de sa divinité

Premièrement par :

1.- Sa résurrection : Jésus-Christ : Dieu ressuscité au troisième jour.

Actes 2 :24 « Dieu L’a ressuscité, en Le délivrant des liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’Il fût retenu par elle. »

Dieu : C’est donc Lui-même qui reprit sa vie. Jean 10 :17 -18 « Le Père M’aime, parce que Je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne Me l’ôte, mais Je la donne de moi-même ; J’ai le pouvoir de la donner, et J’ai le pouvoir de la reprendre : tel est l’ordre que J’ai reçu de mon Père. »

Dieu : 1 Jean 5 : 20 « Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’II nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est Lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. »

Jésus est le seul qui utilisant l’auxiliaire être à l’imparfait de l’indicatif, met la mort avec ses effets et aiguillons au passé révolu, au moins infini de l’éternité. Il déclara :

Apocalypse 1 :18 « … J’étais mort ; et voici, Je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour des morts. »

·        Connaitre Christ pour l’apôtre Paul, C’est aussi deuxièmement : percer le mystère de sa divinité par son ascension.

2.- Son ascension : Jésus-Christ : Dieu, son élévation (retour) vers le ciel, son ciel de gloire.

Le quarantième jour après sa résurrection ; en présence de ses disciples, Jésus-Christ de manière mystérieuse et par sa propre puissance, S’éleva dans de le ciel. Et tandis qu’Il y monta des anges prirent la parole et dirent :

Actes 1 :11 « … Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous L’avez vu allant au ciel. »

D’où le désir, la passion, l’obsession même de Paul à connaitre Christ.

·        Connaitre Christ pour l’apôtre Paul, C’est aussi troisièmement : percer le mystère de sa divinité par son retour.

3.- Son retour : Jésus-Christ : Dieu, annonçant :

a)                    Son premier retour pour enlever son église.

·        Jean 14 : 3 « Et, lorsque Je M’en serai allé, et que Je vous aurai préparé une place, Je reviendrai, et Je vous prendrai avec Moi, afin que là où Je suis vous y soyez aussi. »

o   Annonciation révélatrice et pré figurative de son retour.

·        Apocalypse 3 :11a « Je viens bientôt… » :

o   Affirmation formelle et solennelle en ce qui concerne son retour.

·        Apocalypse 22 :7 « … Et voici, Je viens bientôt... » :

o   Exclamation émouvante et exaltante, exprimant la surprise et la joie à son retour.

·        Apocalypse 22 :20 « … Oui, Je viens bientôt… »

o   Confirmation nette et claire marquant l’inévitabilité de son retour.

1 Thessaloniciens 4 :16-17 « Car le Seigneur Lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. »

 

b)                    Son second retour pour établir son règne millénaire.

En ce jour-là selon : Zacharie 14 :4 « Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers, … »

Et voulant mieux connaitre Christ, combien l’apôtre Paul serait heureux de lire l’Apocalypse de Jean ou il est écrit :

Apocalypse 20 :6 « Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils régneront avec Lui pendant mille ans. »

Apocalypse 20 :4 « Et je vis des trônes ; et à ceux qui s’y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu, et de ceux qui n’avaient pas adoré la bête ni son image, et qui n’avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans. »

Ces versets de l’apocalypse auraient attisé encore le désir, la passion, l’obsession même de Paul à connaitre Christ.

·        Connaitre Christ pour l’apôtre Paul, C’est aussi quatrièmement : percer le mystère de sa divinité par sa beauté.

4.- L’éclat de sa beauté

a) Paul a entendu parler de l’éclat de sa beauté lors de sa transfiguration

Matthieu 17 :2 « Il fut transfiguré devant eux ; son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. »

b)      Paul fut aveuglé par l’éclat de sa beauté, illuminant le chemin de Damas.

Actes 9 :3 « Comme il était en chemin, et qu’il approchait de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui. »

·        Connaitre Christ pour l’apôtre Paul, C’est aussi cinquièmement : percer le mystère de sa divinité par sa voix.

5.- Le son de sa voix, conquérant un persécuteur en chemin

Actes 9 :4-5« Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul, pourquoi Me persécutes-tu ? Il répondit : Qui es-Tu, Seigneur ? Et le Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes… »

En lisant les Psaumes, Paul savait d’abondance les effets de la voix de l’Eternel. Il lisait surement le Psaumes 29 :

3 : « La voix de l’Eternel retentit sur les eaux… »

4 : « La voix de l’Eternel est puissante, La voix de l’Eternel est majestueuse. »

5 : « La voix de l’Eternel brise les cèdres… »

7 : « La voix de l’Eternel fait jaillir des flammes de feu. »

8 : « La voix de l’Eternel fait trembler le désert… »

9 : « La voix de l’Eternel fait enfanter les biches, Elle dépouille les forêts… »

 

Tout cela, Paul le savait. Mais sur le chemin de Damas, le son de cette voix retentit et S’identifie : Je suis Jésus que tu persécutes. Cette voix, par un son percutant, elle lui parle, l’arrête, le bloque, le brise, le captive et l’ordonne…  Actes 9 :6b « ... Lève-toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire. »

D’où le désir, la passion, l’obsession même de Paul à connaitre Christ.

·        Connaitre Christ pour l’apôtre Paul, C’est aussi sixièmement : percer le mystère de sa divinité par sa gloire.

 

6.- L’Etat magnifique de sa gloire

 

Et si Paul avait eu le temps de lire ces paroles de Jean que dirait-il ? Et Jean a écrit :

Apocalypse 4 :2-3 « … je fus ravi en esprit. Et voici, il y avait un trône dans le ciel, et sur ce trône quelqu’un était assis. Celui qui était assis avait l’aspect d’une pierre de jaspe et de sardoine ; et le trône était environné d’un arc-en-ciel semblable à de l’émeraude. » A lire tout le chapitre quatre.

 

Matthieu 25 :31 « Lorsque le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, Il s’assiéra sur le trône de sa gloire. »

 

Et c’était déjà écrit au Psaumes 102 :16 « Oui, l’Eternel rebâtira Sion, Il Se montrera dans sa gloire. »

·        Connaitre Christ pour l’apôtre Paul, C’est aussi septièmement : percer le mystère de sa divinité par son éternité.

7.- Son éternité : Jésus-Christ est Dieu aux siècles des siècles.

Apocalypse 21 :6 « … C’est fait ! Je suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin. »

Apocalypse 1 :8 « Je suis l’alpha et l’oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant. »

Dans ce texte, Paul ne se demanderait-il pas : pourquoi le présent avant le passé, alors que le futur, cité en troisième est bien à sa place ? Ceci s’explique en raison de son omniprésence, son éternelle présence dans l’ensemble de l’éternité.

Wow, Paul un chrétien de seconde génération, qui cherchait à connaitre Christ alors que nous autres plus près de l’enlèvement, nombreux parmi nous, sans aucun souci de l’âme, sont ceux qui s’enfoncent et vautrent dans la boue avec engouement et fierté.)

·        L’église, qui veut-elle connaitre aujourd’hui ? Le chrétien, qui cherche-t-il à connaitre maintenant ?

·        Qui cherchera à réorienter ou même refaire sa pensée et recalibrer son esprit sur Christ et sur Christ seul ?

Paul a voulu connaitre Christ,

·        Percer le mystère de son humanité, sa conception, sa naissance, son enfance, son adolescence, son ministère, sa mort, son enterrement.

·        Percer le mystère de sa divinité :sa résurrection, son ascension, son retour, sa beauté, sa voix, sa gloire, son éternité.

·        Percer le mystère de son humanité et sa divinité, pour mieux Le comprendre, mieux Le servir, mieux Le représenter, mieux Le proclamer.

Les motifs de Paul

·        1) l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ

·        2) gagner Christ,

·        3) Se trouver en Lui

·        4) connaître Christ,

·        5) connaître la puissance de sa résurrection,

·        6) connaître la communion de ses souffrances

II.- La Puissance de la résurrection du Seigneur Jésus-Christ,

Il importe de considérer le terme « puissance » utilisé par l’apôtre Paul, loin de toute association aux domaines physique, magnétique, juridique, administratif et militaire. Il faut considérer le terme dans le cadre strict de la théologie, dans le cadre des attributs de Dieu et de ses influences sur les éléments de l’univers. L’apôtre Paul fait donc ici, référence à la puissance qui est au-dessus de toute autre puissance. Il fait référence à la capacité inhérente à la nature divine de Jésus-Christ. Il se réfère à son pouvoir exceptionnel et surnaturel d’ordonner et d’accomplir des miracles.

              L’apôtre parle de : « la puissance de sa résurrection »

Résurrection voilà un terme qui fait référence à la régénération, la revivification, la reviviscence : le fait de reprendre vie, l’exploit du retour à la vie. C’est enfin, le fait de se lever et se dresser au vertical. La résurrection, c’est donc un mystère.

                                                                        i.       Le mystère du renouveau d’un corps enterré

·        Constatation remarquable de Marie de Magdala

Jean 20 :15-16 « Jésus lui dit : Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? Elle, pensant que c’était le jardinier, lui dit : Seigneur, si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et je le prendrai. Jésus lui dit : Marie ! Elle se retourna, et lui dit en hébreu : Rabbouni ! c’est-à-dire, Maître ! » 18 « Marie de Magdala alla annoncer aux disciples qu’elle avait vu le Seigneur … »

La résurrection, c’est donc un mystère.

                                                                      ii.       Le mystère des possibilités nouvelles du corps ressuscité.

·        Constatation remarquable des disciples.

Parler de la puissance de sa résurrection, l’esprit de l’écriture, ne nous conduit-il pas à la dimension nouvelle du corps de Jésus-Christ ; Un corps ressuscité, glorieux, capable de traverser des portes fermées. Jean 20 :19 « Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où se trouvaient les disciples étant fermées, à cause de la crainte qu’ils avaient des Juifs, Jésus vint, se présenta au milieu d’eux, et leur dit : La paix soit avec vous ! »

La résurrection, c’est donc un mystère.

                                                                    iii.       Le mystère de la puissance de réanimation

Le miracle du réveil des sens : de l’ouïe, de la vue, de l’odorat, du gout, et du toucher.

a)       Par l’ouïe, Le Maitre ressuscité, a entendu les cris de Marie en pleurs.

b)      De la vue, Le Maitre ressuscité, a vu Marie de Magdala et l’a reconnue.

c)       De l’odorat, Le Maitre ressuscité, pouvait sentir l’odeur du ciel par la présence des anges qui ont roulé la pierre.

d)      Par le gout : Le Maitre ressuscité, mangea du poisson rôti avec ses disciples au bord de la mer. (Contexte de Jean 21 :4-15)

5 : « Jésus leur dit : Enfants, n’avez-vous rien à manger ? Ils lui répondirent : Non.

15 « Après qu’ils eurent mangé, … »

Et là vous diriez : comment manger avec un corps incorruptible et glorieux ?

·        Celui qui servira ces disciples ne goutera-t-Il rien ? Luc 12 :37 « Heureux ces serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera veillant ! Je vous le dis en vérité, Il se ceindra, les fera mettre à table, et S’approchera pour les servir. »

·         N’est-ce pas le Christ qui déjà avertissait ses disciples ? : Matthieu 26 :29 « Je vous le dis, Je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où J’en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. »

e)       Par le toucher, Le Maitre ressuscité, devait rassurer Thomas de sa résurrection. Alors, Il lui ordonnait : Jean 20 :27 « … Avance ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; … »

Mais l’apôtre, qu’a-t-il oublié pour revenir aux souffrances de Christ ? Que veut-il de plus ? que cherche-t-il encore ?  S’agit-il d’un rêve ? Non, dit-il. Il se souvient que Jésus-Christ était bien un homme, un homme qui vivait sur la terre ; un homme qui marchait à travers les rues ; un homme qui faisait du bien à ceux qui Le cherchaient, mais un homme qui fut trahi par des proches, vendu par un disciple.

Et plongé dans le souvenir des moments macabres, l’apôtre cherche à comprendre le cheminement de ses souffrances, de Gethsémané au calvaire. Alors il cherche à aligner les séquences et parle de « la communion de ses souffrances. »

III.- La communion des souffrances du Seigneur Jésus-Christ.

Il importe de bien considérer le terme « communion » utilisé par Paul. La communion, autant que nous l’employons :

  • C’est l’union voulue des hommes entre-eux. (La communion fraternelle)
  • C’est le mélange subi d’éléments entre-eux. (Les combinaisons culinaires, chimiques, etc…)
  • C’est l’accord profond des hommes avec Dieu. (L’intimité… exemples : Abraham Moise)

La communion des souffrances dont fait référence l’apôtre, nous porte à lier ensemble,

a)       La souffrance ressentie de la part de son peuple. Jean 1 :11 « Elle (la Parole : Jésus-Christ) est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue. »

b)      La souffrance endurée à cause de nos péchés.

Esaïe 53 :4-5a « … ce sont nos souffrances qu’Il a portées, C’est de nos douleurs qu’Il S’est chargé ; Et nous L’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. Mais Il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités ; … »

c)       La souffrance éprouvée par la trahison de Judas.

Matthieu 26 :15 « … Que voulez-vous me donner, et je vous Le livrerai ? Et ils lui payèrent trente pièces d’argent. »

d)      La souffrance ressentie par le reniement de Pierre. Matthieu 26 :74 « … il se mit à faire des imprécations et à jurer : Je ne connais pas cet homme. »

e)       La souffrance subie de la part des disciples.

A son arrestation : Marc 14 : 50 « Alors tous L’abandonnèrent, et prirent la fuite. »

La communion des souffrances de Christ, dont fait référence l’apôtre, nous porte à lier ensemble,

f)         La souffrance causée par :

                                                                        i.       Le verdict de Ponce Pilate qui Le condamna.

                                                                      ii.       Les épines qui Lui percèrent le front sacré.

                                                                    iii.       Les soufflets et crachats qui abimèrent son visage ensanglanté.

                                                                    iv.       La charge pesante de la croix qui Le fit trébucher en trois fois.

                                                                      v.       Les grosses chevilles de fer, qui Lui transperçaient la chair, déjà trop meurtrie.

                                                                    vi.       Le vinaigre acre et amère, que ses lèvres tendres ont dû gouter.

                                                                  vii.       Les insultes et blasphèmes que ses oreilles chastes ont écouter.

Tout cet aspect macabre décrit la communion des souffrances du Maitre, l’enchainement des châtiments qu’Il a dû supporter.

Si les motifs de Paul furent :

1) l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ

2) gagner Christ,

3) Se trouver en Lui

4) connaître Christ,

5) connaître la puissance de sa résurrection,

6) connaître la communion de ses souffrances

Quel est donc son objectif ?

L’OBJECTIF DE PAUL :

1.- Devenir conforme à Christ dans sa mort. (V :10d)

2.- Parvenir à la résurrection d’entre les morts (v :11)

3.- Courir pour atteindre le niveau de la perfection. (V :14)

a.      Ayant été saisi par Jésus-Christ. (V :12)

b.      Ayant été mandaté par Jésus-Christ.

c.       Etant apôtre de Jésus-Christ.

                                                              i.       2 Corinthiens 1 :1 Paul, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu,

                                                            ii.        Ephésiens 1 :1 Paul, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu,

                                                          iii.       Colossiens 1 :1 Paul, apôtre de Jésus Christ par la volonté de Dieu,

                                                          iv.        1 Timothée 1 :1 Paul, apôtre de Jésus-Christ, par ordre de Dieu

                                                            v.       2 Timothée 1 :1 Paul, apôtre de Jésus-Christ, par la volonté de Dieu,

A.- Devenir conforme à Christ dans sa mort

On peut se poser la question à savoir : quelle a été la raison de la mort de Christ ? Et trouver facilement à travers la bible la réponse. Mais la plus bouleversante question que l’on peut se poser : Comment un humain peut-il devenir conforme à Christ dans sa mort ? Cette parole de Paul renferme en elle, bien des mystères.

  • C’est reconnaitre que Christ est mort crucifié, parce qu’Il S’est chargé de nos péchés.
  • C’est donc, se considérer, également prêt à être crucifié de quelques formes que ce soit.
  • C’est bien plus, se reconnaitre mort en Christ pour être purifié de toutes iniquités.

Pour Paul, c’est expérimenter un premier paradoxe : vivre en mourant. Cela ne peut être compris qu’en méditant le texte Galates 2 :20a « J’ai été crucifié avec Christ ; … »

C’est-à-dire qu’il a crucifié :

a)       L’ancienne façon de penser.

b)      L’ancienne façon de croire.

c)       L’ancienne façon d’agir.

Considérant qu’il doit en être ainsi pour tous les chrétiens, Paul a écrit :

 Galates 5 :24 « Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. »

Colossiens 3 :5 « Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l’impudicité, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie. »

Romains 8 :13 « Si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez, … »

Questions :

1.       Chacun de nous réalise-t-il devenir conforme à Christ dans sa mort ?

2.       Chacun de nous réalise-t-il avoir crucifié la chair avec ses passions et ses désirs ?

3.       Chacun de nous se reconnait-il avoir encouragé d’autres à devenir conforme à Christ dans sa mort ?

4.       Chacun de nous ne se reconnait-il pas être loin, très loin, trop loin de qu’il devrait être ?

Si le premier objectif de Paul c’était de devenir conforme à Christ dans sa mort, le second c’est :

B.- Parvenir à la résurrection d’entre les morts.

Pour Paul, c’est expérimenter un second paradoxe : mourir pour vivre. Notons que parvenir à la résurrection d’entre les morts fait référence à la première résurrection quand les morts en Christ sortiront de la tombe pour aller à la rencontre du Seigneur dans les airs selon 1 Thessaloniciens4 :17. Cela se réalisera par la puissance de Dieu. Osée 13 :14a et b « Je les rachèterai de la puissance du séjour des morts, Je les délivrerai de la mort. »

Toutefois, pourquoi l’apôtre a-t-il ajouté, « si je puis »

Relisons les textes de Philippiens 3 : 10-11« … connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à Lui dans sa mort, 11 pour parvenir, si je puis, à la résurrection d’entre les morts. »

Là, il met au jeu deux éléments importants que le pécheur doit mettre en exercice ; le repentir et la foi.

Le repentir : C’est ressentir le regret, bien plus confesser son péché avec le désir de le réparer et de ne plus y retomber.

La foi : C’est la croyance assurée à la vérité de l’évangile.

Toutefois en Osée 13 :14c L’Eternel se plaignait, disant « Mais le repentir se dérobe à mes regards ! » Luc 15 :7 « De même, Je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance. »

 Jean 11 :25 « Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit (la foi) en Moi vivra, quand même il serait mort »

Questions :

1)       Qui de nous est assuré de parvenir à la résurrection d’entre les morts ?

2)       Qui de nous fait toujours preuves de repentance et de foi ?

3)       Qui de nous partage avec d’autres l’espérance de sa résurrection ?

Si les deux premiers objectifs de Paul c’était de devenir conforme à Christ dans sa mort, parvenir à la résurrection d’entre les morts ; son troisième objectif c’était de :

C.- Courir pour atteindre le niveau de la perfection

Cela doit passer nécessairement par trois étapes.

a)      La sanctification positionnelle.

  • Paul a été saisi par Jésus-Christ.

Actes 22 :6 « Comme j’étais en chemin, et que j’approchais de Damas, tout à coup, vers midi, une grande lumière venant du ciel resplendit autour de moi. »17 « De retour à Jérusalem, comme je priais dans le temple, je fus ravi en extase, »

b)      La sanctification progressive

  • Il s’agit d’une œuvre journalière et continuelle.

2 Pierre 1 :5-8 « … faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. »

Philippiens 4 :8 « Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. »

c)      La sanctification finale

  • C’est être enlevé et jouir avec Christ éternellement

1 Corinthiens 15 :51b et 52a « … mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, » 1 Thessaloniciens 4 :17 « … nous serons toujours avec le Seigneur »

Questions :

1)       Se sent-on assuré d’être positionnellement sanctifié en Christ ?

2)       Ressent-on au fil du temps, le progrès effectif de sa sanctification ?

3)       Est-on assuré d’être enlevé et jouir éternellement dans la sanctification ?

LA STRATEGIE DE PAUL :

Oublier le passé.

Fixer le futur

Philippiens 3 : 13-14 « Frères, je ne pense pas l’avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. »

Puisque Paul a été saisi par Jésus-Christ, quoi n’a-t-il pas encore saisi lui-même ? Il le dit au verset 12 et à la fin du verset 13 : le prix. Quel prix ? Celui de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Quelle stratégie adoptée pour l’obtenir ?

a)      OUBLIER LE PASSE : Un passé à double face : jouant tantôt le rôle de persécuteur, pour devenir bientôt objet de persécution.

i.            LE PASSE VECU EN PERSECUTEUR : 1. Les actions encouragées, 2. Les actions conçues, 3. Les actions commanditées, 4. Les actions perpétrées,

ii.          LE PASSE SUBI EN SOUFFRE-DOULEUR :  1. De la part des juifs, 2. De la part des Romains, 3.        De la part des religieux, 4. De la part des faux frères, 5. De circonstances diverses

 

·  LE PASSE VECU EN PERSECUTEUR :

C’est quelqu’un qui a tourmenté les chrétiens. Il les a poursuivis et les fit subir des attaques incessantes et leur causa des désagréments physiques allant jusqu’à la mort.  

Il était reconnu en tant que persécuteur en considérant :

1.       Les actions encouragées

Être spectateur, vociférant son adhésion, c’est jeter de l’huile pour faire flamber les étincelles. Selon Actes 7 :58 Lors de la lapidation d’Etienne : Ils « le traînèrent hors de la ville, et le lapidèrent. Les témoins déposèrent leurs vêtements aux pieds d’un jeune homme nommé Saul. »

2.       Les actions conçues

Passer son temps à penser la destruction, l’éradication même des disciples de Jésus-Christ, voilà à quoi Saul s’adonnait.

Actes 9 :1-2 « …Saul, respirant encore la menace et le meurtre contre les disciples du Seigneur, se rendit chez le souverain sacrificateur, et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que, s’il trouvait des partisans de la nouvelle doctrine, hommes ou femmes, il les amenât liés à Jérusalem. »

3.       Les actions commanditées

Paul était d’avis positif quant à la persécution des chrétiens, et cela jusqu’au dernier souffle de ces derniers.

Actes 26 :10b « … quand on les mettait à mort, je joignais mon suffrage à celui des autres. »

4.       Les actions perpétrées

Un homme actif au dernier degré.

Actes 26 :10-11 « … J’ai jeté en prison plusieurs des saints, … je les ai souvent châtiés dans toutes les synagogues, et je les forçais à blasphémer. Dans mes excès de fureur contre eux, je les persécutais même jusque dans les villes étrangères.

Questions :

                            De mémoire :

1)       Quelles actions avez-vous encouragées contre l’œuvre de Jésus-Christ (peut être sans vous le vouloir) qu’aujourd’hui vous avez besoin de confesser à Dieu ?

2)       Quelles actions avez-vous conçues contre l’œuvre de Jésus-Christ, qu’aujourd’hui vous avez besoin de repentir ?

3)       Quelles actions avez-vous commanditées contre l’œuvre de Jésus-Christ, qu’aujourd’hui vous avez besoin d’en être pardonnées.

4)       Quelles actions avez-vous perpétrées contre l’œuvre de Jésus-Christ, qu’aujourd’hui vous avez besoin de vous en accuser.

1 Jean 1 :9 « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. »

L’apôtre Paul a écrit : Philippiens 3 :13-14 « Frères, je ne pense pas l’avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. »

·  LE PASSE SUBI EN SOUFFRE-DOULEUR

 

1.       De la part des juifs

Qu’on se rappelle que l’apôtre est hébreu ne d’hébreux. C’est dire qu’il est juif de pur-sang et de pure race. Cependant, en 2 Corinthiens 11 :26 il mentionnera son péril de la part de ceux de sa nation.

Actes 9 :23-30 « Au bout d’un certain temps, les Juifs se concertèrent pour le tuer, et leur complot parvint à la connaissance de Saul. On gardait les portes jour et nuit, afin de lui ôter la vie. Mais, pendant une nuit, les disciples le prirent, et le descendirent par la muraille, dans une corbeille. … »

Actes 23 :12-14 « Quand le jour fut venu, les Juifs formèrent un complot, et firent des imprécations contre eux-mêmes, en disant qu’ils s’abstiendraient de manger et de boire jusqu’à ce qu’ils eussent tué Paul. Ceux qui formèrent ce complot étaient plus de quarante, et ils allèrent trouver les principaux sacrificateurs et les anciens, auxquels ils dirent : Nous nous sommes engagés, avec des imprécations contre nous-mêmes, à ne rien manger jusqu’à ce que nous ayons tué Paul.

2.       De la part des Romains

Bien que citoyen romain puisqu’il jouit d’une double nationalité, aux Romains, l’apôtre fut livré pour être mis en prison et de plus enchainé. Actes 28 :17 « Au bout de trois jours, Paul convoqua les principaux des Juifs ; et, quand ils furent réunis, il leur adressa ces paroles : Hommes frères, sans avoir rien fait contre le peuple ni contre les coutumes de nos pères, j’ai été mis en prison à Jérusalem et livré de là entre les mains des Romains. »

3.       De la part des religieux

Membre du sanhédrin juif, son statut sera vite oublié. Actes 23 :1-2 « Paul, les regards fixés sur le sanhédrin, dit : Hommes frères, c’est en toute bonne conscience que je me suis conduit jusqu’à ce jour devant Dieu … Le souverain sacrificateur Ananias ordonna à ceux qui étaient près de lui de le frapper sur la bouche. »

4.       De la part des faux frères

Hélas, ils sont de tous les temps, de toutes les races et de toutes les classes. 2 Corinthiens 11 :26… « … en péril parmi les faux frères. »

Les faux frères qui sont-ils ? Des hommes se retrouvant dans les congrégations

a)       Animés d’un esprit différent de Celui de Dieu

b)      Ayant des motifs différents du salut des âmes.

Jude : 4 « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient notre seul Maître et Seigneur Jésus-Christ. »

Philippiens 1 :17 « … ceux-là, animés d’un esprit de dispute, annoncent Christ par des motifs qui ne sont pas purs et avec la pensée de me susciter quelque tribulation dans mes liens. »

5.       De circonstances diverses

2 Corinthiens 11 :26 « Fréquemment en voyage, j’ai été en péril sur les fleuves, en péril de la part des brigands, en péril de la part de ceux de ma nation, en péril de la part des païens, en péril dans les villes, en péril dans les déserts, en péril sur la mer, en péril parmi les faux frères. »

Questions :

                            De mémoire :

1)       Souvenez-vous avoir été chahuté pour avoir accepté Jésus-Christ dans votre vie ?

2)       Souvenez-vous avoir été outragé pour la cause de Christ ?

3)       Souvenez-vous avoir été persécuté pour avoir voulu et continuer à suivre les traces de Christ ?

4)       Souvenez-vous avoir et même vouloir relâcher la cause de Christ pour satisfaire à d’autres ?

Paroles d’encouragement de Jésus-Lui-même.

Matthieu 5 :11 « Heureux serez-vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi. »

Luc 6 :22 « Heureux serez-vous, lorsque les hommes vous haïront, lorsqu’on vous chassera, vous outragera, et qu’on rejettera votre nom comme infâme, à cause du Fils de l’homme ! »

En effet, l’apôtre Paul a écrit : Philippiens 3 :13-14 « Frères, je ne pense pas l’avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. »

 

En courant vers le but, quelle est la stratégie adoptée pour obtenir : le prix. Quel prix ?  Le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Sa stratégie :

a)          OUBLIER LE PASSE : Un passé à double face : jouant tantôt le rôle de persécuteur, pour devenir bientôt objet de persécution.

i.            LE PASSE VECU EN PERSECUTEUR : 1. Les actions encouragées, 2. Les actions conçues, 3. Les actions commanditées, 4. Les actions perpétrées,

ii.          LE PASSE SUBI EN SOUFFRE-DOULEUR :  1. De la part des juifs, 2. De la part des Romains, 3.        De la part des religieux, 4. De la part des faux frères, 5. De circonstances diverses

b)      FIXER LE FUTUR

Le futur pour l’apôtre et pour nous chrétiens évangéliques : C’est tout ce qui doit bienheureusement se produire bientôt en notre faveur. C’est à la fois le but mais bien plus : le prix.

Notons en effet, les sept phases du futur, le futur glorieux :

1)     La résurrection des morts en Christ

2)     L’enlèvement de l’Eglise.

3)     La présentation de l’église.

4)     Les noces de l’Agneau.

5)     La récompense aux ouvriers

·  Les récompenses sont diverses :

a.       La couronne de justice,

b.      La couronne de vie,

c.       La couronne incorruptible de gloire.

6)     Le règne avec Christ

7)     L’éternité avec Christ.

 

a)      La résurrection des morts en Christ

1 Thessaloniciens 4 :16 « Car le Seigneur Lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. »

Apocalypse 20 :6 « Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils régneront avec Lui pendant mille ans. »

b)       L’enlèvement de l’Eglise

              1 Thessaloniciens 4 :17 « Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. »

c)      La présentation de l’église.

Ephésiens 5 :27 « … faire paraître devant Lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible.

Jude 1 : 24 « … (l’église) Vous faire paraître devant sa gloire, irrépréhensibles et dans l’allégresse, … »

d)      Les noces de l’Agneau.

En pensant au prix de la vocation céleste, l’apôtre n’avait-il pas un instant songé et réfléchi à la relation mystérieuse et sacrée du Christ et de son église ? N’avait-il pas rêvé et soupiré aux noces de l’Agneau ? puisqu’il est écrit :

Apocalypse 19 :9 « … Heureux ceux qui sont appelés au festin de noces de l’agneau ! »

L’apôtre, aurait-il appris ces paroles prononcées par Jean-Baptiste et rapportées en Jean 3 : 27 « … Un homme ne peut recevoir que ce qui lui a été donné du ciel. » C’est Dieu le Père qui donne son Fils en mariage à l’église sa fiancée. En Jean 3 :29 on y lit :« … Celui à qui appartient l’épouse, c’est l’Epoux ; … »

L’apôtre Jean dans ses révélations a officiellement été invité, avant l’heure même, de voir (serait-ce en photo ou vidéo : je ne sais, Dieu le sait) : la femme de l’Agneau.

Apocalypse 21 :9 « Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept derniers fléaux vint, et il m’adressa la parole, en disant : Viens, je te montrerai l’épouse, la femme de l’agneau. »

e)      La récompense aux ouvriers

Selon la parole de Dieu, le chrétien devra comparaitre devant le tribunal de Christ, non pour être condamné mais pour l’évaluation de ses œuvres et recevoir les récompenses y relatives. 

2 Corinthiens 5 :10 « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps. »

Romains 14 :12 « Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. »

Les récompenses sont diverses : La couronne de justice, la couronne de vie, la couronne incorruptible de gloire.

2 Timothée 4 :8 « Désormais la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. »

Jacques 1 :12 « Heureux l’homme qui supporte patiemment la tentation ; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment. »

Apocalypse 2 :10 « Ne crains pas ce que tu vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques-uns de vous en prison, afin que vous soyez éprouvés, et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. »

1 Pierre 5 :4 « Et lorsque le souverain pasteur paraîtra, vous obtiendrez la couronne incorruptible de la gloire. »

f)        Le règne avec Christ

Luc 12 :37 « Heureux ces serviteurs que le Maître, à son arrivée, trouvera veillant ! Je vous le dis en vérité, Il se ceindra, les fera mettre à table, et S’approchera pour les servir. »

Apocalypse 3 :21 « Celui qui vaincra, Je le ferai asseoir avec Moi sur mon trône, comme Moi J’ai vaincu et Me suis assis avec mon Père sur son trône. »

Apocalypse 2 :26 « A celui qui vaincra, et qui gardera jusqu’à la fin mes œuvres, Je donnerai autorité sur les nations. »

Matthieu 19 :28 « Jésus leur répondit : Je vous le dis en vérité, quand le Fils de l’homme, au renouvellement de toutes choses, sera assis sur le trône de sa gloire, vous qui M’avez suivi, vous serez de même assis sur douze trônes, et vous jugerez les douze tribus d’Israël. »

g)       L’éternité avec Christ.

Le Seigneur nous a fait la promesse : Jean 14 :3b « Je reviendrai, et Je vous prendrai avec Moi, afin que là où Je suis vous y soyez aussi. »

Rassuré par cette promesse l’apôtre Paul a écrit : 1 Thessaloniciens 4 :17d « … nous serons toujours avec le Seigneur. » au rétablissement de toutes choses, à l’établissement des nouveaux cieux et de la nouvelle terre. Car il est écrit :

Esaïe 65 :17 « Car Je vais créer de nouveaux cieux Et une nouvelle terre ; On ne se rappellera plus les choses passées, Elles ne reviendront plus à l’esprit. »

Alors, travaillé et envouté par :

1)          La résurrection des morts en Christ

2)          L’enlèvement de l’Eglise.

3)          La présentation de l’église.

4)          Les noces de l’Agneau.

5)          La récompense aux ouvriers

Les récompenses sont diverses :

La couronne de justice,

                                          La couronne de vie,

La couronne incorruptible de gloire.

6)          Le règne avec Christ

7)          L’éternité avec Christ.

… l’apôtre Paul, fixant le futur, écrit : Philippiens 3 :13-14 « Frères, je ne pense pas l’avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. »

Questions :

1)       Aurait-on un but qui porte à courir vers ce qui est avant ?

2)       Est-il important pour quelqu’un de participer à la première résurrection ?

3)       Puisque l’enlèvement ne concerne que l’église de Jésus-Christ, pourquoi, préférerait-on s’accommoder aux train-train des congrégations ?

4)       Est-on déjà excité pour sa présentation à Dieu le Père ?

5)       Se sent-on fin prêt pour les noces de l’Agneau

6)       Est-on interpellé par la récompense aux ouvriers ?

7)       Est-on intéressé à Christ, à son règne et à l’éternité ?

« … je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. »

Philippiens 3 :14

LE PRIX POUR PAUL :

a)       Le but, c’est le résultat final espéré et pour lequel on se bat. L’idée même de remporter un prix travaille la pensée et invite au combat

                                                                        i.       Il devait lutter contre le diable.

                                                                      ii.       Il devait lutter contre le monde.

                                                                    iii.       Il devait lutter contre la chair.

b)      La vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.

                                                                        i.       La vocation c’est un mouvement intérieur ou bien plus le sentiment par lequel on se sent appelé par Dieu.

                                                                      ii.       La vocation céleste dirige la pensée vers les positions et les récompenses que le Seigneur a promises à ceux qui croient en Lui et L’acceptent pour Sauveur personnel.

Notons que de corps, d’âme et d’esprit l’apôtre Paul a été gonflé de cette sainte ambition : Il a combattu, ayant :

a)       Les yeux fixés sur le prix.

b)      L’esprit porté vers ce prix.

c)       Le Cœur travaillé pour ce prix

De toute son âme, l’apôtre contemplait le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Bien que sur terre, lui, il vivait déjà au ciel. Alors il disait aux chrétiens de Corinthe : 2 Corinthiens 4 :18 « … nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles. »

Toutefois, qu’en est-il réellement de la vocation céleste ? C’est la possibilité que Dieu offre à l’homme, à part des couronnes à recevoir :

a)      De participer aux noces de l’Agneau (Des fidèles dans la gloire participeront aux noces de l’Agneau)

                                                                        i.       Apocalypse 19 :9 « Et l’ange me dit : Ecris : Heureux ceux qui sont appelés au festin de noces de l’agneau ! Et il me dit : Ces paroles sont les véritables paroles de Dieu. »

                                                                      ii.       Apocalypse 19 :7 « Réjouissons-nous et soyons dans l’allégresse, et donnons-Lui gloire ; car les noces de l’agneau sont venues, et son épouse s’est préparée, … »

b)      De se retrouver auprès de Lui en Jésus-Christ (Des fidèles dans la gloire se retrouveront auprès de Jésus dans les cieux)

 

L’auteur d’un cantique écrit : Auprès de Toi, la vie est belle… »

c)      De devenir définitivement semblable à Jésus-Christ. (Des fidèles dans la gloire deviendront semblables à Jésus-Christ)

                                                                        i.       1 Jean 3 :2 « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, … »

                                                                      ii.       1 Corinthiens 15 :49b « …, nous porterons aussi l’image du céleste. »

                                                                    iii.       Philippiens 3 :21 Le Seigneur Jésus « … transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses. »

En effet selon

1)       Romains 8 :29 « Nous avons été prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, … »

2)       2 Corinthiens 3 :18 « Nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit. »

3)       2 Pierre 1 :4 « que nous devenions participants de la nature divine, »

 

Au verset 15 l’apôtre écrit : Philippiens 3 :15 « Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée ; et si vous êtes en quelque point d’un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus.

Notons qu’au verset 15, l’apôtre a évoqué la position parfaite des chrétiens, des disciples de Jésus-Christ. Ce n’est pas que nous parvenions déjà à l’état d’homme parfait, puisque nous sommes sur la terre vivant dans la présence du péché, bien que par l’Esprit de Dieu, nous, chrétiens, en échappons à sa puissance, et par le Christ nous en échappons de sa pénalité ; mais projetant l’image de Jésus-Christ, l’Homme Parfait, nous sommes en Lui et aux yeux du monde ce que nous sommes, des hommes parfaits. Cette approche a été clairement exprimée par l’apôtre Paul en :

2 Corinthiens 3 :18 « Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit. »  C’est du Parfait au parfait.

Puisqu’il en est ainsi, ayons la même pensée que l’apôtre à savoir ambitionner de remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.

Cependant être d’un autre avis c’est le résultat des détournements orchestrés par l’adversaire. Nombreux sont ceux qui ont du mal à fixer leurs positions. La raison : c’est qu’ils sont :

a)       De foi faible et mal affermis.

                                                                                      i.       Faible par la négligence de se fortifier par la bible, le vigorant spirituel

                                                                                    ii.        Mal affermis par l’imprudence de se laisser entrainer par des contradicteurs.

b)      De foi vacillante et indécise :

                                                                                      i.       Foi vacillante, parce qu’aujourd’hui ils se déclarent croyant dans la doctrine de l’évangile de Christ ; et demain ils sont emportés par les vents de toutes sortes de doctrine.

                                                                                    ii.        Foi indécise puisqu’ils partent et reviennent à répétition.

Ainsi donc, ne pouvant accepter l’évangile de la part d’un envoyé de Dieu, ce ne sera qu’en un songe de nuit, un accident subi, une maladie éprouvée, une séparation inattendue, que Dieu les rappellera. Philippiens 3 :15c « … si vous êtes en quelque point d’un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus »

Philippiens 3 : 16 « Seulement, au point où nous sommes parvenus, marchons d’un même pas. »

Il est important de se poser la question à savoir : A quel point sommes-nous parvenus ? Toutefois restons positifs pour dire que :

Le point où nous sommes parvenus, c’est :

1)       Le point d’appel de la part du Seigneur.

2)       Le point de la rencontre avec le Seigneur.

3)       Le point d’acceptation de l’évangile intégrale

Ainsi marchons d’un même pas, pour être avec Christ dans les séjours de la gloire éternelle.

Marcher d’un même pas, nous interpelle tous à :

a)      La réconciliation :

·        Ainsi donc, pour marcher ensemble d’un même pas, tous nous devons considérer la réconciliation en Jésus-Christ, notre seul et même Maitre.

·        Possible

                                                                        i.       Elle se réalise sur une base de compréhension commune de l’évangile.

                                                                      ii.       Elle se réalise sur une base d’acceptation commune de l’évangile.

·        Impossible

o   Ne pas se réconcilier à quelqu’un qui éperdument s’engage sur la route de l’enfer, et s’y laisser entrainer.

Marcher d’un même pas, nous interpelle tous à :

b)      Une vie nouvelle en Christ

·        Ainsi donc, pour marcher ensemble d’un même pas, tous nous devons faire preuve d’une vie nouvelle en Jésus-Christ, notre seul et même Maitre.

                                                                        i.       2 Corinthiens 5 : 17 « Si quelqu’un … »

1.       La vie nouvelle : C’est la vie d’aujourd’hui et de demain en opposition à celle d’hier et d’avant-hier.

2.       En Christ, c’est renoncer à sa propre façon de vivre pour laisser reproduire en soi, celle de Christ, par son comportement et ses possibilités.

Ainsi, parlant de nouvelle créature … : Il s’agit en effet de vies transformées. Exemples :

Puisqu’en effet,

a)       (Jésus guérissait les malades) Après avoir rencontré Jésus, par son comportement et ses possibilités, Pierre : le pêcheur profane d’avant, selon Matthieu 26 :74 devient un homme dont l’ombre même guérit Actes 5 :15

·  Marchons avec puissance comme Pierre

b)      (Jésus resta calme face à la tempête) Après avoir rencontré Jésus, par son comportement et ses possibilités, le démoniaque tourmenté autrefois, selon Marc 5 :5 devient un disciple tranquille selon Marc 5 :15 « Des gens, Ils vinrent auprès de Jésus, et ils virent le démoniaque, celui qui avait eu la légion, assis, vêtu, et dans son bon sens ; … »

·  Marchons dans le silence comme cet homme

c)       (Dieu est amour) Après avoir rencontré Jésus, par son comportement et ses possibilités Jean, le disciple impulsif, qui voulut obtenir l’autorisation du Maitre pour commander que le feu descende du ciel consume des samaritains ? Luc 9 : 53, 54 il devient l’apôtre de l’amour 1 Jean 4 :7 « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. »

·  Marchons rempli d’amour comme Jean

d)      (Jésus est le chemin, la vérité et la vie) Après avoir rencontré Jésus, par son comportement et ses possibilités La femme samaritaine, qui avait mauvaise réputation, Jean 4 :17, 18 devient un témoin de la vérité. Jean 4 :29

·  Marchons proclamer la vérité comme la samaritaine

e)       (Dieu est amour) Après avoir rencontré Jésus, par son comportement et ses possibilités Saul le cruel persécuteur, Actes 9 :1 devient Paul, le frère au cœur rempli d’amour pour son Sauveur.  (Lire le contexte Actes 21 :10-14 pour mieux comprendre…) Actes 21 :13 « Alors il répondit : Que faites-vous, en pleurant et en me brisant le cœur ? Je suis prêt, non seulement à être lié, mais encore à mourir à Jérusalem pour le nom du Seigneur Jésus. »

·  Marchons rempli d’amour pour Dieu, comme Paul a marché.

f)         (Dieu est compatissant) Après avoir rencontré Jésus, par son comportement et ses possibilités, le dur geôlier de Philippes, Actes 16 :24 devient un ami plein de compassion Actes 16 :33

·  Marchons avec compassion auprès des autres.

g)       (Jésus le divin Modèle) Après avoir rencontré Jésus, voilà ce que nous devenions selon l’apôtre Paul : 2 Corinthiens 3 :18 « Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit. »

Marcher d’un même pas, nous interpelle tous à une vie nouvelle en Jésus-Christ.

Marcher d’un même pas, nous interpelle tous à :

c)      Garder la foi en Dieu.

·        Ainsi donc, pour marcher ensemble d’un même pas, tous nous devons croire en Jésus-Christ, notre seul et même Maitre.

                                                                        i.       2 Timothée 1 : 12c « … Je sais en Qui j’ai cru … »

                                                                      ii.       Une même foi : « … la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. » Jude :3b, la foi qui sauve.

                                                                    iii.       Une même foi : Ne porterait-elle pas à parler de réconciliation impossible, et dire avec l’auteur de l’épitre aux Hébreux : Hébreux 10 :39 « Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme. »

 

Marcher d’un même pas, nous interpelle tous à :

d)      Faire preuve d’une santé spirituelle robuste.

·        Ainsi donc, pour marcher ensemble d’un même pas, tous nous devons nous conformer à Jésus-Christ, notre seul et même Maitre.

                                                                        i.       Galates 5 :24 « Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. »

                                                                      ii.       1 Corinthiens 9 :27 « Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, … »

Marcher d’un même pas, nous interpelle tous à :

e)      Faire preuve de stabilité dans les doctrines de l’évangile.

·        Ainsi donc, pour marcher ensemble d’un même pas, tous nous devons nous durcir à Jésus-Christ, notre seul et même Maitre.

 

                                                                        i.       Galates 1 :8 « Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Evangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème ! »

                                                                      ii.       Galates 1 :9 « Nous l’avons dit précédemment, et je le répète à cette heure : si quelqu’un vous annonce un autre Evangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! »

Marcher d’un même pas, nous interpelle tous à :

f)        Faire preuve d’amour pour Dieu et pour ses proches

·        Ainsi donc, pour marcher ensemble d’un même pas, tous nous devons aimer, comme notre seul et même Maitre nous a aimés.

                                                                        i.       Luc 10 :27 « …Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même. »

Marcher d’un même pas, nous interpelle chacun à :

g)       Se veiller et se surveiller

·        Pour marcher ensemble d’un même pas, tous nous devons être prudents comme les serpents, et simples comme les colombes.

                                                                        i.       Ephésiens 5 :15 « Prenez donc garde de vous conduire avec circonspection, (Retenue prudente que l'on observe dans ses paroles ou ses actions) non comme des insensés, mais comme des sages ; … »

                                                                      ii.       Ephésiens 5 :16 « rachetez le temps, car les jours sont mauvais. »

Marcher d’un même pas, nous interpelle tous à :

h)      Faire preuve d’illumination

·        Ainsi donc, pour marcher ensemble d’un même pas, tous nous devons être lumières, comme notre seul et même Maitre est Lumière.

                                                                        i.       1 Jean 1 :7 « si nous marchons dans la lumière, comme Il est Lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, … »

Marcher d’un même pas, nous interpelle tous à :

i)         Ressembler Christ

·        Ainsi donc, pour marcher ensemble d’un même pas, tous nous devons nous comporter comme Jésus-Christ, notre seul et même Maitre.

                                                                        i.       1 Jean 2 :6 « Celui qui dit qu’il demeure en Lui doit marcher aussi comme Il a marché Lui-même. »

Voilà que Paul ajoute, Philippiens 3 :17 « Soyez tous mes imitateurs, frères, et portez les regards sur ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en nous. »

Ce verset 17 nous porte à saisir et apprécier la haute portée du mystère de l’évangile et du mystère de sa puissance. Car un homme reconnu de son temps pour être un persécuteur, comment

a)       Est-il passé de son état d’antagonisme dangereux à l’état de protagonisme sérieux ?

b)      Peut-il devenir, dans le cadre du christianisme, un modèle à imiter ?

Quel amour porte-t-il désormais pour les chrétiens, pour les membres de l’église à Philippe au point de faire à tous une telle demande, en dépit de leur sensibilité différente (Evodie et Syntyche) ? « Soyez tous mes imitateurs, frères, … »

Paul se propose en exemple, demandant à tous :

a)       De croire en Celui qu’il croit.

b)      De suivre Celui qu’il suit.

c)       De vivre par Celui qu’il vit.

d)      De représenter Celui qu’il représente.

e)       De proclamer Celui qu’il proclame.

f)         D’espérer en Celui qu’il espère

g)       D’imiter Celui qu’il imite.

En effet aux chrétiens de l’église à Corinthe l’apôtre disait : 1 Corinthiens 11 :1 « Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ. » Plus clairement il disait en Galates 2 :20 « si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; … » Loin de l’apôtre l’idée de le classer en super saint ; Il a témoigné son état aux versets douze et treize. Mais il savait néanmoins que la manière de vivre d’un chrétien aurait de grandes influences sur :

a)       Son partenaire conjugal

b)      Les enfants qu’il engendre

c)       Les amis qu’il côtoie.

d)      Les coéquipiers qui l’observent.

e)       Les faibles qui le suivent.

f)         Le monde qui l’observe.

Si semer de mauvais grains serait le plus grand mal à entreprendre et commettre ; Si les mauvais exemples servent à induire en erreur et conduire en enfer. Produire de bonnes choses, c’est encourager les autres à en faire autant, et les inviter à marcher avec Christ. Alors, marchant sur les traces de Jésus, l’apôtre Paul pouvait dire aux philippiens : « Soyez tous mes imitateurs, frères, … »

Quelle est pratiquement la leçon qu’il entend donner aux chrétiens de l’église à Philippe. C’est dans le cadre du contexte de sa lettre de :

a)       Oublier le passé, aussi horrible et terrible qu’il fut.

b)      Fixer l’éternité, toute sublime et merveilleuse qu’elle sera.

c)       Envier le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.

« Soyez tous mes imitateurs, frères, … » Ne se croyant pas le seul dans cette lignée, Paul ajoute : « portez les regards sur ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en nous. »

La formulation de ce verset nous révèle que l’apôtre n’a eu nullement la prétention de se croire ou de se présenter comme étant le seul homme saint et infaillible qui servirait de modèle à l’ensemble des chrétiens. Il leur demande de porter les regards (de copier) ceux qui marchent au même pas que lui, Timothée et Epaphrodite, (nous) lesquels venaient à Rome pour l’assister et le soutenir, tandis qu’il était en prison.

Aussi, aux chrétiens de Thessalonique, l’apôtre disait : 2 Thessaloniciens 3 :7 « Vous savez vous-mêmes comment il faut nous imiter, car nous n’avons pas vécu parmi vous dans le désordre. »

Les deux termes utilisés par l’apôtre Paul : Imitation et Modèle nous poussent à de sérieuses recherches et d’importants commentaires. En effet ce sont les modèles qui nous porteront à l’imitation.

Alors quels modèles ? Fouillant la lettre que Paul a écrit à Timothée, il en révèle quelques. Il lui conseille : 1 Timothée 4.12 : « … sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en amour, en foi, en pureté ».

a)      Modèle en parole,

Puisque en effet, la parole est l’expression verbale de la pensée, il importe de la maitriser et l’utiliser avec sagesse et circonspection. C’est ainsi que Jacques apporte à tout un chacun un conseil salutaire quand il dit : Jacques 1 :19 « … que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, … » Il est écrit :

                                                                                      i.       Proverbes 15 :1b « … Une parole dure excite la colère. »

Et l’apôtre Paul écrit :

                                                                                    ii.        Éphésiens 4.29 : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole malsaine, mais s’il y a lieu, quelque bonne parole qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent »

Ainsi la parole du chrétien devait servir à illuminer l’esprit, instruire l’ignorant, rendre sage le téméraire, produire la foi chez l’incroyant, régénérer le dépravé, restaurer l’âme mourante. « … sois un modèle pour les fidèles, en parole… »

b)      Modèle en conduite,

C’est en effet se comporter suivant les règles de la bienséance : du savoir-vivre et du savoir-faire. Servant d’exemples, le chrétien doit par une conduite irréprochable être :

a)       Digne de Dieu.

                                                                        i.       1 Thessaloniciens 2 : 12 « … marcher d’une manière digne de Dieu, qui vous appelle à son royaume et à sa gloire. »

b)      Agréable ou Plaire à Dieu.

                                                                        i.       1 Thessaloniciens 4 : 1 « Au reste, frères, puisque vous avez appris de nous comment vous devez vous conduire et plaire à Dieu, et que c’est là ce que vous faites, nous vous prions et nous vous conjurons au nom du Seigneur Jésus de marcher à cet égard de progrès en progrès.

                                                                      ii.       1 Thessaloniciens 2 :4 « … selon que Dieu nous a jugés dignes de nous confier l’Evangile, ainsi nous parlons, non comme pour plaire à des hommes, mais pour plaire à Dieu, qui sonde nos cœurs. »

c)       Digne de sa vocation

                                                                        i.       Ephésiens 4 :1 « … marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, … »

d)      Digne de l’évangile :

                                                                        i.       Philippiens 1 :7 « … conduisez-vous d’une manière digne de l’Evangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, soit que je reste absent, j’entende dire de vous que vous demeurez fermes dans un même esprit, combattant d’une même âme pour la foi de l’Evangile, … »

Quelqu’un parlant de la conduite d’un proche lui dit : « Votre façon de vivre parle si fortement que je n’entends pas vos paroles »

c)       Modèle en amour,

Jacques Chardonne écrit : « L'amour, c'est beaucoup plus que l'amour. » C’est-à-dire : Loin de le considérer seulement comme lien affectif et passionnel entre deux amants, l’amour est un principe d'union et de cohésion universelles.

L’amour, étant raccord de l’union qui selon Colossiens 2 : 2 nous unit dans la charité ; L’amour étant lien de la perfection, puisqu’il est écrit en Colossiens 3 : 14 « …revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection » C’est pourquoi le Christ nous dit : Jean 13 :34 « … Aimez-vous les uns les autres… »

Être disciple de Jésus-Christ et devenir chrétien, c’est être un modèle d’amour pour :

a)       Les frères en Christ.

                                                                        i.        Romains 12 : 10. « Par amour fraternel, soyez pleins d’affection les uns pour les autres ; par honneur, usez de prévenances réciproques. »

                                                                      ii.       1Thessaloniciens 2 : 7b-8. “… De même qu’une nourrice prend un tendre soin de ses enfants, nous aurions voulu, dans notre vive affection pour vous, non seulement vous donner l’Evangile de Dieu, mais encore nos propres vies, tant vous nous étiez devenus chers. »

 

b)      Les membres de nos familles.

                                                                        i.       Ephésiens 5 : 25 « Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour elle, … »

                                                                      ii.       Tite 2 : 4 « … apprendre aux jeunes femmes à aimer leurs maris et leurs enfants… »

c)       Les ministres qui nous dirigent. 

                                                                        i.       1 Thessaloniciens 5 : 12-13 « Nous vous prions, frères, d’avoir de la considération pour ceux qui travaillent parmi vous, qui vous dirigent dans le Seigneur, et qui vous exhortent.  Ayez pour eux beaucoup d’affection, à cause de leur œuvre. Soyez en paix entre vous. »

 

d)      Les concitoyens qui nous environnent.

                                                                        i.       Romains 10 : 1 « Frères, le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour eux, c’est qu’ils soient sauvés. »

 

e)       Les étrangers qui nous rejoignent.

                                                                        i.       Lévitique 19 : 34 « Vous traiterez l’étranger en séjour parmi vous comme un indigène du milieu de vous ; vous l’aimerez comme vous-mêmes, … »

                                                                      ii.       Matthieu 22 :39 « Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

f)         Les hommes de toute race et de toute classe.

                                                                        i.       Galates 6 : 10. « Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi. » 

d)       Modèle en foi,

La foi, elle est indispensable et nécessaire :

·        Pour être exaucé.

                                                                                      i.       Matthieu 21 :22 « Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez. » 

                                                                                    ii.        Mar. 11 : 24 « … Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir. »

 

Exemple de foi (1) :

Genèse 22 :5 Et Abraham dit à ses serviteurs : Restez ici avec l’âne ; moi et le jeune homme, nous irons jusque-là pour adorer, et nous reviendrons auprès de vous. »

Histoire émouvante à lire en Genèse 22 :6-13

Genèse 22 : 14 « Jéhovah Jiré : … A la montagne de l’Eternel il sera pourvu. »

 

Exemple de foi (2) 

Josué 10 : 12-13 « Alors Josué parla à l’Eternel, le jour où l’Eternel livra les Amoréens aux enfants d’Israël, et il dit en présence d’Israël : Soleil, arrête-toi sur Gabaon, Et toi, lune, sur la vallée d’Ajalon ! Et le soleil s’arrêta, et la lune suspendit sa course, … »

 

Exemple de foi (3)

Exode 14 :13 « Moïse répondit au peuple : Ne craignez rien, restez en place, et regardez la délivrance que l’Eternel va vous accorder en ce jour ; car les Egyptiens que vous voyez aujourd’hui, vous ne les verrez plus jamais. » …

Exode 14 : 21-22 « Moïse étendit sa main sur la mer. Et l’Eternel refoula la mer par un vent d’orient, qui souffla avec impétuosité toute la nuit ; il mit la mer à sec, et les eaux se fendirent. Les enfants d’Israël entrèrent au milieu de la mer à sec, et les eaux formaient comme une muraille à leur droite et à leur gauche. »

Exode 14 : 27c-28 « …l’Eternel précipita les Egyptiens au milieu de la mer.  Les eaux revinrent, et couvrirent les chars, les cavaliers et toute l’armée de Pharaon, qui étaient entrés dans la mer après les enfants d’Israël ; et il n’en échappa pas un seul. »

 

La foi, elle est indispensable et nécessaire :

·        Pour soutenir le combat.

i)         Ephésiens 6 : 16. « prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin ; … »

ii)       1 Tim. 1 :18, 19 « Le commandement que je t’adresse, Timothée, …, c’est que, …, tu combattes le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience. »

La foi, elle est indispensable et nécessaire :

·        Pour opérer des miracles.

i)                       Mat. 17 : 20. « … Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle se transporterait ; rien ne vous serait impossible. »

ii)                     Jean 14 : 12. « En vérité, en vérité, Je vous le dis, celui qui croit en Moi fera aussi les œuvres que Je fais, et il en fera de plus grandes, … » 

La foi, elle est indispensable et nécessaire :

·        Pour être délivré par miracle.

i)                       Matthieu 8 : 13 « Jésus dit au centenier : Va, qu’il te soit fait selon ta foi. Et à l’heure même le serviteur (du centenier qui fit démarche pour lui auprès de Jésus) fut guéri.

Qu’il te soit fait selon ta volonté.

A Timothée Paul disait, 1 Timothée 4.12 : « … sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en amour, en foi, en pureté ».

e)       Modèle en pureté

La pureté : C’est l’état de ce qui est sans défaut ; l’état de ce qui est sans mélange. C’est bien plus, éviter d’avoir :

a)       La pensée polluée par la lecture de mauvais livres ;

b)      Les oreilles penchées à l’écoute des chansons grivoises ;

c)       L’esprit intéressé aux films débraillés.

Dans son sermon sur la montagne, le Seigneur eut à dire aux disciples :

Matthieu 5 :8 « Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ! »

1 Timothée 4.12 : « … sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en amour, en foi, en pureté ».

Questions :

1)       Quel genre de modèle, ma vie est-elle pour ma famille ?

2)       Quel genre de modèle, mon comportement est-il pour mes collaborateurs ?

3)       Quel genre de modèle, mes agissements sont-ils pour des observateurs ?

4)       Quel genre de modèle, mes manigances sont-elles pour mes frères et sœurs ?

Si l’apôtre demandait aux chrétiens de l’église à Philippe de marcher d’un même pas, s’il leur disait également : « Soyez tous mes imitateurs, frères, portez les regards sur ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en (nous). » Au verset dix-huit, l’apôtre Paul leur donna la raison principale qui le porta à les exhorter en ce sens. Il ajouta : « Car il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix de Christ, je vous en ai souvent parlé, et j’en parle maintenant encore en pleurant. »

Il importe de noter que le verbe « marcher » a été utilisé par l’apôtre dans les versets :

a)       16 « Marchez d’un même pas »

b)      17 « Marcher selon le modèle »

c)       18 « Marcher en ennemis de la croix de Christ. »

Il importe donc de se demander soi-même : Comment je marche ?

La bible dit au verset dix-huit : Plusieurs … marchent en ennemis de la croix de Christ

L’ennemi ! : c’est quelqu’un qui étudie, affiche, inspire, ou provoque des attitudes hostiles et belligérantes, des attitudes malfaisantes et pernicieuses ; quelqu’un qui est un agent de haine et d'actions nuisibles.

La croix de Christ : Dans la perspective de l’apôtre Paul inspiré par l’Esprit de Dieu, il importe de considérer les trois temps de la croix. La croix de Christ en : prévision, action, prospection. 

a)       La croix de Christ en prévision :

                                                                        i.       La perche sur laquelle fut placée le serpent d’airain ne symbolisait-elle pas déjà la croix sur laquelle Jésus sera crucifié.  Nombres 21 :8-9 « L’Eternel dit à Moïse : Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche ; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie. Moïse fit un serpent d’airain, et le plaça sur une perche ; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d’airain, conservait la vie. »

N’était-ce pas la croix en prévision ?

b)      La croix de Christ en action :

                                                                        i.       Jean 19 :17-18a « Jésus, portant sa croix, arriva au lieu du crâne, qui se nomme en hébreu Golgotha.  C’est là qu’il fut crucifié, … »

                                                                      ii.       Galates 3 :13 « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous-car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois, … »

                                                                    iii.       Colossiens 2 :14-15 « … Il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et Il l’a détruit en le clouant à la croix ; Il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix. »

c)      La croix de Christ en prospection :

Prospection oui, puisqu’il s’agit de la pensée de Dieu orientée vers le futur de l’homme, l’éternité bienheureuse.

·        Esaïe 53 :11 « A cause du travail de son âme, Il (Jésus-Christ) rassasiera ses regards ; Par sa connaissance mon serviteur juste (Jésus-Christ) justifiera beaucoup d’hommes, … »

·        Selon Romains 5 :9 « … nous sommes justifiés par son sang, … »

·        Apocalypse 22 :14 parle du « … droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! »

·        Selon Tite 3 :7 « … justifiés par sa grâce, nous deviendrons, en espérance, héritiers de la vie éternelle. »

Donc par son sacrifice à la croix, le Christ a tout accompli. Il a payé la dette de nos péchés.  Par son sang rédempteur, Il nous a libérés, lavés, sanctifiés et nous donne le ticket pour la vie éternelle. Selon le plan de Dieu, c’est la croix de Christ en prospection.

Ainsi donc, être l’ennemi de la croix de Christ c’est être l'ennemi du plan de Dieu et l’ennemi du salut de l’homme.

Maintenant, qui sont-ils ceux qui du dedans comme au dehors marchent, marchent en ennemis de la croix de Christ ? Qui sont ceux qui par leurs pensées, paroles et actions marchent ou œuvrent en ennemis de la croix de Christ ?

  1. Nous référant à Esaïe 30 :1 Ce sont les enfants rebelles, qui prennent des résolutions sans moi, (dit l’Eternel) et qui font des alliances sans ma volonté, Pour accumuler pécher sur péché !
  2. Nous référant à Ephésiens 2 :2 Ce sont les Fils de la rébellion : ceux qui marchent selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air,
  3. Nous référant à Matthieu 23 :15 Ce sont les fils de la géhenne : ceux qui courent la mer et la terre pour faire un prosélyte ; et, quand il l’est devenu, ils en font un fils de la géhenne deux fois plus qu’eux.
  4. Nous référant à 1 Jean 3 :10 et Actes 13 :9-10 :  Ce sont les Enfants du diable : les ennemis de toute justice, ceux dont le cœur est plein de toute espèce de ruse et de fraude, fils du diable,
  5. Nous référant à 2 Pierre 2 :14 Ce sont les enfants de malédiction : ceux qui ont les yeux pleins d’adultère et insatiables de péché ; qui amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à la cupidité.
  6. Nous référant à Matthieu 23 :27 Ce sont des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d’ossements de morts et de toute espèce d’impuretés.
  7. Nous référant à Matthieu 7 :15 : Ce sont de méchants loups : Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs.
  8. Ce sont enfin des astres errants Jude 1 :13 ; des vases de colère Romains 9 :22, des Ivraies au milieu du blé Matthieu 13 :38

 

Tous, ils marchent en ennemis de la croix de Christ.

Aux philippiens, l’apôtre en avait souvent parlé, tandis qu’il était au milieu d’eux. Mais c’était en pleurant qu’il a dû rappeler à leurs souvenirs, ces éléments détracteurs qui se glissassent parmi eux, qui furent d’un autre avis que celui du prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ ; et qui cherchassent à créer toutes sortent de cabales, au point qu’Evodie et Syntyche ne pouvaient s’entendre. A Dieu ne plut que leurs partisans ne se fussent dressés en camps rivaux.

A passer les siècles en revue, avant Christ, les patriarches et les prophètes ; après Christ les apôtres, les pasteurs les prédicateurs et autres, tous ont parlé et certains ont même pleuré.

« Esaïe 16 :9 Aussi je pleure sur la vigne de Sibma, comme sur Jaezer ; Je vous arrose de mes larmes, Hesbon, Elealé ! Car sur votre récolte et sur votre moisson Est venu fondre un cri de guerre. » Au-devant de la tombe de Lazare Jean 11 :35 « Jésus pleura » Toutes ces paroles prononcées, toutes ces larmes coulées, et plus près de nous celles de l’apôtre Paul, nous portent à considérer :

1)       La croix des bergers : Paul dit : « … je vous en ai souvent parlé, … »

2)       Les larmes des bergers : Paul dit « … j’en parle maintenant encore en pleurant. »

 

  1. La croix des bergers : Le Christ a eu raison de dire : Luc 9 :23 « Puis Il dit à tous : Si quelqu’un veut venir après Moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. »

C’est l’épreuve du berger

    1. Piqué par quelques-uns de son troupeau.
    2. Piqué par quelques-uns de ses proches
    3. Piqué par quelques parties dans sa propre vie. (Les tentations : le diable, le monde, la chair))
  1. Les larmes des bergers :
    1. En raison du troupeau écorché par l’adversaire.

·        Le peuple d’Israël déporté en Babylone : Jérémie 9 :1 « Oh ! si ma tête était remplie d’eau, Si mes yeux étaient une source de larmes, Je pleurerais jour et nuit les morts de la fille de mon peuple ! »

·        Les congrégations infectées de mercenaires : Jude :4 « … il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient notre seul maître et Seigneur Jésus-Christ. » (Verset 8) « … ces hommes aussi, entraînés par leurs rêveries, souillent pareillement leur chair, méprisent l’autorité et injurient les gloires. (Versets 11-13) « … ils ont suivi la voie de Caïn, ils se sont jetés pour un salaire dans l’égarement de Balaam, ils se sont perdus par la révolte de Coré. Ce sont des écueils dans vos agapes, faisant impudemment bonne chère, se repaissant eux-mêmes. Ce sont des nuées sans eau, poussées par les vents ; des arbres d’automne sans fruits, deux fois morts, déracinés ; des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés ; des astres errants, auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité. (Verset 16) Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent de leur sort, qui marchent selon leurs convoitises, qui ont à la bouche des paroles hautaines, qui admirent les personnes par motif d’intérêt.

 

    1. En raison du troupeau dispersé par les désaccords

En effet, depuis 1517 le moine Martin Luther se lança contre la pratique abusive des Indulgences. Luther voulait porter l'Eglise chrétienne à une réforme. Mais malheureusement, le contraire se produisit : et depuis l'Eglise chrétienne confronte une "réforme" permanente de division.

L’apôtre Paul a eu raison de dire : Philippiens 3 :18 « … il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix de Christ, je vous en ai souvent parlé, et j’en parle maintenant encore en pleurant. »  Au verset 19 l’apôtre parle de leur future en raison de leur condition présente. Il dit : « Leur fin sera la perdition ; ils ont pour dieu leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte, ils ne pensent qu’aux choses de la terre. »

D’amour La perdition : Quand la bible parle de perdition, c’est en effet parler du dernier des naufrages. C’est la malheureuse situation d'un être que le péché éloigne des voies du salut pour le conduire aveuglement dans les affres de l’enfer. Et comment ils y parviendront ?

a)      En ayant pour dieu leur ventre :

                                                                                      i.       Oubliant les besoins de l’âme, et du supplice éternel à venir, ils ne songent seul, qu’aux besoins temporels du corps.

                                                                                    ii.        -propre, ils deviennent idolâtres par ce sentiment.

Romains 16 :15 « …de tels hommes ne servent point Christ notre Seigneur, mais leur propre ventre ; … » Revoir les commentaires sur Philippiens 2 : 20-21 ou l’apôtre déclare :« Car je n’ai personne ici qui partage mes sentiments, pour prendre sincèrement à cœur votre situation ; tous, en effet, cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus-Christ. »

b)      En mettant leur gloire en ce qui fait leur honte :

                                                                                      i.       Les actions avilissantes qui transgressent les normes morales et spirituelles excitent leur fierté.

                                                                                    ii.        A découvert et sans gêne, ils se glorifient de leurs vices : corruption, immoralité, dérèglement, etc…

c)      En ne pensant qu’aux choses de la terre :

                                                                                      i.       Chacun : insensible à son âme, ils la traine sans remords dans la boue et sans cesse dans les ordures.

                                                                                    ii.        Chacun : il rejette les paroles du Seigneur, les promesses d’une demeure dans la maison de son Père. Jean 14 : 2

Esaïe 1 : 28-30 « Mais la ruine atteindra tous les rebelles et les pécheurs, Et ceux qui abandonnent l’Eternel périront. On aura honte à cause des térébinthes auxquels vous prenez plaisir, Et vous rougirez à cause des jardins dont vous faites vos délices ; Car vous serez comme un térébinthe au feuillage flétri, Comme un jardin qui n’a pas d’eau. »

Mais en ce qui nous concerne, l’apôtre écrit : Philippiens 3 : 20-21 « Mais notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses. » Parfait !

Loin de la perdition des ennemis de la croix de Christ, ce sera pour nous la jouissance du mystère de la rédemption. Loin de penser aux choses de la terre, notre cité à nous est dans les cieux.

a)      Notre cité à nous est dans les cieux.

                                                                                      i.       La demeure finale des croyants.

·        Apocalypse 7 :9 « … je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l’agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains ».

·        Apocalypse 21 :3 « Et j’entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu Lui-même sera avec eux ».

·        2 Corinthiens 5 :1 « Nous savons, en effet, que, si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l’ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n’a pas été faite de main d’homme. »

·        L’apôtre Paul disait aux Ephésiens : Ephésiens 2 :19b «  vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. »

                                                                                    ii.        La félicité éternelle des croyants :

·        1 Corinthiens 2 :7-9 « …nous prêchons la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu, avant les siècles, avait destinée pour notre gloire, … des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui L’aiment. »

o   Des choses, des choses !

o   Chose : Ce qui est, ce qui existe ; réalité, d’espèces impensables, d’aspects inconcevables, de natures incroyables, envisagée indépendamment de l’homme, de l’espace et du temps (du moins infini au plus infini).

o   Notre cité à nous est dans les cieux.

b)      Nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ :

                                                                                      i.       En raison de sa promesse :

·        Jean 14 :1-3 « Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en Moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, Je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je M’en serai allé, et que Je vous aurai préparé une place, Je reviendrai, et Je vous prendrai avec Moi, afin que là où Je suis vous y soyez aussi. »

·        Jean 14 :28a « Vous avez entendu que Je vous ai dit : Je m’en vais, et Je reviens vers vous. »

·        Jean 17 :24a « Père, Je veux que là où Je suis ceux que tu M’as donnés soient aussi avec Moi, … »

                                                                                    ii.        En raison de notre espérance :

·        Ephésiens 1 :18 « … qu’Il (Dieu) illumine les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu’Il réserve aux saints, … » A bien considérer, il s’agit de la plus importante des richesses : Un héritage de gloire.

·        Colossiens 1 :27 « … Christ en vous, l’espérance de la gloire. »

 

c)      Il transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire :

                                                                                      i.       La merveilleuse transformation

·        1 Corinthiens 15 :51-53 « Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité. »

o   Incorruptible : C’est-à-dire : inaltérable, inattaquable, imputrescible (incapable de pourrir).

o   Immortel : C’est-à-dire : Une vie que la mort est impuissante à confronter, combattre ou détruire.

o Il transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire

·        1 Corinthiens 15 :49 « Et de même que nous avons porté l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. »

·        2 Corinthiens 3 :18 « Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit. »

                                                                                    ii.        La glorieuse Comparaison : ressemblance

·        1 Jean 3 :2 « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous Le verrons tel qu’Il est. »

o   Semblable : Semblable d'aspect et non de nature, puisqu’Il est Dieu. Toutefois, c’est être considérés comme appartenant au même type et d’avoir en commun des caractéristiques essentielles. »

o   Il transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire

 

d)      Il a le pouvoir qu’Il a de S’assujettir toutes choses :

                                                                                      i.       Domination illimitée

·        Esaïe 9 :5 « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule ; … »

·        Daniel 7 :14 « On Lui donna la domination, la gloire et le règne ; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues Le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit. »

                                                                                   ii.        Pouvoir illimité :

·        Jean 3 :35 « Le Père aime le Fils, et Il a remis toutes choses entre ses mains. »

o   Pour les pétrir et les modeler selon ses desseins.

·        1 Corinthiens 15 :27a « Dieu, en effet, a tout mis sous ses pieds… »

o   Pour les dominer et les soumettre.

·        Ephésiens 1 :22 « Il a tout mis sous ses pieds, et Il L’a (l’mis pour Jésus-Christ) donné pour chef suprême à l’Eglise, … »

o   Pour la contrôler, diriger, commander et orienter.

§  Il a le pouvoir qu’Il a de S’assujettir toutes choses :

·        Matthieu 28 :18 « Jésus, s’étant approché, leur parla ainsi : Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. »

·        Philippiens 2 :9-11 « … Dieu L’a souverainement élevé, et Lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. »

Question : Eglise, que sais-tu de ton Seigneur et de toi ?

ETUDE PHILIPPIENS 4 :1

              Philippiens 4 :1 « C’est pourquoi, mes bien-aimés, et très chers frères, vous qui êtes ma joie et ma couronne, demeurez ainsi fermes dans le Seigneur, mes bien-aimés ! »

Si l’adverbe « pourquoi » est utilisé pour interroger sur la cause ou sur la finalité d’un fait ou d’une action, l’expression « c’est pourquoi » sert à expliquer l’événement qui suit en raison d’une cause antérieure. Le premier texte du chapitre quatre semble appartenir ou au mieux, être la fin du chapitre trois. C’est l’effet qui doit suivre les causes. Tenant compte a) De notre cité b) De notre attente c) De notre transformation d) Du pouvoir de Jésus-Christ : Paul, dont les fidèles de l’église de Philippe sont considérés, dans l’ensemble, comme l’objet de sa joie et une couronne au jour éternel, les exhorte à demeurer fermes dans le Seigneur.

Première remarque :            

Notons que l’apôtre attribue une double appellation aux chrétiens de Philippe.

a)       Mes bien-aimés : C’est exprimer son affection pour les fidèles de cette église.

b)      Mes très chers frères :

                                                                        i.       C’est reconnaitre le lien paternel qui les unit en Dieu le Père.

·        Souvenons-nous de la première phrase de la prière de Christ : Matthieu 6 :9 « … : Notre Père qui es aux cieux ! … »

·        Souvenons-nous du rappel de Paul en Ephésiens 4 :6 « … un seul Dieu et Père de tous, … »

                                                                      ii.       C’est exprimer le lien fraternel qui les porte au support mutuel

·        Souvenons-nous de cette exhortation de Paul : Colossiens 3 :13 « Supportez-vous les uns les autres, … »

·        Souvenons-nous de ce commandement du Seigneur : Jean 15 :12 « … : Aimez-vous les uns les autres, … »

L’apôtre Paul, coordonnant les appellations écrit : « … mes bien-aimés, et très chers frères, … »

Deuxième remarque :

Notons l’inclusion du pronom relatif qui dans la seconde partie de sa phrase. Ne serait-ce pas assez de dire aux chrétiens de Philippe tout simplement « vous … êtes ma joie et ma couronne » Cette manière sert à exprimer au plus haut degré l’estime de l’apôtre pour les chrétiens de l’église à Philippe. De toutes ses lettres adressées aux églises, seules deux églises : l’église de Philippe et celle de Thessalonique en sont ainsi qualifiées, Wow. Voir aussi 1 Thessaloniciens 2 :19-20 « Qui est, en effet, notre espérance, ou notre joie, ou notre couronne de gloire ? N’est-ce pas vous aussi, devant notre Seigneur Jésus, lors de son avènement ? Oui, vous êtes notre gloire et notre joie. »

En ce qui concerne la lettre de Paul aux Philippiens Il est important ici de vous rappeler qu’au début de ces commentaires, je vous ai dit que la lettre est :

a) Un exemple d’amour manifesté,

b)          Un échantillon de fraternité pratiquée

c) Un élan de joie expérimentée

Nous avons relevé également que La lettre aux chrétiens de Philippe est

  • Chaleureuse et intime dans son approche
  • Spontanée et excentrique dans sa composition
  • Pratique et consolante dans sa nature.
  • Joyeuse au fond par le ton.
  • Brève et formelle dans son message.
  • Biographique par des informations.
  • Théologique et fondamentale dans le fond

Ce n’est pas sans raison qu’avant de terminer cette lettre, Paul dévoile le fond de son cœur aux chrétiens de Philippe. Afin qu’ils prennent à cœur son exhortation, il s’est laissé aller pour dire « vous qui êtes ma joie et ma couronne… » Par ce membre de phrase, d’un seul coup l’auteur se réfère à la terre et au ciel.

a)      Sur la terre : Vous qui êtes ma joie : C’est-à-dire :

                                                                        i.       Vous qui êtes ici-bas, l’objet de mon bien-être

                                                                      ii.       Vous qui êtes ici-bas, l’objet de ma satisfaction

                                                                    iii.       Vous qui êtes ici-bas, l’objet de mon contentement.

                                                                    iv.       Vous qui êtes ici-bas, l’objet de ma fierté.

Quel pasteur, pourrait aujourd’hui parler de la sorte en ce qui concerne son église ?

Quels fidèles :

·        Dont l’engagement à servir le Seigneur, durant sa vie chrétienne

·        Dont le témoignage au sein de la société durant sa vie chrétienne

·        Dont l’affection ressentie les uns pour les autres

Feraient la joie de son berger ?

« … Vous qui êtes ma joie… » Et comment l’apôtre a-t-il pu parler ainsi ? Notons ce qu’il va ajouter en Philippiens 4 :10-16

·        10 « J’ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur de ce que vous avez pu enfin renouveler l’expression de vos sentiments pour moi ; vous y pensiez bien, »

·        14 « … vous avez bien fait de prendre part à ma détresse. Vous le savez vous-mêmes, Philippiens, au commencement de la prédication de l’Evangile, lorsque je partis de la Macédoine, aucune Eglise n’entra en compte avec moi pour ce qu’elle donnait et recevait ; vous fûtes les seuls à le faire, … »

·        16 « car vous m’envoyâtes déjà à Thessalonique, et à deux reprises, de quoi pourvoir à mes besoins… »

o   Vous qui êtes ma joie, je vous dois encore une exhortation : « demeurez (ainsi) fermes dans le Seigneur… »

b)      Dans le ciel : Vous qui êtes … ma couronne : C’est-à-dire :

                                                                        i.       Vous pour lesquels, Le Seigneur me recevra

                                                                      ii.       Vous pour lesquels, Le Seigneur m’honorera.

                                                                    iii.       Vous pour lesquels, Le Seigneur me décorera

                                                                    iv.       Vous pour lesquels, Le Seigneur me récompensera.

L’auteur de l’épitre aux Hébreux, serait-ce Paul ? Je ne sais Dieu le sait. Pour Paul aussi, il a écrit : Hébreux 6 :10 Car Dieu n’est pas injuste, pour oublier votre travail et l’amour que vous avez montré pour son nom, ayant rendu et rendant encore des services aux saints. »

Paul, sachant tout cela dit aux Philippiens : « Vous qui êtes ma joie et ma couronne… »

Après toute cette préparation spirituelle et psychologique, l’apôtre croit que le terrain de leur cœur est maintenant propice à recevoir la semence d’exhortation. Et il écrit : « demeurez ainsi fermes dans le Seigneur, mes bien-aimés ! »

Dans cette phrase, l’adverbe « ainsi » y est introduit pour encourager les philippiens à continuer la marche entamée. Demeurez ainsi. Surveillez vos pas. Evitez de vous en écarter. Fermes dans le Seigneur, puisqu’en Lui, il n’y a point de possibilités à faillir. Et l’appellation de charme termine cette phrase : « mes bien-aimées ». Quelle élégance de la part de l’apôtre ; et quelle douce manière de communiquer. « C’est pourquoi, mes bien-aimés, et très chers frères, vous qui êtes ma joie et ma couronne, demeurez ainsi fermes dans le Seigneur, mes bien-aimés ! » Philippiens 4 :1

1.       Y-a-t-il de nos jours des fidèles, pour lesquels le pasteur pourrait dire :

  • Avec persuasion : vous êtes ma couronne ?
  • Avec assurance : vous êtes ma couronne ?
  • Avec garantie : vous êtes ma couronne ?

2.       Y-a-t-il une congrégation à laquelle son berger pourrait appeler et dire :

  • Mes bien-aimés, et très chers frères, Demeurez ainsi « fermes dans le Seigneur. »
  • Mes bien-aimés, et très chers frères, Continuez ainsi « fermes dans le Seigneur. »
  • Mes bien-aimés, et très chers frères, Travaillez ainsi. « Fermes dans le Seigneur. »

 

Au verset 2 du chapitre 4, l’apôtre écrit : « J’exhorte Evodie et j’exhorte Syntyche à être d’un même sentiment dans le Seigneur. »

·        Pourquoi l’apôtre n’évoque-t-il pas les causes des différends entre les sœurs Evodie et Syntyche ?

o   R.- A quoi ça sert de rallumer la flamme des discordes ?

·        Pourquoi ne dit-il pas à l’une et l’autre : Toi, tu as raison. Toi, tu as tort ?

o   R.- Ne serait-ce pas ce que l’on attendait pour classer Paul ?

·        Pourquoi les ramène-t-il au terrain qui les unit que de les juger sur les points de désaccords ?

o   R.- N ’était-ce pas un moyen de ramener au silence les vindicatifs ? Il a donc suivi la sagesse de son Maitre qui confondit les accusateurs de la femme adultère. Jean 8 :1-11

 

Par ailleurs, la façon de Paul de formuler ses premiers mots, «« J’exhorte Evodie et j’exhorte Syntyche » nous laisse croire que son approche est personnelle, directe et impartiale. Il n’encourage pas l’une et désapprouve l’autre. Le même verbe est utilisé et de surcroit répété pour exprimer le même degré de considération que pour les deux, il porte dans son cœur. « J’exhorte Evodie et j’exhorte Syntyche… » Par cette attitude, n’ayant pris parti ni pour Evodie, ni pour Syntyche, l’apôtre a ainsi :

a)       Refroidi la chaleur des partisans

b)      Éteint le feu des camps rivaux.

c)       Terminé le spectacle pour les badauds.

La formulation de son exhortation est claire et précise : « être d’un même sentiment dans le Seigneur »

Si de personnalité, de souche, de famille, de formation, on est de pensées différentes, de sensibilité différente, d’approches différentes ; de méthodologie différente ; mais en Christ les sentiments sont les mêmes. L’apôtre a déjà exhorté les chrétiens de Philippe en ces termes : « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, … Philippiens 2 : 5 » Ces sentiments, loin d’être calqués sur ce que nous voulons, ils s’exercent selon la volonté divine et sainte du Seigneur Jésus-Christ. En toutes choses chacun devrait pouvoir dire comme le Christ dans une prière adressée à son Père : Matthieu 26 :39b « … non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. »

Dans cette église naissante, notons par ailleurs, la sensibilité, la responsabilité et l’autorité de Paul. Il écrit, et cela devait suffire pour que les brebis se taisent.

C’est ici que la nécessité du renvoi d’Epaphrodite se fut aussi ressentir. S’il devait dire aux chrétiens de l’église à Philippe : Philippiens 2 :20 « … je n’ai personne ici qui partage mes sentiments, pour prendre sincèrement à cœur votre situation ; … » Là, il s’adresse à son frère Epaphrodite et lui dit : Philippiens 4 : 3 « Et toi aussi, fidèle collègue, oui, je te prie de les aider, elles qui ont combattu pour l’Evangile avec moi, et avec Clément et mes autres compagnons d’œuvre, dont les noms sont dans le livre de vie. »

La mission expresse d’Epaphrodite :

·        Être un agent de paix pour les fidèles.

·        Être un facilitateur dans les affaires.

Et toi aussi, fidèle collègue…

« Et toi aussi, … » : « aussi » Puisqu’à les réconcilier d’autres s’y adonnaient. Ont-ils gardé le juste milieu, je ne sais, Dieu le sait. Mais quant à toi : « … fidèle collègue… » Quelle satisfaction de pouvoir compter sur la fidélité d’un collègue, d’un compagnon d’œuvre, d’un compagnon de combat, d’un frère.

En mon absence, Epaphrodite, tu peux être un agent de paix pour les fidèles et partant pour Evodie et Syntyche. « Oui…Epa » un oui qui marque la certitude. Je n’ai besoin de personne pour me le dire. Je le sais. Tu le peux. « … je te prie de les aider… »

Non seulement, tu es respecté de tous, estimé pour ton service, mais délégué par moi, je suis sûr qu’elles t’obéiront et s’apaiseront. Paul a fait d’Epaphrodite son ambassadeur auprès de l’église à Philippe : un agent de paix pour les fidèles.

La mission d’Epaphrodite ferait surement de lui : un facilitateur dans les affaires.

Une fois réussi au premier coup, bien sûr qu’Epaphrodite serait reconnu pour sa sagesse à résoudre les conflits. Alors Paul lui dit : « Et toi aussi, fidèle collègue, oui, je te prie de les aider… »

              En dépit des désaccords qui opposent Evodie à Syntyche, voilà ce que dit Paul les concernant : « … elles qui ont combattu pour l’Evangile avec moi, et avec Clément et mes autres compagnons d’œuvre, dont les noms sont dans le livre de vie. » Philippiens 4 : 3.

·        Wow, Quel étonnant exemple !  Bien que combattants, satan peut vouloir se servir de nous. La preuve : les désaccords entre les sœurs Evodie et Syntyche. Ainsi, l’apôtre Pierre a écrit :  1 Pierre 5 : 8 « Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. »

·        Wow, Quel noble témoignage ! « … elles qui ont combattu pour l’Evangile avec moi, … » Paul rend ainsi hommages aux travaux que ces sœurs ont accomplis.

 

Toutefois, le verset trois de ce chapitre nous porte à reconnaitre les sœurs Evodie et Syntyche comme étant : combattantes, croyantes, obéissantes et coopérantes.

  • Combattantes

L’apôtre utilise lui-même le terme « combattre » pour dire combien elles ont lutté contre vents et marées et par tous les moyens pour l’évangile. Elles ont lutté pour l’église à Philippe. Surement, elles ont auparavant lutté contre les attaques diversifiées de l’adversaire. Et puisque maintenant elles tombent en défaillance à certains égards, fidèle collègue, je te prie de les aider. « … elles qui ont combattu pour l’Evangile avec moi… »

Toutefois disons haut et fort que ceux qui combattent pour l’évangile sont ceux qui n’en ont point honte. Ceux qui n’ont point honte de l’évangile sont ceux qui croient l’évangile.

  • Croyantes

En effet, ceux dont les noms sont inscrits dans le livre de vie sont ceux qui croient en Jésus-Christ et L’acceptent pour Sauveur. Il est écrit :

    1. 1 Jean 5 :12a « Celui qui a le Fils a la vie ; … »
    2. 1 Jean 5 :13 « Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. »
    3. Jean 6 :47 « En vérité, en vérité, Je vous le dis, celui qui croit en Moi a la vie éternelle. » Parole de Jésus.

Oui, on peut déclarer Evodie et Syntyche croyantes. Car ce n’est pas sans raison que l’apôtre fit référence à ces femmes qui ont combattu à ses côtés, avec Clément et les autres compagnons d’œuvre, dont les noms sont dans le livre de vie. 

  • Obéissantes

D’où vient cette assertion qu’elles pourraient être obéissantes. Si cela n’était pas, si le problème persistait, l’apôtre Paul par sa sensibilité, responsabilité et autorité profiterait de Timothée, ferait de lui son ambassadeur pour écrire une seconde lettre aux Philippiens comme il le fit pour les Corinthiens et les Thessaloniciens. Ne l’ayant pas fait, cela nous laisse croire qu’Evodie et Syntyche ont reçu l’exhortation de Paul. Et, obéissantes, elles se courbèrent, se conformèrent et se réconcilièrent.

1 Samuel 15 :22 « Samuel dit : L’Eternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix de l’Eternel ? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. »

L’obéissance ! quelle vertu ! Edouard Herriot a écrit : « Dans l'Eglise, il vaut mieux obéir sans croire que croire sans obéir. »

  • Coopérantes

Evodie et Syntyche ont combattu et travaillé non seulement aux côtés de Paul, mais également aux côtés de Clément et bien d’autres à l’avancement de l’œuvre évangélique. L’apôtre en dépit de la regrettable situation, croit devoir parler de ces sœurs, tout comme il a parlé de Priscille en Actes 18 :26, de Phoebé et Prisca en Romains 16 :1-3. Toutes, elles méritaient d’être mentionnées en raison de leurs combats et de leurs coopérations.

L’apôtre devait enfin les réconforter. A la lecture de la lettre, elles ont entendu leurs noms cités au nombre de ceux inscrits dans le livre de vie. Voilà ce qui essuyait les larmes qui probablement coulèrent de leurs yeux. Voilà ce qui pensait les blessures faites à leurs cœurs. Voilà ce qui mit fin aux turpitudes qui les opposaient. Voilà enfin l’avantage de la vie éternelle ; le mobile du pardon que peut-être elles s’accordèrent et de la réconciliation qui évidemment s’en suivrait.

Paul a écrit : Philippiens 4 : 3 « … elles (Evodie et Syntyche) qui ont combattu pour l’Evangile avec moi, et avec Clément et mes autres compagnons d’œuvre, dont les noms sont dans le livre de vie. »

Questions :

a)       Quelle doit être l’attitude de ceux qui combattent pour l’évangile ?

b)      Quelle doit être l’attitude de ceux qui croient l’évangile ?

c)       Quelle doit être l’attitude de ceux qui obéissent à l’évangile ?

d)      Comment comprenez-vous ces paroles d’Edouard Herriot : « Dans l'Eglise, il vaut mieux obéir sans croire que croire sans obéir ? »

Pour le comble de la joie et du bonheur, l’apôtre écrit au quatrième verset du chapitre trois : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous. »

A ces sœurs, aux chrétiens de Philippe, aux rachetés qui vivent dans ce monde, l’apôtre adresse une salutaire recommandation.

a)       Si des problèmes accablants, inopportunément surgissent, d’où trouverait-on la joie ?      

                                                                                      i.       R) dans le Seigneur s’y retrouvent les raisons de vous réconforter et vous réjouir.

b)      Si des vents ravageurs de la vie forcent à vous balancer, d’où trouverait-on la joie ?

                                                                                      i.       R) dans le Seigneur s’y retrouvent les dispositifs à vous redresser et vous réjouir.

c)       Si les tempêtes de ce monde cherchent à vous démolir, d’où trouverait-on la joie ?

                                                                                      i.       R) dans le Seigneur s’y retrouve l’accommodation à vous rebâtir et vous réjouir.

d)      Si les tornades diaboliques cherchent à vous déconstruire, d’où trouverait-on la joie ?

                                                                                      i.       R) dans le Seigneur s’y retrouvent les raisons de vous reconstruire et vous réjouir.

Alors L’apôtre écrit : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous. » Bien plus, en Evodie comme en Syntyche, l’apôtre cherche à faire remonter en surface une vertu spéciale, alors que le Seigneur ne tarde pas à accomplir la promesse de son retour. Il leur dit : Philippiens 4 :5 « Que votre douceur soit connue de tous les hommes. » C’est-à-dire :

L’apôtre a voulu notifier à ces sœurs que : La douceur chrétienne, s’alimente d’amour. L’amour qui excuse tout, croit tout, espère tout et supporte tout selon 1 Corinthiens 13 :7 

Pour qu’il en soit ainsi : Evodie et Syntyche

Puisque toutes deux vous menez le même combat ;

Puisque toutes deux, vos témoignages doivent servir au progrès de l’évangile ; Puisque toutes deux, vos noms sont inscrits dans le livre de vie ;

Les conseils devant servir aux Colossiens, doivent aussi vous aider. Colossiens 3 :12-14 « Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d’entrailles :1) de miséricorde, 2) de bonté, 3) d’humilité, 4) de douceur, 5) de patience. Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. Mais par-dessus toutes ces choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection. »

 

Et l’apôtre a bien voulu rappeler à ces sœurs aussi bien qu’à nous : « …Le Seigneur est proche. » Voilà ce à quoi nous devrions nous référer : l’enlèvement de l’église.

C’était déjà dire à Evodie et Syntyche, bien plus aux croyants de toute race, de toute classe, de toutes générations aux quatre coins de la terre : « …Le Seigneur est proche », songez et pensez :

 

a)       A la préparation spéciale de la demeure des croyants.

Jean 14 :2-3 « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père.  Si cela n’était pas, Je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je M’en serai allé, et que Je vous aurai préparé une place, Je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où Je suis vous y soyez aussi. »

Hébreux 13 :14 « …nous n'avons point ici–bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir. »

 

C’était déjà dire à Evodie et Syntyche, bien plus aux croyants de toute race, de toute classe, de toutes générations aux quatre coins de la terre : Le Seigneur est proche, songez et pensez :

 

b)       A l’apparition glorieuse du Seigneur dans les airs.

1 Thessaloniciens 4 :16-17 « Car le Seigneur Lui–même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement.  Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. »

Chant : CEF # 100 « Il va venir, le Seigneur que j’adore ; bientôt sa voix retentira du ciel. A mes regards l'horizon se colore, des purs rayons du soleil éternel. »

 

C’était déjà dire à Evodie et Syntyche, bien plus aux croyants de toute race, de toute classe, de toutes générations aux quatre coins de la terre : Le Seigneur est proche, songez et pensez :

 

c)       A la transformation immédiate des rachetés de Jésus-Christ.

1 Corinthiens 15 :52b-53 « La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés.  Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité. »

C’était déjà dire à Evodie et Syntyche, bien plus aux croyants de toute race, de toute classe, de toutes générations aux quatre coins de la terre : Le Seigneur est proche, songez et pensez :

 

d)       A la sanctification finale des enfants de Dieu.

C’est en prévision de la sanctification finale que l’auteur du cantique écrit :

« Maison du Père, ou ton amour m'appelle, Sainte Cité, demeure des élus, Les lieux qu'éclaire une gloire éternelle me sont ouverts par toi-même, ô Jésus ! »

 

Nous référant à la préfiguration dans l’histoire des enfants bien-aimés ; Qu’on se rappelle d’Hénoc et d’Elie

Genèse 5 :24 « Hénoc marcha avec Dieu ; puis il ne fut plus, parce que Dieu le prit. »

2 Rois 2 :11 « Comme ils continuaient à marcher en parlant, voici, un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent l’un de l’autre, et Elie monta au ciel dans un tourbillon. »

C’était déjà dire à Evodie et Syntyche, bien plus aux croyants de toute race, de toute classe, de toutes générations aux quatre coins de la terre : Le Seigneur est proche, songez et pensez :

 

e)       A la glorification éternelle des térébinthes de la justice.

1 Pierre 1 :3-8 « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus–Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus–Christ d'entre les morts, pour un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir, lequel vous est réservé dans les cieux, à vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps !  C’est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu’il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable qui cependant est éprouvé par le feu, ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus–Christ apparaîtra, Lui que vous aimez sans L’avoir vu, en qui vous croyez sans Le voir encore, vous réjouissant d’une joie ineffable et glorieuse… »

Quel programme !

Une préparation spéciale, b) Une apparition glorieuse, c) Une transformation immédiate, d) Une sanctification finale, e) Une glorification éternelle

De la révélation faite à Jean à l’ile de Patmos, il important de noter ceci : Apocalypse 1 :3 « Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites ! Car le temps est proche. »

En vérité, chacun devrait réfléchir à l’enlèvement :

·        En ce qui concerne son assemblée

·        En ce qui concerne sa famille 

·        En ce qui le concerne personnellement 

Et l’apôtre eut à écrire : Philippiens 4 : 4-5 « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous. Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. »

En effet, nous serions tentés de vouloir connaitre les causes des différends entre Evodie et Syntyche. Nous serions tentés d’imaginer que l’une d’entre elles aurait un besoin quelconque, et que ce besoin aurait suscité, soit une demande d’aide, soit un comportement reprochable, soit des commentaires inappropriés. La fumée ne se lève pas en absence du feu.

Le fait est qu’une mésentente fut produite ; et le malaise nécessitait une intervention avant que la mésentente ne s’aggrave et ne devienne irréversible. D’où la nécessité :

a)                     De l’exhortation faite au verset deux ;

b)                    De la médiation d’Epaphrodite sur la demande de Paul ;

c)                     Des mots de réconfort en raison de leurs positions sanctifiées ;

d)                    Des paroles d’espérance qui allaient servir d’encouragement.

              Ainsi donc, ce n’est pas sans raison que l’apôtre écrit aux versets 6 et 7 : « Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. »

              A l’usage par Paul du verbe : « inquiéter » quelles seraient d’une part, les causes des inquiétudes chez les sœurs et d’autre part, l’ensemble de l’église à Philippe.

Sur le plan personnel

Les inquiétudes sont les résultats de diverses situations. Telles :

a)                     L’incapacité de s’acquitter de ses missions en raison de certaines barrières.

b)                    L’incapacité de pourvoir à ses besoins personnels, exigeant l’aide de quelqu’un.

Sur le plan relationnel, bi-dimensionnel, les inquiétudes résultent de :

a)                     La double face de certains frères.

Souvent, attitudes, comportements et actions vont à l’opposé de la parole donnée. D’où :

b)                    Les pièges de communication.

Parodiant quelqu’un je dirais : Si l’on était seul au monde, on n’aurait pas à gérer des situations de conflit ! » N’étant pas seul il y a bien plus,

c)                     Le trajet circulaire des commentaires.

Entre Evodie et Syntyche que se passait-il exactement ? A Dieu ne plaise que ce fût le cas.

 

Les causes d’inquiétudes pour l’ensemble de l’église à Philippe auraient été :

a)                     La fragilité d’une église bébé.

b)                    La fragilité de prosélytes mal affermis.

c)                     L’éloignement de Paul, le papa spirituel.

Bien que le leader fût emprisonné jusqu’à Rome, sa lettre allait servir de lait spirituel pour la jeune église. Alors il écrit aux versets 6 et 7 : « Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. »

La problématique de la pensée émise par Paul c’est l’emploi du terme « rien » qui évoque automatiquement l’idée de l’insouciance.

Serait-ce de rien, quand on fait face aux problèmes

a)                     De santé 

b)                    D’économie 

c)                     De moralité

d)                    De sentimentalité

e)                     De famille

f)                       Politiques

g)                     De race

h)                    De classe

i)                       De religion

Faut-il s’inquiéter de rien ?

Et puisque les inquiétudes au lieu d’aider l’homme inquiet ne font que le tourmenter, l’angoisser, le stresser l’accabler, voire le détruire ; alors l’apôtre avance : « mais en toutes choses, faites connaitre vos besoins à Dieu… »

Toutes choses, c’est se référer aux vents contraires qui balancent la vie ; aux tornades violentes qui bouleversent l’existence ; aux flèches aigues de l’adversaire qui piquent et font gémir ; aux projets qui enchantent, puis disparaissent comme l’éclair ; aux acquis qui s’accumulent puis s’embrasent en fumée : Eh ! « En toutes choses ». Alors que faire Paul ?

« Faites connaitre vos besoins à Dieu » Et pourquoi Dieu ?  Il est le Créateur de toutes choses. Il est le pourvoyeur de toutes choses. Il a tout créé pour notre bien-être, confort, jouissance, satisfaction, plaisir, bonheur et salut.

              Le Dieu qui donne et qui n’attend en retour rien de matériel. Le Dieu qui donne et de Qui on ne s’inquiète pas de reproches.

« Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. »

  • Vivant dans ce monde bouleversant et répugnant,
  • Vivant dans ce monde déboussolé et angoissé,
  • Vivant dans ce monde de corruption, de contamination et de profanation ;
    • A qui vous tournez-vous ?
    • A qui faites-vous connaitre vos besoins ?

Il importe de considérer les moyens par lesquels nous devons faire connaitre à Dieu nos besoins. L’apôtre fait mention de prières auxquelles il coordonne des supplications. Y-aurait-il une différence entre les deux ?

On doit se rendre compte que la prière est le tronc de l’arbre qui verticalement relie le serviteur à son Maitre. C’est le téléphone qui assure la communication. La supplication, l’invocation et l’imploration sont des branches attachées au tronc principal. Ce sont les touches qui servent à marquer le numéro du Seigneur. Mais qu’est ce qui porte l’apôtre à cette formulation : prières et supplications

a)       La prière : c’est en général, l’élévation de l'âme vers Dieu.

·        Elle est surnommée invocation quand elle est adressée à Dieu pour Lui demander d’assister au culte qu’on est sensé Lui rendre.

·        Elle est surnommée sacerdotale, quand elle est adressée à Dieu

                                                                        i.       Pour reconnaitre sa divine majesté et Lui en donner louange, gloire et adoration.

                                                                      ii.       Pour reconnaitre sa divine autorité et l’étendue cosmique de son pouvoir.

                                                                    iii.       Pour reconnaitre sa divine providence aux besoins nécessaires des éléments de l’univers.

                                                                    iv.       Pour solliciter son pardon pour les péchés et offenses perpétrés contre Lui et les prochains.

                                                                      v.       Pour Lui présenter des remerciements ou actions de grâces pour les bienfaits dont on est comblé.

                                                                    vi.       Pour obtenir ses grâces ou ses faveurs dont on a et on aura toujours besoin.

                                                                  vii.       Pour reconnaitre sa royauté universelle et éternelle.

b)      La supplication : C’est une prière instante et humble faite dans les circonstances graves, désespérées et éperdues.

                                                                        i.       Elle est surnommée imploration quand elle est silencieuse ou muette.

L’apôtre Paul sait de quoi il parle quand il dit : « … faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications… » Toutefois, il ajoute « avec des actions de grâces. »

Notons par ailleurs le contexte dans lequel, l’apôtre invite des fidèles à l’action de grâces : Au moment même de la prière et de la supplication.

Il importe de se rappeler que l’action de grâces est expressément une offrande à l’Eternel, non un festin ou les amis viennent se divertir.

Et si, de coutume, nos actions de grâces suivent le temps de notre délivrance, l’apôtre nous appelle à observer une attitude nouvelle, un comportement différend. Car, le fait de rendre les actions de grâces avant même le temps de la délivrance est une entrave qui porte Dieu à agir.

Toutefois, son action providentielle, mille fois favorable, s’accomplira en raison de son omniscience.

Notons également que le verset sept est étroitement lié au verset six. Il en est le résultat. C’est pourquoi l’apôtre l’introduit pat la conjonction de coordination : « Et » Reprenons ces textes en référence. L’apôtre écrivait :« Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. »

              Le trouble provoqué par les désaccords entre Evodie et Syntyche éclipsait de leurs cœurs et de leurs pensées la paix, si nécessaires au besoin de leur épanouissement chrétien et spirituel. D’où la nécessité des prières, des supplications et des actions de grâces. Elles seules, serviraient de clés à l’ouverture des portes célestes pour le déversement de la paix de Dieu.

La paix de Dieu, surpasse en vérité toute intelligence. Car qui a de l’intelligence pour comprendre, accepter et expliquer :

a)       Le sourire joyeux d’un homme à la mort de son fils.

b)      Les paroles de Job en dépit de ses terribles situations et expériences.

c)       Le vœu de l’apôtre Pierre pour son exécution.

d)      Mon attitude à deux reprises quand des revolvers furent posés sur mon front.

Oui, je vous redis avec l’apôtre Paul :« Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. »

Pourquoi la paix de Dieu gardera-t-elle nos cœurs et nos pensées en Jésus-Christ ? Parce que :

a)       En Jésus-Christ, nous avons été élus avant la fondation du monde. Ephésiens 1 :4

b)      En Jésus-Christ, Dieu nous a prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption. Ephésiens1 :5

c)       En Jésus-Christ, nous avons la rédemption par son sang et la rémission des péchés… Ephésiens 1 :7

d)      En Jésus-Christ, nous sommes devenus héritiers, Ephésiens 1 :11

e)       En Jésus-Christ, nous avons cru et nous avons été scellés du Saint-Esprit… Ephésiens 1 :13

Et l’apôtre a écrit : « Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » Philippiens 4 :7

              Toujours notre curiosité nous pousserait à demander ce qui se passait réellement entre les sœurs Evodie et Syntyche ?

Au verset huit du chapitre quatre, il dit aux Philippiens ; du même coup aux chrétiens de toute nation, de toute race, de toute classe et de tous les temps, ce qui lui vint à l’esprit dans le cas des sœurs Evodie et Syntyche. D’élégance spirituelle et éducationnelle ; d’élégance morale et intellectuelle l’apôtre va d’une pierre lancer plusieurs coups. Voilà ce qu’il écrit : « Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. »

Notons que l’apôtre met en relief huit points forts qui devraient être l’objet de la pensée du chrétien

1)       La vérité

2)       L’honorabilité

3)       La justice

4)       La pureté

5)       L’amabilité

6)       L’approbation

7)       La vertu

8)       La louange

Essayons de percer en quelque sorte ce que l’apôtre veut enseigner, en commentant systématiquement au sujet de la vérité.

Toutefois faisons au départ le rapport étymologique du vrai et de la vérité.

Si le plus souvent le terme « vrai » est utilisé pour distinguer un objet ; Si la vérité est utilisée de préférence dans le domaine de la communication verbale ; De manière interchangeable ils sont utilisés dans le langage courant pour confirmer ce qui est véridique, exact ou certain.

Ne sachant pas en détail, ce qui advenait dans le cas des sœurs Evodie et Syntyche ; jetons la bulle dans l’eau pour ne parler que de la vérité.

L’apôtre écrit que tout ce qui est vrai…soit l’objet de vos pensées.

En effet, nous devons reconnaitre que la vérité, touche aux différents domaines de l’existence.  On parle sans conteste de :

a)                     La vérité psychologique se rapportant à l’homme intérieur.

b)                    La vérité biologique se rapportant à l’être dans sa composition

c)                     La vérité mathématique se rapportant à l’exactitude des calculs

d)                    La vérité scientifique se rapportant aux résultats obtenus par l'observation, l’expérimentation et l’application.

e)                     La vérité universelle se rapportant à l’assujettissement des vivants au déterminisme divin.

f)                       La vérité morale se rapportant au bien-être essentiel de l’homme.

g)                     La vérité civique se rapportant au bien-être et à l’élévation d’une nation.

Mais la seule vérité, ineffable et inaltérable ; La seule vérité absolue et suprême ; la seule vérité souveraine et éternelle se réfère ou découle de Celui qui seul pouvait dire : « Je suis le Chemin, la Vérité, la Vie » Jean 15 :6 Oui, Jésus dit et c’est rapporté dans l’Évangile : « Je suis… la Vérité »

En disant, que tout ce qui est vrai soit l’objet de nos pensées, c’est dire :

a)                     Que l’évangile soit l’objet de nos pensées.

b)                    Que le Christ soit l’Objet de nos pensées

 

Ainsi donc l’apôtre Paul recommande à Evodie, et à Syntyche, aux chrétiens de Philippe, et ceux de toutes les races, les classes, les générations sur toute la terre :

a)                     D’éviter à la vérité :

                                                                        i.       Le maquillage

                                                                      ii.       Le camouflage

                                                                    iii.       Le déguisement

                                                                    iv.       La dissimulation

·        Tout cela c’est modifier pour tromper.

                                                                      v.       L’étouffement

                                                                    vi.       La cachotterie

                                                                  vii.       L’hypocrise

·        Manifestation des ruses de l’enfer

b)                    De chercher à :

                                                                        i.       Être dans la vérité

·        3 Jean 1 :12 « Tous, (domaine de l’humanité) et la vérité (domaine de la moralité et de la spiritualité) elle-même, rendent un bon témoignage à Démétrius ; nous aussi, nous lui rendons témoignage, et tu sais que notre témoignage est vrai. »

                                                                      ii.       Demeurer dans la vérité

·        Jean 15 :7 « Si vous demeurez en Moi, (Moi qui suis la Vérité) et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.

                                                                   iii.       Marcher selon la vérité

·        3 Jean 1 :1-4 « L’ancien, à Gaïus, le bien-aimé, que j’aime dans la vérité (Jésus-Christ).  Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme.  J’ai été fort réjoui, lorsque des frères sont arrivés et ont rendu témoignage de la vérité qui est en toi, de la manière dont tu marches dans la vérité. Je n’ai pas de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité. »

L’apôtre Paul fait bien de dire : « Que tout ce qui est vrai…soit l’objet de vos pensées. »

                                                                   iv.       Professer la vérité

·        Ephésiens 4 :25 « C’est pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres.

                                                                      v.       Enseigner la vérité

·        Matthieu 22 :16 N.B : Contexte : disciples de pharisiens et des hérodiens s’adressèrent à Jésus « …Maître, nous savons que Tu es vrai, et que Tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité, … »  Sans T’inquiéter de personne, … »

                                                                   vi.       Juger selon la vérité

• Ezéchiel 18 :8 « L’homme…  Qui … juge selon la vérité entre un homme et un autre, … »

                                                                 vii.       Agir selon la vérité

·        Jean 3 :21 « … celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu."

L’apôtre Paul fait bien de dire : « Que tout ce qui est vrai…soit l’objet de vos pensées. »

La vérité, elle est divine. Jésus a dit : « Je suis le Chemin, la Vérité et la vie. »

L’auteur du livre des proverbes fait bien de dire à chacun : Proverbes 23 :23 « Acquiers la vérité, et ne la vends pas, … » Et c’était à l’apôtre de dire à tous : Que tout ce qui est vrai … soit l’objet de vos pensées.

Je crois devoir porter tout un chacun à réfléchir. J’en prends pour matière de réflexion les textes suivants :

  • Psaumes 5 :9 (5-10) « Car il n’y a point de sincérité dans leur bouche ; Leur cœur (le réservoir) est rempli de malice, Leur gosier (le tuyau) est un sépulcre ouvert, Et ils ont sur la langue (l’arrosoir) des paroles flatteuses. »

Question : Serais-je de ce groupe ? et vous ?

  • Psaumes 12 :2 (12-3) « On se dit des faussetés les uns aux autres, On a sur les lèvres des choses flatteuses, On parle avec un cœur double. »

Question : Ce pronom cachotier « on » m’y cache-t-il dans sa prison ? Et vous ?

  • Jérémie 5 :1 « Parcourez les rues de Jérusalem, Regardez, informez-vous, cherchez dans les places, S’il s’y trouve un homme, s’il y en a un Qui pratique la justice, qui s’attache à la vérité, Et je pardonne à Jérusalem. »

Question : Suis-je attaché tant à la vérité, que ma maison, mon église, ma patrie, seraient pardonnées ? Et vous ?

  • Jérémie 5 :2 « Même quand ils disent : L’Eternel est vivant ! C’est faussement qu’ils jurent. »
  • Jérémie 7 :28 « Alors dis-leur : C’est ici la nation qui n’écoute pas la voix de l’Eternel, son Dieu, Et qui ne veut pas recevoir instruction ; La vérité a disparu, elle s’est retirée de leur bouche. »
  • Osée 4 :1-2 « Ecoutez la parole de l’Eternel, enfants d’Israël ! Car l’Eternel a un procès avec les habitants du pays, Parce qu’il n’y a point de vérité, point de miséricorde, Point de connaissance de Dieu dans le pays.  Il n’y a que parjures et mensonges, Assassinats, vols et adultères ; On use de violence, on commet meurtre sur meurtre. »
  • Michée 7 :2 « L’homme de bien a disparu du pays, Et il n’y a plus de juste parmi les hommes ; Ils sont tous en embuscade pour verser le sang, Chacun tend un piège à son frère. »
  • Esaïe 59 :14 « Et la délivrance s’est retirée, Et le salut se tient éloigné ; Car la vérité trébuche sur la place publique, Et la droiture ne peut approcher. » 15.- La vérité a disparu, …

            Psaumes 12 :2 « Sauve, Eternel ! car les hommes pieux s’en vont, Les fidèles disparaissent parmi les fils de l’homme. »

Question : Qu’en est-il de moi ? Qu’en est-il de vous ?

Dernière question : A la recherche d’un chrétien, puis-je répondre présent ?  Alors, chrétien ? … (silence et réflexions) loin d’être chrétien ? (Silence et réflexions) ou prêt à être chrétien ? (Silence et réflexions)

Et l’apôtre Paul nous redit encore :

Le second point fort évoqué par l’apôtre Paul au verset 8, c’est l’honorabilité. « Que tout ce qui est … honorable… soit l’objet de vos pensées. »

Si, dans les affaires publiques le terme honorable est utilisé pour désigner quelqu’un investi d'une certaine autorité ; le substantif : « Honorabilité » dénote la qualité d'une personne dont le comportement est conforme à une norme morale socialement ou, et religieusement établie. Alors, on se réfère à son honnêteté, son intégrité, sa respectabilité, en bref, sa bonne réputation.

Ce n’est pas sans raison que des proverbes latins on en tire cette citation : « De la vertu, l'honneur est la délicatesse. » Et des proverbes français « Mieux vaut trésor d'honneur que d'or. » Et le Compte dans le Cid œuvre de Pierre Corneille disait : « Et l'on peut me réduire à vivre sans bonheur, Mais non pas me résoudre à vivre sans honneur. »

Considérons le lien de l’honneur à l’intégrité. En effet, bien que l’intégrité soit souvent utilisée pour signifier :

a)                     L’état d’un lieu (intégrité territoriale)

b)                    L’état d’un corps (l’intégrité physique)

On en parle : dans le sens strict de l’honorabilité dont fait mention l’apôtre Paul, quand il écrit : « Que tout ce qui est … honorable … soit l’objet de vos pensées… » de ce que j’appellerais à juste titre

a)                    L’intégrité de conscience.

                                                                        i.       L’intégrité du caractère humain dans les rapports et les traitements sociaux, financiers et autres.  

b)                    L’intégrité morale

                                                                        i.       L’intégrité du caractère chrétien contre les diverses séductions temporelles et les tentations mondaines

c)                     L’intégrité de la foi.

                                                                        i.       L’intégrité de convictions inébranlables en dépit du cumul des contraires.

Pour le chrétien, la conscience, la morale et la foi sont des piliers de l’honorabilité.

Le troisième point fort évoqué par l’apôtre Paul au verset 8, c’est la justice quand il dit : « … que tout ce qui est juste… »

Il faut en effet reconnaitre que l’apôtre fait premièrement référence à tout ce qui est :

a)                     Correct et droit dans les approches.

b)                    Fondé et justifiable par les raisonnements

c)                     Conforme et propre à la vérité

d)                    Convenable et satisfaisant dans l’application.

Tout ce qui est juste dit l’apôtre Paul.

Si des rapports interpersonnels, la justice requiert l'égalité des droits ; l’apôtre entend pour le chrétien juste, au-delà de tout principe humain et social, la justesse de sa justice. La bible déclare :

a)                    Dans le domaine de l’égalité :

·        Psaumes 37 :30 « La bouche du juste annonce la sagesse, Et sa langue proclame la justice. »

                                                                        i.       Exemple : la justice rendue par le roi Salomon.

b)                    Dans le domaine de la liberté :

·        Proverbes 11 :6 « La justice des hommes droits les délivre, Mais les méchants sont pris par leur malice. »

                                                                        i.       Exemple : l’attitude d’Abraham face à Lot son neveu.

c)                     Dans le domaine de la dignité

·        Proverbes 11 :18 « Le méchant fait un gain trompeur, Mais celui qui sème la justice a un salaire véritable. »

d)                    Exemple : Le comportement indigne de Juda.

e)                     Dans le domaine de la longévité

·        Proverbes 11 :19 « Ainsi la justice conduit à la vie, Mais celui qui poursuit le mal trouve la mort. »

f)                      Dans le domaine de l’éternité

·        Daniel 12 :3 « Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité. »

Ce n’est donc pas sans raison que l’apôtre Paul écrit : « …que tout ce qui est juste… soit l’objet de vos pensées »

Son quatrième grand point mentionné au verset 8 du chapitre quatre, c’est la pureté. : « … tout ce qui est pur… » Le terme « pur »

  • C’est un adjectif utilisé pour parler du caractère ou de la qualité de ce qui est sans mélange ; de ce qui n’a subi aucun changement, aucune altération, aucune dégradation dues au métissage.
    • L’apôtre Paul disait aux chrétiens de Corinthe : 2 Corinthiens 6 :14 « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? » 1 Corinthiens 15 :33 « Ne vous y trompez pas : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. »
  • C’est un adjectif utilisé pour parler du caractère ou de la qualité de ce qui qui n'est ni corrompu, ni souillé, ni immoral, ni pervers. 
    • Jésus devait dire aux pharisiens : Matthieu 23 :27 « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d’ossements de morts et de toute espèce d’impuretés. »
  • C’est un adjectif utilisé pour parler du caractère ou de la qualité de ce qui est vierge, entier, intact, accompli et propre.
    • L’apôtre Paul dans ses conseils à Timothée, parla d’homme accompli et propre à toute bonne œuvre. 2 Timothé3 :17
  • C’est un adjectif utilisé pour parler du caractère ou de la qualité de ce qui répond à la standardisation ce qui répond aux normes établies, conforme à des normes de référence ; conforme à un modèle unique, conforme à un même type. Dans le cadre du christianisme, c’est parler du caractère ou de la qualité de ce qui est chaste, incorruptible, intègre et sain ; de ce qui est conforme au modèle de perfection.
    • Et, Jésus disait : Matthieu 5 :8 « Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ! » Et c’est à juste désir, que David fit cette prière à l’Eternel : « … O Dieu ! crée en moi un cœur pur, … » Psaumes 51 :10a

Ce n’est donc pas sans raison que l’apôtre Paul écrit : « …que tout ce qui est pur … soit l’objet de vos pensées »

En entier le texte revient et nous redit : « Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. »

Tout de suite, vous notez que le cinquième grand point relaté par l’apôtre Paul se rapporte à l’amabilité. « Que tout ce qui est aimable… soit l’objet de vos pensées »

L’amabilité : elle se manifeste dans le domaine des relations sociales, dans les rapports liant les uns aux autres. Dans le christianisme, l’amabilité, elle est génératrice de fruits dignes du vrai Cep et de son évangile. L’amabilité, elle charrie derrière elle, le dynamique cortège décrit par l’apôtre Paul en Galates 5 :22-23a. Là il écrit : « …le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance… » Oui :

1.       L’amour : qui nous fait vivre ensemble.

2.       La joie qui débordant du ciel envahit nos cœurs.

3.       La paix que donne l’évangile de paix.

4.       La patience, pour souffrir ici-bas, et attendre de vivre avec Christ dans la gloire.

5.       La bonté qui soulage les frères.

6.       La bienveillance qui cherche le bonheur des autres.

7.       La fidélité qui nous fait respecter notre allégeance.

8.       La douceur qui calme les tensions plausibles.

9.       La tempérance (maitrise de soi) qui nous fait vivre dans l’humilité.

10.  La foi qui nous fait croire dans les promesses de Dieu.

Tout cela est aimable.

En effet, si dans nos rapports sociaux, l’amabilité est d’un côté synonyme d’amitié, de gentillesse et de politesse, si de l’autre elle dénote la civilité et la sociabilité ; si bien plus elle se manifeste par l’hospitalité et le savoir-vivre ; l’amabilité révèle chez les frères et sœurs en Christ : la fraternité. Référence : le Psaumes 133

Ce n’est donc pas sans raison que l’apôtre Paul écrit : « …que tout ce qui est aimable … soit l’objet de vos pensées »

En conséquence aux points précédents, le sixième nous conduit à l’approbation. Aussi : « tout ce qui mérite l’approbation … soit l’objet de vos pensées » C’est-à-dire dans le cercle chrétien

a)       Tout ce qui mérite un jugement favorable ;

b)      Tout ce qui mérite le consentement général ;

c)       Tout ce qui suscite l’agrément universel ;

Tout cela, dans l’ordre d’une acceptation totale, réfléchie et conformée aux saintes écritures. Et, par les écrits de Salomon, l’Eternel devait dire à chacun en Proverbes 23 :16 « Mes entrailles seront émues d’allégresse, Quand tes lèvres diront ce qui est droit. » :

a)       Dieu veut qu’on entende de nous « …de bonne parole, qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent. » selon Ephésiens 4 :29 

b)      Dieu veut qu’on entende de nous des actions de grâces selon Ephésiens 5 :4 

c)       Dieu veut que « tout ce qui mérite l’approbation … soit l’objet de vos (nos) pensées »

Au septième point l’apôtre fait mention de la vertu. « …que tout ce qui est vertueux … soit l’objet de vos pensées »

Qu’en est-il de ce terme de manière étymologique ? La vertu : c’est le courage et la vaillance avec lesquelles on se porte passionnément et même prodigieusement, vers le bien, vers son devoir ; C’est la bravoure et la hardiesse avec lesquelles on se conforme suprêmement à un idéal moral, religieux, en dépit des obstacles que l’on rencontre ou que l’on confronte.

En effet, bien que rare, à quelque niveau que ce soit, la vertu est instructive.

·        Si la vertu corrective (psaumes 51 :13-15) portait David à écrire Psaumes 17 :3 « Si tu sondes mon cœur, si tu le visites la nuit, Si tu m’éprouves, tu ne trouveras rien : Ma pensée n’est pas autre que ce qui sort de ma bouche. »

·        Si la vertu morale portait Job à dire : Job 23 :10 « Il (Dieu) sait néanmoins quelle voie j’ai suivie ; Et, s’il m’éprouvait, je sortirais pur comme l’or. »

·        La vertu chrétienne portait Paul à dire : 1 Corinthiens 9 :27a « Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, … »

En effet, si pour certains la perfection de la volonté s'appelle la raison ; pour nous autres serviteurs et servantes de Dieu, la vertu nous challenge à grandir dans l’évangile de Jésus-Christ ; à croitre dans la connaissance des saintes écritures ; et d’avoir pour objet à la pensée : la perfection de nos entreprises et de nos actions. Bref, être digne de la vocation qui nous a été adressée. Et comme l’apôtre le conseille aux chrétiens de Thessalonique : 1 Thessaloniciens 4 :1 « … nous conduire et plaire à Dieu, et … au nom du Seigneur Jésus … marcher à cet égard de progrès en progrès. » C’est avec raison que l’apôtre dit : « …que tout ce qui est vertueux … soit l’objet de vos pensées »

Enfin son huitième et dernier point mentionné en Philippiens 4 :8 c’est la louange. Et il écrit : « … ce qui est digne de louange… soit l’objet de vos pensées »

La louange, la gloire bien qu’elles ne soient pas et ne pourront jamais être au mérite des hommes, ils n’en demeurent pas moins voulus. Etzer Vilaire écrivait dans son recueil "Prédications d'un laïque, tome I. : « Ce n'est donc pas autre chose que l'appétit même du ciel et de sa perfection, qui nous travaille ainsi, nous tourmente jusqu'à l'exaltation, jusqu'à l'héroïsme, et qui fait d'un nom d'homme, l'héritage de tous, un bienfait public, une bénédiction universelle, une palme pour le monde, une sorte de bannière immatérielle, flottant au regard des esprits et les attirant en avant comme la colonne de feu au-dessous de l'arche d'Israël dans ses marches de nuit à travers le désert ». « L'amour de la gloire lorsqu'il nous porte à un grand objet, est donc plus que légitime : il répond au vœu du Créateur à l'égard des âmes formées à sa ressemblance. Mais il faut que cette passion reste noble, juste et pure et ne s'égare ni dans les voies qu'elle se fraye, ni dans le but qu'elle nous incite à poursuivre. » Et plus loin, l'auteur ajoute que : “La vraie grandeur est unie a l'humilité et la gloire pure est d'ordre spirituel".

C’est donc, dans l’ordre spirituel de la gloire pure que l’apôtre Paul nous dit : « que tout ce qui est digne de louange … soit l’objet de nos pensées. » Conformément au triptyque de réalisation : ce qui est digne de louange, c’est : 

a)       Penser à ce que Dieu inspire.

b)      Parler de ce que Dieu commande.

c)       Faire ce que Dieu approuve.

Le texte revient et nous redit : « Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. »

L’apôtre Paul va se présenter lui-même encore une fois, puisqu’il l’avait déjà fait au chapitre trois le verset dix-sept, comme un modèle à imiter. (Soyez tous mes imitateurs, frères, et portez les regards sur ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en nous.)  Il va se référer à des moyens primaires de la communication, pour sensibiliser les chrétiens de l’église à Philippe particulièrement Evodie et Syntyche, 

·        À esquiver les aiguillons de la confrontation en faisant preuve de douceur ;(Philippiens 4 :5a : Que votre douceur soit connue de tous les hommes.)

·        À se dégager des étaux de l’inquiétude, (Philippiens 4 :6a Ne vous inquiétez de rien ;) en se calmant de la paix de Dieu.

Ainsi l’apôtre dresse au verset huit de Philippiens le chapitre quatre, un tableau en huit points, révélant les caractéristiques du chrétien.

A ceux qui penseraient qu’aucun homme ne puisse atteindre un tel niveau, l’apôtre se réfère à lui-même au verset neuf et se dresse en modèle. Alors, il écrit : « Ce que vous avez appris, reçu et entendu de moi, et ce que vous avez vu en moi, pratiquez-le. Et le Dieu de paix sera avec vous. »

Paul, tout comme les autres apôtres avait pour devoir de faire des disciples conformément à l’ordre du Seigneur qui disait : Matthieu 28 :19a « Allez, faites de toutes les nations des disciples … » Matthieu 28 :20a « … enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit… »

 

Faire des disciples est une œuvre grandiose. Cela requiert un travail académique : la formation : l’éducation chrétienne.

 

Ce travail, ayant été accompli auprès des chrétiens à Philippe, il pouvait premièrement leur dire : « Ce que vous avez appris… de moi : Ici il se réfère de manière directe à la révélation. C’est ce qu’il enseigne. Et ce qu’il enseigne, c’est l’évangile de Jésus-Christ. 

  • L’évangile qu’il a répété partout sur son chemin.
  • L’évangile qu’il a publié afin que nul ne l’ignore.
  • L’évangile qu’il a claironné aux oreilles des philippiens.

Car déjà, il devait écrire aux fidèles de l’église à Corinthe : 1 Corinthiens 9 :16 b et c « … la nécessité m’en est imposée, et malheur à moi si je n’annonce pas l’Evangile ! »

    • Tout ce qu’ils ont appris à l’école de Paul c’est bien la Révélation.

 

Ce travail, ayant été accompli auprès des chrétiens à Philippe, il pouvait deuxièmement leur dire : Ce que vous avez …, reçu : Ici l’apôtre, rassuré de la transmission de l’évangile, de la révélation gravée sur la table de leurs cœurs, ose alors parler de réception. C’est donc ; leur dire :

  • Ce que vous avez reçu, (Réception) : c’est l’évangile de votre salut.
    • Romains 1 :16b « … c’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, … »
  • Ce que vous avez reçu, (Réception) : c’est la semence des vertus chrétiennes.
    • 2 Corinthiens 9 :11 « Vous serez de la sorte enrichis à tous égards pour toute espèce de libéralités qui, par notre moyen, feront offrir à Dieu des actions de grâces. »
  • Ce que vous avez reçu, (Réception) : c’est la sève à faire fructifier votre vie.
    • Matthieu 12 :33c « … car on connaît l’arbre par le fruit »
    • Luc 5 :8 « Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples. »

C’est avec satisfaction que l’apôtre pouvait dire aux philippiens : « Ce que vous avez appris ; Ce que vous avez reçu… de moi… »

 

Ce travail, ayant été accompli auprès des chrétiens à Philippe, il pouvait troisièmement leur dire : « Ce que vous avez entendu… de moi … » C’est son attestation sur le plan apostolique.

Ce que vous avez entendu…de moi 

  1. Soit, de manière directe : de bouche à oreille
  2. Soit, par personne interposée, rendant témoignage.

 

Qu’a-t-on entendu de l’apôtre ?

De manière directe, il disait à qui veut l’entendre :

a)       1 Corinthiens 9 :27 « … je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, … »

b)      Philippiens 3 :14 « … je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. »

c)       2 Timothée 4 :6 « …  Je sers déjà de libation, … » libation, c’est-à-dire : s’offrir lui-même en offrande sacrificielle.

                                                                        i.       Il pouvait ainsi parler, puisqu’il eut à dire : 2 Corinthiens 11 :26 « … j’ai été en péril sur les fleuves, en péril de la part des brigands, en péril de la part de ceux de ma nation, en péril de la part des païens, en péril dans les villes, en péril dans les déserts, en péril sur la mer, en péril parmi les faux frères. »

d)      2 Timothée 4 :7 « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. »

Qu’a-t-on entendu de l’apôtre ?

              Par personne interposée, rendant témoignage, on pouvait entendre les paroles d’Agrippa

 

  • « Agrippa dit à Festus : Je voudrais aussi entendre cet homme. » Actes 25 :22 
  • « Agrippa dit à Paul : Tu vas bientôt me persuader de devenir chrétien ! » Actes 26 :28 
  •  

Vivant d’une manière digne de sa vocation, le témoignage de l’apôtre est attesté en quelque lieu où son nom est cité.  Ce que vous avez entendu…de moi : C’est son attestation sur le plan apostolique, son attestation de chrétien convaincu.

 

Ce travail, ayant été accompli auprès des chrétiens à Philippe, il pouvait quatrièmement leur dire : Ce que vous avez vu…en moi. L’apôtre réfère les philippiens à la phase analytique de sa vie. Il se réfère au domaine de l’observation ; ce que dit l’apôtre et ce que fait l’apôtre.

  • Romains 1 :1 « Paul, serviteur de Jésus-Christ, … »
  • Ephésiens 4 :1 « … moi, le prisonnier dans le Seigneur, … »
  • Philémon 1 :1 « Paul, prisonnier de Jésus-Christ, … »
  • Galates 2 :20 « … crucifié avec Christ ; »
    • Et pour mieux le comprendre, il écrit : Galates 5 :24 « Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. » 1 Corinthiens 9 :27 « … je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, … »

Enfin le rappel de ces différents domaines : la révélation, la réception, l’attestation et l’observation ; tout cela porte l’apôtre à une formelle recommandation. De manière impérative, il dit aux Philippiens : Pratiquez-le. (Problème ! un singulier utilisé pour les quatre domaines et comment ?)

Notez bien qu’il en fait un seul paquet. Il se réfère seule à la vie chrétienne. Une vie   calquée sur l’Evangile seul. En effet, ce qui a été appris est l’essence de ce qui a été reçu. Ce qui a été reçu, c’est l’essence de ce que l’apôtre a vécu et ce que l’apôtre a vécu est lié à ce qui a été entendu, et ce qui est a été entendu est conforme à ce qui a été vu, bref ce que les philippiens ont observé. C’est un seul paquet, un assemblage, un morceau que l’apôtre recommande : « … pratiquez le ».

Il est important de noter la retombée, positive, favorable, salutaire ; l’apôtre ajoute : « … et le Dieu de paix sera avec vous. »

a)       Le plus grand des compagnons.

b)      La plus merveilleuse compagnie.

Ce que vous avez appris, … de moi » : Révélation.

Ce que vous avez reçu, … de moi » : Réception

Ce que vous avez entendu, … de moi » : Attestation, témoignage

Ce que vous avez vu … en moi, : Observation

Pratiquez-le. » : Recommandation

Et le Dieu de paix sera avec vous. »

A l’analyse du chapitre quatre, on peut se rendre compte que l’apôtre a premièrement abordé du premier verset au neuvième, la relation liant entre-eux les chrétiens de l’église à Philippe et leur en fit part de ses exhortations et souhaits ; et deuxièmement, allant du verset dix au dix-neuvième, l’apôtre Paul met en évidence, l’attention de la congrégation en ce qui le concerne étant dans les geôles à Rome. En Philippiens 4 :10 il introduit l’affaire en disant : « J’ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur de ce que vous avez pu enfin renouveler l’expression de vos sentiments pour moi ; vous y pensiez bien, mais l’occasion vous manquait. » La formulation de ce texte pousse à de nombreux commentaires. L’apôtre aurait pu tout simplement écrire : « J’ai éprouvé la joie … de ce que vous avez renouvelé l’expression de vos sentiments pour moi ; … merci. » Mais notez bien qu’il ajoute

a)       Une grande joie… Il s’agissait d’une joie débordante qui ne se réfère pas à la valeur ou la quantité du nouveau don reçu, mais de l’amour qui l’a occasionné.

b)      … dans le Seigneur… Il s’agissait, s’agit et s’agira toujours du cadre circonscrit dans lequel se baignent ceux qui ont accepté de vivre par l’amour de Jésus-Christ et de vivre dans l’amour de Jésus-Christ.

c)       … de ce que vous avez pu enfin renouveler l’expression de vos sentiments pour moi

                                                                                      i.       « Pouvoir enfin » dénote tout l’effort déployé face aux obstacles qui décourageraient les chrétiens de Philippe et feraient échouer la bonne volonté de porter secours à l’apôtre emprisonné. Ils ont pu enfin renouveler leurs sentiments, en dépit de tout. L’apôtre le reconnait et en a pris note.

                                                                                    ii.        « Renouveler » Oui renouveler puisque Paul dira au verset 16 « … vous m’envoyâtes déjà à Thessalonique, et à deux reprises, de quoi pourvoir à mes besoins. » Ce que firent les frères et sœurs de cette église relève de l’habitude.

                                                                                  iii.       « … l’expression de vos sentiments pour moi… » C’est en vérité chaleureux, affectueux, convivial, cordial, d’exprimer ses sentiments à l’égard de quelqu’un. A l’égard de Paul, les chrétiens de Philippe ont exprimé à la fois leur appréciation et leur compréhension. Ils ont apprécié ses qualités chrétiennes, ses actions évangéliques et les résultats missionnaires. Notons en effet que les chrétiens de cette église ont, entre autres, exprimé un sentiment collectif et généreux. Alors, Paul dira au verset 18 : « … J’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance… »

                                                                                  iv.        « … vous y pensiez… » C’est-à-dire vous aviez réfléchi à ma situation et l’avez considérée. Vous aviez muri vos réflexions et vous aviez décidé. Vous aviez collecté des dons et vous me les avez envoyés.

                                                                                    v.       « …bien… » Puisque votre action relève des ordonnes du christianisme et de son évangile. Jésus disait : Luc 3 :11 « … Que celui qui a deux tuniques partage avec celui qui n’en a point, et que celui qui a de quoi manger agisse de même. » Le prophète Esaïe disait déjà : Esaïe 58 :7a « Partage ton pain avec celui qui a faim, … » Il ajoutait Esaïe 58 :10-11 «   Si tu donnes ta propre subsistance à celui qui a faim, Si tu rassasies l’âme indigente, Ta lumière se lèvera sur l’obscurité, Et tes ténèbres seront comme le midi. L’Eternel sera toujours ton guide, Il rassasiera ton âme dans les lieux arides, Et il redonnera de la vigueur à tes membres ; Tu seras comme un jardin arrosé, Comme une source dont les eaux ne tarissent pas. » Vous y pensiez bien, car l’un des principes de l’évangile, c’est servir. Et servir c’est, à connotation diverse,

·        Assister ceux qui se trouvent dans le besoin (Paul) ;

·        Délivrer ceux qui sont dans le pétrin (les frères) ;

·        Sauver ceux que le diable a enchainé ; (les inconvertis).

                                                                                  vi.        Mais : Voilà le mot qui mit en évidence, la délivrance du blocage qui retardait l’assistance que les chrétiens de Philippe ont voulu donner à Paul. Voilà le mot qui traduit la libération des difficultés qui gênaient la réalisation de leurs sentiments.

                                                                                vii.       L’occasion vous manquait. Combien de tentatives ont-ils essayées, je ne sais Dieu le sait. Mais Boileau, par ses expériences écrivit :

Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage, 
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,

« J’ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur de ce que vous avez pu enfin renouveler l’expression de vos sentiments pour moi ; vous y pensiez bien, mais l’occasion vous manquait. » Philippiens 4 :10

              Si le verset dix est l’expression de la grande joie de l’apôtre Paul. Bien plus, le verset dix traduit l’expression du sentiment des chrétiens de Philippe. Mais la grande question, serait-ce seul, en raison de ses besoins que les chrétiens de Philippe ont pourvu des provisions ? Je dirai bien plus que c’était faire en sorte qu’en matière de subsistance, rien ne manque pour la propagation de l’évangile. Peut-être ils se disaient :

  • Que le prédicateur ne se taise faute de nourritures qui lui ravissent sa vigueur.
  • Que le prédicateur ne se taise faute de vêtements qui le forcent au rancart.
  • Que le prédicateur ne se taise faute d’une toilette qui chasse les semblables.

Cependant, aux versets 11-12, l’apôtre met aux arrêts bon nombre de profiteurs. Car il met en opposition la nécessité et la quantité, le besoin et la surabondance. Il écrit : « Ce n’est pas en vue de mes besoins que je dis cela, car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve.  Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette. »

Ce n’est pas en vue de mes besoins que je dis cela… Gloire à Dieu, que l’apôtre n’est plus vivant. En ce vingt-unième siècle, il serait l’objet de critiques diverses. Il serait taxé d’hypocrite puisqu’il écrivait. 1 Timothée 5 :17 « Que les anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à l’enseignement. » N’était-ce pas lui, Paul qui écrivait aux Thessaloniciens et disait :  1 Thessaloniciens 5 :12 « Nous vous prions, frères, d’avoir de la considération pour ceux qui travaillent parmi vous, qui vous dirigent dans le Seigneur, et qui vous exhortent. »  Et pour enfin le clouer au pilori il brandirait le passage adressé aux corinthiens 1 Corinthiens 9 :7 « Qui jamais fait le service militaire à ses propres frais ? Qui est-ce qui plante une vigne, et n’en mange pas le fruit ? Qui est-ce qui fait paître un troupeau, et ne se nourrit pas du lait du troupeau ? »

Heureusement, Paul appelé à être apôtre, Paul serviteur de Jésus-Christ, Paul esclave de Jésus-Christ, Paul ministre de l’Évangile, jamais il n’a été pasteur d’une église locale. Dieu lui a tout simplement demandé de proclamer son évangile pour le salut de quiconque croit, et d’instruire son peuple à faire ce qui est bien. Il pouvait dire : Ce n’est pas en vue de mes besoins que je dis cela… Il en donne explication : car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve… »

Voilà une parole de Paul qui susciterait bien des commentaires et discussions. Comment un humain pourrait-il accepter avec contentement les difficiles conditions d’existence.

Notons bien le verbe que l’apôtre a utilisé : « Apprendre » C’est en effet, acquérir par la maîtrise, l'entraînement et l'expérience, les moyens et possibilités qui servent à la bonne conduite dans la vie et de la vie. Être content de l’état où l’on se trouve, exige beaucoup car la bible dit : Proverbes 30 : 21-23 « Trois choses font trembler la terre, (Voir Esaïe 24 :19-20 - Les péchés des hommes Actes 4,24 La prière des chrétiens - Psaume 29 :8 La voix de l’Eternel) Et il en est quatre qu’elle ne peut supporter : Un esclave qui vient à régner, Un insensé qui est rassasié de pain, Une femme dédaignée qui se marie, Et une servante qui hérite de sa maîtresse. » Ce qui parait être une énigme, une ambiguïté, une charade pour certains, devrait plutôt les conduire à l’étude de la vie. Être content de l’état où l’on se trouve, exige :

·        Que l’on se mette à l’école de la vie.

·        Que l’on apprenne les leçons de la vie

·        Que l’on applique les leçons de la vie.

Et tirant le clou de sa poche, l’apôtre ajoute : « … Je sais vivre dans l’humiliation… » Se rappelant des jours heureux il eut à dire : « … je sais vivre dans l’abondance… » Et d’une vie mixée d’assurance et de péril, de douceur et de douleur, de joie et de peine, il devait dire enfin : « … En tout et partout j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette. » 

 

Au verset treize l’apôtre Paul écrit : « Je puis tout par Celui qui me fortifie. »  A lancer ou écrire une telle phrase, c’est lancer une bombe dans l’air. C’est un coup de tonnerre qui s’éclate. C’est inconcevable. C’est incroyable qu’un homme en prison, dépourvu de ses libertés d’actions ; surveillé à ses moindres gestes, puisse dire sans craindre d’être la risée de ses détracteurs, qu’il soit capable de tout.

Par de tels propos, l’apôtre évoque très clairement :

a)       La possibilité de pouvoir accomplir quelque chose.

b)      La capacité à pouvoir réaliser quelque chose.

c)       Le pouvoir à entreprendre quelque chose.

d)      La puissance de parvenir à la réalisation de quelque chose.

Et quoi ? Je n’en sais rien. Dieu en sait tout.

             

Il importe de considérer cette phrase superbe de Paul à deux niveaux : Au point de vue Universelle premièrement, indépendamment du contexte, puisqu’il s’agit d’un texte à connotation générale en ce qui concerne la puissance que Dieu donne à tous ses serviteurs ; mais bien plus au point de vue personnelle, deuxièmement. Et là, de manière stricte en ce qui concerne le contexte dans lequel, l’apôtre a lancé cette assertion.

 

C’est considérer la provision générale que Dieu a faite à la faveur de tout être vivant à la surface de la terre ; 1) provision matérielle et spirituelle, 2) provision sécuritaire et salutaire ; 3) provision temporelle et éternelle. Du nombre, l’apôtre est compté et peut déclarer : Je puis tout par Celui qui me fortifie.

 

Je puis tout : ce serait dire, quoiqu’en prison, je peux encore me nourrir spirituellement de la bonne nouvelle de l’évangile. A nous de nous en nourrir.

Je puis tout : ce serait dire, alors que mes pieds sont dans les chaines, mais ma langue peut et doit verbalement proclamer l’évangile. A nous de le proclamer.

Je puis tout : ce serait dire, que mes paroles sont sources de repentance, de conversion et de régénération. A nous d’agir pareillement.

Je puis tout : ce serait dire, tout ce que je devais et dois faire, encore je le fais. A nous de jouer.

« Je puis tout par Celui qui me fortifie. » 

 

En effet, la seconde partie de son assertion laisse entrevoir le puissant moyen qui le porte à écrire une telle phrase. L’apôtre fait référence à Celui qui le fortifie. Qui donc est ce personnage qui le fortifie dans sa prison ? Serait-ce Timothée ? non. Serait-ce Epaphrodité ? non. Serait-ce un des soldats qui par pitié le console ? non.

 

L’apôtre se réfère à Dieu, son Seigneur et son Maitre ; l’Eternel, Celui dont le Psalmiste écrit : Psaumes 61 :3 « Car Tu es pour moi un refuge, Une tour forte, en face de l’ennemi. » Celui duquel Salomon écrit : Proverbes 18 :10 « Le nom de l’Eternel est une tour forte ; Le juste s’y réfugie, et se trouve en sûreté. » Celui qui en raison de sa divinité, son autorité, son pouvoir, sa puissance, le Psalmiste David dit en sept fois au Psaumes 29, que :

a)       La voix de l’Eternel retentit sur les eaux, Le Dieu de gloire fait gronder le tonnerre ; L’Eternel est sur les grandes eaux.

b)      La voix de l’Eternel est puissante,

c)       La voix de l’Eternel est majestueuse.

d)      La voix de l’Eternel brise les cèdres ;

e)       La voix de l’Eternel fait jaillir des flammes de feu.

f)         La voix de l’Eternel fait trembler le désert ; L’Eternel fait trembler le désert de Kadès.

g)       La voix de l’Eternel fait enfanter les biches, Elle dépouille les forêts.

Se référant à Celui qui le fortifie, l’apôtre fait référence à Celui qui :

a)       Donne la force à son peuple. Psaume 29 :11a

b)      Bénit son peuple. Psaumes 29 :11b

c)       Celui qui rend heureux son peuple. Psaumes 29 :11c

Se référant à Celui qui le fortifie, l’apôtre fait référence à Celui qui :

a)       Prit soin de Moise dans une corbeille de jonc.

b)      Protégea David de Goliath

c)       Protégea les trois jeunes hébreux dans une fournaise ardente.

d)      Protégea Daniel dans la fosse aux lions

Se référant à Celui qui le fortifie, l’apôtre fait référence à Celui qui :

a)       Envoya des esprits à son service pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? Hébreux 1 :14 

Universellement, il en est de même pour tous les serviteurs de Dieu qui devaient emprunter de Paul ces paroles et dire de manière personnelle : « Je puis tout par Celui qui me fortifie. »

Toutefois, il importe de passer de l’universel au personnel. Il importe de placer le texte dans son contexte pour percer l’idée qui traversait la pensée de Paul.  Il dit au verset douze « Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette… (Idée strictement classée au regard de tout ce qui est matériel) Il dit au verset quatorze « Cependant vous avez bien fait de prendre part à ma détresse. » C’est encore au matériel qu’il semble se référer. Comment donc expliquer le texte intercalé, celui du verset treize. « Je puis tout par Celui qui me fortifie. » Quelle suite logique ? quelle classification méthodique ? et quel lien idéologique, rattachent ce verset à celui qui le précède et celui qui le suive ?

Voilà, qui nous porte à des considérations :

Au point de vue personnelle et matérielle.

En ce qui le concerne, l’apôtre sait que Dieu dispose de moyens pour le fortifier.  Tenaillé dans sa chair, l’apôtre nous rappelle en 2 Corinthiens 12 :9 que Dieu intervint et le réconforta. Il pouvait entendre Dieu lui dire : « Ma grâce te suffit ». C’était en sa faveur, la mise en exercice d’un package : A côté de la grâce commune, il pouvait à la fois jouir non seulement de la grâce salvatrice, mais aussi : la grâce libératrice, la grâce protectrice, etc…

 Alors il dira : « Je puis tout par Celui qui me fortifie. C’est dire : Loin de vous hommes de la terre, Je peux tenir… En dehors de vous, poussière de la terre, Je peux résister… privé de vos boissons, messieurs et dames, Je peux me désaltérer… Sans vos légumes et vos fruits, je peux manger… Dépourvu de vos vêtements, je puis m’habiller. Hors de vos soins, je peux me consoler et réjouir.

Eh ! Paul, êtes-vous un esprit ou un homme ? Et Il dirait à nouveau : « Je puis tout par Celui qui me fortifie ». C’est dire :

a)       Je peux tenir par Celui qui donne la nourriture à toute chair. Psaumes 136 :25a

      • A ceux qui objecteraient il rapporterait les paroles de Jésus à ceux qui Le suivaient : Matthieu 6 :26 « Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. »

b)      Je peux résister par Celui qui nourrit ses bien-aimés pendant leur sommeil. Psaumes 127 :2 « En vain vous levez-vous matin, vous couchez-vous tard, Et mangez-vous le pain de douleur ; Il en donne autant à ses bien-aimés pendant leur sommeil. »

c)       Je peux me désaltérer dans des lieux arides et sans eau. Car Dieu a déjà fait jaillir de l’eau d’un rocher.  Deutéronome 8 :15

      • Psaumes 78 :15 « Il fendit des rochers dans le désert, Et il donna à boire comme des flots abondants… » Psaumes 78 :16 « Du rocher Il fit jaillir des sources, Et couler des eaux comme des fleuves. » Psaumes 105 :41 « Il ouvrit le rocher, et des eaux coulèrent ; Elles se répandirent comme un fleuve dans les lieux arides. »

d)      Je peux manger à satiété, par Celui qui

      • Nourrit son peuple par la manne dans le désert. Exode 16 :35
      • Nourrit Elie par des corbeaux. 1 Rois 17 :6
      • Prit soin de la veuve de Sarepta. 1 Rois 17 :15-16
      • Ranima la force vitale de ce ceux qui Le suivaient en multipliant cinq petits et deux poissons, nourrissant cinq mille hommes sans compter les femmes et les enfants. Matthieu 14 :21

e)       Je peux m’habiller par Celui qui fit des vêtements pour revêtir Adam et Eve. Genèse 3 :21 « L’Eternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit. »

f)        Je peux me consoler et réjouir par Celui qui me déclara : « ma grâce te suffit. » 2 Corinthiens 12 :9a

« Je puis tout par Celui qui me fortifie. »  Par ces paroles, l’apôtre se réfère à Celui qui, sur la route de Damas, l’a saisi par sa toute-puissance, l’assujettit à son autorité ; le pardonne par sa bienveillance et le sauve par sa grâce.

Puisqu’Il est le même, hier aujourd’hui et éternellement. L’apôtre dit, avec arrogance, ostentation et fierté : 1) Au point de vue universelle et spirituelle. 2) Au point de vue personnelle et matérielle : « Je puis tout par Celui qui me fortifie »

 

 

Toutefois l’apôtre enchaine au verset 14 écrivant : « Cependant vous avez bien fait de prendre part à ma détresse. »

Cependant : voilà un mot qui attire l’attention, un mot qui sert à introduire une pensée nouvelle, tenant compte de l’idée qui la précède. Cependant : c’était pour dire aux philippiens :

Bien que je déclare : « Je puis tout par Celui qui me fortifie »

    • Je ne saurais sous-estimer votre souci en ce qui me concerne.
    • Je ne saurais oublier ce que vous faites pour me soutenir.
    • Je ne saurais oublier que vous dépêchiez Timothée et Epaphrodite pour me secourir.
    • Je ne puis nier que pour mon bien, de vous le Seigneur S’est servi.

Toutefois, je veux que vous sachiez, je ne suis pas du nombre des parasites, des pillards, des exploiteurs et des sangsues. Aussi bien, Je ne suis pas du nombre des ingrats. Je ne suis pas du nombre des insatisfaits. A vous tous, philippiens, Je suis reconnaissant. « …vous avez bien fait… »

 Par vos gestes, Vous avez répondu et agi conformément aux normes de l’évangile :  Notez bien frères et sœurs bien-aimés :

  • C’est l’Esprit qui m’a fait écrire aux Colossiens, leur disant : Colossiens 3 :13 « Supportez-vous les uns les autres, … »
  • C’est l’Esprit qui me fait dire aux Thessaloniciens : 1 Thessaloniciens 4 :18 « Consolez-vous donc les uns les autres… »
  • C’est le Seigneur qui nous dit : Jean 13 :34 « Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; … »

L’apôtre Jean ajoute, 1 Jean 4 :12 « … si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous. » « Vous avez bien fait… »

Vous avez bien fait : C’est le compliment :

a)       D’un père à son fils qui réalise ses travaux.

b)      D’une mère à sa fille qui s’acquitte de sa mission.

c)       D’un général à sa troupe qui vainquit l’ennemi.

d)      D’un leader dont les disciples ont été fidèles à la tâche.

e)       De Jésus-Christ aux victorieux lors de son retour.

                                                                                      i.       Matthieu 25 :21 « Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur ; … »

Aux Philippiens, l’apôtre dit de manière spécifique en ce qui le concerne : « Vous avez bien fait de prendre part à ma détresse. »

Prendre part :

a)       Ce n’est pas que, par pitié, ils se cachent pour laisser couler des larmes et éclater en sanglots.

b)      Ce n’est pas qu’ils se rendirent à Rome pour se faire aussi emprisonner et peiner avec Paul.

c)       C’est le fait de compatir à la douleur de Paul, de s’associer pour la consolation de Paul et contribuer au bien-être de Paul.

Surement les philippiens comprendraient bien ce verset de l’auteur de l’épitre aux Hébreux qui écrivait : Hébreux 13 :16 « Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité, car c’est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir. »

Mais qu’est-ce qui explique que les philippiens prennent part à la détresse de l’apôtre ? Souvenez-vous du lien fraternel qui les unissait à Paul. Souvenez-vous de ce que l’apôtre disait à ces frères.

a)       « … je vous porte dans mon cœur, … » Philippiens 1 :7

                                                                        i.       Expression de la sensibilité de Paul à leur égard.

b)      « … vous … tous participez à la même grâce que moi. » Philippiens 1 :7

                                                                        i.       Expression du lien éternel qui les enchaine.

c)       « … je vous chéris tous avec la tendresse de Jésus-Christ. » Philippiens 1 :8

                                                                        i.       Expression du sentiment d’amour qui les unit.

Ainsi donc, savoir que par leurs manières Paul sera soulagé, voilà qui également les soulagerait. Savoir que par leurs démarches Paul sera réconforté, voilà qui également les réconforterait. Alors pour que l’apôtre ne se sente pas délaissé, pour qu’il ne soit plus angoissé, pour qu’il n’expérimente pas tristesse sur tristesse, les philippiens ont pris part à sa détresse et lui envoyèrent de quoi satisfaire à ses besoins.

L’apôtre, ayant compris la démarche des Philippiens devait les complimenter ; leur disant : « … vous avez fait bien de prendre part à ma détresse. »

Il surenchérit et dit aux versets quinze et seize : « Vous le savez vous-mêmes, Philippiens, au commencement de la prédication de l’Evangile, lorsque je partis de la Macédoine, aucune Eglise n’entra en compte avec moi pour ce qu’elle donnait et recevait ; vous fûtes les seuls à le faire, car vous m’envoyâtes déjà à Thessalonique, et à deux reprises, de quoi pourvoir à mes besoins. »

Ces versets font référence à la libéralité exercée par l’église primitive : La bible rapporte : Actes 11 :29 « Les disciples résolurent d’envoyer, chacun selon ses moyens, un secours aux frères qui habitaient la Judée. »

Ces versets font référence à la libéralité chez les corinthiens

2 Corinthiens 8 :2 « Au milieu de beaucoup de tribulations qui les ont éprouvées, leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont produit avec abondance de riches libéralités de leur part. »

Toutefois, il importe de noter que dans la situation de Paul dans la prison à Rome, comme ce fut le cas tandis qu’il était à Thessalonique, seuls les philippiens ont eu souci de le soutenir. « Vous avez bien fait, dit-il, de prendre part à ma détresse. »

Il est important de noter en passant qu’il est bon, et recommandable de faire du bien à son prochain. Car :

a)       Celui qui donne révèle un noble sentiment 

b)      Celui qui donne sème une graine précieuse et fructueuse.

c)       Celui qui donne espère une abondante récolte dans les jardins terrestres et célestes.

« Vous avez bien fait, dit Paul, de prendre part à ma détresse. »

Question : Que ferons-nous par rapport à nos frères ?

              « Vous avez bien fait, dit Paul, de prendre part à ma détresse. » Philippiens 4 :14 Ce texte est conforme à la parole sacrée, écrite par l’auteur de l’épitre aux Hébreux, au verset trois du treizième chapitre. Là, il dit : « Souvenez-vous des prisonniers, comme si vous étiez aussi prisonniers ; de ceux qui sont maltraités, comme étant aussi vous-mêmes dans un corps. »

« Vous avez bien fait, dit Paul, de prendre part à ma détresse. » Philippiens 4 :14. L’idée de ce texte dans son application est apparente à celles que l’apôtre a partagée avec les chrétiens de l’église à Corinthe (1 Corinthiens 9 :6-14) ; apparente à celle partagée avec Timothée quand il écrit : « Que les anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à l’enseignement. » 1 Timothée 5 :17 

Philippiens, « Vous avez bien fait, dit Paul, de prendre part à ma détresse. » Cependant, au verset dix-sept de Philippiens le chapitre quatre, Paul dit très clairement pour que tous saisissent bien la pensée suprême qui le traverse du verset 10 au verset 18 ; et qu’enfin il trouve la meilleure façon à l’exprimer. Il écrit : « Ce n’est pas que je recherche les dons ; mais je recherche le fruit qui abonde pour votre compte. »

C’est enfin dire aux frères et sœurs de l’église à Philippe, comprenez bien, mes pensées ne se portent pas sur les dons. Je dis non ; ce ne sont pas des dons que je convoite et qui me poussent au ministère. Non, jamais, au grand jamais, Je ne me jetterai pas pour un salaire dans l’égarement de Balaam.

·        Je ne suis pas du nombre des chiens voraces et insatiables dont fait mention Esaïe, dans la prophétie révélée en Esaïe 56 :11.

·        Je ne suis pas du nombre des pasteurs d’Israël, qui se paissaient eux-mêmes selon Ezéchiel 34 :2.

·        Je ne suis pas du nombre de ceux que le Psalmiste se réfère quand il rapporte les paroles de l’Eternel, disant : Psaumes 53 :4 « …ont-ils perdu le sens ? Ils dévorent mon peuple, ils le prennent pour nourriture … »

·        Je ne suis pas du nombre de ceux dont j’ai fait mention en Philippiens 3 :19, de qui je vous disais « … ils ont pour dieu leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte, ils ne pensent qu’aux choses de la terre. »

Philippiens, vous avez bien fait, mais : « Ce n’est pas que je recherche les dons… »

Peut-être les chrétiens de Philippe lui demanderaient, mais que cherchez-vous Paul ? Nous savons qu’ils sont nombreux ceux qui annoncent Christ par des motifs qui ne sont pas purs. Nous savons bien plus, que d’autres prêchent par envie, par esprit de dispute ; Nous savons que certains ont à la pensée de vous susciter quelque tribulation dans vos liens. Mais vous Paul, que cherchez-vous ? Et ç’aurait été à Paul de répondre : Frères et sœurs philippiens, vous devez vous rendre compte et je tiens à vous faire comprendre que

a)       Ma motivation ne se réfère pas à des intérêts personnels, mais à Christ et la propagation de son évangile.

                                                                        i.       Car c’est moi qui ai écrit aux Colossiens leur disant : Colossiens 1 :27 « … Christ en vous, l’espérance de la gloire. »

b)      Mon ministère ne se réfère pas aux biens de la terre, mais aux trésors du ciel.

                                                                        i.       Aux Colossiens j’ai également dit : Colossiens 3 :2 « Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre. »

c)       L’objet de mon ministère ne se réfère pas à vos biens, mais au salut de votre âme.

                                                                        i.       Le Seigneur lui-même disait : Matthieu 16 :26 « Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? ou, que donnerait un homme en échange de son âme ? »

Les raisons qui incitent Paul à écrire sous l’onction du Saint-Esprit, sont ici, clairement exprimées : « Ce n’est pas que je recherche les dons ; mais je recherche le fruit qui abonde pour votre compte. »

Ce que je cherche :

a)       C’est le fruit qui abonde pour votre compte.

b)      C’est le résultat de la semence plantée en vous.

c)       C’est la fleur qui répande la suavité de votre parfum.

d)      C’est que vous soyez dans le temps ma joie et dans l’éternité ma couronne.

e)       C’est que l’œuvre commencée en vous, soit parfaite pour le jour de Jésus-Christ.

Du verset dix-sept au verset dix-huit, nous allons noter la nuance intelligente et éclairée de l’apôtre. Nous allons noter son approche juste, correcte et géniale. Quand il écrit : « Ce n’est pas que je recherche les dons ;(exaspération) mais je recherche le fruit qui abonde pour votre compte (Atténuation) » Et qu’il ajoute « J’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, … (Félicitation) » Nous découvrons chez l’apôtre :

a)       Du génie dans la communication

b)      La souplesse dans la précision.

c)       La douceur dans la vérité.

d)      L’habilité dans la gratitude.

« J’ai tout reçu… » : Par cette courte phrase l’apôtre confirme la prophétie de Joel. Joël 2 :24 « Les aires se rempliront de blé, Et les cuves regorgeront de moût et d’huile. » L’apôtre confirme les paroles de Salomon Proverbes 3 :10 « Alors tes greniers seront remplis d’abondance, Et tes cuves regorgeront de moût. » J’ai tout reçu…

« …je suis dans l’abondance… »  C’est ici la confirmation du Psalmiste David qui disait : Psaumes 23 :1 « L’Eternel est mon Berger, je ne manquerai de de rien. » Par cette courte phrase, l’apôtre Paul semble voir ses geôliers saliver à la vue de ses provisions. Cela confirme la parole de David au Psaumes 23 :5 « Tu dresses devant moi une table, En face de mes adversaires ; … » Je suis dans l’abondance.

« J’ai été comblé de biens… » C’est dire : Je ne suis pas n’importe qui. C’est la confirmation de paroles du cantique CEF # 155 ou l’auteur semble rapporter des paroles de Dieu pour dire à son serviteur : « … Ne t'occupe plus que de Moi, Et Je dirigerai ta vie, Et Je m'occuperai de toi. »

« … en recevant par Epaphrodite »

  • Epaphrodite : Un collaborateur de Paul, un frère, un compagnon d’œuvre et de combat, selon Philippiens 2 :25 

« … ce qui vient de vous comme un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte, et qui lui est agréable. » Ici l’apôtre emploie l’adverbe « comme » non pour exprimer la ressemblance mais pour exprimer l’intensité de l’acte posé par les chrétiens de Philippe. Il parle de :

a)      Un parfum de bonne odeur.

                                                                        i.       C’est dire aux frères et sœurs de l’église à Philippe que leur geste lui laisse un souvenir inoubliable ; un savoir-vivre exemplaire, une fraternité réelle. La senteur de ces provisions me fait respirer le doux parfum de votre amour.

b)      Un sacrifice que Dieu accepte.

                                                                        i.       Oui Dieu approuve le sacrifice généreux consenti pour le bien du prochain. C’est bien le Seigneur qui disait : Luc 3 :11 « … Que celui qui a deux tuniques partage avec celui qui n’en a point, et que celui qui a de quoi manger agisse de même. »

c)      Un sacrifice agréable à Dieu.

                                                                        i.       L’auteur de l’épitre aux Hébreux écrit : Hébreux 13 :16 « Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité, car c’est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir. »

Ce n’est pas sans raison que le conseil d’un homme sage se lit en Ecclésiaste 11 :1 « Jette ton pain sur la face des eaux, car avec le temps tu le retrouveras ; … » Ce n’est pas sans raison que l’écriture nous dit : Romains 12 :13a « Pourvoyez aux besoins des saints… » Ce n’est pas sans raison que Paul écrit en Galates 6 :10 « Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi. »

              Au verset dix-neuf l’apôtre prononce des propos formidables et extraordinaires. Il écrit : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. »

L’exploration de ce texte nous réfère à un rapport de degré.

 

I)                       UN DEGRE DE RELATION

Il importe de noter que le terme « mon » ne sert pas à exprimer en toutes circonstances ou toutes occasions l’idée de possession. S’il est utilisé pour exprimer son avoir, sa possession, c’est simplement dans le cadre strict de choses et de biens. Mais, utilisé par rapport à une personne, il ne traduit pas l’idée de possession. Encore moins, personne ne peut prétendre posséder Dieu. Il est grand, l’homme est petit. Il est infini, l’homme est fini. Il est éternel, l’homme n’est qu’un souffle. L’expression « mon Dieu » utilisé par les serviteurs de Dieu évoque de préférence l’idée de relation.

Il nous faut ajouter que, le rapport liant un serviteur d’avec son Dieu au point de mentionner : « Et mon Dieu… » est loin de la liaison des relations humaines, des relations publiques, des relations diplomatiques. C’est le lien d’un fils d’avec son Père ; d’un serviteur d’avec son Maitre. A travers l’histoire, la bible révèle la relation de nombreux serviteurs avec Dieu. Pour décrire cette relation, l’expression « mon Dieu » est rapporté 141 fois dans les saintes écritures. Notons en effet, tout le privilège, toutes les possibilités, et même tout le pouvoir qui en découle :

En raison du degré de relation d’Elie d’avec son Dieu, l’enfant d’une veuve revint à la vie.

  • Elie et l’enfant d’une veuve : 1 Rois 17 :20 « Puis il invoqua l’Eternel, et dit : Eternel, mon Dieu, est-ce que tu affligerais, au point de faire mourir son fils, même cette veuve chez qui j’ai été reçu comme un hôte ? » 1 Rois 17 :21 « Et il s’étendit trois fois sur l’enfant, invoqua l’Eternel, et dit : Eternel, mon Dieu, je t’en prie, que l’âme de cet enfant revienne au dedans de lui ! » 1 Rois 17 :22 « L’Eternel écouta la voix d’Elie, et l’âme de l’enfant revint au dedans de lui, et il fut rendu à la vie. »

En raison du degré de relation de Josué avec son Dieu : il arrêta le soleil.

  • Evénement prouvé de manière scientifique. Des astronautes de la NASA basés dans le Maryland aux États-Unis ont cherché à retracer l'historique des positions du soleil, de la lune et des planètes dans l'espace, afin de ne pas placer un satellite dans l'orbite potentielle de l'un de ces astres. L’alerte des ordinateurs utilisés ont dénoté un manque de vingt-quatre heures à l’histoire du temps.  Ils ont dû se référer à la bible pour reconnaitre que Josué a bloqué le système solaire.  Il a bloqué pendant 23heures 20 minutes, la marche de l’univers. Il s’agissait de la puissance de la parole d’un serviteur de Dieu en raison du degré de sa relation avec Dieu.
  • Josué 10 :12-14 « 12 Alors Josué parla à l’Eternel, le jour où l’Eternel livra les Amoréens aux enfants d’Israël, et il dit en présence d’Israël : Soleil, arrête-toi sur Gabaon, Et toi, lune, sur la vallée d’Ajalon ! 13 Et le soleil s’arrêta, et la lune suspendit sa course, Jusqu’à ce que la nation eût tiré vengeance de ses ennemis. Cela n’est-il pas écrit dans le livre du Juste ? Le soleil s’arrêta au milieu du ciel, Et ne se hâta point de se coucher, presque tout un jour. 14 Il n’y a point eu de jour comme celui-là, ni avant ni après, où l’Eternel ait écouté la voix d’un homme ; car l’Eternel combattait pour Israël. » (Un degré de relation !

 

En raison du degré de relation du prophète Esaïe d’avec son Dieu, il fit mention à Ezéchias d’un signe que l’Eternel allait le guérir.

  • Ezéchias avait dit à Esaïe : 2 Rois 20 :8 « A quel signe connaîtrai-je que l’Eternel me guérira, et que je monterai le troisième jour à la maison de l’Eternel ? 9 Et Esaïe dit : Voici, de la part de l’Eternel, le signe auquel tu connaîtras que l’Eternel accomplira la parole qu’il a prononcée : L’ombre avancera-t-elle de dix degrés, ou reculera-t-elle de dix degrés ? 10 Ezéchias répondit : C’est peu de chose que l’ombre avance de dix degrés ; mais plutôt qu’elle recule de dix degrés. 11 Alors Esaïe, le prophète, invoqua l’Eternel, qui fit reculer l’ombre de dix degrés sur les degrés d’Achaz, où elle était descendue. »

Ici, il est important de rappeler que, si Josué avait bloqué le système solaire pendant 23h20m, les 40 minutes complémentaires pour totaliser la journée manquante s’expliquent par le recul des 10 degrés rapportés en 2 Rois 20 :10. (10*X1440m/360*=40minutes)

Il est important de noter la puissance de la parole d’un serviteur en raison du degré de sa relation avec Dieu

Notons par ailleurs : le degré de relation d’un serviteur avec Dieu lui accorde de grands pouvoirs, pouvoirs au-delà de toute pensées humaines. Jésus disait aux disciples :

  • Matthieu 18 :18 « Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel… »
  • Luc 17 : 6 « Et le Seigneur dit : Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à ce sycomore : Déracine-toi, et plante-toi dans la mer ; et il vous obéirait. »
  • Matthieu 17 :20 « … Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle se transporterait ; Rien ne vous serait impossible »

Ainsi donc, par la relation liant l’apôtre Paul avec son Dieu, il pouvait assurer les frères et sœurs de l’église à Philippe de ce qui va se produire en leur faveur. « Et, dit-il, mon Dieu pourvoira à tous vos besoins… »

II.- •      POURVOIRA : UN DEGRE D’AFFIRMATION

Oui, en raison de la relation de l’apôtre avec Dieu, il utilise avec assurance le verbe pouvoir. A utiliser ce verbe, c’est mettre quelqu'un en possession de ce qui lui est nécessaire ou utile. C’est fournir à quelqu’un ce qu’exige sa situation. C’est doter quelqu'un de quelque chose d'agréable, et avantageux. Et, mon Dieu pourvoira… dit Paul.

Employé au futur simple du mode indicatif, l’apôtre indique donc aux Philippiens par ce verbe, que Dieu exécutera sa demande. D’où lui vient cette assurance ? Il importe de se rendre compte que l’assurance de l’apôtre trouve ses références et ses racines dans les propos du Seigneur qui disait aux disciples :

  • Jean 15 :7 « Si vous demeurez en Moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. » Alors l’apôtre peut écrire : « Et, mon Dieu pourvoira… »
  • Jean 14 :13 « … et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. » » Alors l’apôtre peut écrire : « Et, mon Dieu pourvoira… »

Redisons-le : par la relation liant l’apôtre Paul avec son Dieu, il pouvait assurer les frères et sœurs de l’église à Philippe de ce qui va se produire en leur faveur. « Et, dit-il, mon Dieu pourvoira à tous vos besoins… »

III.- À TOUS VOS BESOINS : UN DEGRE DE SOLUTION / D’ACCUMULATION

Les besoins de l’homme sont multiples et de divers ordres.  La vie durant, ils se succèdent. Les uns, plus coriaces que les autres, ils angoissent l’esprit, étreignent le cœur et enténèbrent la pensée. Et cela, autant que les portes de sorties sont verrouillées, et les solutions voulues, inconcevables. Ils forment le paquet de la problématique de vie.

Mais : Dieu a tout planifie pour la solution des besoins ou problèmes temporels

Osant dire : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins… » Paul, vint-il à sa pensée le problème des enfants d’Israël et la solution ?

a)       Un problème national : L’esclavage en Egypte, Ce fut un problème qui tiraillait les enfants d’Israël ? Et :

·        Avant le désert et la mer Rouge, Dieu a planifié la solution. Il a prévu Canaan, la ville du lait et du miel.

Osant dire : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins… » Paul, vint-il à sa pensée le problème de Sara et la solution ?

b)      Un problème familial : La stérilité de Sara, Ce fut un problème pour le couple Abraham ? Alors,

·        Qu’avant la naissance d’Ismaël. Dieu a planifié la solution. Dieu avait promis Issac ? Il a prévu Israël, son peuple par la lignée de Jacob.

Osant dire : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins… » Paul, vint-il à sa pensée le problème de l’humanité et la solution ?

c)       Un problème mondial : La ruse du serpent, Ce fut un problème pour l’humanité ? Alors,

·        Avant de créer Adam et Eve tout a été préparé pour qu’ils soient heureux dans l’abondance. A l’inverse qui se produisit, à la situation gâtée, d’avance Dieu planifia la solution. Il a prévu l’enfant de Bethléem pour le salut de l’homme.

Non seulement : Dieu a tout planifié pour la solution des besoins ou problèmes temporels ; aussi : Dieu a tout planifié pour la solution du problème éternel.

Une chose est certaine. Paul pouvait dire aux chrétiens de l’Eglise à Philippe : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins » puisqu’il savait que l’Eternel disait à l’adversaire :

Genèse 3 :15 « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. »

a)      Je mettrai inimitié entre toi et la femme, : C’était la prophétie de l’hostilité qui règnerait entre le démon malfaisant, et l’épouse de Jésus-Christ ; l’inimitié est grande entre l’adversaire et l’église de Jésus-Christ. L’adversaire est la source de nos problèmes. La solution se retrouvent dans les promesses de l’Eternel.

b)      Entre ta postérité et sa postérité : Les démons se multiplient, s’incarnent par des mediums ; l’inimitié flagrante a valu à Jésus-Christ, l’enfant de Marie, les dures souffrances de la crèche à la croix.

c)      Celle-ci t’écrasera la tête : Par la puissance de Dieu cet enfant, recherché par Hérode, exilé en Egypte, grandi à Nazareth, trahi par des proches a écrasé la tête de l’adversaire en ressuscitant du tombeau. (Prémices et préfiguration de notre propre résurrection) Mais en attendant, pas sans danger pour sa suite… et c’était prévu.

d)      Tu lui blesseras le talon. Que de blessés dans l’église le talon. Que de blessés dans cette guerre.

Mais la valeur de ce texte à connotation multiple, nous rassure que : 1) Dieu a tout planifié pour la solution des besoins et problèmes temporels ; 2) Dieu a tout planifié pour la solution des besoins et du problème éternel.

Et le texte de l’apôtre de l’apôtre Paul en Philippiens 4 :19 résonne en écho : « Et mon Dieu pourvoira à tous besoins… »

IV.- SELON SA RICHESSE : UN DEGRE D’EXTRAPOLATION / DE POSSESSION

En effet l’apôtre Paul aurait pu tout simplement dire : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins » et les Philippiens seraient bien contents de savoir que Paul adresse en leur faveur une telle prière à Dieu. Mais à lire la seconde idée évoquée aux versets 19, en écrivant : « …selon sa richesse » Cela étonne et émerveille les philippiens. Car le terme selon traduit l’idée que la faveur demandée par Paul c’est

a)       En fonction des richesses de Dieu.

b)      En tenant compte des richesses de Dieu.

c)       En proportion des richesses de Dieu.

Cette phrase lancée par Paul devait, en vérité, porter les philippiens à rêver. Et, parler de richesse, c’est exprimer l’état de possession de biens en abondance. Richesse de Dieu : wow, diraient les chrétiens de l’église à Philippe.

Alors la réflexion est profonde, Car au cours de certains entretiens, ils se diraient : pour certains hommes, la richesse : c’est le fruit de dures années de labeur. Pour d’autres c’est l’héritage qui leur en donne droit. Pour d’autres encore, c’est le résultat de transactions louches et douteuses à travers le temps.

Mais, si la richesse pour l’homme se réalise par accumulation :

Premièrement sur le plan matériel : Accumulation de biens immobiliers ; Thésaurisation de capitaux (monnaie, billets de banque, objets précieux, œuvres d'art, etc…) ;

Deuxièmement sur le plan intellectuel : accumulation de connaissances.

Troisièmement sur le plan naturel : Accumulation de ressources.

En vérité, la richesse de Dieu est de source différente :

a)       Elle est spirituelle, c’est-à-dire de source puissante : La bible nous dit : Dieu est Esprit

b)      C’est l’œuvre grandiose de sa création.

·        En sept occasions de Genèse 1 :1 à Genèse 1 :24 : Dieu dit qu’une chose soit faite et la chose est faite. Et tout cela a constitué et constitue encore l’énorme richesse que Dieu possède.

En effet, si le fabriquant est propriétaire de ses œuvres ; si les artistes et les écrivains ont droit d’auteurs de leurs œuvres produites ; Dieu est incontestablement le seul et unique propriétaire de l’univers crée par sa propre parole. La bible déclare : Genèse 1 :1a « Au commencement Dieu créa… »

Ainsi donc, l’apôtre a pu parler de la richesse de Dieu, parce qu’il connait bien les paroles du Psaumes 24 :1 « A l’Eternel la terre et ce qu’elle renferme, Le monde et ceux qui l’habitent ! »

Il connait les paroles du Psaumes 95 :3-5 ou il est écrit : « l’Eternel est un grand Dieu, Il est un grand roi au-dessus de tous les dieux. Il tient dans sa main les profondeurs de la terre, Et les sommets des montagnes sont à Lui. La mer est à Lui, c’est lui qui l’a faite ; La terre aussi, ses mains l’ont formée. »

Il connait bien les paroles de Deutéronome 10 :14 « Voici, à l’Eternel, ton Dieu, appartiennent les cieux et les cieux des cieux, la terre et tout ce qu’elle renferme. »

Le peu que nous pouvons énumérer de l’œuvre, c’est ce que nous voyons et ce que les recherches scientifiques nous révèlent.

Alors nous disons premièrement que : Dieu crée et possède :

·        Les richesses célestes, comprenant :

a)              Les galaxies constituées de milliards d’étoiles, de poussières interstellaires

b)              Les planètes découvertes et celles perdues dans l’espace infinie de l’univers.

Bien que David, tenant compte de la complexité de l’homme dans sa formation, se reconnait comme une créature merveilleuse, il déclara au Psaumes 8 :4-5 « Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, La lune et les étoiles que tu as créées :  Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? »

Nous disons deuxièmement que : Dieu crée et possède

  • Les richesses terrestres, comprenant :

Les plantes alimentaires, les arbres fruitiers, les bois forestiers etc…

c)              Genèse 1 :11 Dieu parla : « Dieu dit : Que la terre produise de la verdure, de l’herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi. »

Nous disons troisièmement que : Dieu crée et possède

  • Les richesses souterraines, comprenant :

Les mines d’or, l’argent, le cuivre, le fer, le zinc, l’aluminium, l’uranium ou encore le lithium, etc…

Nous disons quatrièmement que : Dieu crée et possède

  • Les richesses maritimes, comprenant :

Des espèces vivantes, telles : le poisson, les mollusques, les crustacées, les algues etc…

Au Psaumes 8 :9 David parle des « poissons de la mer, Tout ce qui parcourt les sentiers des mers. »  Au Psaumes 104 : 25 et 26 b, il est écrit : « Voici la grande et vaste mer : Là se meuvent sans nombre Des animaux petits et grands ; …, Et ce léviathan que tu as formé pour se jouer dans les flots. »

b.      Le gisement des ressources pétrolières de toutes sortes, que les raffineries nous présentent sous formes de gazoline, diesel, propane etc….

Les richesses de Dieu sont immenses au point qu’un auteur chrétien écrit : « Papa mwen gen...Nan richesse Li pi fort. » C’est aussi avec émerveillement face aux richesses de Dieu que le Psalmiste écrit au verset 24 du chapitre 104 « Que tes œuvres sont en grand nombre, ô Eternel ! Tu les as toutes faites avec sagesse. La terre est remplie de tes biens. »

Quand l’apôtre Paul déclare que « Dieu pourvoira selon sa richesse… » il se réfère aux biens de l’espace interplanétaire, il se réfère aux biens multiples des zones infinies du Cosmos crées par Dieu, mais bien plus il se réfère à la provision que Dieu fait à la faveur de ses chers enfants. C’est ce qui nous porterait à extrapoler sur tout ce qui échappe à l’expérience humaine.

Ainsi donc : Les richesses du chrétien sont à la fois :

a)       Matérielles et temporelles

b)      Spirituelles et éternelles

Matérielles et temporelles c’est ce qui porta David à dire :

·        L’Eternel est mon Berger, je ne manquerai de rien…

·        Il me fait reposer dans de verts pâturages…

·        Il me dirige près des eaux paisibles…

Matérielles et temporelles c’est ce qui porta Paul à dire premièrement : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse… » puisqu’en des temps séparés, notons que :

  • Dieu a pourvu, selon sa richesse pour Israël, dans le désert.
    • Deutéronome 2 :7 « Car l’Eternel, ton Dieu, t’a béni dans tout le travail de tes mains, il a connu ta marche dans ce grand désert. Voilà quarante années que l’Eternel, ton Dieu, est avec toi : tu n’as manqué de rien. »
  • Dieu a pourvu, selon sa richesse pour : Elie, en temps de pénurie.
    • 1Rois 17 :6 « Les corbeaux lui apportaient du pain et de la viande le matin, et du pain et de la viande le soir, et il buvait de l’eau du torrent. »
  • Dieu a pourvu, selon sa richesse pour la veuve à Sarepta, en temps de famine.
    • 1Rois 17 : 16 « La farine qui était dans le pot ne manqua point, et l’huile qui était dans la cruche ne diminua point, selon la parole que l’Eternel avait prononcée par Elie. »
  • Dieu a pourvu, selon sa richesse pour Élie, en fuite dans un désert.
    • 1Rois 19 :5-6 « Il se coucha et s’endormit sous un genêt. Et voici, un ange le toucha, et lui dit : Lève-toi, mange. Il regarda, et il y avait à son chevet un gâteau cuit sur des pierres chauffées et une cruche d’eau. Il mangea et but, puis se recoucha. »
  • Dieu a pourvu, selon sa richesse pour la veuve d’un prophète
    • 2Rois 4 :6 « Des vases furent remplies d’huile »
  • Dieu a pourvu, selon sa richesse pour une multitude, qui suivait le Christ.
    • Matthieu 14 :19-20 « Il fit asseoir la foule sur l’herbe, prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux vers le ciel, il rendit grâces. Puis, il rompit les pains et les donna aux disciples, qui les distribuèrent à la foule. Tous mangèrent et furent rassasiés, et l’on emporta douze paniers pleins des morceaux qui restaient. »

Alors, pour vous et pour moi, Dieu pourvoira selon sa richesse…

Les richesses du chrétien sont à la fois :

a)       Matérielles et temporelles

b)      Spirituelles et éternelles

Spirituelles et éternelles.

Faisons l’évaluation de notre richesse spirituelle que Dieu a pourvue

  • Jean 14 :17 « l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car Il demeure avec vous, et Il sera en vous. »
  • 1 Jean 2 :27 « Pour vous, l’onction que vous avez reçue de Lui demeure en vous, … » 

Richesses éternelles.

  • A recevoir de la manne cachée, et un caillou blanc ; … » Apocalypse 2 :17 
  • A recevoir
    • La couronne de vie, Jacques 1 :12, Apocalypse 2 :10
    • La couronne de justice 2 Timothée 4 :8
    • La couronne de gloire…  1 Thessaloniciens 2 :19
  • A obtenir une demeure gratuite dans la maison du Père Jean 14 :2-3

Paul a eu raison de mentionner avec extrapolation, un degré de possession « Et mon Dieu, dit-il, pourvoira à tous vos besoins, selon sa richesse… »

  • Qui de nous a déjà évalué les richesses possédées ?
  • Qui de nous a déjà évalué les richesses profitées ?
  • Qui de nous a déjà évalué les richesses gaspillées
  • Qui de nous a déjà évalué les richesses réservées ?

 

A votre méditation, je soumets ces passages bibliques :

    • Romains 8 : 32 « Lui, (Dieu) qui n’a point épargné son propre Fils, (sa plus grande, merveilleuse et glorieuse Richesse) mais qui L’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-Il pas aussi toutes choses avec Lui ?
    • Luc 12 :32 « Ne crains point, petit troupeau ; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume. »

 

Frères et sœurs bien-aimés,

Nous avions dit qu’au verset dix-neuf de Philippiens le chapitre quatre, l’apôtre a écrit des paroles formidables et extraordinaires. Il écrivit : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. »

L’exploration de ce texte nous réfère à un rapport de degré.

  • Et mon Dieu : Un degré de relation
  • Pourvoira : Un degré d’affirmation
  • À tous vos besoins : Un degré de solution / d’accumulation
  • Selon sa richesse : Un degré d’extrapolation / de possession
  • Avec gloire : Un degré de contemplation / d’admiration
  • En Jésus-Christ : Un degré de divinisation

V.- AVEC GLOIRE : UN DEGRE DE CONTEMPLATION ET D’ADMIRATION

Avec gloire : C’est une expression qui porte à réfléchir, une expression qui porte à feuilleter la bible, passer en revue la vie de certains serviteurs pour arriver à comprendre l’intégration de cette expression, car l’apôtre aurait pu terminer sa phrase exprimant ses vœux sans ajouter les deux derniers points. Il aurait pu tout simplement écrire : Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse. Il importe maintenant de chercher à comprendre le pourquoi de cet ajout, et accepter avec respect et soumission ce que l’Esprit a révélé à l’apôtre Paul : car, en vérité c’est une assertion haute en signification en termes de degré. La gloire !

En effet, passons en revue Moise, le serviteur de Dieu. Vivant chez pharaon, il a vu des hommes glorifier un homme. Moise a vu les révérences qui ont été faites à un homme. Il a vu défiler des cortèges saluant pharaon.

S’il en a été ainsi pour un homme, Moise en tant que juif, il a voulu connaitre mieux. Il a voulu contempler la gloire de Dieu, Lui-même. Il priait, disant : Exode 33 :18 « … Fais-moi voir ta gloire ! » Une prière qui allait être pleinement exaucée plus de trois mille ans plus tard ; au jour de la transfiguration de notre Sauveur Jésus-Christ. Luc 9 :28b-31 « Jésus prit avec Lui Pierre, Jean et Jacques, et Il monta sur la montagne pour prier. Pendant qu’Il priait, l’aspect de son visage changea, et son vêtement devint d’une éclatante blancheur. Et voici, deux hommes s’entretenaient avec Lui : c’étaient Moïse et Elie, qui, apparaissant dans la gloire, parlaient de son départ qu’Il allait accomplir à Jérusalem. » Il s’agissait pour les disciples d’un événement exceptionnel : un degré de contemplation.

Mais, écrivant aux chrétiens de l’église à Philippes et leur dire : « Et mon Dieu pourvoira à tous vous besoins selon sa richesse, avec gloire… » Voilà qui étonne et soulève l’émotion.

Comment l’apôtre peut-il parler ainsi ? Comment peut-il aller si loin ? Oser parler de gloire, quand lui-même disait qu’il se glorifiera au jour de Christ. Quel homme ici-bas peut se prévaloir de connaitre la gloire ; la gloire que Dieu approuve ; la gloire que Dieu donne et à laquelle, Lui-même en tire gloire ? Car cette parole est prononcée dans le cadre d’une prière, d’un vœu évangélique.

En effet, je suis faible à pouvoir percer le mystère de l’Esprit. Je ne saurais prétendre pouvoir expliquer le niveau (niveau de gloire) auquel Dieu a élevé Moise, son serviteur. Qu’on se souvienne :

a)       Il a été repêché par la fille de Pharaon, c’est dans un palais qu’Il le fit grandir au milieu d’abondantes richesses.

b)      Il a été appelé à une mission exceptionnelle, voilà ce qui est rapporté en ce qui le concerne. Exode 7 :1 L’Eternel dit à Moïse : Vois, Je te fais Dieu pour Pharaon : et Aaron, ton frère, sera ton prophète.

c)       Il a pu entendre retentir la voix de Dieu ; Le voir dans un buisson qui ne se consume pas.

d)      Il a reçu de Dieu sur le mont Sinaï, des tables de lois.

e)       Il a eu le visage rayonné de gloire en revenant vers ses frères juifs

Quel homme ! quelle relation ! quelle gloire !

Alors puisque c’est Dieu qui élève : Paul écrit : « Dieu pourvoira…avec gloire… » Bien-aimés, voilà le niveau vers lequel l’apôtre nous conduit. La gloire c’est :

a)       Le sommet le plus élevé, qu’un homme puisse rêver

b)      La majesté la plus rayonnante tissée de grandeur et d’ostentation

c)       Un honneur acquis en raison de position occupée ou de faits accomplis.

d)      Une renommée répandue d’autour de soi jusque dans des contrées lointaines.

N’est-ce pas, ce qui porta Anne-Louise-Germaine de Staël à écrire : « … la gloire ne jaillit que de l'opinion publique. » Aucune gloire n’est cachée. Elle s’exhibe. C’est l’exhibition suprême voulue par Dieu, à la louange de sa propre gloire. Je comprends aussi pourquoi l’auteur d’un cantique écrit : « Sa gloire immortelle, Il l’offre à ma foi. »

La gloire est en effet synonyme de « renommée, réputation, popularité, dignité, fierté, prestige, hommage, considération, distinction, éloge, et même d’avantage. » L’apôtre Paul le sait si bien qu’il saisit l’occasion pour mentionner toute la gloire que Dieu attribue à ces serviteurs sur qui, Il déverse des flots de bénédictions, de gloire que l’homme doit admirer. Ce n’est pas sans raison que David disait : Psaumes 23 :5-6a « Tu dresses devant moi une table, En face de mes adversaires ; Tu oins d’huile ma tête, Et ma coupe déborde. Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront Tous les jours de ma vie, … »

Notons : une table. Une table qui manifeste

a)       Une table garnie étalant des provisions abondantes.

·        Philippiens 4 :19 « … »

·        2 Corinthiens 9 :8 « Et Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne œuvre, ... »

b)      Une table garnie provoquant une joie abondante Psaumes 36 :8a « Ils (les fils de l’homme) se rassasient de l’abondance de ta maison,

c)       Une table garnie symbolisant une vie abondante Psaumes 36 :8b-9a Et Tu les abreuves au torrent de tes délices. Car auprès de Toi est la source de la vie ; … »

C’est une table qui manifeste le changement que Dieu opère, la joie que Dieu donne, la gloire qu’Il procure. Et Dieu a fait tout cela en face des adversaires de David.

Notons deuxièmement : L’onction

L’onction qui devrait porter bien des hommes à un degré d’admiration en regardant David et l’entendre dire : ma coupe déborde.

Le Dieu de Moise, le Dieu de David est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Puisqu’Il a agi avec gloire pour Moise. Alors Paul pouvait dire aux Philippiens : Philippiens 4 : 19 « … » Puisqu’Il a agi avec gloire pour David. Alors Paul pouvait dire aux Philippiens : Philippiens 4 : 19 « … » Et Il ajoute en Jésus Christ. Un degré de divinisation.

N’était-ce pas évoquer la divinité de Celui qui disait : Jean 14 :13-14 « …tout ce que vous demanderez en mon nom, Je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, Je le ferai. »

 

Philippiens 4 :19 « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. »

L’exploration de ce texte nous réfère à un rapport de degré.

  • Et mon Dieu : Un degré de relation
  • Pourvoira : Un degré d’affirmation
  • À tous vos besoins : Un degré de solution / d’accumulation
  • Selon sa richesse : Un degré d’extrapolation / de possession
  • Avec gloire : Un degré de contemplation / d’admiration
  • En Jésus-Christ : Un degré de divinisation

VI.- EN JESUS-CHRIST : UN DEGRE DE DIVINISATION

Un ensemble de questions me porte à de sérieuses réflexions.

Avant la création de l’homme Dieu a tout crée.  Il a aussi créé les animaux : les oiseaux du ciel, les poissons de la mer, la poule, la pintade, le chat, le chien, l’éléphant. Etc... Tous respirent l’oxygène de l’air qui les maintient en vie.

a)       Pourquoi Dieu ne laissa pas l’homme Adam respirer l’air, de manière automatique, comme il en a été pour tous les animaux créés ?

b)      Pourquoi disait-Il : Genèse 1 :26 « … Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, … » Et souffla-t-Il, Lui-même à ses narines ?

c)       Pourquoi l’union hypostatique de deux natures ?

d)      Pourquoi Dieu dit au peuple d’Israël : Jérémie 31 :3 « Je t’aime d’un amour éternel. » 

e)       Pourquoi Dieu porta Zacharie à écrire : Zacharie 2 :8 « … celui qui vous touche, touche la prunelle de son œil. »

f)         Pourquoi Dieu, S’incarna-t-Il en la personne de Jésus pour nous racheter ?

g)       Pourquoi Dieu veut-Il que nous nous exprimions, selon ses paroles en 2 Corinthiens 3 :18 « Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit. »

Cherchons à mieux comprendre le degré de divinisation insinuée en Philippiens 4 :19 quand il écrit : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. »

Par ailleurs, Alphonse de Lamartine écrit : « l’homme est un dieu tombé, qui se souvient des cieux. » mais pour bien saisir le degré de divinisation, il importe, loin de considérer la pensée évoquée par Alphonse de Lamartine, demander de préférence par la prière au Saint-Esprit de Dieu, de nous révéler ce qu’Il a dit à Paul d’écrire en Philippiens 4 :19. L’apôtre au lieu de terminer la phrase, là où elle s’avère compréhensible et saisissable, ajoute : « …avec gloire en Jésus-Christ. »

              Pourquoi la préposition « en » et non la préposition « de » ? L’Esprit de Dieu nous conduit à :

a)       Une première analyse du degré de divinisation.

·        Jean 17 : 20-24 « Ce n’est pas pour eux seulement que Je prie, mais encore pour ceux qui croiront en Moi par leur parole, afin que tous soient un, (Notons le passage du pluriel au singulier, de la pluralité à l’unité, de la diversité à l’homogénéité)(Voilà qui nous réfère à Philippiens 2:2  rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée.) comme Toi, Père, Tu es en Moi, et comme Je suis en Toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que Tu M’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que Tu M’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un, — Moi en (non avec) eux, et Toi en Moi, afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que Tu m’as envoyé et que Tu les as aimés comme Tu M’as aimé. »

Si l’homme ou au moins le chrétien pouvait comprendre et apprécier le niveau auquel Dieu l’élève.

b)      Une deuxième analyse du degré de divinisation.

·        1 Corinthiens 13 :12 « Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, (image virtuelle d’un corps charnel) d’une manière obscure, (faiblesse et limitations humaines) mais alors nous verrons face à face (quoi ?) ; aujourd’hui je connais en partie, (limitations des connaissances acquises par : l’observation, l’expérimentation et l’application) mais alors je connaîtrai (moi) comme j’ai été connu (de qui et par qui : Dieu ?).

o   Alors on devra se poser la question à quel degré parviendrons-nous pour que cela soit possible : connaitre comme Dieu Lui-même nous a connus et nous connait. Il s’agit là, d’une analyse intermédiaire.

c)       Une troisième analyse du degré de divinisation.

·        1 Jean 3 :2 « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous Le verrons tel qu’Il est. »

·        Le Seigneur Jésus-Christ, Philippiens 3 :21 « … transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, … »

o   Si l’homme ou au moins le chrétien pouvait comprendre et apprécier le niveau auquel Dieu l’élève.

d)      Une quatrième analyse du degré de divinisation.

·        2 Pierre 1 :3b et 4a « … la connaissance de Celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, … »

o   Si l’homme ou au moins le chrétien pouvait comprendre et apprécier le niveau auquel Dieu l’élève.

Si, l’ensemble de la réalité matérielle de notre environnement supporte notre existence ; Si, l'union hypostatique de deux natures allie le corps terrestre à son complément divin, il importe, puisqu’il s’agit de la parole inspirée, de considérer le terme nature,

o   Loin du milieu terrestre, particulièrement défini par le relief, le sol, le climat, l'eau, la végétation, bref l’environnement ;

o   Loin des propriétés biologiques développées dans le temps et avec force exécutive sur le vivant,

o   Loin des Dispositions psycho-physiologiques dominantes qui déterminent la personnalité d'un individu » son tempérament,

o   Mais dans son sens strictement théologique

Que nous devenions participants de sa nature divine ! Wow.

Être participant de la nature divine répond au vœu du Créateur de former l’homme à son image et à sa ressemblance. Le psalmiste regardant l’homme, cette grande merveille dit à Dieu : Psaumes 8 :3-5 « Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, La lune et les étoiles que tu as créées : Qu’est-ce que l’homme, pour que Tu Te souviennes de lui ? Et le fils de l’homme, pour que Tu prennes garde à lui ? Tu l’as fait de peu inférieur à Dieu, Et Tu l’as couronné de gloire et de magnificence. »

Un degré de divinisation que malheureusement l’homme ne cherche pas à comprendre.

Cette partie du texte Philippiens 4 :19 que l’Esprit de Dieu a inspiré à l’apôtre Paul nous porte à mieux saisir ces paroles prononcées en Colossiens 1 :27b « … Christ en vous, l’espérance de la gloire » au degré de la divinisation. 

Parvenus au vingtième verset du chapitre quatre, nous nous rendons compte qu’en guise de conclusion, l’apôtre Paul a terminé sa lettre adressée aux chrétiens de Philippe par trois adresses importantes.

a)       La première est celle de la glorification de Dieu.

b)      La deuxième est celle de la salutation aux saints en Jésus-Christ.

c)       La troisième, est celle de la bénédiction prononcée par l’apôtre Paul.

En ce qui concerne la première, au verset 20 de la lettre. Nous y lisons : « A notre Dieu et Père soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen ! » Pour bien et mieux comprendre ce texte, nous allons le disséquer en cinq parties. (…notre Dieu - notre Père - soit la gloire - aux siècles des siècles ! -  Amen ! »

Toutefois, il est important de remarquer qu’au verset 19, l’apôtre a utilisé l’adjectif possessif « mon » et voilà qu’au verset vingt, il passe du singulier au pluriel, du personnel à l’universel, en utilisant l’adjectif possessif « notre ». Loin de penser à une erreur de forme, (toute composition de texte impose à son rédacteur une certaine rigueur) il conviendrait mieux de chercher à comprendre pourquoi l’Esprit de Dieu, porta l’apôtre à ce mouvement.

En effet, au verset dix-neuf, il s’agissait d’une intercession personnelle de l’apôtre faite à la faveur des chrétiens de l’église à Philippe. Sa prière a été l’objet d’une demande adressée à Dieu par l’apôtre, non en fonction des œuvres méritoires des Philippiens, mais en raison de la relation strictement personnelle entre Paul et Dieu. Voilà la raison du singulier que l’apôtre a utilisé quand il écrivit : « et mon Dieu… »

Toutefois, loin de se faire passer pour le seul à jouir de Dieu, l’apôtre va au verset vingt évoquer :

a)  le rapport universel de l’homme d’avec le Dieu suprême, unique, éternel ; bref, son Créateur ; (Ainsi l’apôtre utilise l’expression « notre Dieu »)

b)      Le rapport paternel liant les chrétiens d’avec le Dieu de l'Écriture, de l'Évangile, bref, le Père des croyants.   (Ainsi l’apôtre ajoute à son expression le mot « Père »)

Ainsi donc, on peut aisément se rendre de compte de la pluralité ; du nombre important d’hommes et de chrétiens à travers le temps et l’espace qui ont un rapport avec Dieu, soit :

o   En tant que Créateur

o   En tant que Père.

Et en ce qui concerne cette relation de Père, il est nécessaire de nous référer à quatre textes de l’Ecriture

·        Matthieu 6 :9 « Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui est aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ; … »

·        Marc 14 :36 « Il (Jésus) disait : Abba, Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe ! Toutefois, non pas ce que Je veux, mais ce que Tu veux. »

·        Romains 8 :15 « Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par Lequel nous crions : Abba ! Père ! »

·        Galates 4 :6 « Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils, Lequel crie : Abba ! Père ! » 

En effet, le terme Abba est d’origine araméenne et, il exprime l’affection filiale envers Dieu

Et, l’apôtre écrit : « A notre Dieu et Père… »

En effet, il parle :

·        De Dieu : le Dieu de l’Ecriture, de l’Evangile, Il est de transcendance absolue. C’est-à-dire qu’Il existe en dehors de toute référence humaine et de toute considération logique. Dieu est mystère.

o   Dieu Se manifeste en trois personnes à fonctions distinctes, remplissant tantôt :

§  La fonction de Père, pour planifier

§  La fonction de Fils, pour exécuter

§  La fonction du Saint-Esprit, pour garder, consoler, conduire etc…

·        Du Père : Si ce terme est le plus souvent employé pour désigner, le géniteur : l’homme qui engendre un ou plusieurs enfants, la paternité divine fait plutôt référence au Créateur. L’Etre suprême de Qui et par Qui toute paternité au ciel et sur la terre, tire son nom.  Ephésiens 3 : 14-15 « … je fléchis les genoux devant le Père, Duquel tire son nom toute famille dans les cieux et sur la terre, … »

o   Il est par rapport au Fils et au Saint-Esprit, la Première personne de la sainte Trinité.

En effet, au verset 20 de la lettre. Nous lisons : « A notre Dieu et Père soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen ! » Il s’agit ici de ce que nous appelons une doxologie : un moyen de glorifier Dieu, chanter un hymne de louange en son honneur. Il est à noter que l’apôtre reste en droite ligne de l’auteur du Psaumes 113. La Bible déclare au Psaumes 113 :1-4 « Louez l’Eternel ! Serviteurs de l’Eternel, louez, Louez le nom de l’Eternel ! Que le nom de l’Eternel soit béni, Dès maintenant et à jamais ! Du lever du soleil jusqu’à son couchant, Que le nom de l’Eternel soit célébré ! L’Eternel est élevé au-dessus de toutes les nations, Sa gloire est au-dessus des cieux. » C’est-à-dire que L’Eternel est digne de louange, d’honneur et de gloire par :

a)       Toute la cohorte céleste

                                                                        i.       Anges, archanges, chérubins et séraphins

b)      Tous les peuples de la terre

                                                                        i.       Quel que soit la couleur de leur peau.

c)       Tous les éléments de l’univers.

En détail, voilà ce que nous dit le Psaumes 148 « Louez l’Eternel ! Louez l’Eternel du haut des cieux ! Louez-Le dans les lieux élevés ! Louez-le, vous tous ses anges ! Louez-Le, vous toutes ses armées ! Louez-le, soleil et lune ! Louez-Le, vous toutes, étoiles lumineuses ! Louez-Le, cieux des cieux, Et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux ! Qu’ils louent le nom de l’Eternel ! … 7 Louez l’Eternel du bas de la terre, Monstres marins, et vous tous, abîmes, Feu et grêle, neige et brouillards, Vents impétueux, qui exécutez ses ordres, Montagnes et toutes les collines, Arbres fruitiers et tous les cèdres, Animaux et tout le bétail, Reptiles et oiseaux ailés, Rois de la terre et tous les peuples, Princes et tous les juges de la terre, Jeunes hommes et jeunes filles, Vieillards et enfants ! » Wow, Il est Dieu.

Ainsi, l’apôtre fait bien d’inclure dans sa lettre cette doxologie « A notre Dieu et Père soit : la gloire ». Doxologie qui portera aux chrétiens de l’église à Philippe à comprendre la nécessité de toujours se mêler au concert de l’univers et rendre gloire à Dieu en toute occasion ou circonstance.

Puis, l’apôtre ajoute aux siècles des siècles.

Aux siècles des siècles : Voilà transcrit par Paul, une importante expression de la liturgie chrétienne. Que l'on rencontre dans le Nouveau Testament les formules religieuses

·        Dans tous les siècles ;

·        Aux siècles des siècles,

·        Pour les siècles des siècles ;

Toutes, elles signifient « à jamais, pour toujours, l’éternité ». C’est la période du moins infini au plus infini, dans lequel vit notre Dieu et notre Père, puisqu’Il est Eternel.

Il convient de souligner que l’apôtre termine le verset par un mot important. Il dit : « Amen ! »

Nous ne savons, en effet, comment et pourquoi les églises dites chrétiennes arrivent à substituer l’amen qui longtemps déjà, a été une approbation lancée de vive voix à la parole de l’Evangile ; un aveu d’acceptation par le peuple de Dieu.  Nous ne savons, comment et pourquoi les églises dites chrétiennes arrivent à substituer l’amen prononcé cinquante-deux fois dans les Saintes Ecritures, pour les applaudissements ; tel que cela se fait pour les discours de politiciens en campagne électorale et la performance des acteurs dans les places publiques.

En effet, dans le livre sacré de l’Eternel, dans la liturgie chrétienne de toujours, dans les rassemblements chrétiens, d’autrefois, on dit « amen ! » pour exprimer son accord, à la parole de Dieu. On dit « amen ! » pour exprimer son adhésion, à la vérité évoquée. On dit Amen à la doxologie qui termine nos prières.

Qu’il plaise à Dieu, que l’évolution et la modernité ne se confondent pas à la mondanité pour soustraire à la culture sacrée, ce que la bible nous révèle.

 

 

 

Parvenus au vingtième verset du chapitre quatre, nous Avions dit qu’en guise de conclusion, l’apôtre Paul a terminé sa lettre adressée aux chrétiens de Philippe par trois adresses importantes.

a)                    La première est celle de la glorification de Dieu.

 

b)          La deuxième est celle de la salutation aux saints en Jésus-Christ.

c)          La troisième, est celle de la bénédiction prononcée par l’apôtre Paul.

 

La deuxième adresse écrite aux versets 21 et 22 de Philippiens le chapitre quatre, est celle de la salutation de saints aux saints en Jésus-Christ.

Aux versets 21 et 22, l’apôtre écrit : « Saluez tous les saints en Jésus-Christ. Les frères qui sont avec moi vous saluent. Tous les saints vous saluent, et principalement ceux de la maison de César. »

En effet, l’apôtre Paul est un homme éduqué, formé et de grande courtoisie. Dans toutes ses lettres, il s’est toujours fait, avec gentillesse, le devoir de saluer les destinataires auxquels, les lettres sont adressées.

Par ailleurs, nonobstant, les rudes salutations qui blessent et attristent ; l’apôtre, en raison de son éducation, il sait quel est l’importance, l’effet, le pouvoir d’une bonne salutation. Il sait que cela peut :

a)       Adoucir ceux et celles dont la coupe amère est trop pleine.

b)      Consoler ceux et celles dont des sanglots se mêlent à des larmes cachées.

c)       Rassurer, encourager, témoigner de l’amour au malheureux meurtri et tremblant.

La bonne salutation est désirable.

Toutefois il convient de remarquer que souvent l’apôtre associe la deuxième adresse à la troisième qui est celle de la bénédiction.

Suivez avec moi ce serviteur dans ses adresses. De lui, j’apprendrai et vous aussi, saurez désormais comment approcher un enfant du Seigneur, comment saluer les bien-aimés en Jésus-Christ, comment apporter le sourire à un compagnon dans la foi. Lisons et méditons.

  • En Romanis 1 : 7, il écrit : « … à tous ceux qui, à Rome, sont bien-aimés de Dieu, appelés à être saints : que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! »
    • En Romains 16 :20b-24, il écrit : « Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous ! Timothée, mon compagnon d’œuvre, vous salue, ainsi que Lucius, Jason et Sosipater, mes parents. Je vous salue dans le Seigneur, moi Tertius, (troisième homme présent lors de la rédaction de la lettre et qui lui-même mit à l’écrit la dictée de Paul) qui ai écrit cette lettre. Gaïus, mon hôte et celui de toute l’Eglise, vous salue. Eraste, le trésorier de la ville, vous salue, ainsi que le frère Quartus (quatrième homme présent lors de la rédaction de la lettre). Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen ! »
  • En 1 Corinthiens 1 :2-3, il écrit : « à l’Eglise de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés en Jésus-Christ, appelés à être saints, et à tous ceux qui invoquent en quelque lieu que ce soit le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, leur Seigneur et le nôtre : que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! »
    • En 1 Corinthiens 16 :19-21 et 23-24 Il écrit : « Les Eglises d’Asie vous saluent. Aquilas et Priscille, avec l’Eglise qui est dans leur maison, vous saluent beaucoup dans le Seigneur. Tous les frères vous saluent. Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. Je vous salue, moi Paul, de ma propre main. » « Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec vous ! Mon amour est avec vous tous en Jésus-Christ. »

Cette chaude salutation servait de baume à la blessure faite aux cœurs des saints à Corinthe.

  • En 2 Corinthiens 1 :1b-2, il écrit : « à l’Eglise de Dieu qui est à Corinthe, et à tous les saints qui sont dans toute l’Achaïe : que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! »
    • En 2 Corinthiens 13 :12-14, il écrit « Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. Tous les saints vous saluent. Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu, et la communication du Saint-Esprit, soient avec vous tous ! »
  • En Galates 1 :2-3, il écrit « …tous les frères qui sont avec moi, aux Eglises de la Galatie :  que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu le Père et de notre Seigneur Jésus-Christ, … »
    • En Galates 6 :18, il écrit : « Frères, que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec votre esprit ! Amen ! »
  • En Ephésiens 1 :1b-2, il écrit « … aux saints qui sont à Ephèse et aux fidèles en Jésus-Christ : Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! »
    • En Ephésiens 6 :23-24, l’apôtre écrit : « Que la paix et la charité avec la foi soient données aux frères de la part de Dieu le Père et du Seigneur Jésus-Christ ! Que la grâce soit avec tous ceux qui aiment notre Seigneur Jésus-Christ d’un amour inaltérable ! »

Quel souhait ! Quel vœu ! pour ceux qui aiment Jésus.

  • En Philippiens 1 :1-2, il écrit : « … à tous les saints en Jésus-Christ qui sont à Philippes, aux évêques et aux diacres : que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ ! »
    • En Philippiens 4 :21-23, il dit : « Saluez tous les saints en Jésus-Christ. Les frères qui sont avec moi vous saluent. Tous les saints vous saluent, et principalement ceux de la maison de César. Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ soit avec votre esprit ! »
  • En Colossiens 1 :2 il écrit : « aux saints et fidèles frères en Christ qui sont à Colosses ; que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père ! »
    • En Colossiens 4 :10-18, l’apôtre rapporte les salutations de plusieurs, il écrit : « Aristarque, mon compagnon de captivité, vous salue, ainsi que Marc, le cousin de Barnabas, au sujet duquel vous avez reçu des ordres s’il va chez vous, accueillez-le ;   Jésus, appelé Justus, vous salue aussi. Ils sont du nombre des circoncis, et les seuls qui aient travaillé avec moi pour le royaume de Dieu, et qui aient été pour moi une consolation. Epaphras, qui est des vôtres, vous salue : serviteur de Jésus-Christ, il ne cesse de combattre pour vous dans ses prières, afin que, parfaits et pleinement persuadés, vous persistiez dans une entière soumission à la volonté de Dieu. Car je lui rends le témoignage qu’il a une grande sollicitude pour vous, pour ceux de Laodicée, et pour ceux d’Hiérapolis. Luc, le médecin bien-aimé, vous salue, ainsi que Démas.  Saluez les frères qui sont à Laodicée, et Nymphas, et l’Eglise qui est dans sa maison.   Lorsque cette lettre aura été lue chez vous, faites-en sorte qu’elle soit aussi lue dans l’Eglise des Laodicéens, et que vous lisiez à votre tour celle qui vous arrivera de Laodicée. Et dites à Archippe : Prends garde au ministère que tu as reçu dans le Seigneur, afin de le bien remplir. Je vous salue, moi Paul, de ma propre main. Souvenez-vous de mes liens. Que la grâce soit avec vous ! »

Il est important de souligner, d’étudier, de comprendre le rôle des salutations entre frères et sœurs, et se donner pour devoir de l’appliquer avec gentillesse, politesse et amour. Car, la bonne salutation, c’est un rayon de joie. C’est un doux rayon de soleil. C’est un baume à la blessure. C’est dans l’épreuve un appui. Se rencontrer, se saluer, s’envoyer des sourires.

  • En 1 Thessaloniciens 1 :1b « que la grâce et la paix vous soient données ! »
    • En 1 Thessaloniciens 5 :26 et 28, il dit : « Saluez tous les frères par un saint baiser.  Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous ! »
  • En 2 Thessaloniciens 1 :2, il dit : « que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! »
    • En 2 Thessaloniciens 3 :16b-18 « Que le Seigneur soit avec vous tous ! Je vous salue, moi Paul, de ma propre main. C’est là ma signature dans toutes mes lettres ; c’est ainsi que j’écris. Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! »
  • En Timothée 1 :2, il dit à ce compagnon, à Timothée : « … mon enfant légitime en la foi : que la grâce, la miséricorde et la paix, te soient données de la part de Dieu le Père et de Jésus-Christ notre Seigneur ! »
    • En Timothée 6 :20-21, il lui dit : « O Timothée, … Que la grâce soit avec vous ! »
  • En 2 Timothée 1 :2, L’apôtre écrit : « à Timothée, mon enfant bien-aimé : que la grâce, la miséricorde et la paix te soient données de la part de Dieu le Père et de Jésus-Christ notre Seigneur ! »
    • En 2 Timothée 4 :19, 21 et 22, il dit à Timothée : « Salue Prisca et Aquilas, et la famille d’Onésiphore. » « Tâche de venir avant l’hiver. (Ne voudrait-il pas poser sa main sur la tête de Timothée et prononcer une dernière bénédiction avant de mourir ?) Eubulus, Pudens, Linus, Claudia, et tous les frères te saluent. Que le Seigneur soit avec ton esprit ! Que la grâce soit avec vous ! »
  • En Tite 1 :4, il écrit à cet autre serviteur : « …Tite, mon enfant légitime en notre commune foi : que la grâce et la paix te soient données de la part de Dieu le Père et de Jésus-Christ notre Sauveur ! »
    • Tite 3 : 15 « Tous ceux qui sont avec moi te saluent. Salue ceux qui nous aiment dans la foi. Que la grâce soit avec vous tous ! »
  • En Philémon 1 :1b-3, nous y lisons : « à Philémon, notre bien-aimé et notre compagnon d’œuvre, à la sœur Apphia, à Archippe, notre compagnon de combat, et à l’Eglise qui est dans ta maison :  que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! »
    • Philémon 1 :23-25 « Epaphras, mon compagnon de captivité en Jésus-Christ, te salue, ainsi que Marc, Aristarque, Démas, Luc, mes compagnons d’œuvre. Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec votre esprit ! »

A lire ces différentes portions de l’écriture, on doit en vérité se dire : Quelle salutation ! Quelle bénédiction ! Quelle grâce ! Quelle joie ! Quelle ambiance ! quelle délectation !

Maintenant, cherchant la fraternité, et nous constatons qu’elle a disparue.  Cherchant l’amour, et nous constatons qu’il s’est évanoui. Cherchant même la civilité, et nous constatons qu’elle se cache. L’homme est devenu un loup pour son frère ; le pire ennemi de son semblable. Qui pis est, beaucoup de ceux qui se disent chrétiens, ont reçu crédit de l’enfer pour nuire à leurs frères. Et pourquoi, pourquoi l’enfer envoie-t-il de si vite, sa chaleur sur la terre ?

Aussi, nous nous demanderions, comment serait-il possible de remonter le temps pour vivre auprès des serviteurs de Dieu qui ont marqué leurs époques :  un Abraham, un Noé, un Elie, un David, un Paul ? A repasser la liste des héros de la foi, leurs vies, leurs paroles et leurs actions, les sentiments qui les animent ; ne serions pas tentés de dire avec l’auteur d’un cantique qui, leur concernant, écrit quelque part : « …eux dont le monde ne fut jamais digne… » Ainsi, l’auteur pense en raison du traitement que nous infligeons à ceux que nous appelons, frères.

Et le plan de Dieu pour nous consoler, nous fait comprendre que :

a)       C’est à l’enlèvement de l’église et aux noces de l’Agneau ;

b)      C’est au règne millénaire sur la terre bénie ;

c)       C’est dans l’éternité

Qu’enfin nous pourrons partager cette joie. C’est alors, que nous pourrons jouir de leur compagnie, mais bien plus de la présence merveilleuse et glorieuse de notre Sauveur, notre Maitre et notre Dieu, le Seigneur Jésus-Christ.

Sachons en effet, que les bonnes salutations encouragent et font sourire. Les paroles de bénédictions attirent le bonheur, la grâce et la paix.

 

 

 

 

 

Parvenus au vingtième verset du chapitre quatre, nous Avions dit qu’en guise de conclusion, l’apôtre Paul a terminé sa lettre adressée aux chrétiens de Philippe par trois adresses importantes.

a)                    La première est celle de la glorification de Dieu.

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b)          La deuxième est celle de la salutation aux saints en Jésus-Christ.

Aux versets 21 et 22, l’apôtre écrit : « Saluez tous les saints en Jésus-Christ. Les frères qui sont avec moi vous saluent. Tous les saints vous saluent, et principalement ceux de la maison de César. »

En effet, l’apôtre Paul est un homme éduqué, formé et de grande courtoisie. Dans toutes ses lettres, il s’est toujours fait, avec gentillesse, le devoir de saluer les destinataires auxquels, les lettres sont adressées.

Par ailleurs, nonobstant, les rudes salutations qui blessent et attristent ; l’apôtre, en raison de son éducation, il sait quel est l’importance, l’effet, le pouvoir d’une bonne salutation. Il sait que cela peut :

a)       Adoucir ceux et celles dont la coupe amère est trop pleine.

b)      Consoler ceux et celles dont des sanglots se mêlent à des larmes cachées.

c)       Rassurer, encourager, témoigner de l’amour au malheureux meurtri et tremblant.

La bonne salutation est désirable.

c)          La troisième, est celle de la bénédiction prononcée par l’apôtre Paul.

En fin, nous sommes arrivés au 23ème verset, le dernier du chapitre quatre, soit le 104ème de la lettre adressée aux Philippiens. Là, l’apôtre écrit : « Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ soit avec votre esprit ! » Oui, c’est une bénédiction. Mais, pourquoi, à des saints, des gens sanctifiés l’apôtre répète-t-il, toujours ces paroles ?

En effet, c’est à la fois : une prière, un vœu, une bénédiction et.

Imaginons la lamentable situation, si Dieu devait nous retirer sa grâce commune, sa grâce protectrice, sa grâce libératrice, sa grâce salvatrice.

Paul prie. Paul prie, car il sait bien que Dieu n’est envers personne, ni engagé, ni obligé, ni forcé.  Dieu, n’étant redevable à personne ; n’étant nullement lié par contrat, agit par grâce et par grâce seule.

Ainsi, la parole formulée par Paul au dernier verset de sa lettre est :

·        Une prière pour que le Christ ait pitié de nous.

Car une fois sauvé par son sang salvateur qui coulât à flot pour notre rédemption ; une fois sauvé par grâce de la condamnation du péché ; Il aurait raison de nous

a)       Exterminer :

                                                                        i.       Quand chrétiens sans aucune crainte, nous apprêtons les oreilles à entendre la grivoiserie, les grossièretés, l’obscénité des agents de l’enfer.

                                                                      ii.       Quand chrétiens sans aucune gêne nous élevons la voix pour mentir, tromper, bluffer, induire en erreur nos frères et nos sœurs.

                                                                    iii.       Quand chrétiens sans aucune retenue, nous utilisons les yeux pour convoiter, avec avidité et ambition la possession et la jouissance de biens d’autrui.

                                                                    iv.       Quand sans aucune pudeur nous servons de nos mains pour toucher des insanités, dérober nos prochains, souffleter et frapper nos semblables.

                                                                      v.       Quand sans intelligence nous pataugeons les pieds dans les sentiers détournés.

Et Paul prie : « Que la grâce de Dieu soit avec votre esprit » Paul prie. Car pour avoir été sauvé par son sang précieux, lequel nous avons dédaigné ; Il aurait raison de nous

b)      Juger à la rigueur la plus extrême,

                                                                        i.       Quand nous Le calomnions de ce que nous n’obtenons pas sur place nos condamnables désirs.

                                                                      ii.       Quand nous produisons ce qui fait notre honte en tant que chrétiens.

Ainsi, au Seigneur Paul requiert « que la grâce du Seigneur Jésus-Christ soit avec votre esprit ! » Oui, il s’agit d’une prière pour que le Christ ait pitié de nous.

La parole formulée par Paul au dernier verset de sa lettre est aussi :

Un vœu que Paul souhaite voir l’accomplissement.

L’apôtre souhaite voir la grâce du Seigneur réalisée, comme toujours, dans toutes ses dimensions.

a)       La grâce commune exercée à la faveur de tous les peuples de la terre. Car, il est écrit :

                                                                        i.       Matthieu 5 :45b « …Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. »

                                                                      ii.       Psaumes 145 :9 « L’Eternel est bon envers tous, Et ses compassions s’étendent sur toutes ses œuvres. »

b)      La grâce protectrice pour arracher du danger ses chers enfants. Car, il est écrit :

                                                                        i.       Psaumes 34 :8 « L’ange de l’Eternel campe autour de ceux qui le craignent, Et il les arrache au danger. »

                                                                      ii.       Psaumes 91 :4a « Il te couvrira de ses plumes, Et tu trouveras un refuge sous ses ailes ; … »

c)       La grâce libératrice pour délivrer les bien aimés des filets de de l’oiseleur. Car, il est écrit :

                                                                        i.       Psaumes 50 :15 « … invoque-Moi au jour de la détresse ; Je te délivrerai, et tu Me glorifieras. »

                                                                      ii.       Jérémie 15 :21 « Je te délivrerai de la main des méchants, Je te sauverai de la main des violents. »

d)      La grâce salvatrice pour nous faire vivre avec Christ et partager sa gloire éternelle. Car, il est écrit :

                                                                        i.       Luc 12 :32b « … car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume. »

                                                                      ii.       Matthieu 25 :34b « …Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. »

La parole formulée par Paul au dernier verset de sa lettre est aussi :

·        Une bénédiction que l’apôtre prononce sur ceux qui aiment Dieu.

« Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ soit avec votre esprit ! »

C’est une bénédiction prononcée :

a)       Pour la paix des cœurs attachés à Jésus-Christ.

b)      Pour le bien-être spirituel des rachetés du Seigneur

c)       Pour le bonheur éternel des enfants de Dieu.

 

A vous tous, qui avez suivi cette étude. A vous tous qui avez prêté attention à la richesse de cette lettre. A vous tous qui désirez, vous conformer et vous appliquer aux prescrits de l’évangile, nous disons à l’instar de l’apôtre Paul :

« Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. » Philippiens 4 :8

Nous souhaitons avec l’auteur de l’épitre aux Hébreux : « Que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le grand pasteur des brebis, par le sang d’une alliance éternelle, notre Seigneur Jésus, vous rende capables de toute bonne œuvre pour l’accomplissement de sa volonté, et fasse en vous ce qui lui est agréable, par Jésus-Christ, auquel soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen ! » Hébreux 13 :20-21

Encore avec l’apôtre Paul, nous souhaitons : « Que le Dieu de paix vous sanctifie Lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! » 1 Thessaloniciens 5 :23

« Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ soit avec votre esprit ! » Philippiens 4 :23

 

Et maintenant frères et sœurs bien-aimés, avec Jude, nous disons :« … à Celui qui peut vous préserver de toute chute et vous faire paraître devant sa gloire irrépréhensible et dans l’allégresse, à Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus-Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance, dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles ! Amen ! » Jude : 24-25 

Qu’il en soit ainsi ! AMEN !

Phalange Dormay.


 [PD1]