En référence à Matthieu quatorze : versets vingt-huit à
trente-et-un,
Nous donnons pour
titres au message :
Le Bateau de
Sauvetage.
Frères et sœurs bien-aimés,
Avez-vous déjà assisté à un naufrage
dans toute son horreur ? Connaissez-vous cette terreur absolue qui saisit l'âme
quand les flots déchaînés menacent d'engloutir le navire de votre existence ?
Pourquoi la vie nous ballotte-t-elle si cruellement entre espoir et désespoir,
entre joie et douleur, entre lumière et ténèbres ? Dans les heures les plus
tragiques de notre pèlerinage terrestre, quand les tempêtes de l'adversité font
rage, quand les vagues du découragement nous submergent, quand nous coulons
lentement dans l'océan de nos épreuves, nos cœurs brisés lancent ce cri
déchirant vers les cieux : « Seigneur, sauve-nous, nous périssons ! » Mais
voici, bien-aimés du Seigneur, la plus glorieuse des nouvelles ! Un bateau de
sauvetage fend les flots tumultueux de ce monde ! En Matthieu quatorze :
versets vingt-huit à trente-et-un, nous lisons : « Pierre Lui répondit :
Seigneur, si c'est Toi, ordonne que j'aille vers Toi sur les eaux. Et Il dit :
Viens ! Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers
Jésus. Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur ; et, comme il
commençait à enfoncer, il s'écria : Seigneur, sauve-moi ! Aussitôt Jésus
étendit la main, le saisit, et lui dit : Homme de peu de foi, pourquoi as-tu
douté ? » Christ Lui-même est notre bateau de sauvetage éternel !
Avant de considérer cette intervention
divine salvatrice, méditons sur l'état désespéré de l'humanité qui nécessite un
secours d'urgence. Oui :
L'Urgence Dramatique
du Sauvetage.
Bien-aimés en Jésus-Christ, les flots
du temps nous entraînent inexorablement vers l'éternité ! Comme l'exprime si
justement ce cantique : « Les flots du temps nous entraînent, mais ce n'est
plus pour longtemps. » Chaque battement de cœur nous rapproche du grand départ,
chaque jour qui passe rétrécit l'horizon de notre existence mortelle.
Ernest Hemingway écrivait : « Le monde
brise tout le monde, et ensuite, beaucoup sont forts aux endroits brisés. »
Quelle tragique lucidité ! Nous sommes tous des naufragés de la condition
humaine, ballottés par les tempêtes du péché, de la souffrance et de la mort.
En Éphésiens deux : verset un, l'apôtre Paul décrit notre état primitif : «
Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés. » Morts spirituellement,
perdus dans l'océan de nos transgressions !
Satan, ce capitaine des ténèbres, nous
tente constamment, « disant que c'est inutile de marcher au Nom de Jésus et
vivre en chrétien. » Il veut nous faire couler corps et âme dans l'abîme
éternel. En première épître de Pierre cinq : verset huit, nous lisons
l'avertissement solennel : « Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion
rugissant, cherchant qui il dévorera. » L'urgence du sauvetage n'est pas une
métaphore, c'est une réalité éternelle !
Approfondissons maintenant notre
méditation en contemplant l'arrivée miraculeuse de notre divin Sauveur sur les
eaux tumultueuses de l'existence. Oui :
L'Intervention
Puissante du Capitaine.
Frères et sœurs en Jésus-Christ, «
alors le Maître nous dit : Je veux vous secourir, confiez-vous en Moi, Je vous
conduirai au Pays ! » Quelle parole réconfortante dans la tempête !
Jésus-Christ n'est pas un spectateur indifférent de nos naufrages ; Il est le
Capitaine du salut qui vient personnellement nous arracher aux flots
destructeurs.
Winston Churchill proclamait dans les
heures sombres de la guerre : « Nous ne nous rendrons jamais ! » Mais notre
Capitaine céleste va plus loin : Il ne nous abandonne jamais ! En Matthieu
vingt-huit : verset vingt, Il nous assure : « Voici, Je suis avec vous tous les
jours, jusqu'à la fin du monde. » Son bateau de sauvetage navigue sur toutes
les mers de la détresse humaine.
« J'aperçois par la foi le bateau de
sauvetage qui vient, comment sur les eaux il s'avance, venant nous secourir ! »
Cette vision de foi transforme notre perspective ! En Hébreux onze : verset un,
nous lisons : « Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une
démonstration de celles qu'on ne voit pas. » Même quand les circonstances
semblent désespérées, la foi aperçoit déjà le secours divin qui s'approche sur
les flots !
Concluons notre méditation en réfléchissant
sur cette invitation pressante du Capitaine céleste à monter à bord du salut
éternel. Oui :
L'Embarquement
Décisif Proposé.
Bien-aimés dans la foi, voici l'heure
solennelle de la décision ! « Oh ! c'est le moment de monter à bord pendant
qu'il passe ! » Le temps de grâce n'est pas illimité. En deuxième épître aux
Corinthiens six : verset deux, Paul nous exhorte : « Voici maintenant le temps
favorable, voici maintenant le jour du salut. »
Charles de Gaulle déclarait : « Toute
ma vie, je me suis fait une certaine idée de la France. » Mais nous, chrétiens,
nous nous faisons une certaine idée de l'éternité ! « Ici, pèlerins, étrangers,
nous cherchons une cité. » En Hébreux onze : versets treize et quatorze,
l'auteur sacré témoigne : « C'est dans la foi qu'ils sont tous morts, sans
avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont vues et saluées de loin,
reconnaissant qu'ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. Ceux qui
parlent ainsi montrent qu'ils cherchent une patrie. »
« Le prix étant payé pour tous, le
Capitaine t'invite ! » Quelle grâce souveraine ! En première épître de Jean
deux : verset deux, nous lisons : « Il est Lui-même une victime expiatoire pour
nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde
entier. » Le passage est gratuit, payé par le sang précieux de l'Agneau de Dieu
!
Permettez-moi de partager avec vous
une illustration qui illumine cette vérité : Le Titanic sombrait dans les eaux
glaciales de l'Atlantique. Les canots de sauvetage étaient rares et précieux.
Mais imaginez qu'un navire insubmersible se soit approché, offrant à tous une
place gratuite à bord ! Certains auraient-ils refusé par orgueil ou incrédulité
? Hélas, oui ! Ainsi en est-il du salut en Christ : le bateau de sauvetage
divin s'approche de chaque âme humaine, mais combien refusent encore
d'embarquer !
Bien-aimés du Seigneur, nous voici
parvenus au terme de cette méditation sur le bateau de sauvetage divin. Nous
avons contemplé l'urgence dramatique de notre condition de naufragés
spirituels, nous avons admiré l'intervention puissante de Christ notre Capitaine
céleste, nous avons entendu cette invitation pressante à embarquer pour
l'éternité bienheureuse.
En Actes quatre : verset douze, Pierre
proclame cette vérité fondamentale : « Il n'y a de salut en aucun autre ; car
il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par
lequel nous devions être sauvés. »
« Courage, mon frère, courage, bientôt
nos épreuves sont finies ! Sur la rive dorée nous rencontrerons nos bien-aimés
! » Cette espérance transforme toute notre perspective ! En Apocalypse
vingt-et-un : verset quatre, Jean contemple dans l'extase : « Il essuiera toute
larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni
cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. »
Ces vérités bouleversent notre
existence ! Si nous sommes des naufragés, Christ est notre Sauveur. Si nous
sommes perdus en mer, Il est notre bateau de sauvetage. Si nous cherchons une
patrie céleste, Il est le chemin qui y mène !
Frères et sœurs bien-aimés, écoutons
ce cri du Capitaine : « Soyez prêts, bientôt il sera là ! » Le retour de Christ
approche ! L'enlèvement de l'Église se dessine à l'horizon ! « Le bateau de
sauvetage vient ramener les perles au Ciel ! »
Et si votre cœur hésite encore, si la
peur vous paralyse, souvenez-vous que « ce bateau te conduit sûrement au Ciel,
embarque-toi ! » Car notre Capitaine n'a jamais perdu un seul passager confié à
Ses soins fidèles !
Amen et Amen.