Jésus-Christ : le seul Sauveur

...ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. 1 Jean 5:11-13



mardi 30 septembre 2025

Les Souffrances Partagées

 

« Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous ;
Et ce qui manque aux souffrances de Christ,
Je l'achève en ma chair, pour Son corps, qui est l'Église. »

Colossiens un : verset vingt-quatre.

Les Souffrances Partagées.

Frères et sœurs bien-aimés,

Il était une heure avant l'aube dans une prison romaine humide et sombre. Les chaînes mordaient la chair meurtrie de l'apôtre Paul. Le froid pénétrait jusqu'aux os. L'obscurité était totale, écrasante, suffocante. Dans ce cachot infect où l'espoir humain agonise, où la dignité est piétinée, où le corps souffre mille tortures, cet homme aurait pu maudire son sort. Il aurait pu regretter sa conversion. Il aurait pu pleurer sur sa condition déplorable. Mais dans cette cellule glaciale, quelque chose d'extraordinaire se produisait : Paul écrivait une lettre remplie de joie ! Ses doigts tremblants traçaient des mots lumineux sur un parchemin sale. Son cœur brisé par la souffrance débordait d'une joie mystérieuse, inexplicable, surnaturelle. Comment un homme enchainé peut-il se réjouir ? Comment un prisonnier torturé peut-il célébrer ? Le mystère se dévoile dans cette parole stupéfiante : « Ce qui manque aux souffrances de Christ, je l'achève en ma chair, pour Son corps, qui est l'Église. » Frères et sœurs, nous touchons ici à l'un des mystères les plus profonds, les plus bouleversants, les plus glorieux de notre foi chrétienne.

Pénétrons maintenant dans le premier mystère de cette révélation bouleversante. Oui :

La Mystérieuse Insuffisance Complétée.

Bien-aimés en Jésus-Christ, comment comprendre cette parole scandaleuse qui affirme qu'il manquerait quelque chose aux souffrances de notre Seigneur ? Le sacrifice du Calvaire ne serait-il pas complet ? La croix ne serait-elle pas suffisante ? L'œuvre rédemptrice serait-elle inachevée ? Nos cœurs se révoltent à cette pensée ! Et pourtant, Paul l'affirme avec une assurance déconcertante. Écoutons attentivement : il ne parle pas de l'insuffisance de l'œuvre expiatoire de Christ. Non ! Le salut est parfaitement accompli. En Jean dix-neuf : verset trente, Jésus proclama sur la croix : « Tout est accompli ! » L'expiation est totale, définitive, éternelle.

Mais Paul révèle ici un autre mystère : Christ a choisi de continuer Sa souffrance à travers Son corps, l'Église. Victor Hugo écrivait : « La souffrance est le prix de toute grande œuvre. » Combien plus vraie est cette parole dans le royaume de Dieu ! Le Seigneur Jésus aurait pu tout accomplir seul, mais dans Sa sagesse infinie, Il a choisi de nous associer à Son œuvre rédemptrice. Il nous invite à partager non seulement Sa gloire future, mais aussi Ses souffrances présentes. En Philippiens trois : verset dix, Paul exprime cette aspiration brûlante : « Afin de connaître Christ, et la puissance de Sa résurrection, et la communion de Ses souffrances. » Quelle dignité extraordinaire ! Quelle grâce incommensurable ! Nous, créatures fragiles et pécheresses, nous sommes appelés à compléter dans notre chair ce qui reste à souffrir pour l'avancement du royaume de Dieu !

Avançons maintenant vers le cœur même de ce mystère transformateur, vers cette communion divine qui transcende toute compréhension humaine. Oui :

La Glorieuse Communion Sacrificielle.

Frères et sœurs en Jésus-Christ, la souffrance chrétienne n'est jamais absurde, jamais stérile, jamais vaine. Elle est investie d'un sens cosmique, d'une portée éternelle, d'une valeur rédemptrice. Lorsque nous souffrons pour l'Évangile, nous ne sommes pas simplement victimes des circonstances. Nous devenons co-participants de l'œuvre salvifique du Christ. En Romains huit : les versets dix-sept et dix-huit, Paul écrit : « Si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec Lui, afin d'être glorifiés avec Lui. J'estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. »

Considérez l'histoire de l'Église à travers les siècles ! Chaque martyr qui a versé son sang, chaque missionnaire qui a abandonné son confort, chaque croyant persécuté qui a maintenu sa foi, tous ont complété dans leur chair ce qui manquait aux souffrances de Christ. Tertullien proclamait avec raison : « Le sang des martyrs est la semence de l'Église. » Les premiers chrétiens chantaient dans les arènes avant d'être dévorés par les lions. Les réformateurs ont brûlé sur les bûchers en louant Dieu. Les missionnaires modernes ont péri dans des terres hostiles en priant pour leurs bourreaux. Pourquoi cette joie paradoxale ? Parce qu'ils comprenaient le privilège sublime d'être associés aux souffrances de leur Maître bien-aimé !

Découvrons enfin la dimension collective et ecclésiale de ce mystère glorieux, car nos souffrances ne sont jamais solitaires mais toujours communautaires. Oui :

La Féconde Offrande Ecclésiale.

Bien-aimés du Seigneur, remarquez que Paul ne souffre pas pour lui-même, mais « pour Son corps, qui est l'Église ». Notre souffrance personnelle acquiert une dimension ecclésiale, communautaire, universelle. Nous ne souffrons jamais seuls, jamais isolés, jamais abandonnés. En Un Corinthiens douze : verset vingt-six, il est écrit : « Si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui. » Lorsqu'un pasteur est emprisonné pour sa foi en Chine, toute l'Église souffre. Lorsqu'une sœur est persécutée pour son témoignage au Moyen-Orient, tout le corps est frappé. Lorsqu'un frère endure la moquerie pour Christ en Occident, nous sommes tous concernés. Cette souffrance collective n'est pas morbide, elle est féconde ! Elle produit la croissance spirituelle, approfondit la communion fraternelle, purifie l'Église des compromis mondains. En Hébreux douze : verset onze, nous lisons : « Il est vrai que tout châtiment semble d'abord un sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice. » L'Église qui ne souffre pas est une Église qui ne grandit pas. L'Église qui évite la croix manque la résurrection. L'Église qui fuit la persécution perd sa puissance. Martin Luther King Jr. disait : « La souffrance non méritée est rédemptrice. » Combien plus vraie est cette parole lorsque notre souffrance s'unit consciemment à celle du Christ ! Nous devenons alors des canaux de grâce pour le monde, des instruments de rédemption pour l'humanité, des collaborateurs de Dieu dans Son œuvre de restauration universelle.

Bien-aimés dans la foi, nous voici parvenus au terme de cette méditation bouleversante. Nous avons contemplé le mystère de l'insuffisance complétée : Christ nous invite à partager Ses souffrances. Nous avons exploré la communion sacrificielle glorieuse : nos épreuves acquièrent une valeur éternelle quand elles sont endurées pour Christ. Nous avons saisi la dimension ecclésiale féconde : nous souffrons pour le corps tout entier, pour l'avancement du royaume.

Alors, frères et sœurs, où en sommes-nous aujourd'hui ? Fuyons-nous les souffrances inhérentes au témoignage chrétien ? Recherchons-nous un Évangile de confort et de prospérité sans croix ? Ou acceptons-nous avec joie le privilège sublime de compléter dans notre chair ce qui manque aux souffrances de Christ ?

Que le Seigneur nous accorde la grâce de dire comme Paul : « Je me réjouis dans mes souffrances pour vous ! » Non pas parce que nous aimons la douleur, mais parce que nous aimons Christ et Son Église. Que nos vies deviennent des offrandes vivantes, consumées sur l'autel du service sacrificiel. Que nos épreuves portent du fruit pour la gloire de Dieu et l'édification de Son peuple. Que notre génération découvre la joie paradoxale de souffrir pour Celui qui a tout souffert pour nous !

Qu'il en soit ainsi. Amen. Amen.

 

samedi 27 septembre 2025

La splendeur sacrée

 

« La vraie Lumière, qui éclaire tout homme, était venue dans le monde. »

Jean un : le verset neuf.

Nous donnons pour titres au sermon :

La splendeur sacrée.

La lumière véritable.

La clarté salvatrice.

Frères et sœurs bien-aimés,

Avez-vous déjà contemplé l'humanité plongée dans l'obscurité spirituelle la plus profonde ? Pouvez-vous imaginer ces milliards d'âmes tâtonnant dans les ténèbres de l'ignorance divine, cherchant désespérément une lueur d'espoir dans ce monde de confusion ? Quelle tragédie ! Quelle détresse que de voir nos semblables errer comme des aveugles dans un labyrinthe sans issue, guidés seulement par les faibles lueurs vacillantes de leur conscience blessée !

Depuis la chute d'Adam, l'humanité entière gémit sous le poids de cette cécité spirituelle. Nous possédons certes une intelligence remarquable qui nous permet de sonder les mystères de la nature, de bâtir des civilisations, de créer des merveilles technologiques. Mais quand il s'agit de connaître Dieu, de discerner Sa volonté, de marcher dans Ses voies, hélas ! nous demeurons comme des enfants perdus dans la nuit la plus noire.

Cette lumière naturelle de la conscience, si précieuse soit-elle, reste insuffisante ! Elle nous montre le bien, mais nous manquons de force pour l'accomplir ! Elle nous révèle nos fautes, mais elle ne peut nous en affranchir ! Elle nous fait aspirer au divin, mais Dieu demeure pour nous une abstraction froide, un fantôme insaisissable !

Mais attendez ! N'entendez-vous pas résonner cette parole d'espoir qui traverse les siècles comme un coup de tonnerre dans la nuit : « La vraie lumière était venue dans le monde ! » Oui, bien-aimés, quand tout semblait perdu, quand l'humanité suffoquait dans ses ténèbres, la Lumière véritable a paru ! Elle a brillé ! Elle brille encore !

D'abord, reconnaissons cette insuffisance tragique de notre lumière naturelle face aux réalités divines.

La faiblesse humaine devant les ténèbres spirituelles.

La vulnérabilité charnelle devant les mystères sacrés.

La défaillance naturelle contre les vérités spirituelles.

Bien-aimés en Jésus-Christ, ne nous voilons pas la face devant cette réalité douloureuse : notre conscience, malgré sa noblesse, reste impuissante à nous sauver ! En Romains sept : les versets dix-huit à dix-neuf, nous lisons : « Car je sais que le bien n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair : j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. »

Quelle confession déchirante ! Quel aveu d'impuissance ! Notre conscience nous éclaire sur le bien, mais nous demeurons esclaves du mal. Elle nous montre la sainteté, mais nous croupissons dans la corruption. Comme le disait si justement Blaise Pascal : « L'homme n'est ni ange ni bête, et le malheur veut, que qui veut faire l'ange, fait la bête. »

Cette lumière naturelle nous permet de distinguer le juste de l'injuste, le beau du laid, le noble du vil. Mais elle ne peut transformer notre cœur ! Elle nous condamne sans nous racheter ! Elle nous accuse sans nous pardonner ! Combien d'âmes sincères se sont découragées devant cette austère conscience qui commande sans donner la force d'obéir !

En Éphésiens deux : le verset douze, nous lisons : « Vous étiez en ce temps-là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde. » Voilà notre état naturel : sans espérance et sans Dieu, malgré toute notre intelligence, malgré tous nos progrès, malgré toutes nos philosophies !

Maintenant, Bien-aimés du Seigneur, découvrons cette révélation merveilleuse : la vraie Lumière S'est manifestée en la personne de Jésus-Christ. Oui,

La manifestation divine éclatante en Jésus-Christ.

Voici le miracle des miracles : « La vraie lumière était venue dans le monde ! » En Jésus-Christ, toutes nos aspirations spirituelles trouvent leur accomplissement parfait ! En Lui, Dieu cesse d'être une abstraction pour devenir une réalité vivante, palpable, adorable !

En Jean quatorze : le verset neuf, Jésus déclare : « Il y a si longtemps que Je suis avec vous, et tu ne M'as pas connu, Philippe ! Celui qui M'a vu a vu le Père ; comment dis-tu : Montre-nous le Père ? » Quelle révélation stupéfiante ! En contemplant Christ, nous contemplons Dieu Lui-même !

Cette Lumière véritable ne se contente pas de nous montrer nos fautes comme le fait notre conscience. Elle nous apporte le pardon ! Elle ne se borne pas à nous révéler la sainteté divine. Elle nous donne la force de devenir saints ! Comme l'affirmait si magnifiquement Victor Hugo : « Il faut, voyez-vous, nous pardonner les uns aux autres. Chacun a sa faute. » Mais Christ va plus loin : Il ne se contente pas de pardonner, Il transforme !

En Deux Corinthiens quatre : le verset six, nous lisons : « Car Dieu, qui a dit : La lumière brillera du sein des ténèbres ! a fait briller la lumière dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ. »

Jésus n'est pas seulement un grand moral qui nous enseigne la vertu. Il est la Vertu incarnée ! Il n'est pas simplement un sage qui nous parle de Dieu. Il est Dieu manifesté en chair ! En Lui, la conscience trouve son modèle parfait, son inspiration suprême, sa force rédemptrice !

Frères et sœurs en Jésus-Christ, saisissons Enfin, cette transformation glorieuse que produit cette vraie Lumière dans nos cœurs et nos vies. Oui,

La puissance transformatrice, libératrice de la vraie Lumière.

Contemplez cette différence saisissante entre l'âme abandonnée à sa seule conscience et l'âme éclairée par la vraie Lumière ! En Un Jean un : les versets six à sept, nous lisons : « Si nous disons que nous sommes en communion avec Lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme Il est Lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. »

Quelle transformation ! Quelle métamorphose ! La conscience seule nous laissait dans le découragement, car elle nous montrait un idéal inaccessible. Christ nous donne l'espérance, car Il nous rend cet idéal accessible par Sa grâce ! La conscience nous parlait d'un Dieu lointain, abstrait, insaisissable. En Christ, nous trouvons un Père aimant, proche, compatissant !

Albert Einstein disait : « Il y a deux façons de vivre sa vie : l'une en faisant comme si rien n'était un miracle, l'autre en faisant comme si tout était un miracle. » Avec Christ, tout devient effectivement miraculeux ! La prière n'est plus un monologue avec l'inconnu, mais un dialogue avec l'Ami fidèle ! La sainteté n'est plus un sommet inaccessible, mais un chemin praticable avec Sa force ! L'amour de Dieu n'est plus une théorie, mais une expérience quotidienne !

En Galates deux : le verset vingt, Paul s'écrie : « J'ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi. »

Permettez-moi de partager l'histoire émouvante d'un explorateur qui se perdit dans une grotte immense et labyrinthique. Pendant des heures, il erra dans l'obscurité totale, guidé seulement par le faible halo de sa lampe de poche. Cette petite lumière lui permettait de voir quelques mètres devant lui, d'éviter certains obstacles, mais elle ne pouvait lui révéler l'immensité de la caverne ni lui indiquer la sortie.

Épuisé, désespéré, il s'assit dans les ténèbres, sa lampe s'éteignant peu à peu. C'est alors qu'au loin, il aperçut une lueur différente, plus puissante, plus chaude. C'était la lumière du soleil qui pénétrait par une ouverture ! Cette lumière véritable ne se contentait pas d'éclairer quelques pas devant lui : elle illuminait toute la caverne, révélait tous les passages, et surtout, elle lui montrait clairement le chemin de la liberté !

Ainsi en est-il, bien-aimés, de notre condition spirituelle ! Notre conscience est comme cette petite lampe : utile, mais insuffisante. Christ est comme la lumière du soleil : puissante, révélatrice, libératrice ! Il ne se contente pas d'éclairer partiellement notre chemin. Il illumine toute notre existence et nous montre le chemin vers le Père !

Bien-aimés dans la foi, l'heure de la grande illumination a sonné ! Ne demeurons plus dans les demi-teintes de notre conscience naturelle ! Ne nous contentons plus des lueurs vacillantes de nos philosophies humaines ! La vraie Lumière brille devant nous en la personne bénie de notre Seigneur Jésus-Christ !

En Jean huit : le verset douze, Jésus déclare : « Moi, Je suis la lumière du monde ; celui qui Me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » Quelle promesse ! Quelle assurance ! Celui qui suit Christ ne tâtonne plus dans l'obscurité spirituelle !

Cette vraie Lumière dissipe nos doutes, chasse nos craintes, illumine nos décisions, transforme nos cœurs ! Elle fait de nous des enfants de lumière dans un monde de ténèbres ! En Éphésiens cinq : le verset huit, nous lisons : « Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière ! »

Alors, que ferez-vous de cette révélation ? Continuerez-vous à errer dans la pénombre de votre conscience naturelle ? Ou ouvrirez-vous grand votre cœur à cette vraie Lumière qui veut vous inonder de Sa splendeur divine ?

Venez à Christ ! Abandonnez-vous à Sa lumière ! Laissez-Le éclairer chaque recoin de votre existence ! Car Il est la vraie Lumière, la seule Lumière capable d'éclairer parfaitement tout homme qui vient au monde ! En Lui, vous passerez des ténèbres à la lumière, de la mort à la vie, du désespoir à l'espérance éternelle !

Qu'il en soit ainsi. Amen. Amen.

vendredi 26 septembre 2025

L'Espérance Inébranlable

 

"J'estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous."

 "Car c'est en espérance que nous sommes sauvés.
Or, l'espérance qu'on voit n'est plus espérance :
Ce qu'on voit, peut-on l'espérer encore ?"

Romains huit : les versets Dix-huit et vingt-quatre.

L'Espérance Inébranlable.


La Certitude Indestructible.
La Conviction Inaltérable.
L'Assurance Éternelle.

            Frères et sœurs bien-aimés, dans cette nuit spirituelle qui semble engloutir notre époque, combien d'âmes se réveillent chaque matin avec cette question déchirante : "Pourquoi continuer à espérer ?" Combien de cœurs brisés par les tempêtes de la vie murmurent dans l'amertume : "Où est Dieu quand la souffrance nous écrase ?" Qui parmi nous n'a jamais ressenti cette froide morsure du désespoir, quand les ténèbres semblent avoir triomphé de la lumière ?

Regardez autour de vous ! Les familles se déchirent, les nations tremblent, la maladie fauche les innocents, l'injustice règne en maître, et la mort semble avoir le dernier mot. Dans ce chaos universel, où la douleur se mêle aux larmes et où l'angoisse étreint les cœurs, l'espérance humaine vacille comme une flamme dans l'ouragan. Les rêves s'effondrent, les projets se brisent, les promesses se dissolvent dans l'amertume de la déception.

Pourtant, dans cette détresse cosmique, résonne encore la voix de l'Eternel qui proclame : "Continuons à espérer en Dieu !" Cette exhortation n'est pas une consolation pieuse pour âmes fragiles, mais un commandement divin qui défie toutes les apparences et transcende toutes les circonstances. Car notre espérance ne repose pas sur les fondations chancelantes de ce monde périssable, mais sur le roc inébranlable de la fidélité divine.

Permettez-moi de vous révéler d'abord cette vérité fondamentale : même dans l'obscurité la plus profonde, l'espérance divine brille comme une étoile inextinguible. Oui,

L’Immuabilité de l’Espérance Transcendante.

Bien-aimés en Jésus-Christ, l'espérance authentique ne dépend ni des circonstances favorables ni des preuves tangibles, mais elle puise sa force dans la nature même de Celui en qui nous croyons. En Hébreux onze : le verset un, nous lisons : "Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas."

Cette espérance transcendante défie tous les calculs humains. Quand Abraham reçut la promesse divine d'une descendance nombreuse malgré sa stérilité et son âge avancé, Il ne s'appuya pas sur les probabilités médicales mais sur la fidélité de Celui qui ne peut mentir. Son espérance transcendait les lois biologiques parce qu'elle s'enracinait dans l'omnipotence divine.

L'histoire humaine regorge de témoignages bouleversants de cette espérance invincible. Viktor Frankl, survivant des camps de concentration nazis, écrivait : "Tout peut être pris à un homme sauf une chose : la dernière des libertés humaines - choisir son attitude dans n'importe quel ensemble de circonstances." Cette espérance humaine n'est qu'un pâle reflet de l'espérance divine qui transcende même la mort.

Quand Job, dépouillé de tout, couvert d'ulcères, abandonné par sa femme, proclama : "Même s'Il me tuait, j'espérerais en Lui", Il révélait la nature transcendante de l'espérance authentique. Elle ne dépend pas de ce que nous voyons, mais de Celui en qui nous croyons.

Mais voici maintenant une révélation encore plus stupéfiante : cette espérance divine transforme radicalement notre vision des épreuves et des souffrances. Oui,

La Perspective Transformatrice Révolutionnaire.

Frères et sœurs en Jésus-Christ, l'espérance en Dieu opère une révolution copernicienne dans notre perception de la réalité. Elle transforme les catastrophes en tremplins, les échecs en victoires cachées, les croix en couronnes. En Deux Corinthiens quatre : le verset dix-sept, nous lisons : "Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire."

Cette perspective transformatrice ne minimise pas la souffrance, mais elle la replace dans la perspective de l'éternité. Comme un artiste qui incorpore les couleurs sombres dans son chef-d'œuvre pour faire ressortir la beauté de l'ensemble, Dieu utilise nos épreuves pour sculpter en nous Son image glorieuse.

L'illustration de Joseph résume parfaitement cette vérité révolutionnaire. Vendu par ses frères, emprisonné injustement, oublié par ceux qu'Il avait aidés, Joseph aurait pu sombrer dans l'amertume. Mais l'espérance divine lui donna une vision prophétique : "Vous aviez médité de me faire du mal ; Dieu l'a changé en bien." Ce qui semblait être une tragédie était en réalité le plan divin pour sauver une nation entière de la famine.

Comme l'affirmait Martin Luther King Jr. : "Nous devons accepter la déception finie, mais ne jamais perdre l'espoir infini." Cette perspective transformatrice révèle que nos plus grandes douleurs peuvent devenir nos plus grandes forces, nos plus profondes blessures nos plus beaux témoignages.

Enfin, laissez-moi vous dévoiler le couronnement de cette révélation : l'espérance divine nous projette vers une destinée glorieuse qui éclipse toutes les souffrances présentes. Oui,

La Destinée Éternelle Glorieuse.

Bien-aimés du Seigneur, l'espérance chrétienne ne se contente pas de nous consoler dans le présent, elle nous révèle un avenir si glorieux qu'il rend dérisoires toutes les afflictions temporelles. En Un Corinthiens deux : le verset neuf, nous lisons : "Mais, comme Il est écrit, ce sont des choses que l'œil n'a point vues, que l'oreille n'a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l'homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui L'aiment."

Cette destinée glorieuse dépasse infiniment nos plus belles imaginations. Les splendeurs terrestres les plus éblouissantes ne sont que de pâles ombres comparées à la gloire qui nous attend. Quand Jean reçut la vision de la nouvelle Jérusalem, Il ne put que balbutier des approximations : "comme du jaspe... comme du cristal... comme de l'or pur." Le langage humain s'avère insuffisant pour décrire les réalités célestes.

Cette espérance éternelle transforme notre perception du temps. Les soixante-dix ou quatre-vingts années de notre existence terrestre ne sont qu'un souffle, comparées à l'éternité bienheureuse. Comme l'écrivait C.S. Lewis : "Si nous trouvons en nous un désir que rien dans ce monde ne peut satisfaire, l'explication la plus probable est que nous avons été créés pour un autre monde."

Paul, qui avait goûté aux délices du troisième ciel, pouvait affirmer avec autorité : "J'estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous." Cette perspective éternelle donne un sens sublime à toutes nos épreuves présentes.

Frères et sœurs bien-aimés, aujourd'hui résonne dans nos cœurs cette certitude inébranlable : notre espérance en Dieu transcende toutes les tempêtes ! Elle transforme notre vision ! Elle nous projette vers une destinée glorieuse !

Nous avons découvert que l'espérance authentique ne dépend pas des circonstances mais de la fidélité divine. Nous avons compris comment elle révolutionne notre perception des épreuves, transformant les croix en couronnes. Nous avons entrevu cette destinée éternelle si glorieuse qu'elle éclipse toutes les souffrances temporelles.

Que cette espérance devienne l'ancre de nos âmes ! Que dans les nuits les plus sombres, nous proclamions : "Mon espérance est en l'Eternel !" Que face aux tempêtes les plus violentes, nous demeurions inébranlables, sachant que Celui qui a promis est fidèle !

Car Il est écrit en Jérémie vingt-neuf : le verset onze : "Car Je connais les projets que J'ai formés sur vous, dit l'Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance."

Dans un monde qui vacille, notre espérance demeure inébranlable. Dans un univers qui gémit, notre gloire future resplendit déjà. Car notre espérance n'est pas en l'homme, mais en Dieu, le Dieu vivant et vrai, qui ressuscite les morts et appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient !

Qu'il en soit ainsi. Amen. Amen.

lundi 22 septembre 2025

Le Poids de la Couronne

 

"Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme d'une chose étrange qui vous arrive,

De la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver."

Un Pierre le chapitre quatre : le verset douze.


Le Poids de la Couronne.

Frères et sœurs bien-aimés,

Y a-t-il une douleur plus cuisante, une trahison plus profonde, qu'une blessure infligée par ceux-là mêmes qui partagent notre chemin de foi, ceux qui œuvrent à nos côtés dans le champ du Seigneur ? N'est-ce pas un déchirement indicible que de sentir le regard aiguisé de la jalousie se poser sur nous, non pas de l'extérieur, mais du cœur même de la communauté, de la famille spirituelle ? Que faire lorsque l'élévation que Dieu nous accorde devient un poison dans le cœur de nos proches collaborateurs, transformant leur allégresse supposée en une amertume dévorante et hypocrite ? Nous portons la robe du service, l'onction de l'appel, et pourtant, sous le manteau de nos responsabilités, une épée invisible transperce notre âme, forgée par l'envie de ceux qui devraient être nos alliés. Comment tenir ferme, comment continuer à prêcher l'amour et l'unité, quand notre propre cœur saigne, sous le poids de cette incompréhension, de cette hostilité silencieuse ? Comment tenir ferme, face à La Griffe Insidieuse de l'Envie ; face à L'Épreuve Transformante de la Jalousie ; face à son propre Cœur Blessé ?

Parlons d’abord du Cri Silencieux de l'Âme Blessée. Oui,

Le Cri Silencieux de l'Âme Blessée.

Frères et sœurs bien-aimés, avez-vous déjà ressenti le froid glacial de la déception, ce vent sibérien qui vous transperce l'âme, non pas d'un ennemi déclaré, mais d'un ami, d'un frère, d'une sœur en Christ ? Combien de nuits avons-nous passé, le regard perdu dans le vide, les larmes coulant silencieusement sur nos joues. Combien de nuits avons-nous passé, à nous interroger : "Pourquoi ? Pourquoi cette jalousie sournoise, ce regard envieux, cette hypocrisie qui mine la fondation même de notre service ?" N'est-ce pas une tragédie que de voir les mains qui devraient se tendre pour nous soutenir, se crisper au contraire, l'amertume les rongeant ?

Le ministère, ce champ de gloire où nous sommes appelés à semer l'amour et l'espérance, peut parfois se transformer en un champ de bataille invisible, où les flèches ne sont pas lancées par les adversaires du dehors, mais par ceux qui partagent notre pain spirituel. Le succès, la faveur divine, l'onction qui se manifeste à travers nous, au lieu d'être une source de joie et de reconnaissance collective, devient, pour certains, le miroir de leurs propres frustrations, l'aiguillon de leur propre insécurité. Le sourire qu'ils affichent cache un venin, les paroles d'encouragement ne sont qu'un voile pour un ressentiment profond. Nous marchons sur une corde raide, entre la volonté de Dieu qui nous élève et la jalousie humaine qui nous tire vers le bas. Comment maintenir notre regard fixé sur Celui qui nous a appelés, quand les voix alentour murmurent des doutes et sèment la discorde ?

Bien-aimés du Seigneur, face à ce désert émotionnel, il existe une oasis de vérité, une force inébranlable qui jaillit de notre foi : Accepter la Réalité Douloureuse et s'ancrer dans la Volonté Divine. Oui,

Accepter la Réalité Douloureuse et s'ancrer dans la Volonté Divine.

Il est impératif, mes chers amis, de regarder en face la réalité crue et souvent amère de la jalousie, tout en réaffirmant notre ancrage inébranlable dans la vocation que Dieu nous a donnée. La première étape pour traverser cette épreuve est de reconnaître la douleur qu'elle engendre, sans pour autant céder au désespoir.

Dans la deuxième épître de Paul aux Corinthiens, le chapitre quatre : les versets huit et neuf, nous lisons : "Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l'extrémité ; dans la détresse, mais non dans le désespoir ; persécutés, mais non abandonnés ; abattus, mais non perdus."

Ces paroles, frères et sœurs, résonnent avec une puissance particulière lorsque nous sommes confrontés à la jalousie. Nous sommes pressés par les regards envieux, les murmures hypocrites, les tentatives de nous discréditer. Nous ressentons la détresse de cette solitude spirituelle, même entourés. Mais nous ne sommes ni réduits à l'extrémité, ni perdus. Pourquoi ? Parce que notre appel ne dépend pas de l'approbation humaine, ni de l'absence de jalousie. Il dépend de la volonté souveraine de Dieu.

L'écrivain C.S. Lewis, grand penseur chrétien, a si bien dit : "L'humilité n'est pas de penser moins de soi-même, mais de penser moins à soi-même." Face à la jalousie, il ne s'agit pas de minimiser notre appel, mais de le recentrer sur Celui qui nous a choisis.

Lorsque Joseph fut élevé par le Pharaon, ses frères l'avaient vendu par jalousie. En Genèse quarante-cinq : le verset cinq, Joseph leur dit : "Maintenant donc, ne vous affligez pas, et ne soyez pas fâchés de m'avoir vendu pour être mené ici, car c'est pour vous sauver la vie, que Dieu m'a envoyé devant vous." La main de Dieu était derrière son élévation, malgré la cruauté humaine.

Bien-aimés en Jésus-Christ, notre position, notre onction, notre élévation ne sont pas le fruit de nos efforts seuls, mais une orchestration divine, un plan parfait que l'adversaire tente de perturber en semant la discorde et l'envie.

Après avoir accepté la réalité et nous être ancrés dans la volonté divine, la prochaine étape, ô combien difficile, est de cultiver un cœur de pardon et de compassion envers ceux qui nous jalousent, en fixant notre regard sur l'exemple suprême de notre Seigneur Jésus-Christ. Ce n'est pas une tâche aisée, car la blessure est profonde, et la rancœur peut s'installer sournoisement.

Oui, il nous faut :

Cultiver un Cœur de Pardon et de Compassion, Fixé sur l'Exemple du Christ.

En Colossiens trois : les versets douze à quatorze, nous lisons : "Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d'entrailles de miséricorde, de bonté, d'humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres, et, si l'un a sujet de se plaindre de l'autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que le Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. Mais par-dessus toutes ces choses, revêtez-vous de l'amour, qui est le lien de la perfection."

Frères et sœurs en Jésus-Christ, le pardon n'est pas un acte que nous posons parce que l'autre le mérite, mais parce que nous en avons nous-mêmes reçu, et parce que c'est le chemin de notre propre libération. La jalousie est souvent le symptôme d'une douleur intérieure, d'une insécurité profonde chez la personne qui la manifeste. C'est une prison qu'elle se construit elle-même. Notre compassion ne doit pas excuser leur comportement, mais comprendre la misère qui les habite.

Le célèbre Mahatma Gandhi a affirmé : "Le faible ne peut jamais pardonner. Le pardon est l'attribut du fort." Oui, c'est une force extraordinaire que de pardonner, de ne pas se laisser submerger par la haine ou le ressentiment, de choisir l'amour même quand on est blessé. Notre Seigneur Jésus, sur la croix, au milieu de Ses souffrances atroces, a prononcé ces paroles puissantes en Luc vingt-trois : le verset trente-quatre : "Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font." Quel exemple de compassion divine ! Il ne s'agit pas d'être naïf, mais d'être spirituellement mature, de décharger ce fardeau de haine que l'ennemi aimerait nous voir porter.

Bien-aimés dans la foi, lorsque nous pardonnons, nous ne validons pas l'injustice, mais nous nous libérons de la chaîne qui nous lie à la rancœur, permettant à l'Esprit de Dieu d'œuvrer en nous et à travers nous avec encore plus de puissance.

Ayant accepté la réalité de la jalousie et cultivé un cœur de pardon, notre dernière et puissante directive est de continuer à servir avec une excellence inébranlable, en plaçant notre dépendance totale en Dieu seul, Celui qui est le juste Rémunérateur. Nous ne nous arrêtons pas, nous ne reculons pas, mais nous avançons avec une détermination renouvelée.

Enfin, il nous faut, Oui, il nous faut :

Continuer à Servir avec Excellence, et Dépendance Totale en Dieu.

Dans la première épître de Paul aux Corinthiens, le chapitre quinze : le verset cinquante-huit, nous lisons : "Ainsi, mes frères et sœurs bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, travaillant de mieux en mieux à l'œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n'est pas vain dans le Seigneur."

C'est un appel à la persévérance, mes chers amis. La jalousie, loin de nous décourager, doit nous pousser à redoubler d'efforts, non pour prouver quoi que ce soit aux hommes, mais pour honorer Dieu qui nous a appelés. L'excellence dans le service est notre réponse la plus éloquente à ceux qui voudraient nous voir échouer. Lorsque nous nous abandonnons totalement à Dieu, Sa puissance se manifeste au-delà de toute attente humaine.

Une illustration émouvante et intemporelle pour notre sermon est l'histoire de David. Ce jeune berger, choisi par Dieu, a vaincu Goliath et a été élevé au rang de héros national. Pourtant, cette élévation a éveillé une jalousie féroce dans le cœur du roi Saül, au point où Saül a tenté de le tuer à plusieurs reprises. Malgré les trahisons, les fuites, les persécutions injustes, David a continué à servir son Dieu avec ferveur, à diriger son peuple avec intégrité, et à composer des psaumes qui élèvent l'âme. Il n'a jamais cherché à venger le mal que Saül lui faisait, mais a constamment remis son sort entre les mains de l'Éternel. David, à travers ces épreuves, est devenu le "roi selon le cœur de Dieu". Sa souffrance était immense, mais sa dépendance en Dieu était totale, et c'est ce qui l'a fait triompher glorieusement.

Bien-aimés du Seigneur, l'onction de Dieu sur votre vie n'est pas annulée par la jalousie humaine. Au contraire, elle est souvent affinée, purifiée, et rendue plus puissante à travers l'adversité. Le monde admire la persévérance, la résilience, et surtout, la foi inébranlable qui permet à un individu de briller même dans l'ombre de l'envie. Nous sommes appelés à être des lumières, et une lumière ne peut être cachée, même si certains essaient de l'éteindre.

Frères et sœurs bien-aimés, nous avons exploré ensemble les profondeurs de cette douleur, ce défi de la jalousie hypocrite qui peut surgir au sein même de l'Église. Nous avons vu l'importance d'accepter cette réalité amère tout en nous ancrant dans la volonté divine qui nous a appelés. Nous avons souligné la nécessité, quasi surhumaine, de cultiver un cœur de pardon et de compassion, à l'image de notre Sauveur. Et enfin, nous avons réaffirmé notre engagement à servir avec excellence et une dépendance totale en Dieu, Celui qui est capable de transformer nos épreuves en témoignages de Sa gloire.

Rappelez-vous, mes chers amis, que la jalousie est une reconnaissance involontaire de la grâce de Dieu qui repose sur vous. Chaque épreuve sur ce chemin ne fait que renforcer votre caractère, affûter votre foi, et approfondir votre intimité avec le Père. Ne laissez jamais la toxicité de l'envie éteindre la flamme de votre appel. Ne laissez jamais la déception vous voler la joie de votre service. Au lieu de cela, transformez chaque blessure en un tremplin vers une plus grande compassion, chaque critique en une occasion de prier pour ceux qui l'émettent, et chaque trahison en une raison de vous appuyer encore plus sur la fidélité inébranlable de Dieu.

Votre ministère, votre onction, votre élévation ne sont pas le fruit du hasard, mais l'œuvre souveraine de l'Éternel. Gardez les yeux fixés sur Jésus, le Chef et le Consommateur de la foi. Il a tracé le chemin, Il a enduré la contradiction des pécheurs, et Il est assis à la droite de la majesté divine. Votre récompense ne vient pas des hommes, mais de Lui. Et cette récompense sera glorieuse.

Qu'il en soit ainsi. Amen. Amen.

Phalange Dormay

mercredi 17 septembre 2025

Le Cœur du Père

 

En référence à Luc 15, les versets 11 à 32,

Nous donnons pour titres au message :

 


Le Cœur du Père.

Le Lien Indissoluble.

L'Écho Éternel.

Frères et sœurs bien-aimés,

Plongeons-nous un instant dans les profondeurs de l'âme humaine, là où se nichent les blessures les plus anciennes et les espoirs les plus tenaces. Imaginez un jeune homme, le cœur rempli d'une arrogance juvénile, les mains avides d'une liberté illusoire, tournant le dos à tout ce qu'il a connu, à tout ce qui l'a construit. Devant lui, un père, le visage marqué par le chagrin, les yeux remplis de l'amour le plus pur, regardant sa chair et son sang s'éloigner vers l'horizon incertain. C'est une scène qui se joue et se rejoue à travers les âges, un drame intemporel de séparation, de quête et de retour. Mais derrière la douleur de la distance, derrière l'amertume du choix, se cache une vérité éternelle, une force invisible et inébranlable : le lien du père. Un lien que les kilomètres ne peuvent briser, que le temps ne peut effacer, et que les erreurs les plus flagrantes ne peuvent jamais anéantir. C'est la puissance de ce lien, à travers le prisme de l'amour divin, que nous allons explorer aujourd'hui.

Qui parmi nous n'a jamais ressenti le poids de l'éloignement, la douleur de la rupture, ou le regret d'un chemin choisi qui a mené loin de l'amour, loin de la maison ? N'avons-nous pas tous, à un moment ou à un autre, pris des décisions qui nous ont éloignés de ceux qui nous aimaient, ou pire encore, de Celui qui nous a créés ? Le monde moderne, avec ses promesses d'autonomie et de liberté, nous incite souvent à couper les ponts, à rompre les attaches, à définir notre propre voie sans égard pour le passé ou les liens sacrés. Mais que se passe-t-il lorsque cette liberté tant recherchée se transforme en solitude, lorsque l'aventure se mue en désespoir, et que l'indépendance aboutit à la misère la plus crue ? Ne sommes-nous pas alors confrontés à la question déchirante : y a-t-il encore un chemin de retour ? Y a-t-il un amour assez grand pour transcender nos erreurs, assez patient pour surmonter notre orgueil, assez puissant pour restaurer ce qui semble irrémédiablement brisé ? C'est la question que nous pose la parabole la plus poignante de l'Évangile, celle de l'enfant prodigue. Une histoire qui, loin d'être un simple récit, est le reflet tragique de notre propre humanité déchue, mais aussi la promesse glorieuse de l'amour indéfectible de notre Père céleste.

Frères et sœurs bien-aimés, notre premier regard se porte sur une vérité immuable, un roc inébranlable : l'identité du Père, ce qu'Il est en essence, ne s'altère jamais, même face à l'égarement le plus flagrant de Ses enfants.

L'Identité Paternelle Demeure Malgré l'Égarement.

Dans le récit de l'enfant prodigue, le fils cadet exige sa part d'héritage, un acte d'une insolence profonde, équivalant à souhaiter la mort de son père. Il s'éloigne, gaspillant tout ce qu'il a reçu dans une vie de débauche. Il se dégrade, travaillant aux côtés des porcs, souhaitant manger leur nourriture. Il a tout perdu : sa fortune, sa dignité, son statut. Il s'est éloigné si loin qu'il ne se considère plus digne d'être appelé fils. Pourtant, même au milieu de cette déchéance, le père n'a jamais cessé d'être son père.

En Luc, le chapitre quinze : le verset douze, nous lisons : « Le plus jeune dit à son père : Mon Père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le Père leur partagea Son bien. »

Bien-aimés en Jésus-Christ, la phrase de Corneille résonne avec une puissance prophétique : « Un père est toujours père, rien ne peut effacer le sacré caractère. » C'est la nature même de la paternité, et plus encore, de la Paternité divine. Le statut de fils peut être oublié, la dignité perdue, mais le Père demeure Père. Le grand théologien Karl Barth a affirmé que "l'amour de Dieu est Son choix libre et éternel pour être notre Père." Cet enfant, même au milieu des porcs, était toujours le fils du père. Son identité d'enfant n'était pas définie par ses actes, mais par son origine. De même, notre identité en tant qu'enfants de Dieu n'est pas effacée par nos égarements, par nos péchés les plus sombres, ou par la distance que nous mettons entre Lui et nous. Nous sommes Ses enfants, créés à Son image, portant en nous la marque indélébile de Sa Paternité. C'est une ancre pour l'âme, une vérité libératrice : notre valeur n'est pas dans notre performance, mais dans la relation immuable avec notre Père céleste.

Poursuivons notre réflexion, bien-aimés du Seigneur, et laissons-nous émouvoir par la tendresse d'un Père dont l'amour ne connaît aucune limite géographique ou émotionnelle, une tendresse qui dépasse toutes les distances que nous pourrions créer.

La Tendresse Paternelle Dépasse la Distance.

Alors que le fils s'enfonce dans la misère et la solitude, le père ne reste pas figé dans le ressentiment ou l'amertume. Il n'envoie pas de messagers pour le réprimander, ni ne se complaît dans un "je vous l'avais bien dit". Au contraire, son cœur est rempli d'une attente active, d'une compassion constante. Il attend, chaque jour, le retour d'un fils dont il n'a aucune nouvelle, dont la vie est une énigme douloureuse. Sa tendresse n'est pas une émotion passive, mais une force qui le pousse à scruter l'horizon, jour après jour.

En Luc, le chapitre quinze : le verset vingt, nous lisons : « Comme il était encore loin, Son père Le vit et fut ému de compassion, il courut, se jeta à Son cou et L'embrassa. »

Frères et sœurs dans la foi, imaginez cette scène ! Le père, un homme d'âge respectable, brise toutes les conventions sociales de l'époque en courant. Il court vers ce fils sale, en haillons, puant l'étable. Il ne se soucie pas des regards, du jugement des voisins. Sa seule pensée est la joie de revoir son enfant. Cette course est l'incarnation même de la tendresse divine, un amour qui ne calcule pas, ne juge pas, mais qui se précipite pour accueillir et pardonner. L'auteur Henri Nouwen, dans son ouvrage "Le Retour du Fils Prodigue", décrit cette tendresse comme "le cœur de Dieu Lui-même". C'est un amour qui ne se satisfait pas de la distance, mais qui cherche activement à la combler. Nous pouvons nous éloigner, nous pouvons nous perdre, nous pouvons nous couvrir de honte, mais le cœur du Père est toujours tourné vers nous, Sa tendresse toujours prête à nous envelopper. Il n'y a pas de distance si grande que l'amour du Père ne puisse franchir. C'est un rappel puissant pour nous tous : même lorsque nous nous sentons le plus éloignés, la tendresse de notre Père céleste est là, prête à nous rejoindre, à nous embrasser.

Enfin, bien-aimés en Jésus-Christ, la tendresse du Père ne s'arrête pas à l'accueil ; elle va bien au-delà, elle aboutit à une restauration complète, une réintégration pleine et entière qui rétablit la dignité perdue de l'enfant.

La Restauration Paternelle Rétablit la Dignité.

Le fils prodigue, revenu à lui-même, avait préparé un discours. Il voulait demander à être traité comme un simple serviteur, se considérant indigne du statut de fils. Mais le père ne lui laisse même pas finir sa phrase. Il ne lui offre pas un simple emploi. Il initie un processus de restauration qui est un acte d'amour radical, défiant toute logique humaine.

En Luc, le chapitre quinze : les versets vingt-deux et vingt-trois, nous lisons : « Mais le Père dit à Ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe, et l'en revêtez ; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous. »

Frères et sœurs bien-aimés, cette scène est un tableau vivant de la grâce divine ! La robe, l'anneau, les souliers – ce ne sont pas de simples cadeaux, ce sont des symboles puissants. La robe était celle du fils aîné, un signe de sa position dans la famille. L'anneau était le sceau de l'autorité, lui permettant de reprendre sa place dans les affaires du père. Les souliers le distinguaient des serviteurs qui marchaient pieds nus. Le père ne restaure pas seulement l'enfant, Il restaure son identité et sa dignité. C'est ce que l'écrivain et penseur Dietrich Bonhoeffer a appelé "la grâce coûteuse", une grâce qui n'est pas bon marché, mais qui transforme et restaure pleinement. Nous pensons souvent que nous devons gagner notre retour, mériter notre pardon. Mais le Père nous offre une restauration complète, non pas parce que nous l'avons méritée, mais parce que Son amour est un amour qui donne, qui pardonne, qui élève et qui restaure. Nos erreurs peuvent nous avoir dépouillés de notre dignité, nous avoir fait sentir indignes, mais l'amour du Père ne se contente pas de pardonner ; Il rétablit tout, nous rendant notre place légitime dans Sa famille. C'est une promesse glorieuse pour nous tous : peu importe la profondeur de notre chute, la puissance de la restauration du Père est capable de nous redonner notre pleine dignité.

Frères et sœurs bien-aimés, imaginez un jardinier passionné, dont le jardin est sa joie et sa fierté. Il a planté un jeune arbre, plein de promesses. Mais avec le temps, cet arbre, au lieu de croître droit et fort, commence à s'incliner, à se tordre, ses branches s'étendant dans des directions imprévues, loin de la lumière, de la terre fertile. Les voisins critiquent : "Coupez-le ! Il est inutile, il gâche le paysage." Le jardinier, lui, ne désespère pas. Il voit l'identité de l'arbre, son potentiel inné. Chaque matin, il va le voir. Il ne le réprimande pas, mais avec une tendresse infinie, il examine chaque branche tordue, chaque feuille jaunie. Il ne coupe pas. Au lieu de cela, avec des liens doux, mais fermes, il commence à guider l'arbre, millimètre par millimètre, vers la lumière. Il nourrit la terre, soigne les racines. C'est un processus lent, patient, parfois douloureux pour l'arbre. Mais année après année, la tendresse du jardinier, sa persévérance et sa foi en la vie de l'arbre, portent leurs fruits. L'arbre, bien que portant encore les cicatrices de son passé, retrouve sa vitalité, ses branches s'élèvent vers le ciel, portant des fruits abondants. Il n'est pas parfait, mais il est restauré, un témoignage vivant de l'amour inébranlable du jardinier. Ainsi est notre Père céleste, un Jardinier patient, dont l'amour restaure nos âmes tordues, nous ramenant à la vie et à la dignité.

Frères et sœurs bien-aimés,

L’histoire de l'enfant prodigue et la sagesse intemporelle de Corneille nous rappellent une vérité fondamentale sur l'amour de notre Père céleste. Son identité de Père demeure inaltérable, peu importe à quel point nous nous égarons. Sa tendresse dépasse toutes les distances, Ses bras sont toujours ouverts, prêts à nous accueillir avec un amour sans bornes. Et Sa restauration est complète, nous redonnant non seulement le pardon, mais aussi notre pleine dignité d'enfants bien-aimés.

Aujourd'hui, si vous vous sentez éloignés, perdus, indignes, rappelez-vous que l'identité de votre Père céleste est immuable. Sa tendresse ne faiblit jamais. Sa main est tendue, prête à vous restaurer entièrement. Laissez tomber les masques, abandonnez les fausses dignités, et courez vers Lui. Il vous voit encore de loin, et Son cœur est ému de compassion. Il se précipitera vers vous, vous embrassera, et vous rétablira dans toute votre dignité d'enfant aimé. C'est la promesse de notre Père.

Qu'il en soit ainsi. Amen. Amen.