Jésus-Christ : le seul Sauveur

...ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. 1 Jean 5:11-13



lundi 15 septembre 2025

Le Bateau de Sauvetage

 

En référence à Matthieu quatorze : versets vingt-huit à trente-et-un,

Nous donnons pour titres au message :

 Le Bateau de Sauvetage.

Les Perles au Ciel.

Frères et sœurs bien-aimés,

Avez-vous déjà assisté à un naufrage dans toute son horreur ? Connaissez-vous cette terreur absolue qui saisit l'âme quand les flots déchaînés menacent d'engloutir le navire de votre existence ? Pourquoi la vie nous ballotte-t-elle si cruellement entre espoir et désespoir, entre joie et douleur, entre lumière et ténèbres ? Dans les heures les plus tragiques de notre pèlerinage terrestre, quand les tempêtes de l'adversité font rage, quand les vagues du découragement nous submergent, quand nous coulons lentement dans l'océan de nos épreuves, nos cœurs brisés lancent ce cri déchirant vers les cieux : « Seigneur, sauve-nous, nous périssons ! » Mais voici, bien-aimés du Seigneur, la plus glorieuse des nouvelles ! Un bateau de sauvetage fend les flots tumultueux de ce monde ! En Matthieu quatorze : versets vingt-huit à trente-et-un, nous lisons : « Pierre Lui répondit : Seigneur, si c'est Toi, ordonne que j'aille vers Toi sur les eaux. Et Il dit : Viens ! Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers Jésus. Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur ; et, comme il commençait à enfoncer, il s'écria : Seigneur, sauve-moi ! Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit, et lui dit : Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » Christ Lui-même est notre bateau de sauvetage éternel !

Avant de considérer cette intervention divine salvatrice, méditons sur l'état désespéré de l'humanité qui nécessite un secours d'urgence. Oui :

L'Urgence Dramatique du Sauvetage.

Bien-aimés en Jésus-Christ, les flots du temps nous entraînent inexorablement vers l'éternité ! Comme l'exprime si justement ce cantique : « Les flots du temps nous entraînent, mais ce n'est plus pour longtemps. » Chaque battement de cœur nous rapproche du grand départ, chaque jour qui passe rétrécit l'horizon de notre existence mortelle.

Ernest Hemingway écrivait : « Le monde brise tout le monde, et ensuite, beaucoup sont forts aux endroits brisés. » Quelle tragique lucidité ! Nous sommes tous des naufragés de la condition humaine, ballottés par les tempêtes du péché, de la souffrance et de la mort. En Éphésiens deux : verset un, l'apôtre Paul décrit notre état primitif : « Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés. » Morts spirituellement, perdus dans l'océan de nos transgressions !

Satan, ce capitaine des ténèbres, nous tente constamment, « disant que c'est inutile de marcher au Nom de Jésus et vivre en chrétien. » Il veut nous faire couler corps et âme dans l'abîme éternel. En première épître de Pierre cinq : verset huit, nous lisons l'avertissement solennel : « Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. » L'urgence du sauvetage n'est pas une métaphore, c'est une réalité éternelle !

Approfondissons maintenant notre méditation en contemplant l'arrivée miraculeuse de notre divin Sauveur sur les eaux tumultueuses de l'existence. Oui :

L'Intervention Puissante du Capitaine.

Frères et sœurs en Jésus-Christ, « alors le Maître nous dit : Je veux vous secourir, confiez-vous en Moi, Je vous conduirai au Pays ! » Quelle parole réconfortante dans la tempête ! Jésus-Christ n'est pas un spectateur indifférent de nos naufrages ; Il est le Capitaine du salut qui vient personnellement nous arracher aux flots destructeurs.

Winston Churchill proclamait dans les heures sombres de la guerre : « Nous ne nous rendrons jamais ! » Mais notre Capitaine céleste va plus loin : Il ne nous abandonne jamais ! En Matthieu vingt-huit : verset vingt, Il nous assure : « Voici, Je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. » Son bateau de sauvetage navigue sur toutes les mers de la détresse humaine.

« J'aperçois par la foi le bateau de sauvetage qui vient, comment sur les eaux il s'avance, venant nous secourir ! » Cette vision de foi transforme notre perspective ! En Hébreux onze : verset un, nous lisons : « Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas. » Même quand les circonstances semblent désespérées, la foi aperçoit déjà le secours divin qui s'approche sur les flots !

Concluons notre méditation en réfléchissant sur cette invitation pressante du Capitaine céleste à monter à bord du salut éternel. Oui :

L'Embarquement Décisif Proposé.

Bien-aimés dans la foi, voici l'heure solennelle de la décision ! « Oh ! c'est le moment de monter à bord pendant qu'il passe ! » Le temps de grâce n'est pas illimité. En deuxième épître aux Corinthiens six : verset deux, Paul nous exhorte : « Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut. »

Charles de Gaulle déclarait : « Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de la France. » Mais nous, chrétiens, nous nous faisons une certaine idée de l'éternité ! « Ici, pèlerins, étrangers, nous cherchons une cité. » En Hébreux onze : versets treize et quatorze, l'auteur sacré témoigne : « C'est dans la foi qu'ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu'ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. Ceux qui parlent ainsi montrent qu'ils cherchent une patrie. »

« Le prix étant payé pour tous, le Capitaine t'invite ! » Quelle grâce souveraine ! En première épître de Jean deux : verset deux, nous lisons : « Il est Lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. » Le passage est gratuit, payé par le sang précieux de l'Agneau de Dieu !

Permettez-moi de partager avec vous une illustration qui illumine cette vérité : Le Titanic sombrait dans les eaux glaciales de l'Atlantique. Les canots de sauvetage étaient rares et précieux. Mais imaginez qu'un navire insubmersible se soit approché, offrant à tous une place gratuite à bord ! Certains auraient-ils refusé par orgueil ou incrédulité ? Hélas, oui ! Ainsi en est-il du salut en Christ : le bateau de sauvetage divin s'approche de chaque âme humaine, mais combien refusent encore d'embarquer !

Bien-aimés du Seigneur, nous voici parvenus au terme de cette méditation sur le bateau de sauvetage divin. Nous avons contemplé l'urgence dramatique de notre condition de naufragés spirituels, nous avons admiré l'intervention puissante de Christ notre Capitaine céleste, nous avons entendu cette invitation pressante à embarquer pour l'éternité bienheureuse.

En Actes quatre : verset douze, Pierre proclame cette vérité fondamentale : « Il n'y a de salut en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. »

« Courage, mon frère, courage, bientôt nos épreuves sont finies ! Sur la rive dorée nous rencontrerons nos bien-aimés ! » Cette espérance transforme toute notre perspective ! En Apocalypse vingt-et-un : verset quatre, Jean contemple dans l'extase : « Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. »

Ces vérités bouleversent notre existence ! Si nous sommes des naufragés, Christ est notre Sauveur. Si nous sommes perdus en mer, Il est notre bateau de sauvetage. Si nous cherchons une patrie céleste, Il est le chemin qui y mène !

Frères et sœurs bien-aimés, écoutons ce cri du Capitaine : « Soyez prêts, bientôt il sera là ! » Le retour de Christ approche ! L'enlèvement de l'Église se dessine à l'horizon ! « Le bateau de sauvetage vient ramener les perles au Ciel ! »

Et si votre cœur hésite encore, si la peur vous paralyse, souvenez-vous que « ce bateau te conduit sûrement au Ciel, embarque-toi ! » Car notre Capitaine n'a jamais perdu un seul passager confié à Ses soins fidèles !

Amen et Amen.

 

vendredi 12 septembre 2025

Le Cœur Sanctifié

 

En Matthieu six : le verset vingt-quatre, nous lisons : « Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera l'autre ; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. »

La purification de l'âme.

Le Cœur Sanctifié.

L'Âme Consacrée.

Le Temple Purifié.

La Vie Transformée.

Frères et sœurs bien-aimés,

Que se passe-t-il dans les profondeurs silencieuses de nos cœurs lorsque les ténèbres de la nuit tombent et que nous nous retrouvons seuls face à notre conscience ? Qui règne véritablement sur le trône de notre âme quand les regards humains se détournent ? Quel maître avons-nous choisi de servir dans les moments les plus intimes de notre existence ? Ces questions traversent l'éternité comme des flèches enflammées, perçant le voile de nos illusions et révélant la vérité nue de notre condition spirituelle.

Aujourd'hui, la voix prophétique résonne avec une force saisissante : « Dieu ne veut point d'un cœur où le monde domine. » Ces paroles tombent comme un marteau sur l'enclume de notre conscience, brisant les chaînes de notre complaisance spirituelle. Car nous vivons à une époque où les tentations du monde scintillent de mille feux trompeurs, où les sirènes de la matérialité chantent leurs mélodies envoûtantes, où l'âme humaine vacille dangereusement entre deux royaumes incompatibles.

Le combat qui fait rage n'est pas celui des armes charnelles, mais celui de deux amours qui s'affrontent dans l'arène de notre cœur : l'amour de Dieu et l'amour du monde. Cette guerre spirituelle détermine notre destinée éternelle, car un cœur divisé ne saurait connaître la paix divine.

Permettez-moi de vous conduire vers la première vérité qui illumine notre chemin spirituel.

LE CŒUR PARTAGÉ EST UN TEMPLE PROFANÉ.

Oui, le cœur partagé est un temple profané.

Bien-aimés en Jésus-Christ, contemplons cette réalité tragique qui ronge tant d'âmes : le cœur partagé entre Dieu et le monde ressemble à un temple où l'on aurait dressé des autels païens à côté de l'autel du Très-Haut. En Un Rois dix-huit : le verset vingt et un, nous lisons : « Et Élie s'approcha de tout le peuple, et dit : Jusques à quand clocherez-vous des deux côtés ? Si l'Éternel est Dieu, suivez-Le ; et si c'est Baal, suivez-le ! »

Cette interrogation d'Élie résonne encore aujourd'hui avec une actualité brûlante. Combien d'entre nous vivent dans cette claudication spirituelle, oscillant entre la prière du matin et les convoitises du jour, entre les cantiques du dimanche et les compromis de la semaine ? Comme l'écrivait si justement Blaise Pascal : « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. » Mais quand ces raisons du cœur nous éloignent de Dieu, elles deviennent les chaînes de notre servitude.

L'âme qui tente de servir deux maîtres ressemble à un navire sans gouvernail, ballotté par tous les vents, incapable de trouver son port d'attache. Elle connaît l'amertume de la division intérieure, cette guerre civile de l'esprit qui épuise toutes les forces vives de l'être.

Laissez-moi maintenant vous révéler la seconde vérité qui transforme notre vision spirituelle.

LE MONDE OFFRE DES COURONNES D'ÉPINES DORÉES.

Oui, le monde offre des couronnes d'épines dorées.

Frères et sœurs en Jésus-Christ, observons cette séduction tragique qui aveugle tant d'âmes : le monde pare ses pièges des plus beaux atours, transformant ses chaînes en bijoux et ses poisons en parfums. En Un Jean deux : les versets quinze à dix-sept, nous lisons : « N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui. Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. »

Quelle révélation saisissante ! Le monde nous présente ses trésors comme des couronnes, mais ce ne sont que des couronnes d'épines dorées qui blessent l'âme tout en éblouissant les yeux. Voltaire, dans sa lucidité cynique, affirmait : « Il faut cultiver notre jardin. » Mais quel jardin cultivons-nous ? Celui des plaisirs éphémères ou celui de l'éternité ?

Les richesses terrestres promettent la sécurité mais apportent l'inquiétude ; les plaisirs charnels promettent le bonheur mais génèrent la culpabilité ; les honneurs humains promettent la gloire mais créent l'orgueil destructeur. Chaque victoire mondaine devient une défaite spirituelle quand elle éloigne le cœur de Son Créateur.

Permettez-moi enfin de vous guider vers la vérité libératrice qui couronne notre réflexion.

DIEU TRANSFORME LES CŒURS CONSACRÉS EN PALAIS CÉLESTES.

Oui, Dieu transforme les cœurs consacrés en palais célestes.

Bien-aimés dans la foi, découvrons cette promesse glorieuse qui illumine notre espérance : quand un cœur chasse définitivement le monde de son trône pour y installer Dieu seul, il devient le temple magnifique de l'Esprit Saint, un palais digne du Roi des rois. En Ézéchiel trente-six : le verset vingt-six, nous lisons : « Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j'ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. »

Cette transformation divine dépasse toute imagination humaine ! Le cœur purifié devient une source d'eau vive, un jardin fertile où fleurissent les plus beaux fruits de l'Esprit. Comme l'exprimait si magnifiquement Thérèse d'Avila : « Que rien ne te trouble, que rien ne t'épouvante, tout passe, Dieu ne change pas. » Dans cette stabilité divine, l'âme trouve enfin sa paix véritable.

Le cœur consacré à Dieu seul découvre des richesses que le monde ne peut ni donner ni ravir : la paix qui surpasse toute intelligence, la joie inaltérable, l'amour inconditionnel. Il devient un sanctuaire où la présence divine demeure constamment, transformant chaque battement en louange, chaque respiration en prière.

Frères et sœurs bien-aimés, nous voici parvenus au sommet de cette montagne spirituelle d'où nous contemplons la vérité dans toute Sa splendeur. Le choix qui s'impose à nous n'est pas un choix parmi d'autres, c'est Le choix qui détermine notre destinée éternelle : servir Dieu ou servir le monde, consacrer notre cœur au Créateur ou l'abandonner aux créatures.

Rappelons-nous que le cœur partagé ne peut connaître la paix divine, car il demeure perpétuellement déchiré entre deux amours incompatibles. Souvenons-nous que le monde, malgré ses promesses séduisantes, ne peut offrir que des couronnes d'épines dorées qui blessent l'âme. Mais réjouissons-nous dans cette certitude glorieuse : Dieu transforme miraculeusement tout cœur qui se consacre entièrement à Lui en un temple magnifique de Sa présence !

L'heure du choix définitif a sonné. Que chacun de nous, dans le silence sacré de cette méditation, prenne la décision qui changera sa vie pour l'éternité. Chassons impitoyablement le monde du trône de notre cœur pour y installer Dieu seul comme Roi souverain et absolu.

En Apocalypse trois : le verset vingt, Christ nous adresse cette invitation suprême : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. »

Que nos cœurs s'ouvrent aujourd'hui toutes grandes à cette présence transformatrice ! Que le monde perde définitivement son emprise sur nos âmes ! Que Dieu règne enfin sans partage dans le sanctuaire de notre être !

Qu'il en soit ainsi. Amen. Amen.

 

jeudi 11 septembre 2025

Le Terrible Examen

 

« Le roi Nebucadnetsar fit une statue d'or, haute de soixante coudées et large de six coudées. Il la dressa dans la vallée de Dura, dans la province de Babylone. Et le roi Nebucadnetsar fit convoquer les satrapes, les intendants et les gouverneurs, les grands juges, les trésoriers, les jurisconsultes, les juges, et tous les magistrats des provinces, pour qu'ils se rendissent à la dédicace de la statue qu'avait élevée le roi Nebucadnetsar... Alors ces hommes furent liés avec leurs caleçons, leurs tuniques, leurs manteaux et leurs autres vêtements, et jetés au milieu de la fournaise ardente. Comme l'ordre du roi était sévère, et que la fournaise était extraordinairement chauffée, la flamme tua les hommes qui y avaient jeté Schadrac, Méschac et Abed-Nego... Et ces trois hommes, Schadrac, Méschac et Abed-Nego, tombèrent liés au milieu de la fournaise ardente. Alors le roi Nebucadnetsar fut effrayé, et se leva précipitamment. Il prit la parole, et dit à ses conseillers : N'avons-nous pas jeté au milieu du feu trois hommes liés ? Ils répondirent au roi : Certainement, ô roi ! Il reprit et dit : Eh bien, je vois quatre hommes sans liens, qui marchent au milieu du feu, et qui n'ont point de mal ; et la figure du quatrième ressemble à celle d'un fils des dieux. »

Daniel trois : les versets un à trente.

Le Terrible Examen.


Le Test Suprême.
La Tribulation Ardente.
Le Défi Mortel.

Frères et sœurs bien-aimés,

Pouvez-vous imaginer la terreur qui glace le sang quand résonnent les instruments de mort ordonnant l'adoration forcée ? Avez-vous déjà ressenti l'angoisse mortelle qui saisit l'âme face au choix ultime entre la fidélité à Dieu et la préservation de sa vie ? Connaissez-vous ce moment dramatique où tout votre être tremble devant l'alternative terrible : obéir à Dieu ou mourir ? Mes bien-aimés, nous voici transportés aujourd'hui au cœur de l'une des épreuves les plus saisissantes de toute l'Écriture ! Dans cette plaine de Dura, sous le soleil brûlant de Babylone, se dresse une statue d'or de quatre-vingt-dix pieds de haut ! Soixante coudées de défi lancé au Dieu du ciel ! Six coudées de largeur symbolisant l'imperfection humaine qui se dresse contre la perfection divine ! Et voici que résonne l'ordre royal : « Prosternez-vous ou périssez ! » Mais au milieu de cette foule terrifiée qui s'agenouille, trois jeunes hommes restent debout ! Schadrac, Méschac et Abed-Nego ! Leurs cœurs battent, leurs mains tremblent peut-être, mais leur foi demeure inébranlable ! Ils vont affronter la triple épreuve qui révélera la puissance surnaturelle de notre Dieu ! Aujourd'hui, suivons-les dans cette vallée de l'ombre de la mort où va éclater la gloire divine !

Mes bien-aimés en Jésus-Christ, pénétrons d'abord dans cette première phase de leur épreuve où la terreur envahit les cœurs humains ! Oui,

ILS FURENT D'ABORD ÉPROUVÉS PAR LA FRAYEUR.

Imaginez la scène ! Une foule immense rassemblée sous l'autorité du plus puissant monarque de la terre ! Tous les dignitaires de l'empire, tremblants devant la majesté royale ! Et soudain résonne cet ordre glacial qui fait frémir les âmes : quiconque ne se prosternera pas sera jeté dans la fournaise ardente !

En Daniel trois : les versets quatre à six, nous lisons : « Alors le héraut cria avec force : Voici ce qu'on vous ordonne, peuples, nations, hommes de toutes langues ! Au moment où vous entendrez le son du cor, de la flûte, de la harpe, de la sambuque, du psaltérion, de la cornemuse, et de toutes sortes d'instruments de musique, vous vous prosternerez et vous adorerez la statue d'or qu'a élevée le roi Nebucadnetsar. Quiconque ne se prosternera pas et n'adorera pas sera jeté à l'instant même au milieu d'une fournaise ardente. »

Quelle pression psychologique écrasante ! La peur est l'arme favorite de satan contre les enfants de Dieu ! Elle paralyse la foi, étouffe la prière, brise la résistance spirituelle ! Comme l'affirmait si justement Franklin D. Roosevelt : « La seule chose dont nous devons avoir peur, c'est de la peur elle-même. »

Pourtant, nos trois héros résistèrent à cette première vague d'intimidation ! Ils refusèrent de laisser la crainte humaine étouffer leur révérence divine ! Leur foi s'enracina plus profondément que leur terreur !

En Un Jean quatre : le verset dix-huit, nous lisons : « La crainte n'est pas dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte ; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour. » Leur amour pour Dieu vainquit leur peur des hommes !

Bien-aimés du Seigneur, après l’épreuve de la frayeur, observons maintenant cette seconde vague, où la colère royale se déchaîne contre leur résistance spirituelle ! Oui,

ILS FURENT ENSUITE ÉPROUVÉS PAR LA FUREUR.

Quand Nebucadnetsar apprit leur désobéissance, sa fureur explosa comme un volcan ! L'orgueil humain ne supporte pas qu'on résiste à ses caprices ! Sa rage se transforma en persécution ouverte, en menaces directes, en ultimatum mortel !

En Daniel trois : les versets treize à quinze, nous lisons : « Alors Nebucadnetsar, irrité et furieux, donna l'ordre qu'on amenât Schadrac, Méschac et Abed-Nego. Et ces hommes furent amenés devant le roi. Nebucadnetsar prit la parole et leur dit : Est-ce de propos délibéré, Schadrac, Méschac et Abed-Nego, que vous ne servez pas mes dieux, et que vous n'adorez pas la statue d'or que j'ai élevée ? »

Remarquez cette escalade tragique ! D'abord la frayeur collective, maintenant la fureur personnalisée ! Le roi les confronte individuellement, espérant briser leur résolution par l'intimidation directe ! Mais écoutez leur réponse héroïque !

En Daniel trois : les versets seize à dix-huit, nous lisons : « Schadrac, Méschac et Abed-Nego répliquèrent au roi Nebucadnetsar : Nous n'avons pas besoin de te répondre là-dessus. Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et Il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n'adorerons pas la statue d'or que tu as élevée. »

Quelle déclaration de foi stupéfiante ! « Notre Dieu peut nous délivrer ! Et même s'Il ne le fait pas, nous ne Te servirons pas ! » Comme l'écrivait Martin Luther : « Me voici, je ne puis autrement, que Dieu me vienne en aide ! » Leur foi transcendait les circonstances !

Cette fureur royale représente toutes les persécutions que subissent les croyants fidèles ! Mais notre assurance demeure inébranlable !

Frères et sœurs en Jésus-Christ, après l’épreuve de la frayeur, après celle de la fureur, contemplons maintenant l'épreuve ultime où la fournaise ardente devient le théâtre de la manifestation divine !

ILS FURENT FINALEMENT ÉPROUVÉS PAR LE FEU.

La fureur royale atteignit son paroxysme ! Nebucadnetsar ordonna de chauffer la fournaise sept fois plus que d'ordinaire ! Sept, le chiffre de la perfection divine appliqué à la destruction humaine ! Les flammes rugissaient si intensément qu'elles tuèrent les soldats qui y jetèrent nos héros !

En Daniel trois : les versets dix-neuf à vingt-trois, nous lisons : « Sur quoi Nebucadnetsar fut rempli de fureur, et il changea de visage envers Schadrac, Méschac et Abed-Nego. Il reprit la parole et ordonna de chauffer la fournaise sept fois plus qu'il ne convenait de la chauffer. Puis il commanda à quelques-uns des plus vigoureux soldats de son armée de lier Schadrac, Méschac et Abed-Nego, et de les jeter dans la fournaise ardente. »

Mais voici le miracle des miracles ! Au lieu d'être consumés, ils marchèrent librement dans les flammes ! Et plus stupéfiant encore, un quatrième homme apparut avec eux ! « La figure du quatrième ressemble à celle d'un fils des dieux ! »

Comme l'affirmait Charles Spurgeon : « Dieu ne nous délivre pas toujours de la fournaise, mais Il nous accompagne toujours dans la fournaise. » Cette présence divine transforme l'épreuve en victoire !

En Ésaïe quarante-trois : les versets deux et trois, nous lisons : « Si tu traverses les eaux, Je serai avec toi ; et les fleuves, ils ne te submergeront point ; si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, et la flamme ne t'embrasera pas. Car Je suis l'Eternel, ton Dieu, le Saint d'Israël, ton sauveur. »

Le feu qui devait les détruire ne brûla que leurs liens ! Ils sortirent libres, sans odeur de fumée, sans cheveu roussi ! La fournaise de l'épreuve était devenue le lieu de leur libération !

Bien-aimés dans la foi, cette histoire extraordinaire nous enseigne que l'épreuve de la foi suit toujours une progression dramatique ! D'abord, nous sommes éprouvés par la peur : les pressions sociales, les menaces subtiles, les intimidations diverses qui tentent de nous faire renoncer à nos convictions ! Ensuite, nous affrontons la fureur : les persécutions ouvertes, les oppositions directes, les ultimatums qui exigent notre reniement ! Enfin, nous traversons le feu : les épreuves extrêmes où notre foi semble consumée, où tout espoir humain s'évanouit !

Frères et sœurs bien-aimés, dans chacune de ces phases, la présence divine nous accompagne ! Notre Dieu n'est pas seulement le Dieu des temps faciles, Il est surtout le Dieu des fournaises ardentes ! Quand les flammes rugissent autour de nous, Il marche à nos côtés ! Quand les épreuves menacent de nous consumer, Il transforme le feu destructeur en instrument de libération !

L'exemple de Schadrac, Méschac et Abed-Nego nous inspire à la fidélité absolue ! Leur déclaration héroïque résonne encore aujourd'hui : « Notre Dieu peut nous délivrer, et même s'Il ne le fait pas, nous ne servirons pas les idoles ! » Cette foi inconditionnelle ouvre les portes du miracle !

Dans la première épître de Pierre, le chapitre quatre : les versets douze et treize, nous lisons : « Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme d'une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver. Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l'allégresse lorsque Sa gloire apparaîtra. »

Que cette histoire nous fortifie dans l'épreuve ! Que cette victoire nous encourage dans la persécution ! Car notre Dieu demeure le même hier, aujourd'hui et éternellement !

Qu'il en soit ainsi. Amen. Amen.

mardi 9 septembre 2025

La Question cruciale

 

Et l’un des vieillards prit la parole et me dit :
Ceux qui sont revêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où sont-ils venus ?
Je lui dis : Mon seigneur, tu le sais. Et il me dit :
Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation ;
Ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l’Agneau.

Apocalypse sept : versets treize et quatorze.

Nous donnons pour titres au message :

La Question cruciale.

Le Sacrifice rédempteur.
La Purification divine.

Frères et sœurs bien-aimés,

Que se passe-t-il lorsque l'âme humaine se trouve face à l'éternité ? Que devient notre cœur quand résonne la question la plus cruciale de l'existence : "Es-tu lavé dans le sang de l'Agneau ?" Cette interrogation traverse les siècles comme un cri déchirant, une supplication divine qui perce les ténèbres de notre condition mortelle.

Dans l'Apocalypse sept : les versets treize et quatorze, nous lisons : "Et l'un des vieillards prit la parole et me dit : Ceux qui sont revêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d'où sont-ils venus ? Je lui dis : Mon seigneur, tu le sais. Et Il me dit : Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation ; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l'Agneau."

Combien d'âmes errent aujourd'hui dans l'obscurité, ignorant cette vérité salvatrice ? Combien de cœurs battent sans connaître la paix du pardon divin ? Cette nuit spirituelle qui enveloppe l'humanité n'est-elle pas le reflet tragique de notre éloignement du sacrifice rédempteur ? Victor Hugo écrivait : "Il n'y a qu'une chose plus terrible que les souffrances de l'âme qui cherche Dieu, c'est les souffrances de l'âme qui L'a trouvé et qui L'a perdu."

Bien-aimés en Jésus-Christ, examinons d'abord cette réalité bouleversante qui transforme notre condition spirituelle.

Le Sang purificateur : révélation de Sa grâce infinie.

Oui, Le Sang purificateur révèle Sa grâce infinie.

Le sang de l'Agneau n'est pas qu'un symbole poétique, c'est la réalité la plus concrète de notre salut. Dans la première épître de Jean le chapitre un : le verset sept, nous lisons : "Mais Si nous marchons dans la lumière, comme Il est Lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus Son Fils nous purifie de tout péché."

Ce sang précieux accomplit ce que nulle œuvre humaine ne saurait réaliser. Il efface la culpabilité, brise les chaînes du péché, et restaure notre relation avec le Père Comme le déclara Pascal : "Il y a un Dieu sensible au cœur", et c'est par ce sacrifice suprême qu'Il touche notre être le plus profond.

Frères et sœurs en Jésus-Christ, contemplons maintenant cette transformation miraculeuse qui nous revêt de pureté divine.

La Robe blanche : témoignage de Sa justice parfaite.

Oui, La Robe blanche témoigne de Sa justice parfaite.

Cette robe blanche dont parle l'Écriture représente la justice du Christ imputée à notre compte. En Ésaïe soixante et un : le verset dix, on y lit : "Je me réjouirai en L'Eternel, mon âme sera ravie d'allégresse en mon Dieu ; car Il m'a revêtu des vêtements du salut, Il m'a couvert du manteau de la délivrance."

Notre propre justice n'est que "comme un vêtement souillé" selon les termes du prophète, mais Christ nous offre Sa propre perfection. Cette métamorphose spirituelle dépasse toute compréhension humaine. Comme l'affirmait Corneille : "Il est beau de mourir pour ce qu'on aime", mais combien plus glorieux est-Il de vivre pour Celui qui est mort pour nous !

Bien-aimés du Seigneur, considérons enfin cette grâce extraordinaire offerte même aux derniers moments de l'histoire.

Les Convertis tardifs : démonstration de Sa miséricorde infinie.

Oui, Les Convertis tardifs démontrent Sa miséricorde infinie.

Après l'enlèvement de l'Église, nombreux seront ceux qui, dans les tourments de la grande tribulation, reconnaîtront enfin Jésus comme leur Sauveur. En Apocalypse sept : le verset quatorze, nous lisons à nouveau : "Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation ; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l'Agneau."

Ces âmes, témoins des jugements divins, comprendront enfin la vérité qu'elles avaient rejetée. Leur foi, née dans les souffrances ultimes, n'en sera pas moins précieuse aux yeux de Dieu. Comme l'affirmait Bossuet : "Dieu se sert de tout, même de nos fautes", combien plus utilisera-t-Il ces épreuves pour ouvrir les cœurs les plus endurcis ! Leur conversion tragique mais glorieuse témoignera que la miséricorde divine s'étend même aux heures les plus sombres de l'humanité.

Frères et sœurs bien-aimés,

La question demeure : Es-tu lavé dans le sang de l'Agneau ? Cette interrogation n'est pas académique mais vitale, non pas philosophique mais existentielle. Le sang de Christ purifie, Sa justice nous revêt, Sa fidélité nous soutient à travers toutes les tempêtes.

Que cette vérité pénètre chaque fibre de votre être ! Que cette certitude illumine vos jours sombres ! Car en Lui, nous trouvons non seulement le pardon mais la transformation, non seulement la paix mais la gloire éternelle.

Amen et Amen.

 

samedi 6 septembre 2025

La Providence perpétuelle

 

Au Psaumes trente-sept : le verset vingt-cinq, il est écrit : « J'ai été jeune, j'ai vieilli ; Et je n'ai point vu le juste abandonné, Ni sa postérité mendiant son pain. »

Cliquez sur le titre ci-dessous pour écouter :

La Providence perpétuelle.

La Bonté inébranlable.

La Fidélité éternelle.

La Promesse immutable.

La Grâce inaltérable.

Frères et sœurs bien-aimés,

Combien de fois avez-vous regardé le ciel en vous demandant si Dieu vous avait oubliés ? Combien de nuits d'angoisse avez-vous traversées, le cœur serré par la peur du lendemain ? Qui parmi vous n'a jamais craint que ses enfants manquent du nécessaire ? Ces questions tragiques hantent l'humanité depuis la nuit des temps. Dans un monde où l'injustice semble triompher, où les méchants prospèrent tandis que les justes peinent, où l'incertitude économique terrorise les familles, une voix s'élève du fond des âges. C'est celle du roi David, ce berger devenu monarque, cet homme selon le cœur de Dieu qui, au soir de sa vie, nous livre un témoignage bouleversant. Avec la sagesse de ses cheveux blancs et l'autorité de son expérience, il proclame une vérité qui transcende les générations : jamais, au grand jamais, il n'a vu un juste abandonné par l'Eternel. Cette déclaration retentit aujourd'hui comme un coup de tonnerre dans nos cœurs meurtris, comme un phare dans la tempête de nos doutes. Elle nous appelle à redécouvrir trois vérités fondamentales qui transformeront notre regard sur la providence divine.

Mes bien-aimés en Jésus-Christ, permettez-moi de vous révéler d'abord cette première vérité sublime :

Le Regard expérimenté témoigne.

Oui, Le Regard expérimenté témoigne.

David ne parle pas en théoricien, mais en témoin oculaire de la fidélité divine. Comme l'écrivait Victor Hugo : « L'expérience est une lanterne qui n'éclaire que le chemin parcouru. » Pendant des décennies, le psalmiste a observé, scruté, analysé la destinée des hommes. Dans les Proverbes vingt-deux : verset quatre, nous lisons : « Le fruit de l'humilité, de la crainte de l'Eternel, C'est la richesse, la gloire et la vie. » Cette observation n'est pas le fruit du hasard, mais d'une attention soutenue à la justice divine. Chaque génération a pu constater que ceux qui marchent dans l'intégrité trouvent toujours une porte de sortie dans leurs épreuves.

Bien-aimés du Seigneur, cette expérience nous conduit naturellement vers une seconde révélation troublante :

La Protection divine persévère.

Oui, La Protection divine persévère.

L'Eternel ne connaît ni fatigue ni oubli dans Sa vigilance envers les Siens. En Esaïe quarante : verset vingt-huit, il est écrit : « Ne le sais-tu pas ? ne l'as-tu pas appris ? C'est le Dieu d'éternité, l'Eternel, qui a créé les extrémités de la terre ; Il ne se fatigue point, Il ne se lasse point. » Albert Einstein affirmait : « Il y a deux façons de vivre sa vie : l'une en faisant comme si rien n'était un miracle, l'autre en faisant comme si tout était un miracle. » Pour le juste, chaque provision quotidienne révèle la main attentive du Père céleste. Sa protection s'étend comme un bouclier invisible sur Sa postérité, garantissant que jamais elle ne mendiera Son pain.

Frères et sœurs en Jésus-Christ, cette protection divine nous amène à contempler une dernière vérité glorieuse :

La Promesse divine perdure.

Oui, La Promesse divine perdure.

L'engagement de Dieu traverse les siècles sans altération. En Malachie trois : verset six, l'Eternel déclare : « Car je suis l'Eternel, je ne change pas. » Cette promesse n'est pas liée aux circonstances économiques, aux bouleversements politiques ou aux catastrophes naturelles. Elle repose sur le caractère immuable de Celui qui ne peut mentir. Comme le disait Mother Teresa : « Hier appartient au passé, demain appartient à l'avenir, mais aujourd'hui appartient à Dieu. » Chaque jour offre une nouvelle opportunité de voir s'accomplir cette promesse éternelle.

Bien-aimés dans la foi,

Que cette méditation illumine vos cœurs ! David nous lègue plus qu'un témoignage : il nous transmet une assurance inébranlable. Son regard expérimenté confirme que la justice divine ne faillit jamais. Sa protection persévérante couvre chaque génération de justes. Sa promesse perdure à travers tous les âges. En Philippiens quatre : verset dix-neuf, Paul nous rappelle : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. » Puisse cette certitude chasser vos craintes et affermir votre foi !

Qu'il en soit ainsi. Amen. Amen.

vendredi 5 septembre 2025

Le Mensonge Tragique

En référence à Genèse douze : versets dix à vingt, 

cliquez sur le titre suivant pour acceder à l'audio.

Le Mensonge Tragique.

L'Épreuve Spirituelle.

La Peur Destructrice.

La Faute Humaine.

Frères et sœurs bien-aimés,

Avez-vous déjà contemplé l'abîme vertigineux qui sépare nos plus nobles aspirations de nos actes les plus lâches ? Avez-vous ressenti cette déchirure brutale entre la foi proclamée et la peur qui paralyse ? Ce soir, nous plongeons dans l'une des pages les plus sombres de la vie d'Abraham, ce géant de la foi qui, face à l'adversité, s'effondre comme un roseau brisé par la tempête.

En Genèse douze : versets dix à vingt, nous lisons : « Il y eut une famine dans le pays ; et Abram descendit en Égypte pour y séjourner, car la famine était grande dans le pays. Comme il était près d'entrer en Égypte, il dit à Saraï, sa femme : Voici, je sais que tu es une femme belle de figure. Quand les Égyptiens te verront, ils diront : C'est sa femme ! Et ils me tueront, et te laisseront la vie. Dis, je te prie, que tu es ma sœur, afin que je sois bien traité à cause de toi, et que mon âme vive grâce à toi. »

Quel tragique renversement ! Celui que Dieu avait appelé à être une bénédiction pour toutes les nations devient un homme qui sacrifie l'honneur de sa propre épouse sur l'autel de sa survie. Comment le père de la foi peut-il tomber si bas ? Cette histoire nous interpelle cruellement car elle révèle notre propre fragilité humaine.

Bien-aimés du Seigneur, considérons d'abord cette descente inexorable qui mène vers la compromission spirituelle.

La Descente Périlleuse vers la Compromission.

Lorsque la famine frappe Canaan, Abraham ne cherche pas Dieu. Il « descend » en Égypte - ce verbe résonne comme un glas dans l'Écriture. Comme l'écrivait si justement Blaise Pascal : « L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. » Abraham, ce roseau pensant, pense mal ! Sa foi vacille devant la réalité tangible de la famine. N'est-ce pas là notre propre portrait ? Combien de fois descendons-nous vers les solutions du monde quand les épreuves assaillent notre existence ! Combien de fois cherchons-nous des appuis fragiles quand la tempête secoue notre barque ! Combien de fois déposons-nous nos fardeaux aux pieds des hommes quand les bras du Christ nous sont ouverts ! Combien de fois déposons-nous nos fardeaux aux pieds des hommes alors que les bras du Christ nous sont ouverts !

Frères et sœurs en Jésus-Christ, examinons maintenant cette peur paralysante qui transforme les héros en lâches.

La Peur qui Défigure l'Âme.

« Ils me tueront ! » s'écrie Abraham. La peur de la mort physique lui fait oublier la promesse divine. En Un Samuel dix-sept : verset quarante-sept, nous lisons : « Et toute cette multitude saura que ce n'est ni par l'épée ni par la lance que l'Éternel sauve. Car la bataille est à l'Éternel, et Il vous livre entre nos mains ! » David, face à Goliath, proclame sa confiance ; Abraham, face aux Égyptiens, proclame sa défaite avant même le combat ! Victor Hugo écrivait : « La peur, c'est ce qui désarme les braves et arme les lâches. » Quelle vérité saisissante !

Bien-aimés dans la foi, découvrons ensemble cette dernière chute qui révèle toute la noirceur du cœur humain.

Le Mensonge qui Souille l'Alliance.

Le mensonge qui alourdit la conscience.

« Dis que tu es ma sœur ! » Quel mensonge abject ! Abraham transforme sa femme en appât, son mariage en mascarade, son intégrité en marchandise. Comme nous lisons dans En Jean huit : verset quarante-quatre : « Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge. »

Une femme de quatre-vingt-dix ans, mariée depuis des décennies, devient soudain une célibataire disponible ! Quelle tragédie ! Molière aurait pu s'en inspirer pour ses plus sombres comédies humaines.

Imaginez un père qui, pour sauver sa vie, abandonne ses enfants dans une forêt infestée de loups. C'est exactement ce qu'Abraham fait spirituellement : il abandonne Sara, chair de sa chair, aux appétits d'un pharaon païen. Cette image nous glace le sang et nous révèle jusqu'où peut chuter un cœur non gardé par la prière.

Frères et sœurs bien-aimés, cette histoire douloureuse nous enseigne que même les géants de la foi peuvent trébucher lamentablement. Mais elle nous révèle aussi la grâce infinie de notre Dieu qui, malgré nos chutes, demeure fidèle à Ses promesses. Abraham tombera, mais Dieu le relèvera. Sara sera compromise, mais Dieu la protégera. Car comme l'affirme En Deux Timothée deux : verset treize : « Si nous sommes infidèles, Il demeure fidèle, car Il ne peut se renier Lui-même. »

Que cette histoire nous garde dans l'humilité, nous pousse vers la prière constante et nous rappelle que notre seule sécurité réside en Christ, notre Rocher inébranlable !

Qu'il en soit ainsi. Amen. Amen.