Jésus-Christ : le seul Sauveur

...ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. 1 Jean 5:11-13



vendredi 12 septembre 2025

Le Cœur Sanctifié

 

En Matthieu six : le verset vingt-quatre, nous lisons : « Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera l'autre ; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. »

La purification de l'âme.

Le Cœur Sanctifié.

L'Âme Consacrée.

Le Temple Purifié.

La Vie Transformée.

Frères et sœurs bien-aimés,

Que se passe-t-il dans les profondeurs silencieuses de nos cœurs lorsque les ténèbres de la nuit tombent et que nous nous retrouvons seuls face à notre conscience ? Qui règne véritablement sur le trône de notre âme quand les regards humains se détournent ? Quel maître avons-nous choisi de servir dans les moments les plus intimes de notre existence ? Ces questions traversent l'éternité comme des flèches enflammées, perçant le voile de nos illusions et révélant la vérité nue de notre condition spirituelle.

Aujourd'hui, la voix prophétique résonne avec une force saisissante : « Dieu ne veut point d'un cœur où le monde domine. » Ces paroles tombent comme un marteau sur l'enclume de notre conscience, brisant les chaînes de notre complaisance spirituelle. Car nous vivons à une époque où les tentations du monde scintillent de mille feux trompeurs, où les sirènes de la matérialité chantent leurs mélodies envoûtantes, où l'âme humaine vacille dangereusement entre deux royaumes incompatibles.

Le combat qui fait rage n'est pas celui des armes charnelles, mais celui de deux amours qui s'affrontent dans l'arène de notre cœur : l'amour de Dieu et l'amour du monde. Cette guerre spirituelle détermine notre destinée éternelle, car un cœur divisé ne saurait connaître la paix divine.

Permettez-moi de vous conduire vers la première vérité qui illumine notre chemin spirituel.

LE CŒUR PARTAGÉ EST UN TEMPLE PROFANÉ.

Oui, le cœur partagé est un temple profané.

Bien-aimés en Jésus-Christ, contemplons cette réalité tragique qui ronge tant d'âmes : le cœur partagé entre Dieu et le monde ressemble à un temple où l'on aurait dressé des autels païens à côté de l'autel du Très-Haut. En Un Rois dix-huit : le verset vingt et un, nous lisons : « Et Élie s'approcha de tout le peuple, et dit : Jusques à quand clocherez-vous des deux côtés ? Si l'Éternel est Dieu, suivez-Le ; et si c'est Baal, suivez-le ! »

Cette interrogation d'Élie résonne encore aujourd'hui avec une actualité brûlante. Combien d'entre nous vivent dans cette claudication spirituelle, oscillant entre la prière du matin et les convoitises du jour, entre les cantiques du dimanche et les compromis de la semaine ? Comme l'écrivait si justement Blaise Pascal : « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. » Mais quand ces raisons du cœur nous éloignent de Dieu, elles deviennent les chaînes de notre servitude.

L'âme qui tente de servir deux maîtres ressemble à un navire sans gouvernail, ballotté par tous les vents, incapable de trouver son port d'attache. Elle connaît l'amertume de la division intérieure, cette guerre civile de l'esprit qui épuise toutes les forces vives de l'être.

Laissez-moi maintenant vous révéler la seconde vérité qui transforme notre vision spirituelle.

LE MONDE OFFRE DES COURONNES D'ÉPINES DORÉES.

Oui, le monde offre des couronnes d'épines dorées.

Frères et sœurs en Jésus-Christ, observons cette séduction tragique qui aveugle tant d'âmes : le monde pare ses pièges des plus beaux atours, transformant ses chaînes en bijoux et ses poisons en parfums. En Un Jean deux : les versets quinze à dix-sept, nous lisons : « N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui. Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. »

Quelle révélation saisissante ! Le monde nous présente ses trésors comme des couronnes, mais ce ne sont que des couronnes d'épines dorées qui blessent l'âme tout en éblouissant les yeux. Voltaire, dans sa lucidité cynique, affirmait : « Il faut cultiver notre jardin. » Mais quel jardin cultivons-nous ? Celui des plaisirs éphémères ou celui de l'éternité ?

Les richesses terrestres promettent la sécurité mais apportent l'inquiétude ; les plaisirs charnels promettent le bonheur mais génèrent la culpabilité ; les honneurs humains promettent la gloire mais créent l'orgueil destructeur. Chaque victoire mondaine devient une défaite spirituelle quand elle éloigne le cœur de Son Créateur.

Permettez-moi enfin de vous guider vers la vérité libératrice qui couronne notre réflexion.

DIEU TRANSFORME LES CŒURS CONSACRÉS EN PALAIS CÉLESTES.

Oui, Dieu transforme les cœurs consacrés en palais célestes.

Bien-aimés dans la foi, découvrons cette promesse glorieuse qui illumine notre espérance : quand un cœur chasse définitivement le monde de son trône pour y installer Dieu seul, il devient le temple magnifique de l'Esprit Saint, un palais digne du Roi des rois. En Ézéchiel trente-six : le verset vingt-six, nous lisons : « Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j'ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. »

Cette transformation divine dépasse toute imagination humaine ! Le cœur purifié devient une source d'eau vive, un jardin fertile où fleurissent les plus beaux fruits de l'Esprit. Comme l'exprimait si magnifiquement Thérèse d'Avila : « Que rien ne te trouble, que rien ne t'épouvante, tout passe, Dieu ne change pas. » Dans cette stabilité divine, l'âme trouve enfin sa paix véritable.

Le cœur consacré à Dieu seul découvre des richesses que le monde ne peut ni donner ni ravir : la paix qui surpasse toute intelligence, la joie inaltérable, l'amour inconditionnel. Il devient un sanctuaire où la présence divine demeure constamment, transformant chaque battement en louange, chaque respiration en prière.

Frères et sœurs bien-aimés, nous voici parvenus au sommet de cette montagne spirituelle d'où nous contemplons la vérité dans toute Sa splendeur. Le choix qui s'impose à nous n'est pas un choix parmi d'autres, c'est Le choix qui détermine notre destinée éternelle : servir Dieu ou servir le monde, consacrer notre cœur au Créateur ou l'abandonner aux créatures.

Rappelons-nous que le cœur partagé ne peut connaître la paix divine, car il demeure perpétuellement déchiré entre deux amours incompatibles. Souvenons-nous que le monde, malgré ses promesses séduisantes, ne peut offrir que des couronnes d'épines dorées qui blessent l'âme. Mais réjouissons-nous dans cette certitude glorieuse : Dieu transforme miraculeusement tout cœur qui se consacre entièrement à Lui en un temple magnifique de Sa présence !

L'heure du choix définitif a sonné. Que chacun de nous, dans le silence sacré de cette méditation, prenne la décision qui changera sa vie pour l'éternité. Chassons impitoyablement le monde du trône de notre cœur pour y installer Dieu seul comme Roi souverain et absolu.

En Apocalypse trois : le verset vingt, Christ nous adresse cette invitation suprême : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. »

Que nos cœurs s'ouvrent aujourd'hui toutes grandes à cette présence transformatrice ! Que le monde perde définitivement son emprise sur nos âmes ! Que Dieu règne enfin sans partage dans le sanctuaire de notre être !

Qu'il en soit ainsi. Amen. Amen.

 

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