En référence à Ésaïe
quarante-neuf : versets quinze et seize,
Nous donnons pour titre au message :
L'Amour Éternel.
Frères et sœurs bien-aimés,
Avez-vous déjà contemplé l'image
déchirante d'une mère berçant tendrement son nouveau-né contre son cœur ?
Pouvez-vous imaginer cette femme, épuisée par l'accouchement, mais dont les
yeux brillent d'un amour incommensurable pour ce petit être fragile ? Dans les
silences sacrés de l'allaitement nocturne, quand le monde entier dort, résonne
cette symphonie silencieuse de l'amour maternel le plus pur ! Mais voici le
mystère bouleversant : L'Eternel nous révèle que même cet amour maternel
sublime, considéré comme l'expression humaine la plus parfaite de l'affection,
n'est qu'un pâle reflet de Son amour divin pour nous ! Que se passerait-il si
cette mère, dans un moment d'égarement tragique, oubliait son enfant ?
L'impensable pourrait-il arriver ? Dieu nous crie avec une passion dévorante :
"Quand elle l'oublierait, Moi je ne t'oublierai point !" Oh ! quelle
déclaration fracassante qui ébranle les fondements de notre compréhension de
l'amour divin !
Plongeons d'abord dans cette analogie
divine saisissante, où L'Eternel compare Son amour à celui d'une mère pour son
enfant. Oui :
Tournons nos pensées
vers…
La Tendresse
Maternelle Bouleversante.
En Ésaïe quarante-neuf : le verset
quinze, nous lisons : "Une femme oublie-t-elle l'enfant qu'elle allaite ?
N'a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles ?" Ces questions
rhétoriques révèlent l'intensité dramatique de l'amour maternel comme référence
divine.
Bien-aimés en Jésus-Christ, L'Eternel
choisit délibérément cette analogie maternelle pour nous faire comprendre
l'incommensurable de Son affection. L'allaitement représente le lien le plus
intime entre une mère et son enfant - ce moment où elle nourrit littéralement
de sa substance vitale ce petit être dépendant. Le terme "fruit de ses
entrailles" évoque cette connexion physique, émotionnelle et spirituelle
unique.
Pourquoi Dieu utilise-t-Il cette image
féminine ? Parce que l'amour maternel transcende la logique ! Une mère se lève
spontanément la nuit pour son enfant malade. Elle sacrifie ses besoins pour
satisfaire ceux de son petit. Comme l'exprimait si justement Honoré de Balzac :
"Le cœur d'une mère est un abîme au fond duquel se trouve toujours un
pardon."
Au Psaumes cent trois : le verset
treize, nous découvrons : "Comme un père a compassion de ses enfants,
L'Eternel a compassion de ceux qui Le craignent." Dieu combine ainsi les
tendresses paternelle et maternelle pour exprimer Son amour parfait.
Explorons maintenant cette hypothèse
tragique que soulève L'Eternel : la possibilité qu'une mère puisse oublier son
enfant, révélant par contraste l'impossibilité divine d'abandon. Oui :
Approfondissons notre réflexion sur…
L'Impossible Oubli
Dramatique.
Quelle question déchirante ! "Une
femme oublie-t-elle l'enfant qu'elle allaite ?" Dans l'ordre naturel des
choses, cette éventualité semble impensable. Pourtant, L'Eternel reconnaît la
fragilité humaine même dans l'amour maternel le plus sublime. Il existe des
circonstances tragiques - maladie mentale, traumatismes extrêmes, désespoir
absolu - où même cet instinct maternel sacré peut défaillir.
Frères et sœurs en Jésus-Christ, cette
reconnaissance divine de la faillibilité humaine n'est pas une critique, mais
une démonstration de Sa compassion infinie. Dieu connaît nos limites, nos
faiblesses, nos moments de défaillance. Même l'amour humain le plus pur reste
marqué par notre condition déchue.
Comme l'écrivait Jean de La Fontaine :
"On a souvent besoin d'un plus petit que soi." Même les mères
héroïques ont parfois besoin d'aide, de soutien, de réconfort. Leurs forces
s'épuisent, leurs ressources émotionnelles s'amenuisent, leur patience trouve
ses limites.
En Lamentations trois : les versets
vingt-deux à vingt-trois, nous lisons : "Les bontés de L'Eternel ne sont
pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme ; elles se renouvellent
chaque matin. Oh ! que ta fidélité est grande !" Voilà la différence
fondamentale : l'amour humain peut s'épuiser, l'amour divin se renouvelle
éternellement.
Découvrons enfin cette révélation
sublime où Dieu nous assure que nous sommes gravés dans Ses mains, garantissant
Son souvenir perpétuel de notre existence. Oui :
Laissons nos cœurs s’incliner devant…
La Gravure Éternelle
Glorieuse.
En Ésaïe quarante-neuf : le verset
seize, L'Eternel proclame : "Voici, Je t'ai gravée sur mes Mains ; tes
murs sont toujours devant mes Yeux." Quelle déclaration révolutionnaire !
Nous ne sommes pas simplement dans les pensées divines, nous sommes gravés dans
Ses mains !
Bien-aimés du Seigneur, cette
métaphore de la gravure révèle la permanence absolue de l'amour divin. Une
gravure n'est pas temporaire comme l'encre qui s'efface ou la peinture qui
s'écaille. Elle est ciselée, creusée, incrustée de manière indélébile. Chaque
fois que L'Eternel regarde Ses mains, Il nous voit !
L'image des "murs toujours devant
mes yeux" évoque la reconstruction de Jérusalem, mais elle s'applique à
nos vies personnelles. Vos "murs" - votre identité, vos projets, vos
espoirs, vos blessures - sont constamment dans le champ de vision divine. Dieu
ne détourne jamais Son regard de vous !
Cette gravure divine nous rappelle
prophétiquement les mains percées de Jésus. Comme l'écrivait Charles Spurgeon :
"Les clous qui ont percé les mains du Sauveur ont gravé nos noms dans Son
cœur pour l'éternité." En Jean vingt : le verset vingt-sept, Jésus montre
Ses mains percées à Thomas, révélant ces marques éternelles d'amour.
En Romains huit : le verset
trente-huit à trente-neuf, Paul s'écrie : "Car j'ai l'assurance que ni la
mort ni la vie... ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en
Jésus-Christ notre Seigneur."
Permettez-moi de partager l'histoire
bouleversante d'une mère pendant la Seconde Guerre mondiale. Séparée
brutalement de ses enfants lors d'une déportation, elle grava leurs noms sur
ses paumes avec un fragment de métal. Chaque jour, dans les conditions les plus
inhumaines, elle regardait ces inscriptions douloureuses et murmurait leurs
prénoms. Cette souffrance physique lui rappelait constamment ses enfants et
alimentait son espoir de les retrouver. Après la guerre, miraculeusement réunie
avec sa famille, elle garda ces cicatrices comme témoignage de son amour
indéfectible. Ses enfants comprirent alors l'intensité de l'amour maternel qui
les avait portés dans les ténèbres. Ainsi L'Eternel nous a gravés dans Ses
mains - non par obligation, mais par amour passionné. Nos noms sont incrustés
dans les paumes divines, garantissant que jamais, au grand jamais, nous ne
serons oubliés.
Frères et sœurs bien-aimés, cette
révélation divine sur l'amour éternel nous enseigne trois vérités
transformatrices : premièrement, l'amour de Dieu surpasse même la plus sublime
tendresse maternelle ; deuxièmement, là où l'amour humain peut faillir, l'amour
divin demeure inébranlable ; troisièmement, nous sommes gravés éternellement
dans les mains de L'Eternel, garantissant notre valeur infinie à Ses yeux.
En Jérémie trente et un : le verset
trois, L'Eternel déclare : "De loin L'Eternel se montre à moi : Je t'aime
d'un amour éternel ; c'est pourquoi je te conserve ma bonté." Cet amour
éternel transcende toutes nos compréhensions humaines.
Bien-aimés dans la foi, que cette
révélation divine transforme votre perception de votre valeur personnelle !
Vous n'êtes pas un accident cosmique, ni une erreur divine. Vous êtes gravés
dans les paumes de L'Eternel ! Vos noms, votre visage, vos espoirs, vos peines
sont constamment devant Ses yeux.
Puisse chacun vivre avec cette
certitude inébranlable : quand les amours humains vous déçoivent, L'Eternel
vous aime. Quand vous vous sentez oubliés du monde, Dieu vous voit. Quand la
solitude vous étreint, rappelez-vous que votre nom est gravé dans Ses mains
percées d'amour.
Que cette vérité révolutionnaire
transforme votre manière de vivre, d'aimer et d'espérer. Vous êtes infiniment
précieux aux yeux de Celui qui ne peut vous oublier !
Qu'il en soit ainsi. Amen. Amen.
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