Le Bonheur Suprême.
"Oh ! quel bonheur ! Oh ! quel bonheur ! D'avoir
Jésus pour Maître !"
Ces paroles s'échappent du cœur comme
un cri d'émerveillement, comme une exclamation de reconnaissance, comme un
témoignage de satisfaction profonde. Elles expriment l'expérience bouleversante
de celui qui a découvert la joie d'appartenir à Christ, de celui qui a trouvé
en Jésus le Maître suprême, de celui qui est passé de l'esclavage du péché à la
liberté glorieuse des enfants de Dieu.
Par-delà les servitudes épuisantes qui
écrasent l'âme, les maîtres tyranniques qui asservissent le cœur, les
dépendances destructrices qui consument l’existence,  loin des illusions trompeuses qui promettent
la liberté mais livrent l'esclavage, des plaisirs qui captivent mais ne
libèrent jamais, des passions qui dominent mais n'épanouissent point, il existe
bien une découverte décisive, un choix glorieux, une soumission libératrice qui
change tout, pour toujours, pour l'éternité.
Par ailleurs, l'humanité cherche
depuis des millénaires un maître digne de ce nom. Elle se soumet aux idéologies
humaines, se prosterne devant les richesses matérielles, s'incline devant les
ambitions personnelles. Elle multiplie les allégeances, accumule les
engagements, explore toutes les voies possibles d'accomplissement.
Cependant, malgré cette quête
incessante, cette recherche acharnée, cette soif insatiable de trouver un sens
à la vie ; le véritable bonheur demeure introuvable jusqu'à ce que l'âme
découvre Jésus comme Maître, jusqu'à ce que le cœur se soumette au Sauveur,
jusqu'à ce que l'esprit reconnaisse son véritable Seigneur.
Alors on se demanderait : Qu'est-ce
qui rend cette maîtrise si désirable ? Pourquoi cette appartenance
suscite-t-elle une telle joie ? Comment cette soumission libère-t-elle
radicalement l'existence ?
Y aurait-il des réponses claires ?
Oui, répond l'Évangile. Alors se demanderaient certains : Mais quelle est la
nature de cette relation ? Quelles sont ses implications ? Qu'en est-il de ses
conséquences éternelles ?
Laissez-nous répondre aujourd'hui, que
cette expérience d'avoir Jésus pour Maître, sa réalité transformatrice, sa joie
incomparable, ses effets permanents, sont magnifiquement révélés à travers les
pages inspirées des Saintes Écritures.
En ce jour, c'est cette vérité
glorieuse que l'Église doit proclamer et célébrer. C'est à cette joie que tout
croyant doit témoigner avec assurance, la partager avec enthousiasme, et la
vivre avec gratitude.
Certains se demanderaient peut-être :
"Mais qu'avons-nous réellement trouvé en ayant Jésus pour Maître ? Quelle
est la nature de ce bonheur qui justifie tant d'allégresse ?"
Qu'ils sachent premièrement qu'en
ayant Jésus pour Maître, nous avons trouvé une appartenance exclusive et totale
qui définit notre identité et donne un sens à notre existence. Oui,
NOUS AVONS TROUVÉ UNE APPARTENANCE
EXCLUSIVE ET TOTALE,
QUI DÉFINIT NOTRE IDENTITÉ.
Romains 14 :8 ; 1 Corinthiens 6 :19-20.
En effet, frères et sœurs bien-aimés,
si beaucoup peinent à comprendre l'intensité de cette joie ; s'ils ont du mal à
saisir la profondeur de cette célébration, c'est parce qu'ils n'ont jamais
compris la signification profonde d'avoir un Maître qui nous appartient
totalement ; c'est parce qu'ils sous-estiment la valeur d'une appartenance qui
donne sens et direction à toute l'existence. Alors il leur est difficile de
comprendre pourquoi le cantique proclame : "Ô mon Sauveur, mon seul
Sauveur, à Toi seul je veux être !"
Qu'ils sachent qu'avoir Jésus pour
Maître n'est pas une simple affiliation religieuse, mais une appartenance
totale. Ce n'est pas une adhésion superficielle, mais un engagement profond. Ce
n'est pas une association temporaire, mais une union éternelle.
C'est dans cette perspective que
l'Écriture nous révèle la réalité glorieuse de notre appartenance exclusive à
Christ. 
Mais avant de célébrer pleinement
cette appartenance, il nous faut d'abord comprendre la nature du choix qui
s'impose à nous, saisir l'importance de la décision qui détermine notre
destinée, et mesurer les conséquences de celui à qui nous donnons la maîtrise
de notre vie. Oui,
UN CHOIX INÉVITABLE
: À QUI APPARTIENDRONS-NOUS ?
L’auteur du cantique, lui-même s’est écrié :
 "Ô mon Sauveur, mon seul Sauveur, à Toi
seul je veux être !"
Frères et sœurs bien-aimés,
Nul ne peut vivre sans maître. C'est
une RÉALITÉ INCONTOURNABLE. Soit nous servons le péché, soit nous servons
Christ. Soit nous obéissons à la chair, soit nous obéissons à l'Esprit. Soit
nous appartenons au monde, soit nous appartenons à Dieu.
Jésus Lui-même déclare dans Matthieu 6
:24 : "Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera
l'autre ; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre."
Le choix est donc inévitable. La
neutralité est impossible. L'indifférence est une illusion. Chaque jour, par
nos décisions, nos priorités, nos engagements, nous déclarons qui est notre
maître.
Avant de connaître Christ, nous étions
esclaves :
·       
Du péché qui nous dominait.
·       
Des passions qui nous contrôlaient.
·       
Du monde qui nous séduisait.
·       
De satan qui nous trompait.
·       
De la mort qui nous menaçait.
Ces maîtres étaient cruels, exigeants,
destructeurs. Ils promettaient la liberté mais donnaient l'esclavage. Ils
offraient le plaisir mais livraient la souffrance. Ils annonçaient la vie mais
conduisaient à la mort.
Mais un jour – jour glorieux et
mémorable – nous avons découvert un autre Maître ! Un Maître différent de tous
les autres. Et cette découverte a tout changé. 
Ce choix compris, explorons maintenant
la nature unique de ce Maître qui Se distingue radicalement de tous les autres,
qui transforme la notion même de maîtrise, et qui fait de l'obéissance une
source de joie plutôt que de contrainte. Oui,
UN MAÎTRE UNIQUE ET
INCOMPARABLE : JÉSUS-CHRIST.
Et l’auteur du cantique exclame : "Ô mon Sauveur, mon seul
Sauveur !"
Écoutez cette déclaration personnelle
et exclusive ! "MON Sauveur" – relation personnelle ! "Mon SEUL
Sauveur" – exclusivité totale !
Qu'est-ce qui rend Jésus si unique
comme Maître ? Pourquoi mérite-t-Il cette allégeance exclusive ?
Parce qu'Il est le SEUL Maître qui est
d'abord un SAUVEUR ! Tous les autres maîtres asservissent, Lui libère. Tous les
autres maîtres exigent, Lui donne. Tous les autres maîtres condamnent, Lui
pardonne.
Il est le seul Maître qui nous a aimés
jusqu'à mourir pour nous. Jean 15 :13 déclare : "Il n'y a pas de plus
grand amour que de donner sa vie pour ses amis."
Il est le seul Maître qui nous traite
comme des amis, pas comme des esclaves. Jésus dit dans Jean 15 :15 : "Je
ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait
son maître ; mais je vous ai appelés amis."
Il est le seul Maître dont le joug est
doux et le fardeau léger. Matthieu 11 :28-30 nous invite : "Venez à moi,
vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez
mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de
cœur ; et vous trouverez le repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon
fardeau léger."
Quelle différence avec les autres
maîtres ! Quelle grâce incomparable ! Quel privilège extraordinaire !
Cette compréhension de qui est notre
Maître nous conduit naturellement à une consécration totale, à un engagement
sans réserve, à une appartenance exclusive qui s'exprime par un choix délibéré
et joyeux de Lui appartenir pour toujours. Oui, 
UNE CONSÉCRATION
VOLONTAIRE ET TOTALE.
Ayant expérimenté cette réalité,
l'auteur s'est exclamé :"À Toi seul je veux être !"
Remarquons l'expression : "JE
VEUX être." Ce n'est pas une contrainte imposée. C'est un choix délibéré.
Ce n'est pas une soumission forcée. C'est une consécration volontaire. Ce n'est
pas un esclavage subi. C'est un engagement joyeux.
"À TOI SEUL" – exclusivité
absolue ! Pas partagé. Pas divisé. Pas compromis. Tout à Lui. Uniquement à Lui.
Complètement à Lui.
Paul exprime cette même consécration
dans Galates 2 :20 : "J'ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce
n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi."
Cette appartenance exclusive implique
:
- ·       
Que Christ ait la PRIORITÉ dans toutes nos décisions.
 - ·       
Que Christ ait l'AUTORITÉ sur toutes nos actions.
 - ·       
Que Christ ait la SUPRÉMATIE dans toutes nos affections.
 - ·       
Que Christ ait la MAÎTRISE de toutes nos possessions.
 - ·       
Que Christ ait la DIRECTION de toute notre existence.
 
Cette consécration n'est pas un
fardeau mais un privilège. Ce n'est pas une perte mais un gain. Ce n'est pas un
sacrifice mais une sagesse.
Ayant compris la nature glorieuse de
cette appartenance à Christ comme notre Maître unique, explorons maintenant les
fruits merveilleux de cette relation – cette libération extraordinaire qu'Il
opère en nous, cette victoire qu'Il remporte pour nous, et cette transformation
qu'Il accomplit à travers nous. Oui,
EN AYANT JÉSUS POUR MAÎTRE,
NOUS AVONS TROUVÉ LA VICTOIRE COMPLÈTE,
SUR LA TYRANNIE DU MAL.
Jean 8 :36 ; Romains 6 :14 ; 1 Jean 3 :8.
En effet, frères et sœurs bien-aimés,
si le premier aspect de notre joie célèbre l'appartenance, le second proclame
la libération. Si la première vérité révèle à qui nous appartenons, la seconde
annonce de quoi nous sommes libérés.
Car avoir Jésus pour Maître ne nous
place pas simplement sous une nouvelle autorité (aspect positif), mais nous
arrache aussi à une ancienne tyrannie (aspect négatif). Il ne nous donne pas
seulement un nouveau Seigneur, mais nous délivre aussi d'un ancien oppresseur.
C'est pourquoi le cantique proclame
avec émerveillement : "Tu vins briser, puissant Vainqueur, du mal la
tyrannie !"
Commençons par reconnaître la réalité
terrible de cette tyrannie dont Christ nous a délivrés, comprendre la nature de
cet ennemi qu'Il a vaincu pour nous, et mesurer l'ampleur de cette oppression
dont Il nous a affranchis. Oui,
UNE TYRANNIE RÉELLE
ET DESTRUCTRICE.
C'est ainsi que l'auteur du cantique
brièvement écrit :"Du mal, la tyrannie."
Le MAL ! Voilà l'ennemi redoutable. La
TYRANNIE ! Voilà la domination cruelle. Le péché n'est pas qu'une faiblesse
morale. C'est une TYRANNIE qui oppresse, écrase, détruit.
Cette tyrannie se manifestait par :
·       
Une domination absolue sur notre volonté.
·       
Une corruption profonde de notre nature.
·       
Une séparation tragique d'avec Dieu.
·       
Une condamnation certaine à la mort éternelle.
·       
Une impuissance totale à nous libérer nous-mêmes.
Le tyran régnait sans pitié. Il
exigeait l'obéissance. Il punissait la rébellion. Il maintenait la captivité.
Il conduisait à la destruction.
Paul décrit cette condition dans
Éphésiens 2 :1-3 : "Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés,
dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le
prince de la puissance de l'air, de l'esprit qui agit maintenant dans les fils
de la rébellion."
Morts ! Esclaves ! Perdus ! Condamnés
! Voilà notre condition avant que le Vainqueur n'intervienne.
Mais gloire à Dieu ! Un LIBÉRATEUR est
venu ! Et Sa venue a tout changé. 
Cette tyrannie reconnue, contemplons
maintenant la victoire glorieuse de notre Maître, la puissance par laquelle Il
a brisé nos chaînes, et l'autorité avec laquelle Il a vaincu notre ennemi une
fois pour toutes. Oui,
JÉSUS-CHRIST :
LE PUISSANT VAINQUEUR.
Celui qui a vécu cette expérience
s'est écrié :"Tu vins briser, puissant Vainqueur !"
PUISSANT VAINQUEUR ! Quel titre
glorieux ! Quelle description magnifique ! Quelle réalité triomphante !
Jésus n'est pas venu pour négocier
avec le tyran. Il est venu pour le VAINCRE. Il n'est pas venu pour limiter le
mal. Il est venu pour le DÉTRUIRE. Il n'est pas venu pour aménager l'esclavage.
Il est venu pour BRISER les chaînes.
Comment a-t-Il accompli cette victoire
? Par SA MORT à la croix ! Colossiens 2 :15 proclame : "Il a dépouillé les
dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en
triomphant d'elles par la croix."
Par SA RÉSURRECTION ! 1 Corinthiens 15
:57 s'exclame : "Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la
victoire par notre Seigneur Jésus-Christ !"
Cette victoire est :
·       
COMPLÈTE – rien n'est laissé au hasard.
·       
DÉFINITIVE – jamais elle ne sera renversée.
·       
ACCESSIBLE – offerte à quiconque croit.
·       
GLORIEUSE – digne de louange éternelle.
1 Jean 3 :8 déclare : "Le Fils de
Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable." DÉTRUIRE ! Pas
simplement affaiblir. Pas uniquement limiter. Mais DÉTRUIRE complètement !
Cette victoire remportée par Christ
produit des fruits concrets et permanents dans notre vie quotidienne,
transformant radicalement notre condition, notre nature, et notre destinée
éternelle. Oui,
UNE LIBÉRATION
EFFECTIVE ET PERMANENTE.
Et voilà comment l’auteur du cantique
explique son émancipation. Il écrit : "Affranchissant mon pauvre
cœur."
AFFRANCHISSANT ! Verbe d'action !
Libération réelle ! Émancipation effective !
"Mon PAUVRE cœur" –
reconnaissant notre condition antérieure. Pauvre en justice. Pauvre en force.
Pauvre en espérance. Pauvre en tout.
Mais Christ est venu affranchir ce
cœur pauvre ! Et l'affranchissement signifie :
·       
Libéré du POUVOIR du péché.
·       
Libéré de la CONDAMNATION du péché.
·       
Libéré de l'ESCLAVAGE du péché.
·       
Libéré pour SERVIR Dieu dans la justice.
Jean 8 :36 déclare : "Si donc le
Fils vous affranchit, vous serez réellement libres." RÉELLEMENT libres !
Pas une illusion. Pas une apparence. Mais une RÉALITÉ véritable !
Cette liberté n'est pas l'anarchie.
C'est la capacité de vivre selon notre véritable nature en Christ. C'est la
puissance de faire la volonté de Dieu. C'est la joie de marcher dans la
sainteté.
Ayant expérimenté cette victoire
glorieuse sur la tyrannie du mal, découvrons maintenant le fruit ultime et le
plus précieux de cette relation avec Jésus comme Maître – ce don extraordinaire
qui couronne tout, cette vie nouvelle qui transforme notre existence, et cette
réalité éternelle qui dépasse infiniment tout ce que nous aurions pu espérer ou
imaginer. Oui,
EN AYANT JÉSUS POUR MAÎTRE,
NOUS AVONS REÇU LE DON SUPRÊME :
LA VIE ÉTERNELLE.
Jean 10 :10 ; Jean 17 :3 ; 1 Jean 5 :11-12.
En effet, frères et sœurs bien-aimés,
la découverte de Jésus comme Maître ne se limite pas à notre appartenance
(première vérité) ni à notre libération (deuxième vérité). Elle culmine dans un
DON extraordinaire, un PRÉSENT divin, un CADEAU éternel : la VIE !
Car le but ultime de notre Maître
n'est pas simplement de briser nos chaînes, mais de nous DONNER LA VIE. Il ne
vient pas seulement pour détruire, mais aussi pour CONSTRUIRE. Il n'intervient
pas uniquement pour enlever le mal, mais surtout pour DONNER LE BIEN.
C'est pourquoi l’auteur s'exclame avec
reconnaissance : "Et, me donnant la vie !"
Explorons d'abord la nature
exceptionnelle de cette vie que Christ nous donne, comprenons ce qui la
distingue de la simple existence biologique, et saisissons pourquoi elle
constitue le don suprême qui couronne tous les autres bienfaits de notre salut.
Oui,
UNE VIE
QUALITATIVEMENT DIFFÉRENTE.
"Et, me donnant la vie !"
La VIE ! Mais quelle vie ? Pas
simplement l'existence biologique que nous possédions déjà. Pas uniquement une
amélioration de nos conditions terrestres. Mais une VIE NOUVELLE, une VIE
DIVINE, une VIE ÉTERNELLE !
Jésus Lui-même définit cette vie dans
Jean 10 :10 : "Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles
soient dans l'abondance." La VIE EN ABONDANCE ! Pas une survie précaire.
Pas une existence médiocre. Mais une vie PLEINE, RICHE, DÉBORDANTE !
Cette vie se caractérise par Sa
NATURE divine – c'est la vie de Dieu Lui-même communiquée au croyant. 2
Pierre 1 :4 parle de "participants de la nature divine."
Cette vie se définit par Sa QUALITÉ
supérieure – elle transcende les limites de l'existence naturelle. Elle
apporte paix, joie, sens, plénitude.
Cette vie se distingue par Sa DURÉE
éternelle – elle ne se termine jamais. Jean 11 :26 résonne :
"Quiconque vit et croit en Moi ne mourra jamais."
Cette vie se reconnaît par Sa
SOURCE en Christ – 1 Jean 5 :12 affirme : "Celui qui a le Fils a la
vie ; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie."
Cette vie n'est pas une récompense
méritée. C'est un DON gratuit. Romains 6 :23 contraste : "Car le salaire
du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle
en Jésus-Christ notre Seigneur."
Cette vie qualitativement nouvelle que
nous recevons en Christ ne demeure pas abstraite ou théorique ; elle se
manifeste concrètement dans notre expérience quotidienne, transformant notre
être intérieur, renouvelant notre compréhension, et produisant des fruits
visibles qui témoignent de sa réalité. Oui,
UNE VIE QUI SE
MANIFESTE CONCRÈTEMENT.
C'est avec émerveillement que l'auteur
du cantique s'est écrié :"Affranchissant mon pauvre cœur, et me donnant la
vie !"
Remarquons la progression :
AFFRANCHISSEMENT puis VIE DONNÉE. Christ ne libère pas pour laisser vide. Il
brise les chaînes pour donner la vie. Il détruit le mal pour implanter le bien.
Cette vie nouvelle se manifeste par : Une
relation VIVANTE avec Dieu – nous Le connaissons personnellement. Jean 17
:3 définit : "Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le
seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ."
Cette vie nouvelle se traduit par Une
transformation PROGRESSIVE – nous sommes changés de gloire en gloire. 2 Corinthiens 3 :18 déclare :
"Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la
gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image."
Cette vie nouvelle se révèle par Des
fruits SPIRITUELS – notre vie produit amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance,
fidélité, douceur, maîtrise de soi (Galates 5 :22-23).
Cette vie nouvelle génère Une
espérance CERTAINE – nous attendons avec assurance l'accomplissement de toutes les
promesses dans la gloire éternelle.
Cette vie n'est pas réservée à
quelques privilégiés. Elle est offerte à TOUS. Elle ne dépend pas de nos
mérites. Elle est GRATUITE en Christ. Elle ne nécessite pas de longues
préparations. Elle est ACCESSIBLE par la foi.
Frères et sœurs bien-aimés,
Nous voici au terme de cette
méditation sur le bonheur incomparable d'avoir Jésus pour Maître. Trois vérités
essentielles nous ont été révélées :
Nous avons trouvé une APPARTENANCE
EXCLUSIVE – "À Toi seul je veux être !" Une relation personnelle avec
le Maître unique qui nous aime et Se donne pour nous.
Nous avons trouvé une VICTOIRE
COMPLÈTE – "Tu vins briser, puissant Vainqueur, du mal la tyrannie !"
Une libération totale de l'esclavage du péché et de la domination du mal.
Nous avons reçu la VIE ÉTERNELLE –
"Et me donnant la vie !" Un don gratuit, une réalité présente, une
espérance glorieuse.
À vous qui écoutez ou lisez, si vous
n'avez pas encore fait le choix d'avoir Jésus pour Maître, sachez qu'Il vous
attend. Il vous appelle. Il vous invite à venir à Lui, à vous soumettre à Son
autorité aimante, à expérimenter la joie de Lui appartenir.
Car c'est là le merveilleux paradoxe :
en nous soumettant à Lui, nous trouvons la vraie liberté. En Lui appartenant,
nous découvrons notre véritable identité. En Le servant, nous expérimentons la
joie parfaite.
À vous qui avez déjà fait ce choix,
que ce message ravive en vous la joie de votre appartenance à Christ ! Que
l'émerveillement d'avoir un tel Maître ne s'émousse jamais ! Que votre
témoignage jaillisse continuellement : "Oh ! quel bonheur d'avoir Jésus
pour Maître !"
Et que votre vie entière soit un
cantique de louange à la gloire de Celui qui vous a délivrés, qui vous a donné
la vie, qui vous comble de Son amour infini.
Car un jour – jour glorieux et éternel
– nous Le verrons face à face. Alors notre joie actuelle, aussi intense
soit-elle, ne sera qu'un avant-goût de l'allégresse éternelle qui nous attend
en Sa présence.
En attendant ce jour, vivons dans la
gratitude, marchons dans la liberté, témoignons avec assurance, et chantons
avec reconnaissance : "Oh ! quel bonheur ! Oh ! quel bonheur ! D'avoir
Jésus pour Maître ! Ô mon Sauveur, mon seul Sauveur, à Toi seul je veux être
!"
À VOUS TOUS JE DIS :
JOYEUSE CÉLÉBRATION, DE CE BONHEUR INCOMPARABLE.
À Dieu, Jésus-Christ, soient la louange qui s'élève et
la gloire qui resplendit.
À nous, rachetés par Son sang, soient la gratitude qui déborde et le témoignage
qui rayonne.
Qu'il en soit ainsi. Amen et Amen.
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