Jésus-Christ : le seul Sauveur

...ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. 1 Jean 5:11-13



mercredi 15 mai 2024

 

Or, nous savons que, jusqu’à ce jour,

La création tout entière soupire

 Et souffre les douleurs de l’enfantement.

Romains 8 :22 

Chers frères et sœurs, nous sommes témoins d’un mystère ancestral. Un mystère qui transcende le temps et l’espace, qui se joue à chaque instant dans le cœur de l’humanité et dans les replis de la création.

L’apôtre Paul, écrivant aux chrétiens de Rome fait mention des douleurs de l’enfantement.

LES DOULEURS DE L’ENFANTEMENT

Dans le passage biblique, de l’épître aux Romains (Romains 8 :22), l’apôtre utilise une métaphore puissante pour exprimer la tension entre le monde actuel et le monde à venir.

Comment pouvons-nous comprendre l’expression :

I.- La Création tout entière :

Cette expression englobe non seulement l’humanité, mais aussi les animaux, la nature, les éléments, et même l’univers.

Nous devons nous rendre compte de l’interconnexion universelle : La Création tout entière est tissée d’une toile invisible, reliant chaque élément de l’univers. Tout, des étoiles lointaines aux brins d’herbe sous nos pieds, partage une origine commune et une destinée partagée.

Nous devons nous rendre compte du rugissement des cataclysmes naturels ; de l’écho des extinctions animales ; du cri des souffrances humaines ; Tout cela résonne en tohu-bohu dans l’univers. Comme des vagues se propageant à travers un océan, chaque cri de douleur affecte l’équilibre fragile de notre monde. Tout est lié dans cette souffrance.

Nous devons reconnaître que cette interconnexion nous appelle à la responsabilité. Nous sommes gardiens de la Création, appelés à réduire la souffrance à préserver la nature, et à cultiver l’espoir. 

Comment pouvons-nous comprendre l’expression :

II.- Soupire et souffre les douleurs de l’enfantement :

Cette image évoque la douleur intense et l’attente anxieuse d’une femme en travail.

Nous parlons de douleur intense : Car comme une femme en travail, la Création gémit sous le poids de ses maux. Chaque secousse sismique, chaque ouragan, chaque cri d’agonie des animaux est un écho de cette douleur.

Nous parlons d’attente anxieuse : Car, telles des contractions régulières, les saisons passent, les cycles de vie et de mort se répètent. La Création attend, impatiente, que la promesse de rédemption se réalise.

Nous parlons d’aube de la nouvelle vie : Car, au cœur de cette souffrance, il y a l’espoir. La Création aspire et attend avec impatience : la rédemption finale, la restauration complète. La Création aspire et attend avec impatience : la libération du péché et de la souffrance, la naissance d’un monde renouvelé.

En somme, ce texte est figuratif, car il ne décrit pas littéralement la douleur physique de la création. Il pointe vers un espoir eschatologique, où Dieu accomplira sa promesse de renouveler toute chose. Ce verset nous rappelle que la souffrance actuelle n’est pas la fin de l’histoire. Dieu travaille à travers elle pour amener la rédemption et la nouvelle création.

Si, au commencement, il y a eu le souffle divin qui anima la matière, qui fit naître les étoiles et les océans, les montagnes et les forêts ; Si, avec cette naissance vint aussi la douleur : douleur de l’enfantement cosmique, où les galaxies se sont déchirées pour donner vie à l’univers ; Si, la terre elle-même porte en son sein des continents en mouvement, des volcans en éruption, des tempêtes déchaînées ; Si, les saisons sont ses contractions, les tremblements de terre ses soupirs : Elle attend, impatiente et douloureuse, la venue d’un renouveau.

Vivons en espérance : Car, dans chaque cri de douleur, dans chaque larme versée, il y a la promesse d’une aube nouvelle.

L’enfantement n’est pas vain. Il prépare la voie pour quelque chose de plus grand, de plus beau.

Frères et sœurs, nous sommes les gardiens de cette promesse. Déjà par Jésus-Christ, nous portons en nous la semence de la résurrection. Nos actes, nos prières, nos choix, sont autant de contractions qui font avancer le monde vers sa délivrance.

Ainsi donc, soyons pour nos frères et sœurs, pour les membres de notre communauté, pour le monde et l’univers : des sage-femmes de l’espérance.

Puisse cette réflexion nous inspirer à traverser avec courage les ténèbres, à être des artisans de lumière, et à attendre avec foi la naissance d’un monde renouvelé.

Qu’il en soit ainsi ! Amen !  

Phalange Dormay

15 Mai 2024

3h22 PM

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