Jésus-Christ : le seul Sauveur

...ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. 1 Jean 5:11-13



samedi 26 octobre 2024

JESUS SEUL

 

« Il n'y a de salut en aucun autre ;

Car il n'y a sous le ciel aucun autre nom

Qui ait été donné parmi les hommes,

Par lequel nous devions être sauvés. »

Actes 4 :12

JESUS SEUL

Deux pans d’interrogations nous aideront à introduire ce matin, le message de la parole de Dieu. Deux pans de questions pertinentes et importantes surgissent à la pensée en raison de l’interdépendance qui caractérise nos relations. Deux pans de questions dont les réponses marqueront nos vies dans le monde présent et celui qui bientôt ouvrira sous nos pas des portes éternelles.

En effet d’un côté, qui donc est celui ou celle qui fait battre votre cœur ? Quelle est donc la personne chère à vos yeux pour qui du matin au soir vous vous démêlez pour donner satisfaction à ses désirs ? Quelle est la personne, importante et préférée qui fait appel à vos dons et vos sacrifices ? Qui donc d’un autre côté, est la star qui vous attire, la vedette qui vous enchante ? Dans le domaine du Football serait-ce Zidane, Ronaldo ou Ronaldinho ? Dans le domaine de la musique, serait-ce Beethoven, Jean Sébastien Bach, Wycleff Jean ou Yole Dérose ? Dans le domaine de la peinture, serait-ce Michel-Ange, Picasso ou Philomé Obin ? Dans le domaine des gouvernements, serait-ce Hitler, De Gaulle, Georges Bush ou Jean Jacques Dessalines ? Chacun a son préféré dans la vie. Mais quel est donc Celui que les chrétiens aiment, admirent, préfèrent et vénèrent ? C’est Celui que l’auteur du cantique au numéro 8 des chants d’Espérance section française proclame quand il dit : « Dans les cieux et sur la terre, il n’est aucun nom plus doux, aucun que mon cœur préfère au nom de Christ, mort pour nous. » Et il prend pour refrain « Quel beau nom porte l’Oint de l’Eternel, quel beau nom que Celui d’Emmanuel. » C’est de cet homme que chacun de nous devrait dire ; c’est de cet Homme que je peux personnellement déclarer : « Mon seul appui, c’est l’Ami céleste : Jésus seul, Jésus seul, les ans s’en vont, cet Ami me reste Jésus seul, Jésus seul. »

C’est donc cet homme qu’avec les yeux charnels nous ne voyons pas, mais qu’avec les spirituels, nous contemplons et admirons ? C’est donc cet Homme qu’avec ces mains de chair nous ne pouvons toucher, mais qu’avec celles de la foi nous pouvons tenir et Le porter à nous enlacer de ses bras éternels ? C’est donc cet Homme qu’avec le nez ordinaire nous ne pouvons sentir, mais qu’avec « le transformé spirituel », il nous est possible et même loisible d’exhaler le doux parfum ? C’est donc cet Homme qui nous fait venir ici ce matin ? C’est donc cet Homme qui nous attire à ses pieds bénis ? C’est donc cet Homme pour Qui nous chantons la gloire en prononçant les paroles du cantique : « Onoré puissans non-Jésus. » ? Oui, son nom c’est Jésus.

En vérité, qui d’autres nous prouverait l’amour de Dieu, si ce n’est que Jésus et Jésus seul ? Qui donc nous manifesterait sa grâce, si ce n’est que Jésus et Jésus seul ? Qui d’autre nous ferait bénéficier de sa miséricorde, si ce n’est que Jésus et Jésus seul ? C’est pourquoi du haut de cette chaire chrétienne, du fond de cette enceinte, retentiront jusqu’au retour de Jésus-Christ les paroles de ce cantique :

« Tout bonheur mwen nan Jésus-Christ Christ pou mwen, Christ pou mwen. Sé Li ki Rwa-m, Li sé Sovè-m, Sé Li min-m tou ki bon doktè-m, Si-L pa té là sa mwen ta fè. Christ pou mwen, Christ pou mwen. »

Oui, désormais, que tous ceux qui respirent, apprennent, que la Vedette des vedettes, c’est Jésus-Christ notre vedette personnelle ; que tous les anges peuplant la cour céleste sachent, que le Champion des champions, c’est Jésus-Christ, le champion de la phalange chrétienne ; que tous les hommes aux quatre coins de la terre s’informent que le Roi des rois c’est Jésus-Christ, notre Roi, notre Dieu, notre Seigneur, notre Maître et cela, dès avant tous temps, maintenant même, et aux siècles des siècles.

À ceux qui voudraient ou chercheraient à comprendre le pourquoi de notre préférence et de notre attachement au Seigneur, nous tenons à redire ce matin en trois temps, l’histoire de l’amour de Jésus.

Sachez premièrement que pour nous sauver, Jésus et Jésus seul a quitté son ciel.

I.- POUR NOUS SAUVER JESUS-CHRIST A QUITTE SON CIEL.

Pou nou té kab délivré Jésus-Christ a quitté son ciel. Esaïe 61 :1

Pou nou té kab libéré : Jésus-Christ a quitté son ciel. Esaïe 61 :1

Pou nou té kab racheté : Jésus-Christ a quitté son ciel. Tite 2 :14

Si l’auteur du cantique au numéro 90 que nous avions entonné ce matin nous dit : « Le Fils de Dieu vint sur la terre, mourir pour moi car Il m’aimait. Est-il de plus profond mystère d’amour plus grand et plus parfait ? » L’auteur du cantique au numéro 91 traduit de son côté, la pensée du Seigneur quand il écrit : « J’ai quitté le ciel pour toi, J’ai connu ta misère extrême, Perdu, mourant loin de Moi, Ignorant mon amour suprême. » Et, il dit en refrain : « Je suis ton Sauveur, ton Ami, Reviens à Moi dans ta tristesse, et sois sauvé dès aujourd’hui et tu chanteras d’allégresse. »

Et comment en a-t-il été ainsi ? Comment a-t-Il pu décider de quitter son ciel, renoncer un moment à son trône ? En vérité ce n’est pas une mince affaire, c’est une décision de la plus haute importance ; une décision de la plus haute autorité, une décision du conseil divin.

A.- UNE DÉCISION DU CONSEIL DIVIN.

Compte tenu de l’introduction du péché au jardin d’Eden, compte tenu du drame survenu au foyer de nos premiers parents, Dieu a dû prendre une décision et prononcer son verdict.

·       Attendu que des nouvelles scandaleuses viennent du jardin d’Eden ;

·       Attendu que les anges sont abasourdis de l’acte perpétré par le méchant adversaire ;

·       Attendu qu’Adam et Ève ont frayé le chemin à la désobéissance aux ordres de Dieu ;

·       Attendu que leurs actes ouvrent les portes au désordre, à la corruption et à la dégénérescence ;

·       Attendu que l’homme a péché volontairement et délibérément ; et se sépare spirituellement de Dieu ;

·       Attendu que Dieu Lui-même en est affligé ;

·       Attendu que le salaire du péché c’est la mort ;

·       Attendu que la justice de Dieu doit être satisfaite ;

·       Attendu que Dieu est amour et riche en miséricorde.

Par ces motifs, il a été convenu et arrêté ce qui suit :

Paragraphe 1 Premier alinéa

·       Art.- 1. Le serpent sera maudit d’entre tout le bétail et les animaux des champs.

·       Art.- 2. Il rampera sur son ventre et mangera de la poussière tous les jours de sa vie.

·      Art.- 3. Il y aura entre le serpent et la femme, entre la postérité de chacun d’eux : inimitié. Celle-ci l’écrasera la tête et il lui blessera le talon.

·   Art.- 4. La femme verra la souffrance de ses grossesses augmentées et enfantera avec douleur.

·       Art.- 5. La femme portera son désir vers son mari et celui-ci dominera sur elle.

·     Art.- 6. La terre sera maudite et c’est à force de peine que l’homme en tirera sa nourriture.

·       Art.- 7. Que le jardin d’Eden soit immédiatement vidé de tous ses occupants.

Paragraphe 1 Deuxième alinéa

·     Art.- 1. L’Un de nous (membre du Conseil divin) par amour pour l’humanité va descendre sur la terre et y vivre.

·   Art.- 2. L’Un de Nous va subir toutes les humiliations nécessaires à la rédemption de l’homme pécheur.

·       Art.- 3. L’Un de Nous va porter la croix infâme jusqu’au mont Golgotha.

·       Art.- 4. L’Un de Nous va être crucifié, mis à mort et payer ainsi la rançon finale.

Paragraphe 2 Premier alinéa.

·       Art.- 1. Le sort est jeté. Le choix s’arrête sur Jésus-Christ, et Jésus-Christ seul.

Donné au Palais du Seigneur, depuis le commencement.

Suivent les signatures :

Dieu : le Père
Jésus-Christ : le Fils
Saint-Esprit : le Conseiller

Frères et Sœurs bien-aimés, la sentence a été proclamée et l’ordre exécuté.

B.- VERDICT PRONONCÉ ET ORDRE EXÉCUTÉ.

Si à Bethléem a commencé l’histoire de notre salut, de là, également a commencé le drame d’une vie tourmentée. Si en ce lieu dénommé la maison du pain devait naître Celui qui S’appelle le pain de vie. Celui qui S’appelle : le pain qui vivifie, le pain qui revitalise, le pain qui restaure, le pain qui régénère. Mais également en ce lieu se retrouvaient autour de son berceau des animaux et de la paille sèche. Plus tard, ce petit enfant à la mission noble et salvatrice devait connaître l’exil pour être protégé de la barbarie d’Hérode et être échappé d’un génocide programmé. Mais pourquoi tout cela ? C’est donc, bien-aimé en Jésus-Christ, l’amour de Dieu qui se manifeste. C’est l’amour de Dieu mis en exercice pour le salut de chacun de nous. Jean 3 :16 Alors vous comprendrez pourquoi chaque chrétien chante : « Mon Jésus, Je T’aime, Je Te sais à moi. Je fuis les plaisirs de ce monde pour Toi. Sauveur qui fait grâce à tout cœur repentant, si jamais je T’aime, c’est bien maintenant. » Commencez-vous à comprendre pourquoi nous avons pour slogan : « Jésus et Jésus seul. » Commencez-vous à comprendre pourquoi Il est notre Roi, notre Seigneur et notre Dieu ? C’est parce que non seulement Il a quitté son ciel pour nous sauver, mais également Il a donné sa propre vie pour nous mettre en liberté.

II.- POUR NOUS SAUVER, JÉSUS-CHRIST A DONNÉ SA PROPRE VIE

Pour nous te capab (délivrer - racheter - libérer) Jésus-Christ té accepté bay La vi-L Li min-m minm.

Frères et Sœurs bien-aimés,

·       Prononcer le verdict c’était 1.

·       Prendre la décision, c’était 2.

·       Naître à Bethléem c’était 3.

·       Vivre parmi les hommes c’était 4.

·       Subir les humiliations c’était 5.

·       Porter sa croix c’était 6.

Mais la 7ème, c’était la dernière phase. Elle était terrible et angoissante. Elle déchirait les entrailles et coupait le souffle. Aujourd’hui chacun de nous peut chanter : « Je l’ai trouvé, Je l’ai trouvé le bonheur ineffable, Je suis sauvé, Je suis sauvé ô grâce inexprimable, tous mes péchés sont effacés, le sang de Christ me lave, les jours des larmes sont passés, je ne suis plus esclave. » Oui, aujourd’hui, chacun de nous peut chanter : « Quelle assurance je suis sauvé, quel avant-goût du ciel m’est donné, né de l’Esprit, baptisé de feu, créé de nouveau, je vis pour Dieu. » Oh que c’est beau d’entendre ces belles paroles tombées de nos lèvres. Mais vous souvenez-vous de la dernière phase ? Vous rappelez-vous la 7ème ?

N’était-ce pas dur pour le Seigneur

·       De porter la couronne d’épines sur son front ?

·       De supporter des clous enfoncés dans la chair ;

·       De subir la pression de son poids qui tenaille Ses mains ;

·       De souffrir le choc du redressement de la croix ;

·       De boire d’une éponge remplie de vinaigre et fixée à un roseau,

·       Et enfin de recevoir le coup de lance qui Lui perça le côté ?

Au fort de ses souffrances Il devait crier : Eli Eli lama sabacthani : Mon Dieu Mon Dieu, pourquoi m’as-Tu abandonné ? Et plus tard Il devait dire : « Père, Je remets mon Esprit entre tes mains. » Et baissant la tête, Il expira.

Vous qui êtes ici ce matin et qui chantez souvent : « Le monde sé pa la kay mwen nan syel la pralé », ne devriez-vous pas méditer et faire vôtres les paroles de ce cantique : « Rédempteur adorable sur la croix attachée, Traité comme un coupable, brisé pour mon péché, ton angoisse suprême, ta douleur, ton tourment, me disent : vois Je t’aime, J’ai pris ton châtiment. » Oui, à notre place le Seigneur a accepté personnellement la mort ; et cela de façon délibérée.

A.- MORT ACCEPTÉE DE FAÇON DÉLIBÉRÉE.

Frères et Sœurs bien-aimés,

Au drame de son arrestation, Jésus-Christ aurait pu S’échapper de bonnes façons et d’intelligentes manières. Il aurait pu S’échapper en oubliant Jérusalem, soustraire de son itinéraire cette ville où une fois déjà, on a failli Le lapider. Il aurait pu vivre seulement à Nazareth, en Galilée, à Capernaüm, dans la Judée, à Béthanie, en Pérée. Mais pourquoi Jérusalem, pourquoi Jérusalem qui reconnaissait-Il tue les prophètes et ceux qui lui sont envoyés ? Mais là, Il y est allé et c’est là que le drame se produisit. À Gethsémani, Il aurait pu Se dérober à la vue des hors-la-loi. Il aurait pu profiter du temps des ténèbres pour Se cacher dans les feuillages, Se faufiler à travers les oliviers et S’enfuir en toute tranquillité.

Fut-ce même qu’Il ait été arrêté, Il aurait pu Se défendre devant Pilate ; lui dire : « Pilate, vois-tu, ton pouvoir n’est pas menacé. Je n’ambitionne pas de ton poste. Voilà déjà peu de jours, Je n’ai pas accepté le royaume que le peuple Me voulait. Tu Me demandes si Je suis Roi, oui Je le suis, mais mon royaume n’est pas de ce monde. Pilate, Je suis loin d’être un frotteur de troubles comme certains le prétendent. Tous ceux qui étaient sur la montagne peuvent témoigner, là J’ai prononcé un discours tout à fait complaisant et pacifique. N’est-ce pas Pilate, que Je ne suis pas coupable ? » Et pourtant, Il est resté muet comme un agneau qu’on mène à la boucherie.

Il aurait pu échapper à la mort en disant à cette foule hypocrite qui criait : « Crucifie, crucifie-Le » Hey, arrêtez, n’est-ce pas vous qui sur mon chemin étendiez vos habits ? N’est-ce pas vous qui sur mon parcours chantiez : Hosana béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur ? N’y a-t-il pas parmi vous certains qui bénéficiaient de ma présence ? N’est-ce pas que Je guérissais vos malades, que Je nourrissais vos affamés, que Je libérais vos démoniaques ? Mais Il ne dit mot, et consent d’être crucifié.

Alors vous qui êtes présents ici ce matin, dites-moi pourquoi le Seigneur accepta-t-Il toutes les humiliations ; pourquoi accepta-t-Il toutes ces souffrances au point d’en mourir ? Pour me sauver, pour te sauver, voilà pourquoi, Il donna sa vie. C’est pourquoi, en regardant la croix bénie, personnellement je me jette à ses pieds et je chante : « Aux pieds de la croix sanglante où Tu T’es donné pour moi, mon âme ému et tremblante ô Jésus se livre à Toi. Le parfait bonheur, le parfait bonheur, c’est de mettre tout mon être à tes pieds, Seigneur. » Maintenant, pouvez-vous comprendre pourquoi je dis : Jésus est ma vedette ; pourquoi je dis qu’Il est mon Roi ; pourquoi je dis qu’Il est mon Sauveur ; pourquoi je dis qu’Il est mon Dieu. Oui, vous pouvez comprendre pourquoi je dis Jésus et Jésus seul. Car non seulement pour nous sauver Il quitta son ciel, non seulement pour nous sauver Il donna sa vie, mais finalement pour nous sauver, avec Lui, Il nous prendra.

III.- POUR NOUS SAUVER, JÉSUS-CHRIST AVEC LUI NOUS PRENDRA.

Il est à souligner que le Seigneur ne nous demandera pas de passer Le voir et nous laisser repartir. Il ne demandera pas à quelqu’un de venir nous voir et Lui faire part de nos démêlés. Il ne demandera pas à quelqu’un de venir nous chercher et nous emmener vers Lui. Mais Il dit : Jean 14 :1-3 : « Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en Moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, Je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque Je M'en serai allé, et que Je vous aurai préparé une place, Je reviendrai, et Je vous prendrai avec Moi, afin que là où Je suis vous y soyez aussi. » C’est pourquoi j’aime personnellement chanter ce cantique : « Du ciel bientôt Jésus va revenir, si c’était aujourd’hui. Tout radieux nous Le verrons venir, si c’était aujourd’hui. Alors, tous les saints à sa vue, ses enfants sûrs de sa venue, iront avec Lui sur la nue, si c’était aujourd’hui. » Le refrain nous dit : « Gloire, gloire Jésus revient bientôt. Gloire, Gloire, Nous Le couronnerons, Gloire, Gloire et nous L’adorerons, Gloire, Gloire Jésus revient bientôt. » En ce jour-là, nous serons loin, bien loin des bruits de la terre.

A.- LOIN DES BRUITS DE LA TERRE.

En ce jour-là, nous dirons à la guerre : bye bye. Nous dirons à la peur : bye bye. Nous dirons au stress, bye bye. Nous dirons à la maladie bye bye. Nous dirons à la souffrance bye bye. Nous dirons à satan et ses acolytes : bye bye, bye bye.

Si entre-temps sur cette terre nous affrontons des problèmes à n’en plus finir, si de nos jours nous souffrons de différentes manières, fortifions-nous en chantant les paroles du cantique au no 123 du Recueil des chants d’espérance, section française : « En Christ seul est mon espérance, sa justice est mon assurance, Il est devant Dieu mon appui, je n’en veux point d’autre que Lui. » Chantons toujours les paroles du cantique CEF # 130 : « Il est un Roc séculaire, que Dieu pour mon cœur lassé, comme un abri tutélaire, au sein des flots a placé. – Oui, mon Rocher ma forteresse, mon asile protecteur, mon recours dans la détresse c’est Jésus le Rédempteur. » Oui, frères bien-aimés, oui sœurs chrétiennes, chantons les paroles d’espérance de ce vieux cantique créole : « Gnou jou ma suspan’n chanté-m yo, vwa ma rété san-l pa chanté, Min ak sin ki nan la glaw yo, nam mwen va kontan pou-l mélé – Fo-l vini Jou la glaw sa-a, sé li ki asurans kè mwen Ségnè kinbé-m paré pou sa, nan wou mété tout konfians mwen. Oooh, ma va wè Li, min’m jan Li yé Jézu, rédemptè Fis Bondyé. » Nous Le verrons sur son trône éternel. Nous serons avec Lui dans son ciel de gloire.

B.- DANS LE CIEL DE LA GLOIRE

Dans le ciel de la gloire, nous serons tous les bienvenus. Un regard de Jésus sera ma bienvenue ; un regard de Jésus sera ta bienvenue. Oui pour nous, pour nous s’ouvre le ciel.

Comprenez-vous alors, le pourquoi de notre slogan : Jésus et Jésus seul. Mais pour vous qui êtes ici ce matin et qui ne connaissez pas le Seigneur, qui ne vivez pas en Lui et dont le salut est hypothéqué par les plaisirs de ce monde trompeur, voulez-vous reconnaître en Jésus-Christ, votre vedette préférée, votre champion imbattable et votre Roi victorieux ? Sachez que pour vous sauver Jésus-Christ a dû abandonner son trône et quitter son ciel de gloire. Pour vous racheter, Il a dû donner sa vie et mourir sur le bois infâme de la croix. Pour votre salut, Il ouvre les portes de son ciel et veut vous accueillir sur son trône, dans les parvis de son palais.

Ce matin nous voulons votre bien. Qui que vous soyez, saisissez l’occasion, donnez-vous au Seigneur, venez à Lui, tandis que nous allons chanter les paroles de ce cantique : « Vini chak moun ki plin péché Kris gin mizérikod. Li di Li va ba wou la pè La met kè wou an od. - Paské Kris té vèsé san Li Ki gran bénédiksyon, Plonjé wou nan san Jésus-Kri lavé tout transgresyion. – Wi Jésus sé chemin la vi ki minnin nou nan syel Vin met tout konfians ou nan Li ou pa-p maché tou sel. – Vin non uni wou avek nou ki pralé nan la glwa. Pou abité la tou lé jou koté tout moun an jwa. Selman kwè Jésus/ la sové ou tou ».

Que le Seigneur vous bénisse.

Dormay Phalange

1ère Église Baptiste

Port-au-Prince, Haïti.

04 mars 2007

 

 


lundi 14 octobre 2024

La puissance de Dieu

 

« Car je n'ai point honte de l'Évangile,

C’est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit. »

Romains 1 :16

La puissance de Dieu

Frères et sœurs bien-aimés,

Nous vivons dans un monde où les puissances humaines se dressent comme des géants, implacables et souvent cruels. Un monde où les ambitions des hommes se dressent comme des montagnes, imposantes et souvent impitoyables. Un monde où les voix des maîtres s'élèvent comme des tempêtes, tonitruantes et souvent destructrices.

Dans les arènes de la politique, de l'économie et des passions, la lutte pour le pouvoir engendre chaos et désespoir. Les cris de ceux qui souffrent se mêlent aux rires de ceux qui dominent, tandis que les promesses de paix et de justice s'évanouissent dans les ombres de l'ambition. Les larmes de ceux qui pleurent s'entrelacent aux rires de ceux qui règnent, alors que les idéaux de liberté et de dignité s'éteignent dans les ombres de la corruption. Les pleurs des malheureux se mêlent aux clameurs de ceux qui commandent, tandis que les visions de vérité et de lumière s'évanouissent dans les ténèbres du mépris.

Si, aujourd'hui, notre monde est assailli par des forces qui semblent insurmontables, que ce soit à travers des crises politiques, sociales ou morales. Ainsi, il en a été à l'époque de Paul. L'Empire romain régnait avec une main de fer, l'oppression des croyants étant monnaie courante.

C'est dans ce contexte troublant que l'apôtre Paul, dans Romains 1 :16, déclare : « Car je n'ai point honte de l'Évangile, c'est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit. » Cette affirmation transcende les limites de l'humain, révélant une puissance divine capable de renverser les structures mêmes de notre réalité ; Une autorité divine capable de changer les lois qui régissent notre monde ; Une puissance spirituelle susceptible de remodeler les contours de notre réalité.

Tandis que les puissances humaines souvent enflées d’orgueil, échouent lamentablement, l'Évangile se présente comme la seule véritable source de puissance, de force et d'espoir.

Au cœur du tumulte des nations, l'Évangile brille comme un phare de lumière, promettant encore rédemption et transformation.

Cette puissance n’est pas statique ; elle transforme les vies et les cœurs, apportant un changement durable. DIEU nous appelle à nous détourner des puissances éphémères et à embrasser la vérité de l'Évangile.

Comme l’a dit Friedrich Nietzsche : « Celui qui a un pourquoi peut endurer tous les comment. » Cette citation nous rappelle que la puissance de notre espérance réside dans la compréhension de notre but.

Chers frères et sœurs, quelle puissance nous interpelle ou nous attire ? la vanité humaine ou la puissance éternelle de DIEU ?

Ainsi donc, hâtons-nous à parler de la puissance de Dieu, révélée par l'Évangile, qui nous permet de faire une rencontre transformative avec le Christ.

I.             La puissance de Dieu exercée par l'Évangile

Pour la rencontre avec le Christ

Frères et sœurs bien-aimés,

La rencontre avec le Christ est un moment de transformation radicale qui peut changer le cours d'une vie. L'exemple emblématique de Paul sur la route de Damas illustre parfaitement cette réalité.

Avant sa conversion, Paul, alors connu sous le nom de Saül, était un fervent persécuteur des chrétiens. En tant que pharisien, il croyait défendre la foi juive en s'opposant à ceux qu'il considérait comme des hérétiques. Sa détermination le conduisait à traquer les disciples de Jésus, à les emprisonner et même à approuver leur mise à mort. Il était animé par une passion aveugle, persuadé de servir DIEU dans sa recherche de justice.

Ce qui se passa sur le chemin vers Damas est un tournant décisif. Dans Actes 9 :3-6, nous lisons que, alors qu'il se dirigeait vers Damas pour persécuter les chrétiens, une lumière éblouissante brilla soudain autour de lui, le faisant tomber à terre. Entendant une voix qui l’appelait par son nom,

Paul fut confronté à la réalité de sa vie. Cette voix, celle de Jésus, lui demanda : « Saül, pourquoi me persécutes-tu ? » Ce moment marquant ne se limitait pas à une simple rencontre ; il représentait une révélation de la vérité et de la grâce divines.

La rencontre avec Christ sur la route de Damas changea Paul à jamais. En un instant, il passa d’un persécuteur à un apôtre. Ce qui était autrefois un cœur rempli de haine et de ressentiment devint un réceptacle d'amour et de compassion. Ce qui était autrefois une âme tourmentée par la colère devint une source de paix et de réconciliation. Ce qui était auparavant un esprit embrouillé d’incompréhension se transforma en une lumière de clarté évangélique.

En Actes 9 :17-19, après avoir été guéri de sa cécité, Paul reçut le Saint-Esprit et fut baptisé. Ce processus de transformation ne fut pas instantané, mais il fut radical et profond, témoignant de la puissance de DIEU à changer les cœurs.

La rencontre de Paul nous rappelle que peu importe notre passé, nous ne sommes jamais au-delà de la portée de la grâce de DIEU. Chaque individu a la possibilité de vivre une rencontre transformative avec le Christ, qui peut réorienter notre vie, notre mission et notre identité. Ce changement intérieur pousse à une nouvelle vision, où les anciennes manières de vivre sont abandonnées au profit d'une existence dédiée à la proclamation de l'Évangile.

À l'instar de Paul, nous sommes tous appelés à faire l’expérience d'une rencontre personnelle avec le Christ. Que nous soyons dans le doute, la rébellion ou l'indifférence, Christ est toujours là, prêt à éclairer notre chemin. Cette rencontre n’est pas réservée à quelques privilégiés ; elle est accessible à tous ceux qui cherchent la vérité et sont ouverts à la transformation, par la puissance de Dieu exercée par l'Évangile.

Frères et sœurs, chers amis,

La rencontre de Paul sur la route de Damas est une puissante illustration de la manière dont Christ peut transformer même les cœurs les plus endurcis. Nous devons nous poser la question : sommes-nous prêts à rencontrer le Christ et à laisser notre vie être bouleversée par Sa puissance salvatrice ?

En considérant la puissance de Dieu révélée par l'Évangile, nous comprenons que cette force divine est une invitation à une rencontre transformative avec le Christ. Ce message de rédemption ne se limite pas à notre existence terrestre ; il résonne à travers l'éternité.

Nous sommes tous appelés à répondre à cet appel à la conversion. Se tourner vers le Christ, c’est choisir d’accueillir son amour et de laisser sa grâce transformer nos vies. Cette conversion est un processus continu, une démarche quotidienne vers une intimité plus profonde avec Dieu. Chaque instant vécu dans cette lumière nous prépare pour l'éternité, révélant ainsi le sens véritable de notre existence.

Aujourd'hui, je vous exhorte à ouvrir votre cœur à cette puissance divine. Ne laissez pas passer cette opportunité. Engagez-vous à laisser l'Évangile toucher votre vie, à accepter le pardon et la paix que seul le Christ peut offrir. Votre chemin vers une vie renouvelée commence ici, à ce moment précis. Embrassez cette grâce et préparez-vous à découvrir la plénitude de la vie, tant ici que dans l'éternité. Faites ce choix aujourd'hui.

Phalange Dormay

13 Octobre 2024

vendredi 4 octobre 2024

DIEU, LE ROCHER INEBRANLABLE

 

"Il est le Rocher ;

Ses œuvres sont parfaites, car toutes ses voies sont justice.

C'est un Dieu fidèle et sans iniquité, Il est juste et droit."

Deutéronome 32 :4

DIEU, LE ROCHER INEBRANLABLE

Frères et sœurs, le monde dans lequel nous vivons tremble. Chaque jour, nous sommes témoins de secousses qui ébranlent les nations, détruisent les familles, et déstabilisent les cœurs. Des tempêtes politiques, économiques et spirituelles, balayant tout sur leur passage, laissent dans leur sillage, des vies brisées, et des âmes en quête de refuge. Dans cette instabilité généralisée, où trouvons-nous notre ancre ? À quoi nous accrochons-nous lorsque tout semble s’effondrer autour de nous ?

Deutéronome 32 :4 nous rappelle une vérité immuable : "Il est le Rocher ; ses œuvres sont parfaites, car toutes ses voies sont justice. C'est un Dieu fidèle et sans iniquité, il est juste et droit." Ce verset nous transporte à une époque où Israël, au seuil d'un nouveau chapitre de son histoire, faisait face à des défis écrasants. Moïse, leur guide, leur rappelle que malgré les tempêtes à venir, Dieu reste le Rocher inébranlable.

À l'époque de Moïse, Israël se préparait à entrer dans la Terre promise. Le peuple allait affronter des épreuves, des ennemis redoutables, et des tentations d'abandonner leur foi. Nous aussi, aujourd’hui, nous nous trouvons à la croisée des chemins : face à des défis spirituels, moraux et personnels. L’histoire se répète. Israël avait besoin d’un Rocher, et nous aussi.

Le Rocher, dans les Écritures, symbolise à la fois la force, la stabilité et la protection. Il est l’espoir dans un monde d’incertitude. Lorsque tout s’effondre, nous savons qu’il y a une fondation qui ne peut être ébranlée : Dieu Lui-même. Nous pouvons imaginer un Rocher qui, même sous les assauts des vagues les plus violentes, reste ferme, immuable. Cet espoir, frères et sœurs, nous devons le saisir.

Regardons la réalité de notre monde : chaos, désordre, confusion. Tout autour de nous, des fondations sont disloquées, abîmées ou détruites. Pourtant, l'idéal que Dieu propose est tout autre. Tandis que les hommes cherchent refuge dans des institutions fragiles, Dieu nous offre un abri sûr, une sécurité éternelle. La différence entre ce que nous vivons et ce que Dieu propose est flagrante.

Par ailleurs, l'espoir ne consiste pas seulement à attendre passivement. Dieu nous appelle à un changement dynamique, à une transformation spirituelle. Le Rocher de notre foi n’est pas seulement une source de stabilité ; il est aussi le fondement d’un nouveau départ. L’espérance en Dieu transforme notre réalité. Quand nous bâtissons sur Lui, nous entamons un chemin de transformation.

Dieu, le Rocher inébranlable, nous invite non seulement à nous reposer en Lui, mais aussi à laisser notre vie être transformée par sa puissance. Cette transformation, frères et sœurs, n’est pas simplement un embellissement extérieur, mais une reconstruction complète de nos âmes, de nos valeurs, de notre foi. Nous sommes appelés à devenir des êtres nouveaux, bâtis sur ce Rocher.

Comme le disait Victor Hugo, "La vie est une fleur dont l'amour est le miel." Tout comme la fleur a besoin de racines solides pour puiser la vie, nous avons besoin de nous ancrer dans l'amour et la fidélité de Dieu, notre Rocher. Sans Lui, nos vies sont exposées aux vents destructeurs de ce monde. Dieu seul donne du sens et de la stabilité à notre existence.

Frères et sœurs, où avez-vous placé vos espoirs ? Est-ce dans les choses de ce monde, ou dans le Rocher éternel ? Quand les tempêtes s’abattent sur votre vie, quelle est votre fondation ? L'appel aujourd'hui est simple : tournez-vous vers Dieu, le Rocher.

Dieu, le Rocher de notre refuge
Dieu, le Rocher de notre foi
Dieu, le Rocher de notre salut

En effet, frères et sœurs bien-aimés, nous voici au seuil de l'éternité. Chaque souffle nous rapproche inexorablement de l'un des deux destins : une éternité malheureuse, dans la séparation complète de Dieu, ou une éternité bienheureuse, dans sa sainte présence. Ces deux réalités sont plus proches qu’on ne le pense, et chaque instant compte. Le choix que nous faisons aujourd'hui détermine sur quel terrain nous bâtissons notre avenir.

Imaginez un homme qui, dans son désespoir, bâtit sa maison sur le sable mouvant des illusions de ce monde. Le vent se lève, les tempêtes se déchaînent, et, en un instant, tout est détruit. Cette maison, c’est l’image tragique de celui qui refuse de bâtir sa vie sur Dieu, le Rocher inébranlable. Il fait donc face à un destin incertain, un échec annoncé.

Mais, voici l’autre image, celle de celui qui choisit le Rocher, qui s’appuie sur le Seigneur, qui reste ferme même au milieu des tempêtes. Dieu, le Rocher inébranlable, est une forteresse que rien ne peut ébranler. Aucune force, aucune puissance de ce monde ne peut l'abattre. Ceux qui bâtissent leur vie sur Lui sont assurés d’une éternité bienheureuse, remplie de paix, de gloire, et de communion avec leur Créateur.

Aujourd’hui, Dieu vous offre ce Rocher. C’est l’ancre pour votre âme, la forteresse contre le vent des épreuves et des doutes. Ne laissez pas votre destinée se dissoudre dans l’incertitude ou le chaos. Bâtissez sur Dieu, le Rocher inébranlable, car ses œuvres sont parfaites, ses voies sont justes, et Il est fidèle et droit.

C'est l'enjeu, frères et sœurs : face à ces deux éternités, où allez-vous vous tenir ? Sur le sable instable de ce monde, ou sur le Rocher éternel de Dieu ? Répondez aujourd'hui à cet appel, car votre décision déterminera votre sort dans l'éternité.

Qu'il en soit ainsi ! Amen !

Phalange Dormay

4 octobre 2024

 

jeudi 3 octobre 2024

UNE VIE EPANOUIE

 

« Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards

Et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme. »

3 Jean 1 :2

UNE VIE EPANOUIE

Frères et sœurs, imaginez un instant… Un homme qui a tout ce que le monde peut offrir : richesse, statut, respect. Aux yeux des autres, sa vie est une réussite incontestable, Sa une force imperturbable ; une source inépuisable.

Mais derrière ce masque de prospérité extérieure, son âme est tourmentée, vide, et ses jours sont assombris par un malaise profond. Cet homme, malgré ses biens et son apparente réussite, ne connaît pas le véritable épanouissement, car son âme est affamée. Il est comme un arbre majestueux, luxuriant à l'extérieur, mais dont les racines sont en train de mourir.

C’est cette réalité tragique qui traverse les générations. Aujourd’hui, plus que jamais, nous vivons dans un monde où l’abondance matérielle n’a jamais été aussi accessible, mais paradoxalement, l’âme de l’homme n’a jamais été aussi assoiffée. Nous vivons dans un monde où la technologie progresse à une vitesse fulgurante, mais paradoxalement, les relations humaines se dégradent. Nous vivons dans un monde où le savoir est à portée de main, mais paradoxalement, la sagesse semble de plus en plus rare. Le bonheur superficiel a remplacé la véritable joie, et la quête d'une "vie épanouie" semble hors de portée pour le plus grand nombre.

L’apôtre Jean, dans sa troisième épître 3 Jean 1 :2 nous parle d’une prospérité bien plus grande que celle des richesses matérielles. Il écrit : « Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme. » Jean nous présente ici l’idéal d’une vie équilibrée, d’une vie véritablement épanouie, une vie où chaque dimension – physique, spirituelle et matérielle – prospère en harmonie.

À l'époque de l'apôtre Jean, tout comme aujourd'hui, les gens aspiraient à une vie pleine, prospère et épanouie. Mais cette quête était souvent déformée par des priorités mal orientées. De même aujourd'hui, les hommes se battent pour le succès extérieur tout en négligeant la santé de leur âme. Jean rappelle à son lecteur que la prospérité authentique commence de l'intérieur.

Imaginez un arbre planté près d’un cours d’eau, dont les feuilles ne se fanent jamais, quelles que soient les saisons de la vie. Une vie épanouie ressemble à cet arbre, constamment nourri par la source spirituelle qui est Dieu. Ce n’est pas l'absence de difficultés, mais la certitude que, malgré les tempêtes, l’âme reste stable et prospère.

Combien parmi nous vivent en fonction de l’extérieur, alors que l’intérieur se démolit ? Nous courons après la prospérité matérielle tout en négligeant ce qui est éternel. Le contraste est fort : l’idéal biblique nous appelle à une prospérité intégrale, mais la réalité humaine est souvent marquée par un déséquilibre destructeur. L’idéal est d’avoir une prospérité qui touche à toutes les dimensions de la vie, mais bien des hommes n’ont que des biens extérieurs sans la paix intérieure.

L'espoir réside dans le fait qu'une transformation est possible. Dieu offre cette prospérité véritable à tous ceux qui tournent leur cœur vers Lui. La transformation spirituelle commence par la réorientation de nos priorités, plaçant l’âme au centre, pour que la vie tout entière prospère en conséquence.

Chers frères et sœurs, Dieu vous appelle à cette transformation. Il ne s’agit pas seulement de corriger quelques aspects extérieurs, mais de laisser le Seigneur travailler en profondeur dans votre âme. Voulez-vous être cet arbre, enraciné en Dieu, prospérant à tous égards ?

Comme l’a dit le philosophe Jean-Jacques Rousseau : « Le bonheur est un état de l’âme, non un résultat des circonstances. » La vraie prospérité ne dépend pas de ce que nous possédons, mais de la paix intérieure qui règne en nous.

Aujourd’hui, je vous pose cette question : Qu’est-ce qui prospère vraiment dans votre vie ? Est-ce uniquement votre portefeuille, ou votre âme est-elle aussi dans cet état d'épanouissement ?

Jean, dans ce passage, nous donne une feuille de route vers une vie véritablement épanouie. Et nous allons examiner trois éléments clés de cette prospérité totale : l'équilibre parfait entre le matériel et le spirituel, l'importance de la santé physique, et enfin, l'état de notre âme.

I. L'équilibre parfait entre le matériel et le spirituel

Frères et sœurs bien-aimés,

Dieu ne nous appelle pas à négliger le matériel au profit du spirituel, ni à sacrifier le spirituel pour le matériel. Il nous appelle à un équilibre. En Proverbes 30 :8-9, il est écrit : « Ne me donne ni pauvreté, ni richesse ; accorde-moi le pain qui m'est nécessaire ».

Cela reflète la sagesse divine : l’abondance matérielle doit être équilibrée par une profondeur spirituelle. Albert Einstein « L’équilibre, c’est être capable de jongler entre les attentes terrestres et les aspirations célestes. »

Quelle est votre priorité aujourd'hui ? Matériel ou spirituel ?

Vous et moi, nous devons :

a)     Rechercher un équilibre entre le matériel et le spirituel,
b) Prioriser notre relation avec Dieu tout en gérant nos biens terrestres,
c) Rester humbles dans l’abondance et confiants dans le manque.

 

Mais cet équilibre ne peut se maintenir si nous ne prenons pas soin de notre santé physique.

II. Le soin nécessaire pour entretenir la santé du corps

Frères et sœurs bien-aimés,

La prospérité que Jean souhaite inclut également la bonne santé. 1 Corinthiens 6 :19 nous rappelle que notre corps est le temple du Saint-Esprit. Comment pouvons-nous prétendre vivre une vie épanouie si nous négligeons le bien-être de notre corps ?


Edward Stanley « Celui qui n'a pas le temps de s'occuper de sa santé devra un jour trouver du temps pour être malade. »

Prenez-vous soin de votre corps comme vous le devriez ?

Vous et moi, nous devons :

a)    Nourrir notre corps avec ce qui est bon,
b) Rester actifs et préserver notre vitalité,
c) Honorer Dieu par une vie saine.

Toutefois, même avec une santé physique parfaite, si notre âme est affaiblie, la prospérité reste incomplète.

III. L'état favorable qui assure la santé de l'âme

Frères et sœurs bien-aimés,

La prospérité de l’âme est la fondation de toute prospérité véritable. Matthieu 16 :26 nous rappelle que gagner le monde entier ne sert à rien si l’on perd son âme.

Ralph Waldo Emerson « Le véritable bien-être commence par l’intérieur. » Comment prospère votre âme aujourd’hui ?


Vous et moi, nous devons :

a) Nourrir notre âme par la Parole de Dieu,
b) Entretenir notre relation avec Christ,
c) Rechercher une vie de sainteté et de paix intérieure.

Frères et sœurs bien-aimés,

Face aux enjeux colossaux des deux éternités ; l'une bienheureuse, l'autre malheureuse ; nous sommes tous placés devant un choix crucial. La vie ne s’arrête pas à nos préoccupations matérielles ou à la simple santé de notre corps. L’éternité nous appelle, et il est impératif de vivre aujourd’hui avec une conscience claire de ce qui nous attend. Que deviendrons-nous si nous négligeons l’état de notre âme pour une prospérité éphémère ? C'est une question de vie ou de mort, une question de paix ou de souffrance éternelle.

L'urgence d’une vie épanouie ne peut plus être ignorée. C’est aujourd’hui, maintenant, que nous devons nous engager à équilibrer notre vie matérielle, physique et spirituelle. À quoi bon gagner le monde si nous perdons notre âme ? Il est temps de donner priorité à ce qui compte vraiment, à ce qui est éternel. L'appel est pressant, la décision nous appartient.

Qu’il en soit ainsi ! Amen !

Phalange Dormay

3 octobre 20224