Jésus-Christ : le seul Sauveur

...ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. 1 Jean 5:11-13



vendredi 30 mai 2025

Le Retour Glorieux

 

« … Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous,
Viendra de la même manière que vous L’avez vu allant au ciel. »

Actes 1 :11b.

Le Retour Glorieux

Frères et sœurs en Jésus-Christ,

Peuple de L'Éternel,

Nous nous tenons aujourd'hui sur le seuil d'une contemplation sacrée, une méditation qui touche au cœur même de notre espérance chrétienne. Il y a des paroles dans les Saintes Écritures qui, par leur densité et leur clarté, résonnent à travers les siècles avec une puissance inaltérable, façonnant notre foi, orientant notre marche et illuminant notre avenir. L'une de ces paroles, prononcée par des messagers célestes à un moment charnière de l'histoire du salut, continue de vibrer dans l'âme de chaque croyant. C'est une promesse qui a soutenu les martyrs, inspiré les missionnaires, consolé les affligés et fortifié l'Église à travers les âges.

Le contexte est celui de l'Ascension, un moment de gloire et de séparation, où le Seigneur Jésus, après avoir accompli Son œuvre rédemptrice et être apparu à Ses disciples pendant quarante jours, S'apprêtait à retourner vers le Père. Alors que les disciples fixaient le ciel, éblouis et sans doute perplexes, deux anges leur adressèrent cette parole immortelle, que nous trouvons dans le livre des Actes des Apôtres, chapitre un, verset onze : « Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous L’avez vu allant au ciel. »

Cette unique phrase, mes amis, est une mine d'or théologique, une ancre pour nos âmes. Elle nous parle de l'identité de Celui qui vient, de la certitude de Son retour, et de la nature même de cet événement futur. Explorons ensemble les profondeurs de cette déclaration angélique, en la décomposant pour en saisir toute la richesse et les implications pour nos vies aujourd'hui.

Commençons par considérer l'identification précise de Celui dont le retour est annoncé.

« Ce Jésus » – L'Identité Inchangée de Notre Seigneur qui Revient

Les anges ne disent pas : « un messie viendra » ou « un sauveur apparaîtra ». Ils disent : « Ce Jésus ». Cette désignation est d'une importance capitale. Elle ancre la promesse dans une Personne spécifique, historique et bien connue des disciples.

Qui est « Ce Jésus » ? C'est le Jésus de Nazareth, né d'une vierge à Bethléem, Celui qui a grandi dans l'humble foyer d'un charpentier. C'est le Jésus qui a parcouru les routes de Galilée, de Judée et de Samarie, proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu. C'est Celui dont les mains ont touché les lépreux et les ont purifiés, dont la voix a commandé aux tempêtes de se calmer, dont la compassion a nourri les multitudes affamées. C'est le Jésus qui a pleuré devant le tombeau de Lazare et qui l'a ensuite rappelé à la vie. « Ce Jésus », c'est Celui qui a enseigné avec une autorité divine, déconcertant les sages de Son temps et attirant les cœurs simples. Il est Celui qui a dit : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par Moi » (Jean quatorze, six). Il est Celui qui a déclaré : « Avant qu'Abraham fût, Je suis » (Jean huit, cinquante-huit), affirmant Sa préexistence éternelle et Sa divinité.

Plus encore, « Ce Jésus », c'est le Christ crucifié. C'est Celui qui, par amour pour nous, S'est livré Lui-même, portant nos péchés en Son corps sur le bois de la croix. C'est l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde, dont le sang précieux nous a rachetés et purifiés. Les disciples L'avaient vu souffrir, être humilié, mourir. Mais « Ce Jésus », c'est aussi le Christ ressuscité ! Celui qui a vaincu la mort, qui est sorti triomphant du tombeau, prouvant ainsi qu'Il est bien le Fils de Dieu, le Seigneur de la vie. Pendant quarante jours, Il S'est montré vivant à Ses disciples, mangeant avec eux, les instruisant, dissipant leurs doutes et affermissant leur foi. C'est ce Jésus, avec les marques de Ses souffrances toujours visibles mais glorifiées, qui leur parlait juste avant d'être enlevé.

La promesse est donc claire : Celui qui revient n'est pas un autre, ni une simple influence spirituelle, mais la Personne même de Jésus-Christ, dans Son humanité glorifiée et Sa divinité éternelle. Il est le même hier, aujourd'hui et éternellement. Cette continuité de personne est un gage de fidélité. Le Sauveur qui nous a aimés jusqu'à la mort est le même Roi qui reviendra en gloire. Cette identité immuable est le premier fondement de notre assurance.

Ayant établi l'identité de Celui qui revient, les anges précisent ensuite une action passée qui qualifie Son retour futur.

« …qui a été enlevé au ciel du milieu de vous… »

La Réalité de Son Ascension et Sa Position Actuelle

Cette partie de la phrase nous ramène au contexte immédiat : l'Ascension. « Enlevé au ciel ». Cet événement n'était pas une illusion, ni une disparition progressive, mais un départ visible, corporel et glorieux. Luc, l'auteur des Actes, nous dit au verset neuf du même chapitre un : « Après avoir dit cela, Il fut élevé pendant qu'ils le regardaient, et une nuée Le déroba à leurs yeux. »

« Enlevé au ciel » signifie qu'Il est retourné auprès du Père, dans la sphère de la gloire divine. C'est l'accomplissement de Sa propre parole dans Jean chapitre vingt, verset dix-sept : « Je monte vers Mon Père et votre Père, vers Mon Dieu et votre Dieu. » L'Ascension marque la fin de Son ministère terrestre post-résurrection et l'inauguration de Son ministère céleste. Il S'est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts, comme l'affirme l'épître aux Hébreux chapitre un, verset trois. Il est entré dans le Saint des Saints céleste, non avec le sang de boucs et de veaux, mais avec Son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle (Hébreux neuf, douze).

« Du milieu de vous » souligne Sa présence réelle et tangible parmi eux avant Son départ. Il n'était pas un fantôme, ni une vision éphémère. Il était leur Maître, leur Ami, leur Seigneur, Celui avec qui ils avaient partagé leur vie. Son départ a donc créé un vide, une absence physique. Mais cette absence n'est pas synonyme d'inactivité. Du ciel, Il règne, Il intercède pour nous (Romains huit, trente-quatre ; Hébreux sept, vingt-cinq). Il est notre Souverain Sacrificateur, notre Avocat auprès du Père (Un Jean deux, un). Il prépare une place pour les Siens (Jean quatorze, deux à trois).

Son Ascension est donc la garantie de Sa position actuelle d'autorité suprême et de Son œuvre continue en notre faveur. Le fait qu'Il ait été « enlevé au ciel » n'est pas une fin, mais une transition vers une nouvelle phase de Son règne et de Son ministère souverain, une phase qui précède directement Son retour annoncé.

C'est sur cette base solide – l'identité de Jésus et la réalité de Son Ascension – que repose la pierre angulaire de la promesse.

« …viendra… »

La Certitude Inébranlable de Son Retour

Le verbe est au futur simple, exprimant une certitude, une action qui se réalisera infailliblement : « Il viendra ». Ce n'est pas une possibilité, une conjecture ou un espoir vague. C'est une affirmation divine, transmise par des messagers angéliques, confirmée par Jésus Lui-même et répétée maintes fois par les apôtres dans le Nouveau Testament.

Jésus Lui-même l'avait promis avant Sa passion. Dans l'Évangile selon Jean, chapitre quatorze, versets deux à trois, Il déclare : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de Mon Père… Je vais vous préparer une place. Et, lorsque Je M'en serai allé, et que Je vous aurai préparé une place, Je reviendrai, et Je vous prendrai avec Moi, afin que là où Je suis vous y soyez aussi. » C'est une promesse personnelle et directe du Seigneur.

Les apôtres ont repris cette promesse comme un thème central de leur prédication et de leurs écrits. L'apôtre Paul écrit aux Thessaloniciens, dans sa première épître, chapitre quatre, versets seize et dix-sept : « Car le Seigneur Lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » L'épître aux Hébreux, chapitre neuf, verset vingt-huit, affirme : « Christ… apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui L'attendent pour leur salut. » L'apôtre Pierre parle du « jour du Seigneur, lequel viendra comme un voleur » (Deux Pierre trois, dix). Et le livre de l'Apocalypse se termine par cette supplication ardente et cette promesse finale : « Celui qui atteste ces choses dit : Oui, Je viens bientôt. Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! » (Apocalypse vingt-deux, vingt).

La certitude de Son retour n'est donc pas basée sur des spéculations humaines, mais sur la fidélité de Dieu à Ses propres promesses. C'est un décret divin, un élément essentiel du plan de salut de L'Éternel. Tout comme Sa première venue était annoncée et s'est accomplie avec précision, Sa seconde venue est également certaine. Cette certitude doit imprégner notre foi et notre vision du monde. L'histoire humaine ne dérive pas au hasard ; elle se dirige vers un point culminant : le retour en gloire de Jésus-Christ.

Ayant affirmé la certitude de Sa venue, les anges donnent une précision cruciale quant à la nature de cet événement.

« …de la même manière que vous L’avez vu allant au ciel. »

La Nature et les Caractéristiques de Son Retour

Cette partie de la promesse est extraordinairement éclairante. Elle établit un parallèle direct entre la manière de Son ascension et la manière de Son retour. Analysons ce que cela implique :

Un Retour Personnel et Corporel : Les disciples L'ont vu, Lui, Jésus, dans Son corps de résurrection glorifié, S'élever physiquement. De la même manière, ce sera « Ce Jésus » Lui-même, dans Son corps glorifié, qui reviendra. Ce ne sera pas une influence spirituelle diffuse, ni une simple manifestation de Sa puissance, mais Sa présence personnelle et corporelle. Job, dans son affliction, exprimait déjà cette espérance : « Je sais que mon Rédempteur est vivant, et qu'Il Se lèvera le dernier sur la terre. Quand ma peau sera détruite, Il Se lèvera ; quand je n'aurai plus de chair, je verrai Dieu. Je Le verrai moi-même, mes yeux Le verront, et non un autre » (Job dix-neuf, vingt-cinq à vingt-sept).

Un Retour Visible : Ils L'ont « vu allant au ciel ». Son ascension n'était pas secrète, mais un spectacle public pour Ses disciples. De la même manière, Son retour sera visible. L'Apocalypse chapitre un, verset sept, le proclame : « Voici, Il vient avec les nuées. Et tout œil Le verra, même ceux qui L'ont percé ; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de Lui. » Ce ne sera pas un événement caché ou réservé à quelques initiés, mais une manifestation universellement observable.

Un Retour Glorieux : Une nuée L'a dérobé à leurs yeux lors de Son ascension. La nuée, dans la Bible, est souvent associée à la gloire de Dieu (la Shekinah). De la même manière, Il reviendra dans la gloire. Jésus Lui-même l'a annoncé dans Matthieu chapitre vingt-quatre, verset trente : « Alors le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. » Il ne reviendra pas dans l'humilité de Sa première venue, comme un serviteur souffrant, mais comme le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, revêtu de majesté et de splendeur divine.

Un Retour depuis le Ciel : Il a été « enlevé au ciel ». De la même manière, Il « descendra du ciel » (Un Thessaloniciens quatre, seize). Sa venue sera une intervention divine directe depuis la demeure de Dieu.

Un Retour Triomphant : Son ascension était l'exaltation du Vainqueur. Son retour sera la consommation de Sa victoire. Il viendra pour juger les vivants et les morts, pour établir Son Royaume éternel dans sa plénitude, pour mettre tous Ses ennemis sous Ses pieds.

Comprendre la manière de Son retour est essentiel pour éviter les fausses doctrines et pour cultiver une attente juste et biblique. Ce ne sera pas une simple évolution spirituelle de l'humanité, ni une prise de pouvoir politique graduelle par l'Église, mais un événement cataclysmique, soudain et décisif, qui transformera radicalement l'ordre existant.

Cette promesse magnifique et détaillée du retour de Christ n'est pas une simple curiosité théologique. Elle est chargée d'implications pratiques profondes pour notre vie de foi au quotidien.

Les Implications Transformatives de cette Promesse pour Nous Aujourd'hui

Mes frères et sœurs, si nous croyons véritablement que « Ce Jésus… viendra de la même manière », alors cette conviction doit façonner radicalement notre perspective, nos priorités et nos actions.

Elle nourrit une Espérance Vivante et Inébranlable : Dans un monde souvent marqué par le désespoir, la souffrance, l'injustice et la futilité, la promesse du retour de Christ est une ancre solide pour notre âme. L'apôtre Paul la nomme « la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ » (Tite deux, treize). Cette espérance n'est pas un vœu pieux, mais une certitude qui nous permet de regarder au-delà des difficultés présentes vers la gloire à venir. Elle nous donne la force de persévérer dans les épreuves, sachant que nos souffrances présentes ne sont rien en comparaison de la gloire qui sera révélée (Romains huit, dix-huit).

Elle appelle à la Vigilance et à la Sainteté : Si notre Seigneur revient, et qu'Il peut revenir à tout moment (« comme un voleur dans la nuit »), cela nous appelle à une vie de vigilance spirituelle et de sanctification. Jésus Lui-même a exhorté Ses disciples : « Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l'heure » (Matthieu vingt-cinq, treize). L'apôtre Jean écrit : « Et quiconque a cette espérance en Lui se purifie, comme Lui-même est pur » (Un Jean trois, trois). L'attente de Son retour nous motive à rejeter les œuvres des ténèbres, à vivre sobrement, justement et pieusement dans le siècle présent, en conformité avec la volonté de Dieu.

Elle stimule notre Engagement Missionnaire : La certitude du retour de Christ et du jugement qui l'accompagnera confère une urgence à la proclamation de l'Évangile. Avant Son ascension, Jésus a confié à Ses disciples la mission d'être Ses témoins « jusqu'aux extrémités de la terre » (Actes un, huit). Il a également précisé que « Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin » (Matthieu vingt-quatre, quatorze). L'amour pour les âmes perdues et le désir de voir le plus grand nombre possible être sauvé avant Son retour doivent nous pousser à partager activement notre foi.

Elle offre une Consolation Profonde : Pour ceux qui pleurent la perte de leurs proches en Christ, la promesse de Son retour est une source immense de consolation. Paul, en parlant de la résurrection des morts en Christ et de l'enlèvement de l'Église à la venue du Seigneur, conclut : « Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles » (Un Thessaloniciens quatre, dix-huit). Nous ne nous attristons pas comme ceux qui n'ont pas d'espérance, car nous savons que la mort n'est pas la fin pour ceux qui sont en Christ. Au contraire, nous attendons la réunion glorieuse.

Elle nous ancre dans la Souveraineté de Dieu : Savoir que l'histoire se dirige vers ce point culminant divinement orchestré nous rappelle que Dieu est souverain sur les affaires du monde. Malgré le chaos apparent, les guerres, les bouleversements politiques et sociaux, le plan de Dieu s'accomplit. Christ reviendra pour établir Son règne de justice et de paix, où toute larme sera essuyée, où il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur (Apocalypse vingt-et-un, quatre).

Elle redéfinit nos Priorités Terrestres : Si Christ revient, alors les choses de ce monde – richesses, renommée, plaisirs éphémères – perdent leur attrait absolu. Nous sommes appelés à amasser des trésors dans le ciel, là où la teigne et la rouille ne détruisent point (Matthieu six, vingt). Notre citoyenneté est dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ (Philippiens trois, vingt). Cela ne signifie pas un désengagement du monde, mais un engagement transformé, où nos actions sont motivées par des valeurs éternelles.

En conclusion, mes chers frères et sœurs, la promesse angélique du retour de Jésus est bien plus qu'un simple dogme. C'est le battement de cœur de l'espérance chrétienne, la lumière qui guide nos pas dans l'obscurité du temps présent. « Ce Jésus », notre Sauveur personnel, crucifié, ressuscité et glorifié, Celui qui a été enlevé sous les yeux de Ses disciples, « viendra » – c'est une certitude divine. Et Il reviendra « de la même manière » – personnellement, corporellement, visiblement, glorieusement.

Que cette vérité ne soit pas seulement une connaissance intellectuelle pour nous, mais une réalité vivante qui transforme nos cœurs, renouvelle notre zèle pour Son service, et nous fait soupirer avec l'Esprit et l'Épouse : « Viens, Seigneur Jésus ! » Que nos vies soient un témoignage constant de cette attente joyeuse et active. Préparons-nous à Sa rencontre, non dans la crainte, mais dans l'amour et la sainteté, occupés à l'œuvre qu'Il nous a confiée jusqu'à Son avènement.

Qu'il en soit ainsi ! Amen et Amen.

 

dimanche 18 mai 2025

La Résurrection d’Haïti – La Renaissance Attendue



"Voici ce que dit le Seigneur, l'Éternel, à ces ossements :
Je vais faire entrer un esprit en vous et vous vivrez."

Ézéchiel 37 : 5.


La Résurrection d’Haïti 

La Renaissance Attendue.

Haïti. Terre de montagnes, de chants, de douleurs… et d’espérance. Terre autrefois appelée « Perle des Antilles », mais que l’histoire, les catastrophes naturelles, la corruption, la pauvreté, l’abandon et la violence ont réduite à l’image d’un champ d’ossements. Une vallée de douleur où la vie semble fuir, où les jeunes fuient, où les familles pleurent, où l’avenir est flou, et où l’on répète sans conviction : « Tout est fini. »

Mais Dieu pose aujourd’hui cette même question à son peuple, comme Il l’a posée à Ézéchiel : « Haïti peut-elle revivre ? » La réponse humaine hésite. Les analystes disent non. Les sceptiques se moquent. Les cyniques détournent le regard. Mais le prophète de Dieu ose répondre : « Seigneur, Tu le sais. »

Et Dieu dit : « Prophétise ! Parle à ces os. Dis-leur que je vais faire entrer en eux l’Esprit de vie. »

Frères et sœurs bien-aimés, ce sermon est une invitation à croire à la résurrection d’Haïti, non pas par la politique, les armes ou la peur… mais par la puissance du Dieu vivant.

Haïti n’est pas abandonnée. Elle est dans la vallée, mais Dieu y est aussi. Et là où le monde ne voit que des ruines, Dieu voit une armée.

Dieu voit Haïti non dans ce qu’elle est aujourd’hui, mais dans ce qu’elle peut devenir.

La renaissance d’une nation commence toujours par une parole de foi et de repentance.

Le souffle de l’Esprit est la clé de la transformation durable.

Et vous, que voyez-vous quand vous regardez Haïti ? Un pays fini ? Ou un peuple que Dieu peut encore relever ? Croyez-vous qu'une renaissance soit possible ? Pas seulement politique, mais spirituelle, sociale, et humaine ?

En effet, la temporalité de la vallée est réelle. Oui :

UNE VALLÉE RÉELLE, MAIS TEMPORAIRE.

Haïti est aujourd’hui comme cette vallée : pleine d’ossements épars, desséchés, abandonnés. Les systèmes sont brisés. L’éducation, la justice, la santé, la sécurité… tout semble en ruines. Mais cette vallée n’est pas éternelle. Elle est le théâtre d’une future résurrection.

Dieu voit la réalité, mais Il n’est jamais limité par elle. Tant que Dieu regarde une nation, elle peut encore revivre.

Est-ce que tu as cessé de croire pour Haïti ? Est-ce que tu pries encore pour sa guérison ?

Pour notre peuple encore en attente, nous attendons une prophétie déclarée, proclamée. Oui :

UNE PAROLE PROPHÉTIQUE POUR UN PEUPLE EN ATTENTE.

« Prophétise sur ces os ! » Dieu ne demande pas qu’on attende un miracle passivement. Il demande qu’on proclame la Parole, même dans l’impossible. Haïti a besoin de prophètes réels, véritables ; pas de politiciens seulement. Des voix qui parlent vie, qui appellent à la justice, au pardon, à la crainte de Dieu.

La renaissance d’Haïti commence, dans la bouche de ceux qui croient encore au souffle de Dieu.

Que proclames-tu sur Haïti ? Parles-tu comme un prophète… ou comme un fataliste ?

Sachez que : Par le souffle de Dieu, une transformation est possible. Oui :

 

UN SOUFFLE QUI TRANSFORME UN PEUPLE EN ARMÉE.

Quand l’Esprit est venu, les os ont pris vie. Non pas pour simplement exister, mais pour devenir une armée ! Haïti n’a pas seulement besoin de vivre… elle a besoin de se lever.
Une génération nouvelle, debout, conduite par Dieu, non par la peur. Pas une armée pour la guerre, mais une armée pour la justice, pour l’espérance, pour le réveil.

Es-tu prêt à être une partie de cette armée ? Es-tu disposé à recevoir le souffle de Dieu et à marcher selon Lui ?

Ne cesse jamais de prophétiser la vie sur Haïti.

Attends-toi au souffle de Dieu, même dans la vallée.

Lève-toi, fais partie de ceux qui reconstruisent par l’Esprit.

Proverbe mexicain « Ils ont essayé de nous enterrer. Ils ne savaient pas que nous étions des graines. » Haïti n’est pas morte. Elle est enterrée, mais prête à germer, si le souffle de Dieu descend.

Un jour, un enfant haïtien écrivait sur un bout de carton : « Je suis né pour changer le monde. » Quand on lui a demandé : « Qui t’a dit cela ? », il répondit : « Le pasteur l’a dit hier à l’église. Et Dieu l’a mis dans mon cœur. »

Oui, Haïti peut revivre. Non pas à cause d’un programme, mais parce que Dieu a déjà vu la vallée… et Il a dit : « Prophétise. »

Alors aujourd’hui, que chaque croyant devienne prophète. Que chaque chrétien invoque le souffle. Que chaque cœur s’ouvre à la renaissance divine.

C’est l’heure.
Pas demain.
Maintenant.

Haïti n’est pas oubliée. Elle est en attente de résurrection.

Es-tu prêt à être une voix dans la vallée ?
Es-tu prêt à recevoir l’Esprit et marcher ?

Alors, debout. Prophétise. Et regarde Dieu ressusciter Haïti. Tel est le vœu de mon cœur.

Qu’il en soit ainsi ! Amen

Phalange Dormay

18 Mai 2025


TDLI Culte du Dimanche 18 Mai 2025

lundi 12 mai 2025

L’autorité suprême de Jésus-Christ

 

« Tout pouvoir M’a été donné dans le ciel et sur la terre. » Matthieu 28 :18

L’autorité suprême de Jésus-Christ

Nous vivons dans un monde rempli d’autorités diverses. Des présidents gouvernent des nations, des rois règnent sur des peuples, des juges rendent des sentences, des chefs militaires imposent des ordres. Même dans la sphère spirituelle, les anges exécutent des missions célestes, les démons influencent les ténèbres, et la nature suit ses lois inflexibles. L’homme se sent parfois maître du monde, des éléments et de son destin. Mais qui est véritablement au-dessus de tout cela ? Qui détient l’autorité suprême, celle qui surpasse toutes les autres, dans le visible comme dans l’invisible, sur la terre comme dans le ciel, dans le temps comme dans l’éternité ?

Une voix s’élève, une déclaration résonne : « Tout pouvoir M’a été donné dans le ciel et sur la terre. » Ces paroles ne viennent ni d’un empereur, ni d’un chef militaire, ni d’un prophète, mais de Jésus-Christ, le Ressuscité. Ce n’est pas une prétention arrogante, mais une vérité céleste. Il n’est pas simplement une autorité parmi d’autres :Il est l’AUTORITÉ au-dessus de toutes.

Nous devons savoir, reconnaitre et accepter que :

Jésus-Christ n’est pas soumis à l’autorité : Il est la source de toute autorité.

Jésus-Christ n’est pas limité dans son pouvoir : Il est souverain dans tous les domaines.

Jésus-Christ ne partage pas son trône : Il règne seul et éternellement.

Mais avons-nous pris conscience de cette suprématie ? Vivons-nous réellement sous son autorité ? L’humanité reconnaît-elle son règne ?

           Parlons de son :

Autorité au-dessus de la nature

Marc 4 :39 « Il dit à la mer : Silence ! tais-toi ! Et le vent cessa… »

Quand les éléments se déchaînent, Jésus parle, et la création obéit. Il n’est pas un simple prophète priant pour une intervention divine, Il EST le Maître de la création. Il n’implore pas, Il commande.

 Qui d’autre peut parler à la mer et se faire écouter ? Crois-tu qu’Il puisse aussi apaiser la tempête de ta vie ?

2. Autorité au-dessus des hommes

Jean 19 :11 « Tu n’aurais sur Moi aucun pouvoir, s’il ne t’avait été donné d’en haut. »

Face à Pilate, Jésus affirme avec autorité que le pouvoir humain est limité, dépendant. Aucun trône, aucune élection, aucun gouvernement n’échappe à sa main.

 Craignons-nous plus les hommes, que Christ ? Obéissons-nous aux lois humaines au détriment de sa volonté ?

3. Autorité au-dessus des anges

Hébreux 1 :4 « Il est devenu d'autant supérieur aux anges… »

Les anges L’adorent. Gabriel Lui obéit. Michel combat pour son règne. Il ne fait pas partie des armées célestes, Il est leur Chef suprême et effectif.

Les anges Le reconnaissent comme Seigneur. Et toi ?

4. Autorité au-dessus des puissances démoniaques

Luc 8 :28-29 « Les démons Le supplient… »

Les esprits impurs n’osent pas résister. Ils le reconnaissent comme « Fils du Dieu Très-Haut ». Il n’a pas besoin de se battre : un mot suffit.

 Pourquoi craindre les ténèbres, si nous sommes dans la lumière de Christ ? Le laissons-nous chasser ce qui nous tourmente ?

5. Autorité au-dessus du péché

Matthieu 9 :6 « Le Fils de l’homme a le pouvoir de pardonner les péchés. »

Les pharisiens sont choqués : qui peut pardonner, sinon Dieu ? Jésus le peut. Il est l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde.

 As-tu confié à Christ la culpabilité de ton passé ? Ou portes-tu encore un fardeau qu’Il veut ôter ?

6. Autorité au-dessus de la mort

Jean 11 :25 « Je suis la résurrection et la vie. »

Là où les hommes pleurent, Il ressuscite. Il n’est pas un docteur sauvant une vie : Il est la Vie elle-même.

 Craignons-nous la mort ? Croyons-nous qu’en Christ, elle est vaincue ?

7. Autorité au-dessus du temps et de l’éternité

Apocalypse 22 :13 « Je suis l’Alpha et l’Oméga… »

Ni commencement, ni fin. Son autorité n’est pas temporaire, mais éternelle. Avant que le monde soit, Il est. Il disait : Jean 8 : 58 « …En vérité, en vérité, Je vous le dis, avant qu’Abraham fût, Je suis. »   Quand tout passera, Il sera encore là.

Vivons-nous pour ce qui est temporaire ou pour l’éternité ? Avons-nous ancré notre foi en Celui qui règne à jamais ?

Bien-aimé : Soumets-toi aujourd’hui à l’autorité de Jésus-Christ : Il est digne de ton obéissance. Confie-toi à sa souveraineté : Il règne sur tout, même ce que tu ne comprends pas. Proclame son autorité autour de toi : Il est Roi, et tous devront se courber devant Lui.

Napoléon at dit : « Je connais les hommes, et je vous dis que Jésus-Christ n’est pas un homme. Entre Lui et tout autre dans le monde, il n’y a pas de terme de comparaison possible. Alexandre, César, Charlemagne et moi-même avons fondé des empires. Mais sur quoi reposaient ces créations ? Sur la force. Jésus-Christ a fondé son empire sur l’amour, et aujourd’hui encore, des millions sont prêts à mourir pour Lui. » Aucune couronne terrestre ne dure. Mais le Roi des rois règne encore, sans armée, sans violence, par son autorité éternelle.

Frères et sœurs bien-aimés, Jésus-Christ est le seul à posséder toute autorité. Son pouvoir ne s’impose pas seulement : Il transforme, Il sauve, Il élève. Si, toi personnellement, tu vis encore sous d’autres dominations : peur, péché, orgueil, doute ; viens aujourd’hui à Celui qui domine tout. Laisse-Le devenir ton Seigneur.

Ne résiste pas à sa voix. N’ignore pas sa royauté. Car un jour, « tout genou fléchira, et toute langue confessera que Jésus-Christ est Seigneur. » (Philippiens 2 :10, 11)

Aujourd’hui est le temps pour vous aussi de reconnaître :

L’autorité suprême de Jésus-Christ.

Qu’il en soit ainsi ! Amen.

Phalange Dormay

12 Mai 2025

 

mardi 6 mai 2025

L'Alliance dans la Fournaise



"Invoque-Moi au jour de la détresse ; 
 Je te délivrerai, et tu Me glorifieras." 
Psaume 50 :15

L'Alliance dans la Fournaise

Frères et sœurs bien-aimés,

Le silence. Non pas celui, paisible, d'une nuit étoilée, ni celui, recueilli, d'une âme en prière. Non. Un silence d'acier, lourd, oppressant, le silence qui précède l'inévitable fracas, le silence qui hurle l'absence. Imaginez une toile tendue à l'extrême, vibrant sous une pression invisible, prête à se déchirer d'un instant à l'autre. C'est là que se tient l'âme humaine lorsque la détresse, tel un prédateur implacable, la cerne de toutes parts. Les jours s'étirent en nuits interminables, et les nuits sont peuplées de spectres grimaçants. L'espoir, cette frêle lueur, vacille, menaçant de s'éteindre sous les coups de boutoir du réel. Chaque souffle est une victoire précaire, chaque pensée un fardeau qui alourdit un peu plus le pas sur le chemin escarpé de l'existence.

La détresse n'est pas une simple contrariété, une anicroche passagère. Elle est un abîme qui s'ouvre sous nos pieds, un maelström qui aspire toute joie, toute certitude. Elle revêt mille visages : la maladie qui ronge le corps et l'esprit, le deuil qui arrache un pan de notre être, la trahison qui empoisonne la confiance, l'échec qui humilie l'ambition, la solitude qui glace le cœur. Dans ces moments, le monde extérieur semble continuer sa course insouciante, indifférent à la tempête qui fait rage en nous. Les rires des autres sonnent comme une insulte, leur bonheur comme une provocation. On se sent isolé, incompris, abandonné sur une île déserte au milieu d'un océan de souffrance. Où sont les promesses entendues ? Où est la main secourable ? Dieu Lui-même semble s'être retiré derrière un voile impénétrable, Son silence devenant la plus cruelle des épreuves.

C'est la fournaise ardente de Nabuchodonosor, non pas pour trois jeunes Hébreux, mais pour une seule âme qui se consume. C'est Gethsémané, où la sueur se mêle au sang, où la coupe amère semble impossible à boire. C'est le cri de Job sur son tas de cendres, interrogeant un ciel de plomb. L'ennemi intérieur, le doute, susurre que tout est vain, que la lutte est perdue d'avance. Les ressources humaines s'épuisent, les consolations terrestres se révèlent dérisoires. On voudrait fuir, mais où aller quand la prison est en soi ? On voudrait crier, mais la voix s'étrangle dans la gorge. La tentation est grande de maudire le jour de sa naissance, de sombrer dans l'amertume, de laisser le cynisme envahir les dernières parcelles d'un cœur meurtri. La tragédie n'est pas seulement dans la souffrance endurée, mais dans le risque de perdre sa foi, son âme, son lien avec le Divin. Le désespoir est un acide qui corrode lentement mais sûrement. Que reste-t-il quand tout s'effondre ? Quand les fondations même de notre être tremblent ? Quand le ciel paraît d'airain et la terre de fer ?

C'est dans ce creuset de l'affliction, où l'âme semble prête à se rompre, que la Parole divine vient transpercer le voile du désespoir, non comme une réponse toute faite, mais comme une invitation, une ancre jetée dans la tempête : "Et invoque-Moi au jour de la détresse ; Je te délivrerai, et tu Me glorifieras." (Psaume cinquante, verset quinze). Cette parole n'efface pas la douleur d'un coup de baguette magique, mais elle ouvre une perspective, elle trace un chemin au milieu des décombres. Elle commence par reconnaître la validité de notre état, la dure réalité de la détresse. Oui,

La Réalité de la Détresse

La détresse est une compagne indésirable mais universelle de l'expérience humaine. Nul n'y échappe, quels que soient son statut, sa piété ou sa prudence. C'est le "jour" sombre, le temps de l'épreuve où les fondations de notre existence sont secouées. Le psalmiste ne minimise pas cette réalité ; il l'affronte de face, la nommant. C'est une condition pour l'intervention divine : reconnaître que nous sommes dans ce "jour de la détresse". Albert Camus disait : "Au milieu de l'hiver, j'ai découvert en moi un invincible été." Mais avant de trouver cet été intérieur, il faut souvent traverser la rigueur de l'hiver de la détresse. Le livre de Job illustre cette vérité poignante, lorsque Job s'écrie au chapitre trois, versets vingt-cinq et vingt-six : "Ce que je crains, c'est ce qui m'arrive ; Ce que je redoute, c'est ce qui m'atteint. Je n'ai ni tranquillité, ni paix, ni repos, Et le trouble s'est emparé de moi." Cette angoisse existentielle est une porte d'entrée vers une compréhension plus profonde de notre besoin de Dieu. De même, les Lamentations de Jérémie, au chapitre trois, versets dix-sept et dix-huit, expriment cette perte totale : "Tu m'as enlevé la paix ; Je ne connais plus le bonheur. Et j'ai dit : Ma force est perdue, Je n'ai plus d'espérance en l'Éternel !" Reconnaître cette détresse n'est pas un signe de faiblesse, mais le premier pas vers l'authenticité.

Frères et sœurs bien-aimés, Comment, dans notre société qui prône souvent la réussite et le bonheur constant, pouvons-nous accepter et nommer nos propres jours de détresse sans honte ni désespoir stérile ?

--- Face à cette implacable réalité, la Parole divine ne nous laisse pas sans recours ; elle nous invite à une action spécifique et puissante : l'invocation.

L'Acte d'Invocation

L'invocation est le cœur battant de cette alliance proposée. "Invoque-Moi" : c'est un appel direct, une invitation à se tourner vers Dieu, non pas comme une dernière option, mais comme la première et la plus essentielle des démarches. C'est l'expression de notre dépendance, la reconnaissance que nos propres forces sont insuffisantes. Invoquer, c'est crier, appeler à l'aide, élever sa voix et son cœur vers Celui qui seul peut véritablement secourir. Le philosophe Søren Kierkegaard a souligné que "La prière ne change pas Dieu, mais elle change celui qui prie." L'acte d'invoquer, en lui-même, nous repositionne face à notre Créateur. Le Psaume dix-huit, au verset sept, témoigne de cette démarche instinctive et efficace : "Dans ma détresse, j'ai invoqué l'Éternel, J'ai crié à mon Dieu ; De Son palais, Il a entendu ma voix, Et mon cri est parvenu devant Lui, à Ses oreilles." Cette assurance que notre cri est entendu est fondamentale, car elle nourrit la persévérance dans la prière. Et pour que cet appel soit empreint d'une pleine confiance, l'épître aux Hébreux, au chapitre quatre, verset seize, nous y encourage vivement : "Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins." L'invocation est donc bien plus qu'un simple mot ; c'est une démarche de foi active.

Frères et sœurs bien-aimés, Quels sont les obstacles qui, aujourd'hui, nous empêchent d'invoquer Dieu avec cette simplicité et cette ferveur, et comment les surmonter ?

--- À cet appel sincère, Dieu ne reste pas sourd ; Il répond par une affirmation puissante, une promesse ferme de délivrance.

La Promesse de Délivrance

"Je te délivrerai" : cette promesse divine est le pivot central du verset, la lumière qui brille au bout du tunnel de la détresse. Ce n'est pas une vague possibilité, mais une affirmation catégorique de la part de Dieu. La délivrance promise ici n'est pas toujours l'élimination immédiate de la source de la détresse, mais elle est l'assurance de l'intervention de Dieu, de Sa présence active pour nous sortir de l'impasse, nous préserver de la destruction finale et nous conduire vers un lieu de paix et de restauration. Nelson Mandela, qui a connu les profondeurs de l'affliction, a dit : "Cela semble toujours impossible jusqu'à ce que ce soit fait." La promesse de Dieu transforme cette impossibilité apparente en une certitude future. Le prophète Ésaïe, au chapitre quarante-trois, verset deux, offre une image saisissante de cette protection divine : "Si tu traverses les eaux, Je serai avec toi ; Et les fleuves, ils ne te submergeront point ; Si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, Et la flamme ne t'embrasera pas." Cette présence divine est la substance même de la délivrance. En outre, l'apôtre Paul, dans sa seconde épître aux Corinthiens, chapitre un, verset vingt, renforce cette certitude : "Car, pour ce qui concerne toutes les promesses de Dieu, c'est en Lui qu'est le oui ; c'est pourquoi encore l'Amen par Lui est prononcé par nous à la gloire de Dieu." La délivrance est donc scellée par la fidélité même de Dieu à Sa parole.

Frères et sœurs bien-aimés, Comment pouvons-nous cultiver une foi inébranlable en cette promesse de délivrance, même lorsque les circonstances semblent crier le contraire et que l'attente se prolonge ?

--- Cette intervention divine, cette délivrance manifestée, ne peut laisser le cœur inchangé ; elle suscite une réponse naturelle et indispensable : la glorification.

La Conséquence de la Glorification

"Et tu Me glorifieras" : la glorification est la réponse humaine à la délivrance divine, le point culminant de cette alliance. Ce n'est pas une contrainte, mais l'expression spontanée d'un cœur reconnaissant et émerveillé. Glorifier Dieu, c'est reconnaître Sa grandeur, Sa puissance, Sa bonté, et Lui en attribuer publiquement l'honneur. C'est raconter Ses hauts faits, témoigner de Sa fidélité, afin que d'autres puissent aussi mettre leur espérance en Lui. Comme l'a dit Cicéron, "La gratitude n'est pas seulement la plus grande des vertus, mais la mère de toutes les autres." Dans le contexte spirituel, cette gratitude se mue en adoration et en service. Le Psaume cent trois, aux versets un et deux, est l'exemple parfait de cette effusion de louange : "Mon âme, bénis l'Éternel ! Que tout ce qui est en moi bénisse Son saint nom ! Mon âme, bénis l'Éternel, Et n'oublie aucun de Ses bienfaits !" Cette mémoire active des bienfaits divins est essentielle pour nourrir une vie de glorification. De plus, l'apôtre Paul nous exhorte dans sa première épître aux Thessaloniciens, chapitre cinq, verset dix-huit : "Rendez grâces en toutes choses, car c'est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ." Glorifier Dieu n'est donc pas réservé aux moments de joie, mais devient un style de vie, une offrande continuelle.

Frères et sœurs bien-aimés, Imaginez une vieille cité assiégée. Les murailles sont battues en brèche, les vivres s'épuisent, le moral des défenseurs est au plus bas. La détresse est palpable à chaque coin de rue. C’est La Réalité de la Détresse). Le conseil des anciens, désespéré, décide d'envoyer un messager à travers les lignes ennemies pour invoquer l'aide d'un puissant roi allié, connu pour sa loyauté. C’est L'Acte d'Invocation). Le messager risque sa vie, mais parvient à transmettre l'appel au secours. Le roi allié, fidèle à son pacte, répond : "Dites-leur que j'arrive !" C’est La Promesse de Délivrance). Peu de temps après, alors que tout semble perdu, les bannières de l'armée de secours apparaissent à l'horizon. L'ennemi est défait, la cité est sauvée. Les habitants, fous de joie et de gratitude, ouvrent les portes, acclament leur libérateur, organisent des fêtes en son honneur et chantent ses louanges, assurant que sa renommée et sa bonté soient proclamées dans tout le royaume. C’est alors, La Conséquence de la Glorification). Chaque citoyen devient un témoin vivant de la fidélité de leur roi.

Frères et sœurs bien-aimés, cette alliance dans la fournaise, décrite dans le Psaume cinquante, verset quinze, est toujours d'actualité. Nous traversons tous nos jours de détresse, nos sièges personnels. Mais la promesse divine demeure : si nous L'invoquons, Il nous délivrera. Et cette délivrance ne manquera pas de faire jaillir de nos cœurs une louange qui Lui rendra gloire.

Je vous exhorte aujourd'hui, non pas à nier vos douleurs ou à minimiser vos épreuves, mais à les apporter devant le Trône de la grâce. Osez invoquer le Nom du Seigneur avec foi et persévérance. Accrochez-vous à Sa promesse de délivrance comme à une bouée de sauvetage. Et lorsque Sa main puissante se manifestera, ne gardez pas le silence ! Que votre vie devienne un cantique de glorification, un témoignage vibrant de Sa fidélité. Embrassez cette alliance : l'invocation dans la détresse, la délivrance assurée, la glorification en retour. C'est le chemin de la victoire, le secret d'une joie qui surpasse toute intelligence.

Qu’il en soit ainsi ! Amen.

Phalange Dormay
6 Mai 2025