Jésus-Christ : le seul Sauveur

...ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. 1 Jean 5:11-13



vendredi 30 mai 2025

Le Retour Glorieux

 

« … Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous,
Viendra de la même manière que vous L’avez vu allant au ciel. »

Actes 1 :11b.

Le Retour Glorieux

Frères et sœurs en Jésus-Christ,

Peuple de L'Éternel,

Nous nous tenons aujourd'hui sur le seuil d'une contemplation sacrée, une méditation qui touche au cœur même de notre espérance chrétienne. Il y a des paroles dans les Saintes Écritures qui, par leur densité et leur clarté, résonnent à travers les siècles avec une puissance inaltérable, façonnant notre foi, orientant notre marche et illuminant notre avenir. L'une de ces paroles, prononcée par des messagers célestes à un moment charnière de l'histoire du salut, continue de vibrer dans l'âme de chaque croyant. C'est une promesse qui a soutenu les martyrs, inspiré les missionnaires, consolé les affligés et fortifié l'Église à travers les âges.

Le contexte est celui de l'Ascension, un moment de gloire et de séparation, où le Seigneur Jésus, après avoir accompli Son œuvre rédemptrice et être apparu à Ses disciples pendant quarante jours, S'apprêtait à retourner vers le Père. Alors que les disciples fixaient le ciel, éblouis et sans doute perplexes, deux anges leur adressèrent cette parole immortelle, que nous trouvons dans le livre des Actes des Apôtres, chapitre un, verset onze : « Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous L’avez vu allant au ciel. »

Cette unique phrase, mes amis, est une mine d'or théologique, une ancre pour nos âmes. Elle nous parle de l'identité de Celui qui vient, de la certitude de Son retour, et de la nature même de cet événement futur. Explorons ensemble les profondeurs de cette déclaration angélique, en la décomposant pour en saisir toute la richesse et les implications pour nos vies aujourd'hui.

Commençons par considérer l'identification précise de Celui dont le retour est annoncé.

« Ce Jésus » – L'Identité Inchangée de Notre Seigneur qui Revient

Les anges ne disent pas : « un messie viendra » ou « un sauveur apparaîtra ». Ils disent : « Ce Jésus ». Cette désignation est d'une importance capitale. Elle ancre la promesse dans une Personne spécifique, historique et bien connue des disciples.

Qui est « Ce Jésus » ? C'est le Jésus de Nazareth, né d'une vierge à Bethléem, Celui qui a grandi dans l'humble foyer d'un charpentier. C'est le Jésus qui a parcouru les routes de Galilée, de Judée et de Samarie, proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu. C'est Celui dont les mains ont touché les lépreux et les ont purifiés, dont la voix a commandé aux tempêtes de se calmer, dont la compassion a nourri les multitudes affamées. C'est le Jésus qui a pleuré devant le tombeau de Lazare et qui l'a ensuite rappelé à la vie. « Ce Jésus », c'est Celui qui a enseigné avec une autorité divine, déconcertant les sages de Son temps et attirant les cœurs simples. Il est Celui qui a dit : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par Moi » (Jean quatorze, six). Il est Celui qui a déclaré : « Avant qu'Abraham fût, Je suis » (Jean huit, cinquante-huit), affirmant Sa préexistence éternelle et Sa divinité.

Plus encore, « Ce Jésus », c'est le Christ crucifié. C'est Celui qui, par amour pour nous, S'est livré Lui-même, portant nos péchés en Son corps sur le bois de la croix. C'est l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde, dont le sang précieux nous a rachetés et purifiés. Les disciples L'avaient vu souffrir, être humilié, mourir. Mais « Ce Jésus », c'est aussi le Christ ressuscité ! Celui qui a vaincu la mort, qui est sorti triomphant du tombeau, prouvant ainsi qu'Il est bien le Fils de Dieu, le Seigneur de la vie. Pendant quarante jours, Il S'est montré vivant à Ses disciples, mangeant avec eux, les instruisant, dissipant leurs doutes et affermissant leur foi. C'est ce Jésus, avec les marques de Ses souffrances toujours visibles mais glorifiées, qui leur parlait juste avant d'être enlevé.

La promesse est donc claire : Celui qui revient n'est pas un autre, ni une simple influence spirituelle, mais la Personne même de Jésus-Christ, dans Son humanité glorifiée et Sa divinité éternelle. Il est le même hier, aujourd'hui et éternellement. Cette continuité de personne est un gage de fidélité. Le Sauveur qui nous a aimés jusqu'à la mort est le même Roi qui reviendra en gloire. Cette identité immuable est le premier fondement de notre assurance.

Ayant établi l'identité de Celui qui revient, les anges précisent ensuite une action passée qui qualifie Son retour futur.

« …qui a été enlevé au ciel du milieu de vous… »

La Réalité de Son Ascension et Sa Position Actuelle

Cette partie de la phrase nous ramène au contexte immédiat : l'Ascension. « Enlevé au ciel ». Cet événement n'était pas une illusion, ni une disparition progressive, mais un départ visible, corporel et glorieux. Luc, l'auteur des Actes, nous dit au verset neuf du même chapitre un : « Après avoir dit cela, Il fut élevé pendant qu'ils le regardaient, et une nuée Le déroba à leurs yeux. »

« Enlevé au ciel » signifie qu'Il est retourné auprès du Père, dans la sphère de la gloire divine. C'est l'accomplissement de Sa propre parole dans Jean chapitre vingt, verset dix-sept : « Je monte vers Mon Père et votre Père, vers Mon Dieu et votre Dieu. » L'Ascension marque la fin de Son ministère terrestre post-résurrection et l'inauguration de Son ministère céleste. Il S'est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts, comme l'affirme l'épître aux Hébreux chapitre un, verset trois. Il est entré dans le Saint des Saints céleste, non avec le sang de boucs et de veaux, mais avec Son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle (Hébreux neuf, douze).

« Du milieu de vous » souligne Sa présence réelle et tangible parmi eux avant Son départ. Il n'était pas un fantôme, ni une vision éphémère. Il était leur Maître, leur Ami, leur Seigneur, Celui avec qui ils avaient partagé leur vie. Son départ a donc créé un vide, une absence physique. Mais cette absence n'est pas synonyme d'inactivité. Du ciel, Il règne, Il intercède pour nous (Romains huit, trente-quatre ; Hébreux sept, vingt-cinq). Il est notre Souverain Sacrificateur, notre Avocat auprès du Père (Un Jean deux, un). Il prépare une place pour les Siens (Jean quatorze, deux à trois).

Son Ascension est donc la garantie de Sa position actuelle d'autorité suprême et de Son œuvre continue en notre faveur. Le fait qu'Il ait été « enlevé au ciel » n'est pas une fin, mais une transition vers une nouvelle phase de Son règne et de Son ministère souverain, une phase qui précède directement Son retour annoncé.

C'est sur cette base solide – l'identité de Jésus et la réalité de Son Ascension – que repose la pierre angulaire de la promesse.

« …viendra… »

La Certitude Inébranlable de Son Retour

Le verbe est au futur simple, exprimant une certitude, une action qui se réalisera infailliblement : « Il viendra ». Ce n'est pas une possibilité, une conjecture ou un espoir vague. C'est une affirmation divine, transmise par des messagers angéliques, confirmée par Jésus Lui-même et répétée maintes fois par les apôtres dans le Nouveau Testament.

Jésus Lui-même l'avait promis avant Sa passion. Dans l'Évangile selon Jean, chapitre quatorze, versets deux à trois, Il déclare : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de Mon Père… Je vais vous préparer une place. Et, lorsque Je M'en serai allé, et que Je vous aurai préparé une place, Je reviendrai, et Je vous prendrai avec Moi, afin que là où Je suis vous y soyez aussi. » C'est une promesse personnelle et directe du Seigneur.

Les apôtres ont repris cette promesse comme un thème central de leur prédication et de leurs écrits. L'apôtre Paul écrit aux Thessaloniciens, dans sa première épître, chapitre quatre, versets seize et dix-sept : « Car le Seigneur Lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » L'épître aux Hébreux, chapitre neuf, verset vingt-huit, affirme : « Christ… apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui L'attendent pour leur salut. » L'apôtre Pierre parle du « jour du Seigneur, lequel viendra comme un voleur » (Deux Pierre trois, dix). Et le livre de l'Apocalypse se termine par cette supplication ardente et cette promesse finale : « Celui qui atteste ces choses dit : Oui, Je viens bientôt. Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! » (Apocalypse vingt-deux, vingt).

La certitude de Son retour n'est donc pas basée sur des spéculations humaines, mais sur la fidélité de Dieu à Ses propres promesses. C'est un décret divin, un élément essentiel du plan de salut de L'Éternel. Tout comme Sa première venue était annoncée et s'est accomplie avec précision, Sa seconde venue est également certaine. Cette certitude doit imprégner notre foi et notre vision du monde. L'histoire humaine ne dérive pas au hasard ; elle se dirige vers un point culminant : le retour en gloire de Jésus-Christ.

Ayant affirmé la certitude de Sa venue, les anges donnent une précision cruciale quant à la nature de cet événement.

« …de la même manière que vous L’avez vu allant au ciel. »

La Nature et les Caractéristiques de Son Retour

Cette partie de la promesse est extraordinairement éclairante. Elle établit un parallèle direct entre la manière de Son ascension et la manière de Son retour. Analysons ce que cela implique :

Un Retour Personnel et Corporel : Les disciples L'ont vu, Lui, Jésus, dans Son corps de résurrection glorifié, S'élever physiquement. De la même manière, ce sera « Ce Jésus » Lui-même, dans Son corps glorifié, qui reviendra. Ce ne sera pas une influence spirituelle diffuse, ni une simple manifestation de Sa puissance, mais Sa présence personnelle et corporelle. Job, dans son affliction, exprimait déjà cette espérance : « Je sais que mon Rédempteur est vivant, et qu'Il Se lèvera le dernier sur la terre. Quand ma peau sera détruite, Il Se lèvera ; quand je n'aurai plus de chair, je verrai Dieu. Je Le verrai moi-même, mes yeux Le verront, et non un autre » (Job dix-neuf, vingt-cinq à vingt-sept).

Un Retour Visible : Ils L'ont « vu allant au ciel ». Son ascension n'était pas secrète, mais un spectacle public pour Ses disciples. De la même manière, Son retour sera visible. L'Apocalypse chapitre un, verset sept, le proclame : « Voici, Il vient avec les nuées. Et tout œil Le verra, même ceux qui L'ont percé ; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de Lui. » Ce ne sera pas un événement caché ou réservé à quelques initiés, mais une manifestation universellement observable.

Un Retour Glorieux : Une nuée L'a dérobé à leurs yeux lors de Son ascension. La nuée, dans la Bible, est souvent associée à la gloire de Dieu (la Shekinah). De la même manière, Il reviendra dans la gloire. Jésus Lui-même l'a annoncé dans Matthieu chapitre vingt-quatre, verset trente : « Alors le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. » Il ne reviendra pas dans l'humilité de Sa première venue, comme un serviteur souffrant, mais comme le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, revêtu de majesté et de splendeur divine.

Un Retour depuis le Ciel : Il a été « enlevé au ciel ». De la même manière, Il « descendra du ciel » (Un Thessaloniciens quatre, seize). Sa venue sera une intervention divine directe depuis la demeure de Dieu.

Un Retour Triomphant : Son ascension était l'exaltation du Vainqueur. Son retour sera la consommation de Sa victoire. Il viendra pour juger les vivants et les morts, pour établir Son Royaume éternel dans sa plénitude, pour mettre tous Ses ennemis sous Ses pieds.

Comprendre la manière de Son retour est essentiel pour éviter les fausses doctrines et pour cultiver une attente juste et biblique. Ce ne sera pas une simple évolution spirituelle de l'humanité, ni une prise de pouvoir politique graduelle par l'Église, mais un événement cataclysmique, soudain et décisif, qui transformera radicalement l'ordre existant.

Cette promesse magnifique et détaillée du retour de Christ n'est pas une simple curiosité théologique. Elle est chargée d'implications pratiques profondes pour notre vie de foi au quotidien.

Les Implications Transformatives de cette Promesse pour Nous Aujourd'hui

Mes frères et sœurs, si nous croyons véritablement que « Ce Jésus… viendra de la même manière », alors cette conviction doit façonner radicalement notre perspective, nos priorités et nos actions.

Elle nourrit une Espérance Vivante et Inébranlable : Dans un monde souvent marqué par le désespoir, la souffrance, l'injustice et la futilité, la promesse du retour de Christ est une ancre solide pour notre âme. L'apôtre Paul la nomme « la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ » (Tite deux, treize). Cette espérance n'est pas un vœu pieux, mais une certitude qui nous permet de regarder au-delà des difficultés présentes vers la gloire à venir. Elle nous donne la force de persévérer dans les épreuves, sachant que nos souffrances présentes ne sont rien en comparaison de la gloire qui sera révélée (Romains huit, dix-huit).

Elle appelle à la Vigilance et à la Sainteté : Si notre Seigneur revient, et qu'Il peut revenir à tout moment (« comme un voleur dans la nuit »), cela nous appelle à une vie de vigilance spirituelle et de sanctification. Jésus Lui-même a exhorté Ses disciples : « Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l'heure » (Matthieu vingt-cinq, treize). L'apôtre Jean écrit : « Et quiconque a cette espérance en Lui se purifie, comme Lui-même est pur » (Un Jean trois, trois). L'attente de Son retour nous motive à rejeter les œuvres des ténèbres, à vivre sobrement, justement et pieusement dans le siècle présent, en conformité avec la volonté de Dieu.

Elle stimule notre Engagement Missionnaire : La certitude du retour de Christ et du jugement qui l'accompagnera confère une urgence à la proclamation de l'Évangile. Avant Son ascension, Jésus a confié à Ses disciples la mission d'être Ses témoins « jusqu'aux extrémités de la terre » (Actes un, huit). Il a également précisé que « Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin » (Matthieu vingt-quatre, quatorze). L'amour pour les âmes perdues et le désir de voir le plus grand nombre possible être sauvé avant Son retour doivent nous pousser à partager activement notre foi.

Elle offre une Consolation Profonde : Pour ceux qui pleurent la perte de leurs proches en Christ, la promesse de Son retour est une source immense de consolation. Paul, en parlant de la résurrection des morts en Christ et de l'enlèvement de l'Église à la venue du Seigneur, conclut : « Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles » (Un Thessaloniciens quatre, dix-huit). Nous ne nous attristons pas comme ceux qui n'ont pas d'espérance, car nous savons que la mort n'est pas la fin pour ceux qui sont en Christ. Au contraire, nous attendons la réunion glorieuse.

Elle nous ancre dans la Souveraineté de Dieu : Savoir que l'histoire se dirige vers ce point culminant divinement orchestré nous rappelle que Dieu est souverain sur les affaires du monde. Malgré le chaos apparent, les guerres, les bouleversements politiques et sociaux, le plan de Dieu s'accomplit. Christ reviendra pour établir Son règne de justice et de paix, où toute larme sera essuyée, où il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur (Apocalypse vingt-et-un, quatre).

Elle redéfinit nos Priorités Terrestres : Si Christ revient, alors les choses de ce monde – richesses, renommée, plaisirs éphémères – perdent leur attrait absolu. Nous sommes appelés à amasser des trésors dans le ciel, là où la teigne et la rouille ne détruisent point (Matthieu six, vingt). Notre citoyenneté est dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ (Philippiens trois, vingt). Cela ne signifie pas un désengagement du monde, mais un engagement transformé, où nos actions sont motivées par des valeurs éternelles.

En conclusion, mes chers frères et sœurs, la promesse angélique du retour de Jésus est bien plus qu'un simple dogme. C'est le battement de cœur de l'espérance chrétienne, la lumière qui guide nos pas dans l'obscurité du temps présent. « Ce Jésus », notre Sauveur personnel, crucifié, ressuscité et glorifié, Celui qui a été enlevé sous les yeux de Ses disciples, « viendra » – c'est une certitude divine. Et Il reviendra « de la même manière » – personnellement, corporellement, visiblement, glorieusement.

Que cette vérité ne soit pas seulement une connaissance intellectuelle pour nous, mais une réalité vivante qui transforme nos cœurs, renouvelle notre zèle pour Son service, et nous fait soupirer avec l'Esprit et l'Épouse : « Viens, Seigneur Jésus ! » Que nos vies soient un témoignage constant de cette attente joyeuse et active. Préparons-nous à Sa rencontre, non dans la crainte, mais dans l'amour et la sainteté, occupés à l'œuvre qu'Il nous a confiée jusqu'à Son avènement.

Qu'il en soit ainsi ! Amen et Amen.

 

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