Si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite,
Nous avons dans le ciel un édifice qui est l'ouvrage de Dieu,
Une demeure éternelle qui n’a pas
été faite de main d’homme. »
2 Corinthiens le chapitre Cinq, le verset premier.
Nous donnons pour
titres au message :
La Demeure Éternelle.
Le Céleste Palais.
Un Refuge Admirable.
Frères et sœurs bien-aimés
Le monde grince sous le poids de nos
larmes. Le sol que nous foulons est gorgé des larmes silencieuses des
générations qui nous ont précédés, et nous y ajoutons les nôtres. Nous naissons
dans un cri, premier témoignage de notre détresse, dans un monde qui nous est
étranger, et nous passons notre existence à bâtir, pierre après pierre, une
illusoire forteresse contre la douleur, un fragile abri contre l'oubli. Nous
érigeons des palais de fortune sur le sable mouvant de nos ambitions, des
maisons de cartes magnifiques, mais instables, balayées par le premier souffle
du malheur. Nous nous agrippons à l'illusion du contrôle, capitaines de navires
en papier, sur un océan de chaos. Nous nous parons de succès éphémères, nous
nous entourons de biens périssables, et pourtant, au cœur de la nuit, lorsque
le silence devient assourdissant et que les masques tombent, une question bouleversante,
terrible, remonte des profondeurs de notre être : où est notre véritable
demeure ? Dans ce grand transit qu'est la vie, où tout passe, tout lasse et
tout casse, où est notre véritable demeure ? Oh, dites-moi, où est
notre véritable demeure ?
Nous voyons nos empires personnels,
construits à la sueur de notre front et avec l'énergie de notre jeunesse,
s’effriter comme de la vieille pierre sous la pluie du temps. Une maladie
foudroyante, un deuil qui déchire l'âme, une trahison qui glace le sang, et les
murs que nous pensions si solides se lézardent, révélant le vide béant et
terrifiant qu’ils tentaient de masquer. Nos cœurs, frères et sœurs, ont été
conçus pour l'infini, pour l'éternité ; comment pourraient-ils se satisfaire
des cages dorées du temporel ? Nous sommes des exilés qui ont oublié le chemin
du retour, des princes et des princesses vêtus de haillons, hantés par le
souvenir indistinct mais puissant d'un royaume perdu. Tout ce que nous
chérissons, tout ce que nous bâtissons ici-bas, semble destiné à la poussière.
Les rires joyeux d'aujourd'hui deviennent les échos mélancoliques de demain.
Les visages que nous aimons se rident, pâlissent et s'effacent de la toile de
nos vies. C'est une tragédie, une lente et inexorable tragédie que de voir la
beauté se flétrir, la force s'évanouir et l'amour être séparé par la mort.
Comme une feuille emportée par le vent
d'automne, notre âme cherche une branche où se poser.
Mais que diriez-vous, frères et sœurs
bien-aimés, si je vous annonçais que cette quête désespérée n’est pas une
fatalité ? Si ce sentiment poignant d'être sans-abri n'était en réalité que le
prélude à la plus glorieuse, la plus incroyable des révélations ? L'Éternel,
notre Père, dans Sa prescience infinie et Son amour insondable, a vu notre
errance, notre peine, notre solitude cosmique. Et Il n'a pas simplement eu
pitié de nous depuis Son Trône lointain ; Il a agi. Il a conçu pour nous non
pas une simple cabane, non pas un abri précaire, mais un Palais. Un Palais dont
l'architecte est Dieu Lui-même. C'est ce Palais, cette Demeure Éternelle, que
nous allons explorer ensemble aujourd'hui, en découvrant Ses trois dimensions
fondamentales :
Le Fondement divin
du Palais.
L'Ornementation de
nos vies.
L'Habitation pour l’éternité.
Alors, je vous en prie, ouvrez vos
cœurs et vos esprits. Dépouillez-vous pour un instant des soucis de vos
demeures terrestres, de vos hypothèques, de vos réparations, de vos
constructions fragiles. Car ce dont nous allons parler ne concerne pas des murs
de briques, mais les murs de votre âme ; non pas un toit qui fuit, mais une
couverture de grâce qui ne faillira jamais. Commençons par la base, par ce qui
rend tout l'édifice possible et éternel.
Le Fondement divin
du Palais.
Frères et sœurs bien-aimés, toute
construction, pour résister aux tempêtes, aux inondations et au passage
inexorable des siècles, doit impérativement reposer sur une fondation
inébranlable. Vous pouvez avoir les plus beaux plans, les matériaux les plus nobles,
les artisans les plus doués, mais si le sol sur lequel vous bâtissez est
instable, tout finira inévitablement par s'effondrer en un tas de ruines. C'est
une loi fondamentale de la physique, mais c'est aussi une loi immuable de la
vie spirituelle. Le monde, dans sa fausse sagesse, nous propose mille
fondations alternatives : la richesse, qui s'envole comme un oiseau ; la
carrière professionnelle, qui se termine par une retraite ou un licenciement ;
la réputation, qui est un souffle dépendant de l'opinion changeante des hommes
; le savoir humain, dont la vérité d'hier est souvent la folie de demain. Ce
sont là des fondations de sable. L'architecte et poète allemand Goethe disait
avec justesse : « L'architecture est une musique figée. » Si cela est vrai, alors
la symphonie de notre vie spirituelle ne peut être harmonieuse et éternelle que
si sa première note, son accord fondamental, est d'origine divine.
Notre Dieu, dans Sa grâce, ne nous a
pas laissés deviner ou chercher à tâtons quel pourrait être ce fondement. Il
L'a révélé, Il L'a posé Lui-même, Il L'a offert au monde comme l'unique ancre
de l'âme. Ce fondement n'est pas une idée abstraite, une philosophie complexe
ou un code de lois moralisateur. C'est une Personne vivante, sainte, parfaite
et éternelle. L'apôtre Paul nous le rappelle avec une clarté de diamant dans sa
première épître aux Corinthiens, au chapitre trois, verset onze : « Car
personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir
Jésus-Christ. »
Mesurons-nous toute la portée, toute
l'exclusivité et toute la grâce de cette affirmation ? Il n'y a pas
d'alternative viable. Il n'y a pas de plan B spirituel. Il n'y a pas de
"fondations alternatives" dans le grand plan architectural du Royaume
de Dieu. Jésus-Christ est l'unique pierre angulaire, celle qui donne sa
cohérence et sa solidité à tout l'édifice du salut et de la vie éternelle.
Bâtir sa vie sur Lui, c'est bâtir sur le Roc qui ne peut être ébranlé ni par
les torrents de la persécution, ni par les vents cinglants du doute, ni par les
tremblements de terre de la tragédie personnelle. Jésus Lui-même l'a illustré
magnifiquement à la fin de Son sermon sur la montagne. Écoutons Ses propres
paroles, qui sont à la fois un avertissement et une promesse, dans l'Évangile
de Matthieu, au chapitre sept, versets vingt-quatre et vingt-cinq : «
C'est pourquoi, quiconque entend ces paroles que Je dis et les met en pratique,
Je le comparerai à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie
est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés
contre cette maison : elle n'est point tombée, parce qu'elle était fondée sur
le roc. »
Ce fondement est si central que Paul
le décrit encore, écrivant aux Éphésiens, au chapitre deux, versets dix-neuf à
vingt-deux, où il déclare que les croyants sont : « ...concitoyens des
saints, gens de la maison de Dieu, ayant été édifiés sur le fondement des
apôtres et des prophètes, Jésus-Christ Lui-même étant la pierre angulaire, en
qui tout l'édifice, bien coordonné, s'élève pour être un temple saint dans le
Seigneur. »
Frères et sœurs bien-aimés, sur quoi
bâtissez-vous en ce moment même ? Quel est le nom inscrit sur l'acte de
propriété de votre âme ? Examinez honnêtement les fondations de votre vie.
Sont-elles faites de votre propre justice, de vos accomplissements, de
l'approbation des hommes ? Si c'est le cas, je vous en conjure au nom de
l'amour de Dieu, abandonnez ce chantier périlleux ! Venez à Christ, le seul
Fondement sûr. Repentez-vous et placez votre foi en Lui seul, car c'est
uniquement sur Lui que peut s'élever une demeure digne d'abriter un enfant de
Dieu pour l'éternité.
Maintenant que nous avons la certitude
de ce Fondement parfait et immuable, une question se pose : avec quoi
bâtirons-nous sur Lui ? Car une fondation, aussi solide soit-elle, n'est pas
une maison. Elle attend d'être couronnée par une structure glorieuse. C'est ce
qui nous amène tout naturellement à notre deuxième point. L'Ornementation de
nos vies, Oui :
L'Ornementation de
nos vies.
Une fois le Fondement inébranlable
posé en Christ par la foi, commence le grand chantier, le travail de toute une
vie : la construction. La foi en Christ n'est pas un point d'arrivée, mais le
point de départ d'un chantier divin. Et Dieu ne nous demande pas de bâtir avec
n'importe quoi. Le Palais qu'Il conçoit pour nous, et avec nous, n'est pas
destiné à être une structure froide, vide et utilitaire. Il doit être orné,
embelli, rendu magnifique par la nature même des matériaux que nous utilisons
jour après jour. Ces matériaux, frères et sœurs, sont les œuvres de notre vie,
les actions, les paroles et les pensées qui émanent d'un cœur transformé par
Son Esprit Saint. Le philosophe grec Aristote a écrit : « Nous sommes ce que
nous faisons de manière répétée. L'excellence n'est donc pas un acte, mais une
habitude. » De la même manière, la beauté et la solidité de notre demeure
spirituelle ne dépendent pas d'un grand acte de foi isolé, mais de la qualité
constante, habituelle, de notre marche avec Dieu.
Sur le Fondement qu'est Christ,
l'apôtre Paul nous explique que nous avons le choix des matériaux. Allons-nous
utiliser des matériaux de pacotille, des imitations bon marché, destinés à être
consumés par le feu du jugement divin ? Ou allons-nous choisir avec soin des
matériaux précieux, nobles, éternels, dignes de la gloire de Dieu ? Paul
poursuit sa métaphore de la construction juste après avoir parlé du fondement.
Écoutons la suite avec la plus grande attention, dans sa première lettre aux
Corinthiens, au chapitre trois, versets douze et treize : « Or, si
quelqu'un bâtit sur ce fondement avec de l'or, de l'argent, des pierres
précieuses, du bois, du foin, du chaume, l'œuvre de chacun sera manifestée ;
car le jour la fera connaître, parce qu'elle se révélera dans le feu, et le feu
éprouvera ce qu'est l'œuvre de chacun. »
Le bois, le foin, le chaume...
Qu'est-ce que c'est, concrètement ? Ce sont les œuvres faites par notre propre
force, pour notre propre gloire. C'est l'ambition personnelle qui piétine les
autres, les paroles acerbes qui agissent comme une paille sèche prête à
s'enflammer, les demi-vérités qui ressemblent à du bois vermoulu, le service
religieux fait par obligation et non par amour, la générosité affichée pour
être vu des hommes. Ces matériaux peuvent donner l'illusion d'une construction
rapide et impressionnante, mais ils ne résisteront pas à l'épreuve du regard
pur de Dieu.
Mais l'or, l'argent, les pierres
précieuses... Voilà l'ornementation que Dieu désire ! Ce sont les joyaux qui
décorent le Palais de l'âme. Mais que sont-ils ? L'or pur qui ne ternit jamais,
c'est l'amour agapè, cet amour sacrificiel qui cherche le bien de l'autre avant
le sien. L'argent poli qui reflète Sa lumière, c'est la joie et la paix qui
demeurent même au cœur de la tourmente. Les pierres précieuses, comme le
diamant forgé sous une pression immense, c'est la patience, la bonté, la
fidélité éprouvées dans le creuset de l'épreuve. La Parole de Dieu nous le
confirme dans la lettre aux Galates, au chapitre cinq, versets vingt-deux et
vingt-trois : « Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la
paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la
tempérance. » Chaque acte nourri par ce fruit est un matériau éternel.
L'apôtre Pierre nous le confirme dans sa première lettre, au chapitre un,
verset sept, en parlant de la valeur de notre foi éprouvée : « ...afin
que l'épreuve de votre foi, beaucoup plus précieuse que l'or périssable qui
cependant est éprouvé par le feu, ait pour résultat la louange, la gloire et
l'honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra. »
Frères et sœurs bien-aimés, chaque
acte de pardon est un fil d'or que vous tissez dans la tapisserie de votre
demeure. Chaque prière secrète est une pierre précieuse que vous enchâssez dans
ses murs. Chaque moment de patience dans l'épreuve est un argent pur qui vient
embellir la structure. Examinez les matériaux que vous utilisez chaque jour !
Êtes-vous des artisans qui travaillent pour l'Éternel, choisissant avec soin
chaque pensée, chaque parole et chaque action ? Ou bâtissez-vous à la hâte avec
des matériaux inflammables qui ne laisseront que des cendres et des regrets ?
Exhortons-nous les uns les autres à bâtir pour l'éternité, avec des matériaux
dignes du Roi qui viendra inspecter et habiter ce Palais.
Après avoir bâti sur le bon Fondement,
avec les bons matériaux, quelle est la finalité de ce Palais ? Pour qui et pour
quoi est-il destiné ? Cette question nous conduit à la contemplation de notre
espérance la plus glorieuse, la plus belle, la plus certaine. L'Habitation pour
l'éternité, Oui :
L'Habitation pour
l'éternité.
Le but ultime de cette construction
divine, de ce chantier de toute une vie, n'est pas de nous laisser admirer
notre propre œuvre dans une solitude stérile. Le but suprême est la communion.
Le Palais céleste n'est pas un musée, un monument vide à visiter ; c'est une
Maison vivante et habitée. C'est la destination finale de notre long pèlerinage
sur terre, le lieu de la rencontre éternelle et parfaite entre le Créateur et
Sa créature rachetée. C'est la réponse définitive et glorieuse à ce cri qui
ouvrait notre méditation : "Où est notre véritable demeure ?".
L'écrivain Marcel Proust a dit : « Le véritable voyage de découverte ne
consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux. »
Notre arrivée dans la Demeure Éternelle sera précisément cela : recevoir de
nouveaux yeux pour voir enfin les choses telles qu'elles sont, pour voir notre
Sauveur face à face, et pour comprendre que cette maison a été préparée pour
nous par amour depuis la fondation du monde.
Cette promesse n'est pas un vague
espoir, une belle histoire pour nous consoler. C'est une certitude absolue,
ancrée dans les paroles infaillibles de Jésus Lui-même. La veille de Sa
crucifixion, alors que le cœur de Ses disciples était rempli de trouble et de
peur, que leur monde était sur le point de s'effondrer, que leur Maître et leur
espoir leur parlait de départ, Il leur a fait la plus réconfortante des
promesses. Écoutez la promesse la plus tendre, la plus personnelle, que notre
Seigneur Jésus nous fait dans l'Évangile de Jean, au chapitre quatorze, versets
deux et trois : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de Mon Père.
Si cela n'était pas, Je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et,
lorsque Je m'en serai allé, et que Je vous aurai préparé une place, Je
reviendrai, et Je vous prendrai avec Moi, afin que là où Je suis vous y soyez
aussi. »
"Afin que là où Je suis vous y
soyez aussi." Voilà la finalité ! Le but n'est pas le lieu en lui-même,
aussi glorieux soit-il, mais la Présence de Celui qui l'habite. Notre joie ne
sera pas dans les rues d'or, mais dans le fait de marcher sur ces rues avec
notre Roi. Nous ne sommes plus des exilés, mais des citoyens du ciel. C'est ce
que Paul affirmait aux Philippiens, au chapitre trois, verset vingt : «
Mais notre cité à nous est dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme
Sauveur le Seigneur Jésus-Christ. » Et l'apôtre Jean, dans sa vision de
la fin des temps, nous donne un aperçu bouleversant de ce que sera cette
cohabitation divine. Dans le livre de l'Apocalypse, au chapitre vingt-et-un,
versets trois et quatre, il entend une voix forte qui proclame la fin de la
tragédie humaine : « Et j'entendis du trône une forte voix qui disait :
Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils
seront Son peuple, et Dieu Lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de
leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni
douleur, car les premières choses ont disparu. » Imaginez, frères et
sœurs, un matin sans angoisse, un adieu qui n'est jamais dit, une cicatrice qui
ne fait plus mal. C'est la promesse de l'Habitation éternelle.
Il y a longtemps, un grand Roi
commanda au plus habile artisan de son royaume de lui construire le plus
magnifique des violons. Le Roi fournit les plans, des schémas parfaits et
complexes (le Fondement en Christ). Il donna aussi à l'artisan l'accès aux bois
les plus rares et les plus précieux de sa forêt royale : un érable ondé pour le
dos, un épicéa à la fibre serrée pour la table d'harmonie, de l'ébène pour la
touche (les matériaux de nos vies, les fruits de l'Esprit).
L'artisan travailla pendant des
années. Chaque jour, il ne travaillait pas pour lui-même, mais pour son Roi.
Chaque coupe était précise, chaque collage était parfait, chaque couche de
vernis était appliquée avec un amour et une révérence, infinis. Il savait que
ce n'était pas juste un morceau de bois ; c'était le futur instrument qui
jouerait la musique du Roi dans son propre palais. Il endurait la fatigue, les
échardes, les moments de doute, en gardant les yeux fixés sur la vision du Roi.
Enfin, le jour vint où le violon fut
achevé. Il était d'une beauté à couper le souffle. L'artisan, vieux et fatigué,
l'apporta au palais. Le Roi le prit, l'admira, et en le plaçant sous son
menton, Il commença à jouer. Et de l'instrument s'éleva la mélodie la plus
sublime, la plus céleste qui ait jamais été entendue. La musique remplit le
palais et le cœur de tous ceux qui étaient présents. La gloire du violon
n'était pas de rester silencieux dans une vitrine ; sa gloire ultime était de
vibrer, de résonner, de produire la musique du Roi, dans la présence du Roi.
Frères et sœurs bien-aimés, nous
sommes ces artisans. Christ est notre Plan parfait, notre Fondement. Nos vies,
offertes à Dieu, sont le bois précieux. Et notre destinée n'est pas de rester
une belle sculpture inerte, mais de résonner de la musique de Dieu pour
l'éternité, dans Sa Demeure.
Nous avons commencé ce message en
disant que le monde grince sous le poids de nos larmes. Nous avons crié :
"Où est notre véritable demeure ?". Nous avons pleuré sur la
fragilité de nos constructions humaines. Mais nous terminons ce sermon avec la
promesse de la Main qui essuiera toutes ces larmes. La réponse n'est pas un
lieu, mais une Personne. La réponse est un Palais éternel, fondé sur Christ,
bâti avec l'or de notre amour et de notre obéissance, et destiné à être la
demeure de Dieu Lui-même. Ne craignez plus l'effondrement. Ne craignez plus
l'exil. Ne craignez plus, car votre place est assurée par le sang de l'Agneau.
Alors, à vous qui n'avez pas encore
posé ce Fondement, à vous qui bâtissez encore sur le sable de ce monde, je vous
en supplie, au nom de l'amour de Dieu, venez à Christ aujourd'hui. Cessez ce
travail épuisant et vain. Il est le Roc. Et à vous, mes frères et sœurs qui
êtes déjà sur le Roc, je vous exhorte : bâtissez avec soin ! Bâtissez avec des
pierres précieuses, car le Roi inspecte l'œuvre. Bâtissez dans la joie, car la
Demeure est magnifique et la promesse est certaine. Bâtissez dans l'espérance,
car le jour de l'inauguration approche, le jour où le Roi viendra prendre
possession de Sa demeure, et nous avec Lui, pour l'éternité.
Qu’il en soit ainsi ! Amen et Amen.
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