Actes chapitre deux,
versets un à vingt-et-un.
Le Souffle Puissant.
Frères et sœurs bien-aimés,
Le jour de la Pentecôte, marque un
tournant décisif, dans l’histoire de l’Église. Ce jour-là, un événement
surnaturel, a secoué Jérusalem, un événement, qui a brisé les barrières
linguistiques, culturelles et religieuses. C’est l’histoire d’un Dieu vivant,
fidèle à Ses promesses, qui a visité Son peuple par la puissance du
Saint-Esprit. Et aujourd’hui encore, ce même Souffle Puissant désire
remplir et transformer des vies.
Pour comprendre pleinement ce qui
s’est passé, tournons-nous vers le texte de Actes chapitre deux, versets un
à quatre : « Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans
le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent
impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues,
semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres,
et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et
se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de
s’exprimer. »
Le Dieu Fidèle
Tout d’abord, nous voyons Dieu
fidèle à Sa promesse. Avant Son ascension, Jésus, le Fils de Dieu,
avait dit à Ses disciples d’attendre à Jérusalem jusqu’à ce qu’ils reçoivent la
puissance d’en haut. Il ne les a pas laissés seuls. Non, Il leur
avait promis un Consolateur, et Il a tenu parole.
Le texte nous dit que tous étaient
ensemble dans le même lieu. Ce n’était pas un hasard. Ce moment d’unité, de
prière et d’attente fervente a préparé le terrain pour l’intervention de L’Éternel.
Le Saint-Esprit n’est pas descendu dans le bruit ou la confusion, mais dans un
peuple disposé, uni, et affamé de Sa présence.
Et voici que soudain, un souffle
puissant est venu. Non pas un vent ordinaire, mais un vent venu du ciel,
une manifestation tangible de la puissance de Dieu. Les disciples furent
tous remplis. Lui-même, par Son Esprit, est venu habiter en eux.
Ce que Dieu a accompli ce jour-là n’était pas
simplement spectaculaire ; c’était prophétique. Il annonçait une ère nouvelle.
Approfondissons maintenant cette dimension prophétique.
La Prophétie du Père
Pierre, debout avec les onze, a expliqué le
sens de ce miracle en citant le prophète Joël. Écoutons ses paroles dans
Actes chapitre deux, versets seize à dix-huit : « Mais c’est ici
ce qui a été dit par le prophète Joël : Dans les derniers jours, dit Dieu, Je
répandrai de Mon Esprit sur toute chair ; Vos fils et vos filles
prophétiseront, Vos jeunes gens auront des visions, Et vos vieillards auront
des songes. Oui, sur Mes serviteurs et sur Mes servantes, Dans ces jours-là, Je
répandrai de Mon Esprit ; et ils prophétiseront. »
Le Père, dans Sa souveraineté, avait
déjà annoncé ce déversement. Il ne s’agissait pas d’un événement isolé, mais de
l’accomplissement d’une prophétie ancienne. Cette promesse n’était pas
réservée à une élite spirituelle, mais elle concernait toute chair :
hommes, femmes, jeunes, vieux, libres ou esclaves. L’Éternel ouvrait la
voie à une communion directe avec Lui par Son Esprit.
Ce passage nous rappelle que notre
Dieu est un Dieu de parole. Quand Il parle, Il accomplit.
Quand Il promet, Il réalise. Chaque souffle prophétique est le
prélude à une action divine. Le feu de la Pentecôte n’était pas uniquement un
signe extérieur ; c’était le témoignage intérieur que désormais, Dieu
parlerait directement au cœur des hommes.
À présent, ayant vu que Le Père
agit par fidélité et prophétie, voyons comment Le Fils est au centre de
ce message de salut proclamé par l’Esprit.
Le Fils Exalté
Pierre ne s’arrête pas à l’explication du
phénomène spirituel ; Il proclame l’Évangile. Le cœur de son message est
Jésus-Christ, le Messie crucifié et ressuscité. Écoutons ce qu’il
dit dans Actes chapitre deux, verset trente-trois : « Élevé par la
droite de Dieu, Il a reçu du Père le Saint-Esprit qui avait été promis, et Il
l’a répandu comme vous le voyez et l’entendez. »
L’effusion du Saint-Esprit n’est pas
seulement une œuvre mystérieuse ; elle est la preuve que Jésus est vivant et
glorifié. Le Père a exalté Le Fils, et en retour, Le Fils
a envoyé Son Esprit. Ainsi, ce jour de Pentecôte n’était pas seulement
la naissance de l’Église, mais la confirmation de la Seigneurie de Jésus.
Le Saint-Esprit agit pour glorifier Le
Fils. Il ne vient pas pour nous distraire, mais pour nous orienter vers Le
Crucifié-Ressuscité. Tout cœur rempli de l’Esprit est un cœur qui reconnaît
Jésus comme Seigneur.
Et puisque Jésus est Seigneur, que
devons-nous faire ? Le sermon de Pierre conduit naturellement à une réponse
humaine. Regardons maintenant comment ce Souffle Puissant appelle à la
repentance.
Le Sauveur
Miséricordieux
Après avoir entendu ce message, les
foules sont profondément touchées. Le texte de Actes chapitre deux, verset
trente-sept nous dit : « Après avoir entendu ce discours, ils eurent
le cœur vivement touché, et dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes
frères, que ferons-nous ? »
Cette question est le fruit de l’œuvre
du Saint-Esprit. Quand Il agit, Il ne laisse pas le cœur
indifférent. Il convainc de péché, de justice et de jugement. Et la
réponse de Pierre est claire : Repentez-vous, soyez baptisés, et vous
recevrez le don du Saint-Esprit.
L’Éternel, dans Sa miséricorde, n’a pas
envoyé Son Esprit pour condamner, mais pour sauver. C’est un appel à
la vie nouvelle, une invitation à entrer dans la famille de Dieu.
Le même Souffle Puissant qui a
bouleversé Jérusalem peut encore aujourd’hui embraser nos cœurs. Ce n’est pas
un événement du passé, mais une promesse vivante. Car Dieu ne
change pas. Il désire encore remplir Ses enfants de Son Esprit,
parler à travers eux, les conduire, les sanctifier.
Souvenons-nous de la promesse dans Actes
chapitre deux, verset trente-neuf : « Car la promesse est pour vous,
pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que
le Seigneur notre Dieu les appellera. »
Alors aujourd’hui, ouvrons nos
cœurs à Lui, attendons dans l’unité, invoquons Son Nom, et
laissons Le Souffle Puissant nous transformer pour Sa gloire.
Qu’il en soit ainsi ! Amen et Amen.
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