Jésus-Christ : le seul Sauveur

...ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. 1 Jean 5:11-13



mardi 24 juin 2025

L'Aurore Éternelle

 

« Moi, Jésus,
J'ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Églises.
Je suis le rejeton et la postérité de David, l'étoile brillante du matin. »
Apocalypse vingt-deux, seize.

Nous donnons pour titre au message :

L'Aurore Éternelle.

Frères et sœurs bien-aimés,

Dans les profondeurs de cette nuit spirituelle qui enserre notre monde, où les ténèbres du péché semblent triompher et où l'humanité s’égare sans espoir, une lumière incomparable perce l'obscurité. Cette lumière n'est pas celle d'une bougie vacillante ou d'une torche temporaire, mais celle de l'Étoile brillante du matin, celle qui annonce l'aurore d'un jour nouveau. Quel contraste saisissant entre la noirceur de notre condition déchue et l'éclat resplendissant de Celui qui Se présente comme la suprême solution à toute notre détresse !

Oh, combien nos cœurs sont-ils troublés par les tourments de cette existence ! Combien nos âmes gémissent-elles sous le poids de la culpabilité et de la condamnation ! Nous marchons comme des aveugles dans un labyrinthe de souffrances, cherchant désespérément une issue qui semble introuvable. Les philosophies humaines nous promettent des aurores trompeuses, les idéologies nous offrent des espoirs déçus, mais seul Christ, l'Étoile brillante du matin, peut véritablement dissiper les ténèbres de notre âme.

Cette aurore éternelle dont nous parle l'Écriture n'est pas un simple phénomène cosmique, mais une réalité spirituelle qui transforme radicalement notre destinée. Elle nous révèle trois vérités fondamentales qui changeront à jamais notre compréhension de l'œuvre de Dieu en notre faveur.

L'aurore éternelle annonce la fin des ténèbres du péché.

L'aurore éternelle révèle la gloire du Sauveur bien-aimé.

L'aurore éternelle accueille les rachetés au séjour de la gloire.

Permettez-moi donc, bien-aimés, de vous conduire vers cette première lumière qui perce l'horizon de notre espérance. L'Annonce Libératrice. Oui :

L'Annonce Libératrice.

Que signifie pour l'humanité déchue cette promesse que l'aurore éternelle annonce la fin des ténèbres du péché ?

Contemplez avec moi l'état tragique de notre condition naturelle. Comme l'écrit l'apôtre Paul dans Éphésiens deux, un à trois : « Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l'air, de l'esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. » Quelle description saisissante de notre état spirituel ! Nous étions non seulement malades, mais morts, ensevelis dans les ténèbres de notre propre rébellion.

Victor Hugo, dans sa contemplation de la condition humaine, écrivait : "L'homme a deux faces : il est capable du pire et du meilleur." Mais l'Écriture va plus loin et nous révèle que sans l'intervention divine, nous sommes incapables du meilleur, prisonniers que nous sommes de notre nature pécheresse.

Cependant, frères et sœurs, l'aurore éternelle change tout ! Elle n'annonce pas seulement un nouveau jour, mais la fin définitive de la nuit spirituelle. Jean nous déclare dans sa première épître un, cinq : « Dieu est lumière, et il n'y a point en lui de ténèbres. » Cette lumière divine ne cohabite pas avec les ténèbres, elle les chasse, les dissipe, les anéantit !

Comprenez-vous la portée de cette révélation ? Le péché qui nous tenait captifs, la culpabilité qui nous accablait, la condamnation qui pesait sur nous comme une épée de Damoclès, tout cela disparaît à la lumière de l'aurore éternelle ! Comme l'écrit Ésaïe cinquante-trois, cinq : « Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. »

Frères et sœurs bien-aimés, si cette première lumière nous émerveille déjà, que dire de celle qui nous attend ? Car cette même aurore qui chasse les ténèbres nous révèle une gloire incomparable. La Révélation Glorieuse. Oui :

La Révélation Glorieuse.

L'aurore éternelle révèle la gloire du Sauveur bien-aimé dans toute Sa magnificence !

Trop souvent, nous réduisons l'œuvre de Christ à nos besoins immédiats, oubliant que Sa venue révèle d'abord la gloire parfaite de Dieu. Jean un, quatorze nous déclare : « Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. » Cette gloire n'est pas un simple attribut ajouté, mais l'essence même de qui Il est !

Albert Einstein affirmait : "Il n'existe que deux façons de vivre sa vie : l'une en faisant comme si rien n'était un miracle, l'autre en faisant comme si tout était un miracle." Mais pour celui qui contemple Christ dans Sa gloire, une troisième voie s'ouvre : vivre en reconnaissant que le plus grand miracle est l'incarnation du Fils de Dieu !

Cette gloire se manifeste dans Son sacrifice expiatoire. Hébreux neuf, vingt-six nous révèle : « Autrement, il aurait fallu qu'il eût souffert plusieurs fois depuis la fondation du monde, mais maintenant, à la fin des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice. » Quelle gloire dans ce sacrifice unique et parfait ! Un seul sacrifice pour tous les péchés, pour tous les temps, pour tous les hommes !

Cette gloire se révèle aussi dans Sa résurrection triomphante. Romains un, quatre proclame qu'Il « a été déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l'Esprit de sainteté, par sa résurrection d'entre les morts. » La résurrection n'est pas seulement la preuve de Sa divinité, mais la révélation éclatante de Sa gloire !

Mesurez-vous l'étendue de cette révélation ? Dans l'aurore éternelle, nous ne voyons pas seulement un Sauveur compatissant, mais le Roi de gloire, le Seigneur des seigneurs, Celui devant qui tout genou fléchira ! Philippiens deux, neuf à onze déclare : « C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre, et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. »

Frères et sœurs bien-aimés, après avoir contemplé cette gloire éblouissante, notre cœur ne brûle-t-il pas du désir de partager cette destinée glorieuse ? Car l'aurore éternelle ne nous révèle pas seulement Christ dans Sa gloire, elle nous ouvre les portes de cette même gloire. L’aurore éternelle ne fait pas que briller sur Christ glorifié ; elle s’étend jusqu’à nous, pour nous introduire dans la gloire qui nous est promise. L'Accueil Glorieux. Oui :

L'Accueil Glorieux.

L'aurore éternelle accueille les rachetés au séjour de la gloire ! Quel renversement stupéfiant ! Nous qui étions destinés aux ténèbres éternelles, nous voici invités à partager la gloire même de Dieu ! Paul nous l'assure dans Romains huit, dix-sept : « Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être glorifiés avec lui. » Cohéritiers de Christ ! Pouvons-nous saisir la portée de cette déclaration ?

L'écrivain C.S. Lewis observait avec justesse : "Si nous considérions ce que nous sommes réellement destinés à devenir, nous tomberions face contre terre ou serions tentés d'adorer les uns les autres." Cette perspective transforme radicalement notre compréhension de notre identité et de notre destinée !

Cette gloire future nous est décrite dans Apocalypse vingt et un, trois à quatre : « Et j'entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. » Quelle vision glorieuse ! Un monde où la souffrance n'existe plus, où la mort est vaincue, où Dieu Lui-même habite parmi les Siens !

Mais cette gloire ne commence pas seulement dans l'éternité future. Paul nous révèle dans Deuxième Corinthiens trois, dix-huit : « Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit. » Dès maintenant, l'aurore éternelle nous transforme, nous prépare, nous façonne pour cette destinée glorieuse !

Cette transformation progressive nous donne un avant-goût de ce qui nous attend. Première Jean trois, deux nous assure : « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est. » Semblables à Christ ! Voilà notre destinée ultime !

Permettez-moi, frères et sœurs bien-aimés, de conclure par cette illustration qui résume l'ensemble de notre méditation.

Un homme aveugle de naissance vivait dans les ténèbres perpétuelles, ne connaissant le monde que par les bruits, les odeurs et le toucher. Un jour, un chirurgien lui proposa une opération qui pourrait lui rendre la vue. L'homme accepta, tremblant d'espoir et de crainte. Après des semaines de bandages, le moment de vérité arriva. Quand les bandages furent retirés et que ses yeux s'ouvrirent pour la première fois, trois choses le frappèrent simultanément : d'abord, il réalisa l'étendue des ténèbres dans lesquelles il avait vécu sans même le savoir ; ensuite, il fut ébloui par la beauté du chirurgien qui l'avait guéri ; enfin, il découvrit un monde d'une beauté inimaginable qui s'offrait désormais à lui.

Ainsi en est-il de l'aurore éternelle dans nos vies ! Elle nous révèle d'abord l'étendue des ténèbres spirituelles dans lesquelles nous vivions, puis la gloire incomparable de notre Sauveur, et enfin la destinée glorieuse qui nous attend.

Mais cette illustration serait incomplète si elle ne nous menait pas à une décision personnelle. Car cette aurore éternelle, si elle est offerte à tous, ne transforme que ceux qui l'accueillent par la foi. Avez-vous ouvert votre cœur à cette lumière divine ? Avez-vous reconnu en Jésus-Christ votre Sauveur personnel ?

Si ce n'est pas encore le cas, que ce moment soit celui de votre conversion ! Reconnaissez votre état de pécheur devant Dieu, acceptez le sacrifice de Christ comme votre seul espoir de salut, et confiez-Lui votre vie entière. L'aurore éternelle brillera alors dans votre cœur !

Et vous qui avez déjà fait cette expérience, que cette méditation ravive votre reconnaissance et votre espérance ! Vivez en enfants de lumière, témoignez de cette aurore éternelle autour de vous, et attendez avec patience la pleine révélation de la gloire qui vous est promise !

Qu'il en soit ainsi ! Amen et Amen.

mardi 17 juin 2025

Le Céleste Palais

 

« Nous savons, en effet, que,

Si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite,

Nous avons dans le ciel un édifice qui est l'ouvrage de Dieu,

 Une demeure éternelle qui n’a pas été faite de main d’homme. »

2 Corinthiens le chapitre Cinq, le verset premier.

 

Nous donnons pour titres au message :

La Demeure Éternelle.

Le Céleste Palais.

Un Refuge Admirable.

Frères et sœurs bien-aimés

Le monde grince sous le poids de nos larmes. Le sol que nous foulons est gorgé des larmes silencieuses des générations qui nous ont précédés, et nous y ajoutons les nôtres. Nous naissons dans un cri, premier témoignage de notre détresse, dans un monde qui nous est étranger, et nous passons notre existence à bâtir, pierre après pierre, une illusoire forteresse contre la douleur, un fragile abri contre l'oubli. Nous érigeons des palais de fortune sur le sable mouvant de nos ambitions, des maisons de cartes magnifiques, mais instables, balayées par le premier souffle du malheur. Nous nous agrippons à l'illusion du contrôle, capitaines de navires en papier, sur un océan de chaos. Nous nous parons de succès éphémères, nous nous entourons de biens périssables, et pourtant, au cœur de la nuit, lorsque le silence devient assourdissant et que les masques tombent, une question bouleversante, terrible, remonte des profondeurs de notre être : où est notre véritable demeure ? Dans ce grand transit qu'est la vie, où tout passe, tout lasse et tout casse, où est notre véritable demeure ? Oh, dites-moi, où est notre véritable demeure ?

Nous voyons nos empires personnels, construits à la sueur de notre front et avec l'énergie de notre jeunesse, s’effriter comme de la vieille pierre sous la pluie du temps. Une maladie foudroyante, un deuil qui déchire l'âme, une trahison qui glace le sang, et les murs que nous pensions si solides se lézardent, révélant le vide béant et terrifiant qu’ils tentaient de masquer. Nos cœurs, frères et sœurs, ont été conçus pour l'infini, pour l'éternité ; comment pourraient-ils se satisfaire des cages dorées du temporel ? Nous sommes des exilés qui ont oublié le chemin du retour, des princes et des princesses vêtus de haillons, hantés par le souvenir indistinct mais puissant d'un royaume perdu. Tout ce que nous chérissons, tout ce que nous bâtissons ici-bas, semble destiné à la poussière. Les rires joyeux d'aujourd'hui deviennent les échos mélancoliques de demain. Les visages que nous aimons se rident, pâlissent et s'effacent de la toile de nos vies. C'est une tragédie, une lente et inexorable tragédie que de voir la beauté se flétrir, la force s'évanouir et l'amour être séparé par la mort.

Comme une feuille emportée par le vent d'automne, notre âme cherche une branche où se poser.

Mais que diriez-vous, frères et sœurs bien-aimés, si je vous annonçais que cette quête désespérée n’est pas une fatalité ? Si ce sentiment poignant d'être sans-abri n'était en réalité que le prélude à la plus glorieuse, la plus incroyable des révélations ? L'Éternel, notre Père, dans Sa prescience infinie et Son amour insondable, a vu notre errance, notre peine, notre solitude cosmique. Et Il n'a pas simplement eu pitié de nous depuis Son Trône lointain ; Il a agi. Il a conçu pour nous non pas une simple cabane, non pas un abri précaire, mais un Palais. Un Palais dont l'architecte est Dieu Lui-même. C'est ce Palais, cette Demeure Éternelle, que nous allons explorer ensemble aujourd'hui, en découvrant Ses trois dimensions fondamentales :

Le Fondement divin du Palais.

L'Ornementation de nos vies.

L'Habitation pour l’éternité.

Alors, je vous en prie, ouvrez vos cœurs et vos esprits. Dépouillez-vous pour un instant des soucis de vos demeures terrestres, de vos hypothèques, de vos réparations, de vos constructions fragiles. Car ce dont nous allons parler ne concerne pas des murs de briques, mais les murs de votre âme ; non pas un toit qui fuit, mais une couverture de grâce qui ne faillira jamais. Commençons par la base, par ce qui rend tout l'édifice possible et éternel.

Le Fondement divin du Palais.

Frères et sœurs bien-aimés, toute construction, pour résister aux tempêtes, aux inondations et au passage inexorable des siècles, doit impérativement reposer sur une fondation inébranlable. Vous pouvez avoir les plus beaux plans, les matériaux les plus nobles, les artisans les plus doués, mais si le sol sur lequel vous bâtissez est instable, tout finira inévitablement par s'effondrer en un tas de ruines. C'est une loi fondamentale de la physique, mais c'est aussi une loi immuable de la vie spirituelle. Le monde, dans sa fausse sagesse, nous propose mille fondations alternatives : la richesse, qui s'envole comme un oiseau ; la carrière professionnelle, qui se termine par une retraite ou un licenciement ; la réputation, qui est un souffle dépendant de l'opinion changeante des hommes ; le savoir humain, dont la vérité d'hier est souvent la folie de demain. Ce sont là des fondations de sable. L'architecte et poète allemand Goethe disait avec justesse : « L'architecture est une musique figée. » Si cela est vrai, alors la symphonie de notre vie spirituelle ne peut être harmonieuse et éternelle que si sa première note, son accord fondamental, est d'origine divine.

Notre Dieu, dans Sa grâce, ne nous a pas laissés deviner ou chercher à tâtons quel pourrait être ce fondement. Il L'a révélé, Il L'a posé Lui-même, Il L'a offert au monde comme l'unique ancre de l'âme. Ce fondement n'est pas une idée abstraite, une philosophie complexe ou un code de lois moralisateur. C'est une Personne vivante, sainte, parfaite et éternelle. L'apôtre Paul nous le rappelle avec une clarté de diamant dans sa première épître aux Corinthiens, au chapitre trois, verset onze : « Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ. »

Mesurons-nous toute la portée, toute l'exclusivité et toute la grâce de cette affirmation ? Il n'y a pas d'alternative viable. Il n'y a pas de plan B spirituel. Il n'y a pas de "fondations alternatives" dans le grand plan architectural du Royaume de Dieu. Jésus-Christ est l'unique pierre angulaire, celle qui donne sa cohérence et sa solidité à tout l'édifice du salut et de la vie éternelle. Bâtir sa vie sur Lui, c'est bâtir sur le Roc qui ne peut être ébranlé ni par les torrents de la persécution, ni par les vents cinglants du doute, ni par les tremblements de terre de la tragédie personnelle. Jésus Lui-même l'a illustré magnifiquement à la fin de Son sermon sur la montagne. Écoutons Ses propres paroles, qui sont à la fois un avertissement et une promesse, dans l'Évangile de Matthieu, au chapitre sept, versets vingt-quatre et vingt-cinq : « C'est pourquoi, quiconque entend ces paroles que Je dis et les met en pratique, Je le comparerai à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison : elle n'est point tombée, parce qu'elle était fondée sur le roc. »

Ce fondement est si central que Paul le décrit encore, écrivant aux Éphésiens, au chapitre deux, versets dix-neuf à vingt-deux, où il déclare que les croyants sont : « ...concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu, ayant été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ Lui-même étant la pierre angulaire, en qui tout l'édifice, bien coordonné, s'élève pour être un temple saint dans le Seigneur. »

Frères et sœurs bien-aimés, sur quoi bâtissez-vous en ce moment même ? Quel est le nom inscrit sur l'acte de propriété de votre âme ? Examinez honnêtement les fondations de votre vie. Sont-elles faites de votre propre justice, de vos accomplissements, de l'approbation des hommes ? Si c'est le cas, je vous en conjure au nom de l'amour de Dieu, abandonnez ce chantier périlleux ! Venez à Christ, le seul Fondement sûr. Repentez-vous et placez votre foi en Lui seul, car c'est uniquement sur Lui que peut s'élever une demeure digne d'abriter un enfant de Dieu pour l'éternité.

Maintenant que nous avons la certitude de ce Fondement parfait et immuable, une question se pose : avec quoi bâtirons-nous sur Lui ? Car une fondation, aussi solide soit-elle, n'est pas une maison. Elle attend d'être couronnée par une structure glorieuse. C'est ce qui nous amène tout naturellement à notre deuxième point. L'Ornementation de nos vies, Oui :

L'Ornementation de nos vies.

Une fois le Fondement inébranlable posé en Christ par la foi, commence le grand chantier, le travail de toute une vie : la construction. La foi en Christ n'est pas un point d'arrivée, mais le point de départ d'un chantier divin. Et Dieu ne nous demande pas de bâtir avec n'importe quoi. Le Palais qu'Il conçoit pour nous, et avec nous, n'est pas destiné à être une structure froide, vide et utilitaire. Il doit être orné, embelli, rendu magnifique par la nature même des matériaux que nous utilisons jour après jour. Ces matériaux, frères et sœurs, sont les œuvres de notre vie, les actions, les paroles et les pensées qui émanent d'un cœur transformé par Son Esprit Saint. Le philosophe grec Aristote a écrit : « Nous sommes ce que nous faisons de manière répétée. L'excellence n'est donc pas un acte, mais une habitude. » De la même manière, la beauté et la solidité de notre demeure spirituelle ne dépendent pas d'un grand acte de foi isolé, mais de la qualité constante, habituelle, de notre marche avec Dieu.

Sur le Fondement qu'est Christ, l'apôtre Paul nous explique que nous avons le choix des matériaux. Allons-nous utiliser des matériaux de pacotille, des imitations bon marché, destinés à être consumés par le feu du jugement divin ? Ou allons-nous choisir avec soin des matériaux précieux, nobles, éternels, dignes de la gloire de Dieu ? Paul poursuit sa métaphore de la construction juste après avoir parlé du fondement. Écoutons la suite avec la plus grande attention, dans sa première lettre aux Corinthiens, au chapitre trois, versets douze et treize : « Or, si quelqu'un bâtit sur ce fondement avec de l'or, de l'argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l'œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu'elle se révélera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu'est l'œuvre de chacun. »

Le bois, le foin, le chaume... Qu'est-ce que c'est, concrètement ? Ce sont les œuvres faites par notre propre force, pour notre propre gloire. C'est l'ambition personnelle qui piétine les autres, les paroles acerbes qui agissent comme une paille sèche prête à s'enflammer, les demi-vérités qui ressemblent à du bois vermoulu, le service religieux fait par obligation et non par amour, la générosité affichée pour être vu des hommes. Ces matériaux peuvent donner l'illusion d'une construction rapide et impressionnante, mais ils ne résisteront pas à l'épreuve du regard pur de Dieu.

Mais l'or, l'argent, les pierres précieuses... Voilà l'ornementation que Dieu désire ! Ce sont les joyaux qui décorent le Palais de l'âme. Mais que sont-ils ? L'or pur qui ne ternit jamais, c'est l'amour agapè, cet amour sacrificiel qui cherche le bien de l'autre avant le sien. L'argent poli qui reflète Sa lumière, c'est la joie et la paix qui demeurent même au cœur de la tourmente. Les pierres précieuses, comme le diamant forgé sous une pression immense, c'est la patience, la bonté, la fidélité éprouvées dans le creuset de l'épreuve. La Parole de Dieu nous le confirme dans la lettre aux Galates, au chapitre cinq, versets vingt-deux et vingt-trois : « Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance. » Chaque acte nourri par ce fruit est un matériau éternel. L'apôtre Pierre nous le confirme dans sa première lettre, au chapitre un, verset sept, en parlant de la valeur de notre foi éprouvée : « ...afin que l'épreuve de votre foi, beaucoup plus précieuse que l'or périssable qui cependant est éprouvé par le feu, ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra. »

Frères et sœurs bien-aimés, chaque acte de pardon est un fil d'or que vous tissez dans la tapisserie de votre demeure. Chaque prière secrète est une pierre précieuse que vous enchâssez dans ses murs. Chaque moment de patience dans l'épreuve est un argent pur qui vient embellir la structure. Examinez les matériaux que vous utilisez chaque jour ! Êtes-vous des artisans qui travaillent pour l'Éternel, choisissant avec soin chaque pensée, chaque parole et chaque action ? Ou bâtissez-vous à la hâte avec des matériaux inflammables qui ne laisseront que des cendres et des regrets ? Exhortons-nous les uns les autres à bâtir pour l'éternité, avec des matériaux dignes du Roi qui viendra inspecter et habiter ce Palais.

Après avoir bâti sur le bon Fondement, avec les bons matériaux, quelle est la finalité de ce Palais ? Pour qui et pour quoi est-il destiné ? Cette question nous conduit à la contemplation de notre espérance la plus glorieuse, la plus belle, la plus certaine. L'Habitation pour l'éternité, Oui :

L'Habitation pour l'éternité.

Le but ultime de cette construction divine, de ce chantier de toute une vie, n'est pas de nous laisser admirer notre propre œuvre dans une solitude stérile. Le but suprême est la communion. Le Palais céleste n'est pas un musée, un monument vide à visiter ; c'est une Maison vivante et habitée. C'est la destination finale de notre long pèlerinage sur terre, le lieu de la rencontre éternelle et parfaite entre le Créateur et Sa créature rachetée. C'est la réponse définitive et glorieuse à ce cri qui ouvrait notre méditation : "Où est notre véritable demeure ?". L'écrivain Marcel Proust a dit : « Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux. » Notre arrivée dans la Demeure Éternelle sera précisément cela : recevoir de nouveaux yeux pour voir enfin les choses telles qu'elles sont, pour voir notre Sauveur face à face, et pour comprendre que cette maison a été préparée pour nous par amour depuis la fondation du monde.

Cette promesse n'est pas un vague espoir, une belle histoire pour nous consoler. C'est une certitude absolue, ancrée dans les paroles infaillibles de Jésus Lui-même. La veille de Sa crucifixion, alors que le cœur de Ses disciples était rempli de trouble et de peur, que leur monde était sur le point de s'effondrer, que leur Maître et leur espoir leur parlait de départ, Il leur a fait la plus réconfortante des promesses. Écoutez la promesse la plus tendre, la plus personnelle, que notre Seigneur Jésus nous fait dans l'Évangile de Jean, au chapitre quatorze, versets deux et trois : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de Mon Père. Si cela n'était pas, Je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque Je m'en serai allé, et que Je vous aurai préparé une place, Je reviendrai, et Je vous prendrai avec Moi, afin que là où Je suis vous y soyez aussi. »

"Afin que là où Je suis vous y soyez aussi." Voilà la finalité ! Le but n'est pas le lieu en lui-même, aussi glorieux soit-il, mais la Présence de Celui qui l'habite. Notre joie ne sera pas dans les rues d'or, mais dans le fait de marcher sur ces rues avec notre Roi. Nous ne sommes plus des exilés, mais des citoyens du ciel. C'est ce que Paul affirmait aux Philippiens, au chapitre trois, verset vingt : « Mais notre cité à nous est dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ. » Et l'apôtre Jean, dans sa vision de la fin des temps, nous donne un aperçu bouleversant de ce que sera cette cohabitation divine. Dans le livre de l'Apocalypse, au chapitre vingt-et-un, versets trois et quatre, il entend une voix forte qui proclame la fin de la tragédie humaine : « Et j'entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront Son peuple, et Dieu Lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. » Imaginez, frères et sœurs, un matin sans angoisse, un adieu qui n'est jamais dit, une cicatrice qui ne fait plus mal. C'est la promesse de l'Habitation éternelle.

Il y a longtemps, un grand Roi commanda au plus habile artisan de son royaume de lui construire le plus magnifique des violons. Le Roi fournit les plans, des schémas parfaits et complexes (le Fondement en Christ). Il donna aussi à l'artisan l'accès aux bois les plus rares et les plus précieux de sa forêt royale : un érable ondé pour le dos, un épicéa à la fibre serrée pour la table d'harmonie, de l'ébène pour la touche (les matériaux de nos vies, les fruits de l'Esprit).

L'artisan travailla pendant des années. Chaque jour, il ne travaillait pas pour lui-même, mais pour son Roi. Chaque coupe était précise, chaque collage était parfait, chaque couche de vernis était appliquée avec un amour et une révérence, infinis. Il savait que ce n'était pas juste un morceau de bois ; c'était le futur instrument qui jouerait la musique du Roi dans son propre palais. Il endurait la fatigue, les échardes, les moments de doute, en gardant les yeux fixés sur la vision du Roi.

Enfin, le jour vint où le violon fut achevé. Il était d'une beauté à couper le souffle. L'artisan, vieux et fatigué, l'apporta au palais. Le Roi le prit, l'admira, et en le plaçant sous son menton, Il commença à jouer. Et de l'instrument s'éleva la mélodie la plus sublime, la plus céleste qui ait jamais été entendue. La musique remplit le palais et le cœur de tous ceux qui étaient présents. La gloire du violon n'était pas de rester silencieux dans une vitrine ; sa gloire ultime était de vibrer, de résonner, de produire la musique du Roi, dans la présence du Roi.

Frères et sœurs bien-aimés, nous sommes ces artisans. Christ est notre Plan parfait, notre Fondement. Nos vies, offertes à Dieu, sont le bois précieux. Et notre destinée n'est pas de rester une belle sculpture inerte, mais de résonner de la musique de Dieu pour l'éternité, dans Sa Demeure.

Nous avons commencé ce message en disant que le monde grince sous le poids de nos larmes. Nous avons crié : "Où est notre véritable demeure ?". Nous avons pleuré sur la fragilité de nos constructions humaines. Mais nous terminons ce sermon avec la promesse de la Main qui essuiera toutes ces larmes. La réponse n'est pas un lieu, mais une Personne. La réponse est un Palais éternel, fondé sur Christ, bâti avec l'or de notre amour et de notre obéissance, et destiné à être la demeure de Dieu Lui-même. Ne craignez plus l'effondrement. Ne craignez plus l'exil. Ne craignez plus, car votre place est assurée par le sang de l'Agneau.

Alors, à vous qui n'avez pas encore posé ce Fondement, à vous qui bâtissez encore sur le sable de ce monde, je vous en supplie, au nom de l'amour de Dieu, venez à Christ aujourd'hui. Cessez ce travail épuisant et vain. Il est le Roc. Et à vous, mes frères et sœurs qui êtes déjà sur le Roc, je vous exhorte : bâtissez avec soin ! Bâtissez avec des pierres précieuses, car le Roi inspecte l'œuvre. Bâtissez dans la joie, car la Demeure est magnifique et la promesse est certaine. Bâtissez dans l'espérance, car le jour de l'inauguration approche, le jour où le Roi viendra prendre possession de Sa demeure, et nous avec Lui, pour l'éternité.

Qu’il en soit ainsi ! Amen et Amen.

samedi 7 juin 2025

Le Souffle Puissant

 

Actes chapitre deux, versets un à vingt-et-un.

Le Souffle Puissant.

Frères et sœurs bien-aimés,

Le jour de la Pentecôte, marque un tournant décisif, dans l’histoire de l’Église. Ce jour-là, un événement surnaturel, a secoué Jérusalem, un événement, qui a brisé les barrières linguistiques, culturelles et religieuses. C’est l’histoire d’un Dieu vivant, fidèle à Ses promesses, qui a visité Son peuple par la puissance du Saint-Esprit. Et aujourd’hui encore, ce même Souffle Puissant désire remplir et transformer des vies.

Pour comprendre pleinement ce qui s’est passé, tournons-nous vers le texte de Actes chapitre deux, versets un à quatre : « Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. »

Le Dieu Fidèle

Tout d’abord, nous voyons Dieu fidèle à Sa promesse. Avant Son ascension, Jésus, le Fils de Dieu, avait dit à Ses disciples d’attendre à Jérusalem jusqu’à ce qu’ils reçoivent la puissance d’en haut. Il ne les a pas laissés seuls. Non, Il leur avait promis un Consolateur, et Il a tenu parole.

Le texte nous dit que tous étaient ensemble dans le même lieu. Ce n’était pas un hasard. Ce moment d’unité, de prière et d’attente fervente a préparé le terrain pour l’intervention de L’Éternel. Le Saint-Esprit n’est pas descendu dans le bruit ou la confusion, mais dans un peuple disposé, uni, et affamé de Sa présence.

Et voici que soudain, un souffle puissant est venu. Non pas un vent ordinaire, mais un vent venu du ciel, une manifestation tangible de la puissance de Dieu. Les disciples furent tous remplis. Lui-même, par Son Esprit, est venu habiter en eux.

 Ce que Dieu a accompli ce jour-là n’était pas simplement spectaculaire ; c’était prophétique. Il annonçait une ère nouvelle. Approfondissons maintenant cette dimension prophétique.

La Prophétie du Père

Pierre, debout avec les onze, a expliqué le sens de ce miracle en citant le prophète Joël. Écoutons ses paroles dans Actes chapitre deux, versets seize à dix-huit : « Mais c’est ici ce qui a été dit par le prophète Joël : Dans les derniers jours, dit Dieu, Je répandrai de Mon Esprit sur toute chair ; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos jeunes gens auront des visions, Et vos vieillards auront des songes. Oui, sur Mes serviteurs et sur Mes servantes, Dans ces jours-là, Je répandrai de Mon Esprit ; et ils prophétiseront. »

Le Père, dans Sa souveraineté, avait déjà annoncé ce déversement. Il ne s’agissait pas d’un événement isolé, mais de l’accomplissement d’une prophétie ancienne. Cette promesse n’était pas réservée à une élite spirituelle, mais elle concernait toute chair : hommes, femmes, jeunes, vieux, libres ou esclaves. L’Éternel ouvrait la voie à une communion directe avec Lui par Son Esprit.

Ce passage nous rappelle que notre Dieu est un Dieu de parole. Quand Il parle, Il accomplit. Quand Il promet, Il réalise. Chaque souffle prophétique est le prélude à une action divine. Le feu de la Pentecôte n’était pas uniquement un signe extérieur ; c’était le témoignage intérieur que désormais, Dieu parlerait directement au cœur des hommes.

À présent, ayant vu que Le Père agit par fidélité et prophétie, voyons comment Le Fils est au centre de ce message de salut proclamé par l’Esprit.

Le Fils Exalté

Pierre ne s’arrête pas à l’explication du phénomène spirituel ; Il proclame l’Évangile. Le cœur de son message est Jésus-Christ, le Messie crucifié et ressuscité. Écoutons ce qu’il dit dans Actes chapitre deux, verset trente-trois : « Élevé par la droite de Dieu, Il a reçu du Père le Saint-Esprit qui avait été promis, et Il l’a répandu comme vous le voyez et l’entendez. »

L’effusion du Saint-Esprit n’est pas seulement une œuvre mystérieuse ; elle est la preuve que Jésus est vivant et glorifié. Le Père a exalté Le Fils, et en retour, Le Fils a envoyé Son Esprit. Ainsi, ce jour de Pentecôte n’était pas seulement la naissance de l’Église, mais la confirmation de la Seigneurie de Jésus.

Le Saint-Esprit agit pour glorifier Le Fils. Il ne vient pas pour nous distraire, mais pour nous orienter vers Le Crucifié-Ressuscité. Tout cœur rempli de l’Esprit est un cœur qui reconnaît Jésus comme Seigneur.

Et puisque Jésus est Seigneur, que devons-nous faire ? Le sermon de Pierre conduit naturellement à une réponse humaine. Regardons maintenant comment ce Souffle Puissant appelle à la repentance.

Le Sauveur Miséricordieux

Après avoir entendu ce message, les foules sont profondément touchées. Le texte de Actes chapitre deux, verset trente-sept nous dit : « Après avoir entendu ce discours, ils eurent le cœur vivement touché, et dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? »

Cette question est le fruit de l’œuvre du Saint-Esprit. Quand Il agit, Il ne laisse pas le cœur indifférent. Il convainc de péché, de justice et de jugement. Et la réponse de Pierre est claire : Repentez-vous, soyez baptisés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit.

L’Éternel, dans Sa miséricorde, n’a pas envoyé Son Esprit pour condamner, mais pour sauver. C’est un appel à la vie nouvelle, une invitation à entrer dans la famille de Dieu.

Le même Souffle Puissant qui a bouleversé Jérusalem peut encore aujourd’hui embraser nos cœurs. Ce n’est pas un événement du passé, mais une promesse vivante. Car Dieu ne change pas. Il désire encore remplir Ses enfants de Son Esprit, parler à travers eux, les conduire, les sanctifier.

Souvenons-nous de la promesse dans Actes chapitre deux, verset trente-neuf : « Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera. »

Alors aujourd’hui, ouvrons nos cœurs à Lui, attendons dans l’unité, invoquons Son Nom, et laissons Le Souffle Puissant nous transformer pour Sa gloire.

Qu’il en soit ainsi ! Amen et Amen.

jeudi 5 juin 2025

Un Refus Fatal

 

« Aujourd'hui,
Si vous entendez Sa voix,
N’endurcissez pas vos cœurs ».

Hébreux, chapitre trois, versets sept et huit.

 

Un Refus Fatal.

Une Soif Éternelle.

Frères et sœurs bien-aimés,

Imaginez, si vous le voulez bien, un réveil. Non pas le doux éveil d'un matin paisible, mais un sursaut brutal dans une réalité cauchemardesque. Une âme s'éveille, non pas dans un lit, mais sur une étendue infinie de sable craquelé. Au-dessus, un soleil de plomb, impitoyable, qui ne se couche jamais. L'air n'est que fournaise, vibrant de chaleur, et le silence est si total qu'il en devient un cri assourdissant. La première et unique sensation est une soif. Une soif si profonde, si torturante, qu'elle dévore l'être tout entier. Les lèvres sont fendues, la gorge est une plaie de feu, et chaque parcelle de l'existence hurle pour une seule goutte d'eau. Une goutte qui ne viendra jamais.

Dans ce désert éternel, la mémoire est le plus cruel des bourreaux. Car cette âme se souvient. Elle se souvient d'une oasis. Elle se souvient d'une Source d'Eau Vive qui lui fut offerte, gratuitement, abondamment. Elle se souvient de la voix douce et pressante qui disait : « Viens et bois. Celui qui boira de l'eau que Je lui donnerai n'aura jamais soif. » Mais elle a détourné le regard. Peut-être était-elle trop occupée à admirer les mirages scintillants à l'horizon – ces promesses éphémères de richesse, de plaisir, de pouvoir. Peut-être a-t-elle jugé l'eau trop simple, trop gratuite, indigne de son effort. Peut-être a-t-elle simplement dit : « Plus tard. Demain. » Quelle tragédie indicible.

Le véritable enfer de ce lieu n'est pas seulement la soif physique, mais la conscience aiguë que cette agonie est le fruit d'un choix. Chaque grain de sable brûlant est un rappel du refus. Le soleil implacable est le miroir de la Lumière qui fut rejetée. Cette solitude écrasante est l'écho de la communion qui fut dédaignée. Il n'y a pas de diable avec une fourche, il n'y a que le poids insoutenable d'une porte que l'on a soi-même fermée de l'intérieur, laissant L'Éternel et Sa grâce de l'autre côté. C'est l'âme se condamnant elle-même à revivre éternellement l'instant de son plus grand et dernier regret. Quelle tragédie indicible.

Cette scène, Frères et sœurs, n'est pas une fiction macabre. C'est l'avertissement solennel de la Parole de Dieu pour quiconque traite à la légère le plus grand don jamais fait à l'humanité. C'est le destin de celui qui, ayant vu l'eau du Salut, choisit de rester dans son désert personnel, pensant pouvoir y survivre par ses propres moyens. C'est la destination finale de celui qui néglige le salut offert en Jésus-Christ. Une condamnation non pas imposée, mais choisie par négligence. Quelle tragédie indicible.

Pour ne jamais connaître un tel sort, pour ne jamais nous réveiller dans ce désert de regret, nous devons comprendre la nature de ce drame en trois actes, ce drame qui se joue aujourd'hui même dans nos vies.

·        La valeur du Salut

·        Le danger du délai

·        Le sort du refus

Parvenons au premier Point :

La valeur du Salut

Frères et sœurs bien-aimés, pour saisir la folie de négliger le salut, nous devons d'abord nous arrêter sur le point considéré : son inestimable valeur. Nous vivons dans un monde qui évalue tout en termes monétaires, mais le salut est au-delà de toute estimation. Comme le dit un proverbe séculier : « On ne connaît la valeur d'une chose qu'après l'avoir perdue. » Ne laissons pas cette sagesse amère devenir notre épitaphe spirituelle. La Bible nous révèle la valeur de ce don, non pas en or ou en argent, mais dans le coût qu'Il a fallu pour nous l'offrir. Le livre des Éphésiens, chapitre deux, au verset huit, déclare : « Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. »

Ce don n'est pas un simple présent, c'est un rachat. C'est le paiement d'une dette que nous étions incapables de régler. « Car Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Ceci est tiré de Jean, chapitre trois, verset seize. La valeur du salut, c'est la valeur de la vie du Fils de Dieu.

Frères et sœurs bien-aimés, face à un don d'une telle valeur, comment pourrions-nous rester indifférents ? Allons-nous estimer ce trésor à sa juste valeur ou le traiter comme une chose sans importance, une option parmi d'autres ? Puissions-nous contempler la croix et y voir, non pas un symbole religieux, mais la facture acquittée de notre rédemption.

Car si le don est grand, le péril de l'inaction l'est tout autant, ce qui nous amène à considérer...Deuxièmement :

Le danger du délai.

Le plus grand ennemi d'une décision pour Christ n'est souvent pas un « non » franc, mais un « plus tard » insidieux. Ici, nous nous penchons sur le point considéré : le danger mortel de la procrastination spirituelle. L'écrivain anglais Edward Young a écrit : « La procrastination est le voleur du temps. » Dans le domaine spirituel, elle est bien plus : elle est le voleur d'éternité. La Bible est catégorique sur l'urgence de la décision. Dans le livre des Hébreux, chapitre trois, versets sept et huit, l'Esprit Saint nous avertit : « Aujourd'hui, si vous entendez Sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs ».

Le mot clé est « Aujourd'hui ». Pas demain, pas quand les choses iront mieux, pas après avoir exploré toutes les autres options. Aujourd'hui. Car le cœur qui repousse l'appel de Dieu se durcit un peu plus à chaque fois. Car Il dit : Au temps favorable Je T'ai exaucé, au jour du salut Je T'ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut.
Cette promesse et cet avertissement, tirés de Deux Corinthiens, chapitre six, verset deux, soulignent que le temps de la grâce n'est pas infini. Il y a une fenêtre d'opportunité, une saison pour être sauvé.

Frères et sœurs bien-aimés, l'horloge de la grâce sonne-t-elle encore pour nous ? Entendons-nous Son appel aujourd'hui, ou risquons-nous, par nos délais, de ne plus jamais percevoir Sa voix ? Exhortons-nous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu'il est dit : « Aujourd'hui », afin qu'aucun de nous ne s'endurcisse par la séduction du péché et du report.

Mais si le délai est un danger, le refus final est une sentence, ce qui nous conduit à notre dernier et plus solennel point.

Le sort du refus.

Nous arrivons maintenant à la conséquence ultime, la conclusion logique et tragique de la négligence. Le point considéré est le sort irréversible de celui qui refuse définitivement le salut. Il ne s'agit plus de la valeur de l'offre ou du danger du délai, mais de la finalité de la décision. Le philosophe Jean-Paul Sartre, dans une perspective purement humaine, a dit : « L'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait. » Spirituellement, cette affirmation est d'une vérité terrifiante. Se condamner soi-même n'est pas un acte de Dieu, mais le résultat du choix de l'homme de rejeter la seule voie de secours. L'épître aux Hébreux, chapitre dix, au verset vingt-six, est sans équivoque : « Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés ».

Ce péché volontaire n'est pas une simple chute, mais le rejet délibéré et final du sacrifice de Christ. C'est regarder l'Oasis et choisir le désert. C'est la porte qui se ferme pour toujours.
Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. Cette parole puissante de Jean, chapitre trois, verset trente-six, ne dit pas que la colère de Dieu viendra, mais qu'elle demeure. Le refus ne fait que maintenir l'homme dans l'état de condamnation où il se trouve déjà sans Christ.

Permettez-moi de vous raconter l'histoire de deux alpinistes. L'un, un guide expérimenté, préparait une ascension difficile. L'autre, un jeune grimpeur talentueux mais arrogant. Avant de partir, le guide présenta au jeune homme une nouvelle corde de sécurité, incroyablement légère et résistante, un don de la compagnie de montagne. « Prends-la, dit le guide. Elle peut faire la différence entre la vie et la mort. » (La valeur du Salut). Le jeune homme regarda la corde, puis ses propres mains et son équipement dernier cri. « Merci, mais je suis rapide et agile. Elle me ralentirait. Je la prendrai peut-être au prochain relais, si le temps se gâte », répondit-il. (Le danger du délai). Ils commencèrent l'ascension. Soudain, bien avant le relais prévu, une tempête de neige imprévue s'abattit sur eux. Le rocher devint glacé et glissant. Le jeune homme perdit pied. Dans une fraction de seconde, il chercha désespérément la corde de sécurité qu'il avait refusée. Mais elle était restée au camp de base. Son talent, sa force, sa fierté ne pouvaient rien contre la gravité. Il chuta dans l'abîme. Son sort ne fut pas scellé par la tempête, mais par son refus initial. (Le sort du refus).

Frères et sœurs bien-aimés, nous sommes tous sur cette paroi rocheuse qu'est la vie. Une tempête arrive pour chacun d'entre nous. Dieu, notre Guide, ne nous offre pas une simple corde, mais Il S'est offert Lui-même en Jésus-Christ, notre sécurité éternelle. L'invitation de l'Évangile n'est pas une condamnation, mais un cri de secours lancé avant la chute. Le désert aride et la soif inextinguible ne sont pas une fatalité, mais une destination que l'on choisit en ignorant la Source qui coule à nos pieds.

Aujourd'hui, cette Source est encore là. La voix du Père appelle encore. Le sacrifice de Son Fils est encore pleinement efficace. L'Esprit Saint murmure encore à votre cœur : « Viens ». Ne laissez pas la fierté, la distraction ou la procrastination vous faire dire « plus tard ». Le seul moment que nous possédons, c'est maintenant.

Si vous êtes ici aujourd'hui et que vous n'avez jamais accepté ce don gratuit, si vous avez gardé Dieu à distance, je vous en supplie, n'attendez plus. Buvez à l'eau de la vie. Acceptez le salut que Jésus vous offre. Ouvrez-Lui votre cœur et dites : « Seigneur, je ne veux pas du désert. Je Te veux, Toi. Sauve-moi. » Pour ceux qui L'ont déjà reçu, réjouissons-nous de ce don immense et ne le tenons jamais pour acquis.

Que l'image de ce désert éternel s'efface devant la vision glorieuse de la rivière d'eau de la vie, claire comme du cristal, qui sort du trône de Dieu et de l'Agneau. Et que nous puissions tous y boire et vivre éternellement.

Qu’il en soit ainsi ! Amen.

Base et Inspiration : La Parole de Dieu
Plan et Arrangements : Phalange Dormay
Recherches et Production : Intelligence Artificielle
05 Juin 2025